Le Samedi Politique avec François Asselineau - UE : entre guerre, banqueroute et censure

  • l’année dernière
A moins d'un an des élections européennes, les défis à relever ne manquent pas. La nouvelle vague migratoire sur l'île de Lampedusa en Italie, avec près de 8 000 clandestins arrivés en quelques jours, à quelques semaines de l'anniversaire de l'arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni, montre les carences des dirigeants européens, y compris ceux qui avaient fait montre de bonnes intentions.
L’Union européenne, résolument progressiste, a déjà prouvé qu'elle ne comptait pas être un rempart. La faillite diplomatique de nos pays, et tout particulièrement de la France d'Emmanuel Macron, avec le continent africain aggrave encore la situation et empêche d'encadrer efficacement les flux chroniques d'immigration illégale. L'étiolement progressif de la souveraineté populaire a conduit à une situation presque incroyable dans laquelle la France, comme de nombreuses autres nations, débloque des fonds pour un soutien à l'Ukraine sans jamais avoir convoqué les élus du Parlement. Une attitude qui grève les budgets déjà exsangues de notre pays mais qui poignarde aussi le porte-monnaie des Français par l'action des sanctions contre la Russie qui ont contribué à l'explosion des tarifs de l'énergie.
Pour François Asselineau, le président de l'UPR, la France doit passer par le FREXIT pour retrouver sa souveraineté nationale et reprendre son destin en main. Il sera tête de liste pour les prochaines élections européennes.

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Transcript
00:00:00 [Générique]
00:00:20 Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro du samedi politique.
00:00:24 Un nouveau numéro riche et dense puisque nous allons évoquer toutes les crises
00:00:28 qui secouent la France et l'Europe.
00:00:30 Crise migratoire, guerre en Ukraine, crise économique, diplomatique.
00:00:34 Vous l'avez vu, les défis ne manquent pas et cela à dix mois des élections européennes.
00:00:39 Mais avant de s'attaquer à tout ce programme,
00:00:41 vous le savez, je compte sur vous pour commenter cette émission,
00:00:44 faites vos suggestions et puis bien sûr partagez-la.
00:00:46 Et n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air juste en bas pour améliorer le référencement.
00:00:50 C'est parti.
00:00:51 [Générique]
00:01:02 Et à mes côtés pour cette émission, François Asselineau. Bonjour monsieur.
00:01:05 Bonjour.
00:01:06 Merci beaucoup d'être avec nous.
00:01:07 Les téléspectateurs de TV Liberté vous connaissent déjà très bien.
00:01:10 Néanmoins, je vous présente, vous êtes le président de l'UPR, l'Union Populaire Républicaine,
00:01:15 un mouvement que vous avez fondé en 2007 où vous preniez,
00:01:19 et vous prenez toujours d'ailleurs, la sortie de la France de l'UE, de l'euro et de l'OTAN.
00:01:25 Alors pour commencer, François Asselineau, je vous propose l'actualité européenne
00:01:29 avec ces derniers jours, une vague migratoire particulièrement importante
00:01:33 qui s'abat sur les côtes de l'Empedousa, une île au sud de la Sicile, donc en Italie.
00:01:39 On voit des images assez impressionnantes qui s'affichent.
00:01:42 Plus de 100 bateaux ont débarqué sur ces côtes en quelques jours.
00:01:46 Entre 6 et 8 000 clandestins sont arrivés.
00:01:50 C'est simple, la population de l'île a doublé en quelques jours.
00:01:54 Qu'est-ce que ça vous évoque ?
00:01:56 – D'abord, je pense qu'il s'agit d'une opération organisée.
00:02:00 Ce n'est pas d'un seul coup, d'un seul, qu'il y ait un seul coup,
00:02:02 il y a 8 000 personnes qui arrivent, donc tout ça est organisé.
00:02:06 Organisé par qui ? Et pourquoi ? C'est ça qui est intéressant.
00:02:11 Vous savez, vous avez en France un certain nombre de responsables politiques,
00:02:14 à droite et à l'extrême droite de l'échiquier,
00:02:16 qui se sont fait une spécialité de taper sur l'immigration, les immigrés, etc.
00:02:22 Mais ils ne s'intéressent jamais à l'origine de ces problèmes.
00:02:26 Moi, je sais qu'actuellement, ça n'a pas défrayé la chronique,
00:02:29 mais vous savez qu'il y a eu des réunions entre les plusieurs responsables
00:02:32 de l'Union européenne et le gouvernement tunisien.
00:02:35 – Absolument.
00:02:35 – Qui ne se sont finalement pas si bien passées que ça, semble-t-il.
00:02:39 – Un accord avait été conclu toutefois.
00:02:40 – Oui, en tout cas la France avait été écartée.
00:02:42 C'est-à-dire que la France, sur un sujet de cette nature, n'a plus les mains libres.
00:02:46 C'est Bruxelles, c'est l'Union européenne qui décide.
00:02:49 Et donc il y a eu, je me rappelle, il y avait Marc Routte,
00:02:52 le Premier ministre néerlandais, il y avait Mme Mélanie,
00:02:55 et puis il y avait, je ne sais plus qui encore…
00:02:57 – Ursula von der Leyen, évidemment.
00:02:58 – Il y avait Ursula von der Leyen, absolument,
00:02:59 ils étaient tous les trois, pour aller négocier les problèmes d'immigration
00:03:02 entre la Tunisie et l'Europe.
00:03:04 Alors que quand même, la première communauté tunisienne à l'étranger,
00:03:07 c'est en France que ça se passe, la France était écartée de ça.
00:03:10 C'est déjà un problème inouï.
00:03:13 Deuxièmement, Mme Mélanie, ça va faire un an qu'elle a été élue.
00:03:18 Lorsqu'elle a été élue, rappelez-vous le concert de louanges extraordinaire
00:03:22 qu'il a accueilli en France à l'extrême droite.
00:03:25 M. Zemmour, Mme Maréchal, Mme Le Pen, M. Bardella, M. Dupont-Aignan,
00:03:30 M. Ciotti, M. Retailleau, tout le monde disait "c'est le modèle à suivre,
00:03:34 c'est l'Europe des patries, c'est l'Europe des nations, c'est fantastique", etc.
00:03:37 J'ai été le seul responsable politique, le seul, à dire tout de suite,
00:03:42 et il suffit de voir une vidéo qui est sur TV Finance,
00:03:44 le lendemain de l'élection, c'était le 27 septembre,
00:03:47 j'ai été le seul à dire que Mme Mélanie, c'était une arnaque,
00:03:51 et que ça ne changerait rien. Et pourquoi ça ?
00:03:54 Parce qu'elle voulait rester dans l'Union européenne, dans l'euro, dans l'OTAN, et accessoirement,
00:03:58 elle était pour le soutien à l'Ukraine contre la Russie.
00:04:02 Donc en fait, elle était du système.
00:04:05 Et les gens qui, depuis 16 ans, refusent de comprendre ce que je dis,
00:04:09 c'est qu'à partir du moment où vous êtes médiatisé,
00:04:13 et à partir du moment où vous êtes pour l'euro et pour l'OTAN,
00:04:17 d'ailleurs l'un ne va pas sans l'autre, c'est fini.
00:04:20 Alors je me rappelle, à l'époque, je me suis fait encore...
00:04:21 – Alors, pardon, mais faisons une pause.
00:04:23 – Je reviens à ce que je disais, c'est que Mme Mélanie, dans cette affaire,
00:04:29 elle était, paraît-il, anti-immigration, elle avait fait des slogans,
00:04:33 il fallait mettre tout le monde dans des bateaux, renvoyer tout ça,
00:04:35 c'est là-dessus qu'elle avait fait campagne, il y a un an.
00:04:37 Vous avez vu qu'entre le 1er janvier et le 16 août de cette année,
00:04:42 le nombre de migrants venus du sud de l'Amérique liranaise
00:04:45 a plus que doublé par rapport à Mario Draghi,
00:04:47 ils ont passé de 50 000 à 101 000.
00:04:49 Mme Mélanie, elle fait partie du système.
00:04:52 Voilà. Parce que Mme Mélanie, elle ne dénonce pas qui est derrière.
00:04:56 Parce que les bateaux qui arrivent à Lampedusa,
00:04:59 il y a bien quelqu'un qui paye, les 60 et les 80 bateaux,
00:05:02 il y a bien quelqu'un qui met des canaux, des moteurs,
00:05:07 Yamaha, c'est comme la maillotte, des moteurs très importants, très chers,
00:05:11 il y a bien quelqu'un qui paye derrière.
00:05:12 – Les passeurs. – Comment ?
00:05:13 – Les passeurs.
00:05:14 – Oui, mais qui finance les passeurs ?
00:05:16 Qui dit que derrière, par exemple, l'association SOS Méditerranée
00:05:21 qui finance le navire océan viking,
00:05:23 vous avez des collectivités locales françaises, la mairie de Paris,
00:05:27 le conseil départemental des Pyrénées-Orientales,
00:05:29 le conseil départemental du Finistère, par exemple,
00:05:32 mais vous avez à une échelle beaucoup plus importante
00:05:35 l'Open Society de Georges Soros, des ONG américaines, le Qatar.
00:05:40 Pourquoi est-ce que Mme Le Pen, M. Bardella, M. Zemmour, Mme Marion Maréchal,
00:05:45 M. Dupont-Aignan, M. Ciotti, M. Rattaio,
00:05:48 pourquoi jamais ils ne disent qui sont les commanditaires ?
00:05:52 – Alors sur Georges Soros, le Rassemblement national,
00:05:54 tout comme Éric Zemmour, ils en ont parlé à plusieurs reprises.
00:05:56 – Mais oui, mais Georges Soros, d'accord, et les États-Unis ?
00:05:59 Et puis d'ailleurs, sauf erreur de ma part, ils veulent rester dans l'Union européenne.
00:06:03 Or tout le problème, c'est qu'actuellement, on veut faire croire aux Français
00:06:07 que l'Union européenne va permettre de se protéger de quelque chose,
00:06:10 alors que c'est l'Union européenne qui crée le problème.
00:06:13 Parce que si la France, par exemple, avait ses propres frontières,
00:06:16 elle réglerait le problème d'une autre façon.
00:06:19 Je suis désolé, regardez la Suisse, elle n'est pas dans l'Union européenne,
00:06:21 elle gère ses frontières.
00:06:22 Bon, plus ou moins bien, c'est encore un autre problème.
00:06:24 Mais enfin, à partir du moment où on fait dépendre
00:06:27 l'entrée sur le territoire d'un organisme, l'Union européenne,
00:06:31 qui est par ailleurs sous la coupe de la Cour européenne des droits de l'homme,
00:06:34 qui a toute une idéologie mondialisatrice derrière,
00:06:37 c'est fini, c'est terminé.
00:06:38 Et moi, quand j'avais dit, il y a un an, Mme Mélanie, vous allez voir,
00:06:41 elle va tromper les électeurs italiens, comme Tsipras en Italie,
00:06:45 lui c'était l'extrême-gauche, en Grèce, avait trompé les électeurs grecs.
00:06:49 L'année dernière, je me suis fait encore agonir d'injure,
00:06:52 en me disant "Oui, vous êtes contre l'Union des droits de l'homme".
00:06:54 Non, je ne sais pas que je suis contre l'Union des droits de l'homme.
00:06:55 Moi, j'ai fait le choix de la vérité.
00:06:58 La vérité, c'est que si vous dites aux Français
00:07:01 qu'il faut rester dans l'Union européenne, c'est terminé.
00:07:04 C'est terminé, tout le reste s'en suivra.
00:07:07 J'aime bien vous permettre de dire un truc.
00:07:09 Le 17 juin 1984, le Front national a présenté une liste aux élections européennes,
00:07:17 c'était le Front national d'opposition pour une Europe des patries.
00:07:22 Ils ont eu 10 députés, ça va faire 40 ans.
00:07:25 Il s'est passé quoi ?
00:07:25 Oui, mais enfin, on ne change pas avec 10 députés,
00:07:28 on ne change pas avec 30 députés,
00:07:29 on ne change pas, ils n'ont jamais été dans le parti majoritaire qui est…
00:07:33 Oui, mais là, ils vont nous refaire le même coup.
00:07:34 Et il y a encore des Français qui vont voter pour ça.
00:07:37 Parce que nous, si on a des députés…
00:07:38 Pour les rendre majoritaires.
00:07:39 Mais oui, mais jamais, ça n'aura pas lieu.
00:07:41 Vous le savez bien.
00:07:42 Donc, ça fait…
00:07:43 Pardon, excusez-moi François Asselineau,
00:07:44 mais c'est quand même une grosse incohérence,
00:07:46 parce que si le Rassemblement national n'a aucune chance
00:07:48 d'être majoritaire au Parlement européen, l'UPR encore moins.
00:07:50 Attendez, nous, ce que l'on fait, c'est que nous, on veut avoir des députés…
00:07:53 Nous, on n'en a jamais eu.
00:07:54 Donc, donnez une chance à l'UPR.
00:07:56 Parce que nous, on fera de quoi par rapport au RN ou par rapport à Zemmour ?
00:07:59 Parce que avant Zemmour, il y avait eu, vous savez,
00:08:01 il y avait eu le CNI qui avait fait une liste,
00:08:04 il y avait eu aussi le Parti pour la France,
00:08:06 il y avait eu des gens comme ça qui avaient fait ce genre de choses il y a 10 ans, 15 ans.
00:08:09 Nous, si on a des députés au Parlement européen,
00:08:12 ils feront la même chose que Nigel Farage.
00:08:15 La même chose que je fais depuis 16 ans,
00:08:16 c'est que nous, on n'entrera pas dans le système.
00:08:18 On dénoncera tous les jours, à chaque fois qu'on pourra avoir la parole,
00:08:21 on dénoncera Mme von der Leyen, M. Thierry Breton.
00:08:24 On dénoncera le système, on proposera la sortie de l'Union européenne.
00:08:28 C'est comme ça que les Britanniques sont parvenus au Brexit.
00:08:31 C'est justement parce que Nigel Farage, qui avait créé son parti, le UKIP,
00:08:35 il a mis 30 ans pour y arriver.
00:08:37 Mais à partir du moment où il a eu des députés européens,
00:08:39 rappelez-vous, il faisait des philippiques dans le Parlement européen,
00:08:43 c'était retransmis dans toute l'Europe, et notamment en France,
00:08:46 mais aussi au Royaume-Uni.
00:08:47 Et c'est ça qui a rendu progressivement, non seulement populaire,
00:08:50 mais compréhensible aux gens, le fait que tant qu'on reste
00:08:54 dans cette structure de l'Union européenne, on est fichu.
00:08:56 Moi, ce que j'observe, c'est que le FN,
00:08:58 ça fait environ 40 ans qu'ils ont des députés.
00:09:01 Alors ils se sont mis beaucoup d'argent,
00:09:02 ils ont dû s'acheter des résidences secondaires, tout ça, très bien.
00:09:04 Mais en pratique, il ne se passe rien.
00:09:08 Il ne se passera jamais rien.
00:09:10 Parce que lorsqu'on dit qu'on veut faire l'Union, l'Europe des Patries,
00:09:12 je vous rappelle, vous le savez, qu'il faut l'unanimité des 27 États membres.
00:09:19 Ça veut dire qu'il faudrait que dans les 27 États membres,
00:09:21 il y ait une majorité dans les 27 États membres pour vouloir l'Europe des Patries.
00:09:26 Terminé, ça ne va pas l'y faire.
00:09:27 – Alors revenons-en, si vous voulez bien, à Giorgia Meloni et la question migratoire.
00:09:30 Vous dites qu'elle a trompé les électeurs.
00:09:33 – Ah oui.
00:09:34 – Est-ce que finalement, vous considérez que lorsqu'elle a fait campagne
00:09:36 en expliquant qu'elle voulait réduire l'immigration drastiquement en Italie,
00:09:41 elle mentait consciemment ou c'est simplement, ça s'appelle l'épreuve du pouvoir ?
00:09:44 – Non, ce sont des mensonges.
00:09:46 À partir du moment où vous avez…
00:09:48 Moi, depuis 16 ans, j'ai tout mis sur la table.
00:09:52 Pourquoi d'ailleurs je ne suis jamais invité sur les grands médias ?
00:09:55 Je parle des médias mainstream, je ne parle pas de TVL.
00:09:58 Vous faites votre travail de journaliste, vous le faites extraordinairement bien.
00:10:01 Mais pourquoi je ne suis jamais invité sur les grands médias ?
00:10:03 Et pourquoi, pire encore, il n'y a jamais de débat à le fond ?
00:10:07 Moi, je voudrais bien avoir un débat avec M. Bardella
00:10:10 ou avec Mme Marion Maréchal ou M. Zemmour,
00:10:12 un débat de fond où on aille au fond des choses.
00:10:15 Donc Mme Mélanie, elle avait fait un programme de gouvernement.
00:10:21 Encore une fois, dès le 27 septembre, les auditeurs peuvent aller le voir,
00:10:26 j'avais décrypté son programme de gouvernement, il suffisait d'aller le lire en fait.
00:10:29 Elle avait fait un programme de gouvernement, une union des droites,
00:10:33 dont se gargarisent M. Dupont-Aignan, M. Zemmour et autres.
00:10:37 Elle avait fait une alliance avec Salvini de la Lega et avec Berlusconi.
00:10:41 Et puis un quatrième petit parti dont j'ai oublié le nom,
00:10:43 qui était un parti un petit peu croupion.
00:10:45 Et le premier paragraphe de ce programme, c'était
00:10:49 l'Italie doit rester dans l'Union européenne, puisqu'elle est membre fondatrice.
00:10:54 L'Italie doit bien entendu rester dans l'euro.
00:10:57 L'Italie doit rester dans l'OTAN, solidaire avec les États-Unis.
00:11:00 Et enfin, l'Italie doit soutenir l'Ukraine jusqu'au bout contre l'agression des Russes.
00:11:07 C'est terminé. C'est terminé.
00:11:09 C'est-à-dire qu'en fait, à partir du moment où vous avez ça,
00:11:11 ça veut dire qu'en fait, elle savait très bien qu'elle ne pourrait pas tenir les promesses qu'elle faisait.
00:11:17 C'est d'ailleurs ce qui s'est produit.
00:11:19 Qui a raison, au bout d'un an ?
00:11:21 Madame, j'ai montré le nombre de migrants a été multiplié par deux.
00:11:25 Madame Mélanie, elle est dans la main des Américains,
00:11:27 elle a participé à l'Institut Aspen.
00:11:29 Vous savez que c'est un think tank américain de très haut vol.
00:11:33 Madame Mélanie, elle est allée au G7 à Hiroshima.
00:11:36 Elle a signé, comme tout le monde, le document de 40 pages
00:11:40 qui avait été concocté dans les officines du département d'État américain,
00:11:44 où elle a donc souligné, elle a approuvé absolument tout ce qui était mis,
00:11:48 y compris être contre la Russie, contre la Chine, contre l'Iran, contre la Turquie,
00:11:54 y compris développer la culture LGBT, la théorie du genre.
00:11:59 Tout ça, c'est signé Mélanie.
00:12:01 Comme d'ailleurs Mme Le Pen, si elle avait été élue présidente de la République,
00:12:04 elle aurait fait ce qu'a fait Macron, c'est-à-dire ils ont signé.
00:12:07 Nous sommes dans une situation…
00:12:08 – Ça, on ne sait pas, elle ne s'est pas présentée,
00:12:09 donc on ne sait pas si elle aurait signé.
00:12:11 – Mais comment aurait-il pu faire autrement,
00:12:12 puisqu'elle veut rester dans l'UE, dans l'euro, dans l'OTAN, dans le G7 ?
00:12:16 Tant que les Français n'auront pas compris qu'il faut avoir à la tête de la France
00:12:20 quelqu'un qui a compris une chose fondamentale,
00:12:24 c'est que la France est un pays vassalisé, qu'une colonie.
00:12:27 Nous avons été, nous sommes exactement dans la situation,
00:12:29 c'est d'ailleurs une ruse de l'histoire,
00:12:32 c'est que la France subit finalement ce qu'elle a fait subir
00:12:34 à ses propres colonies au XIXe et XXe siècle.
00:12:37 La France est un pays colonisé.
00:12:39 Colonisé, c'est-à-dire que nous ne sommes plus dirigés
00:12:41 par quelqu'un qui est choisi par les Français,
00:12:43 nous sommes dirigés par quelqu'un qui est choisi par une oligarchie
00:12:46 et par l'État profond américain.
00:12:48 Regardez ce qui se passe avec Édouard Philippe en ce moment.
00:12:51 Il faut vraiment avoir, je ne sais pas, faire preuve d'un déni extraordinaire
00:12:54 pour ne pas comprendre que l'oligarchie a décidé, coûte que coûte,
00:12:58 de faire élire Édouard Philippe alors que 90% des Français n'en veulent pas.
00:13:02 Donc on a affaire, ils s'y prennent 4 ans à l'avance
00:13:05 pour mettre dans la tête des Français,
00:13:07 avec une couverture média inimaginable,
00:13:09 avec des sondages complètement bidouillés.
00:13:11 Paraît-il que Édouard Philippe serait la personne politique préférée des Français.
00:13:16 C'est faux, c'est absolument faux.
00:13:18 Vous vous demandez autour de vous,
00:13:19 est-ce que vous avez vu des gens qui vous disent
00:13:21 "Ah moi j'en pince pour Édouard Philippe", ça n'existe pas.
00:13:23 Donc tout ça ce sont des mensonges.
00:13:25 Nous sommes un pays colonisé.
00:13:27 Et tant qu'on aura des dirigeants de l'extrême droite à l'extrême gauche,
00:13:31 parce que Mélenchon c'est pareil,
00:13:32 qui cachent ça, qui acceptent en fait d'être les "Bao Dai",
00:13:37 vous savez c'était un peu cette espèce de chef vietnamien
00:13:40 qui était dans la main des Français du temps de l'occupation de l'Indochine,
00:13:45 ou bien les Anglais étaient spécialistes de ça,
00:13:47 vous savez après la prise du plateau du Décan,
00:13:51 ils avaient gardé jusqu'à le moment de la révolte des Cipayes,
00:13:54 mais enfin quand même pendant une soixantaine d'années,
00:13:56 une cinquantaine d'années plus exactement,
00:13:58 ils avaient gardé l'empereur moghol,
00:14:01 qui n'avait plus de pouvoir sauf qu'on le sortait comme ça.
00:14:05 C'est exactement Macron, Macron il n'a plus de pouvoir en fait.
00:14:08 On le sort comme ça et quand on le sort il est sifflé.
00:14:11 Mais on a une espèce d'omerta dans la scène politique française,
00:14:15 où personne n'ose, comme le disait Charles de Gaulle en 1940,
00:14:19 il faut savoir nommer l'ennemi.
00:14:21 Voilà, et notre ennemi, notre adversaire numéro un,
00:14:23 ce n'est pas la Russie, ce n'est pas la Chine,
00:14:25 ce n'est pas le monde arabo-musulman,
00:14:27 notre adversaire numéro un, ce sont les États-Unis d'Amérique.
00:14:30 Parce que ce sont les États-Unis d'Amérique
00:14:32 qui sont en train de tout détruire en France,
00:14:34 de nous imposer leur culture, leur sous-culture,
00:14:37 de nous, ils sont en train de détruire l'économie allemande
00:14:39 et l'économie française avec Nord Stream,
00:14:41 d'ailleurs regardez bien que Mme Le Pen, Mme Marion Maréchal,
00:14:47 M. Zemmour, tous ces gens,
00:14:50 personne ne moufte sur le Nord Stream.
00:14:53 On sait que ce sont les États-Unis qui ont détruit Nord Stream,
00:14:55 c'est d'une importance considérable sur notre économie
00:14:58 et sur celle de l'Allemagne.
00:14:59 Les prix sur l'énergie, l'inflation dont les Français se plaignent,
00:15:03 ça vient de là et ça vient de notre appartenance à l'euro également.
00:15:06 Je ne voudrais pas que les gens pensent que je tape spécialement sur la...
00:15:12 Si, je tape plutôt sur la droite et l'extrême droite
00:15:14 parce qu'ils se prétendent souverainistes.
00:15:16 Mais en fait, ils participent du système.
00:15:18 Mais j'en ai autant à l'autre bout.
00:15:20 Regardez ce qu'a fait la déclaration extraordinaire de Fabien Roussel.
00:15:26 C'était hier.
00:15:27 – On va aller regarder justement, s'il vous plaît.
00:15:29 – Ah bon, alors on va regarder ça.
00:15:32 Oui, nous appelons à être mobilisés, à envahir les stations essence,
00:15:39 les grandes surfaces, les préfectures parce que l'État est responsable.
00:15:45 Je ne supporte plus un président de la République qui dit
00:15:48 "l'État ne peut pas tout, l'État est impuissant, l'État ne peut pas faire".
00:15:51 [Générique]
00:15:57 – Qu'est-ce que ça vous avait à évoquer, ces déclarations ?
00:16:00 – Moi, je mets ça exactement dans le même camp que Mélanie.
00:16:05 Ça fait partie de ces gens qui sont des faux opposants.
00:16:09 Fabien Roussel, à qui va-t-il faire croire
00:16:13 que le fait d'aller envahir une préfecture,
00:16:14 d'empêcher un agent de préfecture de faire des permis de conduire
00:16:19 ou d'enregistrer une demande de mariage, de l'embêter,
00:16:21 à qui va faire croire que c'est ça qui va permettre de lutter contre l'inflation ?
00:16:24 Il faut quand même arrêter de se moquer du monde.
00:16:28 – Ça c'est l'idée de bloquer le pays ?
00:16:29 – Mais non, mais M. Roussel, il est député, M. Roussel.
00:16:33 Donc M. Roussel, il devrait normalement savoir que l'inflation,
00:16:36 elle découle d'abord et avant tout de notre appartenance à l'euro,
00:16:40 de notre endettement exponentiel,
00:16:42 et également de Nord Stream et du prix de l'électricité fondé par l'Europe.
00:16:49 Donc M. Roussel devrait expliquer que si l'inflation est ce qu'elle est,
00:16:53 elle est d'ailleurs, elle explose dans toute l'Europe,
00:16:55 c'est d'abord et avant tout un problème de notre appartenance à l'Union européenne.
00:16:58 Il le dit, jamais, jamais.
00:17:01 M. Roussel devrait expliquer également que nous avons un endettement considérable
00:17:06 parce que l'euro est trop cher pour l'économie française,
00:17:09 et donc pour éviter une explosion sociale, on endette le pays,
00:17:13 sans compter que M. Macron a endetté de 1 000 milliards d'euros,
00:17:17 notamment avec le confinement.
00:17:18 Bien. Donc M. Roussel, s'il était cohérent, il devrait dire
00:17:22 « on va lancer une procédure de destitution de Macron
00:17:25 en vertu de l'article 68 de la Constitution,
00:17:28 et pas seulement pour l'endettement exponentiel,
00:17:30 mais aussi pour une dernière traitre précise,
00:17:32 qui est par exemple le fait que Macron n'a pas respecté l'article 35 de la Constitution,
00:17:37 qui oblige le exécutif à demander l'autorisation,
00:17:41 ce n'est pas un simple débat,
00:17:43 l'autorisation des députés avant de poursuivre une opération militaire à l'extérieur
00:17:48 au plus de 4 mois.
00:17:50 Donc ça fait belle lurette qu'il aurait dû y avoir un débat suivi d'un vote
00:17:53 pour autoriser l'exécutif à continuer à envoyer des armements,
00:17:57 des instructeurs, des milliards à l'Ukraine.
00:18:00 – Si je peux me permettre, à chaque fois que le gouvernement a voulu vraiment
00:18:02 avoir la majorité à l'Assemblée nationale, il est parvenu à l'avoir.
00:18:06 Mais le problème n'est pas là.
00:18:08 Je vois qu'il y a des gens qui disent
00:18:09 "on ne peut pas lancer la procédure de destitution de Macron,
00:18:11 parce que sinon, de toute façon, ça ne marchera pas".
00:18:13 Ben oui, la plupart des amendements déposés par l'opposition sont rejetés,
00:18:19 et les motions de censure sont rejetées,
00:18:21 ça n'empêche pas qu'il faut les déposer quand même.
00:18:23 Si M. Roussel, par exemple, avait lancé la procédure de destitution,
00:18:28 ce qu'il n'a pas voulu faire,
00:18:29 avec Mélenchon, qui n'a pas voulu le faire non plus,
00:18:32 maintenant il n'est plus député, mais il y a des députés d'UPS,
00:18:34 avec le Rassemblement national, ils ont 89 députés,
00:18:37 ils n'ont pas lancé la procédure de destitution.
00:18:40 M. Bardella, il est allé manger des croquettes de saumon
00:18:44 offertes par Macron à sa réunion de Saint-Denis.
00:18:47 L'opposition valide Macron.
00:18:50 Je suis désolé, une vraie opposition ne serait jamais allée à Saint-Denis.
00:18:54 Parce que Macron, ou alors on participe du système,
00:18:58 ou alors on a compris que Macron, en fait,
00:19:01 n'est pas... Il a été élu juridiquement par les Français.
00:19:05 Mais du point de vue du fond, il a été catapulté à l'Élysée
00:19:08 de la même façon qu'actuellement on veut imposer aux Français.
00:19:10 Quatre ans à l'avance, on veut leur imposer Édouard Philippe.
00:19:13 Donc Macron a perdu toute légitimité, à mon avis, en France.
00:19:17 D'ailleurs, il suffit de voir, regardez ce qui s'est passé au Stade de France.
00:19:19 80 000 pervers, il y avait peut-être quelques-uns qui ne sifflaient pas,
00:19:22 mais enfin, c'est une honte mondiale !
00:19:26 – Il n'aurait pas fallu le siffler ?
00:19:27 – Ah si, bien sûr qu'il fallait le siffler.
00:19:29 D'ailleurs, au passage, il cherche des verges pour se faire battre.
00:19:32 Parce que, enfin, je veux dire,
00:19:34 jamais quand il y avait la Coupe du monde de foot en 98,
00:19:36 je ne garde pas le souvenir que Chirac soit allé ouvrir comme ça,
00:19:42 faire un discours devant un...
00:19:43 Non, le Président de la République, il est dans les tribunes,
00:19:45 il félicite à la fin.
00:19:46 Mais il y a toujours cette pulsion de Macron
00:19:48 de se mettre en avant pour ramener sa fraise.
00:19:50 Eh bien, il l'a vu. Il souffre d'une impopularité extrême.
00:19:54 Donc, M. Roussel, au lieu d'expliquer aux Français
00:19:58 de faire cet effort d'explication que je fais depuis 16 ans,
00:20:02 moi, c'est un effort d'explication qui s'adresse à tout le monde,
00:20:05 de l'extrême droite à l'extrême gauche.
00:20:07 Je leur dis à tous, parce que c'est pareil à l'extrême gauche,
00:20:10 M. Roussel ne propose ni de sortir de l'Union européenne,
00:20:14 ni de sortir de l'euro, ni de sortir de l'OTAN.
00:20:17 Donc la situation française, elle est complètement verrouillée.
00:20:20 Et donc là, il s'attaque...
00:20:22 En fait, je suis désolé, moi, je trouve ça assez dégueulasse, en fait.
00:20:26 Parce que ça veut dire qu'on trompe encore une fois les Français.
00:20:28 Ils croient quoi ? Qu'ils vont débarquer chez un sous-préfet.
00:20:31 Et qu'est-ce qui va se passer ? Il va se passer quoi ?
00:20:33 Il va empêcher qu'un agent de préfecture fasse son boulot.
00:20:38 Ils vont aller après dans une station service.
00:20:40 Il va empêcher des gens qui ont besoin d'acheter de l'essence d'acheter de l'essence.
00:20:44 C'est comme ça qu'il va lutter contre l'inflation.
00:20:46 Vous avez vu, même Mélenchon a trouvé que c'était une violence gratuite
00:20:49 et qu'il n'avait été décidé par personne, même pas au sein du Parti communiste français.
00:20:53 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'en fait, Fabien Roussel,
00:20:56 qui d'ailleurs, comme par hasard, est le chouchou des médias,
00:21:00 il a des sondages favorables, il passe souvent, voilà.
00:21:04 Donc il a dû se dire, il a dû voir que dans sa base,
00:21:06 il y avait des gens qui trouvaient qu'il faisait quand même un petit peu trop
00:21:08 de collaboration de classe, comme on dit au Parti communiste.
00:21:11 Donc il a envoyé ce coup de semence.
00:21:13 Mais c'est du côté gauche, finalement, la même chose que du côté droit.
00:21:17 Ceux qui tapent sur les immigrés du côté droit,
00:21:19 ceux qui tapent sur l'État qui ne lutte pas contre l'inflation du côté gauche.
00:21:23 Dans un cas comme dans l'autre, on cache l'essentiel.
00:21:27 L'essentiel, c'est que la France n'a plus ses moyens de décision,
00:21:30 que la France est engluée dans une colonie qui s'appelle l'Union européenne,
00:21:34 qui travaille pour le compte des États-Unis.
00:21:36 Et tant qu'on sera dans ce système, eh bien ça va continuer à dégringoler.
00:21:40 – Alors il y a une autre instance dont on n'a pas encore évoqué l'existence,
00:21:43 c'est le marché européen de l'énergie, qui a un rôle délétère sur les prix de l'énergie,
00:21:48 notamment en France.
00:21:49 J'imagine que quand on sort de l'UE, on sort évidemment de ce marché,
00:21:52 mais pour autant, on constate que l'Espagne et le Portugal
00:21:55 ont pu s'affranchir de ce marché européen.
00:21:58 Alors finalement, est-ce que ce n'est pas une question de volonté politique,
00:22:01 plus que de sortir ou non de l'Union européenne ?
00:22:03 Parce qu'on voit par exemple des cas tous très différents.
00:22:06 L'Italie, en l'occurrence, n'est pas comme la France,
00:22:08 contributrice nette au sein de l'Union européenne.
00:22:11 – Si, si, si, elle est beaucoup moins que la France,
00:22:13 mais elle est quand même contributrice nette.
00:22:15 – Beaucoup moins que la France, on est bien d'accord.
00:22:16 – Est-ce que finalement, faire du Frexit l'alpha et l'oméga
00:22:21 n'est pas aussi une bonne façon de dire que tant qu'on n'est pas sorti,
00:22:25 on ne peut rien faire, et puis au diable, toutes les autres propositions ?
00:22:29 – Alors déjà, vous me permettrez de dire, parce que ça, ça fait partie,
00:22:33 je découvre comme ça, il y a énormément de gens qui me connaissent maintenant,
00:22:36 mais qui pensent que ma pensée politique, ce serait le Frexit, l'alpha et l'oméga.
00:22:40 Comme vous le venez de… Non, pas du tout.
00:22:42 J'ai présenté à plusieurs reprises, et notamment en 2022,
00:22:45 un programme présidentiel avec 27 chapitres,
00:22:49 et qui, à mon avis, était le programme le plus précis, le plus détaillé,
00:22:52 et surtout le plus faisable, puisque je tenais compte, justement,
00:22:55 des impossibilités juridiques si on restait dans l'Union Européenne.
00:22:58 Donc, ceci est en ligne sur notre site, donc vous verrez qu'il y a énormément de choses
00:23:01 sur l'éducation, la sécurité, la justice, la culture, l'outre-mer, etc.
00:23:06 Donc ça, c'est le premier point, je me permets de faire un petit peu de publicité
00:23:09 sur le système, ça s'appelle « upr.fr », vous tapez « upr.fr/programmes ».
00:23:14 Deuxièmement, vous avez raison qu'il y a des ajustements nationaux
00:23:19 qui peuvent être ici ou là.
00:23:21 C'est exact que si la France, si on était dirigé par des gens
00:23:25 ayant un petit peu plus de volonté,
00:23:29 on pourrait ici ou là taper du poing sur la table.
00:23:32 On l'avait vu d'ailleurs, il y a un certain nombre d'années,
00:23:34 vous savez, lorsque la France avait exigé l'exception culturelle,
00:23:38 notamment, vous savez, sur le cinéma, le livre, etc.
00:23:41 Pourquoi ça ? Parce qu'il y avait un lobby culturel puissant en France
00:23:45 qui exigeait que ce soit ainsi.
00:23:47 Donc c'est vrai qu'à la marge, on pourrait,
00:23:49 je pense que si demain le Président de la République disait
00:23:53 « c'est terminé la privatisation de l'EDF, je ne veux pas »
00:23:58 et on revient au système national,
00:24:00 là il entrerait dans une crise très profonde parce que…
00:24:03 – C'est ce qu'ont réclamé les socialistes, ils ont…
00:24:05 – Oui, oui, et peut-être que ça pourrait réussir.
00:24:10 C'est un peu ce qu'avait fait De Gaulle d'ailleurs
00:24:12 avec la politique de la chaise vide.
00:24:13 Oui mais le problème c'est que Macron n'est pas De Gaulle.
00:24:16 – Non mais j'entends bien, ça ne m'a pas échappé.
00:24:18 Ce que je suis en train de vous expliquer,
00:24:20 c'est qu'il ne suffit pas de sortir de l'Union Européenne,
00:24:22 on pourrait faire d'autres choses sans en sortir, avec d'autres dirigeants.
00:24:25 – Non, parce que ce que vous pouvez faire,
00:24:27 d'ailleurs vous avez vu que De Gaulle en fait,
00:24:29 même sa crise de la chaise vide,
00:24:31 ça n'a été que reculer pour mieux sauter.
00:24:33 Parce qu'il y a dans le processus européen
00:24:36 quelque chose qui phagocyte les nations,
00:24:39 qui détruit les nations.
00:24:40 C'est comme je vois beaucoup de gens qui me disent
00:24:41 "Mais monsieur Asselineau, regardez la Hongrie, les immigrés".
00:24:45 C'est faux !
00:24:45 Le pourcentage d'immigrés en Hongrie est supérieur à ce qui est en France.
00:24:49 Alors c'est vrai que ce n'est pas les mêmes.
00:24:50 Ils viennent plutôt de l'Est, de l'Ukraine, de Turquie, etc.
00:24:54 Mais ils viennent quand même.
00:24:55 Et donc, ils essayent d'ailleurs de s'en sortir,
00:24:59 mais vous savez qu'ils font l'objet de procédures comme la Pologne.
00:25:01 Et que ces procédures, ce n'est pas non plus de la gneugneugne.
00:25:04 Ça veut dire quoi ce que je veux dire ?
00:25:05 C'est-à-dire que vous avez raison,
00:25:07 peut-être ici ou là, on aurait un dirigeant qui taperait du poing sur la table,
00:25:11 il pourrait obtenir une exemption contraire au traité pendant 2-3 ans, etc.
00:25:18 Ça gueulerait, etc.
00:25:19 On serait menacé de passer à la Cour de justice de l'Union Européenne.
00:25:22 Mais on pourrait avoir ça, peut-être.
00:25:24 Mais le problème, c'est que ce Frexit,
00:25:26 moi, si vous voulez, ça serait un Frexit sur le prix de l'électricité,
00:25:31 par exemple, c'est ce que ça voudrait dire.
00:25:32 Mais on en a besoin dans tous les domaines.
00:25:35 On a besoin d'un Frexit migratoire,
00:25:36 comme le proposait d'ailleurs Michel Barnier.
00:25:39 Rappelez-vous que Barnier, quand il était candidat
00:25:41 à l'investiture des Républicains en 2021 pour l'exemple 2022,
00:25:45 il avait, à la stupéfaction générale, dit exactement ce que je dis,
00:25:49 c'est-à-dire qu'il y avait quand même 3-4 articles dans les traités européens,
00:25:52 notamment 67, 77 et 78 du traité sur le fonctionnement de l'Union Européenne,
00:25:56 qu'il faut dégager, de même que la jurisprudence de la CODH,
00:25:59 sinon on n'y arrivera pas.
00:26:00 Il l'avait dit, mais vous vous rappelez ce qui s'est passé ?
00:26:03 Il a été voué aux gémonies par les grands médias
00:26:07 qui parlaient de Barnier, un Frexit migratoire.
00:26:10 – Je vais m'insister, pardon, mais vous parliez de la CEDH.
00:26:13 En 2005, Hubert Bedrine, l'ancien ministre des Affaires étrangères,
00:26:16 a écrit un livre qui s'appelait "Compte à rebours"
00:26:19 et il écrivait noir sur blanc qu'un jour ou l'autre,
00:26:21 sur la question migratoire, un recours à la force serait inévitable.
00:26:24 Qu'est-ce que ça vous évoque, ça ?
00:26:26 – Je pense qu'il faut comprendre les évolutions du monde.
00:26:31 Bon, sauf erreur de ma part, aux alentours de l'an 2000,
00:26:35 il y avait, je crois, 600 millions d'habitants en Afrique.
00:26:38 En 1950, il y en devait y en avoir peut-être 200 millions.
00:26:42 Aujourd'hui, on a dépassé le milliard.
00:26:45 Et en 2050, il y aura 2,4 milliards d'habitants.
00:26:48 Donc ça veut dire que nous avons une bombe démographique énorme
00:26:51 qui se situe au sud.
00:26:53 Donc de ce point de vue-là,
00:26:55 il faut se poser la question de savoir ce que l'on fait.
00:26:57 Et pour l'instant, je n'ai pas vu beaucoup de gens qui trouvent une solution.
00:27:00 Ce que je dis, moi, comme solution,
00:27:03 c'est qu'il faut, d'une façon ou d'une autre, développer ces pays,
00:27:08 c'est-à-dire leur apporter les moyens d'avoir un propre développement.
00:27:13 Il faut essayer d'avoir une politique d'entente avec eux.
00:27:16 Il faut essayer, c'est à mon avis, c'est ce qu'il faut faire.
00:27:19 D'ailleurs, c'est ce qui avait un peu commencé à se faire
00:27:22 avec les accords Afrique-Caraïbe-Pacifique en 1975,
00:27:25 dans le cadre de la Communauté économique européenne.
00:27:27 – Mais c'est pas ce qu'a essayé de faire l'Union européenne,
00:27:29 Georgia Melloni, etc. – Mais non, mais non,
00:27:31 on parle de plusieurs sujets, mais par exemple,
00:27:35 c'est vrai qu'on avait abordé ce sujet, on n'allait pas terminer.
00:27:37 Il y a eu Mme von der Leyen, Mme Melloni et M. Routte qui sont allés en Tunisie.
00:27:43 Est-ce que vous avez vu ce qui vient de se passer en Tunisie ?
00:27:45 En Tunisie, le président tunisien a fait savoir,
00:27:48 et là il devait recevoir cinq parlementaires de l'Union européenne,
00:27:50 il a dit "dégagez, vous n'en viendrez pas en Tunisie".
00:27:52 Et pourquoi donc ?
00:27:53 Parce que les parlementaires de l'Union européenne
00:27:55 étaient en train de venir, ils voulaient aller en Tunisie
00:27:58 pour commencer à dire "la démocratie en Tunisie, ça ne va pas du tout,
00:28:02 ce n'est pas du tout ce qu'il faut, et puis vous traitez mal les migrants,
00:28:04 parce que vous savez qu'il y a des migrants du Sahel
00:28:06 qui essayent d'entrer en Tunisie et qui sont au Sahel".
00:28:08 Réponse du berger à la bergère du président tunisien,
00:28:12 enfin c'est comme ça que je l'interprète,
00:28:13 "eh bien très bien, puisque vous prenez la défense des migrants,
00:28:16 je vous en envoie 8 000", c'est ça le truc.
00:28:18 C'est-à-dire que tant que l'Europe n'aura pas...
00:28:21 – Donc finalement, c'est le président tunisien qui a ouvert.
00:28:24 – Je pense que ça ne peut pas être autrement,
00:28:26 vous n'avez pas 8 000 personnes qui partent des côtes tunisiennes
00:28:29 sans qu'il y ait au plus haut niveau un accord et quelqu'un qui a financé.
00:28:33 Ça ne peut pas être autrement.
00:28:34 – Mais c'est pas le gouvernement tunisien qui a financé le passage.
00:28:36 – Je ne sais pas, mais je dis que ça ne peut pas être autrement.
00:28:38 Vous ne pouvez pas avoir 8 000 personnes
00:28:40 qui débarquent comme ça sur l'île de Lampedusa, c'est pas vrai.
00:28:43 C'est-à-dire qu'il y a eu, ça a été "masterminded" comme on dit aux États-Unis.
00:28:47 Donc ça veut dire que c'est une réponse du berger à la bergère.
00:28:49 Il faut bien comprendre que les pays d'Afrique,
00:28:51 comme beaucoup de pays du monde, en ont ras-le-bol,
00:28:55 pour ne pas dire autre chose, des leçons de morale continuelles
00:28:58 que les pays européens leur donnent sur tous les sujets,
00:29:00 notamment sur la démocratie, les droits de l'homme,
00:29:03 les CSA, sans compter par ailleurs les droits LGBT, la théorie du genre, etc.
00:29:07 qu'on veut imposer à tous ces pays.
00:29:09 Pourquoi tous les pays d'Afrique sont en train de regarder vers la Russie ?
00:29:12 Enfin, c'est pas qu'ils sont en train, ils se sont basculés,
00:29:14 ils veulent aller vers les BRICS,
00:29:15 parce qu'ils ne supportent plus le magistère
00:29:19 que s'octroie depuis des décennies, pour ne pas dire des siècles, le monde occidental.
00:29:24 Donc, pour en revenir à la question la plus fondamentale,
00:29:26 c'est qu'à mon avis, on a deux possibilités.
00:29:29 La première, c'est une possibilité d'entente avec les pays d'Afrique
00:29:32 en favorisant le développement économique sur place.
00:29:35 Et c'est possible, regardez s'il se passe en Angola ou même au Sénégal,
00:29:38 favorisant le développement économique sur place,
00:29:41 parce que qui dit développement économique dit aussi effondrement de la natalité.
00:29:45 Et à ce moment-là, on est...
00:29:46 — Parce qu'il y a un problème démographique.
00:29:47 — Bien sûr, parce que plus les pays vont se développer, plus la démographie...
00:29:51 — Mais est-ce que ça a porté un jugement,
00:29:53 parce que je fais l'avocat du diable,
00:29:55 parce que c'est quelque chose qui ressort et qui est compris parfois
00:29:57 dans les commentaires sur YouTube,
00:29:58 est-ce que porter un jugement sur la démographie africaine, quelque part,
00:30:02 c'est pas un côté un peu paternaliste de la part des Européens ?
00:30:05 — Non, c'est pas que je portais un jugement,
00:30:06 c'est simplement de dire qu'effectivement, si on veut régler...
00:30:10 Je reviens à mon histoire.
00:30:12 Vous avez une alternative.
00:30:14 Soit vous vous dites qu'il faut essayer de freiner la démographie africaine
00:30:18 et que les pays d'Afrique se développent sur place.
00:30:21 À ce moment-là, il faut développer l'aide à ces pays d'Afrique.
00:30:24 L'argent qu'on envoie à l'Estonie, la Lettonie, etc., ou à l'Ukraine,
00:30:28 on ferait beaucoup mieux de l'envoyer vers les pays d'Afrique,
00:30:30 développer des entreprises, développer un développement autocentré, etc.
00:30:36 Et c'est possible.
00:30:37 On ne l'a jamais vraiment fait, en fait.
00:30:39 Les pays d'Europe, la France en premier,
00:30:41 considéraient quand même que c'était une espèce de terrain pour faire du fric,
00:30:45 pour pomper des réserves, etc.,
00:30:47 pour avoir des économies vivrières, pour fournir du cacao, etc.
00:30:51 Non, il s'agit vraiment d'industrialiser ces pays.
00:30:54 Voilà. C'est d'ailleurs, au passage, la politique qui est beaucoup plus,
00:30:58 en tout cas dans les paroles promues par la Russie en ce moment,
00:31:02 ou par la Chine vis-à-vis de l'Afrique.
00:31:04 Ça, c'est la première possibilité, c'est d'essayer de développer ces pays.
00:31:07 Et la haute possibilité, c'est le conflit.
00:31:11 C'est-à-dire qu'on se referme avec les États-Unis d'Amérique, l'Union européenne,
00:31:16 c'est-à-dire des pays vieillissants, en déclin démographique,
00:31:20 parce qu'au moment où l'Afrique va passer de 600 millions d'habitants
00:31:24 à 2,4 milliards entre 2000 et 2050,
00:31:28 l'Union européenne va passer, et plus les États-Unis,
00:31:31 vont passer de 770 millions d'habitants à 750 millions.
00:31:36 C'est ça, la vérité.
00:31:38 Alors si on veut se renfermer là-dessus, avec des pays vieillissants,
00:31:42 des pays minés, rongés par une espèce de décadence civilisationnelle incroyable,
00:31:49 où plus personne ne croit en rien, enfin c'est une espèce de...
00:31:52 On ne sait plus... Toutes les valeurs sont absolument...
00:31:56 Enfin c'est en tout cas perçu comme ça par le reste du monde.
00:31:59 Et en plus de ça, ce sont des pays qui n'ont pas d'hydrocarbures.
00:32:03 L'affaire des BRICS a élargi à 11, j'ai eu l'occasion de le dire dans une vidéo récente.
00:32:08 Le BRICS élargit à 11 pays.
00:32:11 Ils ont des réserves prouvées de 750 milliards de barils de pétrole.
00:32:15 Et ça passerait à plus de 1 000 milliards, 1 200 milliards,
00:32:18 si le Vénézuela y entre comme il l'a demandé.
00:32:21 Les États-Unis ont 40 milliards, le Canada 140 milliards,
00:32:25 et les autres pays du G7 ont zéro.
00:32:28 Donc si vous voulez...
00:32:29 Alors moi je veux bien que la stratégie de l'Union européenne,
00:32:32 ça soit de s'allier aux États-Unis d'Amérique qui sont en déclin.
00:32:36 En déclin... Enfin il suffit de voir...
00:32:38 Biden c'est presque une allégorie du pays d'ailleurs.
00:32:41 C'est un type qui a la maladie d'Alzheimer, qui est gâteux, etc.
00:32:44 Et qui est à la tête de cette puissance qui est en déclin,
00:32:50 qui nous entraîne dans un conflit monstrueux avec la Russie.
00:32:54 Alors la logique de ça, je suis désolé,
00:32:56 c'est la logique en effet de celle d'Hubert Védrine.
00:32:59 C'est qu'au bout du compte, nous sommes contraints à la guerre,
00:33:02 contraints à des guerres d'appropriation d'hydrocarbures, de matières premières,
00:33:06 contraints à la guerre, une guerre civilisationnelle,
00:33:09 mais qui se terminera par des bombes atomiques.
00:33:11 Donc c'est ça qu'on veut.
00:33:12 Donc il y a vraiment un choix, alors tout à fait civilisationnel, je suis d'accord,
00:33:16 c'est qu'il faut savoir ce que l'on veut.
00:33:19 Moi je suis absolument convaincu que c'est une erreur,
00:33:22 mais une des erreurs les plus stratégiques que l'on puisse commettre,
00:33:25 pour la France notamment, de s'allier à ce môle euro-atlantique qui est en déclin,
00:33:31 et qui ne peut qu'aller à la guerre pour essayer de maintenir son niveau de vie.
00:33:35 Je pense que c'est exactement ce qu'il ne fallait pas faire.
00:33:37 Je pense qu'on aurait dû rester sur les atouts splendides
00:33:41 que nous avait laissés de Gaulle quand il a quitté l'Élysée,
00:33:44 notre politique arabe, la reconnaissance de la Chine pop populaire,
00:33:48 l'opération de détente avec l'Union soviétique,
00:33:51 la présence sur tous les continents, en Amérique latine, la présence en Afrique.
00:33:55 Bon, il y a des choses qui doivent évoluer.
00:33:58 Macron n'a pas vu, n'a pas perçu les évolutions sur le continent africain.
00:34:02 On ne peut plus se comporter en 2023 comme on se comportait en 1960
00:34:06 avec les pays d'Afrique qui sortaient à peine de la colonisation.
00:34:10 Donc il y a des choses qui doivent évoluer,
00:34:11 mais de Gaulle nous avait laissé des atouts d'une puissance mondiale,
00:34:15 et là cette France est en train de disparaître,
00:34:18 de devenir toute petite, toute rikiki, ne plus compter de rien,
00:34:23 au point même que, regardez les médias,
00:34:25 Kim Jong-un pèse plus sur la scène internationale que Macron aujourd'hui.
00:34:31 – Alors simplement, peut-être arrêtons-nous sur ce que vous venez d'évoquer,
00:34:34 à savoir les relations entre la France et l'Afrique.
00:34:37 Ça aussi, il faut bien comprendre que dans la question migratoire,
00:34:39 c'est très important d'établir des relations diplomatiques à peu près convenables,
00:34:45 ce qui semble ne plus être le cas du tout pour ce qui concerne l'Élysée actuellement.
00:34:49 – Ecoutez, Macron c'est une catastrophe, vraiment.
00:34:52 – On a vu avec le Maroc, notamment à l'occasion du séisme,
00:34:54 que même l'aide française n'intéresse plus le Maroc.
00:34:57 – Et Macron est haï par tout le monde, pas seulement par les Français,
00:35:00 il est haï par le monde entier.
00:35:02 Regardez ce qui s'est passé avec le Niger.
00:35:04 Le gouvernement du Niger, de Niyamey,
00:35:07 déclare l'ambassadeur de France, Persona Nongrata.
00:35:10 J'ai déjà eu l'occasion de le dire, bon ben on en tient compte.
00:35:12 C'est dans la convention de Vienne de 1961,
00:35:15 sur les relations diplomatiques et consulaires,
00:35:17 lorsqu'un État déclare un ambassadeur ou un membre
00:35:19 de la représentation diplomatique Persona Nongrata,
00:35:23 l'État accréditant doit retirer cette personne.
00:35:28 Voilà, c'est marqué, l'État accréditant rappelle son ambassadeur.
00:35:32 Quand on met "rappel", c'est une obligation de faire.
00:35:36 Il y a même un sous-article qui est prévu dans cette convention,
00:35:39 c'est que si l'État accréditant refuse de déférer à la demande de l'État accréditaire,
00:35:45 l'État accréditaire c'est celui chez lequel est accrédité l'ambassadeur,
00:35:50 et bien si l'État accréditant refuse d'obtempérer,
00:35:53 l'État accréditaire est fondé à ce moment-là
00:35:55 à retirer l'immunité diplomatique à la personne en question
00:35:58 et donc à considérer comme un cuida.
00:36:00 Ça veut dire que notre ambassadeur aujourd'hui à Miami,
00:36:02 il est coincé dans l'ambassade, il sort le museau de l'ambassade,
00:36:06 hop, il est arrêté et il est envoyé au trou.
00:36:09 Voilà, c'est ça la vérité.
00:36:10 Pourquoi est-ce que Macron fait ça ? C'est quoi le but ?
00:36:13 C'est quoi le but ?
00:36:14 C'est comme là, vous avez vu ce qui s'est passé hier,
00:36:16 on a appris, c'est un truc incroyable,
00:36:18 c'est que le ministère des affaires étrangères,
00:36:20 en fait c'est Macron parce que Mme Colonna,
00:36:22 tout le monde a compris, c'est une bille,
00:36:24 elle est d'une nullité encyclopédique,
00:36:28 et puis surtout elle ne pèse rien du tout par rapport à Macron.
00:36:31 Macron il a joué les petits caïds de Cité,
00:36:34 vous savez parce que c'est un type pas du tout intelligent,
00:36:36 contrairement à ce qu'on dit,
00:36:37 il a comme ça des espèces de bouffées, de je ne sais pas quoi, de colère, etc.
00:36:43 Il a dit que tous les artistes du Mali, du Burkina Faso, du Niger,
00:36:48 terminés, ils n'auraient plus le droit de venir en France pour faire des tournées.
00:36:52 C'est incroyable.
00:36:54 En quoi est-ce que des artistes du Niger, du Burkina Faso, du Mali,
00:36:58 ils sont innocents dans les problèmes actuels ?
00:37:01 – C'est exactement ce qui se produit avec les athlètes russes pour les Jeux olympiques.
00:37:03 – Oui, c'est pareil, c'est-à-dire qu'en fait il s'attaque,
00:37:07 ça c'est typiquement Macron, il s'attaque à plus faible que lui.
00:37:11 Je suis désolé, la victime de ça, ça va être quoi ?
00:37:13 Ça va être la francophonie, si ça continue comme ça.
00:37:16 Parce que Macron, il est en train de saboter la francophonie.
00:37:19 Et il fait le contraire de ce que l'on devrait faire.
00:37:21 Au contraire, il y a un moment à partir duquel il faut reconnaître
00:37:24 que tous les pays du monde sont sur le même pied de dignité.
00:37:27 C'est une des grandes forces, notamment de la diplomatie russe,
00:37:30 et plus encore de la diplomatie chinoise,
00:37:33 que de considérer sur le même pied d'égalité tous les pays du monde.
00:37:36 Si Jinping, lorsqu'il reçoit Vladimir Poutine,
00:37:39 eh bien il n'applique le même protocole que lorsqu'il reçoit le roi du Tonga.
00:37:43 C'est exactement le même protocole.
00:37:45 Ça veut dire que les Chinois ont toujours le souci de la face.
00:37:51 Donc ils vont toujours essayer de régler les problèmes
00:37:54 d'une façon qui préserve la dignité.
00:37:57 Macron, là, il fait tout pour pousser à bout les pays d'Afrique.
00:38:02 Il refuse d'obtempérer face aux retraites de l'exéquatour
00:38:07 qui a été fait par le gouvernement de Niyamaï.
00:38:10 Il doit faire rentrer et il doit obtempérer.
00:38:13 Et actuellement, la France devrait un petit peu jouer profil bas.
00:38:18 Vous savez d'ailleurs au passage qu'il n'y a pas que la Russie
00:38:21 qui est derrière toute cette affaire,
00:38:22 qui certainement met de l'huile sur le feu contre la France.
00:38:26 Il n'y a pas besoin beaucoup de la Russie pour mettre de l'huile sur le feu.
00:38:29 Macron, il suffit très bien.
00:38:30 Il y a aussi les Américains.
00:38:31 Parce que les Américains, eux, ils sont à Niyamaï.
00:38:35 Mais eux, ils ont tout de suite,
00:38:35 Mme Victoria Nuland est allée tout de suite discuter le coup avec les putschistes.
00:38:39 Et les Américains se gardent bien le soutien.
00:38:41 – Vous pouvez peut-être rappeler qui est Victoria Nuland ?
00:38:43 – Comment ?
00:38:43 – Vous pouvez peut-être rappeler qui est Victoria Nuland ?
00:38:45 – Oui, Victoria Nuland, c'est en fait la numéro 2,
00:38:48 elle est sous-secrétaire d'État aux États-Unis,
00:38:51 donc vice-ministre des Affaires étrangères, on peut dire.
00:38:53 Certains disent que Blinken, l'actuel secrétaire d'État,
00:38:56 en fait, ne serait qu'un paravent.
00:38:57 C'est un type qui n'est pas spécialiste.
00:38:59 Alors que Mme Victoria Nuland,
00:39:00 c'est le cœur nucléaire de l'État profond américain.
00:39:03 Son mari, c'est M. Kagan, ce sont les penseurs des néo-conservateurs américains.
00:39:09 Victoria Nuland, c'est elle qui a été à la manœuvre dans l'affaire du Maïdan.
00:39:12 C'est elle qui est à l'origine de la destruction de…
00:39:15 Parce qu'on oublie toujours que le régime, en 2014,
00:39:19 le président qui avait été démocratiquement élu, comme on dit, a été viré.
00:39:23 Ça, M. Macron a trouvé ça très très bien.
00:39:26 Il y a des gens qui disent "c'est normal".
00:39:28 – Il n'était pas là encore, Emmanuel Macron, en 2014.
00:39:29 – D'accord, mais Macron, alors il était là en tout cas pour Guaido et Maduro.
00:39:33 Au Venezuela, lorsqu'il y a eu une espèce de mini coup d'État fait par Guaido contre Maduro,
00:39:38 au Venezuela, je parle, il y a eu un motif que Maduro n'était pas légitime.
00:39:43 C'était quand même le président démocratiquement élu.
00:39:46 Vous avez Macron qui a pris faite et cause pour le poutchiste soutenu par les États-Unis.
00:39:53 Macron a eu même ce culot stratosphérique
00:39:57 de dire que l'élection de Maduro au Venezuela n'avait pas été honnête
00:40:01 parce que tous les candidats n'avaient pas eu le même temps de parole.
00:40:06 Vous vous rendez compte ?
00:40:07 – Il a de l'humour, au moins.
00:40:08 – Oui, il a de l'humour.
00:40:09 Oui, mais enfin, il y en a, quand moi j'ai eu 0,8% du temps de parole et lui 25%,
00:40:13 il y en a qui peuvent l'avoir saumâtre.
00:40:15 Non, Macron, il a ce don, honnêtement, c'est vraiment le seul don que je lui reconnais.
00:40:20 Il arrive à se mettre à dos le monde entier.
00:40:23 Et là, effectivement, il se met à dos…
00:40:26 Alors c'est exactement le contraire de ce qu'il faudrait faire.
00:40:29 Il faudrait vis-à-vis de nos partenaires africains.
00:40:31 Parce que, si vous voulez, il y a des choses très inertielles dans la politique internationale.
00:40:38 Les relations entre la France et l'Afrique francophone
00:40:41 ne vont pas s'arrêter brutalement, ce n'est pas vrai.
00:40:43 Il y a des quantités de liens économiques, scientifiques, universitaires, migratoires, familiaux,
00:40:49 il n'y a quand même pas beaucoup de binationaux, la langue, l'histoire, etc.
00:40:53 Ce qu'il faudrait, c'est qu'il y ait un jour où tout ça va…
00:40:56 Il faut l'espérer, se tasser, s'apaiser, et puis qu'on n'aura plus Macron à l'Élysée.
00:41:03 Il faut espérer que la France aura quelqu'un qui dirigera la France pour le compte des Français.
00:41:08 Mais ça, c'est une révolution, la vraie révolution, elle est là.
00:41:11 Il faut que les Français comprennent qu'il faut qu'ils élisent à la tête de la France
00:41:14 quelqu'un qui dirige la France pour le compte des Français,
00:41:16 et pas pour le compte de Pierre-Paul Jacques,
00:41:18 c'est-à-dire de l'Union européenne, des États-Unis d'Amérique, et j'en passe.
00:41:22 – Alors, on va revenir sur le continent européen.
00:41:24 Vous avez évoqué à l'instant Victoria Nuland et son implication dans le conflit ukrainien
00:41:29 depuis la révolution que l'on nomme la révolution de Meydan en 2014.
00:41:34 Il y a quelque chose qui vient de changer ces dernières semaines.
00:41:37 La première chose, c'est qu'aux États-Unis, désormais, l'opinion publique
00:41:40 est majoritairement défavorable à poursuivre l'aide pour l'effort militaire de l'Ukraine.
00:41:47 Et puis, il y a également un rapport qui est paru de l'Institut Kiel
00:41:52 qui montre qu'aujourd'hui, ce ne sont plus les États-Unis
00:41:55 qui fournissent le plus d'argent et le plus d'aides financières à l'Ukraine,
00:42:00 mais l'Union européenne, dans des proportions d'ailleurs très larges,
00:42:03 puisque les États-Unis sont en dessous de 70 milliards d'euros, en l'occurrence,
00:42:07 tandis que l'Union européenne arrive à presque 133 milliards.
00:42:11 Qu'est-ce que ça vous évoque, ça, encore ?
00:42:12 – Ça m'évoque plusieurs choses.
00:42:14 La première, c'est que l'Union européenne, c'est devenu le faire-valoir des États-Unis.
00:42:21 Il n'y a pas de pensée européenne.
00:42:23 Il y a une commission européenne avec Mme von der Leyen,
00:42:26 qui est une femme à la fois extrêmement sotte et extraordinairement corrompue,
00:42:30 qui est totalement dans la main des États-Unis.
00:42:32 Vous savez que Biden veut qu'elle soit la prochaine secrétaire générale de l'OTAN.
00:42:36 Et donc, à chaque fois que les États-Unis d'Amérique demandent quelque chose,
00:42:40 Mme von der Leyen s'exécute.
00:42:43 Elle a annoncé d'ailleurs hier ou avant-hier
00:42:46 que l'Union européenne allait devoir mettre encore au pot 50 milliards.
00:42:50 Et malheureusement, les pays de l'Union européenne sont…
00:42:53 Écoutez, il y a un pacte de corruption derrière tout ça.
00:42:56 – Dans les 50 milliards, il y a une partie, c'est qu'un prêt.
00:42:59 – Oui, d'accord.
00:43:00 Prêter à un pays dont M. Stoltenberg, le secrétaire général de l'OTAN lui-même,
00:43:05 a reconnu qu'il y a au moins 500 000 morts en Ukraine,
00:43:08 c'est une boucherie épouvantable.
00:43:10 Épouvantable, parce que ceux qui actuellement défendent vraiment le peuple ukrainien,
00:43:14 c'est bien plus des gens comme moi que des gens qui disent qu'il faut qu'ils continuent à se battre.
00:43:18 Parce qu'auprès, on voit les choses, l'Ukraine va disparaître.
00:43:21 C'est assez épouvantable, ce qui est en train de se passer.
00:43:23 Donc, et voilà ce que vous voulez, on a…
00:43:27 Les pays de l'Union européenne ont été phagocytés, ont été démantelés,
00:43:31 ils n'ont plus de personnalité.
00:43:33 Quand vous pensez par exemple, j'en parlais tout à l'heure,
00:43:36 que sur Nord Stream, je critiquais l'opposition de droite comme de gauche
00:43:41 de ne pas mentionner Nord Stream,
00:43:43 encore mieux, c'est Macron et Scholz eux-mêmes qui n'osent même pas expliquer à leur population
00:43:50 que nous avons fait l'objet d'un acte de guerre de la part des États-Unis d'Amérique.
00:43:54 Parce que tout le monde sait que ce sont les États-Unis d'Amérique,
00:43:57 d'ailleurs, Mme Victoria Nuland l'avait annoncé elle-même une semaine avant Biden,
00:44:01 si la Russie entre dans l'Ukraine, le Nord Stream ne fonctionnera plus.
00:44:05 C'était quoi ? C'était une menace évidente.
00:44:07 Et ça a été maintenant prouvé, reprouvé, c'est Murray H. Tucker Carlson.
00:44:11 Tout le monde sait maintenant que ce sont les États-Unis qui sont derrière,
00:44:14 même si de temps en temps, vous avez une espèce de fausse fenêtre,
00:44:20 où on dit non, ça pourrait être un yacht ukrainien.
00:44:23 Non, non, non, c'est une puissance militaire très importante qui a fait ça.
00:44:27 Donc le problème, il est là, c'est que nous sommes complètement dépendants des États-Unis.
00:44:31 Et je note, excusez-moi, mais j'y reviens,
00:44:34 enfin, M. Bardella, Mme Marion Maréchal,
00:44:38 tous ces gens qui vont se présenter aux européennes l'année prochaine,
00:44:41 ils proposent quoi ? Ils sont pour l'Ukraine, contre la Russie.
00:44:46 Nous, nous, moi je l'ai mené en tête de gondole, si vous voulez,
00:44:50 parmi les principales décisions que nous prendrons si nous avons des députés européens.
00:44:54 Je lance ici un appel. Nous, on n'a jamais eu de députés européens.
00:44:58 Donnez-nous notre chance. Il faut qu'on dépasse 5%.
00:45:00 Donnez-nous notre chance. Que ce ne soient pas toujours les mêmes qui ont des députés depuis 40 ans.
00:45:05 Donnez-nous notre chance.
00:45:06 Nous, si on a des députés au Parlement européen,
00:45:09 je peux vous dire que ça va déménager.
00:45:10 La première chose qu'on demandera, d'abord, c'est la poursuite judiciaire
00:45:13 contre Mme von der Leyen, contre M. Thierry Breton,
00:45:17 qui a complètement outrepassé les traités européens.
00:45:19 Il est commissaire au marché intérieur.
00:45:21 Il s'est autochargé, si je le dis,
00:45:25 de coordonner la fabrication d'obus et de bombes
00:45:29 à travers les pays de l'Union européenne.
00:45:31 Il va voir les producteurs d'armes en France, en Italie, etc.,
00:45:34 pour envoyer en Ukraine. Enfin, c'est incroyable !
00:45:37 Il n'en a pas le droit juridique !
00:45:39 Donc nous, on est... Ça, c'est la première chose qu'on fera.
00:45:42 La deuxième chose, c'est que nous nous demanderons
00:45:44 l'arrêt immédiat de l'envoi d'armes et d'argent par milliards
00:45:49 au régime de Zelensky.
00:45:51 Et la troisième chose que nous demanderons, c'est également l'arrêt des sanctions contre la Russie,
00:45:55 qui ne sanctionnent pas la Russie, qui sanctionnent les économies européennes.
00:45:59 Et regardez les autres.
00:46:01 Vous n'avez pas M. Bardella qui a dit qu'il fallait sauver l'Ukraine,
00:46:04 qu'on avait été naïfs par rapport à Poutine.
00:46:07 Non, non ! Il faut que les Français comprennent vraiment
00:46:10 qui défend quoi dans cette histoire.
00:46:12 Alors, je vous permettrais de dire une chose aussi.
00:46:16 C'est que l'année prochaine va être une année extrêmement intéressante,
00:46:19 peut-être même une année charnière.
00:46:21 Parce qu'en mars, vous avez l'élection présidentielle russe.
00:46:25 Poutine va se représenter, il va être réélu.
00:46:28 Il faudra voir dans quelle mesure il va être réélu.
00:46:31 Mais d'après les informations dont je dispose,
00:46:34 il y a une opposition en Russie, mais elle n'a jamais été aussi faible.
00:46:38 Il y a un très grand soutien des Russes.
00:46:40 Et ceux qui sont les plus anti-Poutine sont plus durs que lui.
00:46:45 Il va y avoir ensuite le 9 juin les élections européennes.
00:46:48 Il va y avoir ensuite les Jeux olympiques de Paris, dans des conditions...
00:46:54 Vous n'avez pas l'air fan.
00:46:56 Déjà, vous avez vu que Poutine a préparé un truc.
00:47:01 On n'en parle pas beaucoup dans les médias en France.
00:47:02 Il a préparé les Jeux des Brics à Kazan, un mois avant.
00:47:07 Les Jeux des Brics, Kazan, c'est une ville russe.
00:47:10 Un mois avant.
00:47:11 Il y a déjà 50 pays qui ont dit qu'ils allaient y aller.
00:47:14 Si Macron continue son sketch en Afrique,
00:47:16 on risque d'avoir tous les pays d'Afrique qui disent "on ne va pas en France".
00:47:19 Est-ce que vous imaginez ce que ce serait
00:47:25 si les Jeux des Brics à Kazan, un mois avant,
00:47:28 avaient plus d'État du monde que les Jeux olympiques de Paris ?
00:47:32 Macron politise cette affaire lorsqu'il dit qu'il ne faut pas qu'il y ait le drapeau russe, etc.
00:47:39 Il joue avec le feu, encore une fois.
00:47:42 – Les Jeux olympiques, ça a toujours été comme ça.
00:47:44 Dès qu'il y a un conflit, il y a un problème.
00:47:46 – Non, non, non.
00:47:47 Ce sont les États-Unis.
00:47:49 Écoutez, même en 1936, les Jeux olympiques de Berlin,
00:47:52 avec Adolf Hitler, se sont tenus...
00:47:55 Bon, Adolf Hitler a refusé de serrer la main à Jesse Owens,
00:47:58 mais à part ça, ils se sont tenus correctement, si l'on peut dire.
00:48:01 Après, bon, il n'y en a pas eu pendant la Seconde Guerre mondiale,
00:48:03 ni il n'y en avait pas eu non plus pendant la Première Guerre mondiale.
00:48:06 Mais rappelez-vous que les Jeux olympiques ont été créés à l'origine par la France,
00:48:09 Pierre de Coubertin, 1896, les premiers Jeux à Athènes,
00:48:13 et qui, pour redonner vie aux Jeux olympiques antiques,
00:48:17 qui étaient une trêve de Dieu, comme on dirait au Moyen-Âge,
00:48:21 c'est-à-dire une trêve dans laquelle on met à côté tous les conflits.
00:48:24 C'était ça l'idéal olympique.
00:48:26 Et c'est celui qui a...
00:48:28 La puissance qui a commencé à renier sur cette affaire,
00:48:32 c'est encore une fois les États-Unis d'Amérique, en 1980,
00:48:36 avec les Jeux de Moscou, pour punir la Russie,
00:48:39 l'URSS d'être intervenue en Afghanistan,
00:48:41 a commencé à mettre le verre dans le fruit.
00:48:43 Et à chaque fois qu'il y a des Jeux olympiques en URSS,
00:48:46 ou en Russie, c'était Al-Sochi,
00:48:48 les Occidentaux essaient de torpiller les Jeux.
00:48:52 Moi, ce que je vois, c'est que nous n'avons plus la puissance...
00:48:55 L'Occident n'est plus aussi puissant qu'en 1980.
00:48:58 Le G7, en 1980, c'était 55% du PIB mondial.
00:49:03 Le G7, en 2024, c'est 28% du PIB mondial.
00:49:07 Alors que les BRICS, maintenant, c'est 39% du PIB mondial.
00:49:13 Donc ça veut dire quoi ?
00:49:14 Ça veut dire qu'il est possible, je ne le souhaite pas bien sûr,
00:49:19 mais il est possible que les Jeux olympiques de Paris soient un désastre.
00:49:22 Alors un désastre en termes de rayonnement planétaire,
00:49:25 et puis un désastre local, si j'ose dire,
00:49:27 avec des problèmes d'insécurité, des problèmes de...
00:49:30 Il paraît qu'on me dit qu'il va y avoir 45 000 policiers
00:49:35 convoqués à Paris pour protéger la journée de lancement,
00:49:40 l'ouverture des Jeux olympiques.
00:49:41 – C'est bien, sur le reste du territoire, ça sera au pain de barre.
00:49:43 – Ça sera au pain de barre pour faire des casses dans les bijouteries.
00:49:46 Donc moi je conseille à tous les bijoutiers, les banques de France,
00:49:50 de faire mes boutiques le jour de...
00:49:51 parce que je ne sais pas ce qui va se passer.
00:49:53 Bon, et puis on voit bien, en plus de ça, ça se passe en Seine-Saint-Denis.
00:49:57 Bon, bref, tout le monde m'a compris.
00:49:59 Donc il y a quand même une hypothèque considérable là-dessus.
00:50:01 – On a le recul du Stade de France.
00:50:04 La fois du Stade de France où les terribles supporters anglais,
00:50:06 comme l'a expliqué Darmanin, ont fait des saccages.
00:50:09 – Et alors je poursuis sur 2024,
00:50:11 parce qu'après ces jeux, il va y avoir en octobre-novembre
00:50:15 la nouvelle Commission européenne,
00:50:17 puisque à partir du moment où il y a les élections au Parlement européen,
00:50:20 il y a une nouvelle Commission qui ensuite doit être élue.
00:50:22 Sauf que cette nouvelle Commission, chaque pays doit nommer un commissaire,
00:50:26 le commissaire doit subir des auditions au Parlement européen,
00:50:29 c'est comme les hearings aux États-Unis.
00:50:31 Et tout ça, ça nous mène en général au mois d'octobre-novembre.
00:50:33 Voilà, la Commission von der Leyen avait commencé en novembre,
00:50:36 alors que l'élection avait eu lieu en juin.
00:50:37 Donc c'est pareil.
00:50:38 Sauf que là, Mme von der Leyen, elle a tellement de gens qui…
00:50:46 La critique est à juste titre, l'affaire Pfizer,
00:50:49 enfin c'est un nid de corruption, cette Commission européenne.
00:50:54 Donc, je l'ai dit tout à l'heure,
00:50:56 Biden envisagerait de la faire nommer à la place de Stoltenberg, lequel est…
00:51:01 – Biden envisagerait ? – Biden, oui.
00:51:03 – Il envisage encore quelque chose, Joe Biden ?
00:51:05 – Alors, peut-être Mme Victoria Noland par le truchement de Biden.
00:51:09 Effectivement, Biden, quand il ne parle pas de sa maman,
00:51:12 il parle d'un western des années 50, effectivement.
00:51:15 – D'un conné soldat à tête de chien, comme on dit.
00:51:18 – Alors, c'est triste d'ailleurs, au passage.
00:51:21 Vous vous rendez compte le cynisme des gens qui sont derrière ?
00:51:25 Parce que c'est presque de la maltraitance de personnes âgées.
00:51:27 Biden n'est plus du tout capable de diriger un pays.
00:51:30 En attendant, les gens qui parlent à travers Biden
00:51:32 ont fait savoir qu'ils voulaient que Mme von der Leyen
00:51:35 prenne la place de Stoltenberg, l'ancien Premier ministre norvégien,
00:51:38 qui est partant et qui d'ailleurs a été prorogé contre sa volonté
00:51:42 jusqu'au mois de juin prochain à la tête de l'OTAN.
00:51:46 Donc, ça veut dire qu'il va y avoir un nouveau président de la Commission européenne,
00:51:51 et il va y avoir une nouvelle commission.
00:51:52 Alors, comment est-elle…
00:51:55 Comme il y a une poussée à travers toute l'Europe
00:51:58 de mouvements eurosceptiques et eurocritiques,
00:52:00 ça va être une sacrée paire de manches de cette affaire.
00:52:02 – Mais est-ce que ça, ce n'est pas une opportunité, justement ?
00:52:04 Parce qu'on évoquait tout à l'heure le fait que quand on est en minorité,
00:52:08 on ne peut pas faire grand-chose au Parlement européen.
00:52:10 Là, peut-être que justement, quelque chose peut jouer.
00:52:11 – D'abord, quand on est en minorité, on peut quand même faire du scandale.
00:52:14 Mais du bon scandale, parce que M. Le Pen, il fait des effets.
00:52:17 – Pardon, mais à l'instant, vous aviez évoqué les scandales
00:52:20 autour d'Ursula von der Leyen sur la question de Pfizer
00:52:22 et donc de la vaccination contre le Covid-19.
00:52:26 Bon, ça fait un scandale, mais enfin bon, il n'en reste pas moins
00:52:28 qu'il y a eu tout ce qu'on a connu tout au long de la crise du Covid-19
00:52:31 et qu'aujourd'hui, il est fort probable que nous allons assister
00:52:34 au départ d'Ursula von der Leyen pour aller à l'OTAN
00:52:36 et je ne crois pas qu'elle sera inquiétée.
00:52:39 – En tout cas, nous, si on a des députés,
00:52:41 je peux vous dire qu'on se battra bec et ongle pour essayer de la poursuivre, cette femme.
00:52:45 – Non mais il y a des gens qui se battent déjà, bec et ongle.
00:52:48 Je pense d'ailleurs à Virginie Joron, députée du Rassemblement national,
00:52:51 à Michel Rivasi, député d'Europe Écologie-Les Verts.
00:52:53 Ces gens se battent déjà, mais comme ils sont en minorité, ils se battent tous seuls.
00:52:56 – Oui, mais par ailleurs, ils appartiennent à des mouvements
00:52:58 qui disent qu'il faut rester dans l'Union européenne.
00:53:01 Nous, on dit que de toute façon, il faut sortir.
00:53:03 Et donc, chaque fois que nous aurons la parole, on expliquera pourquoi il faut sortir.
00:53:06 Et notamment, le fait même que vous expliquez est une justification pourquoi il faut sortir.
00:53:12 C'est que même des gens qui sont des crapules finis,
00:53:14 qui détournent des dizaines de milliards,
00:53:16 on est obligé d'avaler son chapeau et d'y rester.
00:53:18 Donc ça, justement, il faut retourner votre argument.
00:53:21 C'est un élément, nous, on le poursuivra, ces gens-là,
00:53:23 mais si on n'y arrive pas, c'est un élément pour lequel nous devons sortir de cette affaire.
00:53:27 Et donc, ça, c'est pour la Commission européenne.
00:53:32 Et puis, on va avoir la cerise sur le gâteau.
00:53:34 Au mois de novembre, c'est l'élection présidentielle américaine.
00:53:37 Tout le monde sait que si Biden est réélu, on a un peu du mal à le croire.
00:53:44 Enfin, ils n'ont pas beaucoup de candidats démocrates.
00:53:46 Il y a un article du Washington Post hier qui tirait la sonnette de l'arbre,
00:53:50 qui disait "Biden est incapable d'aller jusqu'à 86 ans".
00:53:54 Et en fait, on n'a pas, là, c'est les primaires qui arrivent,
00:53:58 on n'a pas vraiment de candidats démocrates de rechange.
00:54:00 Alors, ils vont peut-être sortir d'un chapeau un nouveau candidat démocrate
00:54:03 parce que Kamala Harris a fait la preuve de sa nullité.
00:54:06 – Mais c'est possible, hein ?
00:54:08 – Mais il est possible que ce soit Biden qui soit le nouveau candidat.
00:54:12 Si on a un retour d'un républicain, et évidemment, s'il y a Donald Trump,
00:54:17 ça va quand même changer les données du problème.
00:54:19 Alors, j'ai vu que ces jours-ci, il y a une nouvelle petite musique venue de Moscou,
00:54:23 où Vladimir Poutine a dit que, quel que soit le nouveau président des États-Unis,
00:54:27 ça ne changera rien sur la politique américaine en Ukraine.
00:54:30 Moi, je pense qu'il a dit ça pour ne pas montrer la faveur qu'il aurait pour Trump.
00:54:38 Moi, je pense au contraire que Trump l'a dit,
00:54:40 que s'il était élu, il arrête la guerre en 48 heures,
00:54:43 parce que tout ça, c'est à la Maison-Blanche que ça se situe.
00:54:46 Simplement, est-ce que Trump pourra se présenter ?
00:54:48 Est-ce qu'il pourra être élu ? Ça, je n'en sais rien.
00:54:50 C'est d'ailleurs tout le monde qui a vu les enjeux de ce qui se passe en ce moment aux États-Unis,
00:54:54 qu'il faut suivre d'extrêmement près,
00:54:56 parce que Trump, il a 40 affaires sur le dos, des trucs comme ça.
00:55:01 Enfin, vous avez vu, quand il est allé dans un stade de la Hyperbole…
00:55:04 – Ah, c'est pas Macron.
00:55:05 – Ah, c'est pas Macron. Il est ovationné par le petit peuple américain.
00:55:09 Ce qui se passe en ce moment aux États-Unis est très important,
00:55:11 parce que ça veut dire qu'il se passe aux États-Unis la même chose
00:55:14 que ce qui se passe dans un certain nombre d'autres pays d'Europe,
00:55:18 c'est qu'il y a une révolte du peuple, en fait.
00:55:22 Quand je dis petit peuple, ce n'est pas du tout méprisant,
00:55:24 c'est ce qu'on appelle le peuple, quoi.
00:55:26 Contre, justement, les États profonds, les élites,
00:55:29 et cette pensée dominante qu'il est interdit de remettre en cause.
00:55:33 En fait, moi, j'ai connu la France d'avant, la France des années 60, 70.
00:55:39 C'était un pays où on avait le droit de poser des questions sur tous les sujets.
00:55:44 Maintenant, aux États-Unis comme en France,
00:55:46 vous avez toute une liste de sujets sur lesquels vous n'avez plus le droit
00:55:51 de vous exprimer sans aussitôt passer pour une espèce de mec épouvantable,
00:55:54 que ce soit le réchauffement climatique, si vous dites...
00:55:57 Est-ce que c'est vrai ?
00:55:59 Si vous posez sur la Covid, si vous dites les effets secondaires,
00:56:03 si vous pensez sur l'Ukraine, si à chaque fois, sur tous ces sujets,
00:56:07 vous avez une opinion...
00:56:09 Mais déjà, poser des questions, vous vous faites allumer.
00:56:12 Donc il n'y a plus de débat dans les pays occidentaux,
00:56:15 qui sont devenus des pays avec un carcan, une idée dominante,
00:56:20 à imposer une espèce de sourd de menaces.
00:56:24 Ça, c'est très très important.
00:56:26 On est devenu des pays où il y a une sourde menace,
00:56:28 sinon vous vous faites accès à tout, vous êtes complotistes, conspirationnés.
00:56:32 Et c'est ça qui, je pense, va être en train de voler en éclats.
00:56:36 Je pense qu'il va y avoir une révolte des peuples, peut-être en 2024.
00:56:40 – On l'a compris, François Asselineau, l'UPR aura donc une liste
00:56:43 pour les élections européennes, vous serez tête de liste.
00:56:44 – Oui. Et on aura une liste d'ouverture d'ailleurs, avec, je pense, des élus,
00:56:51 on aura des gens qui ne sont pas forcément à l'UPR,
00:56:53 qui seront sur notre liste.
00:56:55 Mais surtout, on aura un discours, pas seulement un discours,
00:56:59 un programme, des propositions qui seront extrêmement claires.
00:57:04 Depuis 16 ans et demi, les gens qui me connaissent,
00:57:06 ils savent que nous, nous sommes toujours très clairs.
00:57:09 Il n'y a jamais de propos ambiguës, des propos équivoques,
00:57:14 qui peuvent être interprétés d'une façon ou d'une autre.
00:57:17 Moi, je mouille ma chemise et je dis ce que je pense sur l'affaire Mélanie,
00:57:21 tout de suite, et j'ai été le seul à le dire, Mme Mélanie, c'est une arnaque.
00:57:26 Comme j'avais été le seul à dire, Tsipras, c'est une arnaque.
00:57:29 Et comme je serai le seul à dire que si nous, nous avons des élus,
00:57:32 nous poursuivrons la commission sortante,
00:57:36 nous demanderons au Parlement européen l'arrêt immédiat des sanctions contre la Russie,
00:57:41 nous demanderons également l'arrêt immédiat de l'envoi de financement et d'armes à l'Ukraine.
00:57:46 Nous demanderons aussi, bon, je ne vais pas vous développer tout mon programme,
00:57:49 mais on demandera également l'arrêt immédiat du DSA, le Digital Security Act,
00:57:54 de M. Thierry Breton, parce que ça, c'est aussi un des narratifs de l'Union européenne.
00:57:59 Vous savez, pendant des années, moi, je me suis heurté, je faisais des réunions publiques.
00:58:03 Ce n'est pas simple, j'ai des centaines de personnes qui viennent dans mes réunions publiques aujourd'hui.
00:58:06 La notoriété de notre mouvement s'est considérablement développée et j'en suis très content.
00:58:11 Mais je me rappelle, il y a encore même 6-7 ans,
00:58:14 les gens m'écoutaient et puis disaient, oui, M. Asselineau, c'est vrai, vous avez raison,
00:58:17 mais quand même, quand même, l'Europe, c'est la paix.
00:58:19 Maintenant, il n'y a plus personne qui me dit ça. L'Europe, c'est la guerre.
00:58:22 D'ailleurs, j'avais fait une vidéo qui date du 11 novembre 2018 pour le centième anniversaire,
00:58:29 qui s'appelle justement "Je montrais en quoi l'Europe était en train de nous remettre
00:58:32 dans la même situation que en 1914, avec un jeu d'alliances automatiques
00:58:35 qui nous menait à un conflit planétaire".
00:58:37 De la même façon, il y avait des gens qui disaient, oui, mais l'Europe, c'est la prospérité.
00:58:40 Ben non, les gens voient que...
00:58:43 Maintenant, c'est les classes moyennes qui voient leur niveau de vie chuter.
00:58:46 Le prix de l'alimentaire, c'est incroyable, de l'énergie, c'est incroyable,
00:58:49 mais ça va aller de mal en pire.
00:58:51 Et puis après, il y avait des gens qui disaient, oui, mais quand même,
00:58:53 l'Europe, c'est un espace de liberté.
00:58:54 Ben non, non, on est en train de devenir un espace de plus en plus contraignant,
00:58:59 même politiquement, où vous n'avez plus le droit de rien dire
00:59:02 et où on est en train de mettre sur pied des législations terribles, en fait,
00:59:06 pour... On n'est plus si loin, en définitive, du contrôle social à la chinoise.
00:59:11 Il faut bien se le comprendre.
00:59:12 Donc un truc comme le DSA, par exemple, le Digital Security Act,
00:59:16 doit absolument être combattu.
00:59:18 Donc nous, on aura tout ça, toute une série de propositions très, très claires,
00:59:21 et on se battra sur... Et puis on ne sera pas gentils, voilà.
00:59:25 – Vous ne serez pas gentils. – Non, on ne sera pas gentils.
00:59:27 On est en... Vraiment, on fera le maximum.
00:59:30 Et aussi, pour convaincre nos compatriotes, comme l'avait fait Nigel Farage,
00:59:36 il y a une vie après l'Union européenne.
00:59:40 Et vous me permettrez d'ailleurs, au passage, encore un petit mot,
00:59:42 de dire que sur l'affaire du Brexit, vous avez vu, c'est sorti il y a une semaine,
00:59:48 en réalité, la Grande-Bretagne est le pays qui tire le mieux son épingle du jeu
00:59:54 au sein des pays d'Europe en termes de croissance.
00:59:57 C'est quand même pas mal, parce qu'on nous avait expliqué
00:59:59 que le Brexit était à 4 heures.
01:00:00 Pas du tout, il y avait eu des erreurs de calcul, je ne sais pas quoi.
01:00:03 Ils ont montré, et ce n'est pas génial, mais ils ont une croissance
01:00:06 qui est plus forte, en fait, maintenant, au Royaume-Uni.
01:00:08 Pas beaucoup, mais un petit peu, que l'Allemagne, que la France, etc.
01:00:12 C'est quand même intéressant à voir, puisqu'on nous avait dit, rappelez-vous,
01:00:15 que si le Royaume-Uni sortait de l'Union européenne,
01:00:18 il allait disparaître, il allait être englouti sous les flots.
01:00:20 Enfin, je caricature, mais c'était à peu près ça.
01:00:23 – Merci beaucoup, François Asselineau, qui se veut Nigel Farage.
01:00:26 – Non, parce que Nigel Farage, c'est quelqu'un qui est, je pense,
01:00:31 il a eu un grand mérite, il a du courage, il a un mérite,
01:00:33 mais c'est quelqu'un d'excessif aussi, et qui, par ailleurs, est très otanien.
01:00:38 C'est quand même très, très, très pro-américain, très otanien.
01:00:41 – Anglo-saxon.
01:00:42 – Voilà, Anglo-saxon.
01:00:43 Moi, je ne suis pas du tout Nigel Farage.
01:00:45 Moi, je suis français.
01:00:46 J'ai la passion de mon pays, parce que, voilà,
01:00:50 qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
01:00:53 Ce qu'on ne fera pas pour la France, personne d'autre ne le fera à notre place.
01:00:56 Voilà, c'est ça la vérité.
01:00:58 Donc il faut d'abord et avant tout qu'on se défende,
01:01:00 qu'on défende notre propre pays, un pays merveilleux, il le mérite.
01:01:05 – Merci beaucoup, François Asselineau.
01:01:07 Merci à tous de nous avoir suivis.
01:01:09 J'espère que vous l'avez déjà fait.
01:01:10 Vous avez déjà laissé vos petits commentaires,
01:01:12 vous avez déjà participé, et partagé, pardon, cette émission à vos proches.
01:01:16 N'oubliez pas le petit pouce en l'air aussi pour améliorer le référencement.
01:01:20 Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau numéro du samedi.
01:01:24 Politique, en attendant, portez-vous bien.
01:01:26 [Musique]

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