SMART PATRIMOINE - Emission du mardi 9 janvier

  • il y a 8 mois
Mardi 9 janvier 2024, SMART PATRIMOINE reçoit Raphaël Bloch (Cofondateur, The Big Whale) , Olivier Malteste (Directeur des investissements, Yomoni) , Antoine Andreani (Analyste Senior, XTB France) et Vincent Danis (Président, Savinianne)

Category

🗞
News
Transcript
00:00 [Musique]
00:08 Bonjour à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine.
00:10 Smart Patrimoine, l'émission qui vous accompagne dans la gestion de vos finances personnelles
00:14 mais l'émission qui décrypte également avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:20 Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bismarck, sur Bismarck.fr
00:23 mais aussi sur les réseaux sociaux de Bismarck.
00:26 Vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:30 Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord avec l'écho des cryptos,
00:33 le rendez-vous dédié aux crypto-monnaies, aux crypto-actifs de Smart Patrimoine.
00:36 Ce sera l'occasion de se demander un petit peu quels sont les grands enjeux pour l'année 2024
00:40 et surtout de revenir sur cette autorisation potentiellement imminente de la SEC
00:45 en ce qui concerne les ETF Bitcoin Spot.
00:49 Nous ferons le point dans un instant avec Raphaël Bloch, cofondateur de The Big Whale.
00:53 Nous enchaînerons ensuite avec un enjeu patrimoine consacré à un premier bilan de l'année boursière 2023
00:59 avec Antoine Andreani, analyste senior chez XTB France
01:02 mais aussi Olivier Malteste, directeur des investissements de Yeomanie.
01:05 Et nous en profiterons pour regarder si le profil des investisseurs sur les marchés financiers a évolué.
01:10 A-t-il peut-être également rajeuni ? C'est en tout cas ce que disent plusieurs associations d'investisseurs.
01:14 Nous leur poserons la question et nous tenterons de comprendre quels sont les nouveaux comportements
01:18 des investisseurs sur les marchés financiers.
01:20 Et puis enfin, dans la troisième partie de l'émission, dans l'œil du CGP,
01:24 nous aurons le plaisir de retrouver Vincent Danis, président de Savignan,
01:27 avec qui nous nous demanderons quelle stratégie mettre en place vis-à-vis de l'immobilier
01:31 et peut-être plus particulièrement de la SCPI dans la gestion de son patrimoine.
01:35 On se retrouve tout de suite sur le plateau Smart Patrimoine.
01:37 Et c'est parti pour l'écho des cryptos, le rendez-vous dédié aux crypto-monnaies,
01:45 aux crypto-actifs de Smart Patrimoine.
01:47 Première émission que nous tournons depuis la rentrée 2024.
01:50 Nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine, Raphaël Bloch.
01:53 Bonjour Raphaël.
01:54 Bonjour.
01:55 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:56 Vous êtes cofondateur de The Big Whale.
01:58 Bonne année.
01:59 On souhaite également une bonne année aux crypto-monnaies ou aux actualités en lien
02:02 avec les crypto-actifs ou crypto-monnaies.
02:04 Deux questions aujourd'hui.
02:05 Quels sont les enjeux bitcoin ou crypto pour l'année 2024 ?
02:08 Et plus spécifiquement, dans l'actualité aujourd'hui, le monde crypto regarde quand même de près
02:13 depuis plusieurs semaines une potentielle autorisation de la SEC vis-à-vis d'ETF Bitcoin Spot.
02:19 L'histoire n'a pas forcément très bien commencé puisque la SEC était plutôt réticente au début.
02:23 Puis on s'est rendu compte que légalement, elle ne pouvait pas totalement les interdire.
02:26 Et maintenant, on anticipe une autorisation imminente et on voit plusieurs grands noms de la finance
02:31 qui se sont engouffrés dans la brèche.
02:33 Est-ce qu'on va voir des grands noms de la finance comme BlackRock ou Fidelity
02:39 qui vont potentiellement demain proposer des ETF Bitcoin Spot, Raphaël Bloch ?
02:43 Alors oui, c'est effectivement le gros dossier.
02:45 Si on prend un peu de recul, c'est avec 2024, ça annonce comme une année particulièrement chargée
02:50 concernant les cryptos.
02:52 Mais effectivement, ça a démarré en trombe en 2024, même si le dossier a démarré déjà depuis plusieurs mois
02:58 avec effectivement le dépôt par des acteurs aussi incontournables que BlackRock, Fidelity ou Vennec aux Etats-Unis.
03:05 Donc de dossiers pour avoir des ETF Bitcoin Spot, donc au comptant, c'est-à-dire de vrais bitcoins.
03:11 Et c'est là la grande révolution.
03:12 C'est-à-dire que les ETF Bitcoin, il en existe, mais qui sont effectivement au jour le jour
03:17 ou même à la minute ou à la seconde en lien avec le cours de bitcoin, ça, ça n'existe pas encore aujourd'hui.
03:21 Non, et surtout en fait des produits financiers qui sont vraiment basés, je veux dire,
03:26 avec des opérations qui sont exécutées avec des vrais bitcoins.
03:29 Ce qui est intéressant, c'est que cette histoire a démarré il y a presque 10 ans.
03:32 On ne va pas refaire la décennie qui s'est écoulée, mais c'est vrai que des acteurs aux Etats-Unis
03:38 ont dès le départ compris qu'il y avait deux possibilités sur les marchés cryptos.
03:41 Il y avait soit la manière, on va dire, très philosophiquement pure des cryptos,
03:46 c'est-à-dire de se couper totalement des marchés financiers traditionnels,
03:49 ou alors, et ça a été le pari de beaucoup d'acteurs même dans la crypto, comme les frères Winklevoss,
03:54 qui ont dès 2013 déposé le premier dossier pour un ETF Bitcoin Spot.
03:59 Évidemment, ça a été rejeté, plusieurs autres acteurs ont essayé,
04:02 et finalement les choses se sont accélérées vraiment en 2020-2021,
04:06 où on a bien vu que le sujet du Bitcoin, le plus urgent des cryptomonnaies,
04:10 devenait beaucoup plus global, que des entreprises, l'institution financière s'y mettait de plus en plus.
04:14 Et donc là, les choses ont évolué.
04:17 Et effectivement, il y a eu une décision de justice en octobre 2023,
04:20 dans laquelle un acteur pur crypto, un Grayscale, qui est un fonds de gestion de cryptomonnaies,
04:27 a obtenu une décision qui lui est favorable, et effectivement qui contraint la SEC
04:32 à finalement devoir examiner les dossiers concernant des ETF Bitcoin Spot.
04:38 Et donc c'est pour ça que le PIPE, la liste des candidats, n'a cessé de s'allonger,
04:43 aujourd'hui on en a une dizaine, et effectivement, selon les dernières informations de médias américains,
04:47 la SEC est censée se prononcer cette semaine, avant mercredi.
04:52 Alors ça peut être un rejet, mais les acteurs ont en fait revu leurs dossiers,
04:58 trouvé des partenaires, donc essayé vraiment de coller au desiderata de la SEC,
05:02 et donc on peut s'attendre à, on va dire, une sortie plutôt positive.
05:07 Est-ce que le fait que des grands noms de la finance traditionnelle déposent des dossiers
05:11 pour mettre en place des ETF Bitcoin Spot, est un indice peut-être sur une potentielle autorisation de la SEC ?
05:19 Alors c'est effectivement ce que beaucoup ont avancé en se disant, quand on s'appelle BlackRock, Fidelity,
05:24 on ne monte pas au créneau, on ne s'expose pas, sans avoir, dirait-on, quelques garanties,
05:30 ne serait-ce que parce qu'on travaille sur ces sujets depuis des dizaines d'années,
05:34 je parle de la finance traditionnelle, mais aussi parce qu'on a les connexions
05:37 qui permettent globalement de prendre la température, de solliciter quelques conseils,
05:41 et de solliciter quelques retours, notamment de la part d'experts de la SEC,
05:45 en disant voilà, est-ce qu'il y a possibilité de le faire ?
05:48 Donc c'est effectivement ce qui laisse penser que ça va être positif.
05:50 Maintenant il y a aussi quand même le calendrier de la SEC, qui est une autorité indépendante,
05:55 donc qui est très politique parce que finalement il y a les intérêts financiers et politiques croisés,
06:00 mais qui prend aussi des décisions de manière souveraine, et donc là-dessus...
06:03 Et qui n'a pas toujours été pro-crypto-monnaie par le passé.
06:06 Non, c'est vrai, mais en même temps, c'est ça qui est très intéressant à suivre,
06:10 c'est qu'il y a des décisions qui paraissent très rationnelles de la part de la SEC,
06:15 et d'autres où on a en général du mal à comprendre pourquoi telle ou telle décision.
06:21 Donc là, sur l'ETF Bitcoin Spot, on peut se dire que ça devrait passer,
06:27 maintenant si ça ne passe pas, c'est peut-être simplement pour le décaler,
06:30 et peut-être que dans trois ou six mois d'autres dossiers seront acceptés.
06:32 Quand on lit les articles, parce qu'il y en a de nombreux sur le sujet,
06:35 sur une potentielle acceptation de la SEC, on voit quand même que les observateurs
06:39 estiment qu'il y a 80% de chances que ça passe, c'est trop positif, trop optimiste aujourd'hui ?
06:44 Moi, à titre personnel, je pense que les dossiers passeront.
06:46 Alors, est-ce que ce sera en janvier 2024 ou alors en juin 2024 ?
06:49 Je pense que c'est vraiment une question de temps.
06:51 Ce qu'on n'arrête pas de dire depuis des mois, c'est que ce n'est pas une question de si oui ou non ça va se faire,
06:55 c'est plutôt quand.
06:57 Et donc, ce qui est intéressant, c'est de regarder un peu la composition des dossiers.
07:00 Et il y a aussi un point qui est très intéressant, c'est qu'aujourd'hui, vous avez une dizaine d'acteurs,
07:05 comme BlackRock Fidelity, qui se positionnent, et parmi tous ces acteurs,
07:09 il y a un seul, et c'est Fidelity, qui va conserver les bitcoins en propre.
07:15 Donc, vous allez avoir l'ETF, et donc, en fonction des volumes investis,
07:20 BlackRock et les autres vont acheter des bitcoins.
07:23 Et c'est ça qu'aujourd'hui, tous les acteurs ont un partenaire, la plupart travaillent avec Coinbase,
07:27 qui est aujourd'hui la plus grosse plateforme de crypto-monnaies aux Etats-Unis.
07:30 Et il y a Fidelity, qui a fait ce choix à la fois, j'allais dire, marketing et aussi presque politique,
07:37 de dire, en fait, nous allons nous-mêmes assurer la conservation des cryptos.
07:40 Ils ont lancé une filiale, Fidelity Digital Asset, il y a maintenant 2-3 ans.
07:46 Et donc, c'est eux qui vont gérer en propre.
07:48 Et donc, maintenant, on n'est plus dans une bataille où chaque acteur va, au niveau des frais,
07:53 au niveau de la conservation, essayer de se démarquer.
07:55 Il y en a même qui font des pubs.
07:56 Donc, voilà, on sent bien que le marché est en train de s'organiser,
07:58 que c'est plus une question de temps pour l'approbation.
08:01 – Dernière question, on est dans une émission qui s'appelle Smart Patrimoine.
08:04 Avant, quand on voulait investir en bitcoin, effectivement, on ouvrait son wallet
08:07 et on achetait des bitcoins directement ou indirectement.
08:09 Est-ce que l'arrivée de grands noms du secteur de la finance traditionnelle
08:12 qui vont proposer des ETF, qui d'ailleurs, on le vend en poupe quand il s'agit d'investir
08:16 sur les marchés financiers vis-à-vis d'un certain nombre d'investisseurs,
08:18 est-ce que ça va démocratiser encore plus ?
08:20 Est-ce que ça va changer le comportement des investisseurs vis-à-vis de cet actif ?
08:23 – Oui, alors, très clairement, moi, je vois deux choses.
08:27 Ça va à la fois avoir un impact, j'allais dire, sur ceux qui sont déjà investis sur les marchés
08:32 parce que vous allez quand même avoir des produits faciles d'accès à des prix
08:36 plus compétitifs que vous ne les avez aujourd'hui, sauf sur des plateformes
08:40 comme Binance, Coinbase ou CoinHouse en France.
08:43 Et puis après, vous allez avoir surtout tous les nouveaux entrants,
08:47 c'est-à-dire des gens qui regardent, qui sont investis en actions ou sur d'autres choses,
08:50 qui regardent un peu ces marchés et qui se disent, bon, moi, passer par un acteur crypto
08:54 ou alors avoir mon propre wallet, ce n'est pas tellement mon truc, ça ne me rassure pas.
08:58 Et puis, il y a eu trop de scandales pour que je travaille avec eux.
09:00 En revanche, travailler avec des acteurs établis, avec lesquels je me sens en confiance,
09:07 là, ça peut ouvrir de très importantes perspectives.
09:10 Et effectivement, personne ne sait combien de centaines de millions ou de milliards
09:14 vont arriver sur ces ETF si effectivement ils sont approuvés.
09:18 Mais globalement, quand on regarde les chiffres, on parle de quelques milliards au moins en 2024,
09:22 ce qui va avoir un effet sur les marchés.
09:24 Et puis quand les marchés s'emballent, on sait ce que ça peut provoquer,
09:26 ça peut encore s'accélérer, donc potentiellement encore de nouveaux investisseurs.
09:29 Voilà, c'est assez prometteur.
09:31 Donc, des attentes optimistes en tout cas pour l'année 2024.
09:33 On reparlera peut-être des autres enjeux 2024 ensemble, notamment en matière de réclamations.
09:38 Merci beaucoup en tout cas, Raphaël Bloch, de nous avoir accompagné dans Smart Patrimoine.
09:41 Je rappelle que vous êtes cofondateur de The Big Whale.
09:43 Et Quentin, on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.
09:46 Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine.
09:53 L'année 2024 débute tout juste et donc l'heure est au bilan de l'année 2023
09:58 et notamment les bilans en termes de performances sur les marchés financiers,
10:03 mais pas que, aussi de décryptage peut-être des différentes performances.
10:06 Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Antoine Andréani.
10:11 Bonjour Antoine Andréani.
10:12 Bonjour Nicolas.
10:13 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine.
10:14 Vous êtes analyste senior chez XTB France.
10:16 Nous avons le plaisir de recevoir également Olivier Malteste.
10:18 Bonjour Olivier Malteste.
10:19 Bonjour Nicolas.
10:20 Vous êtes directeur des investissements chez Yeomanie.
10:22 Alors, on va essayer de comprendre ensemble vis-à-vis des marchés actions dans un premier temps,
10:27 quelles ont été les performances.
10:28 Je les ai sous les yeux sur l'année 2023, donc calculées au 1er janvier 2024.
10:33 On a l'impression que tout allait bien sur les marchés financiers au global.
10:37 Quand on regarde les plus grands indices, CAC 40, DAX ou encore à Madrid ou à Milan,
10:42 les indices sont en positif avec un CAC 40 qui gagne 16,5%.
10:45 Quand on regarde aux Etats-Unis, le S&P 500 a progressé de 24%.
10:48 Olivier Malteste, est-ce que tout va bien dans le meilleur des mondes sur les marchés financiers en 2023 ?
10:51 On a quand même eu l'impression qu'il y avait beaucoup d'incertitudes,
10:53 mais à la fin de l'année, on voit des performances positives.
10:56 Oui, c'est une année qui fait du bien en termes de performances sur les marchés actions.
11:01 Effectivement, les performances sont très bonnes.
11:04 On est au-dessus de 20% sur beaucoup de marchés développés.
11:07 On a des petites déceptions sur les marchés émergents, notamment sur la Chine,
11:10 mais globalement, les performances sont bonnes.
11:12 Et comme vous le disiez, même si on revient fin 2022, on ne s'attendait pas à de telles performances.
11:17 On avait plutôt des craintes, notamment sur l'économie.
11:20 Et au final, l'année s'est bien passée.
11:23 Des craintes économiques, mais pas que. Antoine Andriani, on a eu cette crise de l'énergie,
11:27 on a eu le début et qui a continué d'ailleurs d'une guerre sur le sol ukrainien,
11:32 on a eu des hausses de taux, on a eu des matières premières qui ont flambé.
11:36 Comment expliquer quand cette fin d'année 2023, finalement, les marchés financiers retrouvaient des couleurs,
11:40 alors qu'honnêtement, je ne sais pas vous, mais beaucoup ne pariaient pas dessus à la fin 2022 ?
11:46 C'est un marché qui est extrêmement résilient.
11:49 C'est absolument impressionnant. Depuis 2009, il a avalé tous les événements de marché sur son passage.
11:55 Et en 2023, il y a eu la guerre, il y a eu un risque géopolitique qui a explosé.
12:02 2023 suite à 2022 plutôt ?
12:04 Oui, mais au Moyen-Orient, cette année, on a eu l'explosion du risque géopolitique.
12:10 Donc ça a été très impressionnant. Et au final, il avale, il gobe ce marché,
12:14 les événements de marché sur son passage. Et il est alimenté, on le sent encore,
12:18 par des liquidités qui viennent de 2020, 2022, de la pandémie.
12:22 C'est ça l'explication ?
12:24 12 trillions, 12 billions de dollars qui ont été injectés et qui se déplacent dans la tech, notamment.
12:30 La tech, elle a été exceptionnellement, en termes de performance, elle a été exceptionnelle.
12:36 Bien sûr.
12:37 Et donc il y a eu la mode de l'intelligence artificielle et donc des bulles qui se développent.
12:41 Et donc cette année 2023, elle a été impressionnante en termes de performance aussi.
12:45 C'est là où il faut chercher l'explication, toujours Antoine Andriani avant d'avoir votre avis, Olivier Maltès.
12:50 Mais c'est l'afflux de liquidités, toujours, qui vient expliquer qu'on gomme les incertitudes
12:56 et la volatilité qu'on aurait pu attendre sur un marché financier face à la géopolitique et aux sujets économiques ?
13:02 Alors, il y a plusieurs facteurs. Il y en a un qui est simple à comprendre, l'autre un peu plus compliqué.
13:07 Je commence par le complexe. Le marché est drive à 90% par des algos, pour faire très très simple.
13:13 Et ces algos aiment shorter l'indice de la volatilité, ce qui automatiquement, mécaniquement,
13:19 comme les deux instruments sont négativement corrélés, on a les actifs risqués qui eux montent en parallèle.
13:25 D'accord.
13:26 Ça c'est la version complexe. La version simple, c'est que ces liquidités, elles sont toujours présentes.
13:30 Les banquiers sans trop réduisent leur bilan.
13:34 Ce qui laisserait entendre normalement qu'il y a moins de liquidités dans le marché quand des banques centrales réduisent leur bilan.
13:38 Mais ce n'est pas suffisant. Ces 12 billions de dollars qui sont partis un peu dans la nature,
13:43 ils se promènent et ils vont se déplacer de bulle en bulle.
13:46 Et on a eu par exemple la bulle sur les semi-conducteurs qui s'est un peu plus développée cette année.
13:51 Et donc là, on peut s'attendre l'année prochaine, enfin cette année, pardon, à une correction.
13:56 Olivier Maltheste, même question. Alors, est-ce que l'explication des performances,
13:59 donc on parle des performances des indices, c'est ce dont on parle à l'heure actuelle,
14:03 doit être expliquée en regardant effectivement des secteurs ou de faibles quantités de sociétés qui tireraient le marché ?
14:13 Alors effectivement, vous nous parlez de bulle, Antoine Andréani, on parle de semi-conducteurs,
14:17 donc en lien avec l'intelligence artificielle, mais ça peut être aussi des entreprises de la tech.
14:21 Est-ce que c'est là qu'il faut aller chercher une explication derrière un marché qui ne serait pas du tout uniforme quelque part ?
14:26 Oui, alors il y a un marché qui n'est pas uniforme et puis il y a plusieurs raisons.
14:29 Il y a eu trois phases de marché sur l'année 2023 qui est effectivement à la fin très positive.
14:33 On a eu une période jusqu'à fin juillet qui a été vraiment une période de hausse
14:37 et ensuite une période plus tendue pendant trois mois jusqu'au début novembre où là les marchés ont reflué assez rapidement
14:42 avant de finaliser par un beau rallye en fin d'année.
14:46 Et tout ce qui a expliqué la première partie de l'année, il y a effectivement la liquidité,
14:50 il y a aussi le fait que les résultats d'entreprise ont été bons.
14:53 Là où on s'inquiétait notamment de la capacité des entreprises à générer et à faire suivre la hausse des prix.
14:58 La hausse des prix qu'elles subissaient et à conserver leurs marges.
15:01 Et ce qui a été surpris vraiment au début de l'année, c'est la capacité des entreprises à conserver leurs marges
15:06 et à faire passer pratiquement toutes les hausses de prix directement aux consommateurs.
15:09 Ensuite on a eu cette aide aussi de l'intelligence artificielle qui a vraiment aidé et qui a aussi développé ce qu'on appelle les 7 magnifiques
15:16 avec un marché qui est très concentré avec des performances très très bonnes sur 7 valeurs aux Etats-Unis
15:21 qui sont les GAFAM plus Tesla et Nvidia.
15:24 Et qui cache peut-être effectivement une réalité différente derrière.
15:27 Donc le marché aujourd'hui n'est pas surévalué dans son ensemble puisqu'il y a vraiment deux mondes avec à la fois les 7 d'un côté,
15:34 si on prend le S&P 500 et les 493 autres.
15:37 Mais c'est aussi la bonne santé des entreprises et la capacité des entreprises à conserver leurs marges globalement.
15:42 Ce qui était vraiment ce qui inquiétait le marché aussi en fin d'année 2022.
15:46 En se disant devant une telle inflation, on va avoir une baisse de la demande,
15:49 les entreprises ne vont pas toutes pouvoir passer les prix en essayant de garder du volume.
15:52 Mais au final, tout le monde a été surpris dans la première partie de l'année par vraiment cette résilience au niveau des résultats d'entreprise et des marges.
16:00 Une question, quand on commentait les marchés financiers en 2023, il y avait quand même un sujet qui revenait régulièrement.
16:08 C'était les hausses de taux, les futures potentielles hausses de taux.
16:11 Quand est-ce qu'on va aller vers un plateau ou des baisses de taux ?
16:14 Et les marchés financiers ont quand même vécu au rythme des annonces des banques centrales
16:18 ou en tout cas des gouverneurs des différentes banques centrales.
16:23 Quand on fait le bilan aujourd'hui, finalement ce qui est mis en avant, c'est les liquidités et les performances des entreprises.
16:28 Est-ce que pour autant quand même, l'anticipation de ne pas avoir de nouvelles hausses de taux en 2024
16:36 et voir potentiellement des baisses de taux en 2024 ne joue pas quand même sur ce rallye de fin d'année Olivier Maltesque ?
16:42 Ça a joué aussi à partir du début août où on a vraiment vu un repli de marchés,
16:48 avec des marchés qui ont perdu sur les trois mois assez rapidement et sur des performances relativement importantes.
16:53 Et là c'était vraiment cette idée que l'économie, justement c'est un peu paradoxal,
16:57 mais l'économie américaine était trop résiliente. Il y avait cette crainte que les banques centrales doivent faire plus.
17:02 C'est ça, donc en début d'année les bons résultats d'entreprise c'était une bonne nouvelle.
17:05 En milieu d'année ça voulait dire qu'il n'y avait peut-être pas suffisamment d'impact de la politique monétaire sur l'économie réelle.
17:10 Exactement, avec cette crainte que l'inflation allait perdurer et que donc du coup les banques centrales allaient devoir faire plus,
17:15 avec toujours le risque de devoir faire trop en fait pour stopper l'économie à la ralentir,
17:19 avec ensuite des conséquences qu'on a du mal à arrêter et sur lesquelles après il faut courir pour essayer de calmer le jeu.
17:24 Et donc ça a expliqué vraiment le retournement de marché qu'on a pu voir sur août, septembre et octobre.
17:29 Et à partir du 1er novembre avec Jérôme Poel et la réunion de la fête du 1er novembre,
17:33 où là alors qu'on avait des résultats économiques de croissance américaine qui étaient pratiquement à 5%,
17:39 ce qui est étonnant avec l'action des banques centrales justement pour ralentir,
17:43 Jérôme Poel a rassuré un petit peu tout le monde en disant "on fait ce qu'il faut,
17:49 les niveaux de taux sont relativement élevés donc sont suffisants pour calmer globalement l'économie,
17:53 on n'a pas besoin de faire plus".
17:54 Et c'est ce qui a permis d'avoir ce rallye de fin d'année pratiquement aussi violent que la baisse
17:59 et qui nous permet d'avoir environ 20% de manière développée sur les actions développées sur la performance 2023.
18:06 Donc ce qui a été vraiment clé c'est vraiment l'action des banques centrales,
18:09 pas en 2002, toujours en 2023 et les banques centrales vont rester,
18:12 tant qu'on sera toujours inquiet sur l'inflation et sur l'action des banques centrales,
18:15 elles resteront au centre du jeu même pour 2024.
18:18 Mais les marchés actions ont vraiment salué la performance des entreprises dans ce contexte qui était compliqué
18:26 et tout le monde était un peu inquiet et ensuite se sont adaptés en fonction des différents discours des banques centrales.
18:33 Une question que j'ai envie de vous poser à tous les deux, on va commencer avec vous Antoine-Andréani.
18:36 Quand on a effectivement un CAC 40, des marchés, des indices au global qui ont tous des performances positives en fin d'année,
18:45 est-ce qu'on a envie en tant qu'investisseurs de particulier intéressé de près ou de loin par la gestion de son patrimoine de faire de la gestion active ?
18:52 Bien sûr, oui. Alors le plus important c'est d'avoir une méthode, une méthode simple basée sur des stratégies simples,
18:59 l'explorer, l'expérimenter et une fois qu'on a fait toutes ces étapes, on peut se lancer. Bien sûr qu'on peut.
19:08 Le réflexe de dire « bon je mets ça sur un ETF qui réplique le CAC 40 ou le S&P 500 », ce n'est pas suffisant ?
19:13 Non, ce n'est pas suffisant. Mais par rapport à ce que vous disiez tout à l'heure, c'est super important.
19:19 71% des bénéfices, des gains dans le S&P 500 sont drivés par les Magnet Fashion 7, les 7 actions magnifiques.
19:28 Bien sûr, oui.
19:29 Idéalement, quand on veut gérer son propre patrimoine, quand on veut se lancer un petit peu dans le trading,
19:36 c'est mieux de s'orienter vers des actifs techniques, c'est-à-dire très volumineux, grosse capitalisation,
19:44 et sur lesquels on va pouvoir prévoir, anticiper les mouvements de prix. Et donc ces actions-là, elles ont des tendances fantastiques à la hausse.
19:52 Vous regardez une action comme Apple, Nvidia, elles sont très très bien structurées, en forme des escaliers vers le haut.
19:58 Et là, c'est des actions qui sont plus prévisibles que des actions, par exemple, pétrolières qui vont être influencées par du risque géopolitique, par exemple.
20:07 Donc ce que vous dites, c'est que même quand on fait de la gestion active, on va vers le moteur, finalement.
20:13 On ne va pas chercher la pépite, on va vers le moteur de croissance, parce que c'est ça qui a tiré l'indice, entre guillemets, en 2023.
20:20 On va vers les tendances haussières. On va vers un prix qui part d'en bas à gauche du graphique et qui va en haut à droite.
20:26 Si simple que ça. Et si possible, en forme d'escalator pour bien, comme disent les Anglais, "bide deep", racheter le creux.
20:33 Olivier Maltès, même question. Gestion active vs. gestion passive. Quand on voit des indices qui ont cette performance, comment est-ce qu'on arbitre ? Quel est votre avis sur le sujet ?
20:42 Chez Yeomany, nous, on promeut les ETF et on promeut la gestion indicielle depuis le début. Donc je ne vais pas vous surprendre en vous disant que pour nous, c'est toujours gestion indicielle, évidemment.
20:50 Cette année, on va battre environ 90% des fonds en gestion active équivalents, à un profil de risque équivalent par rapport à nos différents profils d'assurance vie.
20:59 C'est une année qui est très difficile, encore une fois, pour la gestion active, puisqu'effectivement, lorsqu'on n'était pas positionné sur les valeurs qui ont tiré...
21:05 Alors, on part toujours des 7 magnifiques, mais en Europe et sur le CAC 40, c'était pareil avec les valeurs du luxe, notamment au début d'année.
21:11 C'est très compliqué d'être gérant actif en ce moment. Et d'une manière générale, nous, on le voit depuis la création d'Yeomany, on bat 98% environ des fonds de gestion active.
21:21 Il y a les frais qui expliquent cela. Ce qui est très important lorsqu'on est particulier, c'est d'investir régulièrement. On est toujours du mal, de toute façon, à estimer ce que fera le marché.
21:32 On l'a vu sur l'année 2023, où les résultats ont été bien supérieurs à ce que la plupart et la majorité des analystes estimaient en début d'année.
21:40 L'important, c'est d'épargner régulièrement, d'investir en bourse sur du long terme, lorsqu'on a un horizon d'investissement suffisant.
21:47 Et pour nous, la gestion indicielle va continuer à surperformer la gestion active dans les prochaines années, c'est sûr.
21:53 Vous avez anticipé ma dernière question, que je vais poser également à Antoine Andréani.
21:56 Alors, on n'a pas de boule de cristal, on ne sait pas quelles seront les performances des marchés en 2024.
21:59 On peut savoir quels sont les réflexes et les comportements à adopter quand on veut être exposé sur les marchés financiers.
22:04 Vous nous avez parlé du fait d'investir régulièrement. Il y en a d'autres, si on continue avec vous Olivier Maltès,
22:10 de réflexes ou à avoir en tête quand on veut investir sur les marchés financiers dans un contexte où les banques centrales vont peut-être baisser leur taux,
22:18 où beaucoup pourraient dire que l'économie va repartir, tout va bien. Il faut garder quand même quelque chose ?
22:22 Oui, il faut investir régulièrement. On peut s'attendre à un début d'année certainement plus chahuté que ce qu'on a pu voir l'année dernière.
22:29 On le voit sur la première semaine avec des marchés qui baissent un peu, donc qui va donner des opportunités.
22:34 Et c'est vrai que le réflexe qu'on peut avoir lorsqu'il y a des marchés qui baissent, c'est de vouloir retirer,
22:39 que ce soit ces versements programmés en assurance-vie par exemple, ou vouloir retirer son argent,
22:42 alors que c'est justement le moment où il faut continuer et maintenir.
22:45 Donc c'est vraiment avoir une philosophie d'investissement et des réflexes d'investissement, comme vous le disiez tout à l'heure,
22:51 vraiment un plan d'investissement sur le long terme, et puis appeler ses conseillers pour être rassuré, on est inquiet surtout.
22:56 Appeler des professionnels. Antoine Andréani, même question, quels réflexes avoir en tête quand on veut investir sur les marchés financiers début 2024 ?
23:01 Rester simple.
23:02 Rester simple, oui.
23:03 Les Américains, ils ont raison. "Keep it simple, stupid", c'est un dicton.
23:07 Il y a une state qui est très intéressante, c'est aussi un proverbe, qui dit que le plus bas de l'année en bourse est fait dans les premiers mois de l'année.
23:15 C'est-à-dire que là, normalement, janvier-février, on va avoir une correction, les prix vont baisser,
23:19 et après, normalement, la tendance doit repartir à la hausse, et là, on essaie de racheter le creux au fur et à mesure de la tendance.
23:26 Ça, c'est sur la base de ce qui s'est passé les années précédentes, on ne sait pas si ça va arriver, mais en tout cas, effectivement...
23:29 C'est statistiquement très, très fort.
23:31 C'est probable.
23:32 Merci beaucoup Antoine-André Lani, je rappelle que vous êtes analyste senior chez XTB France.
23:37 Merci Olivier Malteste, directeur des investissements chez Yeomanie.
23:40 Merci à vous de nous avoir suivis.
23:41 On se retrouve tout de suite dans l'œil du CGP.
23:43 Et pour finir, Smart Patrimoine, nous avons le plaisir de retrouver Vincent Danis, président de Savignan, dans l'œil du CGP.
23:55 Bonjour Vincent Danis.
23:56 Bonjour Nicolas.
23:57 Ravi de vous retrouver sur le plateau de Smart Patrimoine dans ces débuts d'année 2024.
24:02 On va essayer de comprendre ensemble quels sont les choix stratégiques à faire lorsque l'on veut investir en immobilier, et peut-être plus précisément en SCPI.
24:09 Est-ce que le comportement change par rapport au début d'année 2023, à l'orée de ce qu'on a vu en juillet, août et septembre 2023, justement, Vincent Danis ?
24:18 Le comportement ne va nécessairement pas changer parce qu'on a vécu une année de crise sur l'immobilier de rendement en 2023.
24:23 Crise qui n'est d'ailleurs pas complètement finie et qui va devoir changer les habitudes peut-être des épargnants, mais à coup sûr des conseillers.
24:30 D'accord.
24:31 C'est-à-dire que historiquement, on voyait venir vers la SCPI des gens qui avaient d'abord tâté l'investissement locatif direct,
24:37 qui avaient découvert que lorsqu'un locataire partait, il perdait immédiatement 100% des revenus.
24:42 Et puis tout à coup, on leur faisait découvrir la SCPI 2, rendement, où là, quand il y a un locataire qui s'en va sur les 300 ou 3000 de la SCPI, c'est quasiment un dollar.
24:50 Donc l'investisseur trouvait ça très bien et en plus, il passait de l'immobilier résidentiel, seule classe d'actifs immobilières dans laquelle il était investi,
24:57 vers de l'immobilier de rendement qui faisait autre chose.
25:00 Et puis en 2023, on a vu que l'immobilier qui rapportait du 5 baissait beaucoup plus vite que celui qui rapportait du 2 ou du 3, qui était l'immobilier résidentiel.
25:09 On a vu aussi des différences de comportement des sociétés de gestion de SCPI face à une même évolution des taux et une même évaluation à la baisse des patrimoines,
25:18 où certaines ont décidé d'aller bien au-delà de la première baisse d'évaluation des patrimoines et d'acter des baisses de prix de part, même certaines deux fois, pour aller jusqu'à 10 ou 15% de repli.
25:29 Donc face à cela, le meilleur choix pour l'épargnant ou pour le conseiller, c'est d'utiliser la granularité de la SCPI et de se dire en 2024, j'ai tout intérêt à avoir un portefeuille diversifié de SCPI.
25:42 Aucun investisseur aujourd'hui n'irait dire je vais acheter une action ou j'irai acheter une CICAV, il va gérer un portefeuille diversifié.
25:49 On va pouvoir faire la même chose en SCPI, en se disant qu'on peut avoir des SCPI thématiques très spécialisées sur des secteurs plus résilients, santé, hôtellerie par exemple en ce moment.
25:59 Et puis on peut aussi comprendre assez facilement qu'il fallait mieux ne pas avoir investi en commerce avant le Covid, qu'investir dans du bureau en période où le télétravail se développe, ça pouvait être dangereux.
26:09 Et donc en fait la SCPI qui faisait un petit peu tout, la SCPI décathlonienne, peut-être que ce n'est pas la meilleure solution.
26:15 À une époque où on parle beaucoup de Jeux Olympiques sur le sol français, la SCPI décathlonienne ce n'est pas la meilleure du coup. Il vaut mieux la SCPI qui sprint ou ?
26:24 Si vous prenez un champion de décathlon, c'est un sportif exceptionnel mais intrinsèquement il sera battu dans chacune des disciplines par un spécialiste de la discipline donnée.
26:34 D'accord, donc il vaut mieux avoir un panier de disciplines différentes plutôt qu'une SCPI qui fait tout, c'est ça ?
26:38 Ce sera certainement plus pertinent, plus efficace. Parmi les disciplines de décathlon, il y a certaines qu'il va falloir aussi abandonner.
26:46 Si je poursuis sur les comparaisons olympiques, on peut avoir le saut à la perche qui était la SCPI à effet de levier.
26:53 Vous prenez Armand Duplantis, vous lui retirez sa perche à 5 mètres et vous lui donnez une perche qui fait 2 mètres de haut. Même si c'est d'un champion, il ira beaucoup moins haut.
27:01 Bien sûr.
27:02 La SCPI qui a bâti ses performances passées sur un effet de levier massif n'est pas à sélectionner en ce début d'année.
27:07 Vous pouvez aussi regarder parmi les SCPI selon le comportement de l'année 2023 et vous dire est-ce que je préfère investir dans une société de gestion qui a su jusqu'alors préserver l'intérêt des anciens associés
27:18 ou est-ce que je préfère aller vers une société de gestion qui a fortement baissé son prix de part pour la rendre attractive pour de nouveaux associés
27:25 mais peut-être en oubliant qu'un nouvel associé est très vite devenu un ancien associé.
27:29 Donc pour continuer l'analogie, plutôt que d'investir dans un athlète décathlonien, investissez plutôt dans l'équipe de France. Il y a toutes les dizaines.
27:36 Ce sera beaucoup mieux et au mieux peut-être investir dans un champion de triathlon.
27:40 D'accord.
27:41 La société de gestion de SCPI a un triple défi. Gérer une crise de liquidité, s'adapter au changement de cycle et être pertinent dans la course de fonds et la gestion qui impose cette course de fonds.
27:54 Merci beaucoup Vincent Dany d'être venu sur le plateau de Smart Patrimoine nous détailler les enjeux en matière d'investissement en SCPI en 2024 avec toutes ces symboliques sportives.
28:05 Merci beaucoup. Je rappelle que vous êtes le président de Savignan. Merci à vous de nous avoir suivi. On se retrouve très vite sur Bsmart.
28:10 [Musique]