• il y a 9 mois
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Vœux d'Emmanuel Macron : «Il n'avait pas envie de parler du fond», juge Patrick Stéphanini
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Transcription
00:00 On va revenir déjà sur ce qu'a dit le président de la République hier soir. J'imagine que vous avez regardé les vœux d'Emmanuel Macron.
00:06 Il veut faire, je cite, de 2024 "une année de détermination". Qu'est-ce que ça vous inspire, ces vœux ?
00:12 Qu'est-ce que vous vous êtes dit en regardant le président de la République hier soir ?
00:14 – Je me suis dit qu'il avait manifestement pas envie de parler du fond, parce qu'il doit réserver des annonces de fond
00:20 pour le reste du mois de janvier. Et donc il s'est réfugié dans des mots ou dans des verbes, détermination, résultat, efficacité,
00:32 qui peuvent être employés, si j'ose dire, sur tous les champs possibles, mais qui ne disent rien de ses intentions sur le fond.
00:40 Et puis, je l'ai trouvé bien optimiste sur un certain nombre de sujets. Je l'ai trouvé bien optimiste sur l'emploi,
00:48 alors que l'Allemagne, notre principal partenaire économique, est en récession, alors qu'en France, le secteur du bâtiment
00:55 connaît une crise sans précédent, avec une baisse de 25% des permis de construire l'année dernière.
00:59 C'est la dernière statistique qui est tombée hier ou avant-hier. Donc bien optimiste sur l'emploi,
01:05 bien optimiste sur l'innovation et la recherche, avec une formule qui, à mon avis, a suscité pas mal de questions.
01:13 Il a dit qu'en 2027, nous aurions 10 ans d'avance. Alors je ne sais pas si on aura 10 ans d'avance sur le nucléaire
01:22 ou sur l'intelligence artificielle, mais apparemment, on part de loin. Et en tout cas, pour les...
01:28 — Ça a suscité beaucoup de questionnements. — Pour les habitants du canton de Bonnières, vous voyez,
01:31 à l'extrême ouest des Yvelines, nous, on a essentiellement des problèmes de transport. Et on ne demande pas à être en avance.
01:38 On demande juste à être à l'heure. On demande juste à ce que ça fonctionne normalement.
01:44 Et puis il y a un dernier sujet sur lequel j'ai trouvé bien optimiste. C'est l'école, parce qu'il a dit qu'on avait
01:49 beaucoup investi dans l'école. Tant mieux. Mais les Français se souviennent tous qu'on a terminé 2023 avec des résultats
01:56 catastrophiques au niveau du classement PISA. Alors on a un ministre de l'Éducation nationale qui a beaucoup d'énergie
02:02 et de dynamisme, qui a l'air de vouloir prendre le taureau par les cornes. Mais il faudra juger sur pièce.
02:07 Il faudra juger sur les résultats. Et là aussi, hier soir, on est un peu restés sur notre faim.
02:12 — Il y a eu cette question des drapeaux, les drapeaux des Nations olympiques derrière Emmanuel Macron, qui a rien expliqué.
02:17 Du coup, c'était aussi assez mystérieux, le drapeau français noyé parmi les autres. Qu'est-ce que vous vous êtes dit ?
02:24 — Noyé pas tout à fait, parce qu'il était complètement sur le côté. Donc on le voyait bien. J'ai pas réalisé,
02:30 pour ne rien vous cacher, que c'étaient les drapeaux olympiques. — Le président ne l'a pas dit, donc.
02:34 — Non, je me suis demandé s'il n'y avait pas des drapeaux de pays européens. Je sais pas. Bon, enfin voilà.
02:38 — Bon. Vous avez pas vu un symbole de la France noyée parmi les autres pays ?

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