Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Sébastien Ménard, Assan Lakehoul Secrétaire Général du MJCF et Maître Aurore Boyard, avocate experte dans les violences faites aux femmes
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##LES_VRAIES_VOIX-2023-12-21##
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NewsTranscription
00:00:00 Et vrai voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05 C'est une joie de vous accueillir tous les soirs à la maison de 17h à 19h.
00:00:11 Vous pouvez rester plus tard bien entendu.
00:00:13 On vous engage en tout cas à vous inscrire sur notre compte Twitter, sur Facebook, sur Instagram, sur TikTok, cette plateforme d'opinion et de débat.
00:00:21 Et bien entendu de vous abonner à notre chaîne YouTube si toutefois ça n'était pas fait.
00:00:25 Et vous, mon cher Philippe David, d'abord comment ça va ?
00:00:29 - Écoutez, j'ai un petit coup de blouse. - Oula, qu'est-ce qu'il y a ?
00:00:32 Tu me dis que la dernière de la saison avec Françoise de Gouas, ça en arrive à me donner un coup de blouse.
00:00:37 Et je me pose des questions sur ma santé mentale.
00:00:41 Mais vous la reverrez en 2024.
00:00:45 Moi aussi, c'est ce grand olibrius.
00:00:48 Non, pardon, ce grand olibrius.
00:00:53 Ben dis donc, quelle imitation de dingue.
00:00:56 On n'avait pas dit qu'on vous mettrait au théâtre des deux ânes, à tous les deux ?
00:01:00 - Il faut qu'on écrive. - Vous voulez faire la mise en scène, mon cher David ?
00:01:04 - Absolument. - Dans le rôle d'Emmanuel Macron, Sébastien Bénard.
00:01:07 - Merci.
00:01:09 - Il a le béret parce que chaque fois que Macron va dans les Pyrénées, il met son béret.
00:01:13 - Exactement. - Ça fait un peu abépistre. Tu es étranger.
00:01:17 - Tu te rappelles ? - Ça commence bien.
00:01:20 - Non mais ouais, il a raison de mettre son béret. - Menteuse.
00:01:24 - Je suis en Pyrénéens, j'ai ma ceinture et mon béret.
00:01:27 - Il connaît ce que c'est de la France.
00:01:30 - On peut chanter le refuge ? "Je sais dans la montagne un refuge"
00:01:34 - Je vous rappelle quand même qu'on est proche de Noël et que la bienveillance est de mise.
00:01:38 Et je vois que pas du tout ici.
00:01:41 Et c'est plutôt pas mal, on aime ça. - C'est logique, il n'y a que des ravis de la crèche.
00:01:45 - En tout cas, bienvenue à tous. 0826 303, sans ce numéro qu'on vous incite à faire.
00:01:49 Allez au sommaire de cette émission. Le Grand Débat du jour, c'est à 17h30.
00:01:53 La fronte des départements de gauche contre la loi immigration votée avant-hier.
00:01:57 32 d'entre eux annoncent qu'ils n'appliqueront pas certaines mesures.
00:02:01 Ils refusent le délai de 2 ans et demi à 5 ans imposé aux étrangers extra-européens
00:02:06 pour toucher l'allocation personnalisée d'autonomie.
00:02:09 Position condamnée par le ministre de l'économie. La loi s'impose à tous.
00:02:13 Je cite bien entendu Bruno Le Maire.
00:02:16 - Alors parlons vrai, est-ce qu'une loi votée par le Parlement d'un pays démocratique,
00:02:20 qui passe et outre en disant "ben écoutez, moi cette loi, elle me plaît pas, je ne l'applique pas"
00:02:24 Certains maires avaient dit qu'ils allaient le faire, notamment au moment du vote du mariage pour tous.
00:02:29 Ou est-ce que vous comprenez que c'est un comportement antidémocratique ?
00:02:33 Est-ce que vous faites confiance au Conseil Constitutionnel pour trancher ?
00:02:36 Ou au préfet, qui pourront mettre la pression ?
00:02:38 Le refus d'appliquer la loi immigration par des élus de gauche, ça vous paraît scandaleux
00:02:42 pour 87% d'entre vous, normal pour 9, et sans opinion pour 4%.
00:02:47 - Je me sens bien bien, ça !
00:02:49 - Et on va en parler avec Hassan Lakehoul, secrétaire général de la MJCF.
00:02:56 - Mouvement de la jeunesse communiste de France.
00:02:58 - Mouvement de la jeunesse communiste, très bien, effectivement.
00:03:00 Et puis le groupe projecteur des vraies voix, 18h30, Emmanuel Macron,
00:03:04 qui dénonce une chasse à l'homme contre Gérard Depardieu.
00:03:06 Ses propos tenus par le président hier soir provoquent un concert de réaction indignée
00:03:10 chez les féministes et dans les rangs de la gauche, le chef de l'État désavoue la ministre de la Culture
00:03:14 qui voulait mettre en cause la Légion d'honneur de l'acteur Gérard Depardieu,
00:03:18 accusé de viol et critiqué pour ses propos orduriers tenus en Corée du Nord
00:03:23 et récemment divulgués dans un documentaire.
00:03:26 - Alors, est-ce qu'on n'est pas déjà allé un peu loin en demandant à ce qu'on lui retire la Légion d'honneur ?
00:03:30 C'était la semaine dernière, dans la bouche de Rima Abdoulmalak, la ministre de la Culture.
00:03:34 Est-ce que la présomption d'innocence s'est passée par pertes et profits ?
00:03:37 Est-ce que tout le monde qui tombe sur Depardieu en même temps, ça ne fait pas un peu beaucoup ?
00:03:41 Macron a-t-il raison de parler de chasse à l'homme au sujet de Depardieu ?
00:03:44 Et bien pour le moment, vous dites oui à 66% !
00:03:47 - Et avec nous pour en parler, maître Aurore Boyard, avocate experte dans les violences faites aux femmes.
00:03:52 On vous souhaite la bienvenue, c'est à dire, on le voit jusqu'à 19h !
00:03:55 - On sera deux aussi !
00:03:56 - Les vraies voix sud-radio !
00:03:57 - Et Philippe Bézières qui est avec nous, président de l'Institut de la Parole.
00:04:01 Bonsoir Philippe !
00:04:02 - Bonsoir Cécile !
00:04:03 - Nos sujets vous plaisent mon cher Philippe ?
00:04:05 - Ah mais ils sont passionnants ! Ils n'ont pas été choisis par Philippe David !
00:04:09 - C'est pas le taux de la Banque de France !
00:04:11 - Non, la BCE !
00:04:13 - Il est désagréable !
00:04:15 - Non, il y en a un !
00:04:16 - Non, les outils, j'ai fait un mandant d'honorat !
00:04:18 Je sais déjà qui je vais avantager ou qui sait qui qui l'a dit ! Merci !
00:04:22 - Vous avez dit !
00:04:23 - J'ai fait un mandant d'honorat pour les outils !
00:04:24 - Je vais vous faire une haut kiff, ça va vous faire tout drôler !
00:04:26 - Attends, mais vous savez pas Philippe, parce que là, moi aussi...
00:04:28 - Françoise de Bois !
00:04:29 - Mesdames et messieurs !
00:04:30 - Moi aussi, il va me buter parce que ça peut valoir...
00:04:34 Il y a le taux directeur de la Banque de France, mais il y a aussi la réforme des règles de l'UEFA,
00:04:39 alors ça, ça a été un très grand moment !
00:04:41 - Oui, oui, oui !
00:04:42 - Bon, dans 15 minutes, on s'est noyés, Bilja et moi !
00:04:44 - On devrait revenir sur ces grands sujets, c'est fou !
00:04:47 - Il a l'art de l'univers !
00:04:49 - Mais on n'a pas le temps !
00:04:50 - Il a tout même l'art de l'universel !
00:04:51 - Oui !
00:04:52 - C'est un homme !
00:04:53 - C'est... et notre... en même temps, Sébastien Ménard, entrepreneur de la foot-tech !
00:04:58 - Le dernier qui reste !
00:04:59 - Bonsoir à toutes et à tous !
00:05:01 - Ça va Sébastien Ménard ?
00:05:02 - Oui, le jeudi, ça va toujours beaucoup mieux que le reste de la semaine !
00:05:06 - Très heureux de vous avoir !
00:05:08 - Et vous, au 0826 300 300, c'est Béranger qui nous appelle de Dordogne.
00:05:13 - Bonsoir Béranger !
00:05:14 - Bonsoir Béranger !
00:05:15 - Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe, bonsoir à tous !
00:05:18 - On parle de quoi avec vous dans un instant ?
00:05:20 - C'est un petit coup de gueule, ça ne va pas être très original,
00:05:24 parce que je pense que vous allez retraiter le sujet plus tard,
00:05:28 mais c'est un coup de gueule contre l'opération com' de Macron hier soir, à l'heure de l'apéro.
00:05:33 - Ah, on s'en fout !
00:05:34 - J'aime bien le "à l'heure de l'apéro".
00:05:36 - "À l'heure de l'apéro", c'est une belle référence !
00:05:37 - Ne dérangez pas l'apéro !
00:05:38 Restez avec nous Béranger, et vous laissez des messages sur notre répondeur 0826 300 300, on vous écoute.
00:05:44 - Oui, bonjour, c'est Sandrine de Castel-Sarrazin,
00:05:47 alors je vous souhaite une bonne fête de fin d'année à toute l'équipe des Vrais Voix,
00:05:51 et un best-of de ce qui, qu'il a dit, nous ferait passer un bon moment de sourire avec nos huîtres.
00:05:57 Petite touche personnelle avec un humour, où que ça plaise ou que ça plaise pas,
00:06:01 j'espère que les féministes complexées souffriront une selle de cheval,
00:06:06 afin que l'année 2024 soit moins pesante pour nous les féministes décomplexées.
00:06:13 Bonne fête de fin d'année, au revoir !
00:06:16 - Il n'y a qu'une femme qui peut dire ça !
00:06:18 - Beaucoup de recul, beaucoup d'humour !
00:06:20 - Ah non mais c'est une très bonne idée, lui qui se guigui lundi !
00:06:23 - Ni ni ni ni, le répandit !
00:06:25 - Faire un best-of ça va être compliqué !
00:06:27 - Il faudrait mettre uniquement les tricheries !
00:06:29 - Non mais excusez-moi, le problème du "qui c'est qui" qu'il a dit, vous savez le problème ?
00:06:35 C'est que c'est déjà un best-of, c'est ça mon problème !
00:06:38 C'est compliqué, c'est que c'est chaque jour un best-of !
00:06:41 Béranger est avec nous de Dordogne, et Béranger, votre apéritif a été un peu dérangeant,
00:06:49 d'après ce que j'ai compris, face à la télévision, France Télévisions.
00:06:53 - Exactement, oui.
00:06:55 Puisqu'à l'heure de l'apéritif, très de plaisanterie,
00:06:59 on a vu une énième fois notre cher président en opération com', sauvetage, ramage,
00:07:06 dans le bon sens et à contre sens,
00:07:09 et comme à son habitude, Macron affaiblit son camp et renforce les deux autres.
00:07:15 Donc ça c'est assez admirable quand même, donc la gauche peut le remercier,
00:07:18 le Front National peut le remercier également, le Rassemblement National,
00:07:21 et je me demande si les macronistes n'ont pas un côté un peu, comment dire, masochiste,
00:07:26 de travailler pour un tel patron.
00:07:28 Parce que quand on voit les différentes positions à l'intérieur de la Macronie,
00:07:36 la position du ministre de l'Intérieur d'Armena,
00:07:39 et le service à Trévant, opéré par le président hier,
00:07:43 c'est vraiment des gens qui naviguent à vue,
00:07:46 ils ne savent pas ce qu'ils font, ils ne savent pas où ils vont,
00:07:49 ils font du en même temps en permanence, ça ne ressemble à rien,
00:07:52 et c'est vraiment pénible de devoir suivre,
00:07:55 et c'est comme ça dans tous les domaines,
00:07:57 international, sur le compte du Moyen-Orient, etc.,
00:07:59 c'est comme ça dans tous les domaines,
00:08:01 et c'est épuisant pour les électeurs,
00:08:04 et surtout pour les électeurs qui vont perdre aux prochaines élections,
00:08:07 parce que c'est sûr qu'il n'y a pas un macroniste qui passera à la présidence en 2026, c'est impossible.
00:08:12 - D'ailleurs, oui, bien sûr.
00:08:14 - C'est un point de vue très respectable,
00:08:17 mais il faudrait du temps pour répondre,
00:08:20 tout de même il y a une globalité qui me gêne dans la critique,
00:08:23 mais c'est très fin, tout de même.
00:08:25 - Oui, bien sûr, je pense que sur le caractère épuisant,
00:08:28 en réalité Emmanuel Macron a compris qu'il faut pratiquer les injonctions paradoxales,
00:08:32 c'est-à-dire que c'est le type qui fait voter sa loi par le Rassemblement National
00:08:36 et qui vous dit "mais moi j'ai rien fait, et de toute façon je n'ai même pas écrit cette loi".
00:08:40 Donc quand vous regardez, c'est là où il est,
00:08:42 et c'est très drôle, parce que maintenant, moi je ne m'énerve plus,
00:08:44 je le regarde comme un personnage de bande dessinée.
00:08:46 Je l'ai regardé hier, c'était extrêmement drôle de voir, il ose tout en fait.
00:08:49 Oui, ce texte est une défaite, et de la droite, et du Rassemblement National,
00:08:52 le type ose tout en réalité.
00:08:54 Et donc, comme dirait ma grand-mère, il a un culot de commissaire,
00:08:57 il faut le regarder, ne plus passer, si vous voulez,
00:08:59 il faut dépasser le stade de l'énervement,
00:09:02 le regarder comme quelqu'un de drôlatique,
00:09:05 qui nous amène dans le mur, et on sera très heureux qu'il s'en aille en 2027.
00:09:08 - En tant qu'on est dans le mur, allez-y, c'est le séminaire.
00:09:11 - La vérité, elle n'est jamais très à droite, elle n'est jamais très à gauche,
00:09:15 la vérité, elle est toujours au milieu.
00:09:16 Et l'exercice d'équilibriste du Président de la République, il est parfait.
00:09:19 Voilà, il a enfin fait voter une loi utile au pays,
00:09:23 et une loi qui était sur un sujet qui est plébiscité par les Françaises et les Français,
00:09:28 et qui préoccupe les Françaises et les Français.
00:09:30 Donc pour le coup, il a réussi à faire adhérer, je dirais, sur ce texte,
00:09:37 des gens de gauche, des gens du centre, des gens de droite,
00:09:41 et évidemment, une validation de l'extrême droite,
00:09:43 ce n'était pas nécessairement, d'ailleurs, l'effet recherché.
00:09:46 Mais c'est une victoire politique d'Emmanuel Macron, incontestablement.
00:09:49 - Il s'est écranglé en même temps !
00:09:51 Il y a Macron, et puis il y a les petits Macron, mais oui, mais non !
00:09:54 - Il voudra faire taire au quicadille !
00:09:56 - Non, non, il a raison, il a raison, parce que c'est pareil avec Hollande,
00:10:00 il était à 15 points, je continue à dire qu'il était extraordinaire.
00:10:02 Je comprends Sébastien, je comprends.
00:10:04 - Ah la politique !
00:10:05 - La fidélité au camp, je comprends, c'est horrible.
00:10:07 - Allez, bienvenue à tous, merci Béranger pour ce sujet,
00:10:11 vous restez avec nous et vous jouerez, bien entendu,
00:10:13 au quiz de l'actu face à nos vraies voix.
00:10:15 Dans quelques instants, les trois mots dans l'actu,
00:10:17 ce sera avec Félix Mathieu et Philippe Bilger,
00:10:21 le réquisitoire du procureur, on parle de quoi ?
00:10:23 - Le paradoxe présidentiel doit avoir des limites.
00:10:26 - Ah, ben voilà ! Préparez-vous Sébastien Ménard, 0 826 300 300.
00:10:32 A tout de suite et bienvenue, et merci de votre fidélité.
00:10:35 - Les vraies voix sur le radio, 17h20,
00:10:38 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:10:41 - Bienvenue dans les vraies voix, avec nous,
00:10:43 Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole,
00:10:45 Françoise de Gaulle, éditorialiste sur Sud Radio,
00:10:47 et Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech,
00:10:50 et vous, au 0 826 300 300 avec Philippe David,
00:10:53 on est ensemble jusqu'à 19h dans 3 minutes,
00:10:57 les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:10:59 Bonsoir Félix, c'est quoi ?
00:11:00 - Bonsoir Cécile, bonsoir tout le monde.
00:11:01 - De quoi parle-t-on ?
00:11:02 - De cette fusillade au bilan dramatique dans la capitale tchèque,
00:11:05 au moins 10 morts à Prague après cette fusillade cet après-midi.
00:11:09 On va parler aussi de cette grève des salariés français
00:11:11 du côté d'Eurotunnel, il n'y a plus de train sous la manche.
00:11:14 Et puis, le retour d'un sujet tous les ans,
00:11:17 en décembre, vous savez, les crèches de Noël,
00:11:19 est-ce que c'est bien laïque ?
00:11:20 Le débat est reparti dans les bouches du Rhône.
00:11:22 - En trois mots, ça fait ?
00:11:23 - En trois mots, ça fait fusillade, tunnel et crèche.
00:11:25 - Merci Félix, tout de suite le réquisitoire du procureur.
00:11:28 - Les vraies voix Sud Radio,
00:11:30 le réquisitoire du procureur,
00:11:32 Philippe Bilger.
00:11:34 Et vous voulez requérir, un peu comme Béranger,
00:11:37 sur le paradoxe présidentiel hier sur France 5,
00:11:40 pour vous ce n'est pas une défaite de l'ORN
00:11:42 et c'est tout sauf une plaisanterie de garçon de bain,
00:11:44 une expression qui a fait Flores.
00:11:46 - Alors au risque d'être désapprouvé,
00:11:49 au moins partiellement par Françoise,
00:11:51 et approuvé peut-être par Sébastien,
00:11:54 moi j'ai trouvé le président brillant techniquement.
00:11:58 Mais la cause était désespérée,
00:12:01 et je pense qu'il a été amené,
00:12:05 presque à son insu,
00:12:08 de devoir assumer, plus qu'il ne le pensait,
00:12:11 un projet auquel il reproche plus que des petites choses.
00:12:16 Mais ce qui m'a frappé,
00:12:18 il a tellement forcé le trait,
00:12:20 qu'il tombe dans un paradoxe,
00:12:22 parce qu'on peut tout dire au sujet de cette loi.
00:12:25 Moi je l'approuve profondément,
00:12:28 avant le conseil constitutionnel,
00:12:31 mais on ne peut pas dire tout de même,
00:12:33 qu'elle constitue une défaite du RN.
00:12:36 Parce que, on a beau,
00:12:39 pour certains, être un inconditionnel du président,
00:12:42 on ne peut pas dire que c'est une défaite du RN.
00:12:48 Et pas seulement parce que Marine Le Pen
00:12:50 a parlé de victoire idéologique,
00:12:52 mais il est évident qu'elle n'aurait pas fait son coup tactique,
00:12:57 si elle n'avait pas ressenti une très grande familiarité
00:13:01 avec cette loi, d'ailleurs,
00:13:03 qui n'est pas très éloignée, objectivement,
00:13:06 de ce qu'un RN totalement libre aurait voulu.
00:13:11 - Françoise de Goy.
00:13:12 - Non seulement elle est copié-collé,
00:13:13 puisque les journalistes de New York
00:13:15 se sont notamment amusés à faire
00:13:17 les termes de la loi à voter,
00:13:19 et le livret immigration de la présidentielle du RN.
00:13:23 C'est quasiment du copié-collé.
00:13:24 Sur la date,
00:13:26 sur les deux ans de regroupement familial,
00:13:28 sur la Belle,
00:13:29 on reprend le livret de présidentielle de Marine Le Pen,
00:13:32 2022,
00:13:33 on regarde la loi,
00:13:34 c'est presque, au mot près,
00:13:36 c'est quasiment la même chose.
00:13:37 Emmanuel Macron n'est pas censé l'ignorer.
00:13:40 Emmanuel Macron, c'est un homme qui n'aime pas perdre.
00:13:42 Sébastien Bénard le connaît très bien,
00:13:44 c'est son copain,
00:13:45 donc il sait très bien que ce qu'il caractérise,
00:13:46 Emmanuel Macron,
00:13:47 c'est qu'il ne peut pas perdre.
00:13:48 Il avait besoin de gagner, de passer cette loi,
00:13:50 mais sa perversion politique est telle
00:13:53 que de toute façon, il est en train de faire un enfant dans le dos
00:13:57 à ses principaux alliés,
00:13:58 parce que saisir immédiatement le Conseil constitutionnel
00:14:01 et dire hier, en plus de ça,
00:14:02 c'est-à-dire que là, moi je suis Bruno Retaillau,
00:14:05 je deviens fou,
00:14:06 et d'ailleurs, Bruno Retaillau n'a pas manqué d'exprimer.
00:14:08 - Devient presque.
00:14:09 - Devient presque fou,
00:14:10 parce que vous avez à faire,
00:14:11 c'est vraiment typiquement la perversion à politique,
00:14:13 c'est-à-dire que j'explique à tout le monde
00:14:15 que cette loi n'a rien à voir avec le RN,
00:14:17 j'explique à tout le monde que c'est une défaite du RN,
00:14:20 alors que tout le monde sait très bien lire
00:14:22 et que c'est une loi copié-collé,
00:14:23 mais en plus de ça, je saisis le Conseil constitutionnel
00:14:26 parce que hier soir, je dis à des millions de téléspectateurs,
00:14:28 vous savez, je ne suis pas d'accord avec l'histoire des étudiants,
00:14:31 donc tu es tellement faible, Emmanuel Macron,
00:14:33 que tu n'es même pas capable d'imposer dans cette loi
00:14:36 une mesure que tu n'aimes pas,
00:14:37 alors que tu as passé ton temps au téléphone
00:14:39 en commission mixte paritaire avec Elisabeth Borne
00:14:42 et avec les députés des Républicains,
00:14:44 c'est un texte qui est anti-constitutionnel,
00:14:47 on a bien compris la manœuvre,
00:14:48 voilà, il va la vider de son sens,
00:14:50 du sens que vous aimiez, vous, Philippe Bilger, voilà.
00:14:53 - La parole est à la défense, Sébastien Ménard.
00:14:55 - Après le réquisitoire du procureur François Sdegau,
00:14:58 voilà, exactement, je vais essayer d'amener...
00:15:01 - Défendre.
00:15:02 - Non, non, non, je vais partager en tout cas
00:15:05 ce qu'il va n'engager que moi.
00:15:06 Effectivement, je suis d'accord avec vous, Philippe,
00:15:09 c'est particulièrement cavalier de dire
00:15:13 que ce n'est pas une victoire du Front national.
00:15:15 En fait, c'est une victoire de toutes celles et tous ceux
00:15:17 qui voulaient un durcissement de la politique migratoire française.
00:15:22 C'est le cas de mes anciens camarades de droite,
00:15:25 c'est le cas, évidemment, de mes non-camarades d'extrême droite,
00:15:29 et c'est le cas d'un certain nombre de marcheurs
00:15:32 centristes, mais plutôt de droite que de gauche.
00:15:34 Voilà, ça c'est la réalité.
00:15:36 Après, évidemment, il est lié aussi idéologiquement
00:15:39 et politiquement à un attelage venu de la gauche,
00:15:43 voire bien de gauche,
00:15:45 et que, effectivement, je pense à Bohn,
00:15:48 je pense à d'autres camarades qui, pour le coup,
00:15:51 vivent assez mal ce texte.
00:15:53 - Allez, merci beaucoup, les amis.
00:15:55 Tout de suite, les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:15:57 - Les vrais voix sud-radio.
00:15:59 - Les 3 mots dans l'actu qui sont Félix,
00:16:01 fusillade, tunnel et crèche.
00:16:02 - Une fusillade faite au moins 10 morts
00:16:04 et plusieurs dizaines de blessés à Prague.
00:16:05 L'assaillant a été éliminé, indiqué à la police tchèque.
00:16:07 Une grève des salariés français de haut tunnel
00:16:10 immobilise les trains et entraîne la fermeture
00:16:12 depuis ce midi du tunnel sous la Manche.
00:16:14 Et puis est-il bien laïque, ce petit Jésus ?
00:16:16 Le retour d'un marronnier du mois de décembre,
00:16:18 le débat sur les crèches dans les lieux publics,
00:16:20 le département des Bouches du Rhône
00:16:22 remet un centon dans la machine.
00:16:24 - Les vrais voix sud-radio.
00:16:26 - Une scène d'horreur et de panique dans la capitale tchèque.
00:16:33 Un homme a ouvert le feu dans un bâtiment universitaire
00:16:35 du centre de Prague.
00:16:37 Il y aurait au moins 10 morts et plusieurs dizaines de blessés.
00:16:40 La police annonce que l'assaillant a été éliminé.
00:16:42 Selon les médias tchèques,
00:16:44 la fusillade s'est produite tout à l'heure
00:16:46 à la faculté des arts.
00:16:48 Les enseignants, les étudiants ont reçu l'ordre
00:16:50 de s'enfermer pendant l'intervention de la police.
00:16:52 Une chaîne de télé fait état d'une explosion
00:16:54 puis d'un tireur sur le toit du bâtiment.
00:16:56 Bâtiment situé dans le centre historique
00:16:58 donc de la capitale tchèque.
00:17:00 Le ministre de l'Intérieur tchèque demande aux habitants
00:17:02 de suivre les instructions de la police
00:17:04 qui a fermé la zone et qui a demandé
00:17:06 aux personnes vivantes à proximité
00:17:08 de rester chez elles cet après-midi.
00:17:10 - C'est terrible cette fusillade.
00:17:12 On parle d'un suicide, visiblement, peut-être.
00:17:14 - On ne sait plus sur les motivations.
00:17:16 - Ça ressemble à ce qu'on massacre en Suède.
00:17:18 - En Norvège.
00:17:20 - En Norvège.
00:17:22 Ça ressemble à quelque chose de très froid,
00:17:24 de très pensé.
00:17:26 On installe un pied.
00:17:28 Vous avez vu, il a installé, je regardais les images
00:17:30 que Cécile m'a montrées tout à l'heure.
00:17:32 Il installe un pied, son fusil sur pied.
00:17:34 C'est pas émotionnel.
00:17:36 - Deuxième mot difficile.
00:17:38 Tunnel.
00:17:40 À quelques jours de Noël, une grève surprise
00:17:42 entraîne la fermeture du tunnel sous la Manche.
00:17:44 - Alors que les départs en vacances commencent,
00:17:46 une grève surprise des salariés d'Eurotunnel
00:17:48 entraîne cette fermeture du tunnel sous la Manche.
00:17:50 Ce qui crée un peu la panique
00:17:52 dans plusieurs gares européennes.
00:17:54 C'est une grève des salariés français d'Eurotunnel,
00:17:56 filiale du groupe Getlink
00:17:58 qui propose cette fermeture depuis ce midi.
00:18:00 Welcome in France.
00:18:02 Résultat, plus aucun Eurostar ne peut
00:18:04 emprunter l'ouvrage.
00:18:06 Les voitures et les camions sont également
00:18:08 bloqués.
00:18:10 Pas de liaison sous la Manche pour le moment.
00:18:12 - Troisième mot, crèche, avec le retour
00:18:14 d'un marronnier du mois de décembre.
00:18:16 - Tradition pour certains, atteinte
00:18:18 à la laïcité pour d'autres, comme chaque année
00:18:20 à Noël, le débat sur les crèches installées
00:18:22 dans les bâtiments publics refait surface.
00:18:24 Dernier épisode en date, la présidente des
00:18:26 Bouches du Rhône, Martine Vassal,
00:18:28 qui a fait installer une crèche dans le hall
00:18:30 du conseil départemental sur les réseaux sociaux.
00:18:32 Elle se dit fière de ses racines
00:18:34 judéo-chrétiennes.
00:18:36 Mandy Graillon est l'élue déléguée à la Culture
00:18:38 provençale au département. - Nous, avant tout,
00:18:40 si on met cette crèche dans le hall,
00:18:42 ce n'est pas pour une revendication religieuse,
00:18:44 c'est pour mettre en avant un savoir-faire
00:18:46 originel de notre région.
00:18:48 Sur 150
00:18:50 centenniers français, on en a
00:18:52 120 qui sont sur le territoire départemental.
00:18:54 Et deuxièmement, ce que je dis,
00:18:56 ce qui voudrait polémiquer sur la question,
00:18:58 c'est que cette crèche, elle est donc
00:19:00 dans le hall du département depuis
00:19:02 plusieurs années. Nous n'avons
00:19:04 jamais eu de plainte.
00:19:06 Il faut qu'il se rende à l'évidence, ça ne
00:19:08 dérange pas les gens.
00:19:10 - Des propos recueillis par Lionel
00:19:12 Maillet pour Sud Radio. - Un mot,
00:19:14 Sébastien Ménard ? - Nous, à Biarritz, on a fait le choix,
00:19:16 on n'en a pas, en fait, dans le hall, mais
00:19:18 il y a beaucoup d'élus,
00:19:20 qui partagent, on ne va pas s'en cacher,
00:19:22 une foi chrétienne et qui ont publié sur leurs réseaux sociaux
00:19:24 des crèches perso, etc., qu'ils ont pu
00:19:26 monter. Mais moi, je déplore
00:19:28 le fait qu'on ne puisse plus
00:19:30 parler de Noël, qu'on ne puisse plus parler de crèches,
00:19:32 etc., mais encore une fois, ça n'engage que moi.
00:19:34 - Mais il y a plein d'entreprises qui demandent maintenant de dire
00:19:36 "Bonne fête" et non "Joyeux Noël". - Je vous en parlerai,
00:19:38 je vous en parlerai tout à l'heure, parce que ça,
00:19:40 c'est mon coup de gueule du jour, parce que c'est exactement
00:19:42 ce que je vais teaser un petit peu, c'est exactement ce qui
00:19:44 s'est passé. C'est-à-dire que j'ai eu un comité de direction
00:19:46 que je dirige, il y a quelques jours,
00:19:48 on me disait "Monsieur le Président,
00:19:50 de quoi allez-vous parler ?". Je dis de Noël et de cette
00:19:52 sainte fête de Noël. Je ne vous dis pas le
00:19:54 mot, je vous dis "Bonne fête" et je vous dis "Joyeux Noël".
00:19:56 - Et vous, vous avez dit "Bonne fête" et vous avez dit "Joyeux Noël".
00:19:58 - Oui, j'ai dit "Bonne fête" et j'ai dit "Joyeux Noël".
00:20:00 - Et vous avez dit "Bonne fête" et vous avez dit "Joyeux Noël".
00:20:02 - Oui, j'ai dit "Bonne fête" et j'ai dit "Joyeux Noël".
00:20:04 - Et vous avez dit "Bonne fête" et vous avez dit "Joyeux Noël".
00:20:06 - Oui, j'ai dit "Bonne fête" et j'ai dit "Joyeux Noël".
00:20:08 - Et vous avez dit "Bonne fête" et vous avez dit "Joyeux Noël".
00:20:10 - Les élus de gauche ne durciront pas les conditions de versement de l'allocation personnalisée d'autonomie sur le territoire. Avec cette question, Philippe le refus d'appliquer la loi d'immigration pour les élus de gauche vous paraît normal, scandaleuse ou...
00:20:26 - Ne se prononce pas. Et bien pour le moment, vous êtes 86% à trouver ça scandaleux. Alors vous trouvez ça scandaleux parce qu'on doit appliquer la loi en France même si on n'est pas du bord politique qui l'a votée.
00:20:36 - Ou alors vous dites "Non, c'est de la désobéissance civique". Appelez-nous au 0826 300 300.
00:20:41 - Et Hassan Lekoul est avec nous, un secrétaire général de la jeunesse communiste. Bonsoir, merci d'être avec nous.
00:20:47 - Bonsoir.
00:20:49 - Est-ce que le volet concernant cette allocation personnalisée d'autonomie est inconstitutionnel ou indigne selon vous ?
00:20:55 - Une partie de la loi est contraire à la constitution, le président le sait. Et maintenant il demande au conseil constitutionnel d'avoir le courage qu'il n'a pas eu.
00:21:03 - On en parle dans un instant. 0826 300 300, soyez les bienvenus. Les vraies voix Sud Radio jusqu'à 19h.
00:21:09 - On est ravis de vous retrouver. Merci de votre fidélité. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter, à nous suivre sur les réseaux sociaux et pour ça, merci.
00:21:17 - Philippe Bilger est avec nous, président de l'Institut de la Parole. Françoise Degault, éditorialiste Sud Radio. Sébastien Ménard, entrepreneur de la foodtech. Ils ont l'air sérieux comme ça mais...
00:21:25 - Oui, ils se contentent d'avoir l'air. - Ils sont sérieux.
00:21:30 - Ça va Philippe David ?
00:21:31 - Ça va bien. Vous savez, vous avez dit "qui c'est qui qui l'a dit", là on sait que la pression va monter.
00:21:36 - La pression va monter. - On commence déjà à réviser.
00:21:39 - En attendant, un petit peu de sérieux avec le grand débat du jour.
00:21:42 - Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:21:46 - Le Lot, comme 32 départements, refuse d'appliquer la future loi immigration sur un aspect de préférence nationale.
00:21:53 - Il y aurait des petits rois-telés locaux qui décideraient de ne plus appliquer les lois de la République, c'est de la sédition.
00:21:58 - Pour d'autres départements plutôt de gauche, on votera une allocation d'autonomie universelle.
00:22:03 - La gauche commente alors que la gauche a voté une motion de rejet qui aboutissait in fine à un texte bien plus ferme.
00:22:10 - On a de vraies valeurs républicaines, on respecte la loi, même si elle ne nous convient pas, on la respectera et on la contournera pas, on la complétera.
00:22:17 - Et donc la fronte des départements de gauche contre la loi immigration votée avant-hier, 32 d'entre eux annoncent qu'ils n'appliqueront pas certaines mesures.
00:22:25 - Ils refusent le délai de 2 ans et demi à 5 ans imposé aux étrangers extra-européens pour pouvoir toucher l'allocation personnalisée d'autonomie,
00:22:33 - position condamnée par le ministre de l'économie qui a dit "la loi s'impose à tous", leur répond bien sûr Bruno Le Maire.
00:22:39 - Alors parlons vrai, est-ce que pour vous, des élus qui refusent d'appliquer une loi votée dans un pays démocratique, c'est scandaleux ou est-ce que c'est normal ?
00:22:47 - Est-ce que c'est de la désobéissance civique ? Est-ce que c'est pas quelque part un bis repetita des élus qui avaient dit "moi je suis contre le mariage pour tous"
00:22:54 - et donc je ne célébrerai pas de mariage pour tous dans ma mairie ? Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:22:58 - Et bien pour vous, à 86% c'est scandaleux, à 9% c'est normal et vous êtes 5% à ne pas vous prononcer.
00:23:05 - On attend vos appels au 0826 300 300.
00:23:08 Avec ce message d'olive qui nous dit donc "dans ces départements on pourra aussi brûler des feux tricolores, ne plus s'arrêter aux feux rouges puisque ces départements n'appliquent pas la loi, on pourra donc ne pas nous verbaliser".
00:23:18 On va en parler avec Hassan Leckoulb qui est avec nous, secrétaire général de cette jeunesse communiste.
00:23:24 Bonsoir, merci d'être avec nous.
00:23:26 - Bonsoir.
00:23:27 - Philippe Bilger, de quel côté êtes-vous ?
00:23:30 - Mais c'est un suspense insoutenable.
00:23:35 - C'est le tirage au sort de la coupe du monde.
00:23:38 - On sait jamais, il peut changer.
00:23:39 - Plus sérieusement, paradoxalement, il est très difficile de démontrer le caractère absurde tellement certaines transgressions sont anti-républicaines.
00:23:51 Pour moi c'est une honte démocratique, je voudrais rapidement...
00:23:56 Essayons d'imaginer demain qu'un gouvernement de gauche mette en oeuvre une loi discutée par les départements de droite et que ces départements décideraient de ne pas appliquer certaines dispositions de la loi.
00:24:15 Croyez-vous qu'on discuterait ouvré-voix de la validité ou non d'une telle attitude ?
00:24:21 Bien sûr, il y aurait une réprobation générale.
00:24:25 Deuxième élément, il est tout de même surprenant.
00:24:29 Lorsque des mesures de droite sont votées, très souvent la gauche s'y oppose en disant "ah, il y a l'état de droit".
00:24:39 Là, bizarrement, 32 départements veulent se constituer en quelque sorte en République autonome et décident de ne pas appliquer une disposition parce qu'elle ne leur convient pas alors qu'elle est dans la loi.
00:24:55 Je trouve que c'est extrêmement grave, non seulement aujourd'hui, mais pour le futur.
00:25:01 Imaginons ce qu'on pourra faire en ayant une telle attitude.
00:25:05 Je rigole, ça me fait marrer. D'abord, je voudrais remercier Emmanuel Macron, Marine Le Pen et également Bruno Retailleau et Olivier Marlex, Éric Ciotti.
00:25:14 Je les remercie parce qu'on ne pouvait pas avoir un plus beau cadeau de Noël la gauche que ce qui est en train de se passer.
00:25:20 D'abord, évidemment, le texte infâme, mais ça je l'ai déjà dit, cette espèce de Salmi Gondi, ce trio infernal, ce ballet où chacun essaie de tirer les marrons du feu.
00:25:29 La gauche, c'est formidable parce que vous avez trouvé un moyen, et j'en suis très heureuse, de ressouder la gauche.
00:25:34 Et la gauche, qu'elle fait, elle se met pas. Mais c'est là que vous ne lisez pas bien, vous n'avez pas de finesse.
00:25:40 - Vous avez la gauche et ressouder ? - Ah bien sûr, vous allez voir.
00:25:43 Déjà, les 32 départements, je vous rappelle que c'est l'ensemble de tous les horizons.
00:25:48 Les mairies, vous avez Jeanne Barzekian, la maire de Strasbourg, vous avez des élus verts.
00:25:53 Donc voilà, là déjà, je comprends. Et par ailleurs, vous ne savez pas lire, c'est pas qu'elle n'applique pas la loi.
00:26:00 Elle va appliquer d'abord cette loi, laissant d'abord le Conseil Constitutionnel dire.
00:26:05 Deuxièmement, laissant le Président de la République promulguer. Là, j'entends de voir, je rigole par avance.
00:26:11 Et troisièmement, elle ne contourne pas, elle contourne. C'est-à-dire qu'elle va appliquer toute la partie qui est obligatoire.
00:26:17 Et c'est à sa discrétion, de toute façon, au Conseil Généraux qui eut verse, de créer, comment dirais-je, un revenu complémentaire.
00:26:25 Donc personne ne pourra dire que les Conseils Généraux sont hors la loi, puisque de toute façon...
00:26:29 - Non, ils vont peut-être râler un peu. - Mais il est contribuable, et vous avez vu.
00:26:32 Les présidents des Conseils Généraux, vous saurez bien qu'ils ont vraiment écouté, ils ont vraiment anticipé cet argument.
00:26:38 Vous verrez qu'il y aura des systèmes de financement, et ça sera voté comme un seul homme dans tous les Conseils Généraux et dans les municipalités.
00:26:45 Il n'y a pas de non-application de la loi. Il y a quelque chose de complémentaire qui est créé pour soutenir ce que cette loi défait.
00:26:54 Parce que c'est bien beau, sur les plateaux, d'expliquer que c'est merveilleux.
00:26:58 On verra bien ce que font les préfets, mais en attendant, il n'y a rien d'illégal.
00:27:01 - C'est un complément, ce n'est pas du tout une opposition.
00:27:04 - Mais Françoise, vous avez juste oublié un petit point de détail.
00:27:08 Il y a un truc qui s'appelle, en droit français, pour les élus locaux, le contrôle de l'égalité.
00:27:12 - Bien sûr, vous verrez. - Les conseils départementaux, les communautés d'agglomération, les conseils municipaux, les conseils régionales...
00:27:18 - Vous pensez qu'il y a de ça, c'est de parler... - Je peux terminer, s'il vous plaît ?
00:27:20 - Pardon, pardon. - Peuvent prendre toutes les dispositions et imaginer toutes les fantaisies,
00:27:25 toutes les fantaisies possibles pour contourner, enjamber et donc piétiner cette loi.
00:27:31 Il n'est pas sûr qu'en tout cas, dans la mesure où ce sont les préfets qui vont être garants de l'application de cette loi...
00:27:37 - Vous pensez qu'il n'y a pas de... - Je ne suis pas certain, je vais terminer, s'il vous plaît.
00:27:40 - Oui, pardon, pardon. - Je ne suis pas certain que ces procédures dites de contournement résisteront au contrôle de l'égalité.
00:27:47 - Vous savez, le service juridique de l'Association des départements de France, il est aussi balèze que n'importe quelle juriste.
00:27:54 - Mais attendez, ce n'est pas tous les départements de France. - On va faire réagir notre expérience.
00:27:58 - On y va, on y va. - Hassan Lacoule, est-ce que finalement, on peut dire encore qu'on défend l'état de droit quand on se refuse à l'appliquer ?
00:28:05 - Non, on l'applique mais on le contourne. Il faut être juste dans ce que vous dites. On l'applique mais on contourne.
00:28:11 - Oui, donc on ne l'applique pas totalement. Hassan Lacoule.
00:28:13 - Oui, écoutez, moi je pense que ces présidents de conseil départementaux, ils ont tout à fait raison.
00:28:19 Pour nous, c'est quand même hors de question pour remettre un petit peu d'humain dans le débat, pour dire de quoi on parle.
00:28:24 Là, c'est des gens qui travaillent, qui cotisent, qui payent des impôts, qui ont des enfants scolarisés,
00:28:28 qui vont se voir privés d'allocations de rentrée scolaire ou d'APL. Mais c'est quand même scandaleux.
00:28:33 On veut quoi ? On veut que ces familles, on les mette à la rue, que les personnes âgées qui ont travaillé toute leur vie se retrouvent à la rue ?
00:28:39 Ça, c'est quand même quelque chose. Il faut en parler, on veut que les enfants aillent à l'école sans fourniture ?
00:28:44 Non, c'est inacceptable. Et donc, je pense que les conseillers départementaux ont raison, ce sont des gens de conviction.
00:28:50 Et pour moi, il faut qu'ils aillent au bout de leur démarche. Là, ils lancent un appel au conseil constitutionnel.
00:28:55 Après, on est dans un état de droit. Ils lancent un appel au conseil constitutionnel et le conseil constitutionnel prendra sa décision.
00:29:03 Mais la réalité, c'est que cette loi va créer des pauvres, créer de l'illégalité.
00:29:07 Et ça, c'est une honte. Et le conseil départemental, c'est la solidarité, c'est l'institution qui accompagne les familles qui en ont besoin,
00:29:14 c'est l'institution de proximité. Ce sont des gens de valeur, avec des convictions, et je pense qu'ils ont raison d'aller au bout de leurs convictions.
00:29:20 Excusez-moi, je pose une question. Les maires de droite qui n'appliquent pas la loi qui dit qu'il faut construire des logements sociaux,
00:29:30 c'est après ce qu'on dit, ils se sont mis en dehors de la République, c'est mal ?
00:29:33 Mais monsieur, on paye des amendes et vous avez des collectivités...
00:29:39 Maintenant, vous ne respectez pas la loi.
00:29:41 Mais attendez, c'est méconnaître ce qui se passe sur le terrain. Nous, quand vous prenez la ville dans laquelle je suis élu, Biarritz,
00:29:47 vous n'avez pas de fonciers disponibles ou tellement peu. Et évidemment, comme c'est une ville de villigiature, comment vous voulez construire ?
00:29:53 On va construire quoi ? On va construire des tours de 33 étages sur le littoral ?
00:29:56 Le foncier, vous l'aviez utilisé...
00:30:00 Attendez, personne ne comprend pas.
00:30:02 Le foncier, vous l'aviez utilisé, il a été utilisé à autre chose.
00:30:05 Mais il a été utilisé avant la loi, avant la loi Guesso-Bartolomé.
00:30:09 Mais bien avant, il n'y avait plus de foncier.
00:30:12 Bien sûr, Neuilly, c'est le même cas. Il a tout à fait raison sur la loi SRU.
00:30:16 Sur des usages, par exemple, quand vous avez maintenant des mairies de droite qui imposent, par exemple, obligatoirement, de façon absolue,
00:30:23 vraiment, l'avion de port à la cantine, c'est un usage, ce n'est pas légalisé.
00:30:30 Mais c'est de la même manière. Là, moi, je suis désolé de vous le dire.
00:30:33 Ce n'est pas toutes les villes de droite.
00:30:34 Mais donc, je vous dis juste que chacun s'arrange comme il veut.
00:30:38 Donc, je veux bien qu'on hurle à la fin de l'État de droit.
00:30:40 Je dis juste, vous pouvez hurler à la fin de votre droit.
00:30:43 Mais je ne hurle pas.
00:30:44 J'attends.
00:30:45 Il attend son tour.
00:30:46 Oui, il peut hurler, il peut hurler.
00:30:48 Mais je voudrais...
00:30:49 C'est monsieur le secrétaire général.
00:30:52 Secrétaire général, oui.
00:30:53 Secrétaire général.
00:30:54 J'ai bien conscience d'avoir utilisé dans mon propos un premier argument, élémentaire, basique.
00:31:03 Mais que penseriez-vous, tout de même, d'un gouvernement de gauche qui mettrait en œuvre demain des mesures que la droite n'aimerait pas
00:31:15 et qu'elle chercherait à contester de la manière dont certains départements contestent celles que vous dénoncez ?
00:31:25 Est-ce que vous ne trouveriez pas ça injuste et choquant ?
00:31:29 Là, c'est des présidents de conseil départemental qui, en attendant la décision du Conseil d'État, annoncent...
00:31:35 Le Conseil constitutionnel.
00:31:36 Le Conseil constitutionnel, pardon, qui annonce qu'ils prendront des dispositions.
00:31:40 On peut quand même les laisser.
00:31:42 Ce sont des gens avec des valeurs.
00:31:44 Chez moi, ma conseillère départementale à Tournefeuille, elle s'appelle Monique Croquette, elle est au Parti communiste.
00:31:49 Évidemment qu'elle a des convictions.
00:31:51 Et donc on ne va pas reprocher à nos élus élus sur leurs convictions de ne pas les respecter.
00:31:55 Non, mais moi je voudrais qu'on sorte du débat émotionnel.
00:31:57 Oui, mais moi...
00:31:58 Non, mais Philippe, votre question, ça pose...
00:32:01 Vous ne l'aimez pas.
00:32:02 Là, on n'est pas dans un problème d'aimer ou de ne pas aimer.
00:32:04 Mais non, on est dans un problème, écoutez, je vous le dis, éminemment constitutionnel, de la préférence nationale.
00:32:09 Cette loi ne peut pas passer sous les fourches codines du Conseil constitutionnel.
00:32:13 La gauche, elle s'oppose...
00:32:15 Mais elle existe déjà.
00:32:16 Mais non, arrêtez, vous n'allez pas me sortir.
00:32:18 Je connais les arguments d'Elisabeth Lévy, de Pascal Franck, je les connais, c'est toutes les mêmes.
00:32:22 Mais Michel Rocard, par exemple...
00:32:24 Non, mais là on n'entend rien.
00:32:26 Je voulais juste vous dire, pardonnez-moi, je voulais juste vous dire, on connaît les hauts fonctionnaires, etc.
00:32:30 La France est une démocratie sociale, on ne parle pas d'accès à la fonction publique.
00:32:33 On parle de droits sociaux.
00:32:35 On parle de gens qui vivent légalement sur un pays qui n'ont pas les mêmes droits que les citoyens.
00:32:40 Donc ça ne peut pas rentrer dans notre constitution.
00:32:42 François, on part au 0826 300 300, le sujet fait réagir notre vraie voix du jour.
00:32:47 Béranger, de Dordogne, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:32:49 Vous soutenez les présidents de conseils départementaux ou pas ?
00:32:52 Non, sans les soutenir, je les comprends.
00:32:56 Mais après, le souci c'est qu'avec les présidents des conseils départementaux de gauche,
00:33:01 ils se cambrent comme un seul homme sur les grandes causes humanistes.
00:33:04 Mais quand il y a eu des mouvements un peu plus populaires
00:33:08 qui venaient de l'intérieur profond de la France, on les a beaucoup moins entendus.
00:33:12 Cette posture-là me dérange.
00:33:14 Ah non, ils étaient quand même sur les ronds-points.
00:33:16 Les gens de gauche, ils étaient avec vous quand même.
00:33:18 Non, non.
00:33:19 Au début, certains les traitaient de fachos.
00:33:21 Sur le mouvement des gilets jaunes, la posture de la gauche a été absolument scandaleuse.
00:33:25 Bon, c'est un autre débat.
00:33:26 Par contre, ce qui est intéressant dans cette crise qui s'annonce,
00:33:29 parce que j'en études, effectivement, là je rejoins Françoise,
00:33:31 ça ne passera pas sous les fourches codines du Conseil constitutionnel.
00:33:34 Mais ce qui est intéressant, c'est la crise que ça illustre.
00:33:37 C'est-à-dire, une fois de plus, on est dans une démocratie qui est beaucoup trop...
00:33:40 On est dans une république qui est beaucoup trop verticale,
00:33:42 beaucoup trop centralisée, où un seul homme quasiment décide,
00:33:46 parce que Macron est dans le coup avec Darmanin,
00:33:50 en reprenant les idées du Front national,
00:33:53 qu'il serve ou qu'il desserve le Front national in fine,
00:33:55 ça on le verra plus tard aux élections.
00:33:57 À mon avis, il le serve, mais bon, ça c'est que mon avis.
00:33:59 Mais ça illustre une fois de plus la crise démocratique, en fait.
00:34:03 La crise démocratique, et même les élus eux-mêmes
00:34:05 en ont marre de ce centralisme étatique républicain
00:34:09 qui veut absolument tout imposer.
00:34:11 Il faut qu'on respire dans ce pays,
00:34:13 il faut que la démocratie respire plus,
00:34:15 et qu'elle se rapproche des citoyens,
00:34:17 et après on aurait vu, éventuellement, dans certains cas,
00:34:20 qu'on applique ou qu'on n'applique pas une loi.
00:34:22 Moi ça ne me choque pas, mais parce qu'on est dans un état de crise démocratique permanent.
00:34:26 Sébastien Ménard, une réaction courte, et on retourne au Jérôme Bissau 26, 300-300.
00:34:30 J'aimerais vous dire qu'il y a beaucoup de pays dans le monde
00:34:32 qui aimeraient vivre des crises démocratiques comme celle de France.
00:34:35 Et simplement, encore une fois,
00:34:37 Emmanuel Macron n'a pas donné un blanc-seing à Darmanin,
00:34:40 à Marine Le Pen ou à quiconque,
00:34:42 il a simplement répondu aux attentes des Françaises et des Français.
00:34:45 Et vous feriez bien, vous seriez bien inspiré
00:34:47 d'écouter un petit peu plus les Françaises et les Français.
00:34:49 Allez, 0826-300-300, Laetitia qui nous appelle de Gironde.
00:34:52 Bonsoir Laetitia.
00:34:53 Bonsoir Laetitia.
00:34:54 Oui, bonsoir à tous.
00:34:56 Alors, en fait, moi concernant ce débat,
00:34:58 alors j'ai pas trop écouté en fait, au début en fait.
00:35:01 C'est un peu toujours la même chose quoi,
00:35:03 là on est en train de virer sur quelque chose
00:35:05 vraiment très très à droite, je trouve ça scandaleux.
00:35:07 Après que certains politiques s'offusent,
00:35:11 qui refusent d'appliquer cette loi,
00:35:13 je trouve ça tout assez normal.
00:35:14 En fait, je pense qu'il faut avoir une politique d'immigration
00:35:16 cohérente et surtout solide.
00:35:18 Peut-être aider les pays en voie de développement,
00:35:20 parce que si les gens crevaient moins de faim dans leur pays,
00:35:23 si la France, au lieu de balancer des armes,
00:35:26 aidait plutôt les pays à balancer cet argent
00:35:28 pour que les pays se développent,
00:35:29 peut-être que les pays, les gens,
00:35:31 ne se déracineraient pas de leur pays
00:35:34 pour essayer de chercher une vie meilleure ici.
00:35:36 Et à partir du moment où les gens sont ici
00:35:38 et que ça a suivi, effectivement, un fil de la loi,
00:35:42 qu'ils ont été acceptés en fait,
00:35:45 on n'a pas à les brimer sur le sol français.
00:35:48 Je suis désolée, on a tous les mêmes besoins
00:35:50 et on a tous les mêmes droits à partir du moment où on est ici.
00:35:52 Donc je suis complètement contre le...
00:35:55 Laetitia, la France aide quand même beaucoup de pays,
00:35:57 il ne faut pas l'oublier non plus.
00:35:58 Alors non, d'abord, c'est vrai ce que vous dites, Cécile.
00:36:00 Laetitia, merci parce que je pense que vous mettez le doigt
00:36:03 sur la chose la plus importante, c'est le co-développement.
00:36:05 La part du co-développement,
00:36:07 Cécile, a baissé énormément sous Emmanuel Macron.
00:36:10 Je pense qu'il faut faire,
00:36:11 alors pour le coup, je suis sûre que Sébastien serait d'accord avec moi,
00:36:13 des "John Ventures", c'est-à-dire véritablement
00:36:15 de l'exportation, comment dirais-je, de savoir-faire.
00:36:19 Le Sieur l'a fait, je cite une marque, par exemple, en Côte d'Ivoire.
00:36:22 Ils travaillent main dans la main.
00:36:24 Il faut aider ces pays à se développer.
00:36:26 Et dernier point, par rapport à l'opinion,
00:36:28 ce que les Français veulent,
00:36:29 j'en ai un peu marre d'entendre depuis trois jours
00:36:31 "on n'a fait que ce que voulaient les Français", vous savez ?
00:36:33 En 1980, 72% des Français sont opposés
00:36:37 à l'abolition de la peine de mort.
00:36:39 François Mitterrand, avant de rentrer dans le débat
00:36:43 d'entre les deux tours, on lui dit,
00:36:45 il dit "quel est le dernier sondage ?"
00:36:47 70% d'adaptés lui dit, il dit rien.
00:36:49 Et il maintient sa position de conviction
00:36:52 d'abolition de la peine de mort.
00:36:54 Ça n'a pas empêché d'être élu.
00:36:56 Parfois, mais si c'est pas fait...
00:36:58 - Ça n'est pas du tout le même thème !
00:37:00 - François Mitterrand cherchait à faire oublier
00:37:03 toutes les consannations à mort qu'il a fait exécuter avant.
00:37:06 - Écoutez, écoutez les amis...
00:37:08 - On a notre expert qui attend.
00:37:10 - Hassan Lacou, il nous reste 4 secondes,
00:37:12 on veut laisser un peu plus de temps pour conclure.
00:37:14 Est-ce que vous pensez que les préfets vont réagir ?
00:37:16 Qu'est-ce qui va se passer d'après vous ?
00:37:18 - Moi, je pense qu'il faut voir ce que dira le Conseil constitutionnel,
00:37:21 on verra ce que disent les préfets.
00:37:23 En tout cas, là, il y a un énorme paradoxe,
00:37:25 c'est qu'on a Darmanin, Macron,
00:37:27 qui passent leur temps à dire
00:37:28 "il faut que les étrangers qui arrivent en France s'intègrent"
00:37:31 et là, ils font tout pour les exclure de la société.
00:37:33 Donc, je pense que là, on a une contradiction
00:37:35 qui est en train de sauter aux yeux du gouvernement
00:37:37 et à force de fracturer la France,
00:37:39 Macron a même fâché les élus locaux.
00:37:41 Donc, on se demande jusqu'où il va aller.
00:37:43 - Merci beaucoup Hassan Lacou d'avoir été avec nous,
00:37:45 secrétaire général de cette jeunesse communiste.
00:37:48 Dans un instant, avec Béranger,
00:37:51 qui va, j'espère et j'imagine,
00:37:53 vous mener la vie dure aux vraies voix du jour.
00:37:55 - Moi, je suis pour Béranger.
00:37:57 - Comme moi, elle attrape le truc.
00:37:59 Allez, vous restez avec nous dans un instant,
00:38:01 la quiz de l'actu.
00:38:02 - Les vraies voix Sud Radio, 17h20,
00:38:05 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:38:07 - Chers amis, on est ravis de vous retrouver
00:38:10 et cette grande famille Sud Radio
00:38:13 qui se dispute, qui se réconcilie.
00:38:16 - Oh la la, qu'est-ce qu'elle est bonne là !
00:38:18 - Oh, bonne Noël !
00:38:19 - Là, ça va être pire que tout, c'est pas de discuter.
00:38:21 - Philippe Villeger est avec nous,
00:38:23 Françoise de Gaulle est avec nous,
00:38:24 Sébastien Ménard.
00:38:25 - On va voir, on va voir.
00:38:26 - Ça, c'est les vrais sujets maintenant.
00:38:28 - S'il vous plaît.
00:38:29 - Et les vrais sujets, c'est avec Béranger,
00:38:31 qui nous appelle de Dordogne.
00:38:32 Béranger, tout va bien ?
00:38:34 - Tout va bien, merci.
00:38:35 - Allez, tout de suite, les quiz de l'actu.
00:38:37 - Les vraies voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:38:40 - Je vous mets pas la pression Béranger,
00:38:41 mais il y a du lourd en face de vous.
00:38:43 - Oh non !
00:38:44 - Écoutez bien Béranger,
00:38:45 qui c'est qui qui l'a dit au sujet de Gérard Depardieu ?
00:38:48 Ce n'est pas sur la base d'un reportage
00:38:50 qu'on enlève la Légion d'honneur.
00:38:52 - Bonne réponse de Béranger.
00:38:54 - C'est trop facile, franchement.
00:38:56 - Non mais on se chauffe, on se chauffe.
00:38:58 - Que ce soit facile, j'aurais un point.
00:39:01 - On est en tour de chauffe.
00:39:02 - Qui c'est qui qui l'a dit sur les propos de Macron sur Depardieu ?
00:39:06 C'est de la rhétorique masculiniste.
00:39:08 - Ah !
00:39:09 - Béranger.
00:39:10 - Bonne réponse de Béranger.
00:39:12 - C'est pas possible, j'aurais eu deux points.
00:39:14 - Eh les amis, même sans tricher, on avait trouvé.
00:39:17 - On avait tous ça.
00:39:19 - Qui c'est qui qui l'a dit, écoutez,
00:39:21 c'est important de reprendre le chemin de la nuppes ?
00:39:24 - Béranger.
00:39:25 - Peut-être un copain de Mélenchon ?
00:39:29 - Qui ?
00:39:30 - Ah ben oui.
00:39:31 - Je ne sais pas, Alexis Corbière ?
00:39:33 - Non.
00:39:34 - Bonne réponse.
00:39:35 - Ah !
00:39:36 - Ben non, mais je l'ai dit, c'est hier sur le sujet.
00:39:39 - Non mais il l'a dit, il l'a dit, il l'a dit.
00:39:41 - Qui c'est qui qui l'a dit,
00:39:43 sur les ministres qui menacent d'être démissionnés
00:39:46 mais qui sont restés à leur poste,
00:39:48 est plus important qu'avoir des convictions ?
00:39:50 - Béranger.
00:39:51 - Ah, je l'ai vu ça.
00:39:53 - Est-ce que c'est...
00:39:55 On ne sait pas si c'est une vacherie ou si c'est un...
00:39:58 - C'est un vacherie ou pas ?
00:39:59 - C'est Bastien Chenu.
00:40:00 - Bonne réponse de Sébastien.
00:40:02 - C'est un Sébastien.
00:40:03 - C'est possible que c'était un Sébastien.
00:40:04 - Non, on est bon pour le moment.
00:40:06 - Oui, mais lui...
00:40:07 - Oui, c'est la place.
00:40:08 - C'est un mystère.
00:40:09 - Il faut que vous vous mettiez là pour le...
00:40:11 - Oui, mais je me demande, il y a des coulisses là.
00:40:14 Je ne comprends pas.
00:40:15 - Qui c'est qui qui l'a dit...
00:40:16 - C'est pas possible, il n'est pas assez.
00:40:17 - Sur la loi Immigration,
00:40:19 je veux bien acter que le président Macron et le gouvernement
00:40:21 n'ont pas pris les voix du Fonds National,
00:40:23 mais ils ont pris ses idées.
00:40:25 - Ah, je sais !
00:40:26 - Attendez.
00:40:27 - Ah, moi je sais !
00:40:28 - C'est Béranger.
00:40:29 - Bonne réponse de Béranger.
00:40:30 - Il est trop bon, Béranger.
00:40:33 - Il est fort, Béranger.
00:40:34 - Il est trop bon.
00:40:35 - Qui c'est qui qui l'a dit,
00:40:36 toujours sur la loi Immigration,
00:40:38 ce texte va dans le bon sens.
00:40:40 C'est un maire de grande ville.
00:40:42 - Ah, je sais !
00:40:43 - Béranger.
00:40:44 - Je ne sais pas, je t'en crée mes narres.
00:40:47 - Louis Alliot !
00:40:48 - Louis Alliot !
00:40:49 - Ah, bravo, super, super.
00:40:51 - D'un coup, vous répondez tous ce qui concerne le RL,
00:40:53 c'est bizarre.
00:40:54 - Oui, il répond tout le RL, mais tu vois déjà...
00:40:56 - Il faut que vous avez trouvé les mots.
00:40:58 - S'il vous plaît.
00:40:59 - Qui c'est qui qui l'a dit sur la loi Immigration,
00:41:02 le fait de dire que nous avons besoin de millions de travailleurs étrangers
00:41:05 est dangereux.
00:41:06 - Béranger.
00:41:07 - Ça peut être n'importe qui.
00:41:10 - Vous avez dit quoi ?
00:41:12 - Non, c'est pas le même bord, pas du tout.
00:41:14 - Bonne réponse de Françoise Deguay,
00:41:17 c'était ce matin, sur Sud Radio.
00:41:20 - Moi je suis centre et gauche,
00:41:22 mes narres c'est que l'extrême droite.
00:41:25 - Qui c'est qui qui l'a dit sur l'interview présidentielle d'hier ?
00:41:28 Le président est tombé bien bas, il est dans l'invectif permanence,
00:41:31 je pense qu'il perd pied, il est en train de couler.
00:41:33 - C'est Françoise Deguay qui a dit ça.
00:41:35 - Béranger, c'est un député.
00:41:38 - Du RN.
00:41:41 - Non, non, non, je...
00:41:43 - RN, c'est pas ton gui parlementaire.
00:41:45 - Non, c'est Jacob Ely.
00:41:47 - Bonne réponse de Françoise Deguay, Laurent Jacob Ely.
00:41:50 - Elle va gagner là, Françoise.
00:41:52 - Qui c'est qui qui l'a dit sur les élits
00:41:55 qu'ils ne veulent pas appliquer la loi Immigration,
00:41:57 c'est anti-républicain, s'ils ne sont pas d'accord,
00:42:00 je les invite à démissionner.
00:42:01 - Béranger.
00:42:02 - Elle a un franc parlé.
00:42:04 - A elle, à Marc, je l'ai dit à il.
00:42:07 - On peut y aller ou pas ?
00:42:09 - Non, non, non, non, non, non.
00:42:11 - On l'a dit en même temps.
00:42:12 - Un point pour chacun.
00:42:13 - Si, on l'a dit en même temps.
00:42:14 - Mais elle va gagner.
00:42:16 - Qui c'est qui qui l'a dit...
00:42:18 - Tu peux faire égalité encore.
00:42:19 - Allez, non, non, c'est fini, c'est fini.
00:42:21 - C'est Françoise Deguay qui a gagné.
00:42:23 - Est-ce qu'il faut avoir...
00:42:25 - Zéro.
00:42:26 - Et voilà, je suis ouvert.
00:42:27 - Il est fâni, il est fâni.
00:42:28 - En lui ayant battu Sébastien Léna,
00:42:30 je recommence ma course victorieuse vers le podium.
00:42:34 La gauche est de retour !
00:42:36 - Vous vous emballez pas, Françoise.
00:42:38 - Allez, Béranger, merci beaucoup d'avoir joué avec nous.
00:42:41 - Les amis, nous allons, en plus de ce...
00:42:44 - Voilà, de ce qui c'est qui qui l'a dit,
00:42:46 vous offrir du bonheur,
00:42:47 puisque c'est le grand sapin de Noël de Sud Radio.
00:42:49 Et c'est pour vous, peut-être, l'occasion de gagner
00:42:52 une très belle, très belle surprise.
00:42:54 Alors, ou un week-end pour deux personnes
00:42:55 dans un des lieux d'exception en France,
00:42:57 avec Vacances Blues.
00:42:58 Votre enceinte sainte connectée Amazon Echo Dot
00:43:01 aux Fortes Persues de Sud Radio
00:43:03 et la Confédération des Buralistes,
00:43:04 ou encore, bien entendu,
00:43:05 des centaines et des milliards de cadeaux
00:43:08 qui sont à votre disposition.
00:43:09 - Ah !
00:43:10 - Non, pas du tout.
00:43:11 - Vous exagérez pas du tout des milliards.
00:43:12 - Pas du tout, parce que c'est mon genre.
00:43:13 - Chiffre, un moment.
00:43:15 - C'est simple, les amis.
00:43:16 0 826 300 300,
00:43:18 grâce à ce numéro magique de la Noël,
00:43:21 avec un chiffre entre 1 et 25, Françoise.
00:43:23 - Eh ben, je vais donner le 3.
00:43:24 - Troisième appel au standard.
00:43:26 Attention, c'est peut-être vous.
00:43:27 On croise les doigts, on espère.
00:43:29 Allez, à tout de suite.
00:43:30 On vous souhaite la bienvenue à 18h07.
00:43:33 C'est le moment de faire un peut-être,
00:43:35 de dire toute la vérité, Philippe David.
00:43:38 - Bah oui, il faut.
00:43:39 - Les vraies voix, c'est bien.
00:43:40 - Non, les vraies voix, c'est que nous avons
00:43:42 énormément de chance de travailler dans cette émission,
00:43:45 d'avoir l'équipe que nous avons,
00:43:47 d'avoir moi, un co-animateur comme vous,
00:43:50 Philippe David,
00:43:51 d'avoir les meilleures voix,
00:43:52 les vraies voix du monde.
00:43:53 - De très loin.
00:43:54 - Non, mais je plaisante pas, là,
00:43:55 je vous le dis sincèrement.
00:43:56 - Non, mais il faut quand même dire les choses
00:43:58 telles qu'elles sont.
00:43:59 Vous savez pourquoi elle est dans cet état ?
00:44:00 - Et de dire.
00:44:01 - Elle dit "elle est bien loin".
00:44:02 Vous savez pourquoi elle est dans cet état ?
00:44:04 Parce que comme toutes les grandes gueules,
00:44:06 évidemment, quand on lui fait un cadeau collectif,
00:44:09 en lui disant "parce qu'on t'aime
00:44:10 et on t'a offert quelque chose",
00:44:12 comme toutes les grandes gueules,
00:44:13 vous savez, elle est perché sur ses talons.
00:44:15 "Gna gna gna gna gna gna".
00:44:16 Eh bien, elle a un cœur tendre.
00:44:18 Elle a un cœur tendre, elle a du cassure.
00:44:20 - Mais oui, mais oui.
00:44:21 - Elle est émue parce qu'elle est sensible
00:44:23 et parce qu'elle est géniale.
00:44:24 - Mais oui, mais ce qu'elle vous dit...
00:44:26 - Vous ne pouvez pas laisser croire, Françoise,
00:44:28 que c'est uniquement à cause d'un cadeau généreux
00:44:31 qu'elle pensait dire des choses aussi...
00:44:33 - Pas généreux, vous vous emballez pas dans le nez.
00:44:35 - ... aussi, juste sur les vraies voix.
00:44:37 - Non, mais surtout sur vous, c'est ça.
00:44:39 Parce que vous attendiez ça en priorité, bien sûr.
00:44:41 - J'aurais préféré être saluté.
00:44:43 - Clairement.
00:44:46 - Fais-le.
00:44:47 - En tout cas, c'est un plaisir de vous avoir.
00:44:51 - À quelle avion il nous cherchait pour rentrer à l'hôpital ?
00:44:53 (Rires)
00:44:55 - Allez, tout de suite, le top click.
00:44:59 - Les vrais vendus de radio, c'est le top click.
00:45:03 - Et Félix Mathieu est de retour avec nous,
00:45:05 avec qui c'est un plaisir aussi de travailler.
00:45:07 Après la mise en examen de Patrick Pavoie d'Arvor,
00:45:09 ses détracteurs ressortent une archive de son journal télévisé.
00:45:12 - Un PPDA accusé par au moins une quarantaine de femmes
00:45:14 de viols, d'agressions ou harcèlement sexuel,
00:45:16 il fait l'objet d'une première mise en examen.
00:45:18 Donc, information judiciaire ouverte
00:45:20 après une plainte de l'autrice Florence Porcel,
00:45:22 première mise en examen pour l'ancien présentateur vedette
00:45:25 du journal télévisé de TF1, aujourd'hui âgé de 76 ans.
00:45:28 Plusieurs femmes qui l'accusent ont dans la foulée salué
00:45:31 la décision des juges d'instruction.
00:45:33 Parmi les nombreuses réactions sur les réseaux sociaux,
00:45:35 Eric Verne a aussi écrit "Allez, on se remet cette masterclass
00:45:38 de Béatrice Dalle pour fêter la mise en examen de PPDA".
00:45:42 Et il partage une vidéo du journaliste avec l'actrice,
00:45:45 une image d'un JT qui date des années 90.
00:45:48 - On vous découvre un peu Cleptoman,
00:45:50 c'est un rôle que vous connaissez dans la vie.
00:45:53 Qu'est-ce qui a inspiré le premier ?
00:45:55 C'était l'idée de départ ou c'est pendant que vous tourniez
00:45:58 que tout d'un coup vous avez eu...
00:46:00 - Non, c'est des choses qu'on s'est parlé avec Claude Lelouch.
00:46:02 Il s'adapte à la personnalité des gens
00:46:04 pour qu'on se sente bien dans le rôle,
00:46:06 pour qu'on se sente bien dans...
00:46:08 Qu'est-ce que vous voulez me faire dire, là ?
00:46:10 Au lieu d'essayer de tourner autour du pot,
00:46:12 dites franchement ce que vous...
00:46:14 - Est-ce que vous regrettez d'avoir volé ses bijoux ?
00:46:16 - Non, pas du tout, c'était très agréable.
00:46:18 - Vous, est-ce que vous regrettez certaines lettres
00:46:20 que vous m'avez envoyées et que jamais je vous en aurais parlé
00:46:22 si vous ne m'aviez pas posé cette question
00:46:24 alors qu'on vous avait demandé avant de vous taire ?
00:46:26 - Ah oui... - Vous n'avez pas de parole.
00:46:28 - Je n'aime pas me taire et d'abord vous ne m'avez pas demandé.
00:46:30 - Oui, on l'avait demandé avant.
00:46:32 - Séquence évidemment gênante, très partagée en ligne
00:46:34 par les détracteurs de Patrick Poivre d'Arvor
00:46:36 et beaucoup de féministes en tout cas saluent
00:46:38 cette mise en examen à l'image des leudis jauneaux
00:46:40 qui écrient sur Twitter
00:46:42 "Soutien total à Florence Porcel et ses soeurs de plainte
00:46:44 qui n'ont eu de cesse de dénoncer,
00:46:46 seules contre tous, le système de prédation
00:46:48 de PPDA, ses agressions,
00:46:50 ses harcèlements, ses viols. Cette mise en examen
00:46:52 est un pas de plus", écrit-elle, vers une justice
00:46:54 qui se fait tant attendre.
00:46:56 - Autre sujet, Philippe.
00:46:58 - Et moi, autre sujet, cette info de dernière minute.
00:47:00 Après le vote de la loi immigration,
00:47:02 la ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau
00:47:04 a présenté sa démission qui a été refusée.
00:47:06 - Oui, information confirmée tout à l'heure
00:47:08 par l'agence France Presse, confirmée par
00:47:10 l'entourage de Sylvie Retailleau.
00:47:12 Démission refusée par l'Elysée Matignon.
00:47:14 Alors, dans un cas comme ça, on se demande
00:47:16 comme à l'époque un peu, la démission
00:47:18 de Gérard Collomb. Vous vous souvenez, est-ce qu'on peut vraiment
00:47:20 séquestrer dans son ministère quelqu'un qui voudrait
00:47:22 vraiment quitter le gouvernement en refusant
00:47:24 sa démission ? Évidemment pas.
00:47:26 D'où cette précision du journaliste du Parisien,
00:47:28 aujourd'hui en France, Nicolas Béraud.
00:47:30 La ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau,
00:47:32 a présenté sa démission qui a été refusée.
00:47:34 Emmanuel Macron et Elisabeth Borne
00:47:36 l'ont donc vraisemblablement convaincue
00:47:38 de rester à son poste. Bah oui, quand même.
00:47:40 - Merci beaucoup, Félix. - Et moi, il y a une chose
00:47:42 qui ne buzz pas et je ne comprends pas qu'elle ne
00:47:44 buzz pas plus. Alors, j'ai souvent exprimé
00:47:46 mon mécontentement sur le flicage permanent
00:47:48 des automobilistes. Et vous avez
00:47:50 aimé les radars de feu,
00:47:52 vous avez aimé les radars
00:47:54 de vitesse. Eh bien, maintenant,
00:47:56 il va y avoir, accrochez-vous bien,
00:47:58 des radars thermiques. Oui, des radars
00:48:00 thermiques. Pourquoi ? Pour contrôler
00:48:02 si vous avez le droit ou non
00:48:04 de rouler sur une voie
00:48:06 de covoiturage. Certains
00:48:08 petits malins avaient pensé mettre des baudruches
00:48:10 à la place, mais avec les caméras thermiques,
00:48:12 ça ne passera pas. Alors moi,
00:48:14 j'en ai marre de ce flicage permanent, parce que
00:48:16 finalement, si vous prenez, vous allez
00:48:18 avec votre femme faire des courses, c'est pas
00:48:20 du covoiturage. Vous ne devriez
00:48:22 théoriquement pas rouler sur la voie de covoiturage.
00:48:24 Alors, qu'est-ce que c'est
00:48:26 que ce flicage à répétition que les
00:48:28 Français subissent sur les routes un peu partout en France
00:48:30 et même si ce n'est pas une atteinte
00:48:32 à la vie privée, que filmer les gens dans leur
00:48:34 voiture, qu'est-ce que c'est ?
00:48:36 Philippe Billiger, ça va s'arrêter quand ?
00:48:38 - Non, je suis l'esprit lent.
00:48:40 Expliquez-moi concrètement.
00:48:42 - Il y a des voies maintenant qui vont être réservées au covoiturage.
00:48:44 C'est-à-dire que vous n'aurez pas le droit de conduire tout seul.
00:48:46 - Vous serez obligé de prendre quelqu'un ?
00:48:48 - Mais si vous amenez votre femme pour faire
00:48:50 des courses, c'est pas du covoiturage, c'est que
00:48:52 vous allez faire les courses à deux et vous pouvez
00:48:54 prendre ses fils alors que vous trichez.
00:48:56 Moi, j'en ai marre qu'on flique les gens en permanence.
00:48:58 - On va fabriquer des voies pour du covoiturage ?
00:49:00 - Non, mais excusez-moi,
00:49:02 c'est pas la peine de prendre cet air étonné,
00:49:04 Philippe Billiger.
00:49:06 - Je suis très étonné.
00:49:08 - Qu'est-ce que j'apprends ?
00:49:10 (rires)
00:49:12 - Ça c'est culte, on peut pas reprendre ça.
00:49:14 - Je ne suis pas à jour ou quoi ?
00:49:16 - Non, vous êtes pas à jour, ça c'est évident.
00:49:18 (rires)
00:49:20 - Vous êtes encore sous Windows 95.
00:49:22 - Non, c'est pas ça.
00:49:24 Arrêtez de tapoter sur votre
00:49:26 mini-tail, surtout.
00:49:28 Non, mais c'est le covoiturage,
00:49:30 ça prend une ampleur incroyable. Vous n'avez pas de voiture,
00:49:32 vous êtes à Paris.
00:49:34 - Non, mais vous ne le pratiquez pas.
00:49:36 Il y a des milliers de gens, des millions de gens
00:49:38 de plus en plus qui utilisent le covoiturage,
00:49:40 donc c'est pas idiot. Moi, ça vous gêne ?
00:49:42 Est-ce que les reconnaissances faciales vous gênent, par exemple ?
00:49:44 - Ah, dans certains cas, ça me gêne, oui.
00:49:46 - Moi, je sais pas, j'arrive pas à me faire une idée,
00:49:48 mais je trouve que c'est pas mal
00:49:50 de pas gruger les voies
00:49:52 de covoiturage. - Mais si vous roulez à deux,
00:49:54 vous allez gruger, évidemment. Même si vous allez faire des courses.
00:49:56 - Non, mais c'est un vrai questionnement.
00:49:58 - Pour détendre un petit peu l'atmosphère,
00:50:00 malheureusement, avec ce nouveau
00:50:02 flicage, mon très cher Philippe David,
00:50:04 c'est le marché des poupées gonflables qui va s'effondrer.
00:50:06 - Eh ben non, alors justement,
00:50:08 je n'ai pas osé le dire,
00:50:10 mais ils ont testé avec une poupée gonflable
00:50:12 sur le siège avant, et les caméras thermiques
00:50:14 disaient que c'était pas un humain
00:50:16 et que donc, c'était pas bon.
00:50:18 - C'est ce que je vous dis, donc ça va s'effondrer.
00:50:20 - C'est intéressant, non, non, mais c'est le goût.
00:50:22 - Les amis, les amis, les amis, les amis.
00:50:24 Philippe, Bilger, faut qu'on fasse une petite
00:50:26 refonte de deux,
00:50:28 trois sujets, comme ça on va pouvoir mettre dans la page.
00:50:30 - Non mais reconnaissez que c'est
00:50:32 un peu étrange ce covoiturage.
00:50:34 - Mais pourquoi vous traitez ça étrange ?
00:50:36 Vous aussi, une belle blonde de 20 piges, vous prenez
00:50:38 au covoiturage, je suis sûr que vous ne traitez pas ça étrange.
00:50:40 - Bien sûr, mais elle ferait bien, elle.
00:50:42 - Allez, vous restez avec nous, on revient dans un instant.
00:50:46 Tout de suite.
00:50:48 Et avec nous, Philippe Bilger, Françoise Degoy,
00:50:50 Sébastien Ménard, et vous
00:50:52 au 0826 300 300
00:50:54 tout de suite, le tour de table de l'actu de nos
00:50:56 vrais voix.
00:50:58 - C'est pas vrai, con comme t'es, on te demande ton avis ?
00:51:00 - Quand on veut conjurer le diable, on l'invite à sa table.
00:51:02 - Moi je veux du féroce actualité. - C'est laissant cette tableur des coups.
00:51:04 - Pardon ? - Non, non, je t'en ai dit genre.
00:51:06 - C'est pas mon tour maintenant.
00:51:08 - Le tour de table de l'actualité.
00:51:10 - J'adore ce jingle, con comme t'es, on te demande ton avis.
00:51:12 - J'adore.
00:51:14 - Ce n'est pas pour viser Philippe Bilger.
00:51:16 - J'étais inquiète.
00:51:18 - Est-ce qu'on pourrait la voir,
00:51:20 "Pardon, qu'est-ce que j'entends, s'il vous plaît" ?
00:51:22 On pourrait pas la voir dans un jingle ?
00:51:24 - "Pardon, qu'est-ce que j'entends", j'adore.
00:51:26 - Et vous n'aimez pas, Philippe Bilger, les journalistes bondins ?
00:51:28 Mais qu'est-ce que c'est qu'un journaliste bondin ?
00:51:30 - Oui, bizarrement,
00:51:32 je vais compléter un tout petit peu
00:51:34 ce qu'a dit Cécile sur "Les vrais voix".
00:51:36 Depuis quelque temps,
00:51:38 je suis un peu agacée,
00:51:40 surtout à la télévision,
00:51:42 par des débats où je sens
00:51:44 qu'il y a des affinités,
00:51:46 des connivences qui m'échappent.
00:51:48 Non seulement sur le plateau,
00:51:50 je n'aime pas quand l'animateur
00:51:52 montre qu'il a des dilections
00:51:54 et des préférences
00:51:56 pour tel ou tel dans le cadre
00:51:58 du débat, et que les autres
00:52:00 sont traités correctement,
00:52:02 mais qu'on sent qu'ils ont moins
00:52:04 le droit à la parole, ou que la
00:52:06 complicité est moins grande. Quand on
00:52:08 est dans un débat médiatique, il faut
00:52:10 que tout le monde soit à égalité.
00:52:12 Et deuxième élément, le journaliste
00:52:14 bondin, c'est celui qui
00:52:16 fait comprendre qu'avec
00:52:18 certains complices du plateau,
00:52:20 il a des relations extérieures,
00:52:22 il a des affinités,
00:52:24 il a même des rencontres
00:52:26 qui te donnent l'impression
00:52:28 de n'être pas à égalité
00:52:30 encore une fois avec les autres.
00:52:32 Et c'est ce que j'aime profondément
00:52:34 dans "Les vraies voix",
00:52:36 on a chacun notre histoire.
00:52:38 Pardon pour cette banalité,
00:52:40 mais on ne la ramène pas
00:52:42 au centre du débat,
00:52:44 et certes, la mienne
00:52:46 serait passionnante,
00:52:48 mais je la garde,
00:52:50 et celle de
00:52:52 François et de Sébastien,
00:52:54 et celle de Cécile,
00:52:56 n'en parlant pas, et de Philippe.
00:52:58 Non mais c'est très agréable
00:53:00 d'être centré
00:53:02 sur le débat,
00:53:04 avec une sorte d'unité absolue.
00:53:06 - Je suis d'accord, mais ça c'est vraiment
00:53:08 la dérive de ce que sont devenus
00:53:10 les grandes chaînes. Moi je sais très bien,
00:53:12 j'ai dirigé le service politique
00:53:14 d'une grande radio, on ne va pas dire laquelle,
00:53:16 mais j'avais déjà ce sentiment-là,
00:53:18 il y a ceux qui en sont, et ceux qui en sont pas,
00:53:20 des dîners mondains, moi j'ai toujours
00:53:22 refusé, comme la peste, les dîners,
00:53:24 je vais très peu, j'en fais quelques-uns politiques
00:53:26 parce que ça m'intéresse, et que c'est avant tout des copains,
00:53:28 mais très rarement. Je ne veux
00:53:30 justement pas être totalement
00:53:32 hibergé dans mon milieu, et je pense que
00:53:34 c'est le seul moyen de rester
00:53:36 extrêmement
00:53:38 libre,
00:53:40 et de ne pas se laisser intoxiquer
00:53:42 par les pensées des autres. Par exemple,
00:53:44 je dis ça, mais quand j'étais dans
00:53:46 cette grande radio, et ici aussi, quand je fais
00:53:48 mes éditos par exemple le matin, jamais je ne
00:53:50 regarde la presse avant. Je ne veux pas
00:53:52 savoir ce que les autres pensent. Ce qui est important, c'est
00:53:54 ce que moi je pense. Je me trompe ou je me trompe
00:53:56 pas. Et je dis ça
00:53:58 pour parler de moi, parce que c'est exactement
00:54:00 ce que vous décrivez. Sur les plateaux,
00:54:02 les types qui déjeunent ensemble,
00:54:04 qui dînent ensemble,
00:54:06 c'est une espèce de petit club, et finalement
00:54:08 ce petit club, d'une certaine manière, est en train
00:54:10 de détruire un peu la presse française.
00:54:12 - Le microcosme, comme disait Raymond Barre, il y a plus de 40 ans.
00:54:14 - Il a raison. - Sébastien Ménard.
00:54:16 Françoise de Gouin pense, ça c'est un scoop.
00:54:18 - Et elle pense
00:54:20 librement, donc c'est plutôt rassurant.
00:54:22 - Oui c'est vrai. - Et elle est ouverte d'esprit,
00:54:24 donc ça nous
00:54:26 rassure aussi.
00:54:28 - C'est pour ça aussi qu'elle est là.
00:54:30 - C'est pour ça qu'elle est avec nous.
00:54:32 - Elle est ouverte d'esprit, mais un peu fermée à gauche.
00:54:34 - Exactement. - C'est marrant, mais moi quand la gauche
00:54:36 fait des conneries, je me fâche avec
00:54:38 Mélenchon à mort
00:54:40 depuis le 5 octobre. - Elle raconte aussi
00:54:42 beaucoup de bêtises pour notre plus grand plaisir, et le plaisir des auditeurs
00:54:44 évidemment. Il faut le souligner.
00:54:46 - C'est zing zing. - Non mais ça fait plaisir en tout cas
00:54:48 Philippe de vous entendre dire cela, parce que c'est
00:54:50 vrai que je vous imaginais, avant de
00:54:52 vous connaître plus personnellement,
00:54:54 je vous imaginais
00:54:56 dans des dîners mondains, je vous imaginais
00:54:58 être extrêmement connecté.
00:55:00 - Il m'arrive de dîner,
00:55:02 entendons-nous, à Chercy. - Et vous avez le droit.
00:55:04 - Mais je déteste
00:55:06 ce qu'il y a de superficiel dans la
00:55:08 mobilité. - Oui, mais la consanguinité,
00:55:10 le problème si vous voulez, c'est que tout ça,
00:55:12 rajouter à tout ça, tout ça, tout ça,
00:55:14 depuis 30 ans, les gens ne sont pas des idiots,
00:55:16 sentent qu'il y a quelque chose qui
00:55:18 leur échappe, et c'est comme ça qu'on en arrive
00:55:20 à une dépressation des élites, parce que moi
00:55:22 je ne tape pas sur les élites dans la mesure où les élites
00:55:24 sont essentielles. Voilà, il faut
00:55:26 des élites aussi, enfin il faut des
00:55:28 élites, mais ça ne veut pas dire que les autres sont
00:55:30 nuls. Il faut vraiment,
00:55:32 chaque personne est indispensable, il y a des
00:55:34 gens qui peuvent être fonctionnaires, moi je ne pourrais
00:55:36 jamais l'être par exemple, mais
00:55:38 ces gens-là ne pourront pas être éditorialistes, et je peux l'être,
00:55:40 et ces gens-là ne pourront pas être bouchés, et être
00:55:42 capables de vous faire un gigot,
00:55:44 dans l'ensemble du monde, ils sont quand même exceptionnels.
00:55:46 - Et bien justement, on en parle du gigot
00:55:48 avec vous, cher Sébastien Ménard.
00:55:50 - Alors... - De la dinde plutôt.
00:55:52 - Non, mais j'ai un peu teasé tout à l'heure,
00:55:54 moi j'étais un petit peu étonné, et en fait
00:55:56 je me rends compte que les années passent, et que je
00:55:58 me ringardise aussi, cher Philippe Bilger, moi aussi.
00:56:00 - Moi aussi, moi aussi. - Voilà.
00:56:02 - Vous gardez encore de l'espace.
00:56:04 - Non, non, non, on va vite.
00:56:06 - Moi j'en ai fait une
00:56:08 filozoque.
00:56:10 - Et je le partageais
00:56:12 pas plus tard que ce matin avec mon associé
00:56:14 Sylvain, que nous pouvons saluer.
00:56:16 - On le salue. - Je disais,
00:56:18 il y a un truc qui m'a étonné, on était
00:56:20 cette semaine avec mon comité de direction
00:56:22 en train de choisir
00:56:24 finalement quel message nous allions faire
00:56:26 passer en cette fin d'année,
00:56:28 parce qu'en cette fin d'année, moi j'ai l'habitude de remercier
00:56:30 l'ensemble des collaborateurs, de remercier
00:56:32 l'ensemble des partenaires, et notamment
00:56:34 nos partenaires distributeurs, j'en ai
00:56:36 à peu près 6 ou 7 000 en France,
00:56:38 qui sont tous indépendants, mais qui sont
00:56:40 tous très contents d'avoir un petit mot,
00:56:42 une petite vidéo, etc. Et
00:56:44 dans les mots, jusqu'alors ça n'avait jamais
00:56:46 posé de problème, je suis à la tête de cette entreprise
00:56:48 depuis deux ans, je parlais de Noël et
00:56:50 des fêtes de fin d'année. Et là,
00:56:52 on me regarde, on me dit "non, non, tu peux parler de la fin
00:56:54 d'année, souhaiter de joyeuses fêtes
00:56:56 de fin d'année, mais il ne faut pas le mot Noël,
00:56:58 et il ne faut pas de référence
00:57:00 religieuse". Et là,
00:57:02 je me suis dit
00:57:04 "mais vers quel monde va-t-on ?
00:57:06 Je ne dis pas qu'attention, que j'ai raison,
00:57:08 mais je dis, bah, jusqu'à preuve du contraire.
00:57:10 La question peut se poser,
00:57:12 elle s'est posée dans un
00:57:14 certain nombre de collectivités, dans la collectivité dans laquelle
00:57:16 je suis, et là effectivement, il n'y a pas
00:57:18 de biais à avoir, il y a un consensus
00:57:20 à trouver, et la minorité rejoint
00:57:22 la majorité, mais dans une entreprise qui est la
00:57:24 mienne, qui est celle de mon associé Sylvain,
00:57:26 nous on a fait le choix de parler de Noël. Et on a
00:57:28 fait le choix de parler, en tout
00:57:30 cas, d'encourager
00:57:32 celles et ceux qui fêtent Noël à le fêter en famille,
00:57:34 et puis de celles et ceux qui ne fêtent pas Noël
00:57:36 à se rassembler, à aussi fêter
00:57:38 une certaine forme de concord,
00:57:40 une certaine forme de partage,
00:57:42 etc. Et donc,
00:57:44 mon coup de gueule, c'est ça, c'est je trouve ça
00:57:46 fort étonnant que la nouvelle génération,
00:57:48 qui peut croire par ailleurs, parce qu'il y avait
00:57:50 attention, parmi les collaborateurs qui m'ont
00:57:52 quelque part adressé ce message,
00:57:54 il y a des gens de
00:57:56 toute confession qui croient.
00:57:58 Mais pour eux, ça paraissait
00:58:00 déplacé,
00:58:02 hors de propos, que de parler
00:58:04 de Noël pour souhaiter de joyeuses fêtes
00:58:06 de famille. - On dit quoi ? On dit le père quoi alors ?
00:58:08 Le père fête ?
00:58:10 - Je sais pas, Cécile, c'est un vrai sujet.
00:58:12 - C'est un sujet,
00:58:14 Sébastien, qui est très
00:58:16 important et il faut que je règle du temps,
00:58:18 ma chère Cécile. - Je le trouve inquiétant.
00:58:20 - Je pense à, par exemple,
00:58:22 moi je suis frappé de voir à quel point
00:58:24 il y a des gens que
00:58:26 je, évidemment que je ne déteste
00:58:28 pas parce qu'ils sont comme ça,
00:58:30 qui sont très mal à l'aise
00:58:32 avec ce qui demeure, avec ce qui
00:58:34 dure. Je pense à François
00:58:36 Xavier Bellamy, qui au contraire
00:58:38 avait écrit un beau livre sur
00:58:40 ce qui doit demeurer. - Evidemment. - Je ne
00:58:42 comprends pas pourquoi
00:58:44 certains sont
00:58:46 véritablement épris
00:58:48 de la nouveauté en tant que
00:58:50 telle. Alors, on n'est pas obligé
00:58:52 d'être aussi archaïque que moi.
00:58:54 Mais tout de même, le problème
00:58:56 que vous soulevez... - Françoise de Gouin. - Je suis aussi
00:58:58 archaïque que vous, cher Philippe Bilger. - Françoise de Gouin,
00:59:00 vous êtes archaïque aussi. - Oui, bien sûr, parce que
00:59:02 je pense que c'est une mauvaise interprétation
00:59:04 de la laïcité. La laïcité, c'est
00:59:06 le droit de ne pas croire et c'est le droit de croire.
00:59:08 Et donc, moi je n'ai aucun
00:59:10 problème à souhaiter Joyeux Noël
00:59:12 à tout le monde, même si je suis
00:59:14 officiellement baptisé de confession catholique
00:59:16 mais je ne crois pas,
00:59:18 moi je suis une athée, en tout cas en ce qui
00:59:20 concerne Dieu, voilà, mais je souhaite Joyeux Noël
00:59:22 parce que c'est culturel. Je n'ai
00:59:24 aucun problème à souhaiter
00:59:26 Raksamea pour Pessah, pour mes
00:59:28 amis juifs ou pour le Kippour, et j'ai
00:59:30 aucun problème à souhaiter la fin de
00:59:32 l'Aïd et bon Ramadan à mes
00:59:34 amis musulmans. Ça c'est vraiment être
00:59:36 totalement, en réalité c'est être
00:59:38 totalement sectaire que de
00:59:40 vouloir supprimer la mention
00:59:42 de Noël. En réalité, c'est du sectarisme inversé.
00:59:44 C'est ça qui est un peu... - Et il y a
00:59:46 plein de gens de confession,
00:59:48 que ce soit musulman ou juif... - Tous les copains
00:59:50 musulmans qui fêtent Noël.
00:59:52 - Et les copains juifs aussi, bien sûr.
00:59:54 - Avant de prendre notre gagnante, je viens
00:59:56 de recevoir un très joli message de Noël
00:59:58 où on me dit "Bonjour, tu as pris un coup de vieux,
01:00:00 mais t'es quand même magnifique. Merci beaucoup."
01:00:02 (Rires)
01:00:04 (Rires)
01:00:06 - Allez, petit cadeau de Noël. Merci
01:00:08 cet Aurélien, c'est si gentil,
01:00:10 ça me fait plaisir. Et c'est le moment
01:00:12 de vous offrir à vous un joli cadeau
01:00:14 de Noël
01:00:16 qui nous a donc appelé au 0826
01:00:18 300 300. Ça vient de Montpellier,
01:00:20 c'est Agnès, qui était
01:00:22 le troisième appel au standard. Bonsoir,
01:00:24 Agnès. - Bonsoir, tout le monde.
01:00:26 - Comment ça va, Agnès ?
01:00:28 - Ça va très très bien, tout va bien.
01:00:30 - Alors, Agnès,
01:00:32 on va faire sonner la petite
01:00:34 clochette pour savoir ce que vous avez
01:00:36 gagné sous le sapin.
01:00:38 (Rires)
01:00:40 Eh bien, écoutez bien, vous avez gagné
01:00:42 votre coffret d'une valeur de 300 euros,
01:00:44 comprenant une sublime
01:00:46 enceinte connectée, la
01:00:48 Bubble Lamp Design avec un chargeur
01:00:50 à induction, votre enceinte radio
01:00:52 étanche pour écouter Sud Radio, bien entendu,
01:00:54 sous la douche ou où vous voulez.
01:00:56 Et d'autres surprises et connectées
01:00:58 de la marque française Lexone.
01:01:00 Et vous pouvez aller voir
01:01:02 ces superbes objets sur lexonedesign.com
01:01:04 et on vous
01:01:06 félicite forcément, Agnès. - Bravo !
01:01:08 - C'est magnifique, merci beaucoup.
01:01:10 - C'est la première fois que vous gagnez
01:01:12 un cadeau à la radio ?
01:01:14 - Oui, franchement, je suis
01:01:16 ravie.
01:01:18 C'est un beau cadeau de Noël.
01:01:20 - Fidèle de Sud Radio ?
01:01:22 - Oui, oui, oui.
01:01:24 - Eh bien, il faudra continuer.
01:01:26 - C'est ça que je voulais dire.
01:01:28 - Et vous allez faire quoi à Noël ?
01:01:30 Enfin, aux fêtes, je ne sais plus quoi dire.
01:01:32 - Qu'est-ce qu'on va faire
01:01:34 à Noël ? On va faire déjà le réveillon
01:01:36 avec Christophe, Valérie,
01:01:38 Camille et Guylain. - D'accord.
01:01:40 - Et Roland et moi, Agnès.
01:01:42 - Et vous nous faites quoi à dîner ?
01:01:44 - Ah ben là, c'est Valérie
01:01:46 qui fait manger. Je sais qu'il y a du bacret de
01:01:48 canard et puis voilà.
01:01:50 - Ça commence bien. - La brandade de
01:01:52 Morue. Ça c'est bon.
01:01:54 - Très très bon.
01:01:56 - Ça ne sera pas une débrandade.
01:01:58 - Non, ça ne sera pas une débrandade.
01:02:00 - On a Roland qui nous cherche
01:02:02 les truces. - Ah !
01:02:04 Très bien. Qui pense à nous ? On vous embrasse
01:02:06 très très fort, ma chère Agnès.
01:02:08 On vous fait un gros bisou. Merci d'abord
01:02:10 de nous écouter et passer
01:02:12 de très belles fêtes de fin d'année et un
01:02:14 joyeux Noël. - Merci à vous. - Allez, on vous embrasse.
01:02:16 On revient dans un instant. A tout de suite.
01:02:18 - Sud Radio. - Sud Radio. - Parlons vrai.
01:02:22 - Les vrais voix arrivent avec un sujet
01:02:24 qu'ils ont envie de porter, forcément.
01:02:26 Qui fait leur actu
01:02:28 à eux. Ça s'appelle le tour
01:02:30 de l'actu de nos vrais voix. Et vous
01:02:32 Françoise De Goyes,
01:02:34 le sujet que vous avez
01:02:36 choisi aujourd'hui, c'est quoi ?
01:02:38 - C'est l'Iran, parce que je sais que c'est un sujet
01:02:40 qui est porté par tout le monde.
01:02:42 Écoutez ça.
01:02:44 (musique)
01:02:46 Ça, c'est "Baroyé". Ça veut dire "pour".
01:03:02 Ça a été l'hymne
01:03:04 des femmes et des hommes
01:03:06 qui combattent en Iran, qui manifestent
01:03:08 en Iran. Et je voudrais leur
01:03:10 rendre hommage, parce que c'est bientôt la fin de l'année,
01:03:12 qu'ils ont un peu disparu en réalité des radars
01:03:14 de l'actualité. "Baroyé", ça veut dire
01:03:16 "pour", en farci. Et en fait, cette
01:03:18 chanson a fait le tour du monde. Elle a même été reprise
01:03:20 par Codeplay en concert, en direct, parce que
01:03:22 celui qui a écrit cette chanson,
01:03:24 si vous voulez, a regardé
01:03:26 l'ensemble des messages sur l'ensemble
01:03:28 des réseaux sociaux pendant les
01:03:30 manifestations iraniennes. Et il a pris
01:03:32 finalement le cœur des gens. Donc dans cette chanson,
01:03:34 on est pour
01:03:36 que les guépards ne disparaissent
01:03:38 pas. On est pour la liberté des femmes.
01:03:40 On est pour la liberté des homosexuels.
01:03:42 Et "Baroyé", ça veut dire "pour". Voilà. Je voudrais
01:03:44 penser à eux, aux Iraniens. Je sais qu'autour de
01:03:46 cette table, vous êtes tous absolument
01:03:48 acquis à cette cause. Et pensez
01:03:50 à la famille de Masha Amini. Je vous rappelle que
01:03:52 elle a reçu de l'Union
01:03:54 européenne... - C'est la jeune fille qui a été tuée au début de la...
01:03:56 - La jeune kurde qui a été tuée, qui a tout déclenché.
01:03:58 - ...le long passé. - Elle a reçu le prix
01:04:00 Sakharov. Et tous les députés européens... - Le 16.
01:04:02 - Les députés européens, d'ailleurs, transcourants,
01:04:04 se battent pour faire pression
01:04:06 sur le gouvernement iranien, pour qu'il laisse venir
01:04:08 la famille de Masha Amini à Strasbourg,
01:04:10 pour qu'elle reçoive ce prix Sakharov. Moi,
01:04:12 je suis très émue. Les ondes, c'est
01:04:14 la radio. La radio, ça touche partout dans
01:04:16 le monde. Ça touche le cœur de tout le monde.
01:04:18 Donc je voulais juste vous dire, "Zengedi",
01:04:20 ça veut dire "Vive la liberté"
01:04:22 en iranien.
01:04:24 Et vous dire que, ben, on est là. Nos cœurs sont avec vous.
01:04:26 - Philippe, il n'a pas rougi encore.
01:04:28 - Ah oui, une extraordinaire
01:04:30 iranienne, vous connaîtrez son nom,
01:04:32 Franchoise, qui est incarcérée...
01:04:34 - Qui a reçu le Nobel de la paix.
01:04:36 - Extraordinaire, cette femme.
01:04:38 Par moments, je me dis que nos
01:04:40 petites joutes, même féministes,
01:04:42 sont un peu ridicules
01:04:44 à côté de ce courage inouï.
01:04:46 - Moi, je les encourage.
01:04:48 Je ne sais pas, Sébastien, si vous en pensez. C'est inouï,
01:04:50 en fait. C'est inouï de continuer à sortir,
01:04:52 de continuer. Vous savez qu'avant-hier,
01:04:54 dans le nord de l'Iran, pardon Sébastien,
01:04:56 à nouveau, les gardiens de la révolution
01:04:58 ont tiré à balles réelles sur la foule.
01:05:00 Ils continuent. C'est nous qui ne continuons
01:05:02 plus, d'une certaine manière. On ne nous parle
01:05:04 plus d'eux. Mais... - Ben oui.
01:05:06 - Mais ils continuent. - Je peux vous attendre.
01:05:08 C'est arrivé le jour de mon anniversaire, donc je m'en souviendrai
01:05:10 à vie, forcément. - C'est la raison
01:05:12 pour laquelle, tout à l'heure, je m'étais offusqué
01:05:14 face au... ce que j'appelle
01:05:16 la pudibonderie inutile.
01:05:18 Quand on nous dit que c'est la fin de la démocratie en France,
01:05:20 etc. etc. Regardons juste,
01:05:22 regardons juste, ceux
01:05:24 dont vous parlez, Françoise,
01:05:26 il y a des gens qui souffrent, il y a des gens qui ne peuvent
01:05:28 pas penser, il y a des gens qui ne peuvent pas chanter,
01:05:30 il y a des gens qui ne peuvent pas tout simplement vivre
01:05:32 dans des pays aujourd'hui. - Françoise, 15 mois
01:05:34 plus tard, 15 mois après la mort de Massamini,
01:05:36 on disait que le régime était vacillant.
01:05:38 Il est encore après... - Il n'est pas...
01:05:40 - Pas si vacillant que ça. - Je ne sais pas s'il est vacillant,
01:05:42 en tout cas, il n'est pas tout à fait.
01:05:44 Je pense que la communauté internationale
01:05:46 ne fait pas son travail, de toute façon, parce que
01:05:48 il y a une peur de l'Iran, parce qu'il faut
01:05:50 maintenir des liens avec l'Iran, ou bien
01:05:52 qu'on n'ose pas les couper, on n'ose pas trop les secouer
01:05:54 parce que, voilà, c'est un acteur
01:05:56 très compliqué à manœuvrer
01:05:58 dans la région. Moi, ma conviction
01:06:00 quand même, c'est que ça finira...
01:06:02 ça ne peut pas ne pas
01:06:04 aboutir, c'est ce que je veux dire par là.
01:06:06 Ça n'existe pas. Une telle
01:06:08 détermination, une telle
01:06:10 continuité, une telle persévérance,
01:06:12 sans qu'à un moment donné, ça ne
01:06:14 dépouche pas. J'en suis absolument persuadé.
01:06:16 - En même temps... - Ce n'est pas un vœu pieux.
01:06:18 C'est que... On ne voit pas, mais...
01:06:20 Vous savez, Victor Hugo, il disait "les courants sous-marins
01:06:22 travaillent, et un jour jaillit un volcan".
01:06:24 On ne voit pas les courants
01:06:26 sous-marins travailler, mais peut-être que
01:06:28 va jaillir un jour ce volcan de la liberté, je l'espère.
01:06:30 - On le souhaite. - En tout cas, merci d'avoir salué
01:06:32 encore une fois ce courage.
01:06:34 Emmanuel Macron a dénoncé
01:06:36 hier, dans son interview sur France 5,
01:06:38 une chasse à l'homme contre l'acteur Gérard Depardieu.
01:06:40 Avec cette question, Emmanuel Macron, a-t-il raison
01:06:42 finalement de parler de cette chasse à l'homme, Philippe ?
01:06:44 - Alors oui, parlons vrai. Est-ce que
01:06:46 Gérard Depardieu mérite qu'on lui retire
01:06:48 sa statue au musée Grévin ?
01:06:50 Est-ce qu'il mérite qu'on lui retire sa Légion d'honneur ?
01:06:52 Est-ce que Macron a raison de parler
01:06:54 de chasse à l'homme au sujet de Depardieu ?
01:06:56 Eh bien, pour le moment, vous dites oui à 71%
01:06:58 sur Twitter. Vous voulez réagir ?
01:07:00 Réagir, pardon. Zacharias attend vos appels
01:07:02 au 0826 300 300.
01:07:04 - Et maître Aurore Boyarret
01:07:06 avec nous, pardon, avocate, expert
01:07:08 des violences faites aux femmes.
01:07:10 Bonsoir, merci d'être
01:07:12 avec nous.
01:07:14 - Bonsoir. - Petite question avant de
01:07:16 revenir dans quelques instants dans notre
01:07:18 débat. Est-ce que finalement la ministre de la
01:07:20 culture n'est pas allée trop vite dans son jugement ?
01:07:22 - Je le pense.
01:07:24 - On en parle dans un instant.
01:07:26 0 826 300 300.
01:07:28 A tout de suite.
01:07:30 - Sud Radio, parlons vrai. - Sud Radio, parlons vrai.
01:07:32 - Sud Radio.
01:07:34 - Parlons vrai.
01:07:36 - A tout instant, écoutez Sud Radio
01:07:38 en voiture, au travail, depuis
01:07:40 votre smartphone. Installez l'application
01:07:42 Sud Radio depuis le Google Play
01:07:44 ou l'App Store.
01:07:46 - Mais où peut-on trouver des avocats à prix coutant
01:07:48 à seulement 79 centimes la pièce ?
01:07:50 - Dans les magasins, oui, il y a des avocats
01:07:52 à prix coutant. Il y a seulement 79 centimes
01:07:54 d'euros la pièce. Allez, allez, c'est une urgence.
01:07:56 - Ça, c'est sûr. Retrouvez chaque semaine
01:07:58 4 fruits et légumes à prix coutant du 21
01:08:00 au 23 décembre dans vos magasins U.
01:08:02 Les avocats à prix coutant sont à seulement
01:08:04 79 centimes d'euros la pièce. 79 centimes
01:08:06 d'euros. U. Commerçant autrement.
01:08:08 - Calibre 203, 243 grammes,
01:08:10 variété As, origine Israël, Colombie-Maroc, Chili
01:08:12 selon arrivage en magasin. Vos modalités et magasins
01:08:14 participants sur magasin-u.com.
01:08:16 - Nicolas est quelqu'un de...
01:08:18 - Très dynamique.
01:08:20 - Il adore quand... - Ça bouge bien.
01:08:22 - Il trouve ça... - Vraiment génial.
01:08:24 - Sauf pour... - Les prix des forfaits mobiles.
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01:09:34 L'agence, ce soir sur
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01:09:40 Joyeux Noël aux familles qui réveillent le 24,
01:09:42 le 25 ou les 2.
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01:10:20 Les vraies voix Sud Radio, 17h20,
01:10:22 Philippe David, Cécile
01:10:24 de Ménibus.
01:10:26 Bienvenue dans cette belle maison Sud Radio,
01:10:28 on est très heureux de vous accueillir
01:10:30 assez régulièrement. Philippe Bilger qui est
01:10:32 avec nous, ça va mon Philippe ? En pleine forme.
01:10:34 Et pas parce que l'émission
01:10:36 se termine, au contraire, elle pourrait
01:10:38 durer. Ah oui, c'est vrai.
01:10:40 J'aime pas, je...
01:10:42 Vous en soyez à ce de quoi ? Je sais pas comment
01:10:44 vous maîtrisez l'art du compliment et de la gifle en même temps.
01:10:46 Je sais pas. Mais je n'ai pas giflé.
01:10:48 Non, pas du tout.
01:10:50 Mais ce "ut" était son métier, vous ne l'oubliez pas ?
01:10:52 Oui. Non, non, mais je sais pas.
01:10:54 Avec vous, je ne fais que des caresses,
01:10:56 monsieur. Oh, tu parles, tu parles.
01:10:58 J'ai beaucoup de mal à dominer. Parce que t'as peur.
01:11:00 Parce que vous avez peur. Mais j'aurais pas...
01:11:02 Mais il y a quelque chose...
01:11:04 Il n'y a pas peur. Il n'importe rien.
01:11:06 Sur le plan intellectuel, je n'ai peur
01:11:08 de rien. Physiquement,
01:11:10 j'ai très peur de rien. Alors, je pense quand même
01:11:12 qu'il y a un petit quelque chose d'Emmanuel Macron
01:11:14 en vous et de Gabriel Attal.
01:11:16 On en avait pas parlé. Vous me flattez.
01:11:18 Allez, allez.
01:11:20 Vous me flattez.
01:11:22 Sébastien Ménard est avec nous tout de suite. Le co-projecteur
01:11:24 des Vrais Voix.
01:11:26 Les Vrais Voix Sud Radio. Le co-projecteur
01:11:28 des Vrais Voix. C'est un immense acteur.
01:11:30 Il a servi les plus beaux textes.
01:11:32 Lui aussi, c'est un génie de son art.
01:11:34 Complet. Il a fait connaître la France.
01:11:36 Nos grands auteurs, nos grands personnages. Dans le monde
01:11:38 entier. Et je le dis en tant que président
01:11:40 de la République, mais aussi en tant que citoyen, il rend
01:11:42 fier à la France. - Emmanuel Macron dénonce
01:11:44 donc une chasse à l'homme contre Gérard
01:11:46 Depardieu. Ses propos
01:11:48 tenus par le président hier provoquent
01:11:50 bien sûr un concert de réaction indignée
01:11:52 chez les féministes et dans les rangs de la gauche. Le chef de l'État
01:11:54 désavoue. La ministre de
01:11:56 la Culture qui voulait remettre en cause
01:11:58 la Légion d'honneur de l'acteur Gérard Depardieu.
01:12:00 Accusé de viol et critiqué
01:12:02 pour ses propos orduriers tenus
01:12:04 en Corée du Nord et récemment divulgués dans un
01:12:06 documentaire. Philippe. - Alors parlons vrai.
01:12:08 Est-ce que lui supprimer la Légion d'honneur, retirer
01:12:10 sa statue du musée Grévin, ça fait pas un peu
01:12:12 beaucoup ? Est-ce que la présomption d'innocence
01:12:14 est piétinée, puisqu'il est mis en examen, mais
01:12:16 il n'est toujours pas jugé et c'est pas parce qu'on est mis en
01:12:18 examen qu'on est condamné ?
01:12:20 Est-ce qu'on en fait pas un peu trop pour Depardieu ?
01:12:22 Macron a-t-il raison de parler de chasse à l'homme
01:12:24 au sujet de Depardieu ? Vous dites oui à
01:12:26 71% sur Twitter. On attend
01:12:28 vos appels au 0826 300 300.
01:12:30 - Et pour en parler, Maître Aurore Boyard est avec
01:12:32 nous, avocate experte
01:12:34 sur les sujets de violences faites
01:12:36 aux fans. Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:12:38 - Pour le table. - Philippe Bilger,
01:12:40 forcément,
01:12:42 est-ce que vous allez dans le sens d'Emmanuel Macron ?
01:12:44 C'est une chasse à l'homme ? Est-ce que c'est trop ?
01:12:46 Est-ce que finalement on l'accuse déjà et on le...
01:12:48 sans savoir, vraiment ?
01:12:50 - Ma chère Cécile, je vais d'autant
01:12:52 plus dans le sens d'Emmanuel Macron
01:12:54 que lui-même a suivi
01:12:56 le sens que j'ai donné
01:12:58 dans un tour de table de
01:13:00 l'actualité, qui évidemment a été
01:13:02 écouté avec beaucoup d'attention
01:13:04 à l'Élysée.
01:13:06 (rires)
01:13:08 J'avais soutenu et je confirme
01:13:10 que
01:13:12 en réalité, je
01:13:14 comprends que le citoyen, à l'origine,
01:13:16 ayant appris
01:13:18 ce qu'on pouvait reprocher
01:13:20 à Gérard Depardieu, une gloire
01:13:22 artistique nationale,
01:13:24 avait le droit de formuler des
01:13:26 appréciations au titre
01:13:28 de l'actualité qui nous sollicite
01:13:30 tous. Il y a un moment donné
01:13:32 où la chasse à l'homme
01:13:34 a pris la relève et où
01:13:36 notamment, vous avez évoqué le musée
01:13:38 Grévin, vous avez évoqué
01:13:40 compléments d'enquête, d'ailleurs,
01:13:42 paraît-il très discuté
01:13:44 à l'heure actuelle, où sa
01:13:46 Légion d'honneur, où il me
01:13:48 semble que j'ai plus de
01:13:50 d'indulgence pour
01:13:52 le chasser que pour le
01:13:54 chasseur. Il y a un moment
01:13:56 où l'inquisition devient
01:13:58 tellement oppressante et injuste
01:14:00 qu'on peut dire que
01:14:02 au fond, le
01:14:04 coupable possible
01:14:06 suscite
01:14:08 une forme d'empathie
01:14:10 et surtout lorsqu'il est à terre.
01:14:12 Je n'égloperai pas tout ça.
01:14:14 - Françoise de Gouin. - Moi, je n'ai pas d'empathie pour
01:14:16 Gérard Depardieu. Je ne suis pas d'accord avec
01:14:18 Emmanuel Macron parce que là où je rejoins
01:14:20 complètement ce qu'on peut imaginer
01:14:22 sur la présomption, je pense que
01:14:24 la Légion d'honneur, c'est trop tôt, il n'y a pas de condamnation.
01:14:26 Le musée Grévin, il faut bien rappeler
01:14:28 pourquoi, c'est parce que c'est par peur de trouble à l'ordre
01:14:30 public, c'est-à-dire que la statue a provoqué
01:14:32 des engueulades et c'est pour ça qu'on l'a
01:14:34 retirée. Ce n'est pas Grévin qui a dit "ouh là là, il est méchant".
01:14:36 On le retire. Ce n'est pas du tout ça.
01:14:38 Mais par contre, moi, je suis
01:14:40 aussi l'airé de la position
01:14:42 du président de la République. Il est président
01:14:44 de la République, comprenez bien. Le problème, c'est
01:14:46 que ce n'est pas vous, Philippe Bilger, qui émettez ce point
01:14:48 de vue, ou moi, Françoise de Gouin, ou Sébastien
01:14:50 Ménard. Nous sommes des commentateurs
01:14:52 de l'actualité. Éventuellement, on peut
01:14:54 réfléchir aux choses, mais nous ne sommes pas en situation.
01:14:56 Il est Emmanuel Macron.
01:14:58 Il est le président de la République. Là encore,
01:15:00 cet homme, son numéro
01:15:02 d'acteur sur le plus grand acteur,
01:15:04 l'immense acteur que c'est, on s'en fout.
01:15:06 Il est président de la République. Il a fait
01:15:08 de la violence faite aux femmes, si vous voulez, la grande
01:15:10 cause de, je ne sais pas... - En 2017.
01:15:12 - Je ne sais pas combien il a eu de grandes causes, en réalité,
01:15:14 dans ce quinquennat, l'écologie sera
01:15:16 ou ne sera pas, enfin bon, bref, il y en a plein.
01:15:18 Mais donc, sinon, il fait du bruit avec la bouche.
01:15:20 Je comprends très bien ce qu'il veut dire sur Gérard
01:15:22 Depardieu, mais il ne peut pas n'aller que
01:15:24 dans un sens. Il est président
01:15:26 de la République. Ce n'est pas Toto et
01:15:28 Lolo au café du commerce, comme on pourrait
01:15:30 commenter l'actu, toi et moi, quand on
01:15:32 boit un petit café. Ce n'est pas vrai.
01:15:34 Donc, il ne se tient pas, comme d'habitude.
01:15:36 Qu'est-ce que ça envoie, comme exemple ?
01:15:38 Gérard Depardieu, tout le monde pense que
01:15:40 c'est un gros dragon et un gros lourd,
01:15:42 un malprésident de la République qui le défend en disant
01:15:44 "Oh là là, mais ça n'a aucun sens".
01:15:46 Il doit mesurer ce qu'il est,
01:15:48 ce qu'il porte, lui.
01:15:50 Sébastien Ménard.
01:15:52 Alors,
01:15:54 c'est compliqué. - C'est parce qu'il est presque d'accord avec moi
01:15:56 là-dessus. - Non, en fait,
01:15:58 moi je suis d'accord avec vous, Philippe Bidjerre.
01:16:00 Il y a une histoire du chasseur
01:16:02 et là, moi, j'ai un vrai
01:16:04 problème qui n'est pas
01:16:06 qu'un problème intellectuel ou un problème politique.
01:16:08 J'ai un problème éthique, parce que
01:16:10 j'ai regardé,
01:16:12 regardé encore les propos
01:16:14 qui, dans le contexte ou sortis
01:16:16 du contexte, qui ont été prononcés
01:16:18 par Gérard Depardieu en Asie, ils sont
01:16:20 abjects, particulièrement abjects.
01:16:22 Et je m'étais
01:16:24 promis de ne plus dire de gros mots, mais ce sont des
01:16:26 propos dégueulasses.
01:16:28 Il y a pire, vous avez déjà fait
01:16:30 pire. - J'ai fait pire, mais vous avez vu que je me soigne
01:16:32 depuis trois mois. - Ah ben bravo ! Et ça donne
01:16:34 beaucoup de classe à vos propos, même
01:16:36 quand ils sont pas pertinents.
01:16:38 - Bravo Philippe Villegere, merci !
01:16:40 - Bonne accueil ! - On peut me les retourner !
01:16:42 - Sur le chasseur,
01:16:44 sur le chasseur, je pense
01:16:46 que ce qui manquait, effectivement,
01:16:48 à la sortie présidentielle
01:16:50 sur le chassé, donc le chassé,
01:16:52 on parle donc, effectivement, d'une icône
01:16:54 de la culture française,
01:16:56 un immense acteur, qui effectivement
01:16:58 a fait rayonner la France
01:17:00 dans le monde, qui a fait
01:17:02 rayonner le 7ème art,
01:17:04 il n'y a absolument aucun sujet là-dessus.
01:17:06 Et que Gérard Depardieu soit
01:17:08 actuellement victime
01:17:10 d'une chasse à l'homme,
01:17:12 une chasse à l'homme médiatique,
01:17:14 c'est évidemment totalement
01:17:16 incontestable. Mais évidemment, là où
01:17:18 je suis d'accord avec Françoise, c'est que
01:17:20 quand j'écoute les témoignages,
01:17:22 et encore une fois, il est
01:17:24 jusqu'à cet instant
01:17:26 présumé innocent.
01:17:28 Mais quand j'écoute les propos
01:17:30 d'un certain nombre, d'une journaliste,
01:17:32 une journaliste étrangère qui raconte sa rencontre
01:17:34 avec Gérard Depardieu, etc.,
01:17:36 on est, à un moment donné,
01:17:38 on a pu admirer PPDA,
01:17:40 on peut admirer Gérard Depardieu,
01:17:42 on a pu admirer, pour ce qu'a fait,
01:17:44 à titre de producteur, à Rewenstein, etc.,
01:17:46 mais à un moment donné,
01:17:48 le chasseur
01:17:50 est tellement abject,
01:17:52 le chasseur est tellement, je dirais,
01:17:54 en dessous
01:17:56 de ce que l'éthique humaine...
01:17:58 - Le chasser, tu veux dire ?
01:18:00 - Non, non, que moi je retiens qu'il reste,
01:18:02 il aura un immense acteur, mais je pense
01:18:04 qu'effectivement, si ce qui lui est reproché
01:18:06 est prouvé,
01:18:08 s'il est condamné,
01:18:10 ça viendra
01:18:12 entacher considérablement
01:18:14 l'icône qu'il a été
01:18:16 jusqu'alors. - La fin est très bonne,
01:18:18 Sébastien. - Vous êtes en reste,
01:18:20 Françoise ? - Boyard.
01:18:22 - Pardon, pardon, au revoir. - Maître Aurore Boyard,
01:18:24 après ce tour de table de deux heures et demie...
01:18:26 - Excusez-moi,
01:18:28 excusez-moi, en tact, en tact.
01:18:30 - Allez-y, maître.
01:18:32 - On a changé de jour, je ne sais pas si vous vous êtes rendu compte,
01:18:34 Aurore, on a changé de jour.
01:18:36 - Je me suis même posée la question.
01:18:38 - Non, c'est bon,
01:18:40 ils m'ont brisé. - Allez-y, allez-y.
01:18:42 - En fait, moi je trouve que le
01:18:44 positionnement d'Emmanuel Macron
01:18:46 est absolument abject, en fait, pour les victimes.
01:18:48 Je rejoins
01:18:50 parfaitement ce que dit Françoise, on ne peut pas,
01:18:52 quand on est président de la République, dire ce qu'il a dit.
01:18:54 Chacun est libre de penser
01:18:56 ce qu'il pense de
01:18:58 cet immense acteur, ok, très bien,
01:19:00 mais moi j'ai cette phrase d'Albert Camus, quand même,
01:19:02 je pense qu'on peut rappeler des choses,
01:19:04 qui dit qu'un homme, ça s'empêche,
01:19:06 et lui, il va beaucoup plus loin. Dans son discours de réception
01:19:08 au prix de Nobel de littérature à Stockholm,
01:19:10 on est le 10 février 1957,
01:19:12 il dit clairement, "Je ne puis
01:19:14 vivre personnellement sans mon art,
01:19:16 mais je n'ai jamais placé cet art au-dessus
01:19:18 de tout. S'il m'est nécessaire, au contraire,
01:19:20 c'est qu'il ne se sépare de personne
01:19:22 et me permet de vivre telle que je suis au niveau
01:19:24 de tous." C'est-à-dire que ces personnes,
01:19:26 ces personnalités qui sont admirées partout
01:19:28 dans le monde, n'ont pas le
01:19:30 droit, je dirais quelque part,
01:19:32 de s'oublier. Il y a des propos qu'on ne peut pas
01:19:34 tenir, parce que justement, ce sont des
01:19:36 personnes qui sont des personnes publiques.
01:19:38 Lorsque le président de la République vient de dire
01:19:40 que Gérard Depardieu est un immense acteur,
01:19:42 peut-être, mais justement, la question à se poser, c'est
01:19:44 est-ce qu'un immense acteur peut se permettre
01:19:46 de tenir des propos aussi
01:19:48 dégueulasses, pour reprendre ce qu'a dit Sébastien tout
01:19:50 à l'heure. Après, le fait qu'aujourd'hui
01:19:52 il y en ait qui l'ait jugé et condamné,
01:19:54 je ne suis pas d'accord. Il y a une présomption d'innocence,
01:19:56 il y a eu une enquête, il est mis en examen.
01:19:58 On n'a pas accès à cette enquête. Moi, je ne sais
01:20:00 pas ce qu'il s'est passé, viol ou paliège, je n'en sais
01:20:02 absolument rien. Et je suis très attachée
01:20:04 à cette présomption d'innocence.
01:20:06 Et je trouve qu'effectivement, cette espèce de tribunal
01:20:08 médiatique, ça ne va pas.
01:20:10 - En fait, on mélange tout, c'est-à-dire qu'on...
01:20:12 - On ne peut pas l'excuser, oui !
01:20:14 - Mais, Maître,
01:20:16 Aurore, honnêtement, vous êtes d'accord avec le
01:20:18 fait que la question qu'on doit toujours
01:20:20 se poser, comme ce l'a posé Guy Debord,
01:20:22 c'est "D'où parle-t-on ?" La question,
01:20:24 c'est que, je le redis, on parle
01:20:26 de l'Élysée et on parle du président
01:20:28 de la République. Il n'a pas marché
01:20:30 sur ses deux jambes, hier, Emmanuel Macron !
01:20:32 - Il aurait mieux fait de dire !
01:20:34 - Mais, Françoise, c'est précisément parce que c'est le président
01:20:38 qui a une raison de dire ça !
01:20:40 - Oui, c'est horrible pour les femmes,
01:20:42 pour les femmes victimes, Philippe ! Vous entendez le président
01:20:44 de la République qui dit "le l'autre, c'est un grand
01:20:46 acteur en chambre !" - Mais, Françoise,
01:20:48 il a pas dit qu'il soit... - Il a pas dit,
01:20:50 il a même pas un mot de compassion pour les victimes présumées !
01:20:52 Mais, enfin, Françoise, délire !
01:20:54 - Mais, puisqu'on ne sait pas,
01:20:56 Françoise, on ne sait rien...
01:20:58 - Quand on ne sait pas où ça tient,
01:21:00 Philippe, c'est-à-dire qu'en fait,
01:21:02 c'est très maladroit ! - Un président, lorsque
01:21:04 il y a un raz-de-marée scandaleux contre
01:21:06 quelqu'un, c'est un courage intellectuel
01:21:08 de sa part ! - Mais, c'est aucun
01:21:10 courage intellectuel, c'est du populisme pur,
01:21:12 parce qu'il sait que tout ce qui brille, il faut qu'il soit
01:21:14 qui soutienne tout ce qui brille ! - Non, Françoise, arrêtez !
01:21:16 - Françoise, arrêtez ! - Arrêtez votre cinéma,
01:21:18 s'il vous plaît ! - Est-ce qu'on peut laisser
01:21:20 parler Aurore Boyard ? Merci beaucoup.
01:21:22 - Voilà. Non, Philippe,
01:21:24 moi, je ne suis pas du tout d'accord avec vous.
01:21:26 Il aurait mieux fait de rester neutre,
01:21:28 et il aurait mieux fait de dire "écoutez, je n'ai pas
01:21:30 à m'exprimer sur cette affaire,
01:21:32 il y a des tribunaux qui sont saisis, il y a des juges
01:21:34 qui sont saisis, puisque manifestement, il a été mis
01:21:36 en examen, et il dira "je me prononcerai
01:21:38 peut-être par la suite, mais j'estime que c'est pas
01:21:40 son rôle". D'autant que, vous savez,
01:21:42 le "à" en même temps, c'est "en même temps,
01:21:44 je suis censée protéger les victimes
01:21:46 et j'ai de l'empathie pour elles", mais en même temps,
01:21:48 je rappelle que Gérard Depardieu, qui a quand même eu des
01:21:50 propos qui sont plus que grossiers,
01:21:52 quand même, ça ne peut pas être un exemple.
01:21:54 Donc, quand on est président de la République, alors qu'on a
01:21:56 entendu les propos que tout le monde a entendus,
01:21:58 quel que soit le contexte, je veux dire, même
01:22:00 si c'est des petites phrases qui ont été
01:22:02 mises, qui ont été prises hors contexte, ce sont des propos
01:22:04 quand même qu'il a tenus. Quand on est président
01:22:06 de la République, on ne peut pas laisser
01:22:08 croire qu'on encense quelqu'un
01:22:10 qui a dit ces propos. Maintenant,
01:22:12 la chasse à l'homme, non. Ils font un peu de mesures.
01:22:14 On n'a plus de mesures dans cette société.
01:22:16 Sur rien. Et c'est là toute la difficulté.
01:22:18 Et chacun va essayer de la ramener
01:22:20 sur quelque chose qu'il ne maîtrise pas
01:22:22 et qu'il ne connaît pas. Et quand on est président de la République,
01:22:24 on doit donner une certaine image
01:22:26 et on doit être pour tous les Français.
01:22:28 Et dans tous les Français, je suis
01:22:30 désolée, il y a des femmes. Et on ne
01:22:32 parle pas à une femme
01:22:34 comme il l'a fait sur les propos
01:22:36 qui ont été tenus. Voilà, c'est tout.
01:22:38 - Merci beaucoup.
01:22:40 - Merci mille fois, Maître Aurore Boyat.
01:22:42 Avocate, experte dans ce sujet
01:22:44 important, les violences faites aux femmes.
01:22:46 Merci beaucoup, Philippe Léger.
01:22:48 - Merci les vrais moi.
01:22:50 - C'est le dernier jour de la semaine.
01:22:52 - C'est le dernier jour de la semaine et de l'année pour nous.
01:22:54 - Ça y est, moi c'est le dernier jour pour moi.
01:22:56 - Françoise, merci pour cette
01:22:58 demi-saison fantastique.
01:23:00 Sébastien Ménard, merci pour cette
01:23:02 demi-saison fantastique.
01:23:04 Et pas vous, Philippe David,
01:23:06 vous restez avec nous.
01:23:08 Pensez pas que vous êtes partis en vacances.
01:23:10 Vous restez avec nous dans un instant.
01:23:12 On parle automobile et véhicules électriques.
01:23:14 A tout de suite les amis.