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##BUT_FOOTBALL_CLUB-2024-10-31##

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Sport
Transcription
00:00Idexport, la passion du sport présente Sud Radio, 20h21, but football club, Lionel Rousseau, Michel Moulin, Karim Zeribi.
00:12Bonsoir à tous, bonsoir à toutes, ravis de vous accueillir sur Sud Radio pour votre émission préférée du jeudi, le football évidemment.
00:19Parlons vrai, parlons foot avec nos invités permanents et le plaisir de se retrouver pour traiter de l'actualité.
00:27Je vous donne les sommaires et les thématiques dans quelques instants mais je salue évidemment l'incontournable Michel Moulin.
00:33Bonsoir Michel. Bonsoir messieurs.
00:35Plaisir de vous retrouver, Karim Zeribi n'est pas loin. Bonsoir mon cher Karim.
00:40Salut Lionel, bonsoir tout le monde.
00:41Plaisir de vous retrouver également dans ce studio avec nous.
00:44Il est revenu parce qu'il a des choses à dire par rapport à ce que Karim avait déclaré la semaine dernière au sujet du classique.
00:50C'est Alexandre Letellier, l'ancien gardien du Paris Saint-Germain qui est avec nous. Bonsoir Alexandre.
00:55Bonsoir.
00:56Plaisir de vous retrouver. Je sais que vous avez préparé quelques petites punchlines à l'intention directement de Karim.
01:01Est-ce que tu serais revenu dans tous les cas ?
01:02Bien sûr.
01:03Dans tous les cas ?
01:04Dans tous les cas, évidemment.
01:05Je ne crois pas.
01:06C'est un gars courageux, vous plaisantez ou quoi ?
01:09Surtout quand il gagne 3-0.
01:10Jimmy Algérino est avec nous également. Salut Jimmy.
01:15On est ravis de vous retrouver mon cher Jimmy. On va retrouver le son avec vous dans quelques instants.
01:20D'autres invités vont nous rejoindre dans cette émission, notamment notre page Foot Amateur.
01:24Aux alentours de 20h45, nous serons avec Laurent Thomas, le manager général de Istre Football Club qui évolue en National 2.
01:30Vous savez, on donne dans cette émission la parole aux Foot Amateurs et ça marche bien.
01:33Les auditeurs, les auditrices nous le disent, ils sont contents qu'on donne la parole aux amateurs mais nous n'oublions pas l'actualité.
01:39Je le disais tout à l'heure dans le teasing avant l'émission, c'est une émission qui aura pour fil rouge l'aspect pathétique du football.
01:47Le foot français, selon certains de nos chroniqueurs éditorialistes, est pathétique.
01:52Il y a eu le classique bien sûr, l'arbitrage, mais pas que et on entendra Michel Moulin dans quelques instants.
01:57La cérémonie du Ballon d'Or avec Rodry, on peut en parler d'ailleurs, qui a été sacré Ballon d'Or,
02:04mais boycottée cette cérémonie par les joueurs du Real Madrid et puis les difficultés de Kylian Mbappé en début de saison
02:10avec notamment les madrilènes qui sont assez mécontents de son début de saison, ils sont un peu déçus.
02:15Alors on ne va pas dire qu'il est pathétique mais peut-être presque pathétique.
02:18Voilà pour le sommaire, c'est notre émission avec le site de référence buttefootballclub.fr comme chaque jeudi et ça commence maintenant.
02:34Avec Jimmy Algerino, avec Alexandre Letellier, Michel Moulin, on a coutume de le dire dans cette émission,
02:38on le dit parfois à la machine à café, on le dit dans les travées des stades,
02:42le football français marche sur la tête, le football français est pathétique. Pourquoi Michel Moulin ?
02:48Mais encore plus, je suis encore plus attristé parce qu'en une semaine on a encore perdu, je pense,
02:553-4 ans de notre football, comme je dis, dans 10 ans il n'y en aura plus si on continue comme ça.
03:00Et j'ai réfléchi pour une fois, et là je me suis dit, je le dis calmement, je vais essayer de ne pas être diffamatoire,
03:09mais où est passé notre parrain ? Notre parrain c'est Jean-Michel Aulas,
03:14qui a toujours été aidé par les journalistes de l'équipe, par des pseudo-journalistes d'ailleurs,
03:19qui consciemment ou inconsciemment tuent le football français aujourd'hui, mais Aulas il est passé où aujourd'hui ?
03:25Média Pro, tout le monde était au courant de ce qui allait se passer,
03:29c'est-à-dire moi le 1er j'ai fait un édito de suite et j'ai dit Média Pro ça ne tient pas la route,
03:34on n'a pas entendu. La Brune, les salaires et tout, ils ont été validés par les présidents.
03:40Le plus grand président du siècle, comme ils l'ont dit, le plus grand président du siècle,
03:45c'est là que l'équipe a oublié des Marcel Leclerc, des Roger Rocher, des Tapie, des Bess, des Camporan,
03:53on l'a nommé président du siècle ce monsieur. Les arbitres aujourd'hui, c'est lui qui tire les ficelles,
03:59où il en est ? On aimerait l'entendre sur les arbitres, il est vice-président dans la fédération,
04:03où il est ce monsieur ? Sur la sécurité, je leur avais dit, prenez des gens comme Squarsini,
04:09prenez des spécialistes de la sécurité, aujourd'hui à Lyon ils se battent tous les matchs,
04:15à Jacques Chauvassia le match a été arrêté, un petit s'est fait lyncher à Nantes,
04:20où ils en sont ? On n'entend pas parler. Par contre pour faire passer Sage le diplôme sans qu'il le passe,
04:28là c'est passé. Pour que les filles, aujourd'hui à Lyon il n'y a plus d'équipe féminine, vous savez qu'ils ont divisé,
04:34le club a été racheté. On ne l'entend pas ce monsieur. Moi j'aimerais aujourd'hui, parce que Karim va me le dire,
04:42oui ça a été un bon président, oui oui ça a été, mais c'est un très très mauvais dirigeant français.
04:49Le pire c'est qu'il va se représenter, il va faire comme Legret, il va finir à plus de 80 ans à la fédération,
04:56et il va continuer à tirer les ficelles de notre foot. Moi j'aimerais lui passer un message, un qui s'exprime,
05:02parce que c'est très bizarre qu'on ne l'entende pas, et je vous dis que moi personnellement je suis certain que ce monsieur,
05:09c'est lui qui tire les ficelles, ce n'est pas Diallo le patron de la fédération, c'est lui.
05:14Et moi je le conseille que je lui donne, alors malheureusement pour ceux qui reviennent à son sport du début,
05:19puisqu'il est handballeur, qu'ils repartent à la fédération du handball, tant pis pour eux, mais nous ça va nous soulager.
05:26Bon, des propos directifs dont vous prenez la responsabilité évidemment, parce que nous sommes en direct Michel Moulin.
05:32Je me dois quand même de préciser que Jean-Michel Olas a fait beaucoup de choses pour le football en général,
05:37le football professionnel, puisqu'avec Loé il a bien réussi, et le football féminin aussi Michel Moulin.
05:43Il a fait du bien pour son club, bravo, il a tout fait.
05:46Le développement du foot féminin aussi Michel Moulin.
05:49Mais le foot féminin qu'est-ce qu'il a fait pour l'instant, il a fait du foot féminin à Lyon.
05:53Avec la fédération il en est le président de la ligue, et avec la fédération il a contribué au développement du foot féminin.
05:58Quand il est dans la ligue il y a 500 spectateurs par match, on va voir comment ils vont faire vivre la ligue.
06:03C'est sûr que le football féminin est moins crédible que le foot masculin, moins médiatique en tout cas.
06:08Mais Lionel, Lionel, pourquoi Mediapro il a laissé passer le président du siècle ?
06:14Pourquoi il a laissé passer le Mediapro ? Pourquoi il a laissé passer l'SAR à la brune ?
06:18Vous avez vu, le Sénat, moi j'ai lu ce matin ce qu'a déroulé le Sénat.
06:23Le Sénat est en train de dire on tue le football aujourd'hui.
06:26Comment les présidents ont laissé faire la brune ?
06:28Peut-être parce qu'ils ne tirent pas toutes les ficelles justement Michel Moulin.
06:31Mais oui, mais alors s'il ne les tenait pas, il aurait dû s'exprimer.
06:35Franchement, s'il y a un truc qui ne va pas, je le dis.
06:40Michel Moulin, les propos sont forts, en tout cas ils sont directs et ils peuvent être estimés être sévères, ce sont les vôtres.
06:49Si jamais Jean-Michel Aulas nous entend ou entend à posteriori vos déclarations,
06:54il est évidemment le bienvenu sur l'antenne de Sud Radio dans notre émission pour pouvoir s'exprimer et vous répondre directement en direct.
07:00Oui mais il va avoir du mal.
07:02Pourquoi ?
07:03Parce que pour m'expliquer de laisser passer Mediapro comme il a laissé passer son ami Kiyo,
07:08pour me laisser avec son ami la brune, ce qu'ils ont fait sur les salaires de la brune et sur ses primes,
07:12il va falloir qu'il m'explique longtemps.
07:14Eh bien, l'invitation est lancée.
07:16Qu'il ait refusé l'aide pour la sécurité, qu'il ait refusé mon aide parce que son responsable comme parent,
07:22le directeur de la ligue lyonnaise est au courant, qu'il ait refusé les aides pour la sécurité,
07:27il va falloir qu'il m'explique longtemps pourquoi.
07:30Parce que si là il a des résultats, et là il n'en a plus de résultats.
07:33Karim Zaribi, juste un petit mot peut-être sur, on l'a compris, ces déclarations de Michel Moulin qui sont...
07:40De passionnés !
07:41Ah passionnés !
07:42Vous pouvez estimer Michel que pour certains, et notamment dans le camp de Jean-Michel Lollas,
07:47ou les proches de Jean-Michel Lollas, ça puisse être perçu comme quelque chose d'une attaque assez violente tout de même.
07:53On est d'accord.
07:54Très bien.
07:55Bien sûr, Karim Zaribi, qu'en pensez-vous ?
07:58Moi je connais bien Michel Moulin, donc si je suis autour de cette table,
08:02c'est aussi parce que je connais l'homme, je connais le personnage,
08:06et je sais que c'est un garçon entier qui dit toujours ce qu'il pense,
08:10avec beaucoup de, je dirais, d'authenticité.
08:14Et donc dans l'authenticité de Michel, il y a de la passion, et parfois de la colère.
08:18Donc le mieux, j'ai envie de vous le dire très clairement,
08:21serait effectivement que Jean-Michel Lollas accepte un jour d'échanger, de débattre avec Michel Moulin.
08:27Parce que moi personnellement, je dirais que ce que dénonce Michel,
08:32ce n'est pas la faillite d'un homme, c'est la faillite d'un système.
08:35Et je pense que si le football français dit « il se fonctionne aujourd'hui »,
08:38c'est que collectivement, nous n'avons peut-être pas les hommes au bon endroit, et au bon endroit.
08:45Et moi je préfère évoquer la question systémique,
08:51plutôt que la question très personnalisée de Jean-Michel Lollas,
08:55parce qu'encore une fois, je pense que Jean-Michel Lollas est un homme qui a aussi apporté au football français.
09:00Avec un grand centre de formation à l'Olympique Lyonnais, on l'a déjà dit dans cette émission d'ailleurs,
09:05et Michel n'a jamais dit le contraire là-dessus.
09:08Je veux dire qu'il a fait un stade, il a mis Lyon aux plus hautes places du football français et européen régulièrement.
09:17Jean-Michel Lollas, il a fait des choses.
09:20Et il a fait des choses, comme Michel aime le dire aussi souvent, avec son argent.
09:23Et pas avec l'argent des autres.
09:25Donc c'est un véritable entrepreneur, c'est un vrai chef d'entreprise.
09:28Après, dans les instances du football, et c'est là que Michel porte la critique,
09:32dans les instances du football, dans le rôle qui a été le sien,
09:35peut-être Michel qu'il y a des choses qui peuvent lui être reprochées,
09:38mais on ne peut pas simplement se tourner vers Jean-Michel Lollas pour expliquer la faillite ou les dysfonctionnements du football français.
09:43Je veux dire, c'est plus large que ça la problématique.
09:48Il y en a d'autres aussi qui ont des places plus pondérantes aujourd'hui et qui ne font pas ce qu'ils doivent faire.
09:52Donc c'est là où un débat mériterait d'être posé,
09:55donc peut-être toute une émission consacrée à Jean-Michel Lollas.
09:59On lance à Jean-Michel Lollas un droit de réponse, évidemment,
10:02par rapport à l'attaque en règle de Michel Moulin, il faut le dire.
10:05Allez-y, Michel Moulin.
10:06Mais Karim, il est entouré que de béni-oui-oui.
10:09Tu le sais très bien, Karim.
10:11Il ne s'entoure pas de bon.
10:13Moi, ce que je vous explique toujours, la force d'un patron, c'est un mec qui s'entoure de très bon.
10:18Aujourd'hui, quand il parle de sécurité, nous condamnons, nous condamnons.
10:23Mais vous condamnez ? Mais vous faites quoi, derrière ?
10:25Vous vous réunissez ? Vous faites quoi ?
10:27Mais tu es convaincu qu'il a les pleins pouvoirs ?
10:29Ils ne connaissent pas la sécurité.
10:31Mais tu es convaincu qu'il a les pleins pouvoirs ?
10:33Parce que tu parles comme s'il avait les pleins pouvoirs, surtout.
10:36Mais est-ce que c'est Philippe Odialo qui a les pleins pouvoirs ?
10:39Vous l'avez écouté, Philippe Odialo ?
10:41C'est le président de la fédération, Michel Moulin.
10:44C'est le président de la fédération.
10:46Il y avait Olas.
10:48Il est président.
10:49Il y avait Odialo. Il y a toujours Olas.
10:51Qui se représente encore aujourd'hui ? Il y a 76 ans.
10:53Olas, il va durer jusqu'à quand, ce type ?
10:55Le Graet se présentait aussi à l'époque.
10:57Je veux dire qu'il n'était pas tout jeune.
10:59Aujourd'hui, quand Olas avait des soucis à un moment donné dans son club, il prenait la parole.
11:05Il était bon.
11:06Aujourd'hui, tous les problèmes de foot, pourquoi ce monsieur aujourd'hui fait l'autruche ?
11:11Parce qu'il n'est plus patron du club.
11:14Il n'est plus patron de Noël.
11:16Il se prend pour le parrain et il tire toutes les ficelles.
11:21Comment il peut faire à tête ?
11:23Ça, c'est vous qui le dites, Michel Moulin.
11:25Je suis obligé de préciser en direct ce soir que c'est vous qui dites qu'il tire les ficelles et qu'il est le parrain.
11:29Je vous donne un exemple.
11:31Ça va faire plaisir au Stéphane Rasson.
11:33Sage est entraîneur de scène d'Étienne.
11:35Il n'a pas le diplôme.
11:37On aurait vu si Sage, en étant entraîneur de scène d'Étienne,
11:40aurait eu son diplôme qu'on lui a donné cet été.
11:43Alors qu'il y a plein de bons entraîneurs qui essaient de faire le stage,
11:46qu'on refuse, on ne sait pas pourquoi.
11:48Certainement parce qu'ils ne sont pas bretons.
11:50D'accord ?
11:52Et pourquoi c'est Olaz qui serait responsable de ça ?
11:54On aurait dit « clopes » à Sage.
11:57Moi, je veux bien.
11:58Sage, il n'est pas mal, mais ce n'est pas « clopes ».
12:00Il aurait dû passer les stages comme tout le monde.
12:03Mais pourquoi c'est Olaz qui serait responsable de ce que tu viens d'évoquer et qui est effectivement une anomalie ?
12:07C'est Olaz qui l'a dit. Il a dit ça.
12:09Karim, il a dit ça.
12:10Il s'est exprimé, Michel.
12:12Il a appelé Fournis, son ancien joueur.
12:14Il a dit qu'il fallait lui donner le diplôme à celui-là.
12:17Michel, il s'est exprimé également sur Sud Radio.
12:20Michel Moulin.
12:23Jean-Michel Olaz s'est exprimé sur Sud Radio récemment,
12:26dans une interview exclusive, il y a une semaine maintenant.
12:29Il s'est expliqué, il a tout dit d'ailleurs,
12:32sur la passation de pouvoir après l'Olympique Lyonnais,
12:35sur sa vision du football.
12:37Donc il s'exprime, il prend la parole.
12:39Il n'est pas muet, il n'est pas silencieux, Jean-Michel Olaz.
12:41Il n'a pas débattu avec vous,
12:44et vous n'avez pas opposé vos idées, ça c'est vrai.
12:46Il faut lui poser les bonnes questions.
12:48Parce que moi, quand il parle aux gens de l'équipe,
12:50c'est pseudo journaliste.
12:51Non mais là il a parlé à Sud Radio,
12:52et Sud Radio a posé les bonnes questions, Michel Moulin.
12:54Vous ne pouvez pas dire que les bonnes questions n'ont pas été posées par Sud Radio aussi.
12:57La question de Sud Radio, est-ce qu'ils lui ont posé ?
13:00Média Pro, comment vous avez pu ne pas voir le problème de Média Pro ?
13:04Parce que vous êtes le seul à estimer qu'il est le seul responsable
13:07dans le fiasco de Média Pro, Michel Moulin.
13:09C'est pour cette raison.
13:10Il est honnête, même s'il n'est pas responsable.
13:12Il n'y a pas que lui, ils sont tous responsables.
13:15Mais lui, le président du siècle.
13:17Le président du siècle.
13:20C'est-à-dire que d'après les gens de l'équipe,
13:24il n'y a jamais eu un président aussi fort que lui.
13:27Il n'a pas pu dire, Média Pro, il y a un souci.
13:30On donnera un droit de réponse à Jean-Michel Olaz après ces propos de Michel Moulin.
13:34Sur la brune, sur les salaires de la brune.
13:37Il n'a pas pu dire, moi en tant que chef d'entreprise,
13:40donner 100 000 euros.
13:41Moi, je donne 100 000 euros à quelqu'un, il faut qu'il lire.
13:45Mais un million de salariés à s'occuper.
13:48Il a baissé son salaire, Vincent Labrune, récemment.
13:50Je suis contre M. Labrune.
13:53On ne peut pas lui donner son salaire.
13:55Il n'a pas pu le dire, ça.
13:57Michel Moulin, on en aura l'occasion.
14:00On sent évidemment qu'il y a de la colère, Michel, dans vos propos.
14:04Vous expliquez ce qui se passe.
14:06Non, mais on va, Michel, si vous le permettez,
14:08on ne va pas faire une spéciale Jean-Michel.
14:10Non, vous restez avec nous.
14:11On ne va pas faire une spéciale Jean-Michel Olaz.
14:13Je vous pose la question.
14:14C'est vous qui me cherchez.
14:15Non, mais parce que vos propos sont forts, Michel.
14:18Ils sont forts.
14:19Et effectivement, c'est une attaque en règle contre Jean-Michel Olaz.
14:22Il faut le dire.
14:23Donc voilà pourquoi on essaie de trouver un équilibre.
14:26Une attaque en règle contre le vice-président
14:29qui est le président de la fédération
14:31qui amène le football français dans le mur en ce moment.
14:34C'est ça que je suis en train de dire.
14:35Pour terminer, tu as le mérite au moins de dire ce que tu penses.
14:38Dans un monde fait d'hypocrisie et de copinage,
14:43tu as au moins le mérite de dire ce que tu penses.
14:45Et ça mérite un débat.
14:46Mais le débat est ouvert.
14:47Avec le principal concerné, Jean-Michel Olaz.
14:49Je dis aux auditeurs aujourd'hui.
14:51Je joue au football depuis l'âge de 6 ans.
14:54Donc ça fait 57 ans que je joue dans le football.
14:56C'est ma passion.
14:58Ils sont en train de nous tuer, notre passion, ces mecs.
15:01Qu'ils retournent en Inde, ces mecs.
15:03C'est un bouleur qui reste un bouleur.
15:05Il ne faut pas exagérer non plus.
15:06Il a fait de belles choses pour le foot.
15:08On clôt le débat provisoirement autour de Jean-Michel Olaz.
15:10Pour Lyon, il a fait de belles choses pour Lyon.
15:12C'est cette fois champion de France quand même.
15:15Mais Lyon, pour Lyon.
15:17Mais je n'ai jamais critiqué son boulot à Lyon.
15:19Pourquoi le renvoyer au handball ?
15:20Il a fait des belles choses avec le foot quand même.
15:22Parce que maintenant, il fait point pour le parti.
15:24Le stade, le club coté en bourse,
15:26ce n'est pas un mauvais chef d'entreprise non plus.
15:27A tout à l'heure, Michel Moulin.
15:29A tout à l'heure, Karim Zeribi et Alexandre Letellier.
15:31Et Jimmy Algerino que l'on n'oublie pas.
15:33On marque une pause.
15:34On parlera d'un autre coup de gueule.
15:36Parce que c'est Karim Zeribi qui en veut un peu à l'Olympique de Marseille.
15:38Donc il va y avoir une belle explication avec Alexandre Letellier.
15:40Champion de France avec le PSG en face de vous.
15:43Karim évidemment.
15:44Tu lances la pub là, s'il te plaît.
15:45Et on évoquera le ballon d'or aussi dans un instant.
15:48A tout de suite sur Sud Radio, le but football club.
16:00Michel Moulin, Karim Zeribi.
16:02Et vous l'avez sans doute entendu sur notre antenne.
16:04On parle vrai, on parle football.
16:06On parle avec le coeur, on parle avec la passion, avec les tripes.
16:08Dans cette émission, comme chaque jeudi, il se passe toujours quelque chose.
16:11On est ravis d'être avec Michel Moulin, Karim Zeribi, Alexandre Letellier et Jimmy Algerino.
16:16Avant d'évoquer le ballon d'or et le côté pathétique aussi peut-être de la cérémonie.
16:21Avec l'absence notamment des joueurs du Real Madrid.
16:23Et Rodri qui a été sacré.
16:25Je crois que vous avez un petit coup de gueule à pousser Karim Zeribi.
16:28Ou alors c'est quoi ? C'était peut-être présenter vos excuses aux supporters parisiens ?
16:32Non ?
16:33Non pas du tout.
16:34Après les classiques et la victoire 3-0 du PSG.
16:35En nom de quoi je vais présenter mes excuses moi ?
16:37Si il y a des gens qui doivent présenter des excuses, c'est les joueurs de l'Olympique de Marseille et leurs supporters d'abord.
16:44Et c'est pour ça que je voulais faire passer un coup de gueule ce soir.
16:47Parce que moi j'étais au stade Vélodrome dimanche pour le Classico.
16:51Et c'est vrai que nous attendions beaucoup de ce match.
16:55A la fois en qualité, en suspense.
16:58Et évidemment derrière la qualité et le suspense qu'on attendait.
17:02Les supporters de l'Olympique de Marseille voulaient voir enfin à nouveau une victoire de l'Olympique de Marseille contre le PSG.
17:09Parce que nous pensions, et nous étions très nombreux à le penser, que le PSG n'était pas au mieux de sa forme.
17:15Et que ce n'est pas le plus grand PSG qu'on a connu.
17:17Et que derrière nous avions fait un début de saison qui par certains aspects, je dis bien par certains aspects.
17:23Parce qu'il était irrégulier notre début de saison.
17:25Mais par certains aspects il était très prometteur.
17:27Avec des joueurs de tempérament, des joueurs de qualité.
17:30Et puis l'apport de nouveaux joueurs.
17:32Je pense à Adrien Rabiot notamment qui devait nous apporter un plus pour franchir quelques échelons.
17:40Au final, moi j'ai honte aujourd'hui.
17:44J'ai honte pour les joueurs de l'Olympique de Marseille.
17:47J'ai pas honte pour les supporters qui ont été fantastiques comme toujours.
17:50Le chaudron du Vélodrome.
17:52La chair de poule au début du match.
17:54Les tifos.
17:56Ce tifo de Ravanelli avec Ducrot tête contre tête.
17:59C'est fantastique.
18:01Il y a des gens d'ailleurs qui viennent au Vélodrome que pour voir ce qu'il se passe à les tribunes.
18:04Forcé de constater que les supporters à eux seuls sont un spectacle.
18:07Mais le spectacle c'est aussi sur le terrain qu'on a envie de le voir.
18:10Sur le rectangle vert.
18:12Et là il y a eu une indécence de la part des joueurs qui ont porté le maillot bleu et blanc.
18:16Qui était insupportable.
18:18Même s'ils ont été réduits à 10 très précocement.
18:21Moi il faut arrêter avec le carton rouge.
18:24Il n'était pas mérité certes.
18:26Mais carton rouge par carton rouge.
18:28Il y avait trois classes d'écart entre les deux équipes.
18:30On aurait dit une équipe qui jouait le haut du tableau.
18:33Et effectivement qui a une dimension européenne.
18:36Avec une équipe qui était non plus de Ligue 1.
18:39Voir de Ligue 2 voire moins.
18:41Je veux dire le rythme.
18:43Aucun rythme dans notre équipe.
18:45Incapable de faire un pressing.
18:47C'est les parisiens qui venaient nous chercher dans la surface.
18:49Dès la première minute de jeu.
18:51Alors que normalement si tu es digne de porter le maillot d'Olympique de Marseille.
18:56Tu vas les chercher dans la surface.
18:58Tu vas les chercher chez eux.
18:59Tu ne les laisses pas relancer aux pieds tranquilles.
19:02Agressivité dans les duels.
19:03On n'a pas gagné un duel.
19:05Un seul duel.
19:07Mais attends excuse-moi.
19:09Mais tu mets n'importe quel supporter pour charger Barcola.
19:12Il vole sur 3 mètres.
19:15Au moins dans les premiers contacts.
19:17Barcola.
19:19Ils ont vu que son numéro.
19:21A chaque fois qu'il touchait le ballon il passait.
19:23Attends laisse moi terminer.
19:25C'est important que je le dise.
19:26Moi je suis supporter de l'Olympique de Marseille.
19:28Mais je ne suis pas supporter de ces joueurs indécents.
19:31De ces joueurs irrespectueux.
19:33Ce maillot il faut mériter de le porter.
19:35D'autres qui l'ont porté avant eux qui ont fait de grandes choses.
19:38Il y a des gens qui venaient de Metz.
19:40Je parlais avec des gens à la fin du match en voiture.
19:42Qui gagnent 850 euros par mois.
19:44Qui payent des sommes astronomiques.
19:47Pour venir parfois avec leurs enfants.
19:49Parce qu'ils ont ce club au coeur.
19:51Mais quel respect pour ces gens là.
19:53Mais quel respect pour ces milliers et millionnaires.
19:55Qui se prennent pour des stars.
19:58Alors qu'aujourd'hui on n'attend qu'une chose.
20:01C'est qu'ils gagnent des titres enfin.
20:03Les anciens ont gagné des titres.
20:05Les anciens méritaient de porter le maillot de l'Olympique de Marseille.
20:07Et quand je dis ça et j'en termine.
20:09J'en veux pas à Mehdi Benatia.
20:11Qui lui fait le job.
20:13Lui il fait le job.
20:15Je suis sûr que si on avait eu un Benatia sur le terrain.
20:17Ça ne serait pas passé comme ça s'est passé.
20:19Avec la grinta et la niaque qu'il a pour former cette équipe.
20:21Il a ouvert son carnet d'adresse.
20:23Il a donné les coups de fil.
20:25Il a monté l'équipe qui devait monter deux Herbie.
20:27Et il a peut-être fait quelques heures à technique.
20:29Mais c'est sur le rectangle vert qu'ils n'étaient pas au rendez-vous.
20:31Et moi je leur en veux.
20:33L'analyse technique de Karim Zeribi vous auriez pu la faire Alexandre Letelier ?
20:35Non elle est parfaite.
20:37Sportivement parlant il y a le coeur évidemment.
20:39La passion et la déception du supporter de l'OM.
20:41On est bien d'accord.
20:43Mais c'est très juste ce qu'il dit sur l'engagement.
20:45Sur le pressing des parisiens.
20:47Notamment après ce match.
20:49C'est vrai l'analyse est très bonne.
20:51Qualité technique je vais même oublier.
20:53La semaine dernière vous critiquiez un peu le niveau de jeu du PSG.
20:57J'ai retrouvé un PSG conquérant.
21:01Comme vous l'avez très bien dit.
21:03C'est vrai qu'ils ont fait le pressing dès la première minute.
21:05On avait l'impression que c'était plus Paris qui jouait à domicile.
21:09Et honnêtement je m'attendais vraiment à ce que l'OM.
21:13Avec toute cette attente qu'il y avait.
21:15Soit plus agressif.
21:19Vous avez le même constat ?
21:21C'est vrai qu'au bout de 6 minutes.
21:23Quand il y a un 0 c'est compliqué.
21:25Le carton rouge je suis désolé.
21:27Ça n'a rien changé.
21:29Il n'est pas mérité mais ça n'a rien changé.
21:31Ça n'a rien changé.
21:33Le carton rouge est à la 20ème minute.
21:35A la 20ème minute l'OM ne touchait pas le ballon.
21:37Après aussi il faut dire une chose.
21:39C'est que nous l'année dernière on a pris un rouge à la 40ème.
21:43Et on était capable de gagner le match.
21:45Quand il dit nous c'est le PSG bien sûr.
21:47Pas Marseille.
21:49Quand on joue à domicile.
21:51Et vous louez la ferveur du Vélodrome.
21:53Réduit à 10 ou pas.
21:55Il peut y avoir une réaction aussi.
21:57Moi j'ai vu aussi une chose.
21:59C'est qu'à la mi-temps les supporters ils partaient.
22:01Il y a 10 000 qui sont partis sur 67 000.
22:03Je sais que sur 67 000 vous ne les avez pas au parc.
22:05On ne les a pas mais à la mi-temps.
22:07A la mi-temps les supporters ils ne partent pas.
22:09Ils tournent le dos quand ils ne sont pas contents.
22:11Mais je vais te dire.
22:13S'ils sont partis.
22:15C'est aussi un acte de dignité.
22:17Excusez-moi.
22:19À un moment donné il faut que les mecs sur le rectangle vert.
22:21Ils méritent les jeunes qui sont dans les tribunes.
22:23Ils ne le méritent pas dimanche dernier.
22:25Est-ce que vous avez le même regard Jimmy Algerino
22:27sur ce que dit Karim.
22:29Ce qui est confirmé par Alexandre Letellier.
22:31Et est-ce que pour vous l'OM
22:33a été pathétique.
22:35Puisque c'est le fil conducteur de notre émission.
22:37Pathétique non.
22:39Parce qu'il y a vraiment une
22:41voire deux classes de différence
22:43entre l'OM et le Paris Saint-Germain.
22:45Par contre moi la seule chose.
22:47Déjà bravo à Karim de faire
22:49une si belle analyse.
22:51Par contre moi ce que je constate juste
22:53c'est que l'institution de l'OM
22:55elle existe.
22:57Il y a beaucoup de gens dans les tribunes
22:59qui la respectent.
23:01Par contre moi je trouve qu'au niveau du club
23:03et effectivement sur le terrain.
23:05Il y a trop eu de personnes qui ne l'ont pas respecté.
23:07D'ailleurs l'autre fois on en a parlé
23:09avec le fils Tapie.
23:11Il disait qu'apparemment le fait de galérer
23:13par rapport à la statue de son père ou le maître
23:15et ainsi de suite.
23:17Et moi dans le club je me pose la question
23:19comment ils ont fait
23:21pour motiver, pour essayer de montrer
23:23à tous ces joueurs là qui arrivent
23:25qui sont là pour la plupart arrivés cette saison.
23:27Qu'est-ce qu'ils ont fait pour
23:29montrer cette saison.
23:31Qu'est-ce que c'est un classico à Marseille.
23:33Et puis surtout c'est comment on fait
23:35et comment on le gagne.
23:37Et là au bout de 20 minutes
23:39c'était incroyable.
23:41Il n'y avait rien. Il n'y avait pas d'impact.
23:43Il n'y avait rien. On parle de l'arbitre
23:45mais l'arbitre c'est la seule faute
23:47à la 20e minute qu'il y a eu.
23:49Parce qu'en fait ils n'arrivaient pas à les attraper.
23:51Il n'y avait aucune intensité.
23:53Donc c'est normal une faute comme ça l'arbitre
23:55il est obligé de la siffler.
23:57C'est la faute de la part des Marseillais.
23:59Donc pour moi l'institution
24:01il y a une institution énorme à Marseille
24:03avec ce stade, avec ce public
24:05avec ses passionnés
24:07mais aujourd'hui au niveau de certaines personnes au club
24:09et les joueurs ne l'ont pas respecté
24:11et je ne sais pas s'ils vont la respecter
24:13cette saison et les autres saisons.
24:15Michel Moulin êtes-vous aussi bouillant
24:17sur le cadre de l'Olympique de Marseille que vous l'avez été
24:19dans la première partie de l'émission.
24:21Oui parce qu'on revient à ce que je dis
24:23tuer le foot.
24:25Mais Karim a beaucoup résumé
24:27de choses que je voulais dire.
24:29On peut dire qu'en qualité technique
24:31on est mauvais à Marseille
24:33mais physiquement
24:35c'est comme au match de coupe de France.
24:37Nous quand on allait jouer en Corse
24:39je me rappelle quand j'étais là en Corse
24:41on jouait à 50% parce qu'on avait peur de la pression.
24:43
24:45c'est inadmissible ce qui s'est passé.
24:47C'est inadmissible
24:49parce que les mecs
24:51ils étaient copains, ils se font la bise avant
24:53il n'y a plus ce phénomène
24:55de bagarre.
24:57Un moment donné je vois Barcolat
24:59il pousse Murillo, Murillo il fait comme si
25:01moi je suis Murillo je me relève
25:03et je vais lui souffler dans la figure à Barcolat.
25:05Je lui fais peur.
25:07Mais là il n'y a rien.
25:09Et là on revient au management.
25:11Moi chaque fois
25:13je retire là-dessus
25:15Longoria
25:17il a ses limites là. Parce que c'est lui.
25:19Et vous savez que pour le féliciter
25:21d'avoir encore abîmé le football français
25:23il vient de le nommer
25:25vice-président de la ligue de football.
25:27Hier, vice-président
25:29de la ligue de football, monsieur Longoria.
25:31Voilà
25:33et c'est inadmissible.
25:35Comme dit Karim, il y a des gens qui se saignent
25:37les pauvres petits.
25:39Moi je sais qu'il y a des gens qui ont payé 200 euros
25:41pour voir ça.
25:43Mais c'est...
25:45Les petits ils ne retournent plus au foot.
25:47Ils tuent le football.
25:49Mais il y a...
25:51La cerise sur le gâteau.
25:53Parce que là vous passez ça de...
25:55Oui peut-être.
25:57Mais l'arbitrage. Comment on peut mettre en rouge
25:59direct sur un match
26:01comme ça ?
26:03On sait que c'est le match de l'année.
26:05L'arbitre il doit avoir une certaine intelligence aussi.
26:07Ou alors
26:09moi je pense qu'ils veulent se payer
26:11Benazia par rapport à ce qu'il a dit sur l'arbitrage.
26:13Et vivre le mec.
26:15Il ne va même pas l'avoir.
26:17Attention Michel.
26:19Encore une accusation.
26:21On est en direct.
26:23Je sais que vous assumez complètement.
26:25Je dis ce que je pense.
26:27Ah ben ça on l'a bien compris.
26:29C'est quand même bizarre
26:31que cet arbitre d'un seul coup
26:33l'avoir n'existe pas
26:35mais le pied... On voit à la télé
26:37que le joueur de l'OM il ne regarde pas
26:39Marquinhos.
26:41Alors attendez. Un mot de conclusion avec Karim.
26:43Sur Marseille on marque une pause.
26:45Je l'ai dit.
26:47Je l'ai dit Michel.
26:49L'OM c'est inadmissible.
26:51L'arbitre c'est inadmissible. L'Hongoria c'est inadmissible.
26:53Je l'ai dit.
26:55Le carton rouge est tout à fait
26:57effectivement immérité.
26:59Mais la réalité c'est que quand tu joues ce genre de match
27:01que tu es footballeur professionnel
27:03de surcroît que tu portes le maillot
27:05de l'Olympique de Marseille
27:07tu t'en fous de l'Hongoria, des dirigeants de kickers.
27:09T'as pas besoin de manager le débat.
27:11A un moment donné tu te motives tout seul
27:13pour aller gagner son match.
27:15T'as pas besoin du président.
27:17Karim, Karim.
27:19T'as 5% de raison
27:21mais si t'es un bon président tu les soulèves les joueurs.
27:23A tout de suite sur Sud Radio But Football Club.
27:25S'ils ont besoin du président.
27:39Avec des débats passionnés, passionnants, passionnels
27:41bouillants, mouilles calientes
27:43et effectivement avec Michel Moulin, avec Karim Zéribé
27:45Alexandre Letelier et Jimmy Algérino.
27:47On bouscule un tout petit peu le conducteur
27:49parce que nos chroniqueurs ont envie de dire des choses
27:51encore sur ce match
27:53entre Marseille et Paris, même si c'était
27:55dimanche. Il y a beaucoup de choses
27:57à dire a posteriori et a froid
27:59et notamment Jimmy Algérino, vous n'avez pas pu
28:01vous exprimer sur le carton rouge. Je crois que vous vouliez
28:03préciser quelque chose. Allez-y.
28:05Précisez-nous avant si c'est une petite vanne
28:07dont vous avez le secret.
28:09Je voulais répondre à Michel.
28:11Sur un match aussi important que le
28:13Classico,
28:15tu parles de Harit qui ne voit pas
28:17Marquinhos, mais c'est un match hyper important.
28:19Le mec, ça fait 20 minutes de jeu qu'il joue,
28:21s'il ne le voit pas arriver et qu'il n'enlève pas
28:23son pied juste avant de le charger,
28:25en plus de ça on voit bien la marque, c'est que le mec
28:27n'a pas à jouer ce genre de match.
28:29Au bout de 20 minutes, quand tu as un niveau
28:31international, c'est pas
28:33logique que sur une action comme ça
28:35le joueur n'arrive pas à voir
28:37qu'il y a un joueur adverse qui va arriver
28:39et qu'il va lui prendre le ballon, juste ça.
28:41Je veux comprendre le carton rouge
28:43de Le Texier.
28:45Michel Moulin.
28:47Jimmy, c'est un professionnel,
28:49moi je ne le comprends pas du tout.
28:51Personne n'a
28:53douté d'ailleurs de la marque de Marquinhos
28:55s'il avait avant le match,
28:57s'il avait cette marque.
28:59Sincèrement,
29:01Sincèrement,
29:07Il y a un ironie, c'est la marque des crampons,
29:09il se les a fait avant, à l'échauffement.
29:11Moi je vous dis, juste un truc.
29:13Si, si, c'était déconique, on a reconnu, c'était déconique.
29:15Mais il ne le voit pas arriver Jimmy,
29:17j'aurais pas compris de Jimmy.
29:19Je vous dis, carrément, juste un truc.
29:21Allez, quoi qu'il se passe Jimmy,
29:23moi je t'écoute, tu as été pro,
29:25donc hop.
29:27Mais l'arbitre il doit quand même un peu
29:29se dire, voilà, c'est déjà compliqué,
29:31on voit ce qui se passe,
29:33tu mets un jaune, un jaune noir,
29:35mais tu ne mets pas un rouge comme ça.
29:37Tu sais que tu as tué le match.
29:39C'est pas une agression caractérisante.
29:41Tu sais que tu mets un rouge là, tu as tué le match.
29:43Il faut que l'arbitre, et tu vas voir la VAR au moins,
29:45allez, tu vas respecter les gens,
29:47tu vas voir la VAR, tu vas respecter
29:49les 67 000 personnes, et tous les gens
29:51qui ont regardé le match,
29:53et là je reviens d'ailleurs
29:55à un clin d'oeil, quand je vois la Brune
29:57à la mi-temps rigoler avec Nasser,
29:59mais il ne doit pas rigoler, la Brune,
30:01il doit se dire, il doit pleurer normalement,
30:03il doit se dire, je vais m'édroiter,
30:05lui il continue à rigoler dans la tribune.
30:07L'arbitre, je suis sûr de moi,
30:09quoi qu'il se passe
30:11Jimmy, même s'il y a peut-être
30:13résurgence, mais il ne doit pas sortir
30:15le rouge.
30:17Il doit aller voir la VAR,
30:19il ne doit pas sortir le rouge.
30:21Ça n'aurait pas changé en tout cas l'issue du match,
30:23puisque ça a été dit, ça ne changeait rien.
30:25Il y avait deux places,
30:27mais ça donnait quand même plus d'espoir
30:29au public, un truc comme ça.
30:31Là au bout de 20 minutes, ça a été fini.
30:33Michel, avant qu'on parle du ballon d'or et d'Mbappé,
30:35j'aimerais profiter de la présence d'Alexandre Letellier,
30:37et après Jimmy pourra s'exprimer également,
30:39sur le fait qu'il y a cette théorie du complot
30:41que voit Michel avec les joueurs notamment,
30:43avec l'humour, Michel dit peut-être que Marquinhos
30:45avait déjà la trace des crampons
30:47avant la rencontre.
30:49Je sais que c'est une plaisanterie,
30:51mais est-ce qu'on peut imaginer
30:53que Marquinhos ait un peu simulé ou exagéré
30:55le choc avec Harit
30:57pour provoquer le carton rouge ?
30:59Ça se fait quand même sur un terrain, qu'on soit à Marseille
31:01ou à Paris ou dans n'importe quel autre club,
31:03Alexandre.
31:05Merci de votre sincérité.
31:07Mais ?
31:09Je ne pense pas qu'il ait simulé à ce moment-là.
31:11On l'a tous vu, la marque, je pense qu'il a vraiment eu mal,
31:13qu'il a vraiment eu un impact.
31:15Après, en tant que spectateur,
31:17j'ai trouvé dommage que le carton rouge
31:19soit sorti tout de suite comme ça.
31:21Dans un classico, ce qu'on veut, c'est du spectacle.
31:23Il y a des chocs, après.
31:25Il y a des chocs.
31:27On a connu des classicos beaucoup plus rugueux.
31:29C'est dommage
31:31que ce carton rouge
31:33ait déterminé
31:35que le match a été terminé.
31:37Harit n'est pas connu pour être un joueur violent.
31:39Si c'était un joueur
31:41qui est accoutumé
31:43à des gestes ou des agressions,
31:45tu t'es dit, je ne vais rien laisser passer.
31:47Mais là, il ne le voit pas arriver.
31:49C'est pas volontaire.
31:51Après, il y a l'enjeu, effectivement.
31:53Vous gardez la main, Karim Zeribi.
31:55J'aimerais avoir votre sentiment sur la cérémonie
31:57du Ballon d'Or, le classement,
31:59Rodry, le fait qu'Mbappé ne soit pas
32:01sur le podium, par exemple,
32:03qu'il soit très loin. Qu'est-ce qui vous choque le plus
32:05ou qu'est-ce que vous trouvez le plus pathétique ?
32:07C'est un peu le terme de notre émission ce soir.
32:09On a eu l'impression,
32:11dans cette séance
32:13du Ballon d'Or, que rien n'allait.
32:15Rien ne fonctionnait.
32:17Que ce soit l'organisation,
32:19que ce soit la désignation du Ballon d'Or.
32:21L'absence du Réal. Et vous pensez que Rodry
32:23ne méritait pas le Ballon d'Or ?
32:25Je pense que Vinicius le méritait plus que lui.
32:27Je n'enlève rien
32:29à la qualité du joueur de Rodry.
32:31C'est un merveilleux joueur.
32:33Mais si on avait voulu récompenser
32:35à l'époque des milieux de terrain,
32:37Iniesta et Xavi auraient pu l'avoir.
32:39Ils ne l'ont pas eu, pour autant.
32:41Là, je m'interroge. Vinicius,
32:43pour moi, est un joueur hors normes
32:45qui a fait une saison fantastique.
32:47Qui méritait largement le Ballon d'Or.
32:49Ça me fait penser
32:51à ce Ballon d'Or de 1986,
32:53qui avait fait beaucoup parler de lui.
32:55Ce joueur de Dynamo de Kiev.
32:57Belanov,
32:59attaquant,
33:01qui avait pris le Ballon d'Or cette année-là.
33:03Alors qu'on avait Lineker,
33:05qui avait fait une saison exceptionnelle.
33:07Van Basten, qui avait fait une saison exceptionnelle.
33:09Tout le monde avait dit, qu'est-ce que c'est cette anomalie ?
33:11Depuis 1986, on n'avait pas ressenti ça.
33:13Là, je trouve que
33:15quelque part, on touche au fond.
33:17Jimmy Algerino, le fait qu'Mbappé soit sixième,
33:19qu'il ne soit pas sur le podium,
33:21est-ce que vous trouvez que c'est logique ?
33:23Que c'est normal, par rapport à sa saison ?
33:25Est-ce que, pour vous,
33:27le Ballon d'Or s'éloigne progressivement ?
33:29Étant donné qu'il y a une forte concurrence.
33:31On l'a constaté désormais.
33:33C'est joli qu'il termine sixième.
33:35Pour moi, par rapport à
33:37tout ce qui s'est passé,
33:39c'est plutôt positif
33:41pour lui de se retrouver
33:43dans les six premiers.
33:45Après,
33:47sur le fait
33:49que ça s'éloigne,
33:51effectivement, il y a un peu plus
33:53de concurrence.
33:55On s'imaginait qu'après Messi
33:57et après Ronaldo,
33:59ce serait Allende et Mbappé.
34:01En fait, on n'a pas vu arriver
34:03tous ces jeunes joueurs
34:05qui sont,
34:07comme par hasard, qui viennent d'Espagne
34:09ou de Barcelone et qui ont
34:11la possibilité, peut-être, d'amener
34:13de la concurrence, voire de dépasser
34:15très rapidement Mbappé.
34:17Je reste quand même
34:19positif pour Mbappé,
34:21en espérant qu'il retrouve
34:23très rapidement son niveau.
34:25Concernant Rodri et
34:27Vénicius,
34:29je ne sais plus avec ce Ballon d'Or.
34:31Le Ballon d'Or, normalement, c'est pour dire
34:33le meilleur joueur au monde. On est bien d'accord.
34:35Mais maintenant, il y a des critères.
34:37Maintenant, le meilleur joueur au monde,
34:39il faut qu'il rentre dans ces trois critères.
34:41Comme par hasard,
34:43au niveau du fair play,
34:45de la correction,
34:47ce qui est certes au niveau
34:49des cartons et tout, mais après, sur le comportement
34:51sur le terrain, chacun a le droit de se motiver
34:53comme il peut, comme il veut,
34:55pour être le meilleur. Aujourd'hui,
34:57Vénicius est pénalisé
34:59par rapport à ses quelques petits
35:01comportements qu'il a sur le terrain.
35:03Je ne comprends plus le Ballon d'Or.
35:05Est-ce que c'est le meilleur joueur au monde qui est élu ?
35:07Ou est-ce que c'est le meilleur joueur
35:09qui rentre dans les trois critères
35:11que propose François Thauvin ?
35:13C'est sans doute la deuxième option. Vous avez raison, Djimé Algerino.
35:15Votre sentiment, Michel Moulin, sur le cas Mbappé ?
35:17Avez-vous le sentiment que,
35:19par rapport au classement, par rapport à ses débuts
35:21difficiles avec le Real, les critiques dont il
35:23fait l'objet, il est en train de plafonner,
35:25voire de régresser désormais ?
35:27Il y a deux sujets. Je vais vous parler
35:29d'Mbappé.
35:31Pour moi, l'erreur
35:33que le Real fait,
35:35ce n'est pas un numéro neuf.
35:37Donc, à partir de là, Mbappé,
35:39aujourd'hui, ne peut que régresser parce que
35:41c'est un joueur de couloir, ce n'est pas un numéro neuf.
35:43Et là, le match contre Barcelone,
35:45il est huit fois hors-jeu.
35:47Quand vous voyez Allende
35:49l'année dernière, sur toute la saison,
35:51il a été huit fois hors-jeu. Sur un seul
35:53match, il a fait autant qu'Allende sur toutes les deux saisons.
35:55Ce n'est pas un avançable.
35:57Ce n'est ni Lewandowski, ce n'est ni Allende.
35:59D'ailleurs, ses équipes
36:01ne sont pas les mêmes.
36:03Mbappé, c'est un joueur
36:05de couloir.
36:07Je voulais revenir sur
36:09l'organisation.
36:11Karim l'a dit lui-même.
36:13Ce n'est pas moi, cette fois-ci, qui critique.
36:15C'est l'amateurisme
36:17de cette organisation.
36:19On revient encore au groupe Amaury.
36:21L'amateurisme. Quand vous voyez que c'est
36:23Gastaldi et Caron Galli, je crois,
36:25qui représentent le groupe,
36:27là, vous vous dites où on en est, du charisme des gens.
36:29Pas d'attaques personnelles, s'il vous plaît,
36:31Michel Moulin. Vous dites ce que vous pensez,
36:33mais ce sont des attaques directes
36:35et personnelles. Attention, Michel.
36:37J'aime bien expliquer aux gens
36:39ce qui se passe.
36:41Moi, si je suis le Real de Madrid,
36:43je vais vous dire plus loin,
36:45au niveau du Real de Madrid,
36:47je ne viens pas non plus. Pourquoi ?
36:49Ça fait des mois qu'on nous vacille
36:51que personne n'est au courant du vainqueur.
36:53Il n'y a qu'une seule
36:55personne qui doit être au courant.
36:57Le matin du ballon d'or,
36:59on est tous au courant
37:01que c'est le joueur qui va gagner.
37:03Ça veut dire,
37:05que je ne me déplace
37:07pas avec mes joueurs.
37:09On nous a menti pendant des mois.
37:11Encore, l'amateurisme de ce groupe.
37:13Pendant des mois, on nous a vacillé
37:15qu'il n'y aurait qu'une seule personne
37:17qui avait gagné le ballon d'or.
37:19Le matin même, tout le monde nous l'annonçait.
37:21En général, chaque année,
37:23il y a toujours des médias voisins
37:25qui ventilent l'information.
37:27Chaque année,
37:29les autres années, ils annonçaient au joueur avant.
37:31Là, cette fois-ci,
37:33ils ont dit que ça serait non.
37:35Et ça s'est su.
37:37Rodry l'a su 24 heures avant.
37:39Rodry, moi je vous dis,
37:41je suis au fioranto.
37:43Personne n'est au courant,
37:45on me l'annonce le matin.
37:47Ma délégation n'y va pas non plus.
37:49Tout le monde critique
37:51le Real de Madrid.
37:53Ils ont nommé, je crois,
37:55le Real de Madrid pathétique.
37:57Pour moi, c'est le journal de l'équipe
37:59qui est pathétique.
38:01On voit que Michel
38:03dit vraiment ce qu'il a sur le coeur.
38:05Je préfère quand même
38:07prendre une certaine distance
38:09et une mesure par rapport à nos auditeurs
38:11et les personnes qui sont
38:13susnommées par Michel Moulin.
38:15Vénitius ne pouvait pas gagner.
38:17Je vous explique pourquoi.
38:19Leur truc est mal organisé.
38:21Quand je suis choisi,
38:23je suis obligé à un moment donné
38:25de mettre un joueur.
38:27Il était battu d'avance,
38:29un peu comme Griezmann en 2018.
38:31Il y avait 4 joueurs français.
38:33Il n'a pas gagné, le ballon me dort.
38:35Est-ce que vous avez l'impression
38:37que votre ancien partenaire
38:39est en train de plafonner, de régresser
38:41alors que paradoxalement,
38:43il est capitaine de l'équipe de France
38:45et qu'il est au Real Madrid désormais ?
38:47Plafonner, je ne sais pas.
38:49Changement de club,
38:51s'adapter au Real Madrid
38:53et à ce nouveau poste de numéro 9
38:55qu'il n'a pas souvent occupé.
38:57Je pense que,
38:59vu le compétiteur que c'est,
39:01il va se remonter les murs.
39:03Ce n'est pas devenu un canard boiteux
39:05en quelques semaines ?
39:07Bien sûr que non, c'est un super joueur.
39:09Tout le monde le sait.
39:11Il ne faut pas oublier qu'il n'a que 25 ans.
39:13Il est encore jeune.
39:15Je pense que là,
39:17la déception qu'il peut avoir
39:19d'avoir fini 6e cette fois-ci,
39:21il va faire une courte fin de semaine.
39:23Il va mettre les bouchées doubles.
39:25Vraiment, quelques secondes, Karim Zeribi.
39:27Karim Zeribi pour une caméra dure.
39:29Attendez Michel, j'arrive.
39:31Karim Zeribi, je vous cède la parole.
39:33Les qualités techniques et physiques
39:35de Kylian Mbappé sont toujours là.
39:37Je crains une chose.
39:39Le garçon n'a peut-être pas pris conscience
39:41que quand tu arrives à ce niveau-là,
39:43que tu joues avec des extraterrestres
39:45et que tu en es un,
39:47il faut travailler beaucoup.
39:49Il faut avoir une hygiène de vie exemplaire.
39:51C'est peut-être le cas.
39:53Je pense qu'aujourd'hui,
39:55il lui manque plus cette capacité
39:57à travailler comme Ronaldo le faisait,
39:59comme les plus grands le faisaient.
40:01J'espère qu'il va l'acquérir.
40:03Je le sens un peu détaché.
40:05C'est pour revenir sur ce que disait Alexandre.
40:07Il a 100% raison.
40:09C'est un très grand joueur.
40:11Mais ce n'est pas un numéro 9.
40:13On est d'accord.
40:15On marque une pause et on se retrouve
40:17pour parler du foot amateur.
40:19C'est un rendez-vous que vous appréciez
40:21dans notre émission dans quelques instants.
40:23On évoque le FC Istres avec Laurent Thomas.
40:25A tout de suite.
40:33Jimmy Algérino et Alexandre Letellier
40:35sont avec nous dans ce studio
40:37et dans cette émission.
40:39Depuis le début de la saison,
40:41nous tenons la parole au foot amateur
40:43qui est le football silencieux.
40:45Parfois le football d'en bas,
40:47mais ce n'est pas péjoratif dans ma bouche
40:49parce que le football amateur est très important
40:51pour le football en général.
40:53Voilà pourquoi la parole est donnée
40:55aux dirigeants, à ceux qui font le football amateur.
40:57Bonsoir Laurent Thomas.
40:59Merci d'être avec nous sur l'antenne de Sud Radio
41:01dans le But Football Club
41:03avec le site de référence butfootballclub.fr
41:05manager général du FC Istres
41:07qui évolue en National 2.
41:09En Ligue 1, première division
41:11lors de la saison 2004-2005.
41:13Finalement, le régime
41:15n'est sans doute pas le même
41:17quand on est un club professionnel
41:19et qu'ensuite on a de nouveau le statut amateur.
41:21Le quotidien doit être très différent.
41:23Laurent Thomas, est-ce que c'est le cas ?
41:25Est-ce qu'il y a des difficultés pour votre club
41:27qui s'est qualifié brillamment en Coupe de France
41:29mais des difficultés néanmoins pour assurer le quotidien ?
41:31Effectivement,
41:33il y a des difficultés au quotidien.
41:35Il ne faut pas se le cacher.
41:37Les résultats sportifs, c'est parfois
41:39l'arbre qui cache la forêt.
41:41Après, derrière, il y a des petites mains
41:43des petits cerveaux qui essayent en tout cas
41:45de rendre le quotidien plus agréable
41:47pour les joueurs, éditateurs et bénévoles.
41:49Et tout ça, ce n'est pas simple.
41:51Il faut aller démarcher.
41:53Les entrepreneurs du coin,
41:55il faut aller voir
41:57les collectivités territoriales.
41:59On essaye de se baser pour donner une bonne image
42:01du football d'en bas, comme vous le disiez.
42:03Ce n'est pas plus juridique non plus à mes yeux.
42:05Il n'est pas important,
42:07il est primordial, le football d'en bas.
42:09Tant que les institutions ne l'auront pas compris,
42:11on sera un peu dans ce marasme.
42:13Voilà, c'est ça en fait Laurent Thomas.
42:15Tant que les institutions ne l'ont pas compris.
42:17J'ai l'impression que les dirigeants
42:19qui se succèdent à ce micro pour parler
42:21de football amateur, quels qu'ils soient
42:23ou que ce soit en France, disent à peu près
42:25la même chose. Ils se sentent abandonnés
42:27par ce qu'on appelle les institutions.
42:29C'est-à-dire par la fédération,
42:31par les gens qui sont
42:33à la tête des ligues notamment.
42:35Est-ce que c'est aussi le cas ? Est-ce que vous pouvez nous donner
42:37un exemple précis de la difficulté
42:39pour que votre club puisse
42:41finalement se développer
42:43comme il le devrait ?
42:45Oui, quand on vous dit la fédération,
42:47c'est le dernier étage de la fusée
42:49quand on est un petit club amateur de district.
42:51Parfois, vous avez
42:53affaire à des gens qui sont bienveillants,
42:55qui sont dans l'accompagnement.
42:57C'est parfois le cas
42:59dans les districts. Ça l'est depuis un certain temps
43:01dans les districts de Provence par exemple.
43:03Après, quand on passe des marches
43:05une à une, on arrive à la ligue.
43:07On se rend compte que c'est compliqué.
43:09L'accompagnement est compliqué.
43:11On se rend compte que les dirigeants,
43:13c'est souvent des dirigeants qui ne sont plus dans le quotidien
43:15des clubs. Ils ne sont plus au fait
43:17des difficultés qui peuvent
43:19être confrontées par les dirigeants de clubs
43:21aujourd'hui. Il y a un fossé
43:23qui se crée entre les clubs et les institutions.
43:25Malheureusement, le dialogue
43:27est difficile parfois à réinstaller.
43:29C'est pour ça qu'il y a un certain
43:31ras-le-bol. Parfois, chacun reste
43:33dans son coin par individualisme ou par peur.
43:35Parfois,
43:37comme ça peut être le cas dans certaines ligues,
43:39on l'a vu ces derniers temps, il y a des changements.
43:41C'est peut-être
43:43le moment des changements,
43:45des mouvements.
43:47Ça fait un petit moment qu'on est
43:49dans ce microcosme
43:51footballistique régional
43:53où rien n'a trop bougé. On espère
43:55que ça puisse changer.
43:57Quel est le projet pour le Istre Football Club ?
43:59Quand on a évolué en Ligue 1,
44:01le club a été souvent professionnel
44:03et notamment en Ligue 2.
44:05Est-ce que vous avez l'objectif
44:07ou peut-être le doux rêve de revenir
44:09parmi cette élite ou finalement
44:11c'est de construire en restant
44:13solidement installé dans le football amateur ?
44:17Comme vous l'avez dit,
44:19ça reste un rêve.
44:21Est-ce que ce rêve va être accessible dans les années à venir ?
44:23Je ne sais pas. Nous, ça fait quasiment
44:25un an maintenant qu'on oeuvre dans ce sens.
44:27On est redescendu en division d'honneur régionale
44:29il y a 9 ans en arrière pour 400 000 euros
44:31de déficit. Comme tous les clubs
44:33ne sont pas logés à la Monseigne, on se rend compte
44:35qu'aujourd'hui, il y a un grand club qui,
44:37avec pratiquement 70 millions de déficit,
44:39se retrouve au même niveau que nous en National 2
44:41alors qu'il aurait dû être rétrogradé bien plus bas.
44:43Il y a des différences
44:45de traitement suivant les clubs.
44:47Nous, on oeuvre gentiment. On était
44:49en DHR. Aujourd'hui, en National 2, on est contents.
44:51On est dans une poule
44:53et on essaie d'être moins mauvais que les autres.
44:55Ce n'est pas nos choix parce que ce n'est pas l'argent
44:57aujourd'hui qui peut nous permettre
44:59d'avoir une marge de manoeuvre suffisante
45:01pour pouvoir changer des joueurs tous les jours
45:03ou virer des entraîneurs au bout de 5 journées.
45:05Après, on sait que c'est compliqué.
45:07Il y a une réalité économique aussi
45:09qui rentre en compte. On ne va pas se le cacher.
45:11Aujourd'hui, on est le plus petit budget de National 2.
45:15On a ce doux rêve en tête
45:17mais après, on est vite rattrapé
45:19par une réalité économique.
45:21L'argent, parfois, ne fait pas le bonheur
45:23et encore moins les résultats.
45:25On l'a vu la première année quand les Qataris sont arrivés.
45:27C'est Montpellier qui avait été champion de France.
45:29Donc, Istres peut encore rêver
45:31effectivement gravir un échelon
45:33ou pas cette année et dans les années à venir.
45:35Est-ce que vous jouez toujours au stade Parsemin
45:37avec Istres Football Club, Laurent Thomas ?
45:39Oui, tout à fait.
45:41C'est un grand stade. C'est un stade qui a accueilli
45:43la première division, la deuxième division.
45:45Est-ce qu'il ne sonne pas un peu creux en National 2 ?
45:47Est-ce que ça vaut le coup de
45:49continuer à gérer la logistique
45:51d'un stade comme celui-là ?
45:53Déjà, c'est un outil métropolitain.
45:55Du coup,
45:57nous, on n'en assure pas les frais.
45:59Après,
46:01on a quand même cette chance d'avoir cet outil
46:03quand on voit les clubs qui sont en difficulté
46:05parce qu'ils n'ont pas de stade pour évoluer dans
46:07la division où ils accèdent.
46:09Nous, on a cet outil-là.
46:11Donc, on ne va pas faire la fine bouche.
46:13C'est un outil indéniable.
46:15Alors, certes, comme vous l'avez dit,
46:17nous sommes creux parfois ou souvent.
46:19Mais malheureusement,
46:21c'est un problème de riches.
46:23Si on a un beau stade, autant qu'on en profite.
46:25Michel, un petit mot peut-être ?
46:27C'est un club que vous connaissez aussi,
46:29le FC Istres, Laurent Thomas.
46:31Vous connaissez bien le football, Michel.
46:33J'aimerais vous entendre sur la situation
46:35et l'histoire de ce club.
46:37L'histoire de ce club, je l'ai bien connu.
46:39On l'avait fait monter à Ligue 1.
46:41Là aussi, je ne vais pas en revenir.
46:43Je ne sais pas ce que vous allez dire.
46:45On nous a fait faire ce stade.
46:47D'un seul coup, il fallait qu'on fasse un grand stade.
46:49Moi, je voulais juste dire un truc.
46:51Laurent Thomas,
46:53et je connais pas mal de présidents,
46:55est un garçon qui a beaucoup d'avenir.
46:57Parce qu'il connaît très bien le football.
46:59Il gère très bien son club.
47:01Et aujourd'hui, ça fait plaisir
47:03d'entendre un garçon comme lui.
47:05Oui, parce qu'il tient des propos sont très solides.
47:07Et je pense qu'aujourd'hui,
47:09il peut être ambitieux.
47:11Parce que quand vous gérez bien un club
47:13où vous connaissez bien le football,
47:15il a pris des joueurs qui sont très intéressants.
47:17Je pense que c'est un club qui peut revenir.
47:19Jamais il ne reviendra pas en première division.
47:21C'est assez sûr.
47:23Je ne vois pas comment il pourrait revenir aujourd'hui en première division.
47:25Mais il a toute sa place entre le national
47:27et la deuxième division.
47:29Oui, Jimmy Algerino.
47:31Non, non, j'aurais voulu poser une question à Laurent.
47:33Allez-y.
47:35C'est vrai qu'avec ce passé
47:37et ces belles années,
47:39je voulais savoir s'il lui restait autour de lui
47:41des dirigeants,
47:43des bénévoles,
47:45des gens qui ont connu cette période
47:47et qui sont quand même toujours au club,
47:49qui sont amoureux du club
47:51et des couleurs,
47:53et qui l'aident à essayer
47:55de remonter doucement.
47:57Laurent Thomas.
47:59Réponse de Laurent Thomas.
48:01Alors oui, effectivement,
48:03autour de moi,
48:05j'ai quelqu'un d'ancien dinosaure,
48:07on va dire,
48:09qui a connu la bonne époque
48:11du monde professionnel.
48:13Après, vous savez très bien que
48:15les rats ont quitté le navire quand il n'y a plus d'argent
48:17et quand le football professionnel est parti.
48:19Mais par contre, il nous reste encore cette poignée de bénévoles
48:21qui étaient déjà bénévoles sous l'art professionnel
48:23et qui le sont toujours à ce jour.
48:25Donc oui, on peut s'appuyer sur cela.
48:27Même si, comme vous le savez tous,
48:29le bénévolat aujourd'hui se meurt.
48:31Mais en tout cas,
48:33on a encore une petite poignée d'anciens
48:35et ça met du baume au cœur.
48:37Qu'en pensez-vous, M. Ziribi,
48:39sur l'exemple d'Ystre ?
48:41Quand je pense au FC Ystre,
48:43je pense à Bertrand Benoît.
48:45J'ai envie de rendre hommage
48:47à la mémoire de celui qui a été président
48:49pendant ces belles années
48:51du FC Ystre, Bertrand Benoît,
48:53qui m'avait d'ailleurs été présenté par Michel Moulin.
48:55À l'époque où j'allais voir
48:57le FC Ystre,
48:59de que jouer,
49:01et c'est vrai qu'il est parti jeune,
49:03à 57 ans,
49:05c'est l'un des artisans aussi
49:07de ce que le FC Ystre a été dans ses belles années.
49:09Je pense à lui ce soir
49:11quand on met à l'honneur ce beau club
49:13dont j'espère qu'il retrouvera rapidement
49:15le plus haut niveau car il le mérite.
49:19Les bénévoles,
49:21tous ceux qui s'engagent
49:23dans ce club et la direction
49:25actuelle méritent de retrouver l'élite au plus vite.
49:27Il y a des grands joueurs qui sont passés à Ystre,
49:29Olivier Giroud quand le club était en national,
49:31Xavier Gravelen, ça Michel Moulin pourrait en parler
49:33mais ce sera l'objet d'une autre émission.
49:35Je sais que vous voulez réagir,
49:37mais le temps est terminé.
49:39Merci du message de Karim.
49:41Merci infiniment Laurent Thomas
49:43d'être passé sur l'antenne de Sud Radio.
49:45Bonne chance, bonne saison avec
49:47Ystre Football Club.
49:49Merci à Alexandre Letellier, à Jimmy Algerino,
49:51à Karim Zeribi et à Michel Moulin.
49:53Michel, on va rendre l'antenne,
49:55on se retrouve jeudi prochain.
49:57Votre téléphone va chauffer, j'en suis persuadé.
49:59Je salue la correction des Parisiennes sur le plateau ce soir.
50:01Ils sont toujours très élégants les Parisiens.
50:03À jeudi prochain
50:05pour le But Football Club avec ButFootballClub.fr
50:07le site de référence.
50:09Et dans un instant sur Sud Radio, c'est Jacques Pessis
50:11avec son invité Oldelaf. Bonne soirée.

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