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00:00Idexport, la passion du sport présente Sud Radio, 20h21, but football club, Lionel Rousseau, Michel Moulin, Karim Zeribi.
00:12Bonsoir à tous, bonsoir à toutes, nous attendons depuis jeudi dernier de vous retrouver.
00:17Enfin, ça y est, la libération, le plaisir, l'enthousiasme d'être ensemble pour parler vrai, pour parler foot avec but football club.fr, le site de référence en compagnie des inséparables.
00:28Michel Moulin, bonsoir. Bonsoir messieurs. Karim Zeribi, bonsoir. Bonsoir Lionel. Quel plaisir de vous retrouver.
00:34Jimmy Algerino est là, bien sûr, indissociable. Bonsoir Jimmy. Bonsoir tout le monde.
00:40Ravi de vous accueillir. Benjamin Danet, le patron de butfootballclub.fr. Salut Lionel, bonsoir à tous.
00:46Et Alexandre Letellier, champion de France avec le PSG. Salut Alexandre. Bonsoir.
00:50Ravi de vous retrouver tous ensemble. Nous allons brosser l'actualité du foot, bien sûr. Je précise que Karl-Olive, député des Yvelines, mais grand passionné de foot,
00:58on rejoindra à 20h45 pour parler de son dernier ouvrage « On n'est pas KO » avec des idées qui pourraient être issues du domaine du sport et notamment du football.
01:07On évoquera le football amateur avec lui. Mais beaucoup d'actualités cette semaine. On est toujours très très bien servi et on va vous dire encore une fois les choses en donnant des coups de pied dans la fourmilière.
01:16Bonsoir Michel Boulin. Dans un instant, nous évoquerons Dazone, une Dazone de nom droit, les droits du foot, impayé en partie par le diffuseur qui estime que le programme n'est pas vraiment ce qu'il espérait.
01:30Et la Ligue va donc assigner en référé le diffuseur Dazone. On se pose la question aujourd'hui de savoir si carrément le diffuseur va terminer la saison.
01:38On a l'impression d'avoir déjà vécu cette histoire, si vous voyez ce que je veux dire, avec notamment l'époque de téléfoot et de médiaphone.
01:45On en parle dans quelques instants. On évoquera aussi la semaine de Ligue des champions avec le PSG qui a battu Brest. Il y a le match retour encore.
01:51Mais le PSG est bien en place avec une équipe très équilibrée qui devient presque injouable aussi en Ligue des champions.
01:57Est-ce que le PSG est favori avec un Ousmane Dembélé si le PSG gagne la Ligue des champions qui pourrait emporter le ballon d'or ?
02:02Ah ça va vite le foot ! D'une semaine à l'autre, on peut se poser des questions. Je sais que ça peut faire bondir certains, n'est-ce pas Benjamin Danet ?
02:10Mais on l'évoquera et vous aurez tout loisir de vous exprimer sur ce sujet dans quelques instants.
02:14On évoquera aussi les violences dans le foot amateur. Encore, il y en a de plus en plus et ça a été le cas de manière assez malheureusement spectaculaire.
02:21Lors d'un match U20 en Seine-et-Marne entre Damaril-Ellis et Meaux où des individus masqués, une vingtaine, ont passé à tabac et donné des coups de couteau également à des jeunes footballeurs.
02:33On l'évoquera avec vous en espérant peut-être trouver des solutions ou en tout cas des pistes de solutions.
02:38Voilà donc pour le programme de notre émission. Nous sommes tous ensemble et contents d'être avec vous.
02:43Nous parlons foot, nous parlons vrai et nous sommes avec butfootballclub.fr.
02:52Michel Boulin, Karim Zeribi, Jimmy Algerino, Benjamin Danet, Alexandre Letelier et Dazone.
02:58Le diffuseur qui refuse de régler 35 des 70 millions qu'il doit payer en février.
03:03Dazone dit en substance on a acheté une casserole, pas une passoire.
03:08C'est comme ça que Dazone considère la Ligue 1. Est-ce que Dazone a raison ? Est-ce que vous êtes inquiet Michel Boulin ?
03:15Je suis avant tout triste d'avoir raison. Pour une fois d'habitude je manquais d'humilité mais je suis triste d'avoir raison.
03:21Il y a des mois et des mois que je dis qu'on est dirigé par des incompétents, mais des incompétents notoires.
03:29Bien entendu le premier c'est Monsieur Labrune. Qu'est-ce qu'il fait encore là dans le foot français ?
03:36Comment on ne le vire pas et je vous expliquerai pourquoi.
03:39Mais ses acolytes, c'est-à-dire Nicolet, président de Montpellier, qui est très loin de son père.
03:44Caillot, le président de Reims, à part de mâcher du chewing-gum, je ne sais pas ce qu'il fait.
03:49Et ces gens-là aujourd'hui n'ont pas conscience qu'ils sont en train de tuer le football.
03:55Et ça fait des mois, des mois qu'on le dit. Ils n'anticipent pas. Des mois, des mois, des mois qu'on dit que ces gens vont tuer le football.
04:00Et on arrive là. Et ils rigolent aujourd'hui.
04:03Et il y a des millions de gens, des jeunes. Mais je suis très très triste ce soir.
04:08Et moi ce que je me demande aujourd'hui, et là je parle aux autorités qui devraient avoir normalement du courage,
04:15normalement, ministre des Sports, je ne l'entends pas,
04:20à un moment donné, on doit dire stop, on ne veut plus de Monsieur Labrune.
04:23Et je vais vous expliquer pourquoi on n'en veut plus.
04:25Diallo, président de la Fédération du foot qui a la tutelle de la Ligue.
04:29Mais qu'est-ce qu'il fait ? La justice aussi aujourd'hui.
04:32Qu'est-ce qu'ils ont fait des 1,5 milliards qu'ils ont eus ?
04:35Moi je vais demander des comptes.
04:37C'est-à-dire quand moi le niveau de jeu qu'il y a aujourd'hui, avec l'argent qu'on a dépensé,
04:41mais c'est là que Daz en a raison.
04:43Quand vous regardez un match Reims-Montpellier, mais vous vous endormez.
04:47Comment on peut payer des matchs comme ça ?
04:49Et personne ne bouge. Aujourd'hui ce qu'il faut faire, parce que là c'est bien le truc de critiquer,
04:54mais il faut donner des solutions, la seule solution qu'il y a, il faut que ces gens démissionnent d'urgence.
04:59Mais où qu'on les fasse démissionner d'urgence.
05:02Mais comment c'est possible ça ? Parce qu'ils ne partiront pas demain Michel Moulin, comment c'est possible ?
05:06À ce niveau-là, comme un salarié, un truc comme ça, vous avez le ministère des Sports,
05:10ils sont tutels, ils disent comme ils vont, en prudence, ils font comme ils veulent, mais stop.
05:15Moi je dis un truc, et après il faut mettre des gens qui vont aller voir Canal+.
05:19Parce que maintenant la solution on l'a en plus.
05:21Pour des gens qui aillent voir Canal+, moi je pense à M. Ferracci, ça a été des grands patrons,
05:26des gens qui savent parler, des gens intelligents, humbles, qui vont aller voir Canal+, en disant
05:33excusez-nous, comment on peut faire pour retravailler ensemble ?
05:36Mais aujourd'hui la situation est très grave, mais ce qui est plus grave c'est que c'est pas d'aujourd'hui,
05:41c'est que c'est depuis des mois, des années je le dis moi.
05:44Et on verra d'ailleurs pour la sécurité des joueurs.
05:47Alors Karim Ziribi, déjà, est-ce que vous partagez le sentiment de Michel Moulin et son coup de gueule ?
05:52Et surtout, si oui, comment est-ce possible ?
05:54Comment on peut faire partir ces gens pour reprendre les propos de Michel Moulin ?
05:58Oui, évidemment on ne peut que partager le coup de gueule de Michel.
06:01Après moi je suis plus inquiet que triste.
06:04Inquiet parce que c'est l'avenir du football français, de l'élite du football français dont il s'agit.
06:10C'est le fonctionnement, la viabilité des clubs professionnels dont il s'agit.
06:15Quand on sait ce que peuvent représenter les droits télé pour certains clubs dans leur budget,
06:19c'est catastrophique, cette situation est très inquiétante.
06:22Donc un club c'est une entreprise, ça a des salariés, des salariés du quotidien.
06:26On ne parle pas que des footballeurs qui sont seuls avec d'angles verts,
06:29comme des salaires astronomiques, on a des gens plus modestes, des secrétaires, des intendants.
06:34Donc des gens qui font en sorte que les terrains soient de bonne qualité, les terrains d'entraînement.
06:40On a la sécurité de ces agents de sécurité.
06:44On a des milliers, si on fait le calcul de tous les clubs de Ligue 1, des centaines de salariés.
06:51Et ces droits télé qui ne sont pas versés mettent en péril la viabilité des clubs.
06:56Une entreprise qui n'a pas de recettes est une entreprise à un moment donné qui a vocation à mettre la clé sous la porte.
07:01Donc une entreprise ce n'est pas l'État.
07:03L'État vit à découvert permanent avec une dette abyssale, 3000 milliards d'euros.
07:11Un club de football ça fonctionne comme une entreprise lambda.
07:14– Il ne peut pas remonter les impôts le club de football.
07:16– Non, et là en l'occurrence, quand on prend un club comme Lorient, un club comme MS,
07:20vous savez combien représentent les droits télé dans leur budget ? 70%.
07:24Le PSG et l'OM c'est 30%.
07:26Donc 30%, bien sûr que ça fait mal.
07:30C'est 165 millions de clés droits télé pour le PSG à peu près,
07:35mais c'est 33 millions pour Lorient, 33 millions sur le budget de Lorient.
07:38Mais c'est la catastrophe si tu ne les verses pas.
07:41Donc moi je suis très inquiet parce que économiquement les clubs sont en péril.
07:45Si les clubs sont en péril, il va y avoir effectivement le football français qui risque de s'écrouler.
07:50Après pour les footeux que nous sommes, le mercato il n'est plus ce qu'il doit être.
07:55Parce que si tu n'as pas d'argent pour payer le salarié lambda, tu ne vas pas avoir d'argent pour recruter.
08:00Donc ça veut dire que là encore une fois, tu descends de plusieurs étages.
08:03C'est une catastrophe.
08:05Mais là où Michel a raison, c'est que si on n'a pas un sursaut, un coup de semence, mais très fort, ça veut dire quoi ?
08:10Ça veut dire une assemblée générale extraordinaire des clubs.
08:13Et c'est les présidents de clubs de Ligue 1 qui doivent faire en sorte que le président de la LFP challenge.
08:18C'est eux qui sont élus.
08:19Ils ont élu Vincent Labrune, les présidents.
08:21Ils ont élu Vincent Labrune, mais à un moment donné tu tires le bilan.
08:24Ils ne vont pas tourner casac.
08:25Quand tu élis quelqu'un à la tête d'une entité quelle qu'elle soit, tu tires le bilan.
08:29Quand on a pris Mediapro, ça a été la catastrophe.
08:32Ombra Dyson, c'est la catastrophe.
08:34A chaque fois qu'il fait un choix, c'est la catastrophe.
08:36Je veux dire, à un moment donné, il n'est plus digne d'être à la tête de la LFP.
08:39Point barre.
08:40Donc je sais bien que c'est les petits coquins qui s'arrangent tous.
08:43Mais à un moment donné, c'est le football français qui est en péril.
08:45Soit le football français s'écroule, soit à un moment donné tu reprends les choses en main.
08:49Et pour reprendre les choses en main, il faut changer les hommes.
08:51C'est les hommes qui mènent une politique.
08:53Il n'y a pas de fantôme là.
08:54Les présidents ne bougeront pas.
08:55Benjamin Dallais.
08:56J'ai une petite précision par rapport à ce que dit Karim.
08:59Moi, je ne fais pas des clubs de Ligue 1, aujourd'hui, des victimes.
09:02Parce que lorsqu'on lit le rapport de Michel Savin, qui est un sénateur,
09:05qui a fait un rapport sur la financiarisation du football.
09:08Très intéressant.
09:09Il met tout le monde dans le même panier.
09:11Il met la Ligue, notamment en stigmatisant l'attitude de Vincent Labrune et de son copinage,
09:16notamment avec Nasser Alrehlaifi.
09:18Il stigmatise l'organisation au sein même de la Ligue.
09:20Mais qu'est-ce qu'il dit sur les clubs ?
09:21Il dit que les clubs sont inconscients.
09:22Que les présidents de clubs ont préparé des budgets avec des recettes télé qui n'existaient pas.
09:27Et qu'aujourd'hui, la situation des clubs français,
09:29elle est imputable aux présidents, à ceux qui ont fait des choix et pas à la raide d'Azone.
09:34Vous pensez que le foot français allait rapporter un milliard ?
09:37Oui, mais tant que ce n'est pas signé, on ne prépare pas un budget avec un milliard.
09:43Oui, mais tu ne peux pas dire ça.
09:45Parce qu'un chef d'entreprise, il est obligé de faire des prévisions.
09:48Un chef d'entreprise, il ne fait pas toujours qu'avec ce qu'il a à l'instant.
09:50Il se donne des perspectives.
09:52Quand tu dis aux clubs comme au Lorient, comme au Metz,
09:57qu'on va avoir des droits télé,
09:59et que ces droits télé vont représenter la somme que j'ai évoquée tout à l'heure dans le budget,
10:04tu es obligé à un moment donné pour faire vivre un club.
10:06Comment ils font ces clubs-là, s'ils n'ont pas les droits télé ?
10:08Explique-moi. Ils recrutent qui ?
10:10Ils mettent la clé sous la porte.
10:12Bien sûr.
10:13Le problème que tu dis aussi.
10:16Les présidents, il a raison.
10:19Le problème, ils se tiennent tous par la barbuchette.
10:22Parce qu'ils ont tous trafiqué avec les mêmes agents, avec les mêmes joueurs, tous ces jeunes-là.
10:27C'est surtout les gros qui mènent à la danse, vous le savez.
10:30C'est les gros qui mènent à la danse.
10:33Jimmy Algerino, votre sentiment ?
10:35C'est comme un jeu politique, ça.
10:37C'est les grandes puissances qui mènent à la danse.
10:39Est-ce que vous vous inquiétez aussi, Jimmy Algerino ?
10:42Le roi Nicolas, ce n'est pas un gros.
10:44Les Nicolas et Caillaux, c'est deux grands présidents, d'après toi ?
10:48C'est un jugement personnel et c'est un jugement de valeur que l'on respecte.
10:53Mais c'est votre jugement, à vous, Michel, à vous, Karim, aussi,
10:56sur la personnalité et les individus en particulier.
10:59Mais, Jimmy, est-ce que l'inquiétude est présente chez vous
11:04concernant l'avenir du foot français, de la diffusion ?
11:07C'est-à-dire qu'est-ce qu'à un moment donné, on va arriver à une fin de non recevoir
11:10où on ne pourra plus voir les matchs, pour ceux qui les regardent, bien sûr,
11:13puisqu'ils sont assez peu nombreux ?
11:15Après, moi, je ne vais pas trop m'aventurer sur ce domaine de la gestion des clubs ou quoi.
11:23Moi, ce que je peux dire, c'est que, déjà, je trouve qu'on est très durs
11:27avec le football et le championnat français.
11:31Parce que, bon, même si en Angleterre, le dernier touche plus que, je dirais,
11:36le cinquième de Ligue 1, mais aller voir un match anglais, à part les cinq premiers,
11:42je ne suis pas sûr que le niveau soit bien meilleur.
11:45On parle aussi de l'Italie. L'Italie, moi, je regarde les tribunes en Italie
11:49et quand je les vois en France, que ce soit en Ligue 2, même en Ligue 2,
11:53il y a beaucoup plus de monde dans les tribunes.
11:56Donc, là où je suis d'accord, c'est sur les présidents qui se tirent une balle dans les pieds.
12:00Et je pense qu'il y a une personne sur le plateau qui peut très bien en parler,
12:04c'est Alexandre. Parce qu'au lieu de prendre, au lieu de recruter 10, 15 joueurs,
12:08de faire du trading, ils ont qu'en prendre les joueurs français, les jeunes,
12:12les mettre sur le terrain, les faire jouer, leur faire confiance.
12:16Et puis peut-être que ça évitera aussi aux présidents de faire des budgets aléatoires
12:21avec, bien sûr, des droits de télé qui n'existent pas, mais aussi du trading
12:25qui prend une place aussi très importante au niveau du budget.
12:28Donc, moi, en tout cas, ce que j'ai envie de dire, c'est surtout les joueurs français,
12:32d'ailleurs, il y en a beaucoup qui partent encore chaque année...
12:35Qui coûterait moins cher que les joueurs étrangers ? Jimmy, c'est ça, c'est ce que vous préconisez ?
12:38Parce que les joueurs français coûteraient moins cher que les joueurs étrangers dans le trading ?
12:42Les jeunes, oui. Après, je pense qu'au niveau des joueurs, là où on se marche un petit peu dessus,
12:49c'est qu'il y a beaucoup de joueurs moyens qui gagnent beaucoup trop d'argent,
12:53qui sont bien payés, t'as mieux pour eux. Et je pense que là, ils sont surpayés.
12:57Mais après, les jeunes et les bons joueurs, il faut en sorte que le championnat soit bon
13:02et qu'il est intéressant à régler le marché de nos critiques en permanence.
13:06Oui, Alexandre Letellier, justement, Jimmy Algerino vous a cité nommément.
13:11Vous êtes toujours à la recherche d'un club avec un gardien de très, très grand talent.
13:16Donc, est-ce que vous vous étonnez aussi de cette situation ?
13:19Est-ce qu'elle est due à la gestion des présidents des clubs français, selon vous ?
13:23Ça, en tant que joueur, on ne peut pas le savoir parce que ce qui se passe à l'intérieur d'un club,
13:26ce n'est pas nous qui prenons les décisions. Mais c'est sûr que quand on voit là tout ce qui se passe,
13:30c'est inquiétant pour l'avenir du football français.
13:33Inquiétant à quel point, pour vous ?
13:35Comme tout le monde a dit, quand on voit que les clubs, la plupart des clubs français,
13:40les droits télé, c'est la plus grosse part de leur budget.
13:44S'ils ne les ont pas, qu'est-ce que les clubs vont devenir ?
13:47Donc, franchement, quand on est joueur et qu'on voit ça, on se dit,
13:52dans combien d'années la Ligue va disparaître, limite ?
13:55Est-ce que la Ligue 1 fait rêver un joueur de foot ?
13:58Vous, c'est votre travail, c'est votre boulot, mais est-ce que ça fait rêver la Ligue 1 ?
14:01C'est pour ça qu'il y a si peu d'abonnés, parce que le niveau aussi de la Ligue 1 est en train de se paupériser,
14:07est en train de se réduire.
14:09Je pense que oui, parce qu'il y a quand même beaucoup de joueurs à chaque fois qu'ils viennent dans ce championnat
14:13qui sont étrangers, qui ont fait des belles carrières et qui ont joué dans des gros clubs.
14:17Donc, si à un moment donné, ils viennent ici, c'est que c'est un championnat qui les fait rêver
14:22et dans lequel ils ont envie de jouer.
14:24On continue. Oui, juste, Benjamin Dané et après on marque une pause.
14:27Deux petites choses par rapport à ce que disait Jimmy.
14:29Moi, je ne critique pas, Jimmy, que les choses soient claires.
14:31Je ne critique pas les matchs, je ne critique pas même le football français.
14:34Je critique les gens qui le dirigent.
14:36Quand on constate aujourd'hui qu'il y a Vincent Labrune, même Dazone,
14:39parce qu'on n'a pas parlé de Dazone, mais enfin Dazone,
14:41Dazone fera mieux quand même de regarder, de balayer devant sa porte,
14:44parce que le contenu de Dazone, il est stupéfiant de nullité.
14:47Est-ce qu'on parlait du niveau de la Ligue 1 quand Canal retransmettait les matchs ?
14:51Non, jamais.
14:52Est-ce qu'on parlait de piratage quand Canal retransmettait ?
14:55Ça existait pourtant, mais est-ce que Canal se plaignait tout le temps ?
14:58Oui, mais le niveau de la Ligue 1 à l'époque, pour y avoir été,
15:01il existait notamment dans les guignols où on se moquait de la Ligue 1,
15:04justement, sur le niveau de la Ligue 1,
15:06qui était pourtant bien supérieur à celui de cette année.
15:08On est d'accord. J'en conviens.
15:10Mais Canal mettait quand même d'autres moyens que ce que met Dazone aujourd'hui.
15:12Évidemment.
15:13À un moment, on pourrait se plaindre du produit.
15:15J'entendais le patron de Dazone qui parlait de casserole ou de passoire
15:18et qui regarde un peu son contenu.
15:20Karim, pour conclure.
15:21Canal avait réinventé la diffusion de matchs de foot à la télé.
15:25Ça a créé une forme d'attractivité.
15:28Tu avais vraiment envie d'en être, comme on dit.
15:31On a voulu en changer pour des sommes astronomiques
15:35dont on n'était pas certains de pouvoir disposer.
15:39Après, Dazone parle du piratage.
15:42C'est peut-être vrai.
15:43Peut-être que la LFP ne fait pas suffisamment non plus pour lutter contre le piratage aussi.
15:47Chacun a ses responsabilités quand tu contractualises.
15:49Tu crées les conditions pour que le contrat soit appliqué.
15:52Tout à l'heure, on a évoqué les clubs et la gestion des clubs.
15:55Peut-être que, fondamentalement, cette crise-là
15:58va obliger à repenser le modèle des clubs professionnels français.
16:01La preuve que non.
16:03Depuis, il y a eu Médiapro. Personne n'a changé.
16:05Là, en l'occurrence, on est au bord du précipice.
16:08Peut-être qu'il y a une crise de modèle dans la gestion des clubs français
16:12et qu'ils vont être obligés d'être moins optimistes avec les droits télé
16:17et beaucoup plus rigoureux en gestion.
16:19Jimmy a peut-être aussi pointé quelque chose.
16:21Faire confiance aux jeunes français, ce n'est pas les sous-payer.
16:24C'est leur mettre le pied à l'étrier.
16:26Peut-être plus qu'on ne le fait aujourd'hui dans les clubs professionnels.
16:28On se retrouve dans un instant.
16:29Sud Radio, butfootballclub.fr.
16:31D'autres débats.
16:32On va évoquer le PSG, dans un instant, qui se comporte bien en championnat
16:35mais aussi en Ligue des champions.
16:36A tout de suite.
16:37Idexport, la passion du sport, présente...
16:41Sud Radio, 20h21.
16:44Butfootballclub, Lionel Rosso, Michel Moulin, Karim Zeribi.
16:49Votre émission préférée sur Sud Radio et même dans tous les médias du monde entier,
16:53à la radio et à la télévision.
16:55Butfootballclub, tous les jeudis, 20h21.
16:58Michel Moulin, Karim Zeribi, Jimmy Algerino, Benjamin Dane et Alexandre Letelier
17:01pour parler du Paris Saint-Germain qui s'est baladé face à Brest
17:05avec tout le respect qu'on doit aux Bretons qui ont fait un très beau parcours en Ligue des champions.
17:09Ce n'est pas fini, il y aura un match au retour.
17:11Mais ce que l'on constate, et je commence par vous Jimmy Algerino,
17:13c'est que ce PSG est de plus en plus équilibré.
17:16On a l'impression que Luis Henrique a réussi à appliquer son projet,
17:19en championnat certes, parce qu'il a vaincu,
17:21mais aussi en Ligue des champions.
17:23Est-ce que pour autant, selon vous, ça en fait un favori pour le titre de la Coupe d'Europe ?
17:28Non, il faut être réaliste.
17:31Il y a des clubs qui sont beaucoup plus complets,
17:34que ce soit sur le terrain mais aussi le banc.
17:38Je pense que Paris manque encore le côté athlétique,
17:44surtout au milieu de terrain, avec ses joueurs fabuleux qu'il y a comme Vitinha.
17:49Le problème c'est que face à une équipe qui va avoir les mêmes qualités
17:55mais peut-être un peu plus athlétique, ça risque un petit peu de coincer.
17:59Je pense que le côté gauche de Paris aussi est un petit peu en dedans
18:05par rapport au côté droit, avec Hakimi, et que ce soit Doué ou même Dembélé.
18:11Par contre, effectivement, c'est un très bon moment,
18:15une très belle période pour le Paris Saint-Germain.
18:17Ils en profitent à fond.
18:19Jouer contre Manchester City qui était en dedans,
18:22jouer contre Brest en Ligue des champions,
18:25c'est sûr que c'est avantageux pour le Paris Saint-Germain.
18:29Mais de là à les mettre dans le dernier carré,
18:33je ne suis pas convaincu qu'à l'instant où on se parle,
18:38on peut placer le Paris Saint-Germain dans cette situation.
18:43Mais en tout cas, ce qu'ils démontrent actuellement,
18:45et surtout le management de Luis Henrique et le projet,
18:49est vraiment très intéressant.
18:51Très intéressant.
18:52Il est arrivé avec du temps, il est arrivé peut-être à ce qu'il recherchait,
18:55avec en plus un joueur qui marche solo actuellement,
18:58Ousmane Dembélé, que vous connaissez, Alexandre Letelier.
19:02Vous savez, ça a très vite dans les médias quand on parle de football.
19:05Moi j'ai entendu ça, c'est pour ça que j'ai voulu faire ce débat ce soir.
19:08Je l'ai entendu, je l'ai même lu.
19:10Ousmane Dembélé, ballon d'or.
19:12Il est niveau ballon d'or, Ousmane Dembélé.
19:14S'il gagne la Ligue des champions, pourquoi pas ?
19:17Moi je vais vous dire, pour l'avoir côtoyé au quotidien,
19:20franchement c'est un phénomène.
19:22Franchement c'est un phénomène et j'ai toujours dit que
19:24s'il avait ce petit brin de réussite en plus avec les stats,
19:28et aussi à un moment donné s'il avait eu un peu moins de pépins physiques
19:31et qu'il avait pu être régulier comme ça,
19:33pour moi c'est quelqu'un qui pourrait être toujours top 5 ballon d'or.
19:37Pour moi c'est un phénomène.
19:38Quand il est comme ça...
19:40Là il arrive à cadrer maintenant, parce qu'on lui reprochait
19:43parfois de courir un petit peu partout dans tous les sens,
19:46d'abattre beaucoup de kilomètres sur le terrain,
19:48mais de ne pas arriver à cadrer.
19:50Là c'est le cas maintenant.
19:51Donc ça en fait un joueur potentiellement aussi fort
19:53que les grandes stars du foot mondial.
19:57L'année dernière il lui manquait cette réussite.
19:59Après c'est vrai qu'on ne s'attardait pas aussi sur le fait qu'il épuise une défense.
20:06Franchement quand on voit le style de joueur qui a vraiment les deux pieds,
20:10défendre sur un mec comme ça c'est quand même très compliqué.
20:13Il l'use.
20:14Et puis c'est vrai que les derniers matchs quand il n'avait pas la réussite,
20:18mais qu'il avait usé une défense,
20:20quand il sortait le mec qui prenait la place derrière,
20:22c'est peut-être un peu plus facile pour lui.
20:25Mais je pense que s'il reste régulier comme ça, pourquoi pas ?
20:30Pourquoi pas ?
20:31Il est au-dessus d'Mbappé ?
20:33Il est au-dessus d'Mbappé vous dit Jimmy Algerino ?
20:35Non.
20:36Actuellement oui bien sûr.
20:37Ah ouais ?
20:38Alors Michel Moulin, allez-y.
20:40Je garde Benjamin Dané pour la fin,
20:41parce que je sais que Benjamin s'il en avait le pouvoir,
20:43voterait directement pour Dembélé Ballon d'Or.
20:45Donc vous allez pouvoir, vous êtes un peu surpris.
20:48Non, moi je trouve qu'à Mbappé et au-dessus de Dembélé,
20:52c'est un très grand joueur.
20:53Et on voit d'ailleurs, dès qu'un joueur, ça passe surtout dans la tête,
20:58parce que tant qu'il ne marquait pas, il ne marquait jamais,
21:00d'un seul coup il s'est mis à marquer et il continue à marquer.
21:03On dit que les jambes, mais c'est surtout la tête un footballeur.
21:06Là ça le démontre.
21:07Mais Mbappé a cette intelligence de jeu,
21:09parce qu'il manque pour moi,
21:12Dembélé est très bon,
21:14vous avez raison,
21:16mais il n'a pas cette intelligence d'Mbappé.
21:18Pour moi Mbappé est au-dessus de Dembélé.
21:22Dembélé, il a cette folie,
21:26mais Mbappé est au-dessus.
21:28Le cuivre football peut-être, il manque peut-être le cuivre.
21:31Mais il y a d'autres joueurs, il y a Moussala par exemple,
21:33il y a des joueurs comme ça qui sont pour moi au-dessus de Dembélé.
21:36Il fait partie aujourd'hui dans les 10 premiers,
21:38mais d'un de le mettre dans les 3 ou 4 premiers, je pense pas.
21:41Est-ce qu'il y aura malentendu si le PSG gagne la Ligue des champions ?
21:43Non, non, sur le PSG, vous me mettez dans une position très inconfortable.
21:49Il faut qu'on parle du PSG depuis le match de Manchester,
21:51parce que je suis peut-être le seul
21:53qui fait état de plus d'enthousiasme concernant cette équipe.
21:58C'est le grand paradoxe.
22:00J'espère que les Marseillais vont baisser le volume là.
22:03Je pense que le PSG depuis Manchester,
22:07moi je l'ai dit, certains avaient minimisé leur performance,
22:12je pense qu'il s'est passé quelque chose dans ce groupe.
22:15Je pense qu'il s'est passé quelque chose,
22:17je pense que psychologiquement,
22:19il y a une forme de sursaut,
22:21de niaque, d'envie d'aller de l'avant, de gagner.
22:24Je pense que le système Henrique est bien en place.
22:27Je pense qu'ils ont aussi digéré l'absence de leur vedette,
22:30de leur superstar.
22:32Quand tu as Messi, Neymar, Mbappé,
22:35quand tu as des gens comme ça,
22:37tu prends pas de responsabilité.
22:39Tu attends que ce soit eux qui en prennent.
22:41Mais quand tu les as plus sur le terrain à un moment donné,
22:43c'est toi qui dois en prendre.
22:45On en vient au cas d'Embelle.
22:47Embelle aujourd'hui, il était obligé de jouer l'autorlier.
22:50Il était pas obligé de le faire quand il y avait Mbappé.
22:53Parce que quand il y a Mbappé, tout repose sur lui.
22:56C'est le big boss, c'est le capitaine,
22:58tout le monde le regarde, tout le monde joue pour lui.
23:00Il est plus là.
23:01Et il faut un temps à un moment donné,
23:03à tous ces joueurs, à cette équipe,
23:05pour se trouver, s'assumer,
23:09et aller au bout de ce qu'elle peut produire.
23:11Et je trouve qu'Henrique,
23:13c'est un groupe, sur les lignes,
23:15ils sont quand même assez solides,
23:17tous, ça travaille,
23:19ça travaille en bloc, ça défend ensemble,
23:21ça attaque ensemble,
23:23et je trouve que c'est une équipe aujourd'hui qui est performante.
23:25Alors, gagner la Ligue des Champions,
23:28j'irais pas jusque-là.
23:30Mais leur position est plus confortable que quand ils avaient les superstars.
23:33Parce que quand ils avaient les superstars, ils étaient favoris.
23:35Là, ils sont plus favoris.
23:37Là, ils sont outsiders.
23:38Quand t'es outsider et que t'as trouvé un groupe,
23:40une âme, un état d'esprit,
23:42c'est-à-dire que tu ne peux que créer des surprises positives.
23:44Et je veux dire,
23:46et la victoire appelle la victoire.
23:48Je trouve que cette équipe, aujourd'hui, a trouvé son chemin.
23:50Jimmy Algerino poids du bétilé en entendant Karim Zeribi,
23:53puisqu'on connaît le tropisme marseillais.
23:55Oui, c'est ça.
23:57Dis-le que Paris peut gagner.
23:59Dis-le, tu dois le dire.
24:01C'est bien parce que Karim Zeribi,
24:03qui parle du PSG comme ça,
24:05ça me rappelle quand Karim Zeribi nous disait que l'OM
24:07allait peut-être être champion de France en début de saison.
24:10C'est encore possible.
24:12C'est encore possible.
24:14On s'enflamme.
24:16On s'enflamme sur 2-3 matchs.
24:18Enfin, excusez-moi, mais sur le PSG,
24:20tu es qui, là, en Ligue des champions ?
24:22Brest ? Merci. Voilà, tout est dit.
24:24Mais non, tout n'est pas dit.
24:26Mais non, mais non.
24:28Et qui le PSG peut-il affronter
24:30en huitième de finale ?
24:32La réponse sur le potentiel du PSG,
24:34on le voit, en huitième de finale.
24:36Mais non, mais non.
24:38Tu sais pourquoi je...
24:40Si c'est Liverpool, tu penses que...
24:42Tu sais pourquoi je fais une contradiction totale avec toi ?
24:44Parce que tu peux gagner Brest.
24:46Tu peux battre Manchester.
24:48C'est la manière aussi qu'il faut regarder.
24:50C'est pas simplement d'avoir battu Brest.
24:52C'est comment ils battent Brest.
24:54Est-ce qu'ils battent Brest, je dirais,
24:56avec difficulté, de manière laborieuse,
24:58ou est-ce qu'ils sont largement au-dessus ?
25:00Ils sont largement au-dessus.
25:02Donc si tu es largement au-dessus,
25:04c'est que tu te hisses au niveau des équipes
25:06de Brest, donc c'est que tu te hisses
25:08au niveau de Liverpool.
25:10Si ils sont capables.
25:12Répondez à l'éloquent plaidoyer de Maître Zéribi,
25:14l'avocat du Paris Saint-Germain, j'en prie.
25:16Moi j'analyse le football !
25:18Arrêtez de m'emmerder !
25:20Dembélé, Ballon d'or, évidemment que non,
25:22mais Dembélé, super joueur, mais Alexandre,
25:24il a raison, je pense que quand on a la chance de côtoyer
25:26ce genre d'artistes, après,
25:28si Dembélé et Ballon d'or,
25:30je voulais quoi que...
25:32Lyon gagne...
25:34Vous avez esquissé un petit sourire ?
25:36Non, non, pas du tout.
25:38J'aime beaucoup ce joueur,
25:40et je trouvais les critiques
25:42des supporters du PSG contre lui
25:44assez injustes.
25:46Ballon d'or s'est allé un peu loin,
25:48mais c'est quand même super de Dembélé en ce moment.
25:50Nous aussi, on n'est pas gentil.
25:52Il y a Dimitri Reynaud qui dit qu'il est meilleur qu'Mbappé.
25:54Je l'ai entendu.
25:56En ce moment.
25:58On boit un bon Paris Saint-Germain,
26:00c'est vrai, ça fait plaisir.
26:02Ils se battent,
26:04mais là, ils ont quand même
26:06sur des postes...
26:08Moi, je pense que contre Liverpool, ça passera pas.
26:10Ça sera difficile.
26:12La violence dans le foot amateur,
26:14on en parle dans quelques instants.
26:16Là aussi, c'est un sujet particulièrement important
26:18pour le sport que l'on adore,
26:20à savoir le foot, à tout de suite.
26:32Avec Jimmy Algérinaud,
26:34Benjamin Danet, Alexandre Letelier
26:36et Karl-Oliv qui va nous rejoindre
26:38dans moins de 10 minutes maintenant.
26:40Nous allons évoquer les violences dans le foot amateur.
26:42Vous savez qu'on fait la part belle au foot amateur
26:44chaque jeudi dans notre émission.
26:46Mais là, par le prisme des violences
26:48qui sont de plus en plus nombreuses,
26:50malheureusement, le week-end dernier, ça a été le cas
26:52notamment en Seine-et-Marne, lors d'un match de U20
26:54entre Damari Lellis et Mo
26:56avec des individus qui sont entrés
26:58sur le terrain, armés,
27:00pour rouer des joueurs de coups.
27:02Il y a eu des scènes
27:04assez incroyables
27:06et assez terrifiantes.
27:08Et tout cela, effectivement, revient à ce qu'on disait
27:10en préambule tout à l'heure,
27:12l'inquiétude que nous avons pour le foot.
27:14Le foot professionnel, on en a parlé avec les droits,
27:16Michel Moulin, et là le foot amateur
27:18avec les violences qui semblent être présentes
27:20voire omniprésentes.
27:22Et c'est le même
27:24résultat que je vous disais
27:26pour la brune tout à l'heure.
27:28Donc, là aussi, il y a 4-5 ans,
27:30j'ai organisé des choses avec M. Squarsini,
27:32l'ancien patron des positions.
27:34Quand vous étiez candidat à la présidence de la FFF.
27:36Avec des préfets. J'avais reçu des préfets
27:38parce qu'il faut toujours s'entourer de meilleurs que soi, comme je dis.
27:40La sécurité, je ne sais pas faire
27:42donc je m'entoure des gens de très haut niveau
27:44pour faire la sécurité. Et on avait un vrai programme
27:46pour combattre cette insécurité
27:48en relation avec les sous-préfets,
27:50avec les préfets,
27:52et avec un genre de télé...
27:54j'allais dire télévente, parce que j'allais poser
27:56pas devant moi dans mon métier, mais
27:58des appels où on pouvait appeler
28:00des gens en disant, voilà, il y a tel problème,
28:02oui, il va y avoir tel problème. On avait organisé
28:04les choses, j'avais fait une présentation de la sécurité
28:06dans le foot, et tout le monde a encore
28:08rigolé, tout le monde a dit, non, mais pas de...
28:10Aujourd'hui, qu'est-ce qui se passe ?
28:12On n'a pas avancé dans Iota depuis.
28:14Là, chaque fois qu'il y a un problème,
28:16j'ai encore entendu M. Diallo
28:18nous condamnons ! Ok, tu condamnes
28:20mais tu fais quoi ?
28:22Il propose de poser des caméras
28:24sur les arbitres.
28:26Peut-être, mais pourquoi il n'a pas
28:28fait avant ? Depuis qu'il est
28:30vice-président, président, ils sont là depuis 15 ans.
28:32Ils attendent quoi ? Qu'il y ait un mort, deux morts, trois morts,
28:34quatre morts ? Et ça revient
28:36comme tout à l'heure, c'est-à-dire que c'est des
28:38incompétents, encore une fois. Ils ne prennent pas,
28:40ils ne s'entourent pas de très bons, ils ne prennent pas les choses
28:42au sérieux. Et aujourd'hui, Saint-Jacques,
28:44président de la Ligue de France,
28:46pas de nouvelles !
28:48Où il est passé, jamais, le Saint-Jacques ?
28:50Comme on l'appelle Riolo, Judas.
28:52Il est où Judas ? On ne sait pas.
28:54Le mec, il se tue, c'est comme un peu...
28:56On revient malheureusement à la vie française
28:58aujourd'hui. Le mec se tue, truc, de moins
29:00en moins, personne... Il y a des choses
29:02à faire, parce que ce n'est pas le coup de critiquer,
29:04il y a des solutions. Le truc, c'est s'entourer
29:06de gens compétents sur la sécurité
29:08et trouver les moyens, et que le pauvre
29:10président d'un club, il ne se retrouve pas tout seul
29:12dans son club, qu'il puisse prendre son téléphone
29:14la veille, parce qu'il va anticiper
29:16le problème, parce qu'on a tous joué,
29:18on savait quel problème il allait avoir le lendemain,
29:20souvent, 9 fois sur 10, on savait
29:22qu'il allait y avoir des mecs à l'arrivée.
29:24Au moins qu'il a le problème,
29:26il sait qu'il l'a perdu. – Est-ce que ce n'est pas différent aujourd'hui ?
29:28– Mais ça amplifie,
29:30parce que tout le monde fait l'autruche.
29:32Nous, Karim, on a connu à Marseille,
29:34quand on est... Vous aussi, monsieur,
29:36quand on jouait chez vous, à Vivre aux Marronniers,
29:38on n'était pas bien reçus.
29:40– Ah, à Vivre aux Marronniers, vous avez
29:42toujours été bien reçus à Vivre aux Marronniers, toujours.
29:44– Je vais vous dire, on avait des quartiers...
29:46Mais, voilà,
29:48aujourd'hui, ils ne font rien, ils ne font rien.
29:50Et ils condamnent.
29:52– Le décalage entre ce qui se passe et
29:54le dialogue, il dit on va mettre des caméras sur les arbitres,
29:56mais rien que d'entendre ou de dire ça,
29:58ça montre le niveau de compétence
30:00du président de la FEDE.
30:02Est-ce que ce n'est pas aussi un phénomène de société, tout simplement ?
30:04C'est pas uniquement le foot qui est touché par la violence,
30:06Karim Zeribi ? – Vous avez tout à fait raison,
30:08mais ce n'est pas parce qu'on a dit ça qu'on ne pourrait rien faire.
30:10– Absolument, bien sûr.
30:12Que faudrait-il faire ? – C'est un phénomène de société,
30:14mais c'est un phénomène aussi qu'il faut embrasser dans sa globalité.
30:16Je veux dire, dans les tribunes,
30:18il y avait des matchs de Ligue 1,
30:20les bagarres, les insultes racistes,
30:22machin et tout, sont du même acabit
30:24que ce qu'on voit le dimanche dans les clubs amateurs,
30:26avec un comportement qui est inacceptable.
30:28C'est du même acabit que quand tu as des gamins
30:30avec des parents qui sont des fous furieux sur la touche.
30:32Et tu as l'impression que leurs gamins
30:34jouent la coupe du monde tous les samedis.
30:36Ils terrorisent leurs propres petits.
30:38Ce sont des inconscients.
30:40Tout ça, c'est une manière globale que la FEDE
30:42doit embrasser cette problématique-là.
30:44En rentrant au football, c'est l'être de noblesse.
30:46Les gamins sont là pour prendre du plaisir,
30:48pour s'amuser. Et si un gamin
30:50n'est pas fait pour jouer au football, il faut que les parents le comprennent.
30:52Tout le monde n'est pas fait pour être un mbappé.
30:54Même s'ils voient leur gamin à la tire-lire,
30:56pour s'élever socialement.
30:58À un moment donné, il y a de la pédagogie à faire,
31:00de la prévention à faire,
31:02de l'éducation à faire à travers le football.
31:04Si on ne le fait pas très tôt,
31:06à un moment donné, on a ce qu'on rencontre après
31:08dans les divisions
31:10supérieures,
31:12d'adultes ou de jeunes adultes.
31:14Mais ce n'est pas nouveau.
31:16À Marseille, on avait des bagarres générales
31:18quasiment à tous les matchs,
31:20avec des incursions de stade,
31:22avec une pression.
31:24Dans le vestiaire, quand les clubs adverses
31:26sont rentrés, il y avait écrit « Vaincre ou mourir,
31:28il faut choisir ». Quand tu es accueilli comme ça
31:30le dimanche, alors que tu joues
31:32pour t'amuser, il n'y a rien à gagner,
31:34je veux dire, un club amateur.
31:36Non, il faut que la FEDE
31:38sorte du bois. Il faut qu'ils
31:40arrêtent de rester dans les bureaux.
31:42On a des dirigeants de salon.
31:44Il faut qu'on ait des dirigeants de terrain.
31:46Donc qu'ils soient en prise avec le terrain,
31:48avec les responsables de ces clubs
31:50amateurs qui se lèvent l'âme, les pauvres.
31:52On les a tous les jeudis
31:54au téléphone. Ils ont 1000
31:56gamins, 500 gamins.
31:58Ils te le disent le nombre d'adhérents qu'ils ont.
32:00Ils font tout ce qu'il faut.
32:02Souvent avec des bénévoles, avec des bouts de ficelle
32:04et autres. Si tu ne les aides pas ces gens-là,
32:06là encore une fois,
32:08on est au bord du précipice.
32:10Non, je suis désolé, on ne progresse
32:12pas là-dessus. Il n'y a pas de campagne,
32:14il n'y a pas assez de formation,
32:16il n'y a pas assez de sanctions lorsque les gens dérapent.
32:18Donc il faut reprendre les choses en main.
32:20Tu vois Karim, charte
32:22pour les bénévoles. J'avais proposé ça,
32:24une vraie charte pour les bénévoles.
32:26Les bénévoles ils s'en foutent.
32:28Est-ce que vous faites les mêmes observations
32:30et le même constat ?
32:32Oui, mais de toute façon,
32:34c'est lié. Quand on voit par exemple
32:36que des matchs de Ligue 1 sont arrêtés
32:38parce que les supporters font
32:40le cirque
32:42et qu'à un moment donné,
32:44au niveau des instances,
32:46il n'y a pas de vraies décisions,
32:48de vraies sanctions,
32:50c'est ce qu'on retrouve
32:52au niveau du foot amateur.
32:54Tout à l'heure,
32:56Michel parlait des bénévoles.
32:58Au lieu de payer des joueurs qui jouent
33:00en Régional 3,
33:02il faut payer les bénévoles.
33:04C'est eux qui vont encadrer.
33:06Quand on se déplace, c'est vrai,
33:08mais il y avait vachement de bénévoles
33:10sur les terrains, dans les stades.
33:12Il faut responsabiliser aussi,
33:14ne serait-ce que l'équipe qui reçoit.
33:16Ça veut dire qu'ils sont responsables
33:18sur le terrain, mais aussi en dehors.
33:20C'est tout ça qu'il faut.
33:22Il faut se donner les moyens.
33:24Je pense que déjà,
33:26si au niveau de la Fedé,
33:28il y avait peut-être un peu plus de retombées
33:30pour les clubs amateurs,
33:32pour éviter ce genre
33:34d'attitudes extrêmes,
33:36sachant qu'effectivement,
33:38à Marseille, à Toulouse,
33:40quand on allait jouer à Trelissac
33:42ou dans d'autres clubs,
33:44c'était hard, c'était dur.
33:46On se dépêchait de sortir du stade,
33:48mais en tout cas,
33:50pas sur des extrêmes comme en maintenant.
33:52Je tremble. Quand on va jouer à Trelissac,
33:54on a peur, apparemment, si j'ai bien compris.
33:56On n'a pas connu ça
33:58quand on vit dans le Sud-Est,
34:00mais merci pour l'exemple.
34:02Votre sentiment, vous qui êtes d'une génération,
34:04Alexandre Letellier, un peu plus jeune,
34:06un peu plus récent, et votre vision
34:08du foot amateur ?
34:10Vous nous insultez !
34:12On est de la même génération.
34:14C'est juste Alexandre qui est aussi
34:16beaucoup plus jeune.
34:18Pour conclure sur ce sujet.
34:20Des matchs chauds aussi en région parisienne,
34:22j'en ai connu un paquet.
34:24Surtout quand tu es au centre de formation du PSG,
34:26peu importe qui tu joues, ils veulent tous ta tête.
34:28Pour conclure,
34:30il faut que ça s'arrête tout ça.
34:32Le foot, ça reste un sport et un plaisir.
34:34Il faut que ça s'arrête.
34:36Mais il faut des solutions.
34:38Il y a une triptyque.
34:40C'est éducation,
34:42prévention, répression.
34:44Il faut mettre en place une politique lisible.
34:46Je suis désolé. Quand on a des
34:48supporters qui se comportent de manière
34:50lamentable, inacceptable,
34:52moi je veux des interdictions de stade.
34:54Avec des préfets
34:56qui sachent qu'à un moment donné tel supporter
34:58ne peut pas, ne doit pas aller au stade
35:00par mesure administrative.
35:02Il faut qu'on l'utilise
35:04plus qu'on ne le fait aujourd'hui.
35:06On se retrouve dans un instant avec
35:08peut-être un homme qui aura des solutions
35:10pour les débats que nous avons, puisqu'il le dit,
35:12on n'est pas K.O.
35:14C'est le dernier ouvrage de Carl-Olive, député des Yvelines
35:16aux éditions Fayard. On en parle avec lui
35:18dans quelques instants et on parle foot bien sûr
35:20car c'est un grand connaisseur.
35:22A tout de suite sur Sud Radio.
35:27Sud Radio, 20h21,
35:29but football club,
35:31Lionel Rousseau, Michel Moulin,
35:33Karim Zeribi.
35:35Avec Jimmy Algérino, Benjamin Dané,
35:37Alexandre Letellier dans votre émission
35:39préférée en compagnie de butfootballclub.fr,
35:41le site de référence,
35:43et notre invité du dernier
35:45quart d'heure, ça sera même plus qu'un quart d'heure,
35:47Carl-Olive, bonsoir Carl-Olive.
35:49Bonsoir Lionel, bonsoir messieurs.
35:51Bonjour la parité à Sud Radio.
35:53Pourquoi, vous trouvez qu'il n'y a pas assez de femmes ?
35:56Officiellement, il n'y en a que deux.
35:58Sur le plateau, il y a des actions chantantes,
36:00mais il n'y en a vraiment que deux.
36:02Ça prend une remarque raciste ça.
36:04Ça c'est la patte gauche lavaloise.
36:09Là on parle d'entre gens
36:11qui connaissent bien le football et qui ont joué
36:13à très très bon niveau, ça a été le cas de Karim,
36:15de Michel, évidemment, Benjamin aussi.
36:17A la Sainte-Étienne dans les années 70.
36:19Ah oui dans les années 70,
36:21vous étiez avec les Verts vous aussi,
36:24Alexandre Letellier, Jimmy Algerino, évidemment,
36:26on ne les cite pas, et surtout Carl-Olive,
36:28qui est un excellent joueur de foot,
36:30qui est le champion de la Lucarne, vous savez,
36:32ce jeu où il faut mettre le ballon dans la petite fenêtre,
36:34ça, Carl-Olive y parvient parfaitement.
36:36Président de club, président du variété club de France,
36:38vous l'avez été à Poissy notamment,
36:40et député des Yvelines, avec votre dernier ouvrage
36:42et des idées également pour la société,
36:44pour relever la France,
36:46Carl-Olive, en fait,
36:48comme le foot est le miroir de la société,
36:50pour relever aussi le football,
36:52le football amateur, les populations,
36:54avec donc aux éditions Fayard,
36:56le livre que vous signez,
36:58on n'est pas K.O. !
37:00Est-ce que vous avez le sentiment que le foot,
37:02aujourd'hui, le foot amateur,
37:04est K.O. ou sur le point d'être K.O. ?
37:06Est-ce qu'on peut trouver des solutions dans votre ouvrage, Carl ?
37:08Bon, d'abord, Charles Lionel,
37:10je suis très heureux d'être là,
37:12et aussi très ému de retrouver les amis autour de la table,
37:14et je veux faire un clin d'œil particulier
37:16à Jimmy Algerino, parce que Jimmy,
37:18à l'époque où je suis jeune journaliste
37:20à Montréal, me permet de rentrer
37:22dans le giron de l'équipe
37:24de Michel Denisot, on faisait les matchs
37:26le matin des ligues de champions,
37:28et c'est grâce à Jimmy que j'ai pu rencontrer
37:30Michel Denisot dans son bureau,
37:32je m'en souviendrai toujours, évidemment,
37:34et l'aventure à Cannes a démarré comme ça.
37:36Puisque vous avez fait carrière à Cannes, on le rappelle,
37:38vous avez même été directeur des sports de Cannes.
37:40Et puis, je salue, on parlait du foot amateur,
37:42moi je sais d'où je viens, et je sais aussi
37:44ce que le foot amateur doit Michel Moulin,
37:46parce que dans les années 2000,
37:48Michel, lorsqu'il était PDG de Paris Vendu,
37:50parrainait complètement,
37:52notamment, un certain nombre de clubs
37:54amateurs, certains où on a
37:56totalement perdu la mémoire, et moi je me souviens que
37:58la Espoissy notamment a eu un
38:00grand partenaire qui était Paris Vendu, et Michel
38:02avait fait quelque chose de très bien, c'est qu'il avait parrainé
38:04complètement la Coupe de Paris.
38:06Et moi je l'avais dit à mes joueurs,
38:08c'est pas compliqué, Michel Moulin
38:10donne 10 000 euros, les 10 000 euros,
38:12vous les avez dans vos poches, intégralement,
38:14à une condition, c'est que vous gagnez la Coupe de Paris.
38:16Et on a gagné la Coupe de Paris.
38:18Bon, une fois qu'on a dit ça, je vous trouve très excessif,
38:20pardonnez-moi messieurs, sur le calque
38:22que vous avez donné tout à l'heure.
38:24C'est-à-dire que, je rejoins ce que vous dites Yonnel,
38:26c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
38:28le football, pour moi, est un creuset sociétal.
38:30Et finalement, c'est le miroir
38:32de ce qui se passe dans la société. Et bien des choses,
38:34et là on se rejoint, bien des choses
38:36qui se passent dans le football, doivent, à mon avis,
38:38en amont, être réglées par
38:40la société, et donc par l'Etat.
38:42Et c'est vrai qu'à bien des égards, et il faut le dire,
38:44je balaye devant ma porte, l'Etat est défaillant
38:46sur ces sujets-là. Même si ça commence
38:48à rentrer un petit peu dans les mœurs.
38:50Et je vois bien qu'aujourd'hui,
38:52le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
38:54aujourd'hui garde des Sceaux, et M. Retailleau,
38:56à ce niveau-là, sont sans état d'âme.
38:58Et il le faut. Moi, je dis souvent que
39:00finalement, le sport en général,
39:02le football en particulier, mais
39:04en termes de politique, ça devrait être la même chose.
39:06Dans le sport, quand vous faites une faute,
39:08vous êtes sanctionné. Ça peut être un coup franc,
39:10loi 12, j'ai été arbitre,
39:12ça peut être un pénalty, loi 14,
39:14ça peut être un carton jaune, vous restez sur le terrain,
39:16Michel Moulin avait imaginé
39:18faire un carton blanc, ça commence à entrer,
39:20vous passez 10 minutes, d'ailleurs comme
39:22au rugby ou en balle,
39:24ou alors c'est l'exclusion. Mais il y a une sanction.
39:26Et dans le football, les lois,
39:28elles ne sont pas interprétées, elles sont appliquées.
39:30Bon, c'est ce qu'il faut d'abord qu'on fasse
39:32au niveau de la politique. Et ça, il faut le dire très clairement.
39:34Et c'est ce que j'explique un petit peu dans mon bouquin
39:36On n'est pas K.O.
39:38Qu'est-ce qu'on explique ? Tout simplement que
39:40à mon sens, aujourd'hui, notamment
39:42le sport est un creuset,
39:44un catalyseur social transversal,
39:46à nul autre pareil. Où on trouve aujourd'hui l'éducation ?
39:48L'éducation familiale ?
39:50Regardez ce qu'il se passe un petit peu dans notre société,
39:52on voit bien qu'elle est chancelante.
39:54Et il y a un maximum de parents qui essayent de faire le nécessaire.
39:56Et c'est compliqué.
39:58Les mamans qui sont seules aujourd'hui,
40:00c'est compliqué. Donc on a une espèce de défaillance
40:02de l'éducation familiale, telle que nous,
40:04je crois pouvoir le dire, autour de la table,
40:06on a pu avoir cette éducation à l'époque
40:08où les valeurs étaient inculquées. Aujourd'hui,
40:10elle est un peu en dilettante. L'éducation nationale.
40:12Mais l'éducation nationale,
40:14fut un temps, on entrait dans la classe, tout le monde se levait.
40:16Aujourd'hui, c'est pas ça.
40:18Aujourd'hui, on en est même à imaginer mettre des policiers
40:20dans les salles de classe pour savoir
40:22s'ils vont protéger l'enseignant
40:24si jamais il y a quelqu'un qui va lui mettre une gifle,
40:26l'insulter, etc. On en a été là,
40:28à un moment donné, dans les pistes de réflexion.
40:30Donc on voit bien que c'est aussi des choses qui sont défaillantes.
40:32Qu'est-ce qui reste aujourd'hui en termes de discipline, de citoyenneté ?
40:34Eh bien, il reste le sport.
40:36Parce que quand vous faites un match de football,
40:38vous êtes imbibé au règle du jeu.
40:40Quand vous êtes dans le judo, vous êtes imbibé par le respect de l'adversaire.
40:42Et encore aujourd'hui, dans le sport, et il me semble,
40:44on vous dit bonjour, au revoir, merci.
40:46C'est vraiment, pour moi,
40:48un catalyseur exceptionnel. On devrait
40:50plus s'appuyer sur le sport.
40:52Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
40:54On a des défaillances. Mais ce qui s'est passé
40:56à Damaris, à Damariliris,
40:58où il y a eu cette attaque aux armes blanches,
41:00moi-même, ici, à Poissy,
41:02et Dieu sait si ce club que Michel
41:04LaPasDeGaucheLavaloise a bien connu,
41:06mon ami Karim Ziribi,
41:08on a été en National 2, on a fait des épopées
41:10en 16ème de finale de la Coupe de France.
41:12C'était vraiment un bastion,
41:14le club de Poissy.
41:16Aujourd'hui, on est en première division de district,
41:18on a des difficultés
41:20financières, et on a systématiquement,
41:22depuis le début de saison, 3 cambriolages,
41:24et on a des tentatives d'incendie,
41:26et on a des présidents qui sont menacés,
41:28insultés, et qui démissionnent.
41:30C'est ça, la société que nous voulons ? Eh bien, non.
41:32Mais comment, Karl Olive,
41:34intégrer et incarner les valeurs
41:36que vous défendez, que vous préconisez,
41:38dans celles du sport et du football,
41:40quand les sportifs eux-mêmes,
41:42et les footballeurs surtout, ne montrent pas l'exemple ?
41:44On le voit, et les dirigeants également,
41:46quand je dis les footballeurs, ce n'est pas uniquement
41:48les joueurs, ce sont aussi les dirigeants
41:50et les présidents. Comme le dit
41:52Karim à juste titre, à un moment donné,
41:54ce serait bien qu'on ait, à l'image de la société,
41:56je ne veux pas stigmatiser,
41:58des dirigeants de terrain plutôt que des dirigeants de salon,
42:00des élus de terrain plutôt que des élus de salon.
42:02Il faut dire les choses.
42:04Et à un moment donné, on applique les règles, on ne les interprète pas.
42:06Et ça, c'est important. A mon sens, aujourd'hui,
42:08et je l'ai entendu, quand un supporter
42:10fait l'imbécile, quand un parent autour
42:12du terrain vient insulter, parfois frapper
42:14les éducateurs,
42:16les entraîneurs, ou parfois même les arbitres,
42:18oui, c'est interdiction de stade.
42:20Et parfois avis. Et là-dessus, il faut qu'on soit
42:22sans état d'âme. J'avais fait une proposition
42:24pour que les amendes, notamment sur les supporters
42:26violents, soient démultipliées.
42:28Parce qu'à un moment donné, quand on
42:30brandit la menace du porte-monnaie, je peux vous dire que ça fonctionne.
42:32Y compris quand on gère des collectivités
42:34ou gère des villes, comme j'ai pu le faire
42:36avec un immense honneur et passion
42:38à Poissy. Mais si on ne
42:40prend pas la mesure de cela,
42:42alors il ne faut pas rêver. L'image de la société
42:44sera aussi délétère que celle, malheureusement,
42:46qu'on connaît aujourd'hui dans le sport en général.
42:48Et malheureusement, dans le sport en particulier,
42:50parce que, avant de laisser peut-être la parole, je suis un peu bavard,
42:52mais je suis content d'être là.
42:54Ce qui se passe aujourd'hui dans le sport, on le voit bien.
42:56Et puis vous avez un truc qui s'appelle les réseaux sociaux.
42:58C'est le tribunal. C'est le tribunal
43:00de la haine, des vomis.
43:02Et parfois, ça entraîne, malheureusement,
43:04des catastrophes. Et je le vois bien.
43:06Je le vois, moi, parce que je connais très très bien
43:08Poissy. Et puis si ça continue,
43:10on va filer les clés à des gens
43:12qui viennent pourrir la majorité
43:14de celles et ceux qui veulent faire juste un truc.
43:16Taper dans un ballon, faire des jonglages
43:18et faire une lucarne.
43:2020 initiatives concrètes dans votre ouvrage.
43:22On n'est pas K.O. aux éditions Fayard. Je renvoie évidemment
43:24nos auditrices et nos auditeurs. Mais on poursuit
43:26le débat sur cette thématique qui est très
43:28intéressante et ce parallèle qu'arrive Zéribi entre
43:30le sport, le foot notamment, puisque c'est
43:32le sujet de notre émission
43:34et notre société et la politique
43:36qui doit être menée dans sa globalité.
43:38Oui, bien sûr. Moi, je suis content
43:40que Karl soit là avec nous aujourd'hui
43:42parce que c'est un élu de terrain.
43:44C'est un élu qui
43:46sait ce que vivent nos compatriotes,
43:48nos concitoyens. Il a été maire. Il a fait des choses
43:50concrètes. Avant d'être maire,
43:52c'était un homme de la société civile
43:54qui a toujours été en prise avec le réel.
43:56Et il est resté cet homme en étant
43:58législateur aujourd'hui, puisque le parlementaire
44:00c'est celui qui fait les lois.
44:02Je regrette un peu qu'on ne
44:04choisisse pas, pour constituer notre
44:06gouvernement aujourd'hui français, des femmes
44:08et des hommes qui soient en prise avec le
44:10réel et le terrain. Parce qu'un Karl
44:12Olive, demain ministre des Sports,
44:14à l'évidence, il prendra des initiatives
44:16par rapport à ce qu'il a connu, par rapport
44:18à ce qu'il anime, par rapport
44:20à ce qui lui semble nécessaire pour faire
44:22progresser
44:24le sport en général et le football en particulier,
44:26qui est un sport de masse que
44:28plébiscité aujourd'hui. Après, là où
44:30Karl, je
44:32trouve que tu es à ton tour
44:34un peu sévère avec nous, c'est que
44:36tu sembles dire que tout
44:38repose sur l'État en exonérant
44:40les instances représentatives.
44:42Karl, les instances représentatives du sport
44:44doivent être force de proposition. Si elles ne
44:46sont pas force de décision, elles doivent être
44:48force de proposition. Je suis désolé, je n'entends
44:50pas assez le président de la Fédération française de football
44:52faire des propositions, prendre la parole,
44:54venir dans les médias. Tu connais bien son monde de là.
44:56Donc il pourrait, à un moment donné,
44:58pour des ministres des Sports qui sont
45:00un peu l'emphatique, pour ne pas dire
45:02absents, il pourrait les secouer, faire
45:04des propositions et dire voilà, nous on a besoin de ça dans le football
45:06amateur, on a besoin de ça
45:08pour que le football retrouve ses lettres de noblesse,
45:10pour lutter contre la violence, pour favoriser l'éducation,
45:12pour une meilleure redistribution.
45:14Mais la Charte des bénévoles,
45:16peut-être que ce n'est pas du domaine de la FFF,
45:18mais il peut le proposer aux ministères des Sports.
45:20Où il est le président de la Fédération ?
45:22Moi je n'entends pas assez.
45:24L'homme, je n'ai pas de problème avec lui, évidemment.
45:26Mais je me dis, ses voix du football,
45:28ses instances représentatives,
45:30où sont-elles aujourd'hui ?
45:32Je rebondis sur ce que vous disiez.
45:34Qu'a fait la Ligue de football professionnel
45:36pour mettre autour de la même table
45:38des supporters, des ultras,
45:40pour parler, pour échanger, pour essayer
45:42de faire avancer le débat ? Aujourd'hui, il n'y a qu'une chose, c'est la commission
45:44de discipline, des matchs dans des stades vides,
45:46des amendes, et
45:48ils ont totalement raison.
45:50Qui discute ? Qui fait des propositions ?
45:52Je rejoins complètement ce que dit Karim. On a l'impression
45:54que c'est un mur et qu'il ne se passe rien.
45:56La réponse de Karl Ollivier.
45:58– Merci, j'ai bien écouté
46:00la première partie, et j'aime la lecture
46:02que vous avez, l'approche que vous avez pragmatique
46:04du regard que vous avez sur le sport en général
46:06et le foot en particulier, et on ne se connaît pas.
46:08Alors j'ai un bel exemple à vous donner.
46:10Quand je fais la proposition, c'était ce match,
46:12je regarde Michel et Karim,
46:14entre Nice et l'équipe
46:16d'OM, où il y a
46:18Payet qui prend, etc.
46:20Et moi, je m'insurge
46:22par rapport à ça pour deux raisons.
46:24D'abord, parce que qui prend la décision de dire
46:26on continue, on continue pas ? L'arbitre,
46:28le préfet qui est dans le stade, ou ses représentants,
46:30ou le représentant
46:32de la ligue de football professionnel.
46:34Donc déjà, il se passe 45 minutes.
46:36Et puis derrière, moi je dis, il faut augmenter,
46:38mais vraiment, augmenter les amendes
46:40et augmenter, je dirais,
46:42l'aspect répressif de celles et ceux,
46:44et c'est une minorité.
46:46On est à Nice, le stade il fait 30 000 places,
46:4835 000 places. On est à Nice
46:50et on a 100 voyous
46:52qui vont foutre le bordel, y compris pour
46:54les clubs de supporters. Et ceux-là,
46:56qu'est-ce que je me prends ?
46:58Une demi-page dans
47:00le monde pour me dire,
47:02on a été saisi par la NS.
47:04Alors moi, je suis en plein dans mon rapport
47:06sur le sport qui fait nation
47:08pour notre beau pays. Je me dis, la NS,
47:10j'ai auditionné la NS,
47:12l'agence nationale du sport. Ils ne sont quand même pas
47:14en train de me rentrer dans la gueule. Ah ben, je m'étais trompé.
47:16C'était l'agence nationale des supporters.
47:18L'association nationale des supporters.
47:20Représentée par un avocat qui s'appelle Maître Barthélémy.
47:22Alors je ne connais pas ce monsieur, mais ce que je peux vous dire,
47:24et vous savez ce qu'on me reprochait ? C'est que j'étais en conflit
47:26d'intérêt de faire cette proposition
47:28parce que je suis administrateur
47:30de la ligue de football professionnel. Donc j'entends ce que
47:32vous dites, mais nous on n'a aucun problème à se retrouver
47:34autour d'une table. Mais si chacun reste dans son couloir
47:36et si on trouve un problème à chaque solution,
47:38alors on va avoir des difficultés à trouver une solution
47:40à chaque problème. Donc ça c'est une première réponse.
47:42La deuxième chose où je vous rejoins,
47:44c'est que je pense qu'aujourd'hui
47:46on a des moyens, malgré tout,
47:48le budget des sports, vous le savez, c'est 0,3%
47:50du budget total de l'Etat.
47:52Mais il y a quand même des moyens.
47:54Il nous faut absolument avoir
47:56une traçabilité sur la ventilation
47:58des données publiques qui sont données.
48:00Tant au niveau de la ligue de football professionnel,
48:02à l'endroit des clubs, et là je rejoins
48:04ce qui a été dit tout à l'heure, c'est-à-dire
48:06qu'un certain nombre de présidents de clubs
48:08sont aussi, pardon de le dire,
48:10je ne stigmatise pas, parfois responsables,
48:12parce qu'on leur dit vous allez faire un prévisionnel
48:14à plus 25% et, les yeux fermés,
48:16on fait le prévisionnel à plus 25%.
48:18Mais à un moment donné, il faut qu'on s'ajuste
48:20par rapport à la réalité de la société.
48:22Quand on dit que tu vas avoir un milliard et que tu as 500 millions,
48:24il faut que tu anticipes
48:26les pertes et profits.
48:28Et il faut absolument
48:30anticiper par rapport à ça.
48:32C'est ce qu'on appelle du darwinisme.
48:34C'est à nous de mettre au niveau de la société et pas l'inverse.
48:36Ça c'est la première chose. La deuxième chose,
48:38moi je veux savoir où passe le pognon
48:40qui est donné dans les clubs
48:42quels qu'ils soient, et d'ailleurs
48:44ce n'est pas comme ça que ça se passe, et Michel pourrait le dire,
48:46et Karim Parra, il me semble, et Alexandre,
48:48peut-être que tu ne connais pas ça, et c'est très bien que tu ne le connaisses pas,
48:50présentant ton cœur de métier.
48:52Je dis ça parce que
48:54comme j'ai marié Alexandre à l'époque où j'étais,
48:56je peux me permettre de le tutoyer.
48:58Non mais le truc c'est, moi je veux savoir
49:00où passe le pognon. Je veux savoir
49:02la ligue de football
49:04parisienne, comment est ventilé
49:06l'argent en direction des clubs amateurs.
49:08Je veux savoir à Bordeaux-Aquitaine
49:10comment sont ventilés
49:12l'énorme argent qui est donné
49:14par la Fédération Française de Football. Aujourd'hui,
49:16pardon, sur la traçabilité on a un gros problème.
49:18Donc on a un grand trou dans la raquette.
49:20Pourquoi ? Parce qu'on a le sentiment
49:22de vouloir faire confiance. Sauf qu'à
49:24un moment donné, la confiance, comme
49:26dans le dictionnaire, derrière il y a le mot défiance.
49:28Et on est beaucoup plus dans la défiance.
49:30Et qu'est-ce qu'on dit ? Tous pourris.
49:32Et la passivité des dirigeants alors du football
49:34que j'ai évoqué, l'absence
49:36de force de proposition, l'absence
49:38même d'action, de voix. Ce que tu viens
49:40de dire là, ils pourraient effectivement donner l'avant,
49:42monter au créneau. Pourquoi ils ne le font pas ?
49:44Pourquoi ils ne le font pas ?
49:46Alors je pense, pour le coup,
49:48je vais vous parler aussi des droits. Je pense
49:50que c'est fait. Je pense qu'on est allé un peu
49:52vite. On a
49:54confondu vitesse et précipitation.
49:56Parce que c'est vrai. Et j'ai assisté à des
49:58promesses qui étaient faites en disant, vous allez voir,
50:00le produit domestique, donc
50:02le prix des droits
50:04va augmenter. A l'arrivée, il
50:06n'augmente pas. Et donc, quelque part,
50:08on est rattrapé par la patrouille
50:10du principe de réalité.
50:12Dazone arrive à la dernière
50:14minute. Et effectivement, Dazone, moi, la
50:16première fois, et je l'ai dit au PDG de
50:18Dazone, franchement, même
50:20quand j'étais à Vigne Première en 1989,
50:22le contenu éditorial était un peu meilleur que ce que j'ai lu.
50:24Non, mais c'est vrai. Sur la première journée,
50:26on ne peut pas leur en vouloir.
50:28Tout à l'heure, on parlait de Canal+.
50:30Pardon, mais avec Lionel, on sait de quoi on parle.
50:32Quand on parle des grandes années de Canal,
50:34où il y avait une pléiade de stars, on pense à Thierry
50:36Gellardi, à tous les amis, à Marc Gauton,
50:38à Donny Balbir, à Rousseau,
50:40à David Berger, etc. Enfin, je veux dire,
50:42qui commentaient des matchs en long et en large en travers.
50:44Mais il y avait un diffuseur.
50:46C'était l'exclusivité. Comme disait Denis Zeau,
50:48« 600 millions, c'est pas cher ». Bah oui,
50:50parce que le vendredi, tu regardes la télé,
50:52tu vas aller voir Canal, le dimanche soir,
50:54t'étais sur Canal, et c'était très clair.
50:56Et aujourd'hui, pour moi, c'est très compliqué.
50:58On a un truc à faire. Il faut d'abord
51:00remercier, pardon de le dire, Bine,
51:02parce que si Bine n'est pas là,
51:04alors là, pardon de le dire,
51:06ça va rimer, c'est la Bérésina.
51:08Et puis, effectivement, on doit se rapprocher
51:10d'acteurs historiques qui ont été
51:12humiliés, il faut le dire, qui s'appellent Canal+.
51:14Un petit mot de Michel Mourin, il nous reste une minute.
51:16Après demain, mais c'est pour ça que je parle
51:18toujours de spécialistes. Car des gens
51:20comme toi qui ont connu ça, pourquoi vous
51:22prenez pas ça, même vous ? On revient
51:24en politique tout à l'heure. Je reviens deux secondes
51:26de ce que tu as dit en politique.
51:28Moi, je trouve inimaginable qu'il y ait le cumul de mandats.
51:30On a enlevé le maire qui ne peut pas être,
51:32parce que tu serais député maire
51:34aujourd'hui, ça serait fabuleux pour le pays,
51:36parce que tu dirais ce qui se passe dans ta ville.
51:38Aujourd'hui, on met des députés...
51:40On met des députés,
51:42enfin,
51:44là, le foot, c'est pareil.
51:46Il faut toujours s'entourer de meilleurs, comme je dis.
51:48Carl, toi, tu es à la Ligue, tu as été à Canal.
51:50Pourquoi vous ne prenez pas le truc
51:52à bras le corps de dire en même temps que vous arrêtez,
51:54on s'en occupe nous ? Il faut aller revoir
51:56Canal, Carl. Il faut aller revoir Canal.
51:58Avec des gens comme toi, avec des gens
52:00comme Ferracci, qui sont des dégôts,
52:02qui sont des bons, avec Rivière aussi.
52:04Il faut que vous preniez le tour par les cordes.
52:06Il ne faut pas laisser ça à des mecs qui ne comprennent rien.
52:08Je dis simplement que
52:10la force de ce qui pourra
52:12nous faire avancer,
52:14c'est l'intelligence collective.
52:16L'intelligence collective, c'est que seuls, on va plus vite
52:18et qu'ensemble, on va plus loin.
52:20Je suis d'accord avec toi, mais pour certains, l'intelligence,
52:22ils l'ont depuis longtemps oubliée.
52:24Non, mais ça, Michel, ce n'est pas beau.
52:26Là, on voit bien que le Marseillais est très excessif sur le sujet.
52:28Moi, j'adore aussi l'Olympique de Marseille.
52:30En tout cas, je suis très content d'être venu
52:32partager vos chansons.
52:34On n'est pas chaos, édition Fayard,
52:36livre que je vous recommande, évidemment, avec la passion.
52:38C'est très bien.
52:40Avec une très belle couverture et le jeu de mots
52:42et tout est dans le titre, évidemment.
52:44J'avais mis ça sur mon portable.
52:46Vous allez continuer la conversation juste après, évidemment.
52:48On va vous offrir le livre, Michel Moulin.
52:50On se retrouve jeudi prochain, évidemment, pour notre émission.
52:52C'est Jacques Pessis, dans quelques instants.
52:54Merci à tous.
52:56Merci.