• il y a 10 heures
Retrouvez le But Football Club avec Idec Sport.
Rendez-vous sur https://www.butfootballclub.fr/

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

---

🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

---

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##BUT_FOOTBALL_CLUB-2025-01-16

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00Idexport, la passion du sport, présente Sud Radio, 20h21, But Football Club, Lionel Rosso, Michel Moulin, Karim Zeribi.
00:12Bonsoir à tous, ravis de vous accueillir comme chaque jeudi à 20h pour parler vrai, pour parler foot sur Sud Radio avec ButFootballClub.fr, le site de référence de football.
00:22Ils sont là, notre duo magique, c'est vrai que Karim Zeribi le disait tout à l'heure, il y a le carré magique, mais il y a aussi le duo magique dont vous faites partie mon cher Karim.
00:30Je ne vous ai pas dit que nous étions le duo magique.
00:32Non mais moi je le dis.
00:33D'accord.
00:33Moi je le dis.
00:34Bonsoir.
00:34Je suis sûr qu'il y avait un carré magique, parce que Gengini, Giresse, Platini, Tigana, donc c'est exceptionnel.
00:40Gengini n'était pas dans le carré magique.
00:43C'était Louis.
00:46Non mais il y avait aussi Gengini à un moment donné.
00:50On disait qu'il avait mis trois numéros dix, Gengini qui était à Sochaux, Giresse qui était à Bordeaux, Platini qui était à Saint-Etienne et puis à La Juve.
00:57Trois numéros dix !
00:59Le culot de Michel, le grand Michel Hidalgo.
01:02Tu mets Tigana, puis après Fernandez un petit peu plus tard.
01:04Et après tu mets Tigana et Fernandez en récupération, mais il récupérait, il savait qu'il filait le ballon.
01:09Est-ce que je peux présenter les autres invités ?
01:12Il était à mon mariage, Michel Hidalgo, et il venait me voir.
01:15J'ai beaucoup aimé Michel Hidalgo, paix à son âme, c'était un type extraordinaire.
01:18Il était à mon mariage.
01:20Bonsoir à Karim Zeribi, duo magique.
01:22Parce qu'on est à la radio, donc les gens doivent savoir qui est ici évidemment.
01:26Et en face, à fleuret moucheté toujours, l'immense Michel Moulin.
01:30Bonsoir Michel.
01:31Merci.
01:32L'incontournable Jimmy Algérino est avec nous.
01:35Bonsoir mon cher Jimmy.
01:37Bonsoir, bonsoir tout le monde.
01:39Vous n'étiez pas au mariage de Michel Moulin, vous avec Michel Hidalgo à l'époque.
01:42Non, il ne m'a pas invité d'ailleurs.
01:44Il y avait Henri Michel.
01:47Avec nous, évidemment, Benjamin Danet, le patron de ButeFootballClub.fr.
01:52Salut Yannick.
01:53Bonsoir mon cher Benjamin, ravi.
01:55Et Alexandre Luthier.
01:56Il a mis le football quand même aussi, Benjamin.
01:58Oui, oui, oui.
01:59Pour en parler sur Michel Hidalgo, il ensoleillait le David.
02:02Le café, le David, parce qu'il habitait juste à côté, sur la plage du David à Marseille.
02:06Ce n'est pas Karim Zeribi.
02:07Le David, c'est la statue sur la corde.
02:09Exactement, la statue de David.
02:10Non mais il faut l'expliquer, parce que tout le monde ne connaît pas Marseille.
02:13Tout le monde n'a pas cette chance.
02:15Comme Alexandre Luthier, par exemple.
02:17Bonsoir Alexandre.
02:19Champion de France avec le Paris Saint-Germain et toujours en quête d'une très belle aventure.
02:23Il le mérite, Alexandre.
02:25Marseille, vous avez joué au vélodrome, mais vous ne connaissez pas la corniche.
02:28Vous ne connaissez pas les goudes.
02:29Vous ne connaissez pas tout ça.
02:30Non, je ne connais pas tout ça.
02:31Eh bien oui, c'est à rectifier ça.
02:33C'est une erreur, mon cher.
02:34Sachez-le.
02:35Ce soir, au programme, on a parlé de notre émission hier dans TPMP avec Cyril Hanouna.
02:42On a parlé de Michel Moulin, l'avis de Cyril Hanouna, qui a dit, avec Gilles Verdez
02:47qui commençait à critiquer les déclarations de Michel sur Didier Deschamps
02:51qui a annoncé son départ en 2026.
02:53Michel préconisant sur notre antenne dans cette émission qu'il fallait qu'il parte maintenant,
02:57que le Président de la Fédération devait prendre ses responsabilités.
03:00On va continuer à en parler, mais c'est vrai que nous étions à l'honneur hier
03:04grâce à Michel Moulin dans l'émission TPMP sur C8.
03:07Et on se demandera, d'ailleurs ce sera l'un des fameux coups de gueule de Michel Moulin,
03:11pourquoi Didier Deschamps a un problème avec les joueurs techniques,
03:14avec les créateurs, les joueurs un peu à l'ancienne.
03:17Ça, c'est vraiment sa petite Madeleine de Proust.
03:19On verra ça avec Michel dans quelques instants.
03:22Autre sujet, là, Alexandre Letellier, je pense que vous allez être un petit peu sur le grill.
03:26Le turnover des gardiens pendant les coupes pour Michel Moulin,
03:30peut-être pas pour Karim Zeribi, mais pour Benjamin Danet.
03:33Marseille a peut-être perdu et a été éliminée à la séance de tir au but
03:38parce que ce n'était pas le gardien habituel, ce n'est pas Rouly.
03:41On en parlera avec vous dans quelques instants.
03:43Et puis, le foot amateur, comme chaque jeudi, à l'honneur avec le club de Sarcelles,
03:49dans le Val d'Oise, Régional 1, et Boubacar Koulibaly, son président, qui sera avec nous.
03:53Voilà ce très très beau programme, avec d'autres surprises également.
03:57Et un Michel Moulin et un Karim Zeribi particulièrement en forme.
04:01Je ne vous ai jamais vu aussi étincelant tous les deux.
04:04C'est le début de l'année d'élimination.
04:07Lui, il doit faire de la politique.
04:09Il est journaliste, c'est Ratgon qui nous dit ça.
04:11Tu le diras à la fin de l'émission.
04:13Étincelant, il faut le dire vite.
04:20Avec Michel Moulin, Karim Zeribi, Jimmy Algérimo, Benjamin Danet et Alexandre Letellier.
04:25Alors, on a parlé de vous à la télévision hier, Michel Moulin,
04:29parce que vous maintenez ce que vous avez dit.
04:31Ce qu'il se disait sur le plateau TPMP hier, c'est que Deschamps doit rester jusqu'en 2026,
04:36c'est le meilleur entraîneur, Zidane va sans doute aller au Réal,
04:40ce n'est peut-être pas le meilleur successeur.
04:42Vous, vous maintenez vos propos. Il doit partir maintenant.
04:45Il doit partir de suite.
04:47Je l'ai déjà expliqué ça, pourquoi.
04:49Moi, ce qui me touche le plus aujourd'hui, c'est qu'on a Zidane, comme je dis, derrière la porte,
04:56et on le fait par André.
04:59Est-ce qu'on ferait ça à Michel Platini, par exemple ?
05:01Je ne pense pas. C'était du niveau Platini, Zidane.
05:04Je ne pense pas qu'on manquerait de respect comme ça à Zidane.
05:07Quand j'entends parler de Genesio, j'entends parler de...
05:12Claude Puel aussi.
05:14Pourquoi pas, Pascal Duprat aussi.
05:16Comme successeur.
05:18Oui, je ne sais pas, moi.
05:19Pourquoi pas ?
05:20Je rigole, mais il ne faudrait pas rigoler.
05:24Derrière, qu'est-ce que je pense, moi, sincèrement, aujourd'hui ?
05:27C'est quand il y a eu l'affaire Benzema.
05:30Grand joueur, très technique.
05:32On ne l'a pas sélectionné pendant 5 ans.
05:34Je me pose la question.
05:36Là, j'ai Cherki, numéro 10, qui est un très bon joueur.
05:40Un numéro 10, pas comme ça, je le fais jouer non plus sur le côté.
05:43Tous ces faux entraîneurs pour moi.
05:46C'est un grand numéro 10.
05:48On a Aquilouche aussi, à Monaco.
05:51Pareil, on attend quoi ?
05:53Qu'il parte dans un autre pays pour jouer ?
05:55Et là, je me pose la question.
05:57Je m'en pose deux.
05:58Je vais être encore plus explicite.
06:00Je me pose déjà la question.
06:02Est-ce qu'on n'aime pas les joueurs techniques en France ?
06:04Et je ne me la pose même pas.
06:06Je suis pratiquement sûr.
06:07En France, ou Didier Deschamps ?
06:09Ou Didier Deschamps.
06:10Zidane, ce n'est pas Didier Deschamps.
06:11C'est la Fédération.
06:12C'est les deux.
06:13Sachant que je pense que c'est Deschamps, le patron du foot français.
06:16Donc, c'est Deschamps, on pourrait dire.
06:18Et derrière, là, c'est mon attitude.
06:22Moi, je dis toujours tout comme ça.
06:24Est-ce que c'est parce qu'ils sont franco-algériens ?
06:26Moi, je suis Algérien aujourd'hui.
06:28Franco-Algérien.
06:29Je me pose une question.
06:30Benzema, Zidane, Cherki, Aquilouche.
06:34On va aller jusqu'où ?
06:36On va aller jusqu'où de ne pas faire...
06:38Moi, je me poserais...
06:39Je serais franco-algérien, je me dirais...
06:41Qu'est-ce qu'ils font ?
06:43Est-ce qu'ils sont contre les franco-algériens ?
06:45Parce que c'est quand même une liste.
06:46Non, contre les joueurs techniques, peut-être.
06:48Ah oui, mais ils sont franco-algériens.
06:50Mais attendez, il n'y a pas que les franco-algériens qui sont des joueurs techniques.
06:54Alors, je vais me prendre un autre, tenez.
06:56Mickaël Olizé, qui a fait une demi...
06:59On ne le connaissait pas.
07:00Il fait deux matchs aux Jeux Olympiques.
07:02Ils l'ont de suite sélectionné.
07:04Ils l'ont de suite sélectionné.
07:06Aquilouche, on ne va attendre qu'un.
07:08Cherki, on ne va attendre qu'un de les sélectionner, ces gens.
07:11Moi, ce que j'ai peur, c'est pour ça que j'ai...
07:13C'est dommage, il faudrait qu'il y ait plus de gens qui en parlent, de ça.
07:17Qu'ils aillent en équipe d'Algérie.
07:19On va perdre les deux créateurs qui nous restent.
07:21Et on n'aura plus jamais d'autres créateurs.
07:22Oui, parce qu'il y a des choix stratégiques, tactiques qui sont faits.
07:25Par Didier Deschamps.
07:26On sait que ce n'est pas le plus créatif
07:28et qu'il n'apprécie pas forcément le football champagne.
07:31Karim Zéribi, lui, ce qu'il veut, c'est fermer un milieu qui s'écurise.
07:35Les défenseurs vont prendre deux buts.
07:36Donc, il n'y a pas de place pour les créateurs.
07:38Écoute, c'est mieux si c'est Michel Moulin qui le dit
07:41que si c'est Karim Zéribi.
07:42Parce qu'effectivement, tout le monde va aller chercher derrière mon prénom,
07:46mes origines, et se dire,
07:48Karim Zéribi, il se vantre dans une forme de victimisation.
07:52C'est parce qu'il est franco-algérien qu'il dit ça.
07:54Ce que dit Michel Moulin, il y en a beaucoup qui le pensent tout bas.
07:57Michel, il dit toujours très haut ce que beaucoup pensent tout bas.
08:00Parce que, excuse-moi la question des créateurs,
08:02ce que tu essayes de faire comme avocat de Deschamps,
08:04mais tu as raison, il faut que tu apportes la contradiction.
08:06Ça ne tient pas la route une seconde à Benzema.
08:09C'était le meilleur attaquant du monde, le mec.
08:11Je veux dire, il arrive à jouer au Real de Madrid
08:13et à porter l'équipe, même avec le départ de Ronaldo.
08:15Et nous, on fait la fine bouche pour le sélectionner.
08:17Et Ballon d'or, je veux dire, et Ballon d'or.
08:19Évidemment qu'il y a un sujet, je veux dire, tu ne peux pas l'évacuer.
08:21Zinedine Zidane, c'est l'un des plus grands joueurs de la planète.
08:25Je veux dire qu'il est connu dans le monde entier.
08:27La France est connue dans le monde entier aussi par rapport à Zinedine Zidane.
08:30Donc, on a l'impression effectivement d'hésiter, de tâtonner.
08:35C'est une forme de manque de respect pour le joueur qu'il a été,
08:38tout ce qu'il apporte au football français.
08:40Et en plus, maintenant, on a une date butoir.
08:43On sait que Deschamps a annoncé son départ
08:45sans l'aval du président, sans avoir parlé avec personne.
08:48Il l'a décidé, parce que c'est lui le patron du football français, en 2026.
08:52Mais on pourrait annoncer dans la foulée immédiatement
08:55que c'est Zinedine Zidane qui le succèdera.
08:57Non, on a le culot d'avancer des noms,
09:00non pas de gens qui sont des mauvais entraîneurs,
09:02mais qui n'ont pas, je dirais, la stature, la dimension de Zidane
09:08qui, en tant que joueur à un palmarès fantastique,
09:12a fait rêver la planète entière.
09:14En plus, en tant qu'entraîneur, a ramené, je dirais,
09:16deux ou trois ligues des champions.
09:19Je veux dire, ce n'est pas n'importe qui, quoi.
09:22Donc, un peu de respect.
09:23Après, je ne vais peut-être pas affirmer ce qu'a dit Michel,
09:26mais on a le droit de se poser la question.
09:27Est-ce que, selon vous, Jimmy Algérino,
09:29il y a aujourd'hui, et on peut comparer aussi avec votre époque,
09:32une espèce d'ostracisation, de ségrégation d'un profil de joueur ?
09:37Je ne parle pas d'origine, je parle de la partie technique.
09:40Vous voyez, les créateurs, comme il pouvait y en avoir dans les années 80,
09:43parce que Michel et Karim aussi, d'ailleurs, sont très attachés
09:46à ce genre de profil de joueur.
09:48Le gars qui récupère, qui contrôle, qui lève la tête et qui va donner.
09:51Il n'y en a plus quasiment aujourd'hui, Jimmy.
09:54Peut-être pas sur les mêmes raisons, mais ça a toujours existé.
09:58Moi, je me rappelle qu'à l'époque, j'en ai subi les foudres.
10:03C'est-à-dire que les joueurs qui étaient petits
10:06ne pouvaient pas réussir dans le football professionnel.
10:11Il y a eu beaucoup de joueurs.
10:12Moi, je sais que le TFC, par exemple, ne m'a pas gardé à l'âge de 15 ans, 16 ans,
10:18parce qu'entre guillemets, je n'avais pas des critères physiques.
10:22Parce que technique, je l'étais, puisque je jouais Elier Droit à cette époque-là.
10:26Je marquais beaucoup de buts.
10:28Et en fait, le club, je n'ai pas été le seul.
10:31Il y avait Franck Rizzetto aussi, qui a fait une belle carrière.
10:33Il y en avait d'autres.
10:34Et en fait, je n'étais pas gardé dans les clubs.
10:36Mais là, c'était par rapport à la taille.
10:38Il y a eu une période, peut-être, ce que disait Michel,
10:41où les joueurs nord-africains, par rapport à leur folie,
10:47par rapport peut-être à leur manque de rigueur,
10:49étaient un petit peu mis de côté.
10:52Mais là, aujourd'hui, je ne suis pas convaincu.
10:57Dans le sens, il ne faut pas oublier, par exemple,
10:59quand on parle d'Odyssée tout à l'heure,
11:00il y a aussi la vie de Thierry Henry.
11:03Les joueurs qui sont montés, qui se retrouvent avec Didier Deschamps,
11:06c'est une discussion qu'il a aussi avec Thierry Henry.
11:09Thierry Henry, entre guillemets, n'avait pas mis Cherki comme titulaire
11:12et ne l'a pas proposé, je pense, à Deschamps.
11:15Et le truc de Thierry Henry, c'est là que ces gens,
11:18ils n'ont pas le même football que moi,
11:20ils ont été des grands joueurs.
11:21Mais ce n'est pas parce qu'ils ont été des grands joueurs
11:23qu'ils sont des grands entraîneurs.
11:24Il n'a pas un bon repli défensif.
11:26Mais qu'est-ce qu'on s'en fout qu'il n'ait pas un bon repli défensif ?
11:29Qu'est-ce qu'on s'en fout que Cherki n'ait pas un bon repli défensif ?
11:32Benjamin Dané, est-ce qu'on n'est pas aveuglé dans cette émission,
11:35peut-être aussi par cette nostalgie du football
11:38que Karim et Michel l'ont connue,
11:41et Dimitri Adionel, et vous-même.
11:43Et moi le premier également.
11:45Regardez Bordeaux.
11:47Je suis mal placé.
11:48Barcelone, Barcelone.
11:49Ah oui, Barcelone.
11:50Oui, c'est vrai.
11:51L'équipe d'Espagne.
11:52C'est vrai.
11:53Je suis mal placé pour vous répondre,
11:54mais là j'entendais Jimmy qui parlait de joueurs petits.
11:56Moi quand je parle de joueurs petits au PSG,
11:58je pense automatiquement à Safet, Souzic,
12:00qui n'était quand même pas grand,
12:01mais enfin comme maillot de ballon.
12:02Regardez Giresse,
12:03regardez Messi aujourd'hui.
12:04Après, juste deux choses.
12:06D'abord, moi je ne vais pas sur le débat des Nord-Africains,
12:08mais alors je n'y vais pas une seconde.
12:10D'abord, je n'y crois pas un instant.
12:12Juste, revenons un petit peu dans le passé.
12:15Coupe du Monde 98.
12:16Jacquet décide de prendre ni Cantona ni Papin,
12:19qui sont les deux stars de l'époque,
12:20des joueurs quand même qui savent un peu jouer au ballon.
12:22Et Ginola.
12:23Et Ginola, personne ne dit rien.
12:24Et quoi, si, ça rue dans les brancards, pardon,
12:26parce que je pense que Deschamps insiste pour ne pas les prendre.
12:29On est champions du monde.
12:30Oublions pas non plus le palmarès de Deschamps.
12:32On peut dire ce qu'on veut sur Deschamps.
12:33Moi, je suis complètement d'accord sur le fait que Zidane doit arriver.
12:36Enfin, Deschamps, il a un contrat jusqu'en 2026.
12:41Ensuite, il a un palmarès avec l'équipe de France.
12:43Et effectivement, il ne fait pas jouer des joueurs techniques.
12:46Mais ça, ça ne date pas d'hier.
12:47Deschamps n'était pas un joueur technique.
12:50On se souvient même que Platoche, lorsqu'il était sélectionnaire,
12:52se foutait ouvertement de sa gueule lorsqu'il était sur le terrain,
12:55parce qu'il n'était pas technique.
12:56Mais il a des résultats, Deschamps. Point barre.
12:58Voilà, tout simplement.
12:59Mais personne n'a dit qu'il n'avait pas de résultats.
13:01Personne n'a dit, c'est vrai, qu'il ne fait pas rêver les amoureux du football.
13:04Après, on a des résultats.
13:06Ça, c'est une évidence.
13:07On est obligé de le reconnaître.
13:08Est-ce qu'on peut avoir des résultats et jouer avec un peu plus de beauté dans le jeu,
13:15de technique, de faire plaisir aux spectateurs ?
13:18Je regardais Lyon en Coupe de France hier.
13:20Evidemment, ils se sont fait sortir.
13:22Mais effectivement, qu'on aime ou qu'on n'aime pas Cherky,
13:24à chaque fois qu'il a le ballon, il se passe quelque chose.
13:26Il se passe quelque chose.
13:27Est-ce qu'aujourd'hui, le football a évolué d'une certaine manière
13:30dans une catégorie, Alexandre Letellier, de joueurs de champs
13:33qui doivent être plus athlétiques, plus physiques,
13:35et donc moins techniques, moins créateurs,
13:37même s'il faut avoir quand même une technique pour pouvoir jouer ?
13:39Et la question pourrait même se poser pour les gardiens.
13:41Parce que les gardiens spectaculaires,
13:43on a parlé de Joseph-Antoine Bell,
13:45on a parlé d'autres gardiens qui faisaient des parades à l'époque.
13:47Aujourd'hui, c'est beaucoup moins le cas.
13:49Vous voyez ce que je veux dire ?
13:51On est quand même dans un cadre assez aseptisé pour tous les postes du football.
13:55Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
13:57Je suis d'accord avec ça.
13:59Je pense que le football évolue.
14:01Et après, c'est selon les entraîneurs.
14:03Chacun a son style et chacun veut un certain type de joueur.
14:07Pour prendre mon exemple,
14:09je sais que quand j'étais au centre de formation,
14:11un gardien en dessous d'1m87,
14:14quand on nous faisait la radio du poignet
14:16pour voir un peu notre évolution,
14:18ça n'allait pas forcément passer en pro.
14:21Je sais qu'à un moment donné, il y a eu une évolution.
14:23C'est vrai qu'à l'époque, il y avait des gardiens beaucoup plus petits.
14:25Et quand on regarde les gardiens qui sont en Ligue 1,
14:28et même Ligue 2,
14:30je pense que des gardiens en dessous d'1m85, il n'y en a pas beaucoup.
14:33Des gardiens en dessous d'1m80, il n'y en a plus.
14:35Alors que dans les années 80, il y a eu les Mijon, les Delachet,
14:38même Ettori !
14:43Je pense que c'est lié aussi au fait que,
14:45étant donné que le football a évolué,
14:47et qu'il y a peut-être un peu plus d'impact pour les gardiens,
14:50maintenant les coachs préfèrent avoir des gardiens un peu plus physiques
14:53pour justement aller dans le contact.
14:55Il y a une hérésie sur les gardiens aujourd'hui.
14:58Sur l'évolution des gardiens, quand j'entends parler des gens,
15:01vous proposez un gardien de but à un club,
15:04il est bon des pieds ?
15:06Non mais il est là pour arrêter le banc, il n'est pas là pour arrêter les pieds.
15:08C'est le numéro 10 ou le gardien de but ?
15:10Aujourd'hui c'est important pour les gardiens.
15:12Moi je préfère avoir un gardien qui m'arrête les buts,
15:14qui soit bon aux pieds.
15:16C'est inimaginable.
15:18Il ne me pose pas la question s'il est bon,
15:20il me pose la question s'il est bon aux pieds.
15:23J'en parlais il y a 15 jours avec Greg Coupé,
15:27il est effaré de l'évolution du poste de gardien de but.
15:30Il ne voit que des golgottes
15:32qui d'abord ne font plus exactement la même chose qu'avant,
15:35c'est stéréotypé, on leur demande de jouer aux pieds,
15:38comme on demande à des milieux de terrain de défendre.
15:40Jimmy je vous cède la parole dans un instant, on marque une pause,
15:42on est obligé de faire une petite page de publicité
15:44et je reviens vers vous dans un instant.
15:46On va encore parler des gardiens d'ailleurs, avec ce fameux turnover
15:48de faire tourner les gardiens,
15:50notamment pour les matchs de coupe.
15:52A tout de suite sur notre antenne
15:54Sud Radio, ButsFootballClub.fr
16:08ButsFootballClub.fr, votre émission préférée
16:10sur l'antenne de Sud Radio
16:12et dans tous les médias du monde entier.
16:14Absolument, depuis qu'on est passé dans TPP,
16:16grâce à vous Michel hier, ça y est,
16:18on ne passe plus les portes maintenant.
16:20On est avec Michel Moulin, Karim Zeribi, Jimmy Algérino,
16:22Benjamin Danet, Alexandre Letellier
16:24et le turnover des gardiens.
16:26Ça c'est votre coup de gueule de la soirée.
16:28Michel Moulin, on s'est parlé,
16:30on va raconter notre petite histoire, on s'est parlé au téléphone hier soir.
16:32Vous étiez fou de rage hier Michel,
16:34après le match Marseille-Lille.
16:36C'était fou de rage pour vous,
16:38pour l'OM.
16:40Vous étiez fou de rage surtout sur les choix.
16:42Les choix, c'est-à-dire que
16:44moi je suis un compétiteur
16:46et je fais jouer les meilleurs.
16:48Comme dans l'entreprise, je mets les meilleurs au meilleur poste.
16:50Et ça encore, c'est devenu une mode.
16:52Dans les années 80, on ne le voyait pas.
16:5490, un peu plus.
16:56A partir de 2000, ça a été institué.
16:58On se sent obligé
17:00de mettre le gardien en remplaçant.
17:02Alors si vous avez la Champions League,
17:04si vous avez plus, allez.
17:06Mais comme l'OM n'avait que la Coupe de France et le championnat,
17:08moi je ne me privais pas de roulis.
17:10Et on peut dire ce qu'on veut,
17:12on va me dire certainement,
17:14on ne sait pas
17:16ce qu'il se serait passé.
17:18Mais moi je pense qu'à roulis,
17:20ils avaient plus de chances de gagner
17:22qu'avec le gardien, que je n'ai même pas retenu son nom,
17:24qui plongeait chaque fois à gauche, à droite,
17:26pas vous qui plongez d'ailleurs, sur les pénaltys.
17:28Et c'est une erreur.
17:30C'est une erreur professionnelle pour moi.
17:32Je suis un compétiteur, je veux gagner la Coupe de France
17:34et l'ANOS, je mets la meilleure équipe.
17:36Pourquoi je vais enlever le gardien de but ?
17:38Parce que c'est une mode.
17:40Tous les clubs le font.
17:42Le gardien de Lille,
17:44il en a arrêté combien ?
17:46Deux ! Mais comment c'est tiré par les joueurs de l'OM ?
17:48Ma grand-mère le tire mieux !
17:50Excusez-moi !
17:52C'est facile après d'arrêter tout le monde ici.
17:54En tant qu'un compétiteur,
17:56je suis supporter de l'OM, je pars du match,
17:58je suis frustré, je suis en colère
18:00contre De Zerbi et Benazia derrière
18:02qui fait ce qu'il a fait.
18:04Il aurait mieux fait d'engueuler son entraîneur,
18:06de lui dire, mais mets l'entraîneur,
18:08mais mets Roulis.
18:10L'OM est établi en début de saison
18:12par l'entraîneur en disant
18:14au gardien qui n'est pas titulaire en championnat
18:16tu vas jouer les coupes par exemple.
18:18Peut-être que vous avez d'ailleurs été confronté
18:20à ce genre de situation.
18:22Qu'est-ce que vous en pensez du coup de gueule de Michel Moulin ?
18:24Je ne suis pas d'accord.
18:26Les coupes,
18:28à l'époque, il y en avait d'autres.
18:30C'est ce que j'allais dire.
18:32J'ai connu ça avec la coupe de la Ligue aussi.
18:34Quand tu te retrouves numéro 2,
18:36avoir la coupe, c'est un peu la récompense
18:38des semaines d'entraînement,
18:40parce que tu bosses, tu bosses, tu bosses,
18:42et à l'arrivée, tu n'as pas la compète.
18:44Et c'est vrai qu'à un moment donné,
18:46le coach, de faire jouer son numéro 2,
18:48c'est de le garder concerné aussi,
18:50parce que c'est compliqué toute une saison
18:52d'être assis et de ne pas jouer.
18:54Et à un moment donné aussi, si le numéro 1 se blesse,
18:56qu'il ait un petit peu de compète
18:58pour que le moment où il doit jouer,
19:00il soit prêt.
19:02Vous dites que c'est une mode
19:04depuis les années 90.
19:06Je suis professionnel, ça fait maintenant 15 ans.
19:08J'ai connu ça avec tous les coachs.
19:10Et dans tous vos clubs ?
19:12Et dans tous les clubs. Après, je sais qu'il y a aussi
19:14des entraîneurs. Je pense que selon la situation
19:16du club, à un moment donné,
19:18peut-être que si le numéro 1, ça va un peu moins bien,
19:20il veut tester aussi son numéro 2
19:22à ce moment-là pour après le faire enchaîner.
19:24Et faire jouer la concurrence, mais il peut y avoir un problème de confiance aussi.
19:26Il y a les matchs amicaux.
19:28Les matchs amicaux, il y en a deux par saison.
19:30Il y a pour essayer de le garder.
19:32Il a raison.
19:34Psychologiquement, il peut avoir raison.
19:36Mais c'est comme la vie.
19:38À un moment donné, si vous êtes meilleur
19:40que celui qui est l'autre,
19:42on ne peut pas être gentil.
19:44Dans le business, on ne peut pas être gentil.
19:46On ne peut pas dire, on va être gentil,
19:48on va faire le gardien numéro 2.
19:50Ça peut valoir pour les joueurs de chant aussi.
19:52Karim Zeribi a des joueurs de chant pendant les coupes.
19:54On fait tourner pour qu'il y ait plus de fraîcheur.
19:56Parce que les saisons sont longues, Karim.
19:58Moi, je suis en total désaccord avec Michel.
20:00Sur son analyse, pour le coup.
20:02Pour plusieurs raisons.
20:04D'abord, quand tu es numéro 2,
20:06c'est que tu estimes que potentiellement,
20:08il est capable de pouvoir être numéro 1
20:10en cas de pépin.
20:12Pour en être certain,
20:14si demain, il t'arrive un pépin
20:16et qu'il doit jouer la Ligue des champions
20:18ou le titre, il faut quand même
20:20qu'il ait quelques matchs dans les jambes,
20:22quelques automatismes avec les défenseurs,
20:24avec l'équipe, et que tu ne l'aies pas fait
20:26chauffer le banc pendant 30 journées
20:28parce que tu es 8e.
20:30Et un manager doit faire aussi
20:32un peu de prospective et penser
20:34à toutes les situations.
20:36Tu ne peux pas dire, je fais jouer le meilleur,
20:38je fais jouer le meilleur. Bien sûr que tu fais jouer les meilleurs.
20:40Mais les meilleurs, ils ont aussi
20:42des jambes pour les secondaires,
20:44s'il y a une blessure, s'il y a une expulsion,
20:46s'il y a des suspensions.
20:48Il faut penser à tous les aléas.
20:50Et en l'occurrence là,
20:52moi qui suis supporter de l'OM
20:54et qui étais au stade,
20:56il a failli en arrêter deux.
20:58Il n'y en a pas à l'opposé.
21:00Il y en a deux.
21:02Il y en a deux sur lesquels
21:04il a failli les sortir.
21:06Alors oui, peut-être que si on avait eu Rouilly,
21:08on aurait gagné le match.
21:10Mais il joue au poker là Michel.
21:12Moi je ne joue pas au poker.
21:14La réalité c'est que si nous avions été plus performants
21:16sur le terrain, on n'aurait pas eu besoin d'attendre les pénaltys.
21:18Quand vous dites nous, vous parlez l'OM,
21:20bien évidemment.
21:22J'avoue que deux secondaires, il n'y en a pas eu.
21:24Je suis obligé de te parler Karim.
21:26C'est le contraire de ce que tu dis.
21:28C'est-à-dire que tu le fais jouer
21:30pour qu'il trouve les automatismes.
21:32Tu as dit ça.
21:34Il y a eu des automatismes.
21:36C'est une mauvaise affoire.
21:38J'ai dit que l'outil,
21:40s'il est numéro 2,
21:42et je commençais par là, mais cet argument ne t'intéresse pas
21:44parce que tu ne manges pas du tout ce que l'autre,
21:46donc c'est qu'il était enclin à pouvoir être numéro 1.
21:48Mais ça, ça ne t'intéresse pas.
21:50Ça ne t'intéresse pas.
21:52Ça ne t'intéresse pas.
21:54La coupe de France,
21:56c'était un objectif.
21:58Si c'est un objectif,
22:00on fait jouer les meilleurs.
22:02Point. Barre.
22:08Karim, on va jusqu'au bout.
22:10Olympique Lyonnais, éliminé hier.
22:12Sur le banc de touche, la casette.
22:14Au départ, et pas mal d'autres joueurs
22:16pour récupérer pour le championnat.
22:18Objectif ? Faux.
22:20Nantes, hier soir à Brest, on fait tourner,
22:22jouer pour la survie et le match à Saint-Etienne ce week-end.
22:24L'Olympique de Marseille n'a pas d'autre match.
22:26Parce qu'on parle des gardiens,
22:28mais ça n'est arrivé que lorsqu'il y avait deux coupes
22:30et le championnat, c'est-à-dire un calendrier assez fourni.
22:32Avant, ça n'existait pas.
22:34Pourquoi on dit qu'on a un objectif et on fait jouer des remplaçants ?
22:36Si c'est un objectif, il n'y a pas de turnover.
22:38Est-ce qu'on fait tourner en Ligue des champions ?
22:40Oui ou non ? Non.
22:42C'est une horreur ce que disent Michel et Benjamin.
22:44Parce qu'ils font poser sur un joueur
22:46la défaite de l'équipe.
22:48Tout le reste de l'équipe,
22:50c'était tous les titulaires.
22:52C'était quasiment l'équipe type.
22:54Tu ne gagnes pas et tu te tournes vers qui ?
22:56Vers le joueur qui, d'habitude,
22:58est sur le bas.
23:00C'est pareil pour ceux qui ont remplacé la casette.
23:02C'est pareil pour ceux qui ont remplacé la casette.
23:04Tu laisses entendre aux supporters
23:06que s'il y avait eu la casette,
23:08la victoire était assurée.
23:10Tu laisses entendre que s'il y avait eu Rulli, la victoire était assurée.
23:12Les gars, arrêtez.
23:14Vous le remettez aux supporters.
23:16Vous le remettez.
23:18J'aimerais entendre le sage
23:20Jimmy Algérino, s'il vous plaît.
23:22Jimmy Algérino,
23:24sur ce sujet polémique,
23:26on a l'impression que
23:28le cessez-le-feu entre Israël et Gaza,
23:30il passe derrière.
23:32Tant mieux.
23:36Juste, ce qu'il faut savoir,
23:38c'est que le gardien,
23:40qu'il soit numéro 1 ou numéro 2,
23:42c'est la même chose.
23:44Si l'entraîneur le fait jouer,
23:46il est bon.
23:48Qu'il soit numéro 1 ou numéro 2,
23:50ça s'arrête là.
23:52Il y a une hiérarchie.
23:54Il y a le 1 et le 2.
23:56Mais ça ne veut pas dire
23:58que le gardien numéro 2
24:00est inférieur au gardien numéro 1.
24:02Sauf qu'à un moment donné,
24:04il faut une continuité.
24:06Dans la continuité,
24:08c'est toujours intéressant
24:10de laisser un gardien
24:12enchaîner les matchs.
24:14Le gardien peut être quasiment...
24:16Enfin, pas meilleur,
24:18parce qu'il serait numéro 1,
24:20mais en tout cas,
24:22de même niveau.
24:24Donc, l'entraîneur,
24:26à un moment donné,
24:28s'il décide de faire jouer
24:30un joueur,
24:32et ne se fasse que le gardien,
24:34même s'il est installé
24:36numéro 2,
24:38ça veut dire qu'il a le niveau
24:40et il fait le boulot sur le terrain.
24:42C'est-à-dire que le numéro 1
24:44et le numéro 2 sont de la même qualité.
24:46Et l'entraîneur est en train de...
24:48Mais là, c'est tous les entraîneurs
24:50qui font ça.
24:52C'est-à-dire que dans tous les clubs,
24:54le numéro 1 et le numéro 2 sont équivalents.
24:56Juste, je laisse conclure...
24:58Je ne peux pas dire
25:00qu'ils ont des qualités différentes.
25:02Ils sont possiblement titulaires
25:04en tous les deux.
25:06Je ne peux pas dire
25:08que vous avez besoin
25:10de mettre le numéro 1
25:12et le numéro 2 en même temps.
25:14Et je laisse conclure le vrai gardien de l'histoire.
25:16Jimmy, juste une petite question.
25:18Lorsque tu étais au PSG,
25:20il y avait des matchs importants.
25:22Le gardien, c'était le numéro 1 ou le numéro 2 ?
25:24Les matchs importants ?
25:26Non, mais que ce soit
25:28la Coupe de France ou le championnat.
25:30Non, mais par exemple,
25:32quand on fait le doublé
25:34Coupe de France-Coupe de la Ligue,
25:36il y a...
25:38Ceux qui jouent,
25:40c'est Vincent Fernandez.
25:42À l'époque, il y avait la Coupe de la Ligue.
25:44Qui joue les coupes ?
25:46Je laisse conclure en quelques secondes.
25:48Alexandre Letellier, bien sûr.
25:50Numéro 1 et numéro 2, finalement,
25:52c'est une hiérarchie numérique.
25:54Mais dans un groupe, tout le monde
25:56est sur le même pied d'égalité.
25:58Alexandre Letellier.
26:00Tout a été dit.
26:02Karim défend les gardiens.
26:04Je suis content.
26:06Ce qui n'était pas forcément le cas précédemment.
26:08On marque une pause.
26:10On se retrouve dans un instant.
26:36... et les déclarations, le rôle des dirigeants
26:38dans les médias,
26:40mais également sur le terrain.
26:42Parce que c'est vrai que dans le match
26:44OM-Lille hier soir,
26:46il y a eu le clash avec Benazia
26:48qui a été exclu, qui a pris un carton rouge.
26:50Il ne comprend pas.
26:52Justement, il y a les images qui l'attestent.
26:54C'est trop facile, ça.
26:56Mais il invective le 4ème arbitre
26:58avec l'index aussi.
27:00C'est impossible d'avoir un manque de respect.
27:02C'est pas vrai.
27:04C'est le président de l'île qui descend pour donner des informations
27:06comme aurait pu le faire Jean-Michel Lelasse
27:08ou un Bernard Tapie à une certaine époque.
27:10Est-ce que finalement,
27:12et là je vous pose la question, Jimmy Algerino,
27:14vous qui êtes proche du terrain,
27:16est-ce que les dirigeants ont un rôle
27:18aujourd'hui qui pèse
27:20véritablement sur les rencontres
27:22et qu'ils essaient d'influencer le résultat
27:24en faisant pression sur le corps arbitral
27:26qui ne fait pas un métier facile ?
27:28Il n'y a rien de nouveau.
27:30Ça a toujours existé.
27:32Après, je pense que je vais laisser
27:34Karim et Michel
27:36bien discuter sur le point.
27:38Pour moi, je pense que ce qui se passe
27:40aussi, que ce soit Benatia
27:42et que ce soit l'étang, c'est aussi des anciens joueurs.
27:44Effectivement, il y en a un qui a joué
27:46au très haut niveau, l'autre à un niveau
27:48moindre, mais ils sont
27:50quand même toujours un petit peu dans la peau
27:52des joueurs. Ils arrivent,
27:54ils descendent sur le terrain, ils savent aussi
27:56comment il faut faire quand il y a une grosse tension
27:58comme le match dernier de Coupe de France
28:00d'essayer d'être influencé
28:02d'une certaine manière. Parce que
28:04Marseille, s'il n'y a pas ce but,
28:06ils sont éliminés. Là, ce n'est pas la même chose.
28:08Alors que là, être éliminé sur
28:10les pénaltys, c'est différent. Je pense
28:12qu'il y a encore cette notion
28:14d'ancien joueur qui revient
28:16et surtout cette volonté
28:18de penser qu'ils peuvent faire
28:20gagner leur équipe en descendant sur le terrain.
28:22Ce que je trouve aberrant.
28:24C'est là où ils doivent être sanctionnés autant Benatia
28:26et autant Olivier Létang.
28:28Parce qu'ils ont une responsabilité.
28:30Il y a aussi des enfants qui regardent.
28:32C'est quoi ce comportement sur le bord du terrain
28:34quand on est dirigeant ? Je peux comprendre
28:36qu'il y a des enjeux. Mais pourquoi c'est injuste
28:38cette exclusion de Benatia selon vous ?
28:40Tu vas la jouer à charge et à recharge
28:42comme dirait Dupont-Moretti.
28:44Il faut arrêter Benatia.
28:46Les images attestent qu'il est allé enlever
28:48deux herbies parce que lui
28:50était très excité auprès de l'arbitre.
28:52Ça veut dire qu'il éteint le feu,
28:54il joue le rôle de pompier,
28:56il prend son coche, il le met en arrière
28:58et ensuite quand il va s'exprimer, tu vois le doigt
29:00mais tu n'entends pas ce qu'il dit.
29:02Pourquoi de suite tu exprimes
29:04la négativité de ses propos ?
29:06Le quatrième arbitre s'est senti menacé.
29:08Mais était-il vraiment menacé ?
29:10Arrête un peu.
29:12Je pense qu'on jette de l'huile sur le feu.
29:14Non, si Benatia s'était mal comporté
29:16tout le monde l'aurait vu.
29:18Et moi le premier j'aurais dit
29:20c'est pas bien pour le directeur sportif
29:22qu'il est.
29:24Il n'a pas été dans un comportement
29:26je dirais
29:28reprochable sur cette affaire-là.
29:30C'est pas vrai.
29:32Il y a de la passion, il y a de l'engouement
29:34ce que dit Jimmy sur les anciens joueurs.
29:36Ils sont encore un peu dans la peau du joueur.
29:38Certes, mais ça c'est dans l'expression
29:40je dirais un peu physique.
29:42Les mecs ils sautillent, ils sont là,
29:44ils lèvent les bras quand il y a un but
29:46donc ils peuvent être un peu scandalisés.
29:48Mais il n'a agressé personne.
29:50Il n'a menacé personne.
29:52Il n'a touché personne.
29:54Il n'a touché personne.
29:56C'est encore un faux procès qu'on fait
29:58à l'Olympique de Marseille.
30:00Il a qualifié Lionel
30:02avec sa mauvaise foi
30:04parce que c'est ce que tu sous-entendais.
30:06Il a fait ça avec son doigt.
30:08Il a fait ça avec son doigt.
30:10Donc c'est qu'il a insulté.
30:12Et le quatrième s'est senti menacé.
30:14Il s'est senti.
30:16Quand Michel parle fort
30:18des fois je me sens un peu agressé.
30:20Est-ce qu'il m'agresse ?
30:22Il ne m'agresse pas du tout.
30:24Le seul dirigeant qui a touché l'arbitre
30:26c'est Olivier Lettand qui est allé agripper
30:28le quatrième arbitre pour lui dire
30:30vous avez fait jouer 25 secondes de plus
30:32et c'est pour ça qu'on a pris le but.
30:34Benimidacia n'a absolument pas touché l'arbitre.
30:36Il a juste dit vous direz à l'arbitre,
30:38à M. Turpin, vous lui direz
30:40qu'il y avait pénalty pour nous.
30:42Et arrêtons une bonne fois pour toutes de défendre les arbitres
30:44qui ne reconnaissent jamais leurs erreurs.
30:46Et Turpin en a encore commis l'huile.
30:48Il est arrivé tel un magnifique justicier.
30:50Il a couru 50 mètres.
30:52Il n'avait rien vu.
30:54Qu'est-ce qu'il a fait ? Il a mis rouge à Benacia.
30:56Parce que Benacia est dans le viseur des arbitres.
30:58Ils sont nuls.
31:00Et qui a été élu meilleur arbitre du monde ?
31:02Un Français.
31:04Oui, bien sûr.
31:06M. Lettexi est le meilleur arbitre du monde.
31:08Donc on a des mauvais arbitres aussi.
31:10C'est vrai qu'à Monaco-PSG,
31:12Gianluigi Donnarumma
31:14a été défiguré
31:16avec 15 points de suture.
31:18Et que le joueur qui a fait ça n'a même pas pris un carton jaune.
31:20Oui, alors que sur une même situation,
31:22avec Marseille,
31:24il s'est fait expulsé.
31:26Mais ça c'est des phases de jeu,
31:28Michel.
31:30Le rôle des dirigeants, Michel.
31:32Alors je ne peux pas trop en parler.
31:34Pourquoi ? Parce que j'ai fait des fois
31:36aussi mal,
31:38j'ai fait des choses un peu compliquées aussi.
31:40Vous ne vous souvenez pas du maximum PSG ?
31:42Sur la touche, j'étais un peu...
31:44Je ne veux pas dire,
31:46parce qu'il y a des gens qui vont dire...
31:48Non, je ne peux rien dire.
31:50Est-ce que c'est quand vous étiez au PSG ?
31:52Au PSG, oui.
31:54Une fois, avec Kayenzo, qui est bruit,
31:56je crois qu'il s'est assis
31:58de suite. Mais bon.
32:00Donc je ne vais pas critiquer, parce que là,
32:02ce serait quand même de la mauvaise foi de ma part.
32:04Non, Benazia, je n'ai pas dit ça.
32:06J'ai juste dit de Benazia
32:08qu'il ferait mieux, dans un cas comme ça,
32:10d'aller dire un truc, de faire jouer Roulis,
32:12de faire ce qu'il a fait.
32:14Mais ce qu'il a fait, je l'ai fait 10 000 fois.
32:16Donc je ne vais pas le critiquer, ce qu'il a fait.
32:18Mais vous ne l'excusez pas non plus ?
32:20L'excitation du match...
32:22Toi aussi, tu fais partie
32:24des gens qui disent qu'il a menacé ?
32:26Ah oui, je n'ai pas dit ça, moi.
32:28Je ne sais pas, je ne suis pas au milieu du teuil.
32:30Non, mais je le vois, imbectivé.
32:32Dans la structure des choses, j'aurais préféré
32:34qu'ils disent à De Zerbi,
32:36fais-moi jouer.
32:38Et puis surtout, les directeurs sportifs,
32:40ils n'auront pas la compréhension.
32:42Il y a une stratégie de communication.
32:44Il y a une stratégie de communication aussi
32:46de la part de l'Olympique de Marseille.
32:48Pour se victimiser vis-à-vis des arbitres.
32:50Depuis le début de la saison,
32:52et même la saison dernière avec Benazia,
32:54c'était les arbitres nous en veulent,
32:56on prend des cartons, on prend des pénaltys.
32:58Il est dans son rôle.
33:00Mais c'est un cinéma !
33:02C'est un cinéma !
33:04Il est en train d'appeler au crime !
33:06Il a l'impression
33:08qu'il est assassiné, Benazia !
33:10Le gars qu'on vient d'évoquer,
33:12c'est un petit truc.
33:14Après, c'est un autre sujet.
33:16Il y a juste un petit truc.
33:18C'est qu'on a mis le meilleur dirigeant
33:20qu'on a jamais eu en France,
33:22M. Aulas,
33:24qui faisait pire que Pendre par rapport à ça.
33:26Il n'a jamais pris un rôle.
33:28— Lui, il allait dans le vestiaire des amis.
33:30— Il est pire que Pendre.
33:32— C'est acceptable, il est par l'OM.
33:34Pour Yonel Rousseau, c'est acceptable.
33:36— Le journaliste né à Marseille, anti-OM.
33:38— C'est pas parce que je suis né à Marseille
33:40que je dois absolument défendre Marseille.
33:42Même si au fond de moi...
33:44J'essaie de trouver un équilibre.
33:46— Harry, t'es le gars de Monaco.
33:48— Oui, mais d'accord.
33:50Mais ce sont des phases de jeu.
33:52— Ça tombe toujours du côté de Yonel.
33:54On va parler d'Amanda Vatta, si vous voulez.
33:56Benjamin Chouet.
33:58— Arrêtons avec la victimisation des Marseillais.
34:00Sur ce dossier, ils ont 200 % raison.
34:02— Jimmy Algerino, votre sentiment.
34:04Après Alexandre Letellier.
34:06— Ce que je comprends pas,
34:08c'est qu'est-ce qu'il faut sur le terrain.
34:10Normalement, il y a une feuille de match.
34:12— Oui, mais le problème, c'est qu'à...
34:14Quand t'es comme ça,
34:16t'as un badge qui te permet d'aller de partout.
34:18Tu as le badge, là, tu vas où tu veux.
34:20— Il y a des gens
34:22qui peuvent s'en sortir sur le banc.
34:24Les autres, ils restent dans la tri.
34:26— Le dernier match, à ce compte-là,
34:28il va tirer les pénaltys, aussi.
34:30— Le dernier match, à ce jour...
34:32— Je suis sur le...
34:34Je crois que je suis presque sur le terrain.
34:36— Jimmy ! — À ce jour !
34:38— Le Stade des droits, c'est pas la semaine nationale, non plus.
34:40Tu vas pas mettre des badges pour empêcher
34:42le directeur sportif d'un club d'aller sur le terrain, quand même.
34:44— Non, mais parce qu'à l'OM, il n'y a aucun joueur
34:46de la France insoumise, aussi. C'est pour ça.
34:48Alexandre Letellier.
34:50Vous, qui êtes encore très, très proche
34:52du terrain, qui êtes encore en activité.
34:54Cette situation, vous avez l'impression
34:56que ça a évolué, l'influence des dirigeants
34:58qui essaient de mettre la pression sur les adversaires,
35:00sur les arbitres, un peu à la manière d'un supporter.
35:02— Non. Je rejoins
35:04Jimmy sur un point, c'est que
35:06la majorité sont des anciens joueurs.
35:08Donc ils gardent ce côté compète
35:10avec, bien sûr, toute la pression
35:12des résultats qu'il peut y avoir. Et du coup,
35:14c'est difficile de se maîtriser.
35:16— Mais c'est pas une excuse, ça, quand même, Alexandre.
35:18— Non, bien sûr. Et après, moi, ça, depuis des années,
35:20ça a toujours existé.
35:22Ça a toujours existé. Mais après, je pense que...
35:24— Ça a existé avec Giroud, mais il le faisait avec une espèce de...
35:26— Non, mais il était entraîneur, le charme, aussi.
35:28— Il était entraîneur, bien sûr. Il mettait la pression sur les arbitres.
35:30— Non, mais là, on parle des dirigeants, là.
35:32— Non, d'accord. Mais c'est pas parce qu'il est entraîneur
35:34qu'il est autorisé à mettre la pression sur les arbitres.
35:36— Non, je suis d'accord. Après, voilà, les arbitres,
35:38on sait pas les directives qu'ils ont prises entre eux.
35:40Peut-être qu'ils se sont dit, maintenant,
35:42les personnes qui commencent à rentrer sur le terrain, on les sort.
35:44Et puis, voilà, ils prennent une décision
35:46sans savoir qui a raison et qui a tort.
35:48— Par contre, c'est pas à décider, ça.
35:50C'est une règle qui doit être faite
35:52par la fédération et par la ligue de foot.
35:54C'est pas aux arbitres de décider
35:56que les dirigeants...
35:58— J'ai toujours connu ça des dirigeants
36:00qui étaient à l'entrée du tunnel.
36:02— Vous m'empêcherez pas de penser que,
36:04à part sous l'ère au tapis,
36:06où on avait un peu rétabli la situation
36:08sur le plan de l'arbitrage,
36:10je trouve qu'on est quand même très souvent lésés.
36:12— Ah !
36:14— Si, si, si, si.
36:16Moi, je vous le dis.
36:18— Je fais tout ce texte pour les auditeurs.
36:20Quand il dit « on », il parle de l'OM.
36:22— Il y a eu beaucoup de pénalty pour cause de Mistral,
36:24au Delodrome, quand même.
36:26Ça tombait souvent dans la surface.
36:28— Je vous le dis à part sous l'ère au tapis.
36:30Mais peut-être que parce que,
36:32sous l'ère au tapis, on était le club
36:34qui dominait tellement le championnat français...
36:36— Comme Saint-Eric Rocher,
36:38comme Bordeaux avec Mistral.
36:40— C'était certainement pour ça.
36:42— On peut faire l'historique
36:44des fautes d'arbitrage, effectivement.
36:46Je me retourne vers Jimmy Algérino.
36:48Jimmy, PSG-Marseille, Ravanelli,
36:50il y a eu un coup de Mistral,
36:52et il est tombé.
36:54— Il y a eu un coup de Mistral au Parc des Princes, en plus.
36:56Vous êtes un sacré météorologue, vous.
36:58— C'est la seule fois...
37:00C'est la seule fois où il y a eu un coup de Mistral
37:02et que c'est tombé sur ce match-là
37:04et sur Ravanelli.
37:06— Au Parc des Princes.
37:08On a même amené le Mistral pour le match.
37:10— Ils ont pris un sacré vent.
37:12Juste deux minutes pour dire un petit mot,
37:14parce que ça a fait l'actualité cette semaine aussi
37:16dans le monde du foot, la déclaration
37:18alors qu'il doit trouver quand même, je crois, 150 millions
37:20pour que le club de Lyon ne soit pas rétrogradé,
37:22mais qui a dit tout simplement
37:24que le président de la Ligue, Vincent Labrune,
37:26était le toutou de Nasser El Haïfi,
37:28le président du Paris Saint-Germain,
37:30Michel Moulin.
37:32Vous buvez du petit lait quand vous disiez ça, ou pas ?
37:34— Bien entendu.
37:36— Vous n'allez pas s'imposer la texture, ou pas ?
37:38— Je ne l'aurais pas dit comme il l'a dit,
37:40mais il a 100% raison.
37:42C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
37:44c'est Paris Saint-Germain
37:46avec Nasser El Haïfi
37:48et Labrune.
37:50Labrune, il ne dit rien.
37:52Il suit Nasser.
37:54— Donc c'est Nasser le patron du foot français ?
37:56— Ah oui. — D'accord.
37:58— Bien entendu que c'est le patron du foot français aujourd'hui.
38:00Et aujourd'hui,
38:02rien que sur les...
38:04Vous savez, sur les droits
38:06qu'ils ont donnés aux clubs,
38:08les aides, ils en ont eu beaucoup plus que les autres clubs,
38:10Paris Saint-Germain. C'est pas normal.
38:12Là, on aurait dû aider tous les clubs.
38:14Le Maroc a eu, je crois, 1,5 million.
38:16On les tue avant de démarrer la saison.
38:18On les tue avant...
38:20Donc c'est pas normal.
38:22Donc Textor le dit d'une façon...
38:24C'est pas un garçon qui... Enfin, il me plaît pas, ce type.
38:26Je sais pas pourquoi. Il y a un truc qui...
38:28Je le trouve un peu bizarre. Voilà.
38:30Il me plaît pas comme ça. Je le connais pas.
38:32Peut-être que c'est quelqu'un de très bien.
38:34Mais je l'aurais pas dit comme ça,
38:36mais il a raison. À un moment donné, ça fait plaisir
38:38que les gens commencent à se rebiffer,
38:40de dire « Maintenant, ça suffit,
38:42maintenant, ça suffit.
38:44La période Kayazo, tout ça, est finie.
38:46Maintenant, il y a d'autres personnes.
38:48Maintenant, il faut qu'on change. »
38:50— Karim Zéribi, le toutou, tout de même,
38:52le toutou de Nasser El Raifi.
38:54Les chignons à bois et la caravane passent.
38:56— Non, mais c'est un peu comme Deschamps et le président de la FED.
38:58C'est ce qu'on disait tout à l'heure.
39:00On a l'impression que le pouvoir n'est pas là où il doit être.
39:02Et qu'il y a des gens
39:04qui sont dans une forme de domination,
39:06qui décident,
39:08en réalité,
39:10et qui marchent sur les instances,
39:12les institutions
39:14par puissance et surpuissance.
39:16Deschamps, c'est sa personnalité,
39:18son palmarès.
39:22En tant que joueur et en tant qu'entraîneur,
39:24j'entends.
39:26Aucun président de la FED n'ose dire
39:28quoi que ce soit à Deschamps.
39:30C'est le métronome du football français.
39:32Et puis de l'autre côté,
39:34le PSG est tellement dominateur
39:36de la Ligue 1.
39:38Il a une telle puissance financière et économique
39:40qu'effectivement, tout ça
39:42fait que les autres sont plutôt
39:44des suiveurs et ne portent pas
39:46la contradiction, n'osent pas.
39:48On ne sait jamais.
39:50C'est une réalité.
39:52Et puis le président du PSG
39:54et le président de l'UNISPORT aussi.
39:58Il y a 15 jours, 3 semaines,
40:00on disait qu'il n'a aucun pouvoir.
40:02C'est l'émir au Qatar. En fait, c'est une marionnette.
40:04Donc le foot français est dirigé par une marionnette.
40:06Oui, absolument.
40:08Par plusieurs même.
40:10Et donc c'est le Qatar qui dirige le foot français.
40:14J'en déduis ça.
40:16Pardonnez ma naïveté.
40:18Je pensais qu'on avait quand même une espèce d'autonomie.
40:20Mais enlève le Qatar aujourd'hui.
40:22Disons les choses clairement.
40:24Enlève le Qatar aujourd'hui.
40:26C'est quoi le football français ?
40:28Dans le rayonnement international.
40:30Moi je suis lucide.
40:32Dans le rayonnement international.
40:34Tu aurais eu des Messis,
40:36des Neymar, des Verratti,
40:38des joueurs qu'on a vus dans le football français.
40:42Et ces joueurs-là en ont amené d'autres
40:44dans d'autres équipes.
40:46De fait, même d'un calibre inférieur.
40:48Mais c'est parce qu'on a eu aussi cette dynamique
40:50emmenée par le Qatar
40:52à travers le PSG que d'autres clubs
40:54ont essayé de se hisser.
40:56C'est une réalité, on ne va pas mentir.
40:58Oui, Jimmy Algerino, pour conclure.
41:00Pour conclure, il ne faut pas oublier
41:02qu'avant Nasser,
41:04il y avait Aulas
41:06qui faisait appuyer le Botan.
41:08Avant Aulas, il y avait Tapie.
41:10Et avant Tapie, il y avait...
41:12Ce n'est pas pareil, Jimmy.
41:14Ce n'est pas pareil.
41:20Jean-Michel Aulas était un entrepreneur.
41:22Bernard Tapie était un entrepreneur.
41:24Le Qatar, c'est un Etat.
41:26C'est pas du tout la même chose.
41:28Tout le monde a raison.
41:30Aujourd'hui, Franck McCourt est un entrepreneur.
41:32C'est son argent personnel.
41:34Quand il y a des dettes, il doit payer.
41:36En l'occurrence, là, c'est un Etat.
41:38Donc, il n'y a pas la même règle pour tout le monde.
41:40C'est bien le problème.
41:58Avec Benjamin Danet,
42:00Jimmy Algerino, Alexandre Letellier,
42:02butfootballclub.fr.
42:04Notre émission passionnante, comme à chaque fois,
42:06avec des gens passionnés.
42:08Et notre rendez-vous, comme chaque jeudi,
42:10aux alentours de 20h45 avec le football amateur.
42:12Et nous avons grand plaisir ce soir
42:14à donner un coup de projecteur sur le club de Sarcelles.
42:16L'AAS Sarcelles
42:18et son président Boubacar Koulibaly.
42:20Bonsoir Boubacar Koulibaly.
42:22Bonsoir tout le monde. Bonsoir les auditeurs.
42:24Merci d'avoir accepté notre invitation.
42:26On aimerait avoir un peu votre sentiment.
42:28La présentation de votre club aussi,
42:30pour bien connaître, parce que quand on parle
42:32de Sarcelles, qui est dans le Val d'Oise,
42:34donc en région parisienne,
42:36il y a parfois une communication
42:38qui peut être un tout petit peu altérée,
42:40alors qu'il y a depuis très longtemps,
42:42du football, et même du football féminin,
42:44j'ai vu dans votre club,
42:46et du football de qualité.
42:48Ah non, on fait clair que
42:50nous, voilà, l'objectif à Sarcelles,
42:52c'est de développer tous les footballs,
42:54que ce soit le football masculin,
42:56et puis le football féminin,
42:58depuis une dizaine d'années.
43:00Donc voilà, on est,
43:02on fait partie des meilleurs clubs de football féminin
43:04de la région parisienne.
43:06On a une équipe en division 3,
43:08on a plus de 250 licenciés filles,
43:10et on est
43:12vraiment contents, on a plus de
43:141500 licenciés, dont 250 filles,
43:16et elles sont traitées de la même
43:18manière que les garçons, et par contre,
43:20c'est une fierté pour nous.
43:22C'est une mixité sociale,
43:24mais une mixité de sexe
43:26également, au sein de votre club de Sarcelles.
43:28C'est une volonté politique
43:30chez vous, en fait, pour gérer le club ?
43:32Non, c'est une volonté.
43:34Moi, je suis
43:36à la présidence du club depuis presque une dizaine d'années.
43:38Un des objectifs, c'est que
43:40quand je suis arrivé, il y avait zéro fille.
43:42L'objectif, c'était d'attirer
43:44les filles, donc on a fait le tour des collèges,
43:46de la ville, même des collèges
43:48des villes environnantes,
43:50en leur proposant des petits stages,
43:52des petits tournois
43:54amicaux, intercollèges,
43:56et petit à petit, on a pu
43:58intégrer une fille, deux filles, trois filles,
44:00qui ont parlé à leurs copines, et maintenant,
44:02on a plus de 250 filles dix ans
44:04après, et on en a
44:06refusé plus de 200 également, pour vous dire.
44:08Donc, on a vraiment un vrai
44:10succès chez les filles, et
44:12une des fiertés,
44:14c'est que les garçons viennent voir les matchs des filles
44:16comme les filles viennent voir les matchs des garçons.
44:18Donc voilà, c'est pour ça
44:20qu'il y a une vraie synergie,
44:22une vraie relation
44:24entre les garçons et les filles,
44:26ça veut dire qu'on ne voit pas de différence,
44:28les mêmes créneaux, le même monde d'entraînement,
44:30c'était vraiment l'objectif,
44:32c'était de développer le football féminin, ça nous a permis
44:34d'être le seul club amateur
44:36français à avoir un club
44:38en 19 nationaux, et au niveau
44:40national,
44:42c'est-à-dire les détroits féminins.
44:44Bravo pour ça, Karim Zeribi.
44:46Moi, j'ai beaucoup entendu parler du travail
44:48de Boubacar et de ses
44:50collaborateurs, des gens qui l'entourent,
44:52donc je suis très heureux qu'il puisse témoigner ce soir.
44:54Il fait un travail remarquable
44:56dans une ville de Xarcel,
44:58dont on ne parle pas beaucoup
45:00dans cette ville des choses positives,
45:02mais son club de football fait partie des choses
45:04positives, et c'est bien de le mettre
45:06à l'honneur ce soir. Je voulais juste lui poser la question,
45:08Boubacar, avec ce travail
45:10que vous avez mis en place, ce travail de fond,
45:12ce travail de formation,
45:14cet encadrement est fait
45:16plutôt par des bénévoles, ou par des gens
45:18que vous arrivez quand même un peu à rémunérer
45:20et autres, parce que vous vous êtes aidé par les institutions.
45:22Quel est le rapport aux institutions
45:24pour vous aider à structurer le club ?
45:26Vous vous appuyez plutôt sur des bénévoles
45:28ou sur des gens quand même
45:30qui peuvent s'inscrire dans la durée ?
45:32Non, au début,
45:34quand on est arrivé, c'était
45:36surtout des bénévoles, mais on ne va pas
45:38se fermer, ça se fait de plus en plus rare.
45:40C'est compliqué d'avoir
45:42des gens qui s'investissent à long terme
45:44sans être rémunérés.
45:46C'est la grande difficulté, je pense,
45:48pas seulement de notre club, mais du football amateur,
45:50du sport amateur en général.
45:52C'est trouver l'équilibre
45:54entre les personnes qui
45:56puissent s'impliquer,
45:58mais tout en les rémunérant justement.
46:00On a cette difficulté-là,
46:02donc c'est compliqué,
46:04surtout que la conjoncture économique
46:06aujourd'hui est assez difficile.
46:08On est bien aidé
46:10par la mairie, qui nous donne
46:12une subvention assez sympa,
46:14mais on va chercher aussi des sponsors,
46:16également,
46:18et on essaie de chercher des sponsors.
46:20Ce n'est pas simple aussi, sachant que
46:22à Sarcelles, on a une ville
46:24qui a une certaine réputation
46:26que je trouve
46:28qui est un peu exagérée, parce que
46:30ce qu'on met en avant,
46:32c'est notre rôle social
46:34au sein de la communauté,
46:36parce qu'on a
46:38plus de 1500 personnes,
46:40on a énormément de gamins,
46:42qui aiment le football, ça veut dire que même
46:44quand ils ne sont pas à l'entraînement,
46:46ils restent pour voir les entraînements des autres.
46:48On a créé une vie au sein du club,
46:50et on essaie
46:52de créer
46:54un vrai amour
46:56du club. Voilà, c'est ça,
46:58une histoire autour du club, et c'est ce qu'on essaie de faire.
47:00Et le rôle social
47:02dont vous parlez, il est important,
47:04en effet, Benjamin Danais.
47:06Je voulais rebondir sur ce que vous disiez,
47:08parce que je suis sidéré par le nombre de licenciés
47:10que vous me donnez, 1500.
47:12Très concrètement,
47:14est-ce que ça augmente ou est-ce que
47:16ça diminue ? Quelle est l'aide
47:18aujourd'hui de la FED pour le club de Sarcelles ?
47:20Très concrètement.
47:22Très concrètement, je vais vous dire,
47:24nous on a 1500 licenciés, et on en a
47:26refusé près de 15 000.
47:28Hein ? Près de 15 000 ?
47:30Oh non, 15 000.
47:32Près de 15 000.
47:34Voilà, on est un club qui a une certaine aura
47:36au niveau, on envoie une dizaine,
47:38entre une dix et quinze,
47:40joueurs en centre de formation chaque année.
47:42Donc, notre
47:44figure de proue, qui est Riyad Mahez,
47:46qui est resté à Sarcelles
47:48jusqu'à ses 18 ans.
47:50Et nous,
47:52clairement, on n'a pas vraiment
47:54d'aide de la FED, c'est compliqué.
47:56Et on a eu la chance de
47:58recevoir M. Diallo à Sarcelles
48:00juste avant les élections.
48:02Il est venu nous rendre visite,
48:04fin novembre,
48:06si je ne me trompe pas.
48:08Et on a pu échanger avec lui et discuter
48:10justement des difficultés qu'ont les clubs amateurs
48:12à trouver certains financements
48:14parce que tout coûte
48:16beaucoup plus cher,
48:18on galère
48:20à trouver des bénévoles, à des gens qui
48:22veulent s'impliquer
48:24dans le temps, et on a
48:26en parallèle les parents et des enfants
48:28qui sont de plus en plus exigeants.
48:30Beaucoup de parents viennent chez nous
48:32parce qu'ils espèrent
48:34indirectement que leurs enfants
48:36puissent... que Sarcelles soit un tremplin
48:38pour leurs enfants, pour
48:40atteindre un club professionnel.
48:42Et nous, au niveau de la FED,
48:44on leur a dit que, nous, nos besoins,
48:46c'est un besoin d'infrastructure.
48:48Je pense qu'il y a un déficit d'infrastructure. Déjà, nous, à Sarcelles,
48:50on a 1500 licenciés
48:52mais on n'a que 2 terrains à 1,5.
48:54Donc, vous imaginez,
48:562 terrains à 1,5 pour 1500 licenciés, c'est assez compliqué.
48:58Nous, ce qu'on leur a dit, c'est que
49:00clairement, le FED, ils devraient
49:02vraiment accentuer leurs efforts
49:04sur l'amélioration des infrastructures
49:06des clubs, pas que des clubs de
49:08banlieue, mais même dans les villages, au fin fond de la
49:10Creuse. Moi, voilà, moi,
49:12il m'arrive d'aller au fin fond du
49:14Limousin, et je sais que
49:16il y a des villages
49:18qui ont des difficultés d'infrastructure
49:20mais monsieur Diallo
49:22m'a bien dit que c'est compliqué, il ne peut pas aider
49:24tout le monde. Mais
49:26je trouve que l'aide
49:28pour le football amateur
49:30n'est pas assez important par rapport
49:32à ce que génère...
49:33Ça, c'est clair, avec l'exemple de Sarcelles, notamment.
49:35Juste, il y a une question que
49:37Michel Moulet voulait poser, mais comme il est timide,
49:39je la mets dans sa place.
49:41Il y a beaucoup de joueurs
49:43qui partent
49:45un centre de formation
49:47que vous formez, qui passent par chez vous.
49:49C'est plutôt des joueurs à caractère technique
49:51ou plutôt ceux qui ont des
49:53capacités athlétiques ? Qu'est-ce qui intéresse
49:55le groupe aujourd'hui ?
49:57On va être honnête, ça c'est une grosse
49:59problématique de notre football,
50:01c'est qu'ils s'intéressent trop aux qualités
50:03athlétiques, en priorité.
50:05Nous,
50:07ça c'est un gros problème.
50:09Michel a sa réponse.
50:11Merci à Boubacar.
50:13Merci pour votre réponse
50:15et merci d'avoir répondu
50:17à nos questions, Boubacar Koulibaly,
50:19président de Sarcelles.
50:21Bravo pour ce que vous faites avec le club de Régional 1,
50:23chez les garçons et 250
50:25licenciés chez les filles.
50:27C'est exceptionnel.
50:29Bonne route et à très bientôt
50:31sur l'antenne de Sud Radio.
50:33Merci les amis, à jeudi prochain.
50:35Dans un instant, sur Sud Radio,
50:37c'est Jacques Pessy. Bonne soirée.

Recommandations