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SportTranscription
00:00Idexport, la passion du sport, présente Sud Radio, 20h21, but football club, Lionel Rosso, Michel Moulin, Karim Zeribi.
00:12Bonsoir à tous, bonsoir à toutes, le jeudi c'est football, nous parlons foot, nous parlons vrai avec nos invités permanents, des experts du foot qui ont toujours des choses à dire et c'est ça qui plaît évidemment.
00:24Voilà pourquoi cette émission est un rendez-vous, désormais votre rendez-vous sur Sud Radio avec le site de référence butfootballclub.fr, l'incontournable, l'ineffable, Michel Moulin est avec nous.
00:36Bonsoir Michel, ravi de vous accueillir mon cher Michel avec vos fameux coups de gueule, vous en avez plusieurs, donc on va commencer avec celui-là dans quelques instants et peut-être que Karim Zeribi essaiera de vous contredire.
00:48Bonsoir Karim Zeribi.
00:50Salut Lionel, je le sens très tendu notre ami Michel.
00:52C'est la fin de l'année peut-être.
00:54On va le laisser dérouler.
00:56J'ai peur d'oublier quelque chose, vous avez préparé.
01:00Très bien.
01:02Il fait ses discours.
01:04C'est un vrai politique, c'est peut-être lui le Premier Ministre.
01:06On l'écoute aussi.
01:08C'est peut-être lui le Premier Ministre.
01:10Non pas Premier Ministre, Ministre des Sports.
01:12On va y penser.
01:14Il y en a aussi qui pensent à Noël, qui préparent Noël, c'est le cas de Jimmy Algerino.
01:18Bonsoir Jimmy.
01:20Oui bonsoir, bonsoir tout le monde.
01:22Je vais faire un petit coup si vous voulez, après je l'allume le sapin.
01:26Voilà c'est ça, je dis ça pour ceux qui nous regardent également sur sudradio.fr.
01:30On peut voir cette émission évidemment, vous savez que la radio est filmée désormais et Jimmy Algerino est magnifique.
01:36On dirait le Père Noël avec sa barbe blanche.
01:38Avec sa barbe blanche effectivement.
01:40Il est engagé le 24 décembre, il a du boulot.
01:42Le 24 décembre au soir.
01:44Et puis la nostalgie au rendez-vous ce soir.
01:46Les grands clubs, les légendes avec Benjamin Danais, le directeur général du site butfootballclub.fr.
01:52Et je vous invite à regarder sur le site le magnifique maillot, la reproduction du maillot de Saint-Etienne des années 70.
02:00A l'époque où les Verts avaient une vraie équipe de foot.
02:02Et un vrai sponsor, Manufrance, qui n'existe plus aujourd'hui.
02:06Un sponsor stéphanois, entreprise rachetée également par Bernard Tapie pour les nostalgiques.
02:10Benjamin Danais, bonsoir.
02:12Il est beau, il est magnifique.
02:14J'adore ce vert-olive.
02:16Il manque le liseré bleu-blanc-rouge quand il était champion de France.
02:18Mais ça c'était avant.
02:20Vous allez vous le faire offrir pour les fêtes.
02:22Exactement.
02:24Dans quelques instants, le coup de gueule de Michel Moulin et le système Labrune.
02:28Vincent Labrune, le président de la Ligue, qui avant d'être président, mais aussi pendant son mandat de président,
02:34est suspecté par la justice, notamment, d'avoir influé sur des transferts.
02:38Et Michel Moulin va nous faire des révélations, dans quelques instants, sur l'antenne de Sud Radio.
02:42Et nous évoquerons, évidemment, on débattra avec lui sur ce sujet.
02:46On évoquera aussi la semaine de Ligue des champions de football, avec notamment Brest.
02:50Focus sur Brest, parce que, non pas la performance sportive ou footballistique uniquement,
02:54ça sent bon la Coupe d'Europe.
02:56La Coupe d'Europe qui nous manque.
02:58On est nostalgique de ces épopées européennes.
03:00Brest, qui est loin devant le PSG, loin devant Manchester City, dont on parlera.
03:06Loin devant Monaco, également.
03:08Brest, qui nous rappelle l'épopée de Sochaux.
03:10Exactement.
03:12L'épopée de Bastia, qui est allé en finale de la Coupe UEFA.
03:16L'épopée de Saint-Etienne, aussi, dans les années 70.
03:18Même si Saint-Etienne était champion français.
03:22Il y avait une deuxième vie à Bastia, tu t'en souviens ?
03:24Mais c'était une vraie Coupe d'Europe.
03:26La Coupe d'Europe avec les éliminations.
03:28On s'identifiait à ces joueurs.
03:30Ce qui est un peu moins le cas, aujourd'hui, pour les grands clubs, évidemment.
03:34On dira un mot sur l'Olympique de Marseille, bien sûr, qui a enfin trouvé son style.
03:38Et ça, Karim Zeribi y tient.
03:40On y parlera encore de la Ligue des Champions avec City, qui ne répond plus.
03:44C'est vrai que Guardiola, en ce moment, connaît beaucoup de difficultés.
03:46On essaiera de trouver le temps de parler aussi de cette interview de Kylian Mbappé,
03:50qui est sorti du silence en début de semaine.
03:52Est-ce que vous l'avez trouvé sincère ?
03:54On verra ça dans quelques instants.
03:56Il n'y a plus d'affaire Mbappé en justice en Suède.
03:58Moi, je tiens à le signaler.
04:00Quand je disais qu'il ne fallait pas hurler avec les loups et l'enfoncer,
04:02parce qu'il y a la présomption d'innocence,
04:04aujourd'hui, c'est une présomption de culpabilité dans notre pays.
04:06Quand quelqu'un est suspecté de quoi que ce soit.
04:10Aujourd'hui, il n'y a plus d'affaire Mbappé.
04:12Et vous l'avez défendu sur les trois dernières émissions.
04:14Bien sûr.
04:16Mais notez quand même que Michel Moulin avait dit,
04:20parce qu'on ne peut pas dire qu'il soit dans une forme étincelante,
04:22Kylian Mbappé, qu'il craignait
04:24que Mbappé ne se blesse,
04:26qu'il somatise et qu'il ne se blesse.
04:28Vous le disiez à ce même micro la semaine dernière, Michel Moulin.
04:30Et qu'est-ce qu'il s'est passé ? Il s'est blessé.
04:32Il a marqué en Ligue des champions,
04:34mais il s'est blessé.
04:36Vous connaissez bien le football, les gars, quand même.
04:38Franchement, je vous félicite pour ça.
04:40Heureusement que Jimmy Gerino est là pour nous faire des passes décisives.
04:42On parlera du football amateur aussi, bien sûr,
04:44à partir de 20h45, comme chaque jeudi.
04:46Et nous serons avec Taz Fartas,
04:48le président de l'Olympique Vaux-en-Velin.
04:50Voilà le joli programme qui nous attend ce soir.
04:52Sur Sud Radio, avec butfootballclub.fr.
05:02Et on met les pieds dans le plat immédiatement
05:04avec Michel Moulin et votre coup de gueule,
05:06Michel Moulin. On en parlait la semaine dernière.
05:08Il y avait même eu une enquête dans l'équipe
05:10la semaine dernière sur le système
05:12La Brune et ses suspicions
05:14d'influence sur des
05:16transferts vis-à-vis de certains clubs,
05:18notamment Saint-Etienne ou encore Montpellier.
05:20Qu'avez-vous envie de dire
05:22ce soir en donnant encore
05:24un coup de pied dans la fourmilière,
05:26comme chaque jeudi, Michel ?
05:28Excusez-moi, je vais être un peu long
05:30sur trois cas précis.
05:32Et peut-être qu'ils ont raison.
05:34C'est pour ça que ces gens, il faudrait
05:36qu'ils soient auditionnés.
05:38Sur Vincent La Brune, il m'est revenu l'idée,
05:40et là je l'ai noté, sur la saison 2015-2016,
05:42Maïssa Ndiaye,
05:44l'agent
05:46préféré de M. La Brune.
05:48Il était président de l'OM à l'époque ?
05:50Absolument. Benjamin Mendy,
05:52Lassana Diarra, Abdou Diaby,
05:54Georges-Kévin Menkoudou,
05:56ce ne sont pas des joueurs, ce n'est pas Maradona,
05:58vous voyez ce que je veux dire.
06:00Michy Bachaoui, plus des gens
06:02comme Val Buena qui est envoyé à Moscou
06:04avec un mandat pour ce
06:06M. Maïssa Ndiaye.
06:08Pourquoi un club comme l'OM
06:10avait besoin de passer que par un seul agent ?
06:12Mais on n'a pas que celui aujourd'hui.
06:14Alors que les footballeurs ont des agents, eux-mêmes.
06:16C'est-à-dire qu'ils passent au-dessus de l'agent du joueur.
06:18C'est-à-dire qu'ils ont une pression en disant
06:20qu'il faut partager quelque part.
06:22Je vous donne un exemple, quand j'ai voulu prendre Gravelaine
06:24à Israël en 2003-2004,
06:26je me suis intéressé à Xavier Gravelaine.
06:28Je prenais les joueurs, pas parce qu'ils avaient
06:30un agent X ou Y que je prenais le joueur
06:32qui pouvait faire progresser l'équipe.
06:34Mais aujourd'hui, ce n'est pas que M. La Brune.
06:36On a M. Nasser El Khalafi
06:38aujourd'hui, avec Georges Mendes.
06:40Tous les joueurs qui passent à Paris Saint-Germain
06:42aujourd'hui, ça passe par
06:44Georges Mendes. Et on a eu,
06:46malheureusement pour notre équipe
06:48de France, M. Deschamps.
06:50Son conseiller, la plupart des gens, passaient par
06:52le conseiller M. Deschamps. – Jean-Pierre Bernays.
06:54– Voilà. Et j'ai même eu le cas, à un moment donné,
06:56j'ai eu un conflit juridique avec un des joueurs,
06:58Abdil Rami. Je me suis aperçu,
07:00quand j'étais en face de lui,
07:02qu'il avait en plus de son conseiller
07:04l'avocat de Deschamps qui était son avocat.
07:06Est-ce que ces joueurs
07:08jouent en équipe de France,
07:10jouent à Marseille,
07:12jouent à Paris, parce qu'ils ont
07:14le bon agent ? Et c'est ça qui m'écoeure
07:16quelque part. C'est-à-dire
07:18Abdil Rami, par exemple, en équipe de France,
07:20je ne sais pas. C'est une question que je pose.
07:22Est-ce qu'il aurait été
07:24titulaire à un moment donné, ou même dans les 22,
07:26ou dans les 23,
07:28s'il n'avait pas eu l'agent
07:30ou l'avocat de M. Deschamps ?
07:32De ces gens, j'aimerais qu'on les interroge
07:34pour qu'ils disent pourquoi. Parce que peut-être,
07:36c'est la bonne solution. Peut-être que c'est
07:38une idée particulière pour le foot français,
07:40qu'il faut avoir un seul agent d'un seul club
07:42pour gérer tous les problèmes.
07:44Moi, je dis aujourd'hui, ma petite
07:46vision, que quand j'avais
07:48besoin d'un joueur de football,
07:50je m'adressais avant tout
07:52pas parce que le joueur était avec
07:54X ou Y. Donc tous ces gens qui suivent
07:56ces clubs aujourd'hui, j'espère que je m'exprime bien,
07:58que vous compreniez ce que je veux dire,
08:00moi je trouve anormal qu'il y ait
08:02un agent dédié à un club.
08:04Ou à une équipe de France. Et que des dirigeants
08:06prennent donc cet agent-là, avec
08:08peut-être des rétro-commissions, c'est ce que vous suggérez
08:10ou pas Michel ? Non mais attendez, il faut
08:12être bien chargé.
08:14Et ça, ça existe dans le foot
08:16depuis très longtemps.
08:18M. Rousseau,
08:20parce qu'il faut être très précis là-dessus.
08:22Moi, comme je vous l'ai dit,
08:24je suis un passionné de football.
08:26Pour moi, c'est pas normal, footballistique
08:28humain déjà. Imaginez-vous que je m'appelle
08:30M. Savanier,
08:32parce que là je l'ai dit bien,
08:34j'ai pas le bon agent, et on me
08:36fait jamais jouer à une équipe de France.
08:38Est-ce qu'il faut que je passe par l'agent
08:40qu'il faut pour jouer à une équipe de France ?
08:42Alors, Jimmy Algérinois voulait réagir,
08:44après je cède la parole bien sûr à Benjamin Danais
08:46et à Karim Zeribi. Jimmy, vous vouliez intervenir
08:48pendant ce monologue
08:50de Michel Moulin. Excusez-moi.
08:52Mais non, c'est normal, c'était utile.
08:54C'était utile, Michel. C'est un très bon monologue.
08:56Mais Michel, moi je
08:58voulais te dire aussi que
09:00moi j'avais un agent qui s'appelait Oscar Damiani.
09:02Oscar,
09:04enfin italien. Je le connais.
09:06C'était
09:08par exemple l'agent
09:10du Milan A.C.
09:12Donc ça veut dire que les joueurs
09:14qui allaient jouer au Milan A.C.
09:16à l'époque, à la grande époque.
09:18Je m'en rappelle.
09:20Devaient passer
09:22par Oscar Damiani pour valider
09:24le transfert
09:26d'un club français ou européen
09:28pour l'Italie.
09:30Il y en avait un aussi à la Juve, je me rappelle plus
09:32du nom,
09:34où il y avait cette démarche-là.
09:36C'était Maudit, je pense, non ?
09:38Maudit à Juventus.
09:40On parle de personnes
09:42et d'époques où, en plus de ça,
09:44les Italiens et les clubs italiens
09:46dominaient l'Europe.
09:48C'est pour ça que ça me
09:50paraît moyennement
09:52surprenant
09:54parce que ça a plus ou moins toujours existé.
09:56En France, je...
09:58Non, non, non.
10:00C'est totalement...
10:02Comment ça, ça a toujours existé ?
10:04Non, non, non.
10:06Moi, j'en ai entendu parler
10:08depuis 20 ans, 30 ans.
10:10Là où Michel a complètement raison,
10:12c'est que d'abord, première chose,
10:14ça ne concerne pas que l'Olympique de Marseille,
10:16parce qu'on pourrait croire que ça ne concerne que l'OM.
10:18C'est faux. Dans tous les clubs, effectivement,
10:20il y a un agent, on va dire, un référent
10:22qu'on pourrait plutôt qualifier de dominant.
10:24Et cet agent-là, en fait, même s'il n'a
10:26pas les joueurs qui vont arriver dans le club,
10:28eh bien, il traite quand même les dossiers.
10:30Ce qui est purement scandaleux. Il faut quand même
10:32dire clairement les choses. Demain, je prends n'importe
10:34quel exemple. Lionel Rousseau, vous êtes transféré
10:36à l'Olympique de Marseille. Vous avez votre propre agent.
10:38Votre propre agent ne rentre pas dans
10:40le bureau de la direction et de Pablo Longoria.
10:42C'est un autre agent qui va faire le transfert.
10:44On peut se poser la question de savoir, un,
10:46si c'est réglementaire, et deux, pourquoi on laisse
10:48tolérer tout ça aujourd'hui. Mais ça exile
10:50depuis, en France, 20,
10:5225 ans. Oui. Ce que je voulais dire
10:54sur les petits arrangements, alors l'agent référent
10:56ou dominant, absolument, vous avez raison,
10:58c'est un phénomène récent, parce que
11:00le football est devenu un football business.
11:02Mais les arrangements avec des influences
11:04de présidents, de dirigeants
11:06pour arranger certains transferts,
11:08pardon, moi, j'en entends parler
11:10depuis toujours.
11:12C'est ça que je voulais préciser.
11:14Juste avant que Karim nous fasse la bonne conclusion,
11:18mais c'est pas normal. Je suis d'accord avec toi.
11:20Pour un tank passionné, moi, ça n'a pas fait
11:22d'un coup l'éclat, mon papa Jimmy. Moi, je te promets,
11:24quand j'étais là, je prenais le joueur
11:26qui était bon pour mon club.
11:28Le joueur voulait passer par l'agent
11:30aux X ou aux Z. Je pensais pas que je
11:32ferais la bonne conclusion, parce que
11:34je vais peut-être
11:36avoir une
11:38visée un peu différente.
11:40Je suis perplexe, en fait.
11:42Pourquoi je suis perplexe ? Je suis perplexe,
11:44parce que si on arrive à démontrer deux choses.
11:46Un, qu'il y a des rétrocommissions.
11:48Deux, que sans
11:50le passage par cet agent,
11:52les joueurs ne sont pas recrutés.
11:54C'est un scandale.
11:56Absolue.
11:58C'est une affaire qui doit,
12:00à un moment donné, créer un séisme dans le football.
12:02Mais si ça n'est pas le cas,
12:04s'il n'y a pas de rétrocommissions...
12:06J'ai jamais parlé de rétrocommissions.
12:08C'est moi qui l'ai dit.
12:10C'est suggéré.
12:12C'est suggéré.
12:14C'est au conditionnel, Michel.
12:16Moi, je parle au football.
12:18On est en train de parler au conditionnel.
12:20Si on a le droit de s'interroger,
12:22pourquoi tu prends le même agent en tant que club ?
12:24Est-ce que c'est
12:26parce que tu estimes que tu dois
12:28avoir une interface, comme tu as
12:30un avocat dans le monde des affaires,
12:32qui doit les traiter pour toi ?
12:34Si c'est ça, il n'y a rien de scandaleux.
12:36Maintenant, si effectivement c'est ça,
12:38parce que derrière, il y a
12:40une rétrocession financière,
12:42ou parce que le joueur ne sera pas recruté
12:44s'il ne prend pas cet agent,
12:46ça, c'est un pur scandale.
12:48En équipe de France,
12:50puisqu'on parle de Didier Deschamps et de Jean-Pierre Bernays,
12:52est-ce que quasiment
12:54plus de la moitié des joueurs
12:56ont Jean-Pierre Bernays
12:58comme agent ou pas ?
13:00Ce serait intéressant
13:02de prendre la liste des 22.
13:04Pareil pour l'Olympique de Marseille.
13:06Pas aujourd'hui.
13:08Pas aujourd'hui.
13:10C'est pour ça que je dis
13:12attention, les amis.
13:14Si le club
13:16en l'occurrence
13:18l'OM, Paris Saint-Germain, n'importe quel club,
13:20prend un agent
13:22pour négocier
13:24lorsqu'ils sont intéressés
13:26par un joueur avec l'agent de ce joueur
13:28parce qu'ils estiment que l'agent en question
13:30qu'ils ont choisi est un bon négociateur
13:32qui défendra leurs intérêts,
13:34il n'y a pas de scandale.
13:36Mais non, il n'y a pas de scandale.
13:38Parce qu'on rentre dans le phase
13:40d'une négociation.
13:42Maintenant, si c'est une obligation
13:44de prendre cet agent
13:46si tu veux jouer au Paris Saint-Germain ou aux Olympiques de Marseille,
13:48c'est un scandale.
13:50Mais ce n'est pas la même chose, les amis.
13:52Ce n'est pas la même chose.
13:58Quand tu es un bon patron,
14:00on revient toujours, je reviens là-dessus,
14:02comme une entreprise.
14:04Moi, je ne prends personne pour prendre mes dirigeants
14:06dans mon compagnie de direction, je les ai toujours choisis moi.
14:08Je n'ai pas besoin d'un intermédiaire extérieur au club.
14:10Si j'ai un mec
14:12à côté de moi, dans le club, payé par le club,
14:14oui, là, c'est des mecs extérieurs du club.
14:16Mais tous les patrons ne font pas ce que tu fais.
14:18Il y a des prestataires extérieurs
14:20qui sont payés par les patrons pour recruter des gens.
14:22C'est pour ça qu'on en est là dans les entreprises.
14:24Et ce que je veux te dire, imagine une chose, Karim,
14:26tu as été patron de truc, tu arrives au ton salarié,
14:28il a le même avocat que toi,
14:30le même conseiller. Tu ne trouves pas ça
14:32normal ? Tu trouves ça normal, toi ?
14:34Si t'attaques au prud'homme,
14:36le mec va être dédoppoté,
14:38conflit d'intérêts.
14:40En tout cas, ça ne me scandalise pas.
14:42Si je l'oblige pour travailler dans mon entreprise,
14:44c'est différent.
14:46Et quand vous parlez de l'époque,
14:48pas aujourd'hui, de Jean-Pierre Bernays,
14:50moi je te parle d'il y a 7-8 ans,
14:52tous les joueurs étaient par rapport à Jean-Pierre Bernays.
14:54Pas tous, pas tous.
14:56La moitié, la moitié d'effectifs,
14:58mais pas tous, Michel.
15:00C'est important, effectivement.
15:02Où sont passés, où étaient passés
15:04entre les mains de Jean-Pierre Bernays ?
15:06Et surtout, pas toujours les meilleurs joueurs.
15:08On pouvait se douter, sur certaines,
15:10de leur qualité footballiste.
15:12Vous allez conclure avec une anecdote sur ce dossier,
15:14après on marquera une pause, mais je précise,
15:16puisque c'est de cela dont on est parti,
15:18qu'on évoquait les suspicions autour de Vincent Labrune,
15:20président de la Ligue, qui lui, se défend
15:22par rapport aux influences
15:24qu'il y ait pu avoir avec les clubs récemment,
15:26et notamment Saint-Étienne ou encore Montpellier,
15:28il lui dit, on a le droit d'aider un ami.
15:30On a le droit d'aider un ami.
15:32Ce qui est vrai, sur le fond.
15:34Mais attends, Michel Moulin,
15:36ça me paraît quand même une ligne de défense très faible.
15:38Évidemment.
15:40Il n'a pas eu l'occasion de s'exprimer.
15:42Il n'a pas eu l'occasion de s'exprimer longuement.
15:44Mais en tout cas, il a réagi de cette manière-là.
15:46Jimmy, excusez-moi,
15:48parce que je sais un truc qui me choque.
15:50C'est pour ça que j'aimerais qu'on interroge ces gens.
15:52Peut-être qu'ils vont nous donner des solutions,
15:54de dire que c'est eux qui ont raison.
15:56Pourquoi pas. Jimmy Algeridou, vous concluez
15:58avec une petite anecdote sur ce sujet.
16:00Oui, pour démontrer
16:02comment ça se passe,
16:04c'est que j'avais un ami
16:06qui avait Ozymane comme joueur
16:08quand il était à Lille.
16:10C'est lui qui avait fait
16:12le transfert d'Ozymane à Lille.
16:14Très proche de la famille.
16:16D'ailleurs,
16:18le père, sur son lit de mort,
16:20avait demandé à Ozymane
16:22de se jurer
16:24qu'il reste avec Jean-Gérard,
16:26il s'appelle,
16:28pour la suite de sa carrière.
16:30Et en fait, de Lille,
16:32il sera à Naples.
16:34Donc Jean-Gérard se déplace avec lui,
16:36va à Naples, discute au départ un peu avec lui.
16:38Sauf que quand il revient après à Lille,
16:40on le met à l'écart.
16:42D'ailleurs, c'était Campos à l'époque
16:44qui était le directeur
16:46au chargé du groupe.
16:48Et en fait, on l'a mis à l'écart.
16:50On lui a, entre guillemets,
16:52obligé de prendre
16:54un ami de Campos portugais.
16:56Et c'est lui qui a fait
16:58le transfert à Naples.
17:00Sachant que Jean-Gérard l'a fait venir,
17:02l'a amené du Nigéria,
17:04l'a amené en Europe
17:06pour lui faire passer des dépaliers.
17:08Et d'ailleurs, Jean-Gérard
17:10a porté plainte devant la FIFA
17:12ou l'UEFA, et malheureusement,
17:14il n'a pas eu de cause.
17:16En tout cas, sur la commission,
17:18rien ne lui est revenu.
17:20Et sachant que c'est Campos
17:22qui a fait la démarche de l'enlever à Jean-Gérard.
17:24Au revoir.
17:26C'est ahurissant.
17:28Ça montre que le fric
17:30a vraiment pourri ce milieu du football.
17:32On se retrouve avec Michel Moulin, Karim Zeribi,
17:34Jimmy Algerino, Benjamin Dané dans quelques instants
17:36et butfootballclub.fr.
17:58Après un débat bouillant
18:00autour des systèmes
18:02de transfert, des arrangements.
18:04Il faut dire quand même la vérité,
18:06c'est que Michel,
18:08je m'oppose parfois à lui, on n'est pas toujours d'accord,
18:10mais en tout cas, il lève quand même souvent
18:12des lièvres.
18:14Là, ces coups de gueule,
18:16parfois, il révèle des choses
18:18par des intuitions,
18:20par son expérience,
18:22par ce qu'il constate,
18:24parce qu'il est un passionné de foot,
18:26du foot,
18:28il y a le jeu, mais il y a aussi derrière.
18:30Il est passionné des deux.
18:32C'est vrai qu'il nous dit des choses et parfois,
18:34en l'occurrence, l'affaire à la Brune,
18:36il y a quelques semaines, il parlait de la Brune,
18:38il n'y avait pas d'affaire à la Brune.
18:40Et la semaine dernière, l'équipe en a fait deux pages.
18:42Pareil sur la Fédération française de football,
18:44il nous dit des choses et puis on voit bien
18:46que ça tangue de partout.
18:48On va parler de la Fédération française de football.
18:50Le président,
18:52les votes ont eu lieu, le scrutin a eu lieu hier
18:54et le président sera élu officiellement
18:56samedi et prochain, on l'évoquera tout à l'heure.
18:58Mais d'abord, juste un petit mot sur cette
19:00semaine de Ligue des champions,
19:02avec la réussite de Brest.
19:04Moi je ne veux pas qu'on essaie de comparer
19:06le niveau de jeu de Brest, du Paris Saint-Germain,
19:08le PSG est dix fois plus fort évidemment,
19:10ou même Monaco. Mais ce que réussit Brest,
19:12franchement Benjamin Danet,
19:14ce que réussit Brest, avec
19:16Éric Roy, son entraîneur,
19:18nous rappelle la nostalgie de ces Coupes d'Europe
19:20pour lesquelles on bavait
19:22complètement devant les écrans
19:24ou devant les transistors, on parlait de Bastia
19:26ou de Sochaux tout à l'heure.
19:28C'est terriblement rafraîchissant, il suffit même de regarder
19:30moi j'ai regardé
19:32quelques minutes du match sur Canal,
19:34il y avait Pagas en plus sur le bord du terrain,
19:36on a l'impression
19:38d'assister à un match
19:40avec des joueurs sympas,
19:42qui vont communier avec le public. On a l'impression de retrouver
19:44le football qu'on aimait, le football
19:46qu'on a connu, et le football
19:48qu'on ne voit plus tellement
19:50aujourd'hui. Des joueurs
19:52qui se livrent à fond,
19:54qui ne se posent pas de questions,
19:56ce n'est pas un groupe de stars,
19:58mais ce qu'ils ont fait hier encore,
20:00avec la performance de leurs gardiens,
20:02c'est juste exceptionnel.
20:04Contrairement à certains, je pense
20:06que ça ne restera pas, je pense qu'une fois que Brest
20:08sera éliminé, et à mon avis ce sera le cas
20:10s'il tombe sur un gros, parce que je pense qu'il y a une
20:12trop grande différence, on l'a vu notamment
20:14contre l'EFC Barcelone, mais en tout cas
20:16je trouve que toute cette phase de poule,
20:18c'est extraordinaire d'avoir des gens comme ça,
20:20c'est extraordinaire d'entendre Éric Roy,
20:22et puis surtout ça remet en perspective
20:24l'attitude de certaines personnes,
20:26parce que pendant qu'Éric Roy prend sa revanche,
20:28s'avoue et fait des belles choses,
20:30on a un Louis Sénériqué qui nous explique, lui,
20:32qu'on ne comprend rien au football et qu'on
20:34ne peut pas comprendre.
20:35Quand il prend sa revanche, il avait bien réussi à Nice aussi,
20:37il avait réussi à Nice,
20:39mais il s'était fait dégager par certaines personnes
20:41qui lui voulaient du bien.
20:43Éric est un ami,
20:45Éric Roy, que j'ai
20:47vraiment côtoyé à Nice,
20:49il était à la cave Éric Roy, personne n'en voulait,
20:51et il démontre quelque chose
20:53de fabuleux, et il a une transversalité
20:55comme je dis, avec Ajorque devant
20:57qui dévide le ballon de la tête,
20:59avec Del Castillo,
21:01un joueur qu'on aime carrément technique,
21:03on se régale, mais ils ne se font pas
21:05des passes derrière, comme au Monaco,
21:07vous savez que c'est la première fois que j'étais content
21:09qu'un club de Français prenne un but hier.
21:11Le deuxième but de Monaco,
21:13eh bien t'as dû, de se faire des passes
21:15latérales, ils prennent le but, à force
21:17ils vont comprendre qu'il y a des défenseurs pour défendre,
21:19il y a des attaquants pour attaquer.
21:21Et Brest, c'est fabuleux.
21:23C'est cette fraîcheur, Jimmy Algérino, qui rappelle
21:25cette Coupe d'Europe d'antan, même quand vous étiez
21:27enfant, adolescent, avant de la jouer véritablement
21:29avec le PSG, Jimmy.
21:31On s'identifie
21:33à ces joueurs, celui qui a
21:35marqué, c'est Cardinal, c'est ça ?
21:37Il était pizzaïolo.
21:39Il y a quelques années,
21:41il était pizzaïolo ce gars-là.
21:43Et là, il marque en Ligue des Champions, Jimmy, c'est formidable.
21:45Vous qui faites bien les pizzas,
21:47d'ailleurs, Jimmy.
21:49Moi, ça me rappelle,
21:51je me permets de remumer
21:53quelques souvenirs, mais moi ça me rappelle
21:55le parcours du TFC, à l'époque,
21:57surtout face au grand Naples
21:59de Maradona,
22:01qui est venu jouer au stadium.
22:03Moi, j'étais en sport-études, je me rappelle,
22:05on écoutait le match
22:07à la radio.
22:09On a suivi ça,
22:11le peuple toulousain a suivi ça,
22:13Beto Marsico
22:15pouvait manger toutes les pizzas qu'il voulait,
22:17il pouvait sortir à n'importe quelle heure.
22:19On était tous derrière, c'était vraiment
22:21rafraîchissant. Et c'est vrai que Brest propose
22:23ça aujourd'hui, et pas que pour
22:25les habitants de Brest,
22:27mais pour le football français.
22:29Parce qu'encore ce soir,
22:31on va parler du foot amateur,
22:33mais ça parle à tout le monde
22:35parce qu'on a l'impression de voir
22:37une équipe de Coupe de France
22:39régionale faire des exploits
22:41contre de grandes équipes professionnelles.
22:43Et c'est vrai que Brest
22:45est là de chapeau, effectivement,
22:47un roi qui fait un boulot,
22:49et puis surtout la mentalité.
22:51Je ne sais pas si vous écoutez un petit peu
22:53ces analyses d'avant ou d'après match,
22:55mais c'est hyper rafraîchissant.
22:57Il n'y a aucune complaisance
22:59par rapport à
23:01la différence avec les équipes qu'il rencontre,
23:03mais en tout cas, il est là,
23:05il propose, il ne s'enflamme pas,
23:07pourtant il pourrait,
23:09il est cinquième dans la Ligue des champions,
23:11et pourtant, il joue,
23:13on verra le prochain match,
23:15et puis surtout, ses joueurs le suivent derrière,
23:17et le suivent, que ce soit en Ligue des champions,
23:19mais aussi en championnat,
23:21parce qu'en championnat, ils sont quand même présents.
23:23Bien sûr, et en championnat, ils sont présents,
23:25et dans le top 8 pour l'instant,
23:27déjà assuré d'être barragiste,
23:29et peut-être réussir encore des exploits
23:31et être parmi les 8 meilleures équipes d'Europe.
23:33C'est ça qui est incroyable, alors que derrière,
23:35c'est Paris-Saint-Germain qui sont en train de galérer
23:37et qui ne vont peut-être même pas se qualifier.
23:39C'est ce foot qu'on a envie de voir, Karim Zeribi,
23:41vous savez, s'il y a de moins en moins de téléspectateurs
23:43ou de moins en moins d'appétence pour le foot,
23:45pour le foot business, c'est peut-être parce que
23:47cette identification dont on est en train de parler
23:49avec Brest, elle est en train de disparaître,
23:51peut-être même qu'elle a complètement disparu aujourd'hui.
23:53Alors c'est vrai que c'est des éprouvés qu'on a connus
23:55dans les années 70-80,
23:57mais c'est surtout aussi
23:59un esprit que je qualifierais de Coupe de France,
24:01avec des petits qui sont capables
24:03de faire des exploits,
24:05de retourner un match,
24:07avec des gens qui ne partent pas
24:09au même niveau,
24:11au même stade, ni en termes
24:13de salaire, ni en termes d'infrastructure,
24:15même si Brest reste un club
24:17professionnel, et ce n'est pas un club amateur,
24:19et qu'on a affaire à des gens qui s'entraînent deux fois par jour,
24:21comme leurs adversaires.
24:23Mais en fait,
24:25ça nous ramène aux fondamentaux du football.
24:27Je veux dire, Brest, c'est un président
24:29qui préside, un coach qui coache son équipe,
24:31et des joueurs qui donnent tout ce qu'ils ont.
24:33Dans un état d'esprit qui paraît sain,
24:35ce qui devient rare en football,
24:37où on voit bien
24:39tous les
24:41micmacs qu'il y a, parfois le président
24:43fait de l'ingérence, le coach,
24:45mais ce n'est pas vraiment lui qui prend les décisions,
24:47ou alors il est en conflit avec certains joueurs,
24:49stars dans les grands clubs
24:51où il y a beaucoup d'argent, où il y a des vedettes.
24:53Là, on ne sent pas ces choses-là.
24:55Là, on sent que chacun est à sa place,
24:57et que chacun
24:59donne tout ce qu'il a à donner,
25:01avec une forme d'authenticité,
25:03d'engagement,
25:05et ça paye,
25:07donc il faut revenir aux fondamentaux du football.
25:09Et ça, c'est formidable, évidemment. Les fondamentaux du football,
25:11on en parle, puisque dans les fondamentaux, il y a
25:13Kylian Mbappé et l'Olympique de Marseille,
25:15et c'est juste après la pause. A tout de suite avec butfootballclub.fr.
25:29On n'est pas bien, là, sur Sud Radio,
25:31à part les foot, avec Karim, Michel
25:33et Jimmy Algerino, Benjamin
25:35Danais, pour évoquer ce qui fait
25:37le sel de notre vie, l'actualité
25:39du foot, évidemment, le terrain, les coulisses.
25:41On dit tout.
25:43Très franchement, les yeux dans les yeux et
25:45la voix dans les oreilles, sur Sud Radio,
25:47dans cette émission chaque jeudi entre 20h et 21h
25:49avec butfootballclub.fr,
25:51et l'interview de Kylian Mbappé
25:53sur Canal+. En début de semaine,
25:55il est sorti du silence avec,
25:57comme Karim le précisait tout à l'heure,
25:59le fait que tous soupçons ont été
26:01levés. Il n'y a plus de procédure
26:03judiciaire en Suède par rapport à cette affaire
26:05de viol ou de harcèlement
26:07sexuel. Son nom n'ayant jamais été cité.
26:09A part par les médias,
26:11mais pas par la justice.
26:13Absolument.
26:15Qui plus est, il est en difficulté,
26:17même s'il a marqué en Ligue des Champions
26:19hier, mais il est sorti blessé
26:21après une demi-heure de jeu.
26:23C'est un package avec
26:25Kylian Mbappé qui est toujours assez
26:27touffu et parfois confus, mais
26:29il a voulu s'exprimer, il avait besoin
26:31de s'exprimer et de dire les choses.
26:33Karim Zeribi, est-ce qu'il vous a paru sincère
26:35dans tout ce qu'il a dit, la manière dont
26:37il a été interrogé et dans
26:39sa stratégie de communication ?
26:41Moi j'ai envie de le croire sincère.
26:43En tout cas, je n'ai pas senti
26:45un garçon vraiment
26:47déstabilisé par le mauvais début de saison.
26:49Je le sentis
26:51assez serein dans son interview.
26:53Peut-être qu'il
26:55masque bien ses émotions, mais
26:57il a expliqué,
26:59il a relativisé certaines choses.
27:01Je trouvais ça intéressant pour un garçon qui est sur une autre planète.
27:03Il a relativisé quand il a dit
27:05à un moment donné, vous parlez de dépression,
27:07il y a des gens qui sont en dépression.
27:09La vraie dépression, c'est grave, c'est un vrai sujet.
27:11Moi je ne suis pas en dépression.
27:13La vie continue,
27:15on fait un bon match, on fait un mauvais match,
27:17on est hué, on est
27:19idolatré. Je trouve que
27:21il a quand même, depuis le départ,
27:23une maturité,
27:25une capacité à assurer
27:27les interviews
27:29qui sont peut-être
27:31rares dans le monde du football, s'ils ne sont pas
27:33tous dotés de cette capacité-là.
27:35Certains ont dit qu'il a pris un peu le boulard.
27:37C'est vrai qu'il a des comportements un peu...
27:39– Il parle de lui à troisième personne quand même.
27:41– Oui, je ne dis pas
27:43que c'est l'homme le plus...
27:45Je ne dis pas que c'est l'homme le plus humble de France.
27:47On ne va pas lui décerner ce trophée-là.
27:49Après,
27:51là encore une fois, je veux relativiser à mon tour,
27:53un garçon de 25 ans
27:55à qui il est arrivé, tout ce qui est arrivé,
27:57il faut être costaud,
27:59pour ne pas perdre la tête
28:01et pour ne pas péter les plombs.
28:03Je trouve que Bonamalang,
28:05il me donne
28:07le sentiment d'être en mesure de remonter
28:09la pente de ce mauvais début
28:11de saison, Real de Madrid. – Mais sa blessure n'est pas
28:13anodine, et Michel Moulin en parlait déjà la semaine
28:15dernière, et c'est arrivé,
28:17effectivement, il y a peut-être une forme de somatisation,
28:19de fatigue, d'usure psychologique
28:21chez Kylian Mbappé. Il a même évoqué
28:23à un moment donné, entre les lignes,
28:25le brassard de capitaine, qui est peut-être
28:27un peu lourd à porter, parce que
28:29est-ce vraiment le joueur le plus altruiste
28:31pour porter ce brassard ? On peut se poser
28:33des questions aussi sur ce qu'il a dit, Michel Moulin,
28:35sur l'équipe de France, où il dit « moi j'ai jamais
28:37pris un euro ». C'est vrai que les joueurs
28:39de l'équipe de France ne sont pas
28:41payés, les clubs sont les salariés,
28:43mais il y a quand même des primes de match
28:45que le capitaine négocie,
28:47il y a des pourcentages
28:49également sur les sponsors
28:51auxquels il participe, alors peut-être qu'il n'a pas
28:53pris cet argent, et il le donne
28:55à des associations, mais il dit « j'ai jamais
28:57pris un euro ». Oui, je trouve ça
28:59une bonne chose, c'est le cas.
29:01Mais il a touché de l'argent quand même, après
29:03il en fait ce qu'il veut.
29:05Il en fait ce qu'il veut.
29:07Oui, mais c'est spécieux,
29:09Karim, en disant, regardez, les gens
29:11qui écoutent, ils disent « ah ouais,
29:13Yann Mbappé, il joue gratuit en équipe
29:15de France ». Mais c'est le cas, puisqu'il donne
29:17l'argent qu'il gagne. Il négocie les primes.
29:19Mais il ne les négocie pas pour lui, puisqu'il les donne
29:21à des associations. Il négocie les primes.
29:23Pour les autres également.
29:25Moi, j'étais naïf jusqu'à l'âge
29:27de 15-16 ans, je croyais que d'ailleurs
29:29le joueur qui joue à une équipe de France
29:31n'avait rien, je croyais que c'était pour le maillot,
29:33mais bon, j'étais un peu naïf.
29:35Je suis d'accord. Déjà, il y a un truc que je peux dire,
29:37Karim, il a raison, c'est qu'à 25 ans,
29:39je ne sais pas si, même
29:41aujourd'hui, je pense que je m'exprime moins bien que lui.
29:43C'est-à-dire qu'il a une intelligence, ce garçon,
29:45qui est au-dessus des autres. Ça se voit.
29:47Maintenant, sur l'interview qu'il fait,
29:49je suis moins euphorique
29:51que Karim. Je le trouve, bon,
29:53il l'aurait fait, il l'aurait pas fait.
29:55Oui, il a enfoncé
29:57des portes ouvertes. Il a validé les réponses
29:59qu'on attendait, sans doute. Ce garçon, malheureusement,
30:01en ce qui me concerne, ne me passionne pas.
30:03C'est-à-dire,
30:05je n'ai aucune...
30:07Bravo pour son football. Il vous laisse indifférent.
30:09Il me laisse indifférent.
30:11Vous voyez, il y aurait...
30:13Moi, je parle toujours du même, parce que je l'adore.
30:15S'il y a Zidane dans une salle, j'ai envie de lui dire bonjour,
30:17d'aller partager des trucs avec lui.
30:19Vous lui faites la bise, même.
30:21Oui, mais je trouve pas...
30:23Lui, je sais pas, il est insipide.
30:25Et là, encore cette interview, l'intervieweur,
30:27il était très bon, en plus. Il est tombé sur un très bon intervieweur.
30:29Oui, mais il y avait de la complicité
30:31entre l'intervieweur et l'intervieweur.
30:33Oui, mais il faut le savoir.
30:35Moi, je suis tombé dans des trucs, des traconards.
30:37Moi, je trouve, excusez-moi de ne pas être trop passionné par ça,
30:39mais bon...
30:41C'était quand même un événement, parce qu'il est sorti du silence
30:43plusieurs mois après.
30:45Ce qui est fabuleux, c'est qu'à 25 ans,
30:47j'étais incapable de faire ce qu'il fait là. De très loin, d'ailleurs.
30:49Qu'est-ce que ça vous a fait ?
30:51Journalistiquement parlons, d'ailleurs.
30:53Aucun intérêt. Zéro intérêt. Pourquoi ?
30:55Parce que tout a été préparé en amont.
30:57Je pense que Bouloud Achour,
30:59qui est sans doute un très bon journaliste,
31:01là, n'a pas été un journaliste, mais a été plutôt un relais de plat.
31:03C'est-à-dire qu'il lui a proposé...
31:05Moi, ça avait dû être négocié avec le père
31:07ou avec la mère, je ne sais pas.
31:09Et tu t'es déjà tombé amoureux ?
31:11Ça, c'est des questions qu'on a entendues.
31:13C'était magnifique.
31:15En même temps, je suis totalement d'accord avec Karim,
31:17c'est qu'à 25 ans, de toute façon,
31:19on ne peut pas mesurer et comprendre
31:21la vie qu'il y a d'un mbappé.
31:23Mais ce qu'il fait est exceptionnel.
31:25Je trouve que l'interview,
31:27c'est une opération de com' une de plus.
31:29Ça participe à tout ce que j'aime pas
31:31dans le foot aujourd'hui.
31:33Maintenant, on prend la parole,
31:35ça devient un événement, alors qu'il suffirait de répondre
31:37à trois questions à la presse et d'arrêter de jouer
31:39les stars le reste du temps.
31:41Je suis FC d'accord.
31:43Il m'inspire pas grand-chose.
31:45Il n'y a pas de passion pour Mbappé, il y a de la passion pour Zidane.
31:47On est dans l'ère de la communication.
31:49Désormais, Jimmy Algérino à 100%.
31:51Et ça, Mbappé et son clan l'ont bien compris.
31:57Excusez-moi, parce que Kayne parle de clan.
31:59On revient sur le débat
32:01qu'on avait eu dès le début.
32:03Madame Mbappé aussi.
32:05Est-ce qu'elle est agent ou est-ce qu'elle n'est pas agent ?
32:07Non, elle n'a pas la licence.
32:09En tout cas, elle négocie comme un agent.
32:11Non, mais elle n'a pas la licence.
32:13Elle négocie comme un agent.
32:15Elle approche des joueurs.
32:17Elle gère la communication.
32:19C'était pour laisser notre truc.
32:21Jimmy Algérino.
32:23Le côté football, c'est plutôt le père.
32:25La mère, c'est plutôt tout ce qui est communication.
32:27Tout ce qui est affaire.
32:29Vous verrez.
32:31Elle parle avec des joueurs
32:33qui rejoindraient la team
32:35avec Kylian.
32:37Madame Mbappé.
32:39C'est ça aussi.
32:41C'est ce qui se dit.
32:43Jimmy Algérino, allez-y.
32:45Mbappé et une autre personne.
32:47On pourra en parler
32:49sur une prochaine émission.
32:51Il y a beaucoup de choses à dire.
32:53Déjà,
32:55Benjamin a raison.
32:57Mouda Chour a attendu 8 ans
32:59pour faire l'émission.
33:018 ans, ça veut dire que déjà.
33:03Comme par hasard, par rapport au contexte,
33:05il a eu la primeur
33:07d'avoir Kylian Mbappé.
33:09On sait très bien
33:11que de toute façon,
33:13il n'y aura rien de sincère.
33:15Ce n'est pas possible quand on fait ce...
33:17C'est normal de toute façon.
33:19De sincère ou de spontané ?
33:21Ce n'est pas la même chose.
33:23Les deux.
33:25De sincère,
33:27c'était calculé.
33:29De toute façon, il avait
33:31quelques messages à faire passer.
33:33À un moment donné,
33:35clé de sa carrière.
33:37Il a bien raison de pouvoir
33:39s'en servir quand il en a envie.
33:41Après, spontané, non.
33:43Il n'y avait rien de spontané
33:45dans sa démarche.
33:47Encore une fois,
33:49vu la personnalité que c'est,
33:51ce n'est pas quelque chose de spontané.
33:53Après, moi, le seul truc,
33:55parce qu'effectivement,
33:57il s'en sort super bien.
33:59Il va avoir beaucoup de prétentions
34:01sans doute après sa carrière de football.
34:03Par contre, moi,
34:05ce qui m'a juste un petit peu gêné,
34:07c'est qu'il n'a pas assez parlé de football.
34:09C'est ça que j'aurais voulu qu'il parle.
34:11Par exemple, comment ça se passe,
34:13la différence entre le PSG et le Real de Madrid,
34:15comment il se sent dans le bestiaire.
34:17C'est des choses comme ça
34:19par rapport à son positionnement sur le terrain.
34:21Moi, j'aurais aimé qu'il parle aussi de ça
34:25dans cette interview.
34:27C'est vrai que ça a été quasiment
34:29extrasportif.
34:31Pour un ancien joueur, en tout cas,
34:33c'est beaucoup moins intéressant.
34:35Sur ce dernier point de Jimmy,
34:37autant je dissocie la sincérité de la spontanéité.
34:39Ça n'était pas spontané, mais ça ne veut pas dire
34:41qu'il n'était pas sincère.
34:43En revanche, sur ce dernier point,
34:45je suis totalement d'accord avec toi.
34:47Je n'aurais pas choisi Mouloud Hachour
34:49si je voulais parler de football.
34:51Le but, ce n'était pas de parler de football.
34:57Il y a suffisamment de journalistes
34:59capables de lui poser des questions
35:01et de rentrer un peu dans le dur,
35:03même sur des sujets tactiques.
35:05Sa place sur le terrain au Real de Madrid,
35:07est-ce que c'est gênant ?
35:09Est-ce qu'il en discute avec Ancelotti ?
35:11L'état d'esprit avec ses collègues ?
35:13Je ne sais pas s'il s'entend bien
35:15avec Benjamin, avec Vinicius.
35:17On aurait aimé qu'il pose ces questions-là.
35:19Des questions de vestiaire,
35:21d'entente, d'harmonie.
35:23Mais c'était prévu.
35:25Mais ça ne peut pas être Mouloud Hachour
35:27qui pose ces questions, les gars.
35:29Il n'a pas pris le journaliste.
35:31Il a pris le journaliste.
35:33Il peut demain interroger un acteur
35:35ou un rappeur.
35:37Je suis d'accord avec toi,
35:39mais il n'empêche que Mbappé n'a pas été très clair,
35:41moi j'ai trouvé, dans ses réponses sur l'équipe de France.
35:43Quand on lui demande, quand même,
35:45est-ce que tout le monde a envie de savoir
35:47pourquoi il n'est pas venu au dernier rassemblement,
35:49il vote en touche.
35:51Il dit le coach m'a demandé
35:53que cela reste entre nous,
35:55je respecte la volonté du coach.
35:57Est-ce que c'est la vérité ?
35:59Ce serait bien que ce soit
36:01Laure Boulard qui l'interroge.
36:03C'est volontaire.
36:05C'est Boulot, pas Boulard.
36:07Je croyais que c'était Boulard.
36:09Très bien.
36:11Juste un petit mot avant la pub.
36:13Karim Zeribi,
36:15vous avez tenu absolument à parler de l'Olympique de Marseille
36:17qui s'est imposée contre Saint-Etienne
36:19chez les Verts à Geoffroy Guichard ce week-end
36:21parce que vous estimez que,
36:23ça y est, l'OM de De Zerbi
36:25a trouvé un style.
36:27Non, tu vas trop vite en besogne, mais ça je suis habitué avec toi.
36:29Tu nous fais dire ce qu'on n'a pas envie de dire parfois.
36:31Tu es très fort.
36:33Ça c'est le journaliste.
36:35Répondez Karim Zeribi.
36:37Je dis qu'ici on se délecte
36:39souvent quand l'OM passe à côté.
36:41J'ai envie de vous dire ce soir
36:43qu'ils sont sur une bonne série.
36:45Peut-être que De Zerbi
36:47est en train, petit à petit,
36:49de faire en sorte
36:51de trouver à la fois sa composition
36:53et le style.
36:55Il y a eu plus de fluidité ces derniers matchs,
36:57dans l'animation du jeu.
36:59J'ai été très sévère quand l'OM
37:01est passée à côté.
37:03Je sais qu'ils sont trop souvent passés à côté en ce début de saison.
37:05Mais finalement, là,
37:07cette dernière série, je trouve que c'est pas mal.
37:09Après, je ne m'enflamme pas.
37:11Ça peut aller très vite.
37:13Je pense qu'on n'a pas encore installé quoi que ce soit de sérieux
37:15et de solide à l'OM.
37:17Je suis un passionné
37:19de Sainte-Étienne.
37:21J'ai rarement vu une équipe aussi faible
37:23de Sainte-Étienne.
37:25Il n'y a aucun joueur technique.
37:27Qui c'est les plus forts, c'est plus les verts.
37:29On marque une pause.
37:31On se retrouve dans un instant avec beatfootballclub.fr.
37:33Le foot amateur et le président
37:35de l'OM qui a des choses à dire.
37:37Je me suis entretenu avec lui au téléphone cette semaine.
37:39Ça va déménager l'interview.
37:41A tout de suite les amis.
38:05On va y réfléchir.
38:07Avec le rendez-vous du football amateur
38:09qui est très attendu, bien sûr.
38:11Comme chaque jeudi aux alentours
38:13de 20h45, nous avons le plaisir
38:15d'accueillir Tas Fartas, le président
38:17de l'OM.
38:19Bonsoir Tas Fartas.
38:21Bonsoir à tous les spectateurs.
38:23Bonsoir aux collègues
38:25qui sont à la radio, à Karim en particulier
38:27et à toi, bien sûr.
38:29Merci beaucoup.
38:31Je vais vous céder la parole dans un instant
38:33à Tas Fartas sur la vie de votre club,
38:35les difficultés que vous pouvez rencontrer,
38:37le foot amateur,
38:39les joies aussi que cela peut procurer.
38:41Dans le scrutin de l'élection
38:43à la présidence de la Fédération française de football,
38:45le foot amateur, cette année,
38:47a pu participer.
38:49Vous, avec le numérique,
38:51avec Internet, vous avez pu participer au vote.
38:53Comment ça s'est passé Tas Fartas ?
38:55Comment ça s'est passé ?
38:57Ça s'est passé un petit peu brouillon
38:59puisqu'il a fallu m'y reprendre
39:01plusieurs fois parce que le dispositif
39:03qu'ils ont mis en place,
39:05c'était un petit peu dur
39:07pour certains, moi en particulier
39:09puisque mon téléphone Android
39:11ne passait pas.
39:13Je n'arrivais pas à voter, alors il a fallu qu'on fasse des démarches.
39:15Ce qui est bien, c'est qu'ils ont mis
39:17une équipe d'Astral qui s'occupait
39:19de tout ce qui est problèmes techniques
39:21et on a pu résoudre le problème
39:23à la dernière minute et je tenais vraiment à voter.
39:25Bien sûr, c'est important
39:27et vous n'êtes pas le premier d'ailleurs
39:29à dire qu'il y a eu des difficultés
39:31avec ce mode de scrutin qui a été un petit peu compliqué
39:33qui n'était pas facile
39:35et l'importance de voter.
39:37Pourquoi c'était important de voter pour vous
39:39Tas Fartas et sans vous demander
39:41pour qui vous avez voté, est-ce que vous avez l'impression
39:43que le futur président de la Fédération
39:45Française de Football, même si c'est le sortant,
39:47va changer les choses pour un club
39:49comme vous ?
39:51Aujourd'hui, de toute façon,
39:53j'ai envie de dire que ce soit lui ou un autre.
39:55Aujourd'hui, le foot amateur, de toute façon,
39:57dans l'avenir, je pense que nous,
39:59on prend une trappe sur la tête, que ce soit
40:01l'ancien ou le nouveau.
40:03Parce que si je m'amuse à décortiquer
40:05un petit peu les instances
40:07du football, je vous donne juste un exemple,
40:09Karim, je pense que je m'en souviens,
40:11le fond Sastre,
40:13les
40:15bénéfices de la Coupe du Monde
40:172018, si je ne me trompe pas,
40:19a du nom de Fernand Sastre, l'ancien président.
40:21Exactement.
40:23Ça devait être reversé aux petits clubs amateurs
40:25comme nous, on n'a jamais rien vu.
40:27On n'a jamais rien vu, ça a été reversé.
40:29Je dis qu'ils l'ont gardé cet argent-là.
40:31Non, jamais, je ne me permettrais pas.
40:33Mais c'est les grands clubs qu'on a encore bénéficié
40:35et les clubs amateurs, nous, on n'a rien vu.
40:37Et quand j'ai fait bouger un petit peu les choses,
40:39pour savoir ce que ça donnait, Karim me connaît pour mes recherches,
40:41il s'avère qu'on a donné
40:43des fonds aux municipalités
40:45pour
40:47refaire
40:49des rénovations de structures,
40:51faire des vestiaires
40:53ou
40:55un terrain de tennis ou je ne sais quoi.
40:57Mais soi-disant,
40:59la réponse que j'ai, on m'a dit,
41:01nous, on a versé les fonds aux municipalités
41:03et elles en ont fait ce qu'elles voulaient.
41:05Donc vous n'en avez pas bénéficié
41:07de ce fonds Sastre, et c'est encore le cas
41:09en ce moment avec la Fédération française
41:11de football, vous ne bénéficiez pas
41:13véritablement des aides, c'est ce que vous nous dites
41:15Tasse Fartasse, et après je cèderai la parole à Michel Moulin
41:17et à Karim Zéribi.
41:19Indirectement, oui, mais après on peut dire que
41:21ils nous diront, mais la ville
41:23s'en est servie pour des infrastructures sportives.
41:25Ça aurait pu tomber sur toi comme c'est tombé sur un autre.
41:27Voilà quoi. Il y a toujours un petit quelque chose
41:29pour couvrir le quelque chose.
41:31Bonsoir Président, Michel Moulin.
41:33Moi j'ai rencontré,
41:35c'est là que j'aimerais savoir, parce que j'ai rencontré
41:37pas mal de clubs quand j'ai voulu me présenter.
41:39J'ai rencontré un Président de Ligue,
41:41Monsieur Parran,
41:43vous allez le connaître.
41:45Ça tombe bien, je t'ai écouté au téléphone il n'y a pas longtemps.
41:47Voilà, ces gens-là, si vous voulez,
41:49ils sont très proches de Monsieur Aulas,
41:51mais pour moi, ils font de la politique,
41:53ils ne font pas de foot, pour mon avis personnel.
41:55J'aimerais avoir votre avis là-dessus,
41:57parce que je n'ai pas rencontré des gens
41:59qui connaissaient le foot.
42:01Ou qui font pour le foot en tout cas, qui œuvrent pour le football.
42:03Et comment on peut élire ces gens-là,
42:05vous voyez, parce que le Président de la Ligue,
42:07vous le votez, vous votez.
42:09Alors, bon,
42:11code de déontologie,
42:13je ne vais pas dire
42:15dans le jargon de
42:17la main qui me nourrit, parce que
42:19ce n'est pas eux qui nous nourrissent, au contraire.
42:21Je pense qu'ils nous prennent notre pognon par rapport aux abonnés,
42:23tout ce qui va avec.
42:25Par contre, Parran, moi, c'est un ami proche.
42:27C'est pour ça que je vous pose la question,
42:29je fais esprit.
42:31Avec qui je travaille en particulier,
42:33et je ne vous cache pas, si je vote,
42:35c'est un peu aussi par rapport à lui.
42:37Parce qu'après, qu'il fasse de la politique, c'est un fait,
42:39je sais, mais je ne referai pas là-dedans.
42:41Mais au terme de football,
42:43moi, je sais que sur le rôle,
42:45il nous a beaucoup apporté.
42:47Je ne vais pas dire à moi en particulier,
42:49au foot amateur et au foot de banlieue.
42:51En général.
42:53En particulier au foot de banlieue.
42:55C'est un gars qui a l'oreille tendue,
42:57comme je l'ai connu.
42:59Après, les gens peuvent changer.
43:01Je sais que sur la problématique
43:03des banlieues,
43:05il a mis son nez dedans.
43:07A plusieurs reprises, on s'est fait taper dessus,
43:09et il a intervenu.
43:11Votre club est vraiment dans un quartier,
43:13dans une banlieue, dans un quartier.
43:15Bon, en Velin, évidemment, on connaît.
43:17C'est un quartier très connu,
43:19le quartier du Man du Taureau.
43:21J'ai eu l'occasion d'aller rencontrer
43:23les habitants plusieurs fois.
43:25Moi, je voulais te poser la question,
43:27les rapports avec l'Olympique Lyonnais,
43:29c'est quoi pour les clubs amateurs ?
43:31On se posait la question
43:33de l'investissement
43:35à l'échelon régional au moins
43:37des clubs qui rayonnent.
43:39Par exemple, pour l'Olympique de Marseille,
43:41de ne pas suffisamment rayonner
43:43pour les clubs amateurs,
43:45au-delà de la région PACA.
43:47Qu'en est-il des relations de ton club
43:49avec l'Olympique Lyonnais ?
43:51Est-ce qu'ils contribuent ?
43:53Est-ce qu'ils font des dons ?
43:55Est-ce que les joueurs viennent vous voir ?
43:57Est-ce qu'il y a un lien ou pas ?
43:59Karim, je te dis,
44:01effectivement, nous,
44:03on est partenaires de l'Olympique Lyonnais,
44:05parce qu'il faut savoir une chose.
44:07Je pense que vous êtes au courant de l'histoire,
44:09Karim Zeribi, j'allais dire.
44:11Du Karim Benzema.
44:13Non, non, mais c'est un absurde.
44:15Il y a un moment, je parlais avec un collègue journaliste parisien
44:17et je n'arrêtais pas de l'appeler Karim.
44:19Il m'a dit « Bon, ce n'est pas grave, appelle-moi Karim, ce n'est pas grave. »
44:21Je lui ai dit « Non, mais c'est parce qu'en ce moment, je l'ai dans la tête. »
44:23Pour revenir sur ce que tu disais, Karim, effectivement,
44:25nous, on est partenaires de l'Olympique Lyonnais,
44:27comme certains clubs de banlieue,
44:29parce que, tu connais ma devise, Karim,
44:31ce sont les gens et les personnes
44:33qui sont la matière de la cité.
44:35C'est avec les gens comme nous qu'on fait les grands joueurs.
44:37La preuve,
44:39il y a Nabil Fekir,
44:41Kurt Zouma, Rachid Guézal,
44:43et j'en passe.
44:45Ils sont tous passés par nous.
44:47C'est là où je voulais en venir, si je peux me permettre,
44:49par rapport à ces fameux partenariats.
44:51Oui, on vient chercher de l'eau au ruisseau,
44:53mais on ne fait rien pour moderniser ce ruisseau
44:55pour qu'il puisse nous donner beaucoup plus d'eau.
44:57Quelque part, je pense que ça les arrange
44:59de prendre 2-3 joueurs au siècle
45:01pour ne pas prendre tous les joueurs de la banlieue
45:03parce que, si on nous donne les moyens,
45:05moi, je te fais un pari que
45:07chaque année, on prend 6-7 joueurs.
45:09Et tu comptes les clubs comme nous
45:11dans la banlieue lyonnaise,
45:13s'ils en prennent 5-6 dans chaque club,
45:15il n'y a plus de joueurs qu'on va chercher à Paris un an pour ailleurs.
45:17Vous voulez dire, Tass Fartas,
45:19que la banlieue, notamment la vôtre,
45:21mais la banlieue en général, est un vivier
45:23tellement riche qu'on pourrait puiser
45:25de manière indéfinie dans ce vivier.
45:27Alors, moi, je vais t'expliquer.
45:29Le souci, il est qu'aujourd'hui,
45:31on peut se servir sans payer.
45:33C'est-à-dire qu'aujourd'hui, nous, on n'a pas le choix.
45:35C'est marche ou crève.
45:37Moi, demain, le gamin, il arrive en U14.
45:39Là, j'ai mes U20 qui sont, par exemple, en R1.
45:41J'ai 3 joueurs, on dirait qu'ils sont sollicités
45:43de partout. Ils sont sollicités à Nice et un peu de partout.
45:45C'est-à-dire qu'on le fait et nous,
45:47on ne triche pas avec eux parce qu'on est un club formateur.
45:49Et on reçoit un coup de fil.
45:51Un joueur, il m'intéresse, Tass.
45:53Je ne le bloque pas. Je suis obligé de le lâcher.
45:55C'est mon rôle. Le souci, c'est que nous,
45:57ils savent très bien qu'on ne peut pas les bloquer
45:59et qu'on ne peut pas négocier.
46:01Moi, je ne vais pas dire au gamin, vas-y, attends, laisse-moi négocier.
46:03Ils vont me donner quelque chose.
46:05Le gamin, il veut partir. L'objectif, c'est qu'il s'en aille
46:07et on ne peut pas le retenir. Au contraire.
46:09Moi, je pense qu'ils ne travaillent pas sérieusement
46:11avec nous, les grands clubs,
46:13sur des vraies conditions de travail, des vrais contrats.
46:15Aujourd'hui, tu auras des contrats.
46:17Par exemple, nous, on a un club à côté, un club voisin
46:19et partenaire, le FC Vaud.
46:21On a Saint-Priest à côté.
46:23On a la Duchère. On a tous ces clubs qui jouent en R1,
46:27on ne peut pas rivaliser. Dès qu'on arrive,
46:29nos gamins arrivent en U20 ou en U17,
46:31on nous les prend.
46:33Quand ils récupèrent un gamin
46:35de ces clubs-là, puisqu'à partir
46:37d'U17, ils ont l'œil dessus, réellement,
46:39même s'ils vont chercher à 13 ans,
46:41ils les prennent, mais ils comptabilisent
46:43la formation à partir d'un certain âge.
46:45C'est-à-dire que nous, on ne rentre pas là-dedans.
46:47Moi, j'ai fait tout le boulot de 5 ans à 13.
46:49Et c'est comptabilisé,
46:51formé olympique lyonnais.
46:53Et ensuite,
46:55la Duchère. Le gars, il a fait une demi-saison
46:57à la Duchère. J'ai un joueur qui est parti à la Duchère,
46:59par exemple, à 15 ans.
47:01Il a fait une demi-saison, il a été récupéré directement
47:03par l'ON. C'est qui
47:05qui va avoir
47:07un gain de tout ça ? C'est la Duchère.
47:09Merci, Taz Fartaz, d'être intervenu
47:11sur l'antenne de Sud Radio. Vous avez pu
47:13prendre la parole et dire véritablement
47:15ce que vous pensez. On a parlé de rétrocession
47:17au début de cette émission.
47:19Ça serait bien qu'il y en ait pour le foot amateur.
47:21Merci à Karim Zeribi,
47:23à Michel Moulin, à Jimmy Adgerino
47:25et à Benjamin Danet. A jeudi prochain, pour la dernière
47:27de l'année 2024. On se retrouvera
47:29en 2025, bien sûr. Et c'est Jacques Pestis
47:31que vous retrouvez sur Sud Radio dans un instant.
47:33ButFootballClub.fr à votre disposition.