Avec Thierry Ardisson, animateur - Producteur
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NewsTranscription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:05 Bonjour Gilles, bonjour Thierry Ardisson, on est ravis de vous recevoir, c'est toujours
00:10 un grand plaisir et surtout pour parler du dîner de Paris 1ère qui revient.
00:16 Oui, c'est ça, j'ai remis le couvert, la chaîne m'a demandé de faire un dîner,
00:22 donc ils me disent "mais si ça t'emmerde on peut faire ça dans une boîte de nuit".
00:24 Je dis "non, on va faire ça chez moi".
00:26 Donc je me suis retrouvé de nouveau avec une équipe de 30 personnes chez moi, je déteste
00:30 qu'on vienne chez moi, les gens ont des choses à l'entrée d'habitude.
00:33 Et donc là je me suis retrouvé avec 30 personnes chez moi, on a fait le dîner et puis après
00:38 il y a un documentaire.
00:39 Oui qui est formidable, qui est totalement écrit.
00:41 La crème de la crème.
00:42 Documentaire sur les porcs.
00:43 On va en parler.
00:44 Et après il y a une nuit à Ardisson avec le fameux dîner Charlie Hebdo etc.
00:47 Et donc voilà on a remis le couvert, j'ai attaqué tout le monde au rhum comme ça j'étais
00:51 sûr que ça se passerait bien parce que si tu leur donnes du champagne ou du vin rouge
00:54 ça met du temps avant qu'ils soient bourrés.
00:56 Alors que là quand tu donnes du rhum, le chef est colombien, il avait un rhum colombien.
01:02 Et là tu bois un coup de rhum à 8h du soir, t'es sans filtre pour le restant de la soirée,
01:07 c'est pas de problème.
01:08 Et ça a fonctionné.
01:09 C'est ce soir en clair sur Paris 1ère, le numéro de la chaîne, je veux que vous décidiez
01:13 aujourd'hui on sait plus où c'est.
01:14 Le numéro de la chaîne c'est 41, parce qu'avant Paris 1ère c'était en position 5, c'est
01:17 41.
01:18 Mais ce qu'il faut dire aux gens c'est qu'ils vont jusqu'à 41 et après c'est en clair,
01:21 exceptionnellement en clair.
01:22 21h, donc nous on ne l'a pas vu parce que c'était pas fini de monter, c'est 214 rue
01:27 de Rivoli, c'est votre adresse ?
01:29 C'est ma nouvelle adresse, c'est mon adresse depuis presque 20 ans d'ailleurs.
01:33 Vous racontez d'ailleurs que sur 93 Faubourg, votre appart il était blanc en fait, et c'est
01:39 Cerato qu'on connaît bien.
01:40 Oui alors Cerato qui est un excellent décorateur, il est arrivé là-dedans, il m'a dit "je
01:45 vais faire le décor que les gens ne croient que tu as".
01:48 Alors j'ai dit "c'est quoi ?" alors il a tout peint en rouge couleur Rotman, parce
01:52 que je faisais des Rotmans, il a mis des Sainte Vierge parce que je suis assez Saint-Sulpicien,
01:57 et il a mis des Beatles évidemment parce qu'il sait que j'adore les Beatles, mais
02:00 en fait c'était pas du tout mon appartement et je recevais jamais personne.
02:03 Vous dites que vous détestez en fait faire des dîners, vous avez une cuisine mais qui
02:07 n'a jamais servi.
02:08 Non, je ne fais même pas des eau plats.
02:10 En fait j'utilise mon appartement un peu comme une suite d'hôtel où je vis, mais c'est
02:14 tout, je bouffe au restaurant matin et soir.
02:16 Et donc là, quand j'ai fait ce dîner à l'époque, pendant ça a duré 4 ans, on en
02:20 a fait 104 et les gens se disaient "putain, chez Ardisson c'est super, c'est la fête
02:23 tous les soirs et tout", en fait pas du tout.
02:25 Vous receviez personne.
02:26 Et là ils ont refait la déco ou pas ? Non on n'a pas refait la déco parce que comme
02:29 c'était pour One Shot, et puis en plus la déco est mieux là, c'est pas juste des
02:32 murcords.
02:33 C'était un peu plus nul, un peu plus chargé.
02:35 On va passer au zapping tout de suite.
02:37 Alors c'est un zapping sur mesure pour Thierry Ardisson.
02:43 Oui, non, il y a de l'actu et il y a sur mesure, mais pour démarrer direction Israël
02:49 avec ce reportage étonnant Valérie, d'Agnès Varamion, au 20h de France 2, elle explique
02:54 comment Zahal s'est entouré d'une unité et d'un service juridique pour chaque action
03:00 qu'ils font.
03:01 Derrière chaque décision de tirer, d'appeler des civils à évacuer ou d'entrer dans un
03:09 hôpital, il y a les lois de la guerre et des juristes pour conseiller l'armée.
03:14 À Tel Aviv, ces juristes travaillent dans cet immeuble, siège de l'état-major israélien.
03:21 Impossible d'y entrer.
03:23 Pour comprendre leur rôle, nous rencontrons une ancienne de cette unité.
03:28 Oui, je peux expliquer notre travail.
03:31 Le rôle des juristes n'est pas de valider chaque action sur le terrain, mais par exemple,
03:37 d'écrire ces tracts lâchés au-dessus de Gaza pour demander aux civils d'évacuer.
03:42 Le droit de la guerre impose qu'il ne soit pas menaçant.
03:45 La formulation peut être traitée nue, entre une menace et un avertissement.
03:51 Et donc, nous, les juristes, nous sommes là pour aider à écrire le texte le plus juste.
03:56 C'est incroyable.
03:57 Et il y a un cabinet d'avocats qui suit également le traitement des prisonniers pour, après
04:04 la guerre, si jamais ils sont attaqués, ils préparent déjà les dossiers.
04:08 Le reportage est juste.
04:09 La guerre, maintenant, elle est filmée.
04:10 Il y a des subis, il y a des avocats.
04:12 C'est le Truman Show.
04:14 Le reportage est assez hallucinant.
04:17 Allez le voir en replay sur le 20h de France 2.
04:19 Bon, avant-hier, touche pas à mon poste, on a fait un rôle sur Thierry Ardisson.
04:24 30 minutes, 30 minutes d'antenne pour répondre à une réflexion que vous avez faite sur Moundir
04:31 chez nos confrères de France Inter.
04:32 Ce fut assez violent.
04:34 Non, mais Thierry, tu sais, Pascal Praud a beaucoup plus de liberté que toi.
04:38 Et je te le dis, il fait des émissions beaucoup plus subversives que toi.
04:42 Je suis désolé.
04:43 Qu'on l'aime ou pas, excuse-moi de te dire ça, Thierry.
04:46 Thierry, toi, je ne sais pas où tu es.
04:49 A part, toi, tu étais subversif dans le truc.
04:51 C'est quoi ? Parce que tu as dit "est-ce que tu sais, c'est trompé".
04:53 Mais tu n'as jamais fait un truc politique ou une idéologie que tu as essayé de porter
04:58 ou tu as donné ton avis sur quelque chose.
05:00 Tu te planquais derrière tes invités et tu as piégé de nombreux invités, d'ailleurs,
05:04 par tes montages fallacieux derrière.
05:07 Et à chaque fois, tes invités, ils disaient que tu les mettais dans une sauce terrible.
05:12 Donc voilà, Pascal Praud, quand il dit qu'il va à la messe le dimanche, je pense que c'est
05:18 vrai, contrairement à toi, quand tu dis que tu es un mec bien.
05:21 Donc voilà.
05:22 Ecoute, moi, je préfère les mecs qui disent la vérité plutôt qu'un mec qui passe son
05:26 temps à cracher sur les autres et qui, surtout, n'est pas fiable.
05:32 Voilà.
05:33 C'est zéro fiabilité, ce mec.
05:34 Vous n'êtes pas un mec bien ?
05:35 Non, mais c'est génial d'entendre quelqu'un qui passe son temps à cracher sur tout le
05:38 monde tous les soirs reprocher ça à d'autres gens.
05:41 C'est vraiment la charité qui se fout de l'hôpital.
05:44 Moi, si vous voulez, je ne vais pas repasser la nuit là-dessus, mais c'est vrai que moi,
05:48 j'ai fait à peu près une vingtaine d'émissions qui sont reconnues.
05:52 Lui, il met quatre personnes autour d'une table, il leur dit ce qu'il faut dire et il
05:57 croit qu'il fait de la télé.
05:58 Il ne fait rien du tout.
05:59 C'est nul et non avenu.
06:01 Ça vous a blessé, quand même, cette attaque ?
06:03 Non, ce qui me blesse, il n'y a rien qui me blesse.
06:05 Quand il dit que je suis aigri, il dit que vous êtes aigri et que vous voulez du pognon.
06:09 Du pognon, j'en ai.
06:11 Des émissions, j'en fais.
06:13 La preuve, il y en a encore une ce soir.
06:14 J'ai vendu Hôtel du Temps dans le monde entier à travers Warner Brothers.
06:19 Vous avez eu cité aux Emmy Awards.
06:22 Et à la rentrée de janvier, je produis Hugo Clément dans une nouvelle émission de Société
06:26 sur France 2.
06:27 Donc, je suis tout sauf au chômage.
06:28 Il n'est même pas informé.
06:29 Comment vous expliquez qu'il réagisse comme ça ?
06:31 Il réagit comme ça parce qu'il est tellement imbu de lui.
06:34 C'est un garçon qui était gentil au départ.
06:35 Quand il était sur France 4, il était sympa.
06:38 Et puis là, il est imbu de lui-même parce qu'il a la confiance et le soutien de Vincent
06:42 Bolloré, ce qui est assez incroyable d'ailleurs.
06:44 Et il ne se sent plus.
06:45 C'est l'hubris.
06:46 Il a tous ses esclaves autour de lui.
06:48 Il leur dit ce qu'il faut dire.
06:49 Dès qu'il fait une blague, ils sont tous obligés de rire.
06:52 C'est pitoyable.
06:53 Moi, le plus pitoyable de ça, ce n'est pas Hanouna, c'est Bolloré.
06:57 Vincent Bolloré, que j'ai connu très bien depuis 1981.
07:00 Vincent Bolloré, qui est un grand homme d'affaires comme l'ont été Lagardère, comme l'est
07:05 Xavier Miel, comme l'est Bernard Arnault.
07:07 Enfin, un grand professionnel, un grand capitaine d'industrie.
07:10 Il a un confesseur qui le suit à peu près toute la journée parce qu'il veut aller au
07:14 paradis.
07:15 Il est très cateau.
07:17 Comment Vincent Bolloré peut subventionner cette merde tous les jours ?
07:21 C'est ça la vraie question.
07:22 Tout le monde s'en prend à Hanouna.
07:23 Ce n'est pas à Hanouna qu'il faut s'en prendre, c'est à Bolloré.
07:25 Mais personne n'a le courage de s'en prendre à Bolloré.
07:27 Vous deviez aller sur Europe 1, ça a été annulé.
07:31 J'ai allé sur Europe 1 tout à l'heure.
07:32 Mais c'est pas grave, j'ai un ami qui s'appelle Jérôme Béglé, qui venait à la maison,
07:36 qui était pour moi un grand ami.
07:37 Depuis qu'il dirige Paris Match, il ne me prend plus au téléphone.
07:39 C'est de la censure ?
07:40 Ils sont esclaves.
07:41 Mais j'y étais chez Bolloré.
07:42 J'y ai passé trois ans quand Bellemare est parti et quand Aprican est parti.
07:46 J'étais chez Bolloré avec Bolloré comme patron.
07:48 C'était toutes les semaines, il faut inviter Maud Fontenoy, il ne faut pas passer ce sujet
07:52 parce qu'on est en train de signer avec BIN.
07:54 Il ne faut pas avancer le Qatar.
07:57 Ces gens-là sont esclavagisés par Bolloré.
08:00 C'est des collaborateurs.
08:02 C'est des accusations graves que vous portez.
08:05 Non, ce n'est pas une accusation grave.
08:06 Maud Fontenoy, on m'a demandé d'inviter Maud Fontenoy 50 fois.
08:09 On m'a demandé de couper un sujet sur le Qatar.
08:11 Et le jour où j'y ai été, on discutait avec un haut cadre de chez Bolloré et de
08:16 chez CNews, ou cadre de la Canale.
08:18 Et je dis, j'ai coupé le mec.
08:22 Heureusement que tu l'as coupé mon garçon.
08:23 Sinon, il aurait fallu que tu fasses attention en traversant la rue.
08:26 Voilà le genre de remarques qu'on entend là-bas.
08:28 Donc si vous voulez, moi, c'est la mafia.
08:30 Je n'ai rien à voir avec eux.
08:31 Je les emmerde.
08:32 – Pour moi, c'est clair, vous étiez trop cher.
08:34 – Oui, oui, j'étais cher.
08:35 C'était 10 millions par an pour deux émissions par semaine.
08:38 Ils m'en ont proposé 5.
08:39 Et moi, j'ai dit, si je peux vous faire la même chose pour 5 millions, c'est que
08:43 je vous volais 5 millions avant.
08:44 – Mais Hanouna dit, moi, mon émission, elle coûte beaucoup moins cher.
08:48 – Oui, elle coûte moins cher, c'est sûr.
08:49 Et mes 4 personnes autour d'une table…
08:50 – Mais vous, vous en aviez 4 aussi autour d'une table ?
08:52 – Oui, oui, mais moi, nous…
08:53 – Mais il y avait des reportages, il y avait des sujets.
08:55 – Non, mais il y a un argument, de toute façon, qui n'est pas là.
08:57 L'argument, c'est moi, quand je vais acheter un porte-carte chez Hermès,
09:00 je le paye 450 euros.
09:02 En fait, en cuir, il y en a pour 40 euros.
09:05 Je le paye 450 euros parce que c'est Hermès.
09:07 Et Ardisson, c'est une marque.
09:09 Donc ça se paye, c'est tout.
09:10 – Vous avez un yacht ?
09:11 – Non, je n'ai pas de yacht, mais j'ai de quoi vivre.
09:14 Je dis, parce que Hanouna a l'air de soucier de mon avenir financier.
09:18 J'ai de quoi vivre encore très longtemps, tout va bien.
09:21 – Vous l'aviez regardé, le complément d'enquête ?
09:23 – Oui, je l'ai regardé.
09:24 J'étais un peu déçu parce qu'il y a des sujets qui n'ont pas été abordés,
09:27 peut-être parce que le juridique de France 2 a interdit que ça soit abordé.
09:31 Et en fait, les gens du métier savent qu'il y a beaucoup d'autres choses.
09:33 – C'est la nouvelle lubie des féministes Valérie et Thierry
09:37 faire changer le nom de la future station de métro au Lilas.
09:41 Elle devait s'appeler la station Saint-Gainsbourg,
09:43 et bien ça ne plaît pas.
09:45 C'est l'histoire du point sonneur des Lilas qui se fait mettre à l'amende.
09:48 – Des petits trous, des petits trous, tous les petits trous.
09:51 – Le long du chantier, on croise Héloïse, très remontée.
09:53 – J'ai signé la pétition pour que l'on change le nom de cette station.
09:56 – Elle voit Serge Gainsbourg comme un chanteur misogyne
09:59 qui banalisait l'inceste dans ses textes.
10:01 – Je trouve que ça n'a aucun sens, en fait, à ce moment-là,
10:03 on va appeler des stations Polanski.
10:04 – Mais pas question pour Loris, un autre riverain,
10:06 de mettre le chanteur sur le même plan.
10:08 – Il faisait de la chanson d'accord, mais dans les actes,
10:11 jusqu'à preuve du contraire, elle n'a jamais été accusée de quoi que ce soit,
10:13 ni poursuivie.
10:14 – Et puis il y en a qui ne comprennent pas la polémique.
10:16 – Non mais vraiment, je tombe des nues là.
10:18 – Raco est artiste peintre aux Lilas.
10:20 – Moi je suis très fière d'habiter à la station Serge Gainsbourg,
10:23 c'est quelqu'un que j'aimais beaucoup, il était dans ses rêves,
10:26 il s'est resté des fantasmes d'ailleurs.
10:28 – C'est triste quand même, non ?
10:30 – Oui, surtout que comme se vient d'être dit,
10:33 Gainsbourg, il n'y a jamais eu de problème,
10:36 il n'y a jamais personne qui a porté plainte pour quoi que ce soit.
10:38 – Non, et puis la chanson…
10:40 – Là c'est encore plus grave que Polanski ou Beck-Bellé,
10:43 ou De Pardieu, je veux dire.
10:45 – Comment vous la vivez cette époque justement ?
10:47 Vous qui avez eu une liberté absolument totale ?
10:49 – Vous remarquerez quand même qu'il n'y a aucune fille qui sort en disant…
10:51 – Oui, il n'y a aucune fille.
10:52 – Voilà, c'est déjà au moins ça, ce qui prouve que je me suis toujours conduit
10:54 comme un gentleman, puisqu'aujourd'hui il n'y a personne qui se plaint.
10:57 – Mais vous avez eu des réactions peut-être parfois,
11:01 dans le document qui est formidable, vraiment,
11:04 qui récapitule les dîners que vous avez pu avoir sur Paris 1er,
11:07 c'est addictif, vraiment, c'est un truc, on commence à le regarder,
11:10 ça commence par l'arrivée des invités,
11:12 et il y a ce moment avec Tristan Bannon qui fait partie,
11:14 et quand elle dit "oui, c'est jeté sur moi, il m'a dégrafé mon soutien-gorge",
11:17 vous dites "ah, vous dites j'adore"
11:19 – Oui, on n'est pas en pleurs.
11:21 – Et moi je me suis dit "oh, c'est que avec le recul on regarde,
11:23 on se dit "mais comment il peut dire un truc comme ça ?"
11:25 – Bien sûr, mais à l'époque c'est comme quand Mads Neff était reçu chez Bernard Piault,
11:28 c'est pareil, c'est vrai qu'on n'avait pas la même mentalité,
11:31 c'est vrai qu'il ne faut pas regarder l'époque avec les yeux d'aujourd'hui,
11:34 sinon on n'a plus de jugement.
11:37 – Mais on a perdu le second degré, on a perdu l'humour aussi.
11:40 – Oui, c'est vrai que ce n'était pas ce que j'ai fait de mieux dans ma vie,
11:43 c'est de sourire quand elle raconte,
11:45 mais c'est vrai que ça prenait moins d'importance que depuis qu'il y a eu Me Too,
11:48 c'est la vérité, je dirais.
11:50 – Et puis on s'est plus amusés, c'est-à-dire qu'on s'est plus…
11:52 – Aujourd'hui plus personne ne dit rien, si vous voulez, tout le monde a peur,
11:55 vous voyez passer une jolie fille, il ne faut surtout pas lui dire qu'elle est jolie,
11:58 parce que sinon elle peut vous attaquer au tribunal,
12:01 donc c'est vrai qu'on est dans une époque puritaine épouvantable.
12:04 – Mais il y a quand même eu une amélioration pour les femmes,
12:07 Me Too a quand même été… – Oui, parce que c'est vrai aussi…
12:09 – On voit qu'il y a eu des… – Quand j'étais dans la pub,
12:11 je vous parle de ça dans les années 70, quand j'étais dans la pub,
12:13 il y avait une fille qui passait, on disait "t'as un joli cul", c'est vrai.
12:16 Aujourd'hui on ne le ferait plus.
12:18 – Mais est-ce que c'était bien ? Est-ce que c'est mieux ?
12:20 – Non, ce n'était pas bien, je ne sais pas si c'était bien ou pas bien,
12:22 en tous les cas on ne le fait plus.
12:24 – C'est peut-être une des stars que vous n'avez pas reçue, Thierry Ardisson,
12:28 c'est Justine Bieber, vous savez quoi ?
12:30 Justine a repris le tube de Mariah Carey pour Noël,
12:33 oh la honte ! – Ah bah oui, bien sûr.
12:35 ♫ Oh I won't ask for much this Christmas ♫
12:39 ♫ I won't even wish for a snow ♫
12:43 ♫ I'm just gonna keep on waiting ♫
12:46 ♫ Underneath the mistletoe ♫
12:49 – Bon, ouais, bon.
12:51 – Justine Bieber, je la sens bien.
12:54 – Il y a une version par Freddie Mercury, "faites de l'intelligence artificielle" sur YouTube.
12:58 – Ah, faudrait que j'aille l'écouter, je suis très lié à moi.
13:00 – C'est très rigolo.
13:01 – Allez, on se retrouve dans un instant avec Thierry Ardisson,
13:03 on va parler du dîner de ce soir sur Paris 1ère,
13:06 le retour du dîner qui n'est plus au 93 Foubourg Saint-Honoré,
13:09 mais au 214 rue de Rivoli, à tout de suite.
13:11 ♫♫♫
13:13 – Sud Radio Média, l'invité du jour.
13:16 – L'invité du jour, Thierry Ardisson est avec nous ce soir en clair sur Paris 1ère,
13:20 le 214 rue de Rivoli, le retour du dîner, il y en aura d'autres ?
13:24 – Écoutez, peut-être, moi personnellement, si je refais de la télé,
13:29 ce genre de format me plairait.
13:30 – Vous plaît bien.
13:31 – Voilà.
13:32 – On va parler des invités parce que Amel Bent et Amir, non ?
13:35 – Ah non, justement, si je refais, je refais un par mois et pas un par semaine
13:39 parce qu'il n'y a plus le casting aujourd'hui pour en faire un par semaine.
13:42 – Il y aura un documentaire, "La crème de la crème du 93 Foubourg Saint-Honoré",
13:46 j'ai adoré, j'ai dévoré, j'ai regardé ça, ça rappelle des souvenirs, c'est émouvant.
13:50 – C'est votre mari qui a été à l'origine de ce dîner, il faut quand même le dire,
13:54 Jacques Expert, parce qu'encore faut-il le dire.
13:56 – C'est vrai, il y avait des gens qui osaient des choses un peu différentes.
13:59 – Voilà, il a osé, il nous a fait confiance.
14:02 – Alors, mercredi 3 janvier, ce sera "Hôtel du Temps" avec Jean Gabin,
14:06 à 21h45, et puis la chaîne Arditube qu'on va retrouver sur l'INA,
14:11 sur l'INA, Ardi-Vision, sur Molotov TV.
14:14 – Alors oui, il y a Arditube, ça c'est des extraits de tout.
14:16 – Vous étiez venu nous en parler, c'était incroyable.
14:18 – On a 525 000 abonnés aujourd'hui, ce qui marche très bien,
14:20 et on a lancé une chaîne qui s'appelle Ardi-Vision,
14:22 donc là, ce ne sont pas des extraits, ce sont des émissions entières,
14:25 ce ne sont que des émissions de moi, c'est une chaîne qui m'est entièrement consacrée
14:28 dans le genre de mégalomanie.
14:29 – Pour un mec qui n'a rien fait.
14:30 – Il y aurait une raison d'être mégalomane pour un mec.
14:32 Et disons, ce qui est drôle, c'est que les émissions sont diffusées
14:36 à l'horaire où elles étaient diffusées.
14:38 On commence avec des jeux, après il y a "Les droits de la trêve gauche",
14:41 encore une émission de Paris 1ère, puis après il y a "Tout le monde en parle",
14:44 il y a "Le dîner", il y a "Paris dernière", ça s'échelonne comme ça sur une journée.
14:48 – Pour un mec qui n'a rien fait.
14:50 – Pour un mec qui n'a rien fait, oui.
14:51 – C'est pas mal quand même.
14:52 Et puis il y a "La nuit", "Ardisson", avec la rediffusion de plusieurs dîners.
14:56 – De quatre dîners, oui.
14:57 – C'était des dîners à thème, il y a "Charlie Hebdo", il y a...
14:59 – Oui, il y a "Charlie Hebdo", il y a "Flic et voyou",
15:01 je pense qu'il y a "Tapis" parce que c'est une grande émission.
15:03 – Il y a "Tapis", il y a "Flic et voyou", il y a "Michel Drucker et compagnie",
15:07 et une émission avec Stéphane Bern aussi.
15:09 – Oui, voilà.
15:10 – Mais c'était, franchement, quand on regarde ces dîners,
15:13 c'était quelque chose d'assez magique.
15:15 – On l'a revécu là, quand on a fait "214 Ruedri-Voly",
15:18 il y a un truc, je suis obligé de reconnaître qu'il n'y a que dans cette émission
15:22 que les gens disent des trucs comme ça.
15:23 – Des trucs incroyables.
15:24 – Incroyables, ils sont d'une impudeur presque.
15:27 – Mais ça a marché encore cette fois-ci, c'est la question.
15:29 – Mais oui, ça a marché tout de suite.
15:31 – Il y a une grande différence, c'est qu'il y a votre femme avec vous, Audrey Cresco.
15:33 – Il y a ma femme, oui, ça c'est un truc qu'on ne faisait pas à l'époque,
15:35 c'est qu'on n'avait pas de couple, et ça je trouve que c'est pas mal de mettre des couples.
15:37 Donc il y a Audrey et moi, il y a Muriel avec Anne Lenel,
15:40 j'ai pas pu avoir le couple "le chameurois", malheureusement.
15:45 Mais les couples ça marche bien.
15:47 Et non, mais ça commence avec Darmon dans la cuisine qui m'explique
15:50 qu'il dort avec un masque sur le nez, enfin, c'est des trucs qu'on raconte pas en général.
15:53 – Il y a un moment incroyable dans le document qui suit,
15:56 c'est cette séquence dans la cuisine avec François Berléand et Guillaume Canet.
15:59 Vous lui parlez du Cialis et Canet a des yeux grands ouverts,
16:02 il sait pas ce que c'est que le Cialis à l'époque.
16:04 – C'est normal à son âge.
16:05 – Oui, oui, mais même c'était l'équivalent du Viagra.
16:08 Et Berléand raconte que oui, il prend du Viagra.
16:11 – Oui, Berléand quand il a découvert le Viagra, il en a parlé à tout le monde.
16:14 Il en avait parlé dans "Tout le monde en parle" aussi.
16:16 Il avait découvert ça.
16:17 – Et alors ce soir on va voir quoi, il y a quoi comme révélations ?
16:20 – Le moment où Darmand ça commence, c'est un peu le Mepêche show,
16:22 les deux vieux, on a le même âge, on parle de l'âge,
16:25 on dit c'est terrible de savoir qu'il nous reste finalement pas grand chose à vivre,
16:30 quoi qu'on avait fait le plus gros, donc espèce de comme ça.
16:32 – Un peu de nostalgie.
16:33 – Voilà, nostalgie de la vie.
16:35 Et puis après il y a un tour de table sur les pères qui est absolument incroyable,
16:38 donc où François-Philippe Gisbert, son père battait sa mère,
16:43 Chameurois, son père était accro à Léraud,
16:46 Darmand, son père était voyou à Pigalle,
16:48 Muriel, son père, c'est un Arménien de passage,
16:51 donc après il y a une espèce de truc.
16:53 Et il y a Anne Lenen qui raconte une anecdote personnelle qui met les poils.
16:56 – Mais comment vous expliquez qu'il se confie plus autour d'un dîner ?
16:59 – Parce que je pense que les gens assez rapidement oublient que c'est une émission de télévision.
17:02 – Parce qu'on est dans un dîner en fait.
17:04 – Oui, c'est la seule explication que j'ai, parce qu'ils mangent, ils boivent, ils discutent,
17:07 ils oublient, les caméras sont planquées, pas complètement non plus,
17:09 parce qu'on voit, il y a quand même 2-3 caméras qu'on peut voir,
17:12 et je ne sais pas pourquoi, mais j'ai eu beaucoup plus de confidence
17:15 dans 93 et là dans 214 que ce que j'en ai eu…
17:20 – Autour d'un plateau classique.
17:22 – Sur un plateau de comme tout le monde en parle, où c'est l'Uléthérien.
17:25 – Mais il y a eu des essais de remake qui n'ont pas marché,
17:29 il y a aussi la pâte à redisson, le ton qui fait que…
17:32 – Il faut que ce soit un vrai dîner, parce que c'est à vous par exemple,
17:34 il faut un dîner, mais ce n'est pas un vrai dîner, c'est une très bonne émission,
17:37 je ne critique pas, mais vous voyez, ce n'est pas un vrai dîner,
17:39 vous mangez en même temps, vous avez Babette Lemoyne qui vous interview,
17:42 ce n'est pas un dîner quoi.
17:44 – Là c'est un vrai dîner.
17:46 – Arthur en avait fait un aussi, il l'avait fait sur un studio,
17:48 et donc les gens allaient bouffer à la pleine Sainte-Denis sur un plateau,
17:51 donc ce n'était pas un dîner.
17:52 – Et puis le casting, le casting qui est vachement important aussi.
17:55 – Là on a beaucoup travaillé sur le casting, on a pris du temps,
17:58 on a vraiment pris du temps pour faire cette émission.
18:00 – Avec Stéphane Simon qui est le producteur de l'émission.
18:02 – Qui était le producteur à l'époque et que j'ai retrouvé pour cette émission,
18:05 et on a pris du temps pour le casting, il y a Doulis qui est là,
18:08 alors il y a des gens, ce qui est bien, c'est qu'il y a des gens que je connais,
18:10 évidemment comme Muriel ou Darmon,
18:12 il y a des gens que je ne connais pas comme Doulis, c'est intéressant.
18:14 – Il est incroyable.
18:15 – Il y a Bafi qui vient après son spectacle,
18:16 il y a Corti qui arrive évidemment avec les Gypsies King,
18:18 c'est un peu obligatoire, et donc voilà, il y a une espèce d'ambiance comme ça.
18:22 – Oui, parce qu'on oublie qu'il y avait des moments de musique…
18:24 – Toujours, ça se terminait toujours par de la musique.
18:26 – Toujours par de la musique.
18:27 – Bien sûr, bien sûr.
18:28 – Et est-ce que vous vous souvenez d'Ariel Dombal,
18:31 qui était venu avec un guitariste du Mexique,
18:34 et vous en avez profité pour chanter, et c'est rare quand vous chantez, écoutez.
18:38 – Oui, oui, oui, on a…
18:40 Ah oui, vous l'avez ?
18:41 [♫ Ariel Dombal - Bésame mucho ♫]
18:49 Quelle horreur !
18:50 [Rires]
18:52 – Je ne l'avais pas reconnu !
18:53 [Rires]
18:54 – Ah bravo !
18:55 – Je ne l'avais pas reconnu !
18:56 [Rires]
18:57 – Ah oui, c'est pas mal.
18:58 – Je ne sais pas chanter, c'est terrible parce que je…
18:59 – Il y a des moments incroyables comme ça, quand vous allez sur les murs,
19:02 j'ai passé.
19:03 – Il y avait la guerre fête, tout le monde est passé.
19:06 – Tout le monde est venu, c'est ça qui est…
19:08 – Il y a eu le dîner brésilien avec Pitangui,
19:10 il y a eu des moments, le dîner Palace, le dîner Charlie Hebdo qui est terrible,
19:13 parce qu'envoyer ce dîner, il y a deux personnes sur trois
19:16 qui ont été rafalées par les djihadistes,
19:19 donc c'est vrai qu'il y a des moments incroyables.
19:21 – La dîne de Rothschild, il y avait des mélanges incroyables.
19:24 – Et pour Valérie, pour nos auditeurs, j'ai retrouvé une archive,
19:26 il était tout jeune,
19:28 et bien écoutez, vous savez que c'est une voix de Sud Radio
19:33 qu'on entend souvent, c'est André Bercoff.
19:35 – Ah oui, il est venu en vrai.
19:37 – Il est venu à l'émission de Tapie, ce qui vous a fait surprendre.
19:40 – Je dirais pas qu'il était tout jeune à l'époque.
19:42 – Oui, voilà. – Il était plus jeune disons.
19:44 – J'ai lu ton bouquin, "La lâcheté française",
19:47 qui est vraiment pas faux, virulent, bien écrit, avec des bonnes formules.
19:53 Comment tu peux supporter Tapie,
19:56 qui est quand même exactement comme les gens que tu dénonces dans…
19:59 – Non, parce que d'abord Tapie n'est pas un lâche,
20:01 on peut tout dire de lui, sauf que ce soit une couille molle,
20:04 il l'est pas, et puis alors on peut aimer ou ne pas aimer des choses,
20:07 mais moi j'aime bien les êtres de deux mesures.
20:09 Tu sais que j'ai été nègre deux fois dans ma vie,
20:11 une fois pour Tapie, c'est tout, et une fois pour Sylvia Bourdon.
20:15 – Je sais pas si tu te rappelles, Sylvia Bourdon qui était une actrice du porno,
20:18 et qui a fait des films avec des chiens policiers.
20:21 [Rires]
20:23 – C'est-à-dire des films avec des chiens policiers.
20:25 – Elle a fait des films zoophiles.
20:27 – Mais non ! – Mais oui.
20:29 – Ah, j'ai cru que c'était une blague.
20:31 – Je vais vous raconter une anecdote que je n'ai jamais racontée,
20:33 mais que vous l'aurez.
20:35 Un jour, je faisais bain de minuit, et je dis à Catherine Barma,
20:38 à Marie-France Brouillard, je vais inviter Sylvia Bourdon.
20:41 Très bien, invite Sylvia Bourdon.
20:43 Et j'ai invité un poney, parce qu'il y a des films porno qui se font avec des poneys.
20:48 Et j'ai fait venir un poney du Poitou.
20:50 Et le poney est arrivé dans un camion Smyrne-Morque,
20:53 ils ont descendu les escaliers du bain-douche avec le poney et tout.
20:56 Et à ce moment-là Catherine a appelé Marie-France Brouillard en disant,
20:58 écoute, si il fait ça, s'il confronte le poney à Sylvia Bourdon,
21:02 moi je t'avertis, je quitte l'émission immédiatement.
21:05 Et Marie-France m'a appelé, m'a dit, apparemment Catherine n'est pas contente,
21:08 et donc on n'a pas fait le poney.
21:10 - Vous n'avez pas fait le poney ? - Non, il est reparti dans le Poitou.
21:13 - J'ai pas fait le poney, il est retourné dans le Poitou.
21:15 - Et vous avez des idées, vous avez toujours eu une créativité absolument incroyable.
21:20 - C'est la transgression épouvantable.
21:22 - Oui, c'est la transgression absolue, mais qui était aussi une autre époque.
21:24 - Bien sûr, mais c'était une époque où on pouvait transgresser,
21:26 parce qu'il y avait encore des choses à transgresser.
21:28 Aujourd'hui, vous ne pouvez plus transgresser, parce que tout a été fait.
21:30 Aujourd'hui, les gens n'ont plus besoin de briser des barrières,
21:33 ils ont besoin de repères plutôt.
21:35 - Bien sûr, et ce qui frappe aussi dans le document qui suit,
21:38 c'est que tout le monde clope, tout le monde fume.
21:40 Vous, vous avez arrêté de fumer ?
21:42 - J'ai arrêté de fumer grâce à Brigitte Millot, que vous connaissez,
21:45 qui était dans "Frou-Frou" avec vous.
21:48 Et un jour, Brigitte m'a dit, je filme depuis l'âge de 17 ans,
21:53 je n'ai jamais y arrivé, pourtant j'ai arrêté beaucoup de drogues,
21:55 mais celle-là, je ne croyais pas.
21:57 J'ai mis un truc dans l'oreille, j'y croyais vraiment pas du tout.
22:00 Une fois, je suis allé voir un mec qui m'avait hypnotisé,
22:02 pendant qu'il était en train de m'hypnotiser,
22:03 je lui ai dit vivement qu'il est philique, je lui fume un clope.
22:05 Et donc, elle m'a dit cette phrase très juste,
22:08 elle m'a dit "tu n'auras plus besoin, tu auras envie de fumer,
22:12 mais tu n'en auras plus besoin".
22:13 Et elle avait raison, je n'ai plus besoin, c'est pour ça que je n'ai pas envie.
22:16 Ce n'est pas avant, je me réveillais le matin, je fumais deux clopes,
22:18 je me réveillais à 2h du matin, je fumais un clope et tout.
22:21 Donc ça fait un mois et demi, ce n'est pas non plus un exploit.
22:23 Non, mais ce n'est pas mal quand même.
22:25 Je me sens mieux, oui, quand même, effectivement, c'est sûr qu'on se sent mieux.
22:29 C'est Audrey qui vous a poussé ?
22:31 Audrey, évidemment, quand vous avez une femme qui a 27 ans de moins que vous,
22:34 vous perdez du poids, vous arrêtez de fumer,
22:36 là je suis en train d'essayer de moins picoler.
22:38 Et vous faites toujours vos check-up ?
22:40 Je fais des check-up sans arrêt.
22:42 Je me souviens.
22:43 Mais quand on dit qu'il est hypochondriaque, ce n'est pas ça.
22:45 Un hypochondriaque, c'est un mec qui croit qu'il est malade et qui ne va pas se faire checker.
22:47 Moi, je me fais checker pour voir arriver la mort en face.
22:50 En fait, moi, j'ai une vraie ambition dans la vie,
22:52 c'est de voir arriver la mort, de savoir, quoi, des délais.
22:55 Parce que je n'ai pas envie d'être surpris.
22:57 Tu sais, Mitterrand, par exemple, il a découvert qu'il avait un cancer de la prostate
23:00 quand il a eu des douleurs dans la nuque.
23:02 S'il avait fait 2-3 check-up, il s'en serait aperçu peut-être avant.
23:05 Et vous ne voulez pas mourir dans votre sommeil ?
23:07 Dans mon sommeil ?
23:08 Si, j'aimerais bien mourir dans mon sommeil, mais ça, oui, d'accord, ça, je ne peux pas le prévoir.
23:12 Mais après, si vous voulez, un cancer avant d'être un gros cancer, c'est un petit cancer.
23:17 Donc, il vaut mieux l'enlever quand il est petit.
23:19 Donc, tout le monde fume dans les dîners.
23:21 Et à l'époque, c'était autorisé ? Je me suis posé la question.
23:24 On ne se posait pas la question.
23:25 On avait la chance d'avoir Jacques L'Expert qui nous couvrait.
23:28 Et si vous voulez, on faisait à peu près tout ce qu'on voulait.
23:30 Il y a Ruqué qui racontait qu'il avait fait bouffer un gâteau au shit à Annie Corny.
23:34 Et après, ils avaient peur qu'elle meure.
23:36 Donc, ils sont allés cacher le shit dans des poubelles des alentours.
23:39 Des histoires de ouf.
23:41 Mais il y a des histoires de dingue.
23:42 Mais ça, c'est à retrouver.
23:43 On va y revenir dans un instant avec vous, Thierry Ardisson.
23:46 Parlez également d'Hôtel du Temps.
23:48 Parlez des Emmy Awards.
23:49 J'aimerais que vous me racontiez comment c'était à Los Angeles.
23:52 Et à tout de suite.
23:53 Le supplément média avec Thierry Ardisson.
23:59 Donc, ce soir en clair, à 21h, le retour du dîner de Thierry Ardisson.
24:04 J'espère qu'il y en aura d'autres.
24:05 En tout cas, on ne l'a pas vu.
24:07 Moi, je n'ai pas dit oui.
24:09 La chaîne ne m'a pas demandé pour le moment.
24:10 Donc, je ne peux rien dire.
24:11 Mais c'est vrai que si je devais faire une émission, c'est plutôt genre l'émission.
24:13 Voilà. 214 rue Drivoli.
24:15 C'est votre adresse.
24:16 La suite après, c'est la crème de la crème.
24:19 Vraiment, je vous encourage aussi à le regarder.
24:20 Du 93, le Bourg Saint-Honoré.
24:22 Avant de partir sur autre chose, parce que je sais que vous allez partir sur Gabin et sur d'autres choses.
24:26 J'ai un dernier extrait.
24:28 Alors, c'est Nico Saliagas, qui est tout jeune, qui rencontre Jean-Pierre Foucault.
24:34 Et alors, ça a parlé alcool.
24:36 Vous voulez un peu de champagne, monsieur ?
24:37 Non, un peu de vin, parce que je ne changerai pas.
24:39 Qu'est-ce qu'on boit à tard, vous savez, non ?
24:41 Vous avez du vin rouge ou du vin blanc.
24:43 C'est un vin des Beaux-de-Provence.
24:46 De Provence ?
24:47 Des Beaux.
24:48 Des Beaux ?
24:49 Chez toi.
24:50 Des Beaux, tout de suite.
24:51 On a de très, très bons vins chez nous, qui sont malheureusement méconnus.
24:54 Mais en Provence, il y a des viticulteurs maintenant qui font des choses tout à fait remarquables.
24:59 Et dans les Beaux-de-Provence, ils les font en automne ? Ils les font où ?
25:02 Non, il y a des vignes.
25:03 Il y a des vignes, au Beaux, il y en a environ des Beaux.
25:05 Chaque fois que j'ai des amis qui viennent manger à la maison dans le midi, on ne boit que des vins de ma région.
25:09 Moi, j'adorais cette séquence dans la cuisine où vous les laissiez un peu discuter tous les deux.
25:15 On a recommencé avec Darmant et Audrey, et on discutait avec le chef, on boit des coups.
25:19 Voilà, c'est un peu l'apéro.
25:22 C'est un peu l'apéro dans la cuisine et la musique à la fin, toujours.
25:25 Et les chefs que vous avez vus passer, Alenau, Jean-François Piège, vous dites que vous ne les connaissiez pas.
25:30 Non, pas du tout. C'est Stéphane Simon qui gérait Piège, Alenau, Guy Savoie, Fréchon.
25:36 Et puis après, je me suis fait bouffer dans un restaurant, je me suis aperçu que c'était des mecs très réputés,
25:39 parce que j'ai payé une addition considérable.
25:41 Et là, c'est un jeune chef colombien qui s'appelle Juan Arbalès, qui était le mec, je dis ça parce que comme ça tout le monde peut le situer,
25:47 c'était le mec de Tillman, de Laurie Tillman.
25:49 Laurie Tillman, absolument.
25:51 Donc effectivement, on part sur autre chose.
25:53 Donc il y a la nuit à Ardisson derrière, avec les dîners, quatre dîners qui vont suivre.
25:57 Et puis, pour un mec qui ne bosse pas aussi, vous bossez pas mal en ce moment,
26:02 puisqu'on va vous retrouver sur France 3 avec Hôtel du Temps.
26:04 Jean Gabin, 21h45, ça a changé de traîneau.
26:07 C'est-à-dire que c'est une émission qui est, il faut dire la vérité, trop bavarde pour être en première partie de soirée,
26:13 et trop chère pour être en deuxième partie.
26:15 Là, comme ils ont arrêté l'émission, ils la diffusent en deuxième partie de soirée.
26:18 Et c'est vrai que c'est plus une émission de deuxième partie de soirée, mais comme ça vaut cher,
26:21 la chaîne n'a pas le budget de mettre 600 000 euros en deuxième partie de soirée.
26:24 C'est pour ça que je ne me suis pas immolé par le feu devant l'immeuble de France Télévision quand ils l'ont arrêté,
26:28 parce que je continue à travailler sur l'intelligence artificielle, évidemment,
26:33 mais ce format-là n'est pas adapté au prime time.
26:36 - Moi, je vous ai envoyé un mot le soir de Coluche, parce que j'avais trouvé que c'était formidable.
26:40 Il n'y avait pas les audiences. Je vous ai entendu parler des audiences,
26:43 hier avec Léa, le 21 avec Léa Salamé.
26:45 C'est vrai que c'est dommage de juger une émission à l'aune des audiences.
26:48 C'est la règle aujourd'hui, mais Hôtel du Temps de Coluche était formidable.
26:53 - Ça ne fait pas payer une audience épouvantable, ça fait 1,2 ou 1,3 millions.
26:56 - Oui, c'est bien.
26:57 - Mais c'est ce qu'aurait fait un documentaire normal.
26:59 Si j'avais acheté des bouts de films de Coluche à Lina et que je mettais Gérard Ginoux en train de dire "c'est formidable",
27:03 - Mais ce n'est pas le même prix.
27:04 - Ce n'est pas le même prix. Ça a coûté 200 000 ou 250 000 balles,
27:07 et pour le même résultat en audience.
27:09 Après, effectivement, aujourd'hui, si vous avez raison de le souligner,
27:12 on ne juge plus les émissions qu'en fonction de l'audience.
27:15 Les journalistes de télé ne se fatiguent pas, les mecs.
27:17 Ils prennent un 9h, ils prennent mes diamétries et ils disent "telle émission a fait tant",
27:21 "ah ben c'est moins bien qu'hier".
27:22 Donc ce n'est pas la peine, et on peut faire ça avec des robots,
27:24 ce n'est pas la peine d'avoir des journalistes.
27:26 - Donc Gabin, c'est le premier que vous aviez fait ?
27:28 - Oui, Gabin, c'est le premier. La chaîne m'avait dit que c'était trop service public, je n'ai jamais compris pourquoi.
27:32 Et donc, ils m'ont demandé des gens plus récents.
27:35 Donc j'ai fait, pourtant les gens qui regardent la télévision sur France Télévision,
27:38 ils ont tous 65 ans minimum.
27:40 Donc je pense que Gabin leur convient tout à fait.
27:42 Mais bon, donc ils m'ont dit "faites des gens plus récents".
27:45 Donc j'ai fait Dalida, j'ai fait Coluche,
27:48 je devais faire Johnny, que je n'ai donc pas fait,
27:51 et Gabin qui est diffusé le 3 janvier effectivement.
27:54 - Alors vous êtes allé au Emmy Awards, c'était à New York et non pas à Los Angeles.
27:58 Vous avez été pas loin de gagner, non ?
28:01 - C'est un événement quand même dans une vie, quoi.
28:04 Parce que des émissions de fiction française aux Emmy, il y en a déjà eu.
28:08 Mais des émissions de flux, il y en a très très rarement.
28:11 Donc je me suis retrouvé...
28:13 C'est les Emmy Awards, c'est les américains.
28:15 C'est-à-dire dans ma catégorie, il y avait une télé-réalité brésilienne qui a gagné,
28:19 il y avait le meilleur pâtissier, bon on y compte,
28:22 et il y avait une émission japonaise
28:25 où les gens matchaient grâce à l'intelligence artificielle.
28:28 Donc j'aurai plus de chance avec nos grandes décisions,
28:31 l'émission que je vais faire à la rentrée avec Hugo Clément sur France 2,
28:34 qu'avec ça, parce que...
28:36 - Est-ce que ça se vend, le format, vous discutez avec des projets ?
28:40 - Ils ont acheté, ils sont en train de développer, ils ont une bien meilleure idée que moi.
28:44 Ils ont cherché un animateur, mais bon c'est compliqué là-bas avec les problèmes d'exclusivité.
28:48 Ils ont décidé de faire interviewer une star défunte par une star vivante.
28:52 - D'accord.
28:53 - Le Ultimate Trip étant Lennon interviewé par McCartney.
28:57 Bon là, ils travaillent sur les Blues Brothers,
28:59 ils travaillent sur Belushi interviewé par Dana Creutz.
29:02 - Mais non !
29:03 - Et ils sont bien meilleurs que moi, voyez.
29:05 Comme quoi, finalement, on peut avoir une idée et les gens peuvent encore l'améliorer.
29:08 - Alors nos grandes décisions, ça va être quoi ?
29:10 - Nos grandes décisions, si vous avez un problème, un problème personnel,
29:13 mais qui a un écho sociétal, évidemment, c'est pas "je me suis cassé un ongle".
29:16 Je sais pas, est-ce que ma fille qui a 13 ans, est-ce que je dois lui acheter un smartphone ou non ?
29:20 Ma grand-mère qui est épouvantable, est-ce que je dois la mettre dans un épargne ?
29:23 Les problèmes qui se posent à tout le monde tous les jours.
29:25 Vous allez à la télé, vous racontez votre problème,
29:27 il y a des gens qui ont connu la même chose, qui vous conseillent,
29:30 il y a des gens qui sont des spécialistes du sujet,
29:33 et à un moment, Hugo Clément se retourne vers la caméra et dit
29:38 "maintenant, c'est les Français qui vont vous donner leur avis".
29:41 Donc l'idée, c'est, quand vous avez le concept,
29:43 c'est quand vous avez une décision à prendre, demandez l'avis des Français.
29:46 Et donc les Français donnent leur avis, oui, vous pouvez lui acheter un portable,
29:49 et après, chacun prend sa propre décision, évidemment.
29:52 On n'est pas tenu de faire ce que disent les gens.
29:54 Après, chacun prend sa grande décision.
29:57 Donc c'est une façon de faire une émission de société,
30:00 de traiter les problèmes de société, avec une mécanique qui est un peu triviale.
30:05 - Un peu plus moderne. - Un petit bébé de face à France.
30:07 - Oui, ça me fait penser à Face à France.
30:09 - Face à France, il y avait 50 Français.
30:11 - Formidable. - Incroyable.
30:13 - Et Guillaume Durand interviewait des hommes politiques devant ces 50 Français.
30:16 - C'était incroyable. - Une émission souvent imitée mais jamais égalée,
30:19 parce que tout le monde a essayé de la faire, mais pas avec la même rigueur dans le panel.
30:21 - Non mais c'était formidable. - Vraiment 50 Français,
30:23 qui représentaient vraiment la France.
30:25 - Et donc vous, vous allez faire quoi là-dedans ?
30:27 - Je suis coproducteur avec un garçon qui s'appelle Régis Lamana-Roda.
30:30 - Je connais très bien. - Qui est le producteur d'Eléa Salamé,
30:33 qu'à l'époque, qui était un type... - Mais vous, vous ne serez pas à l'antenne.
30:35 - Ah non, non, non, moi je ne serai pas du tout à l'antenne.
30:37 - D'accord, vous êtes le coproducteur... - Non, mais maintenant, place aux jeunes.
30:39 Moi, je ne m'accroche pas à l'antenne.
30:41 - Vous avez déjà tourné une première émission ou pas encore ?
30:43 - On a fait en pilote, que je peux dire sans trahir de secret, que la chaîne a aimé.
30:47 Et donc on commence en fin janvier, début février.
30:50 - C'est formidable. - Mais c'est vrai qu'il n'y a plus d'émission depuis Delarue.
30:52 - Depuis que Jean-Luc Clément, il n'y a pas d'émission de société.
30:55 Et on regrette tous, évidemment, la disparition de Jean-Luc,
30:58 mais ce n'est pas pour ça qu'il ne faut pas faire d'émission de société.
31:00 Et je pense que comme Léa Salamé a su passer du politique au peephole,
31:04 enfin disons, c'est peepholisé, je pense que,
31:07 enfin j'en suis sûr puisque j'ai vu le pilote,
31:09 je pense que Hugo Clément peut rester dans l'écologie,
31:13 ce qui fait très bien, mais il peut avoir... - Élargir son spectre.
31:17 - Voilà. - Et vous, si vous deviez aller régler un problème dans cette émission, ce serait lequel ?
31:21 - Ah oui, c'est vrai, tiens, c'est une bonne question ça.
31:24 Je sais pas, est-ce qu'il faut vraiment que j'arrête de boire ?
31:28 - Vrai question. - Vrai débat.
31:31 - Vrai débat. - Est-ce qu'il faut vivre 20 ans sans boire ou 10 ans en buvant ?
31:35 - Et alors, on a la réponse ? - Pour le moment, je dis 20 ans sans boire,
31:38 mais enfin je veux dire, je suis on the brink, je suis à la limite de boire un coup.
31:42 - Vous n'êtes pas alcoolo non plus ? - Je ne suis pas alcoolo,
31:44 mais vous savez, on est tous pareils, on boit deux verres à midi, deux verres le soir, ça fait quatre quoi.
31:49 - La télé vous manque pas, en tant que tel ? - Non, parce que j'ai commencé tard, moi, la télé,
31:53 c'est pas du tout, c'est pas ma vocation, moi je voulais être écrivain, producteur de cinéma,
31:57 mais surtout pas animateur de télé, puisqu'à l'époque, les animateurs c'était Sabatier, Sébastien,
32:01 Bonker et Foucault, donc j'avais pas envie de leur ressembler.
32:04 Je voulais peut-être ressembler à ceux de l'ORTF, mais pas à ceux qui étaient là quand j'ai commencé.
32:08 Et puis voilà, j'ai eu la chance de pouvoir le faire, puis on m'a donné plein de pognon pour faire tout ce que je voulais.
32:13 À l'époque, le dîner est l'exemple même d'une chaîne qui vous dit "voilà, on te donne de l'argent, tu fais ce que tu veux",
32:19 c'est formidable, j'ai eu une chance folle. - Mais c'était une autre époque.
32:22 - Oui, à l'époque, les chaînes nous demandaient des idées.
32:25 Aujourd'hui, quand vous allez vendre une idée à une chaîne, ils se demandent comment ils vont vous dire non.
32:28 Toute l'énergie qu'ils ont, elle est utilisée pour comment on peut leur refuser son idée.
32:33 - Et est-ce que ça existe déjà ? Est-ce que c'est une adaptation ?
32:35 - Voilà, est-ce que c'est pas mieux de racheter un format américain, comme ça on prend pas de risques ?
32:39 Donc là, aujourd'hui, on en est là. À l'époque, je me souviens de Marie-France Brière, à l'époque d'Hervé Bourges,
32:43 qui me disait "Thierry, trouve-nous des idées". C'est formidable, ça.
32:46 - Et qu'est-ce qui a changé dans la télé ? Qu'est-ce qui a...
32:48 - Y'a moins de pognon, c'est-à-dire que la télé aujourd'hui est très frileuse,
32:51 ils bétonnent à mort, regardent les TF1, ils font que des trucs, que des formats, ils créent plus d'émissions.
32:57 - Alors ils ont créé un format avec la Fox qui s'appelle "The Dream", grâce à Julien Dugroute.
33:03 - C'est sur les Minimi. - Oui, sur les Minimi.
33:05 - Ah vous l'avez vu ? - Oui, j'ai vu, parce que je connais la fille de Fox qui s'en occupe.
33:09 - Ah, bravo ! - Oui, c'est très bien.
33:11 - Donc c'est ça, la rue sur téléphone. - Vous citez Marie-France Brière, y'a eu Dominique Cancien,
33:14 y'avait des gens de programme, aujourd'hui... - C'est des gens de statistique, aujourd'hui.
33:19 - Ecoutez, oui, voilà, c'est un peu... - C'est le marketing.
33:22 - C'est un peu le mar... mais c'est comme dans la pub, moi j'ai fait de la pub, c'était...
33:24 - Très bien joué. - C'est pas le lâche d'or de la pub, on montre ce qu'était la pub à l'époque,
33:29 aujourd'hui, si vous voulez, la pub, plus personne n'en parle, plus personne la regarde, ça fait chier tout le monde,
33:33 et tout ça, parce que ça a été... - Parce que c'est mauvais aussi.
33:35 - C'est les costes contrôleurs et les gens de marketing qui ont pris le pouvoir, quoi.
33:37 Les créatifs sont complètement négligés. - Oui, et c'est le cas à la télé aussi, aujourd'hui.
33:41 - À la télé aussi. - Enfin, je raconte moi souvent l'histoire de Frofro,
33:43 jamais aujourd'hui, cette émission ne pourrait exister.
33:46 C'est-à-dire, sur une idée comme ça, sans pilote réel, c'est Hervé Bourges, Pascal Joseph, à l'époque, qui disent...
33:54 - Parce que Joseph m'a appelé un jour, il m'a dit "Est-ce que tu es fâché avec Christine Brabeau ?"
33:57 J'ai dit "Non". "Ah bon ?" J'ai dit "Non".
33:59 Et il m'a dit "Est-ce que ça t'intéresserait, parce qu'on a un producteur qui veut le faire, mais pour 60 000 par semaine, et on veut pas."
34:06 Et j'ai dit "Écoute, je te la fais pour 40 000, mais si ça marche, l'année prochaine, tu me donnes 60."
34:10 Et c'est ce qu'il s'est passé. - Et voilà. Et c'est ce qu'il s'est passé.
34:13 - C'est pourquoi j'ai le sens des affaires, alors que le producteur...
34:15 - Et vous aussi, vous êtes passé de 40 à 60 ? - Pas du tout. Pas du tout.
34:18 - Je vous l'avais dit. - Non, non. J'ai gardé la différence.
34:22 - Je vais porter plainte. Thierry Ardisson, on vous retrouve ce soir, dans le Dîner 214 rue de Rivoli.
34:30 J'ai très hâte. Moi, je suis très frustrée de ne pas pouvoir le voir en avance sur Paris 1ère, donc Canal 41.
34:36 - 41 en clair. - 41 en clair, absolument.
34:40 - 41 en clair, c'est ça. - Le documentaire "La crème de la crème", 93, Faubourg-Saint-Honoré, c'est tout de suite après.
34:46 Après, il y a 4 dîners, donc c'est la nuit à Ardisson. Le mercredi 3 janvier, 21h45, ce sera l'Hôtel du Temps consacré à Jean Gabin.
34:55 Ardivision sur Molotov TV. - Molotov et Samsung Plus.
34:59 - Et Samsung Plus, je ne sais pas ce que c'est, mais je... - Samsung, c'est aussi les questions dans les téléviseurs.
35:03 - Non, il y a des télés qui sont connectées, c'est-à-dire que vous avez tout un tas de programmes qui sont sur le poste, donc vous l'achetez.
35:10 - Et puis nos grandes décisions, vous avez la date ou pas encore ? - Début février.
35:13 - Début février, on aura l'occasion d'en reparler. - Je pense que ce sera le premier mercredi de février.
35:17 - Eh bien, écoutez, vous reviendrez en parler avec Hugo Clément. - Ah non, c'est Hugo qui s'y colle cette fois-là.
35:22 - Merci à vous. Tout de suite, les débats sur ce radio. - Merci.
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