Avec Anne-Elisabeth Blateau, comédienne, Karina Marimon, comédienne et David Salles, comédien
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NewsTranscription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Christine Bouillaud, Gilles Anzmann.
00:04 Bonjour à tous, bonjour à toutes, bienvenue. Bonjour Gilles.
00:08 Bonjour Christine.
00:09 Ça va bien ?
00:10 Vous avez sorti les paillettes.
00:11 Absolument.
00:12 Pour ceux qui peuvent nous suivre sur Facebook et Youtube.
00:13 Demain c'est le 1er décembre.
00:14 Ah bah vous viendrez en mer Noël.
00:16 Absolument, avec mes grelots et tout.
00:17 Exactement.
00:18 D'accord, ma house.
00:19 Moi je viens toujours avec mes grelots.
00:20 Ça commence bien.
00:21 Ah bah voilà, vous m'avez tendu une perche.
00:24 Exactement.
00:25 Notre premier invité ce matin.
00:26 On est vraiment au humour ce matin, humour, humour.
00:29 On va changer d'air un tout petit peu.
00:32 Alors notre invité.
00:33 Un vent de fraîcheur.
00:34 Un vent de fraîcheur.
00:35 Nous la connaissons, on l'adore dans Scène de Ménage sur M6, où elle joue le rôle d'Emma.
00:39 Elle est en couple avec Fabien, ce sont les parents d'une petite Chloé.
00:43 Là, elle endosse le rôle touchant, dès demain, sur la plateforme de France TV de Rachel.
00:48 Là c'est une maman tout juste divorcée de 40 ans, qui commence à perdre pied,
00:52 qui noie son chagrin dans ce téléfilm qui s'appelle Mer Indigne.
00:56 Dits numéro de 26 minutes, c'est Anne-Elisabeth Blateau.
00:59 Bonjour, mais pour l'instant, vous vous battez avec les bouchons, Anne-Elisabeth.
01:03 Oui, tout à fait.
01:05 Je vous entends très bien.
01:07 Ça va bien ?
01:08 Et encore sur le périphérique.
01:10 Ah oui ?
01:11 Mais sinon, ça va très bien.
01:13 Et vraiment, je suis désolée.
01:15 Désolée de pas être là.
01:17 Non, mais il n'y a pas de souci.
01:18 Vous prenez un avant-goût de ce qui attend Paris, avec les JO, la circulation, etc.
01:24 Oui, je suis partie tôt, mais là, il faut partir encore beaucoup plus tôt, je ne sais pas.
01:31 En tout cas, on vous attend en studio, on espère.
01:35 Je saute du taxi dès que j'arrive.
01:38 Vous n'avez pas des gyrophares devant, vous n'avez pas des pouvoirs magiques ?
01:41 Malheureusement, non. J'adorerais en plus faire ça.
01:45 Vous êtes dans la vraie vie, comme on dit.
01:47 On fera un grand plateau, parce qu'ensuite, on a Carina Marimont et David Salle, de la petite histoire des équipations.
01:54 Je les connais bien, tous les deux.
01:56 On vous attend.
01:58 Prenez pas de risque, de PV, roulez à 30 km/h, voire à 25, parce qu'on ne va pas plus vite dans les lieux de Paris.
02:04 Là, on est à 12.
02:06 C'est trop, c'est trop.
02:08 Allez, à tout de suite, Anne-Élisabeth Bacot, on vous retrouve dans un instant.
02:12 On va faire le zapping.
02:14 Venez écouter, avec l'autoradio.
02:17 Sud Radio Média, l'instant zapping.
02:21 Oui, parce qu'il s'en est passé des choses depuis hier à la télévision.
02:23 Et puis, on peut également, puisqu'on parlait d'autoradio, dire que Sud Radio est sur un DAB+.
02:29 Et donc, vous pouvez nous écouter dans toutes les régions, en voiture, avec le DAB+.
02:35 Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, oh là là, ils sont heureux tous les deux.
02:40 Main dans la main, ils vont pouvoir chausser leur ski, leur patin à glace.
02:43 J'attends de voir Laurent Wauquiez en patin à glace.
02:46 Car on va avoir la candidature dans les Alpes françaises pour les Jeux Olympiques de 2030,
02:52 a été retenue par le CIO.
02:54 Et nous sommes les seuls à être...
02:56 Non, en fait, le CIO avait deux autres candidatures, qui n'ont pas été jugées suffisantes.
03:01 C'était la Suisse et la Suède.
03:03 Et donc, deux dossiers qui n'étaient pas tout à fait aboutis, a dit le CIO hier.
03:07 Et donc, il n'en reste plus qu'un.
03:09 Et il n'y a plus de suspense.
03:10 Et pour organiser les Jeux d'hiver, comme nous le racontait le 20h de France 2,
03:14 presque tout est déjà prêt.
03:16 Deux régions ont uni leurs forces.
03:18 Auvergne Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
03:21 Elles accueilleront des compétitions réparties en quatre pôles.
03:24 Du biathlon en Haute-Savoie au sport de glace à Nice.
03:28 À Isola 2000, lieu des épreuves de ski-cross, il y a ce soir de grands sourires.
03:33 C'est génial. On ne peut pas s'imaginer recevoir les JO.
03:36 Et là, c'est bien.
03:37 Donc, nous sommes vraiment enchantés.
03:39 On a hâte et on est impatients.
03:41 L'avantage, c'est qu'on a des infrastructures qui sont déjà en place.
03:45 On a une station qui est vraiment de qualité.
03:48 95% des sites existent déjà.
03:50 Le tremplin de Soaski a même servi lors des Jeux d'Alberville en 1992.
03:55 Oui, en sachant que la France a déjà une longue expérience en termes de JO.
04:00 Il y avait Alberville, il y a eu Grenoble et il y a eu Chamonix
04:03 qui ont marqué l'histoire des Jeux d'hiver.
04:05 Maintenant, il ne manque plus que des sportifs français.
04:07 On a les infrastructures.
04:09 Qui gagne ?
04:10 - On se parle de Martin Fourcade. - En 2030, Martin Fourcade ?
04:16 Non, il ne peut pas. Il est prétendant le estanguet de 2030.
04:22 - Après, il faut qu'il y ait de la neige aussi. - Oui, aussi.
04:27 Mais il y a des canons.
04:28 Mais là, les écolos vont râler.
04:30 Là, Fercoé n'en finit pas de défrayer la chronique.
04:33 Le cas est venu pousser un coup de gueule sur la présomption d'innocence
04:36 qui a disparu dans notre pays.
04:38 Il a poussé une colère.
04:39 Maître Xavier Autain était dans cet avou hier.
04:41 Il est accusé de ce qui se fait de pire, c'est-à-dire une accusation criminelle.
04:46 Il est mis au banc de la société parce que la présomption d'innocence est aujourd'hui...
04:53 Ce n'est même plus un 20 mots, ce n'est même plus un slogan, c'est un leurre.
04:57 La présomption d'innocence n'a plus aucun sens dans ce pays.
04:59 C'est assez effrayant.
05:01 Depuis 10 jours, tout ce qui est dit
05:04 et la nécessaire crédibilisation de la parole des femmes qui se plaignent
05:08 ne doit pas entraver la présomption d'innocence.
05:11 Et je crois aujourd'hui que la présomption d'innocence, elle a volé en éclat.
05:14 Elle a volé en éclat parce que le tribunal médiatique passe.
05:17 Et le tribunal, le vrai, lui, mais des années ont passé.
05:21 Ça rejoint le débat qu'on avait avec Dominique Verdail en début de semaine,
05:25 les cabossés de la justice.
05:27 Alors il dit que la présomption d'innocence a volé en éclat avec cette affaire-là
05:31 puisqu'il défend son client Sébastien Coé.
05:34 Ça fait longtemps qu'on dit que cette présomption d'innocence, aujourd'hui,
05:38 est foulée par la machine médiatique dans toutes les affaires qui sortent,
05:43 qu'elles soient d'homosexuels ou politiques.
05:45 - Luc Bécon en a parlé.
05:47 - Les personnalités publiques peuvent s'en plaindre.
05:51 En tous les cas, même le citoyen lambda peut aussi avoir ce commentaire-là.
05:54 Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, où ça arrête, normalement, il y a le secret de l'instruction.
05:58 - Et après c'est compliqué parce que hier,
06:01 une des personnes qui a accusé Sébastien Coé a été de nouveau dans "Touche pas à mon poste".
06:06 C'est compliqué, vu l'image qu'il a, de communiquer pour Sébastien Coé,
06:11 qui va être reçu comme...
06:13 - Mais je vous dirais, c'est à la justice de trancher,
06:16 de démêler le vrai du faux dans cette histoire.
06:19 Mais il reste présumé innocent, et ça, pour n'importe quelle personne,
06:23 il faut, même si c'est difficile à entendre,
06:26 il faut quand même que ce soit respecté.
06:27 - Les élections européennes s'approchent,
06:29 et les partis sont en campagne,
06:31 comme le top model du RN, Jordan Bardella.
06:34 "Quotidien" l'a suivi, tel une rockstar.
06:37 C'était très drôle ce qu'ils ont fait à "Quotidien".
06:39 Tel une rockstar.
06:40 Alors maintenant, il laisse des messages en vidéo.
06:42 On lui dit "Vous pouvez parler à ma grand-mère ? Vous pouvez parler à..."
06:46 Ah oui, il laisse des petits messages, il en a fait une dizaine hier.
06:49 Et puis, il y a également des fans en délire.
06:51 Là, ce que vous allez entendre, c'est deux jeunes filles qui ont 15, 17 ans,
06:55 je pense qu'elles courent après lui, comme une rockstar.
06:58 - Aujourd'hui, le chef de l'extrême droite est accueilli comme une popstar.
07:01 C'est comme si certains avaient confondu Jordan Bardella avec Justin Bieber.
07:05 - Oh Jordan, on vous aime, on vous aime, on vous aime !
07:07 - Moi aussi, je vous aime, merci.
07:08 - Ah ! Oh mon Dieu !
07:10 - Oh mon Dieu !
07:12 - Oh mon Dieu !
07:13 - Voici la nouvelle stratégie du RN, des selfies, des sourires et des dédicaces.
07:18 - On peut faire une vidéo pour maman, s'il vous plaît ?
07:20 - Ça s'appelle "Laurence".
07:21 - Laurence ?
07:22 - Oui.
07:23 - Bon, t'attends les mots.
07:24 - Bonjour Laurence, j'espère que vous allez bien, on vous en prie de faire vos bisous
07:27 et j'espère que vous irez voter.
07:28 Je vous en prie.
07:29 - Dédicaces à la première G6, dédicaces à la classe 4B, dédicaces à tous les lycées.
07:34 On pense à vous et dommage pour ceux qui n'ont pas pu être là.
07:36 - Oh les gars !
07:38 - Merci Monsieur Bardella.
07:40 - Incroyable, hein ?
07:41 - La piponisation.
07:42 - Exactement.
07:43 Bon, on salue la 4B aussi.
07:47 Dans votre série... Ah oui, j'imaginais qu'Elisabeth soit en face de moi.
07:52 Bon, je l'imaginais quand même.
07:54 Dans votre série "Mère indigne", vous parlez entre autres de la relation de couple.
07:58 Hier sur C8, Pascal Delatour-Dupin recevait une victime d'un pervers narcissique.
08:04 Écoutez ce témoignage, il est glaçant.
08:06 - Alors, il y a eu une scène d'extrême violence puisque j'ai vu la mort.
08:09 Il a failli m'étrangler en fait.
08:11 - Oh là là.
08:12 - Et les enfants âgés de 3 ans et 6 ans étaient là.
08:15 J'ai juste eu le temps de fermer la porte pour qu'ils ne voient pas la scène.
08:18 Par contre, ils ont entendu les cris, et puis ce cri également.
08:22 Et il a arrêté avant que je meure.
08:25 J'ai ouvert la porte et j'ai vu mes enfants âgés de 6 ans et 3 ans
08:29 blottis l'un contre l'autre, en train de pleurer.
08:32 Ma fille disait à son petit frère "T'inquiète pas, ça va passer".
08:36 Et ça pour moi, ça a été un électrochoc.
08:38 Ça a été un tsunami, ça a été le déclic, ça a été la prise de conscience libératrice.
08:43 C'est stop. Je ne peux plus.
08:45 Je mens à mes enfants, je leur fais vivre un enfer.
08:48 Je ne peux pas. Et je me suis enfuie.
08:50 - On avait parlé avec Élise Dusset justement de comment...
08:54 - De l'emprise.
08:55 - De l'emprise, mais surtout on avait parlé la semaine dernière,
08:58 ils avaient le témoignage d'un enfant qui avait vu sa mère tuée par son père.
09:03 Il avait assisté à la scène.
09:04 Et c'est vrai que dans les cas de féminicides ou de violences faites aux femmes,
09:08 on ne parle pas assez souvent des enfants qui assistent à tout ça
09:12 et qui sont les traumatisés sur plusieurs années.
09:15 - Les victimes collatérales directes.
09:18 - Et elle, ça a été vraiment ça l'électrochoc de ces enfants qui ont tout entendu.
09:23 - Il y a des services spécialisés aujourd'hui pour tenter de leur venir en aide.
09:27 Mais le chemin est encore long.
09:29 Témoignage effectivement assez lourd.
09:32 - "Seul sous le sable, les yeux dans l'eau".
09:36 Ah, je vois que ça vous parle.
09:37 - "Mon coeur était trop beau".
09:39 - Oui, oui.
09:40 - De ma jeunesse.
09:42 - Moi, je n'étais pas né.
09:44 Hier, Rogue Voisine...
09:46 Quel menteur.
09:47 Hier, Rogue Voisine était dans ses tavous en live pour chanter "Hélène".
09:53 "Seul sur le sable, les yeux dans l'eau".
09:58 "Mon rêve était trop beau".
10:01 "Dès qu'il s'achève, partira".
10:06 "Sans milieu de moi".
10:09 "M'a oublié ton sourire".
10:14 "Tellement de souvenirs".
10:19 - Voilà, c'était Rogue Voisine.
10:21 Qui n'a pas changé, quand vous le regardez.
10:23 Toujours assez bel homme.
10:26 - C'est magique.
10:27 Il ne vieillit pas.
10:28 - Non, il ne vieillit pas.
10:29 - D'ailleurs, à propos d'âge, je vous recommande la une du magazine "Elle".
10:33 Avec Isabella Rosselini en une qui dit accepter ses rides.
10:37 Elle a demandé à être prise en photo.
10:38 Elle a 71 ans et la photo n'est pas retouchée.
10:41 Et elle est magnifique et sublime.
10:43 Très joli dossier.
10:44 Je vous fais ça, une parenthèse.
10:45 - Ça reste média, la presse.
10:47 - On va s'arrêter un petit instant.
10:50 - Et en espérant que la G7 est efficace.
10:53 - En espérant que devant le taxi d'Anne-Elisabeth Blateau,
10:57 la circulation se soit écartée.
11:00 - On a plein de choses à lui dire.
11:02 En plus, on a aimé sa série.
11:03 - J'adore.
11:04 - Elle était incroyable.
11:05 - Série très moderne.
11:06 - Série très moderne, justement.
11:07 On va parler des femmes et des femmes qui vieillissent aussi.
11:09 Du rôle de mère, de mère de famille.
11:11 C'est toujours quelque chose d'assez bouleversant.
11:14 Quand on voit effectivement ce dossier,
11:17 ça bouge en coulisses.
11:20 On va s'arrêter un court instant et on revient juste après.
11:22 A tout de suite.
11:24 - Le 10h30, Sud Radio Média.
11:27 Christine Bouillaud, Gilles Anzman.
11:29 - La semaine prochaine, écoutez Sud Radio
11:32 et à tout instant, ouvrez vos cadeaux en direct.
11:35 Au pied du sapin, des séjours d'une semaine pour 4 personnes
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11:41 avec Odalis Vacances.
11:42 Des coffrets cadeaux d'objets design et connectés
11:44 de la marque française Lexone d'une valeur de 300 euros
11:47 et des tonnes d'autres surprises.
11:48 Pour gagner, écoutez Sud Radio tous les jours
11:50 et tentez de remporter votre cadeau qui vous attend
11:53 au pied du grand sapin de Noël Sud Radio.
11:55 - Joyeux Noël !
11:56 - Augmentez vos chances de gagner en vous abonnant
11:58 aux réseaux sociaux de Sud Radio.
12:00 - Sud Radio Média, l'invité du jour.
12:03 - Et elle est arrivée, ça y est, elle est là,
12:05 c'est Anne-Elisabeth Blateau, bonjour.
12:07 - Bonjour.
12:08 - Oh la la, c'est effectivement la circulation à Paris.
12:10 - Vous avez mis plus de Nord 20, c'est ça ?
12:12 - C'est ça.
12:13 - Incroyable.
12:14 - Je suis à Montreuil en même temps,
12:16 donc c'est pas à côté, mais quand même,
12:19 c'était spécialement n'importe quoi.
12:21 Voilà, quand on explique à quel point c'est compliqué,
12:25 on confirme, effectivement.
12:26 - Mais vous à Toulouse, vous avez pas de bouchon ?
12:28 - Oh si, si, si.
12:29 - Ah bon ? D'accord.
12:30 - Mais une heure 20 pour traverser la ville,
12:32 c'est quand même des journées exceptionnelles,
12:34 mais c'est quand même compliqué.
12:35 On n'est pas là pour parler du trafic autoroutier.
12:37 Anne-Elisabeth Blateau, on vous retrouve avec plaisir
12:40 sur cette série de 26 minutes, 10 épisodes,
12:45 où vous jouez cette mère indigne.
12:49 C'est comme ça, c'est le titre de la série.
12:51 - C'est le titre, c'est marrant.
12:53 - Et en même temps, on vous connaît aussi à travers
12:55 les sketchs de scènes de ménage depuis des années.
12:58 Vous êtes Emma,
13:01 et là vous êtes la mère qui tient tout,
13:03 la maman de Chloé, vous bandagez vos trucs.
13:06 - Oui, Emma, à l'époque on disait, elle porte la culotte.
13:09 C'est ce qu'on a dit sur Emma pendant longtemps.
13:13 - Et Rachel ?
13:15 - C'est une femme qui a un caractère très fort,
13:17 qui n'a pas beaucoup de doutes, en vrai, dans la vie.
13:22 Elle bricole, je pense qu'à partir de là,
13:24 elle a tout compris.
13:26 Et effectivement, elle a un mari qui est plutôt sensible, gentil.
13:30 - Qui écrit quand même des livres érotiques.
13:33 - Oui, mais ça c'est la médecine.
13:35 - C'est vrai, on a fait ça, mon Dieu.
13:37 - Et dans la vraie vie, vous êtes plutôt Rachel ou plutôt Emma ?
13:40 - Dans la vraie vie, je pense que je...
13:43 Emma, je lui prête ma voix, tout ce que je peux.
13:49 Mais elle est beaucoup plus forte que moi,
13:52 je suis plutôt Rachel, avec sa sensibilité,
13:56 ses difficultés à affronter la vie, le réel.
13:59 Je suis plus le personnage de mère indigne.
14:02 - Cette mère indigne, on explique le synopsis.
14:06 - Juste pour présenter à nos éditeurs,
14:08 ça démarre demain, et ce n'est pas en télévision,
14:11 c'est sur la plateforme France.tv.
14:13 - Exactement. Je disais donc, Gilles,
14:15 que c'est Rachel, 40 ans,
14:17 elle a divorcé très récemment.
14:19 On assiste à ce moment de la séparation
14:21 dans le cabinet de votre avocate,
14:23 qui va devenir la nouvelle compagne de votre ex-mari.
14:26 - Très vite.
14:28 - Très très vite.
14:30 - Je pense qu'ils se sont dragués pendant le divorce.
14:33 - On comprend ça très vite aussi.
14:35 Et on voit aussi comment une femme peut être fracassée
14:38 par ses séquences de vie,
14:40 et comment elle arrive difficilement à tenir tout bout à bout,
14:43 mais elle a envie que ça fonctionne,
14:45 en tous les cas, elle a envie de s'en sortir
14:47 et de retrouver cet amour.
14:49 Mais surtout, elle veut rester cette mère
14:51 qui donne un cap à sa fille.
14:53 - Oui, et qui a une complicité de jeu avec sa fille.
14:58 Rachel, quelque part, est restée une enfant,
15:02 et donc forcément, avec sa fille,
15:05 elle a une relation de jeu,
15:07 c'est comme si c'était vraiment sa meilleure amie.
15:11 Et c'est là que ça va être un problème.
15:15 Et plus elle va essayer de ressembler à la mère qu'on attend d'elle,
15:19 et pire ça va être.
15:21 - On leur demande trop, quand elles sont mère de famille,
15:24 d'être parfaite sur tous les plans.
15:26 Il y a trop de pression, la société.
15:28 - Mais évidemment.
15:30 J'ai écrit cette série parce que j'ai eu un enfant,
15:33 et que je me disais, aujourd'hui,
15:35 les femmes, on travaille, on a une autonomie,
15:39 c'est tranquille,
15:41 et on peut être la mère qu'on veut,
15:43 et on se rend compte très vite que non.
15:46 On pardonne beaucoup plus difficilement à une mère.
15:49 - Mais parce qu'aujourd'hui, on n'a peut-être pas envie de vieillir.
15:53 On a envie de garder...
15:55 - Rachel n'a pas envie de vieillir, c'est sûr.
15:57 - Rachel veut sortir en boîte...
15:59 - Elle veut trouver une vie de célibataire.
16:01 - Mais il y a beaucoup de femmes comme ça,
16:03 qui l'enfant est un poids,
16:05 qui lui rappellent qu'ils ont vieilli,
16:07 et autres, et vous ?
16:09 - Oui, la crise de la quarantaine,
16:11 c'est un truc, maintenant, on l'entend plus trop,
16:13 mais c'était normal.
16:15 Chez un homme ou chez un père.
16:18 Et je dis qu'il y a...
16:20 Vraiment, un père est absent,
16:22 et une mère est indigne.
16:24 Déjà, les mots ne sont pas du tout les mêmes.
16:26 On fait porter sur les femmes
16:28 une culpabilité énorme,
16:30 quoi qu'on fasse, en fait.
16:32 - On a écouté La Bande à Noces ?
16:34 - Oui, c'est ce que j'allais vous proposer.
16:36 Allez, La Bande à Noces.
16:38 - Je me fais des soucis pour ta fille.
16:44 - Tu te calmes, dire avec toi.
16:46 - On danse encore un peu ?
16:48 - Oh ouais !
16:50 - Je suis mère.
16:52 - Je suis pas demandé la garde.
16:54 - Est-ce que vous trouvez que je l'ai reparé ?
16:56 - Faut vraiment que tu te reprennes en main.
16:58 - Mais pourquoi France.tv
17:06 ou France 2 ou France 3 ?
17:08 Des fois, je ne comprends pas le service public.
17:10 Votre série est de qualité,
17:12 elle est extrêmement bien filmée.
17:14 - Je ne peux que remercier France TV
17:18 qui nous ont accompagnés
17:20 pendant le développement de la série
17:22 et qui nous ont laissé une liberté de ton.
17:24 - Vous n'avez pas envie que ça soit diffusé en Erdian ?
17:28 - Si, bien sûr.
17:30 - Pourquoi ils vous ont dit non sur l'Erdian ?
17:32 - Ils ne nous ont pas dit non.
17:34 C'est une série qui a été développée
17:36 pour la plateforme.
17:38 - Pour la plateforme.
17:40 - Donc si la série rencontre un certain succès,
17:44 France TV n'aura aucun problème
17:46 à nous diffuser sur l'Erdian.
17:48 Mais la contrepartie,
17:50 c'est qu'on a eu une liberté de ton,
17:52 qu'on a pu développer notre série
17:54 comme on le voulait.
17:56 - Pourquoi vous l'auriez pas eu Signe ?
17:58 Vous pensez qu'il y aurait eu plus de...
18:00 si c'était fait pour l'Erdian ?
18:02 - Je ne veux pas dire des...
18:04 Mais on sait très bien que...
18:06 - Si vous pensez que c'est sauveté sur...
18:08 - Non, non, non.
18:10 Sauveté, je ne sais pas.
18:12 Moi je sais juste que je ne vois pas
18:14 le personnage de Rachel
18:16 à 20h50
18:18 sur TF1.
18:20 - Elle est trop trash.
18:22 - Bien sûr.
18:24 Pour moi, on est dans le réel.
18:26 On est sur une mère
18:28 qui a ses défauts bien sûr.
18:30 Mais ce n'est pas très intéressant
18:32 de créer un personnage
18:34 complètement lisse.
18:36 - Ça veut dire qu'on va globaliser
18:38 qu'en télévision, c'est compliqué
18:40 d'avoir une liberté de création ?
18:42 Je parle sur les chaînes Erdia, je suis globalisant.
18:44 Pas que sur France Télévision.
18:46 Quand on est créatrice de séries
18:48 ou autre, c'est compliqué
18:50 d'arriver à faire ce qu'on a envie de faire ?
18:52 - Non, non, non. C'est pas compliqué
18:54 vu que...
18:56 Très vite, on a rencontré
18:58 France Télévision
19:00 et très vite, on a développé la série.
19:02 Donc non, c'est pas compliqué.
19:04 - En même temps, elle colle assez bien
19:06 à la vraie vie aussi.
19:08 - Ça m'a fait penser à la série de...
19:10 Je ne sais pas si vous l'aviez vue sur le canal Plus de Florence Foresti
19:12 qui était exactement
19:14 dans la même trame.
19:16 Une série incroyable où
19:18 elle se livrait vraiment sur ce qu'elle était
19:20 elle-même et les difficultés qu'elle avait
19:22 d'être comédienne.
19:24 Et ça m'a fait vraiment penser à ça.
19:26 C'est extrêmement bien réalisé
19:28 puisque vous avez en partie réalisé.
19:30 C'est extrêmement bien écrit. Il y a de l'humour
19:32 et à la fois, on a...
19:34 Je ne sais pas, on regarde
19:36 amusé et puis des fois,
19:38 on a un sentiment de pitié de cette femme
19:40 de se dire...
19:42 - Moi, je n'aurais pas pitié mais attachante
19:44 parce qu'il y a des situations où
19:46 on la voit par exemple quand elle est
19:48 convoquée à l'école de sa fille
19:50 au niveau de la morale.
19:52 Madame, vous n'êtes pas une femme parfaite.
19:54 - Je suis très à l'aise sur cette mère.
19:56 Je trouve que c'est un jugement
19:58 qui a pesé sur moi,
20:00 sur mes copines mamans de l'école.
20:02 Ça va très vite quand
20:04 on est maman. Et quand on est papa et qu'on
20:06 emmène son fils le matin à l'école,
20:08 c'est incroyable !
20:10 J'ai vécu ça
20:12 et je me suis dit
20:14 c'est fou ! On est toujours
20:16 là-dedans sur la responsabilité
20:18 des mères, leur culpabilité.
20:20 Si ça peut permettre
20:22 aux mamans de se sentir
20:24 un petit peu moins coupables
20:26 tout le temps,
20:28 c'est déjà pas mal, on aura réussi.
20:30 - Est-ce que vous êtes heureuse
20:32 d'être à la télévision ?
20:34 Parce que c'est vrai que vous avez été
20:36 connue par différents programmes
20:38 produits par Pierre Palma, dont vous avez été connue
20:40 par M6 et autres.
20:42 Est-ce que le cinéma, ça vous donne envie ?
20:44 Ou vous avez le tampon
20:46 télévision ?
20:48 - J'en ai fait un peu quand même.
20:50 - Bien sûr !
20:52 - Je sais pas.
20:54 Pour moi, il n'y a pas de
20:56 différence dans
20:58 la façon dont on travaille. Que ce soit pour la
21:00 télévision ou pour le cinéma,
21:02 on est comédien
21:04 et on fait notre
21:06 travail.
21:08 Je suis investie dans tout ce que
21:10 je fais. J'essaie de
21:12 travailler tous mes personnages
21:14 de la même manière,
21:16 que ce soit pour un film, pour une série.
21:18 - Mais est-ce qu'on n'est pas plus
21:20 exposés
21:22 quand on est à la télévision ? Parce qu'on est vus
21:24 par plus de gens. Est-ce qu'on
21:26 n'est pas exposés dans la presse people ?
21:28 - C'est-à-dire que
21:30 scène de ménage, c'est une quotidienne.
21:32 Là, on est
21:34 vraiment dans le salon des gens
21:36 tous les jours.
21:38 Évidemment, il y a une proximité qui se fait
21:40 avec le public qu'on n'a pas
21:42 quand on fait un film.
21:44 Par exemple, les gens vont le voir au cinéma
21:46 et après, on n'est plus là
21:48 devant eux.
21:50 Bien sûr, l'exercice de la quotidienne
21:52 est compliqué pour ça.
21:54 - Est-ce que la presse people vous a fait du mal aussi
21:56 à un moment ? - Pas tant que ça.
21:58 - C'est vrai ?
22:00 - Très franchement,
22:02 très franchement,
22:04 pas tant que ça. Il y a
22:06 pire dans la vie que de se faire attaquer de temps en temps
22:08 par la presse people ou
22:10 par des commentaires sur Instagram.
22:12 - Ça vous attend pas ?
22:14 - Non, vraiment. - C'est vrai ?
22:16 - Je regarde très très peu.
22:18 C'est une façon de se
22:20 protéger aussi. Et oui, je pense
22:22 qu'il y a vraiment beaucoup plus grave.
22:24 Et
22:26 quand on fait mon métier,
22:28 moi, c'est ce que j'appelle
22:30 une chance. La chance d'être connue et reconnue.
22:32 Et d'apporter,
22:34 c'est ce que j'essaie de faire, un peu de bonheur
22:36 aux gens. Il y a
22:38 des à côté qui ne sont pas des plus agréables.
22:40 - Une dernière chose
22:42 pour rester sur la presse people.
22:44 J'ai vu, j'ai lu
22:46 beaucoup de choses sur Merinding
22:48 et votre promotion.
22:50 Est-ce que, je suis en train de le faire,
22:52 est-ce que ça vous gonfle qu'on vous parle de Pierre
22:54 Palmade, vous trouvez ça normal ? J'ai pas vu
22:56 un article de promotion sur Merinding
22:58 sans qu'on vous ait posé
23:00 la question. Donc moi, je fais la même chose.
23:02 J'ai bien beau de critiquer, mais ça vous gonfle ou pas ?
23:04 - Vous voyez très bien que
23:06 quand on fait la promotion de quelque chose
23:08 et que
23:10 il y a une actualité
23:12 qui s'est passée,
23:14 on va mettre les deux
23:16 en parallèle. C'est le jeu.
23:18 Je vais pas...
23:20 Je peux comprendre.
23:22 Donc non, ça...
23:24 Vraiment, ça ne me gonfle pas.
23:26 Je comprends très bien
23:28 les journalistes qui le font.
23:30 Évidemment,
23:32 on cherche la petite histoire, le truc
23:34 un peu... - Le petit buzz.
23:36 - Exactement. C'est le jeu,
23:38 une fois de plus.
23:40 Je l'accepte.
23:42 - On arrive à l'heure
23:44 de faire la pause, si vous voulez bien.
23:46 - On garde... - Est-ce que vous voulez
23:48 bien rester avec nous et nos invités suivants ?
23:50 - Avec plaisir. Si on rechante
23:52 "Rogue Voisine"...
23:54 - Vous êtes fan de "Rogue Voisine" ?
23:56 - Cette chanson, en tout cas,
23:58 moi, ça a accompagné...
24:00 - On s'est exploité sur 10, donc...
24:02 - C'est toute ma vie, "Rogue Voisine".
24:04 - Allez, on reste avec vous.
24:06 - On va parler d'une autre série.
24:08 - Très drôle, également, avec nos
24:10 deux invités qui sont là,
24:12 qui sont déjà arrivés.
24:14 - C'est ça que vous voulez dire ?
24:16 - Oui, ils sont déjà arrivés.
24:18 Tout le monde est là.
24:20 C'est moi qui fais la version.
24:22 Je sonne la récréation, la pub. A tout de suite.
24:24 - Le 10h30, Sud Radio Média.
24:28 Christine Bouillaud, Gilles Anzman.
24:30 - Bid'alcool.
24:32 - Sud Radio, le Supplément Média.
24:34 - Et le Supplément Média,
24:36 c'est un couple, c'est M. et Mme Plancher
24:38 qui nous ont rejoints.
24:40 On est ravis d'accueillir
24:42 le duo d'acteurs, Karima Marimon et David Salle.
24:44 Bonjour, tous les deux.
24:46 Karina, bonjour. Vous êtes M. et Mme Plancher.
24:48 - Merci.
24:50 - Il aime bien me défendre.
24:52 - C'est la raison.
24:54 J'écorche tous les noms et tous les prénoms.
24:56 Vous êtes donc M. Jean Plancher
24:58 et Renata, vous êtes sa femme
25:00 dans cette série drôlissime
25:02 qui s'appelle "La petite histoire de France".
25:04 C'est la cinquième saison que l'on retrouve sur W9.
25:06 Ça commence samedi.
25:08 La nouvelle saison de l'histoire de France.
25:10 - Que des inédits.
25:12 - On est toujours avec Anne-Elisabeth Blateau.
25:14 Est-ce que vous connaissez sur la scène,
25:16 sur un plateau télé, sur un plateau de cinéma,
25:18 les uns les autres ?
25:20 - Parfois dans scène de ménage,
25:22 mais pas avec Anne-Elisabeth.
25:24 J'ai juste fait des fêtes de fin de tournage
25:26 avec Anne-Elisabeth.
25:28 - C'est un bon début.
25:30 - David, on a joué ensemble.
25:32 - On a jamais fait
25:34 de fêtes de fin de tournage.
25:36 - Ah, c'est pas les mêmes budgets.
25:38 - C'est pas les mêmes budgets.
25:40 - Et puis, c'est pas les mêmes budgets, M6W9.
25:42 Vous en avez quand même sur W9, des fins de tournage ?
25:44 - Oui, bien sûr.
25:46 - Oui, mais dansent.
25:48 - Quelle est la difficulté
25:50 de tourner ce genre de séries, par exemple ?
25:52 Combien de sketchs vous faites
25:54 en une journée ?
25:56 - Sur une journée, on tourne quoi ?
25:58 12, 13, 14 séquences ?
26:00 - Ah, incroyable !
26:02 - Parfois 15, parfois 16.
26:04 - Parfois 22, quand c'est au lit.
26:06 - C'est vrai qu'on a fait une journée à 22 séquences.
26:08 - Le dernier jour, on était que les scènes de lit.
26:10 On a eu 22 sketchs.
26:12 - Vous n'avez pas bougé, en fait. Vous restiez à l'ongeau dans vos lits.
26:14 - Jean-Hérénas a au lit, il bouge quand même.
26:16 - C'est pas la pire des journées.
26:18 Mais c'est vrai que du coup, on a enchaîné
26:20 pas mal de séquences ce jour-là.
26:22 Il faut arriver avec le texte su,
26:24 bien en forme, bien au taquet.
26:26 - Rien à rajouter, vraiment.
26:28 C'est ma vie.
26:30 - C'est vrai ? C'est le cas aussi ?
26:32 - C'est ma vie, oui.
26:34 - Vous allez jusqu'à combien de scénaires ?
26:36 - 20, 21.
26:38 - Et combien il faut rire à chaque fois ?
26:40 Beaucoup, dans la journée ?
26:42 - Ça peut arriver, mais on est tellement
26:44 quand même contraints au format
26:46 qu'on les évite. Mais quand ils arrivent,
26:48 ils sont... - Ils sont puissants ?
26:50 - Oui, on les redoute du coup, parce qu'on peut
26:52 te foutre une heure de la journée en l'air.
26:54 - Est-ce que vous avez le temps
26:56 d'improviser ou pas ?
26:58 Vous suivez les textes
27:00 qui ont été écrits ? - Les textes sont très, très
27:02 calibrés, très bien écrits.
27:04 Ça peut les séparer,
27:06 parfois,
27:08 un petit quelque chose qui vient sur le moment,
27:10 qu'on garde ou pas.
27:12 - Une petite chute, quoi.
27:14 Généralement, on tourne le sketch
27:16 tel qu'il est écrit, et puis après...
27:18 - Pareil, pareil. - Ouais, c'est normal.
27:20 - Bah oui. - Tout pareil.
27:22 - Et Djamel, il vient encore sur des tournages ?
27:24 Il s'implique ? - Djamel,
27:26 cette année, il n'est pas venu parce qu'il
27:28 tournait une série qui s'appelle
27:30 "Terminal".
27:32 - Qui va arriver sur Canal+.
27:34 Qui a un décor incroyable.
27:36 - Voilà, qui a un décor incroyable.
27:38 Il était très occupé, il n'est pas venu cette année, mais en général,
27:40 il est venu une ou deux fois, nous faire un petit coup.
27:42 - Alors, pour cette série, "La petite histoire de France",
27:44 je vous propose, si vous le voulez bien,
27:46 qu'on écoute un extrait.
27:48 - C'est une bande-annonce. Une bande-annonce générale.
27:50 - Oui, générale, qui donne le ton, si jamais
27:52 vous n'êtes pas tombé dessus, parce que c'est vraiment drôlissime.
27:54 - Avant les fêtes, c'est déjà la fête
27:56 sur W9.
27:58 Les cousins oubliés de l'histoire
28:00 sont de retour avec une nouvelle saison.
28:02 - Il y a une injustice à réparer dans cette maison,
28:04 et elle le sera, crois-moi.
28:06 - Tu veux que je prenne un visigo comme esclave personnel ?
28:08 - Non, mais ça se fait tellement pas !
28:10 Moi, je veux un grec, comme un rome !
28:12 - Il est con, ou quoi ?
28:14 - Mais attention, car des cousins comme eux, ce n'est pas franchement un cadeau.
28:16 - Je vous emmerde tous.
28:18 - Il fout, il fout le curé,
28:20 le curé des voix, mesdames.
28:22 - Ha, ha, ha !
28:24 - Samedi,
28:26 21h05 sur W9,
28:28 découvrez de nouveaux épisodes inédits
28:30 de "La petite histoire de France".
28:32 - Est-ce qu'il est facile
28:34 de tourner quelque chose sur l'histoire ?
28:36 Parce qu'on sait que parfois, est-ce que vous avez des remontées,
28:38 des profs d'histoire, ou des gens qui sont vraiment
28:40 accros à l'histoire de France
28:42 et à ce qui a été dit ou pas,
28:44 ou est-ce que, voilà, on laisse
28:46 cette part de plaisir et d'humour,
28:48 mais il y a quand même quelques petites références historiques ?
28:50 - Oui, oui, oui, il y a un directeur d'écriture
28:52 qui est passionné d'histoire, donc qui se base
28:54 quand même... - Ah oui ?
28:56 - Oui, oui, oui, qui se base quand même sur des
28:58 faits historiques, ensuite c'est hyper
29:00 vulgarisé, évidemment, mais il y a
29:02 toujours un petit commentaire
29:04 qui traîne de quelqu'un
29:06 qui vient nous indiquer que
29:08 on mangeait pas de patates à cette époque-là...
29:10 - Et voilà, voilà, bon... - Les puristes ?
29:12 - Les puristes, toujours les petits puristes, ouais.
29:14 - Alors moi j'ai une question essentielle,
29:16 très importante, donc vous tenez une taverne,
29:18 vous êtes tous les deux taverniers,
29:20 qu'est-ce qu'il y a dans les verres en tournage ?
29:22 - Dans les verres ? - Oui, c'est de l'eau, c'est du vin...
29:24 - Du jus de raisin. - Oui. - Du jus de raisin.
29:26 - Pour le vin, ouais. - Ouais. - Et comme on a
29:28 souvent des timbales en étain,
29:30 c'est de l'eau, souvent aussi.
29:32 - Je suis déçu. - Non, non.
29:34 - Ah bah non, 22 sketches par jour !
29:36 - Non, non, non, c'est pas possible !
29:38 - C'est plus possible !
29:40 Dans cette galaxie également
29:42 de comédiens, il y a beaucoup de guests cette année aussi
29:44 qui sont là et qui passent.
29:46 On a vu Kad Merad,
29:48 on a vu Alban Ivanov, on voit...
29:50 - Isabelle Nanty, Isabeau Bretman,
29:52 Olivier Marchand... - Alors, Ivanov,
29:54 c'est un personnage, il est là tout le temps, je suis fan.
29:56 - Oui, oui. - Je suis totalement fan.
29:58 - Ils sont fans de ces séries aussi,
30:00 enfin en tous les cas, c'est pour eux une bouffée d'air,
30:02 ces petites scénettes, ces petites séquences.
30:04 - Oui, c'est ça qui est assez amusant, c'est-à-dire que
30:06 sur la première saison, on avait
30:08 un peu de mal à trouver des guests parce que
30:10 - Ça démarre. - Personne connaissait le programme
30:12 donc on y va à tâtons.
30:14 Et puis au fur et à mesure du temps,
30:16 on s'est rendu compte que c'est même
30:18 parfois eux qui viennent
30:20 nous voir et faire savoir
30:22 qu'ils aimeraient bien participer.
30:24 - On coupe son téléphone, j'ai l'impression, même,
30:26 quand on fait des plateaux télé et radio.
30:28 - Je l'ai laissé allumé par rapport à Anne-Elisabeth.
30:30 - Ah, il y a toujours des gens intéressés.
30:32 - Vous voyez un peu cette...
30:34 - C'est votre faute. - Alors, dans l'histoire,
30:36 vous êtes des cousins par alliance de
30:38 Napoléon, c'est ça ? - Oui, des cousins éloignés
30:40 de Napoléon. - Oui, c'est ça.
30:42 C'est les losers un peu de la famille, c'est le...
30:44 - Il y a une forme de tenardier.
30:46 - Oui, en fait, c'est les cousins
30:48 qui ont le cousin
30:50 qui a réussi et puis eux, pas.
30:52 Donc, on a tout ça dans la famille,
30:54 le cousin qui vit dans l'ombre de celui
30:56 qui a réussi, puis qui le jalouse un peu.
30:58 Voilà, donc en même temps, on jalouse Napoléon
31:00 et en même temps, on rêverait qu'il vienne dans notre auberge,
31:02 ce qui... - Est-ce que vous êtes payés
31:04 le même prix ? Est-ce que maintenant,
31:06 les comédiens ou les comédiennes
31:08 sont payés le même prix sur les séries ?
31:10 - Alors, attention, on n'est pas là pour se disputer.
31:12 - Je crois, c'est un petit tissu d'enfance.
31:14 - Je sais pas combien il est payé d'habit.
31:16 - Même Albon-Ivanov, vous connaissez pas les salaires des autres ?
31:18 - Non, on ne sait pas. - Ah bon ?
31:20 - Je crois que tout le monde est à la même enseigne, il me semble.
31:22 - Et puis, il n'y en a pas un qui est privilégié ou autre ?
31:24 On va à une Elisabeth qui se cache.
31:26 - Ah non, je me cache pas. Moi, je sais très bien que je suis
31:28 exactement payée comme David Morin.
31:30 Les autres, je sais pas, mais dans mon couple, en tout cas.
31:32 - Oui, oui, je sais. - Non, on n'en parle pas, en fait.
31:34 - Ah oui ? - Non.
31:36 - C'est vrai ? On n'en a jamais parlé ?
31:38 - Oui, et est-ce que... Deuxième question,
31:40 Média. Est-ce que vous êtes impacté
31:42 par la grève qui a lieu actuellement
31:44 sur les séries, les tournages
31:46 des techniciens ?
31:48 Est-ce que vous, vous avez été impacté ou pas du tout ?
31:50 - Moi, pas directement.
31:52 - Vous, Anne-Elisabeth, en ce moment, ça se tourne ?
31:54 - Oui, il y a des journées qui ont été
31:56 annulées. - Ah d'accord. - Bien sûr.
31:58 - Oui, parce qu'il y a une grève en ce moment, HPI ne tourne
32:00 pas, beaucoup de techniciens sont...
32:02 - Oui, il y a beaucoup de tournages
32:04 qui sont
32:06 arrêtés,
32:08 en tout cas, les journées sont
32:10 reportées. - Vous les soutenez ?
32:12 - Bien sûr. Je
32:14 soutiens
32:16 les techniciens de scène de ménage qui sont mes amis
32:18 et tous les autres. Je crois qu'il y a
32:20 vraiment un différentiel entre
32:22 combien ils sont payés au cinéma
32:26 et à la télé, je crois qu'il y a un truc, voilà.
32:28 Ça n'a pas été augmenté à la même mesure.
32:30 - Et les producteurs ne veulent pas ?
32:32 - Oui, je préfère toujours tourner
32:34 que ne pas tourner, mais je soutiens
32:36 leur mouvement, bien sûr. - Et puis, ils sont sur
32:38 le problème du flux, c'est-à-dire qu'ils vont
32:40 tourner justement 20 scénettes pour le même prix
32:42 alors qu'au cinéma, ils sont payés
32:44 beaucoup plus cher pour une séquence
32:46 ou deux séquences qui sont faites dans la journée.
32:48 Donc, c'est un peu
32:50 pour ça qu'ils se battent. Cette grève
32:52 impacte beaucoup, beaucoup les productions
32:54 françaises, en particulier
32:56 sur TF1, où les gros séries
32:58 comme HPI, Marie-Antoinette,
33:00 est arrêtée. On s'est dit avec Valérie
33:02 que la semaine prochaine, on parlera
33:04 évidemment de cette grève qui n'est pas
33:06 très communiquée dans les médias.
33:08 - Et est-ce que vous parlez, comme
33:10 vos confrères des Etats-Unis,
33:12 de l'arrivée de l'intelligence
33:14 artificielle dans le monde de la fiction,
33:16 dans le monde du cinéma ? Est-ce que
33:18 c'est quelque chose qui est évoqué ou
33:20 pour l'instant... - Moi, compte tenu du
33:22 personnage que je joue, j'aurais plutôt peur d'une bêtise
33:24 artificielle qui arriverait, mais...
33:26 - Non, mais est-ce que c'est des choses...
33:28 - Je pense qu'une intelligence artificielle
33:30 qui arriverait est aussi bête que moi,
33:32 je n'y crois pas pour l'instant.
33:34 - Non, mais on voit les deepfakes et tout,
33:36 c'est absolument terrifiant.
33:38 - Oui, on peut l'évoquer comme ça,
33:40 ça nous semble encore assez loin, mais
33:42 c'est un peu flippant.
33:44 Moi, en plus, je joue une pièce actuellement qui s'appelle "Big Mother",
33:46 qui parle de ça,
33:48 du big data, de la manipulation
33:50 des masses, etc., donc je suis vraiment
33:52 dans le cœur du sujet.
33:54 Je suis posée beaucoup de questions à ce sujet-là,
33:56 mais pour l'instant, on en parle
33:58 comme d'une blague.
34:00 - C'est plus les comédiens de doublage qui vont être appelés
34:02 à où il va y avoir des sujets. - Les vrais comédiens aussi,
34:04 quand on lit les papiers qui se passent
34:06 sur certains trucs, puisque ça peut arriver,
34:08 c'est déjà arrivé en télévision.
34:10 - Reparlons de la saison 5,
34:12 revenons à la saison 5,
34:14 qu'est-ce qu'il y a comme nouveauté ?
34:16 Alors, Renata va vouloir devenir
34:18 chanteuse pour que vous deveniez un cabaret.
34:20 Qu'est-ce qu'il y a d'autre,
34:22 vous, qu'avez-vous ?
34:24 - Le truc, c'est qu'on n'a pas
34:26 vraiment de fil rouge
34:28 sur ce genre de séries, donc la plupart du temps,
34:30 c'est des scénettes du quotidien, quoi qu'il arrive,
34:32 malgré tout, effectivement, il y a des petites nouveautés,
34:34 comme voir Renata
34:36 vouloir monter un cabaret
34:38 cette année, et profiter de ses talents
34:40 de chanteuse, ça c'est plutôt chouette,
34:42 et puis,
34:44 nous on a le
34:46 comte Philippe de Roche-Saint-Pierre
34:48 qui va être atteint
34:50 d'une espèce de maladie
34:52 qui va l'impacter
34:54 et le gratter à longueur de journée,
34:56 donc on va faire intervenir
34:58 la médecine de l'époque, etc.,
35:00 avec de la peinture de chlore,
35:02 - Bravo, Pierre !
35:04 - Il saignait, il saignait, et tout !
35:06 - Les costumes sont top !
35:08 - C'est dur de tourner en costume ?
35:10 - C'est très agréable !
35:12 Moi, en tout cas,
35:14 je suis assez bien loti, puisque je suis quasiment
35:16 en pyjama toute la journée, mais c'est vrai que
35:18 chez Louis XIV,
35:20 par exemple, les perruques, le corset,
35:22 les projos, le maquillage,
35:24 c'est un enfer !
35:26 - Et vous, votre robe, vous c'est des jeux aussi ?
35:28 - Ça va, après, moi c'est des...
35:30 comme elle se tient
35:32 très droite, Renata, j'ai un
35:34 tablier qui me maintient vraiment
35:36 comme ça, et puis des petits talons, mais en même temps,
35:38 c'est moi qui ai cherché, parce que
35:40 ça m'aide beaucoup pour le perso, mais c'est vrai que
35:42 au bout d'une journée,
35:44 je suis contente de l'enlever, quoi. - Allez, on arrive
35:46 à la fin de cette séquence médias, on vous remercie
35:48 tous les trois, et on a une petite chanson spéciale
35:50 pour notre invité
35:52 qui est resté avec nous, Anne-Elisabeth Blateau, c'est pour vous,
35:54 ça, écoutez !
35:56 - Merci !
35:58 - Merci !
36:00 - Mon rêve était trop beau !
36:02 - Merci !
36:04 - Tellement amoureuse de Roquevoisine !
36:06 - Vous savez qu'il est
36:08 à Paris, je crois ! - Non !
36:10 - Mais oui ! - Il joue ça !
36:12 - Il arrive, il arrive !
36:14 - Voilà !
36:16 On vous retrouve dans "Mer Indigne", c'est sur
36:18 la plateforme de France TV
36:20 dès... - Ah regardez, allez-y, allez-y,
36:22 voir, c'est super ! - Merci beaucoup !
36:24 - Et on vous encommande aussi pour prendre un peu de bouffée d'air,
36:26 c'est la petite histoire de France,
36:28 la petite, mais la grande aussi, parce que
36:30 c'est assez drôle de faire le parallèle,
36:32 c'est à partir de samedi,
36:34 sur W9, - La nouvelle saison !
36:36 - La nouvelle saison, la saison 5. J'allais finir
36:38 ma phrase, Gilles. - Ah oui, attends,
36:40 j'ai tout marqué ! - J'étais comme ça !
36:42 - J'étais tellement content ! - Avec David Salle
36:44 et Karina Marimont,
36:46 vous jouez Monsieur Madame Plancher, on vous souhaite
36:48 et vous êtes en tournée, vous dites, avec votre
36:50 pièce. - Là, j'ai fini de jouer à Paris
36:52 dans "Big Mother", et après je commence le 15 février
36:54 au Théâtre de Love dans un seul en scène,
36:56 écrit par Laurent Ruquier,
36:58 j'aimerais vous revoir du coup, qui s'appelle
37:00 "La Joconde parle enfin". - Et bien,
37:02 on reste dans l'histoire aussi, mais ça va être
37:04 effectivement un rendez-vous qu'on va pouvoir avoir avec vous, Gilles,
37:06 on se retrouve demain ? - Oui. - Alors, on va sortir
37:08 du rire et du plaisir, on va parler des sujets d'actualité,
37:10 c'est l'heure du débat sur
37:12 Sud Radio, on va tenter de se mettre d'accord avec
37:14 nos quatre débatteurs du jour. Bonne journée,
37:16 à bientôt ! - Sud Radio.
37:18 - Sud Radio, parlons vrai ! - Parlons vrai !