• l’année dernière
Les Vraies Voix de l'emploi avec Lucie Schnoebelen, responsable des monuments romains de Nîmes, Mathilde Moure, Responsable de site du Théâtre antique d’Orange, François Nicolas, président d’Amaclio Production
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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2023-11-28##

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News
Transcription
00:00 Sud Radio, 19h-20h, les vraies voies de l'emploi.
00:04 Bienvenue dans les vraies voies de l'emploi, on est ravis de vous retrouver avec Philippe David.
00:08 On est ensemble jusqu'à 20h avec un très gros programme ce soir.
00:11 Travailler dans le domaine de la culture est souvent synonyme de passion.
00:14 C'est un univers extrêmement riche en expertise et en débouchés extrêmement variés aussi.
00:19 Quels sont-ils ? Comment y accéder ? Quelles sont les missions associées à ces postes ?
00:22 Quelles sont les formations, les expériences préalables nécessaires ?
00:26 Et comment évoluons-nous avec ces opportunités de carrière ?
00:30 Au fil du temps, on va en parler dans quelques instants avec des exemples concrets, Philippe.
00:34 Oui, le Théâtre Antique d'Orange, c'est 180 000 visiteurs chaque année.
00:38 Ce trésor de l'Antiquité au cœur de la Provence conjue d'histoire et spectacle.
00:41 Il témoigne de l'ingéniosité des civilisations romaines.
00:44 Mathilde Mou, responsable du site du Théâtre d'Antique d'Orange, est avec nous.
00:48 Et Notre-Dame, le Mont-Saint-Michel, Carcassonne, Azèl-Rideau, l'Abbaye de Fontevraud,
00:53 qui depuis 2012, à Maclio Productions, crée des spectacles prestigieux à destination du grand public,
00:57 autour des monuments emblématiques de l'Histoire.
01:00 Le tout dernier, c'est la Cité de l'Histoire, à la Grande Arche de la Défense.
01:03 François Nicolas, président d'un Maclio Productions, sera avec nous dans quelques instants.
01:07 Nîmes, ville romaine, les arènes amphithéâtres le mieux conservées du monde romain,
01:12 la tourmagne, dernier vestige de l'enceinte augustéenne,
01:16 et la Maison Carrée, le seul temple antique entièrement conservé au monde,
01:20 récemment inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
01:23 Lucie Schnoebelen, responsable des monuments romains de Nîmes, est en notre compagnie.
01:26 On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies Voix de l'Emploi, on est ensemble jusqu'à 20h.
01:30 Et direction Orange, si vous aimez le Vaucluse, le Théâtre Antique,
01:38 avec Mathilde Mour qui est avec nous, responsable du site de ce Théâtre Antique.
01:42 Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:44 Déjà, pour ceux qui n'auraient pas eu la chance d'aller voir ce théâtre magnifique
01:49 et à peu près uniquement aujourd'hui extrêmement bien préservé,
01:54 encore aujourd'hui, il sert à quoi aujourd'hui ?
01:56 Alors, il a gardé sa vocation d'origine, c'est encore une salle de spectacle
02:01 où se tiennent des grands assiets à l'ouvert, sous les étoiles.
02:04 On peut le découvrir pour l'opéra, l'art lyrique, avec les chorégies,
02:07 mais aussi tout récemment avec la musique électronique
02:09 qui s'inscrit maintenant dans les grands rendez-vous.
02:11 Et puis il se découvre aussi la journée, son histoire, sa construction,
02:15 tous les secrets sont dévoilés dans les visites que nous organisons.
02:17 Et son histoire, c'est quoi exactement ?
02:19 C'est le génie romain, du génie romain au génie moderne,
02:22 c'est ses ingénieurs extrêmement pointilleux sur la diffusion du son,
02:27 puisque c'est un outil, c'est comme un haut-parleur à ciel ouvert,
02:30 le Théâtre Antique, il est conçu par nos ancêtres.
02:32 Oui, parce qu'il n'est pas détourné, son usage de base, c'est la même chose.
02:34 Absolument, la notoriété de son acoustique lui confère son classement
02:38 au patrimoine mondial de l'UNESCO
02:40 et permet encore aujourd'hui de faire des démonstrations artistiques exceptionnelles.
02:44 Et ce sont les catholiques qui finalement mettent fin à l'histoire
02:47 en se disant que d'aller voir des spectacles, finalement,
02:50 ce n'était pas en cohésion avec la religion.
02:52 Il y avait plusieurs centaines de jours de spectacles à la fin de l'Empire romain,
02:57 avec les invasions barbares, le site est pillé, il ferme ses portes
03:00 et il ré-ouvre au XIXe siècle, après une longue phase de travaux de restauration
03:04 sous l'impulsion de Prosper Mérimée,
03:06 qui va retransformer ce lieu dans la salle de spectacle
03:09 qui va aussi accueillir la Grande Sarah Bernard notamment.
03:12 Vous avez parlé notamment des musiques électroniques,
03:14 c'est le grand voyage dans le temps entre l'époque romaine,
03:17 puisque si je ne m'abuse, la Gaule a été envahie en 52 avant Jésus-Christ,
03:20 à peu près avec la défaite d'Alésia,
03:22 et 2000 ans plus tard, on passe à David Guetta,
03:25 c'est Jules César et David Guetta réunis au Théâtre d'Orange.
03:28 - Oui, tout à fait. - C'est deux styles différents par contre.
03:31 Oui, tout à fait.
03:32 A peine, à peine.
03:34 Mais même lui, il a pris une claque,
03:36 parce que quand il est rentré sur la scène, je me rappelle,
03:38 il s'est retourné vers le mur et il a dit
03:40 "Waouh, ça fait 2000 ans que cet endroit existe".
03:43 C'était un moment magique pour les 9000 spectateurs dans le Théâtre Antique.
03:46 Alors pour faire, pour roder tout ça, pour que tout ça tourne,
03:49 forcément il faut de l'humain, des expertises.
03:52 Aujourd'hui, c'est combien de métiers autour de ce Théâtre Antique ?
03:56 Alors c'est une équipe composée d'une dizaine de personnes à l'année,
03:59 avec un service administratif,
04:01 un service d'entretien et de maintenance indispensable,
04:04 et puis surtout une équipe d'accueil, dotée au Thèse d'Accueil,
04:07 qui accueille ses 180 000 visiteurs toute l'année.
04:11 Et puis on a aussi une équipe de comédiens, médiateurs,
04:14 qui animent le site en saison.
04:16 Vous avez dit que c'est ouvert toute l'année,
04:18 parce qu'on pense en général Vaucluse, le Sud, le Soleil, l'été, le rosé, les spectacles.
04:22 Quels sont les spectacles que vous offrez ?
04:24 Est-ce que ce sera différent l'été et le reste de l'année ?
04:27 Alors on a une double activité,
04:29 le Théâtre se découvre sous le soleil,
04:31 mais aussi sous les étoiles,
04:32 puisque nous avons créé un parcours spectacle immersif,
04:35 à titre de trait des technologies de pointe,
04:38 avec un spectacle de mapping intégralement généré par Intelligence Artificielle.
04:42 Alors c'est quoi le mapping pour nos auditeurs ?
04:44 C'est une projection d'images monumentales,
04:46 donc 5 000 m²,
04:48 où le théâtre, vraiment des gradins jusqu'au mur de scène,
04:52 est totalement couvert par les images,
04:56 et c'est couplé à une expérience sonore,
04:58 où les spectateurs portent un casque de son 360,
05:02 et donc ils déambulent dans le théâtre antique,
05:04 et donc cette expérience a fait aussi l'objet d'une récompense
05:08 au CES de Las Vegas pour les innovations qui ont été développées,
05:11 donc on est très fiers de cette réalisation.
05:13 Les grandes périodes, aujourd'hui estival, j'imagine, de visite, c'est quoi ?
05:17 Estival et même d'hiver, comment ça s'organise ?
05:21 Alors la saison pour nous, elle démarre à Pâques,
05:23 toutes les vacances scolaires font l'objet évidemment d'une hausse du visite au RAS,
05:27 et puis le pic de fréquentation, c'est vraiment 14 juillet-15 août.
05:31 Combien de personnes aujourd'hui ? Là c'est 180 000 personnes,
05:36 est-ce que forcément ça augmente à peu près tous les ans ?
05:39 L'anticipation à 5 ans, est-ce qu'on imagine qu'on peut rajouter 10, 15, 20, 30 000 personnes ?
05:45 Est-ce que le retour finalement des touristes est bien engagé ?
05:49 Oui, on a un retour des visiteurs français,
05:52 qui avant la crise de Covid avaient un petit peu délaissé le patrimoine,
05:55 et puis les us et coutumes ont évolué aussi avec la pandémie,
05:59 donc on a un fort retour des familles françaises,
06:01 et enfin le public international depuis cette année 2023 est de retour.
06:05 Mais Orange, c'est pas que le théâtre antique,
06:08 quand on vient voir un spectacle au théâtre antique,
06:10 on ne peut pas éviter par exemple l'Arc de Triomphe d'Orange,
06:13 qui est magnifique, bon un peu plus ancien que celui de la Place de l'Étoile à Paris,
06:16 ça s'éclaire aussi, il y a un magnifique musée,
06:18 parlez-nous un peu de tout ce qu'il y a à Orange en plus.
06:20 Alors il y a une vraie offre patrimoniale avec un parcours sur les trois sites que l'on propose,
06:25 découverte du théâtre antique, le musée d'art et d'histoire fait résonance à cette histoire,
06:29 puisque des collections archéologiques, des vestiges,
06:31 des décors monumentaux du mur de Seine sont exposés,
06:34 et l'Arc de Triomphe, qui est situé à quelques dizaines de mètres du théâtre antique,
06:38 lui aussi classé au patrimoine mondial de l'UNESCO,
06:41 donc on propose des parcours de visite innovants,
06:44 tournés autour de la thématique du son,
06:46 pour faire vraiment raisonner le passé avec le futur.
06:48 Puisqu'on parle en période de calme, et en période très forte de fréquentation,
06:53 ça veut dire que combien de personnes aujourd'hui s'affairent autour de ces monuments ?
06:58 Alors pour ce qui nous concerne, on passe d'une dizaine de personnes dans l'équipe permanente
07:03 à 35-40 salariés en très haute saison,
07:06 et puis après c'est tout un écosystème avec d'autres opérateurs qui mettent en valeur le lieu,
07:10 je le disais, la musique électronique, l'écorégie,
07:12 donc on peut avoir plusieurs centaines de jobs saisonniers à proposer en été,
07:17 qui concernent l'accueil du public pour les spectacles ou pour la visite.
07:20 L'écorégie d'Orange, c'est mythique pour les amateurs de musique classique,
07:23 c'est le plus grand spectacle qu'il y a en Orange, le plus populaire en fréquentation ?
07:27 Alors c'est le plus ancien, ça fait 154 ans que le festival d'art lyrique se tient au Théâtre Antique d'Orange,
07:35 et donc c'est le grand rendez-vous du mois de juillet,
07:38 avec des opéras magnifiques qui sont proposés chaque année.
07:41 Est-ce que, je disais, c'est un métier de passion,
07:43 est-ce que finalement, quand on fait ce métier-là,
07:45 on le fait justement pour apprendre, pour l'univers,
07:50 enfin il y a forcément un lien avec l'histoire en fait ?
07:54 Alors oui, c'est des métiers passion,
07:56 c'est beaucoup d'investissement personnel, beaucoup de polyvalence,
07:59 mais avant tout, la qualité première, c'est vraiment d'être intéressé par l'histoire,
08:04 par l'histoire de son pays, et d'avoir envie de la transmettre aux générations futures.
08:08 Allez, vous restez avec nous dans quelques instants,
08:11 on reviendra plutôt proche de Paris, même si on les trouve un petit peu partout,
08:16 mais dernièrement, ils ont fait fureur avec Notre-Dame,
08:20 et puis la cité de l'histoire, à la grande hache de la Défense,
08:23 François Nicolas sera avec nous, président d'Amoclio Productions,
08:26 ils font des choses aussi incroyables, on en parle dans un instant, à tout de suite.
08:30 Sud Radio, 19h20, les vraies voix de l'emploi.
08:34 Bienvenue dans les vraies voix de l'emploi,
08:36 vous avez envie de travailler dans des domaines artistiques, culturels,
08:39 et bien, tout ce soir, on vous déroule un tapis rouge,
08:42 Amoclio Productions, vous ne connaissez pas ce nom,
08:45 en revanche, vous connaissez forcément Notre-Dame,
08:47 le Mont-Saint-Michel, Carcassonne, Zérydeau, l'abbaye de Fontevraud,
08:51 et puis le tout dernier, la cité de l'histoire, à la grande hache de la Défense,
08:55 et si vous n'y êtes pas allé, et bien, vous allez y aller,
08:58 François Nicolas est avec nous, président d'Amoclio Productions,
09:01 bonsoir, merci d'être avec nous.
09:03 Là, on est dans le très grand spectacle d'histoire, avec vous.
09:08 - Oui, oui.
09:10 - C'est dur de parler derrière ça.
09:12 - Merci beaucoup, Cécile.
09:14 La cité de l'histoire, on l'a ouverte il y a un peu moins d'un an,
09:18 on a déjà un peu plus de 150 000 spectateurs qui sont passés,
09:21 c'est ni un musée, je vais faire une définition négative,
09:24 c'est ni un musée, ni un parc d'attractions, c'est une cité.
09:28 Donc on y vient non pas pour tout apprendre sur l'histoire,
09:31 quand on ressort au bout d'une heure et demie, deux heures,
09:33 on ne sait pas tout sur l'histoire de France et sur l'histoire de l'humanité,
09:35 mais par contre, notre objectif est de faire aimer l'histoire.
09:39 Comme le nom "Ama Clio", aimer, "ama" en latin, et "clio", la muse de l'histoire.
09:44 - Et vivre une expérience.
09:46 - Et vivre donc nos expériences.
09:47 Donc on a des expériences totalement immersives,
09:49 c'est vraiment le mot totalement à la mode aujourd'hui.
09:51 - Comme chez nous, dans les Vrais Moisses, totalement immersives.
09:53 - Voilà, totalement immersives, il ne faut surtout pas sortir de ça.
09:55 - Solidement, sur les lunettes spéciales par contre.
09:56 - Donc on peut y faire "Eternel Notre-Dame",
09:58 cette réalité virtuelle sur "Eternel Notre-Dame"
10:00 qui a déjà accueilli plus de 200 000 personnes depuis l'ouverture,
10:04 qui est une expérience que j'invite tous les auditeurs à faire,
10:06 puisque c'est vrai qu'elle a reçu, je le dis très très modestement,
10:10 vous le voyez à mon visage,
10:11 elle a reçu tous les prix mondiaux de réalité virtuelle.
10:13 Donc nous avons décroché tous les prix mondiaux sur tous les continents.
10:16 - Vous permettez que je raconte une histoire, c'est absolument fabuleux,
10:18 vous voyez avec des lunettes en réalité virtuelle,
10:20 Notre-Dame en cours de construction,
10:22 et vous promenez au milieu des tavernes, c'est extraordinaire.
10:25 - Alors pas que des tavernes dans Notre-Dame quand même.
10:27 - C'est une de mes obsessions, vous le savez.
10:30 - Je sais.
10:31 - Oui, la boisson et la bouffe, c'est...
10:33 - Mais David en faudra s'il est chez vous.
10:36 - C'est à peu près 40 minutes d'expérience,
10:39 où vous mettez un casque de réalité virtuelle sur la tête,
10:41 et vous rentrez en 1250,
10:43 vous parlez à Maurice de Sully, c'est très interactif,
10:45 vous le faites avec vos amis, en famille,
10:47 dans le casque, vous voyez vos amis, ou votre famille,
10:51 et vous ressortez...
10:52 - Qui voient la même chose que vous.
10:53 - Qui voient exactement la même chose, mais vous les voyez...
10:54 Voilà, donc vous êtes vraiment en expédition immersive,
10:57 et vous ressortez...
10:58 - Et l'expérience dure combien de temps ?
10:59 - 40 minutes, à peu près.
11:01 - 40 minutes, oui.
11:03 C'est très différent de tout ce qu'on peut faire dans le gaming.
11:08 Vous voyez, parce que ça, ça existe depuis assez longtemps,
11:11 c'est une des premières, voire je pense la toute première expérience contemplative
11:16 sur l'histoire, sur les monuments,
11:18 et qui vous explique tout le côté historique, bien sûr,
11:21 architectural et bien évidemment spirituel de Notre-Dame.
11:24 Donc voilà, ça marche bien,
11:26 ça joue sous Notre-Dame de Paris,
11:28 sous le paravis de Notre-Dame de Paris,
11:30 et aussi à la Cité de l'Histoire.
11:32 - Ce qui est assez extraordinaire, quand on fait la Cité de l'Histoire,
11:34 pour revenir à la Cité de l'Histoire,
11:35 vous avez une partie avec, vous appuyez sur les boutons,
11:38 vous avez l'empereur chinois qui a fait ceci, etc.
11:40 C'est l'histoire de l'humanité, c'est fabuleux.
11:42 Mais après, vous vous promenez dans une espèce de musée,
11:44 vous avez un grognard en uniforme napoléonien,
11:47 vous avez un sans-culottes pendant la Révolution qui vous accueille, etc.
11:51 C'est vraiment la mise en situation de l'histoire.
11:54 Moi, j'ai vu des enfants qui le visitaient en même temps que moi,
11:56 et les gamins, ils rêvaient.
11:58 Je suis sûr qu'après, ils adoraient l'histoire.
12:00 - On rentre dans un parcours qu'on a voulu avec Franck Ferrand,
12:03 j'ai fait ça avec Franck Ferrand,
12:05 ce fameux compteur, extraordinaire compteur.
12:08 On rentre en 1992 et on ressort à l'époque de Charlemagne,
12:11 40 minutes plus tard, on a traversé 17 salles,
12:13 17 lieux complètement reconstitués,
12:15 de manière absolument extraordinaire.
12:18 C'est Thierry Rettif qui est le scénographe de ça.
12:21 C'est objectivement incroyable.
12:23 Il y a des acteurs dans les salles,
12:25 donc vous avez quelque chose de très interactif.
12:27 C'est une salle qui plaît beaucoup.
12:29 On est en 1903, dans une salle de classe
12:32 de l'école de la République.
12:34 En face, il y a l'école catholique Notre-Dame.
12:36 Et là, ça vous explique complètement
12:38 toute cette période incroyable
12:40 des lois de 1905, etc.
12:42 C'est assez marrant.
12:44 - Ces spectacles mettent du temps à être fabriqués,
12:46 créés, réalisés, pensés.
12:48 Forcément, il y a des expertises
12:50 sur ces spectacles.
12:52 Aujourd'hui, on est dans les vraies voies de l'emploi.
12:54 Combien de personnes aujourd'hui,
12:56 c'est la même question que tout à l'heure,
12:58 d'expertises différentes à peu près ?
13:00 - C'est difficile à dire,
13:02 comme vous disiez tout à l'heure,
13:04 tout le monde est polyvalent dans ce métier.
13:06 Donc on va dire une cinquantaine
13:08 d'expertises très différentes.
13:10 - Toute la partie innovation ?
13:12 - C'est très important, surtout quand on a
13:14 rajouté la réalité virtuelle.
13:16 On rentre dans des spécificités
13:18 très complexes.
13:20 Les Français sont très bons.
13:22 Il faut le dire, les boîtes françaises
13:24 qui sont spécialisées dans la réalité virtuelle
13:26 sont, je pense, parmi les meilleurs du monde.
13:28 Loin devant ce qu'on fait aujourd'hui,
13:30 ce qu'ont fait aujourd'hui les GAFAM.
13:32 Il faut le savoir. On est en tête
13:34 de l'innovation
13:36 dans tout le monde de la réalité virtuelle.
13:38 - Enfin, une bonne nouvelle.
13:40 - Parce qu'il y a d'excellentes écoles en France,
13:42 notamment les Gobelins, les PTS, il y a même des autodidactes.
13:44 Et en préparant l'émission,
13:46 j'ai appris que, par exemple,
13:48 les infographistes que vous utilisez vont parfois
13:50 dans le Golfe Persique aux Etats-Unis
13:52 et ils sont meilleurs que les GAFAM.
13:54 Ça prouve le niveau de réalité virtuelle.
13:56 - C'est un vrai sujet. Vous savez qu'à peu près
13:58 la moitié de tous les grands spectacles
14:00 pour les Jeux Olympiques,
14:02 pour les grandes
14:04 événements sportifs dans le monde,
14:06 c'est quoi ?
14:08 50% c'est fait par des boîtes françaises.
14:10 Donc ça veut dire qu'on est vraiment
14:12 dans le haut de la panier.
14:14 Maintenant, ça pose un vrai problème. Parce qu'en France,
14:16 on a à peu près, quand on est là pour parler un peu de l'emploi,
14:18 on a à peu près 400 000 personnes
14:20 qui travaillent dans ce monde-là.
14:22 Et c'est 150 000 entreprises.
14:24 Vous voyez que c'est à peine
14:26 deux personnes qui travaillent par boîte.
14:28 C'est un monde totalement éclaté
14:30 d'indépendants, essentiellement,
14:32 et qui sont
14:34 difficiles à réunir.
14:36 Surtout quand vous faites un projet complexe, complet,
14:38 où il y a du spectacle vivant,
14:40 il y a beaucoup de technologie de pointe.
14:42 - Il y a de la transversalité.
14:44 - Exactement. Il faut beaucoup de transversalité,
14:46 et surtout il faut coordonner tout ça.
14:48 C'est assez complexe, puisqu'en fait,
14:50 il existe très peu de sociétés qui ont
14:52 plus de 50, 100 personnes. Il y en a très peu.
14:54 Moi, j'ai mis 10 ans
14:56 à monter à
14:58 120 personnes avec des expertises,
15:00 mais c'est très long, c'est très compliqué.
15:02 C'est un monde
15:04 qui est quand même, on le sait tous, le monde de la culture
15:06 est totalement dominé par
15:08 le public, totalement
15:10 subventionné par le public.
15:12 Et donc le monde du privé dans le monde de la culture a
15:14 beaucoup de mal à exister. Il est très peu subventionné,
15:16 pas du tout, comme mon entreprise.
15:18 Et donc réunir sur le
15:20 long terme des bonnes expertises et pouvoir les
15:22 développer en interne est un vrai
15:24 sujet très complexe que j'ai déjà
15:26 porté au gouvernement, mais qui
15:28 visiblement n'intéresse personne.
15:30 - Ce qui est important aussi de signaler, c'est que
15:32 c'est l'innovation, c'est
15:34 en perpétuelle mutation aussi. C'est ça qui est
15:36 compliqué, c'est pas figé. Donc à chaque
15:38 fois, il faut se renouveler, redévelopper.
15:40 Ça va très vite.
15:42 - Ça va très très vite. Quand on a fait la
15:44 cour d'honneur des Invalides en 2012,
15:46 et quand on l'a fait
15:48 l'an dernier,
15:50 j'avais 70 vidéoprojecteurs pour couvrir
15:52 les 12 000 m2
15:54 de la cour d'honneur des Invalides.
15:56 Aujourd'hui j'en ai 6. Et
15:58 la régie technique faisait à peu près 50 mètres de long.
16:00 Aujourd'hui, elle tient sur deux ordinateurs et vous
16:02 arrivez avec un petit disque dur pour faire votre spectacle.
16:04 Alors qu'avant, il fallait la transporter,
16:06 toute l'infomarvie. C'était
16:08 un camion
16:10 avec un gendarme devant, un gendarme derrière,
16:12 très cher en fait.
16:14 - Ou un camion.
16:16 - Ce sont des mètres cubes.
16:18 C'était des mètres cubes. Aujourd'hui, ça tient
16:20 non pas sur une petite QSB, mais sur un gros
16:22 disque dur, ça suffit. - Il y a plein d'expertises.
16:24 On parle des hyper
16:26 qualifiés, des infographistes, mais vous cherchez
16:28 de tout. On a parlé des agents
16:30 d'accueil, des hôtes d'accueil.
16:32 On a parlé également des médiateurs qui s'occupent des groupes.
16:34 - On va en parler. - Les médiateurs
16:36 et qui surtout, en plus, sont là
16:38 pour écouter le public.
16:40 Pour bien comprendre
16:42 ce qu'ils veulent. Et puis
16:44 revenir vers eux avec des nouvelles propositions.
16:46 Donc ça, c'est un métier très important
16:48 et très transvers dans l'entreprise. - On en parlera dans...
16:50 - Je voudrais vous poser une question. Est-ce que vous envisagez
16:52 de mettre un plateau des vraies voix dans la
16:54 cité de l'histoire, tant cette émission a maintenant
16:56 un niveau historique dans le PAF ?
16:58 - On pourra en faire. - C'est bien parce qu'il n'a pas le melon.
17:00 C'est ça que je veux dire.
17:02 - Non, là, c'est la pastèque génétiquement modifiée.
17:04 - Vous restez avec nous. - Il faudrait qu'on puisse
17:06 monter tout simplement Sud Radio
17:08 Histoire et puis on mettrait effectivement Sud Radio
17:10 dans la cité de l'histoire. Donc des émissions
17:12 en continu sur l'histoire. - Ce ne sont pas
17:14 le même type d'histoire. C'est beaucoup
17:16 moins funky. François-Nicolas, vous restez
17:18 avec nous dans un instant. On vous emmène à Nîmes.
17:20 Ville romaine où là aussi
17:22 beaucoup de jolis
17:24 monuments, beaucoup de culture et
17:26 c'est une ville qui est totalement
17:28 imprégnée. On en parle dans quelques instants.
17:30 Tout de suite, c'est les vraies voix de l'emploi
17:32 jusqu'à 20h. - Sud Radio.
17:34 19h20h. Les vraies voix de l'emploi.
17:36 - L'occasion dans les vraies
17:38 voix de l'emploi, c'est de vous ouvrir
17:40 à des horizons auxquels vous n'auriez peut-être pas
17:42 pensé en disant
17:44 peut-être que je ne peux pas.
17:46 On peut tout faire dans la vie. C'est pour ça qu'on vous la porte
17:48 avec Philippe David tous les mardis avec
17:50 un plateau en disant
17:52 vous allez pouvoir imaginer
17:54 peut-être une reconversion. Et on vous emmène
17:56 à Nîmes, la ville romaine.
17:58 Il y a trois... Il y a pas mal
18:00 de choses à Nîmes. Beaucoup de monuments.
18:02 En tout cas, il y a les arènes,
18:04 le théâtre le mieux conservé du monde,
18:06 la tour Magne-au-Vent. On parlait avec
18:08 Lucie Schnobelhain qui était avec nous, responsable
18:10 des monuments romains de Nîmes.
18:12 Plutôt que ce soit moi qui le fasse,
18:14 c'est à vous de le faire. Bonsoir, merci. - Bonsoir.
18:16 - D'être avec nous. D'abord,
18:18 on va commencer par la Maison Carrée.
18:20 Parce que la Maison Carrée
18:22 a eu une actualité très récente
18:24 et ça c'est une fierté pour les Nîmois,
18:26 je pense. - Ah oui, oui, oui. C'est une fierté pour les Nîmois.
18:28 C'était un événement qui était tellement attendu
18:30 par la mairie et par les Nîmois.
18:32 Donc effectivement, la Maison Carrée a été
18:34 inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO
18:36 en septembre dernier. - Absolument
18:38 magnifique. Alors, les arènes
18:40 de Nîmes, c'est un lieu mythique.
18:42 - Oui. - Vous faites même
18:44 des spectacles. Pour Halloween, une visite
18:46 au flambeau a été organisée. - Exactement.
18:48 - Décrivez-nous ce que c'est qu'une visite au flambeau
18:50 d'Halloween, une fête celtique
18:52 dans des arènes romaines. - Exactement.
18:54 - C'est un peu comme David Guetta et Orange,
18:56 c'est un peu le mélange. - Le mélange des genres.
18:58 Oui, en fait, on propose
19:00 aux visiteurs
19:02 un format de visite nocturne
19:04 au flambeau,
19:06 qui permet de découvrir les arènes
19:08 sous un autre angle.
19:10 Déjà avec une lumière
19:12 naturelle, une ambiance
19:14 toute particulière. Et l'idée, c'est de
19:16 créer cette visite selon le calendrier
19:18 et, effectivement, la dernière
19:20 c'était pour Halloween, on recommence pour
19:22 Noël. Parce qu'il faut savoir que ces fêtes-là
19:24 ont un vrai lien avec la Romanité
19:26 et c'est ce que la guide
19:28 explique aux visiteurs pendant la visite.
19:30 Donc c'est une visite totalement immersive,
19:32 où on apprend énormément de choses et où
19:34 en même temps, on vit une réelle expérience.
19:36 - Et ça dure combien de temps ? Parce que c'est toujours intéressant
19:38 de savoir. - Ça dure 45 minutes.
19:40 - Voilà, c'est la moyenne.
19:42 La tour Mâgne,
19:44 elle se bestige aussi, alors très haut
19:46 dans la ville. - Exactement, en haut des jardins
19:48 de la Fontaine. Donc, pareil, c'est
19:50 un monument antique qu'on peut
19:52 visiter, effectivement, toute l'année,
19:54 qui permet aussi d'avoir un panorama
19:56 sur toute la ville
19:58 de Nîmes. Donc c'est vraiment magnifique, faut pas avoir le
20:00 vertige. Quand on monte, moi, la première,
20:02 quand je suis là-haut, je suis pas très fière. - Ah bon ? C'est si haut, ça ?
20:04 - Ouais, ouais, bon, après, moi, j'ai le vertige, donc.
20:06 - Si vous montez, vous avez le
20:08 vertige en montant sur une chaise, là, vu la hauteur
20:10 de la tour Mâgne, c'est compliqué. - C'est ça, c'est un peu ça.
20:12 Mais en tout cas, ça offre une vue
20:14 exceptionnelle et de la même manière,
20:16 on offre une visite pour pouvoir
20:18 apprendre l'histoire
20:20 et ce circuit de visite à la tour Mâgne
20:22 permet aussi de faire un petit jeu.
20:24 Donc on a un audio guide, il faut bien écouter
20:26 et vous pouvez mettre votre petit
20:28 bulletin dans une urde et gagner en plus des
20:30 lots après votre visite. - Il n'y a pas qu'Halloween,
20:32 les 20, 21 et 22 décembre,
20:34 Noël dans les Arènes de Nîmes.
20:36 Alors comment ça se passe Noël dans les Arènes ? - Avec un invité spécial.
20:38 - Ah, alors dites-nous tout. - Le Père Noël. - Le Père Noël.
20:40 - Ah, bah oui. - Effectivement, donc
20:42 on réitère encore ce format de visite
20:44 au flambeau, cette fois sur le thème
20:46 de Noël, donc on accueille
20:48 les visiteurs pendant trois soirées
20:50 et c'est à nouveau la guide, donc,
20:52 qui est Apia, qui est notre gladiatrice
20:54 préférée, qui emmène les visiteurs
20:56 à la lueur des flambeaux, découvrir
20:58 le lien entre Noël
21:00 et la Romanité. - Combien d'événements
21:02 par an, à peu près, dans ces monuments ?
21:04 - Alors on a deux gros
21:06 rendez-vous
21:08 sur l'année, donc un
21:10 début mai qui s'appelle les Journées Romaines de Nîmes
21:12 et qui est pris dans un événement
21:14 de la ville, global,
21:16 pendant lequel on organise de nombreuses
21:18 animations et une reconstitution
21:20 historique pendant trois jours
21:22 dans les arènes, et ensuite
21:24 on a un deuxième gros rendez-vous,
21:26 c'est au mois d'août, où on produit
21:28 un spectacle nocturne, donc pareil, avec
21:30 mapping, cascades, effets
21:32 spéciaux, etc. Donc ça c'est les deux
21:34 gros rendez-vous. Et après, tout au long de l'année,
21:36 pratiquement tous les mois,
21:38 on a plein d'animations, comme les visites
21:40 au flambeau, des visites théâtralisées,
21:42 donc il y en a vraiment pour tous les goûts,
21:44 et tout au long de l'année. - Et souvent des spectacles
21:46 historiques, je pense à un, les spectacles comme
21:48 le "Guerre des Pictes" qui a été joué,
21:50 et qui raconte les combats menés
21:52 par cet empereur romain, pas
21:54 dans la région nîmoise, qu'on appelait la Narbonnèse
21:56 à l'époque, de mémoire, quand la Gaule était romaine,
21:58 mais dans les
22:00 mers qui entourent les îles
22:02 britanniques. - Oui, alors il faut savoir que
22:04 les arènes, à la base
22:06 c'était un lieu de spectacle, tout comme
22:08 le théâtre antique d'Orange, et en fait
22:10 c'est l'empereur qui offrait
22:12 à la population de Nîmes
22:14 des jeux, et il refaisait
22:16 des reconstitutions comme on le fait
22:18 aujourd'hui, et où on pouvait avoir
22:20 des combats de gladiateurs.
22:22 Et l'idée c'est de reproduire une
22:24 histoire, comme ça chaque année au mois de mai,
22:26 donc effectivement on a eu Adrien, donc ça c'était pas
22:28 cette année mais l'année d'avant. - Absolument. - Cette
22:30 année en 2023 on a traité "Versingéthorix",
22:32 et du coup je vous donne rendez-vous
22:34 pour le premier week-end de mai,
22:36 et on traitera le thème des barbares
22:38 avec la bataille de Tautobourg.
22:40 - Combien de personnes aujourd'hui
22:42 travaillent autour de ces monuments
22:44 en période
22:46 forcément fournie ?
22:48 - Oui, alors, on est
22:50 une équipe de 16
22:52 tout au long de l'année. - Pour organiser ?
22:54 - Exactement, pour l'exploitation,
22:56 organiser les spectacles, etc.
22:58 Et puis ensuite sur les deux grosses dates
23:00 qu'on a, et sur la période estivale,
23:02 là effectivement on recrute énormément de personnes,
23:04 et on peut aller sur l'événement du mois
23:06 de mai jusqu'à une centaine de personnes.
23:08 - Et quel type de métier ? - Tous les métiers.
23:10 Donc tous les métiers liés au
23:12 spectacle, les métiers d'accueil,
23:14 les métiers techniques,
23:16 les métiers d'organisation,
23:18 de communication, de marketing,
23:20 et tous les métiers.
23:22 - C'est extrêmement vaste. Alors quand on pense
23:24 à Reine de Nîmes, je sais, ça ne va pas
23:26 plaire à certains, mais il y a quand même deux grands événements,
23:28 enfin c'est le même mais à deux dates différentes,
23:30 la Feria. Et ça, c'est
23:32 peut-être, on peut le dire, le plus
23:34 grand événement qui est à Nîmes en termes de
23:36 fréquentation, non ? - Tout à fait, oui, plus d'un million
23:38 de personnes sur
23:40 cette période-là, effectivement.
23:42 Donc c'est deux rendez-vous qui sont...
23:44 - En deux dates pour 2024, du 16 au 20 mai
23:46 et du 19 au 22 septembre.
23:48 - Tout à fait. Donc deux gros événements.
23:50 Donc ça, c'est pas nous qui organisons
23:52 cela, mais effectivement, ça se passe dans les
23:54 arènes. Donc nous, en fait, on laisse... - On fait un peu de pub à la ville.
23:56 - Ouais, on laisse les arènes
23:58 aux délégataires qui s'occupent de cette programmation-là.
24:00 Donc nous, on est un petit peu en repos
24:02 pendant cette période, mais effectivement,
24:04 c'est deux gros événements qui attirent énormément de monde sur
24:06 la ville. Donc on en bénéficie aussi,
24:08 nous, pour la visite de nos autres monuments.
24:10 - Forcément. Ça représente combien ?
24:12 C'est quoi le monde ? Est-ce que vous arrivez à chiffrer
24:14 quand même le nombre de visiteurs sur ces
24:16 trois sites, aujourd'hui ?
24:18 - Alors, tout confondu sur les trois sites, on est à plus
24:20 de 600 000 visites.
24:22 Donc les trois sites réunis. Et puis sur les arènes,
24:24 c'est à peu près 400 000 personnes. - Et puis comme
24:26 à Orange, c'est à peu près les mêmes
24:28 proportions en...
24:30 l'été et sur des périodes de vacances, c'est ça ?
24:32 - Oui, bien sûr. Ouais, ouais. - Une clientèle,
24:34 enfin, en tout cas, des clients plutôt...
24:36 des touristes plutôt français, étrangers...
24:38 - Oui, plutôt français. Et puis après,
24:40 étrangers, on a de tout.
24:42 Après, plus facilement de
24:44 l'européen dans le top 10. Mais on a
24:46 aussi le Canada, les États-Unis,
24:48 on a beaucoup de pays qui sont représentés.
24:50 - Tout ça pour dire qu'il faut parler parfois
24:52 des langues pour travailler dans la culture. - Ah, bien sûr.
24:54 - C'est important de le dire. - Tout à fait.
24:56 - Mais surtout des francophones, donc ?
24:58 - Oui. C'est la majeure partie
25:00 de notre fréquentation, oui.
25:02 - Alors, vous restez avec nous. On va revenir.
25:04 On fait une petite pause. On revient dans quelques instants.
25:06 Et on reviendra plus clairement
25:08 sur les métiers, ce que vous recherchez
25:10 exactement, combien de temps ça dure,
25:12 quel type de profil.
25:14 On en parlera. J'imagine que ce sont
25:16 à peu près les mêmes.
25:18 Si vous avez des questions, 0826
25:20 300 300. On est ensemble jusqu'à 20h.
25:22 À tout de suite.
25:24 - Nous avons décidé avec Philippe David
25:30 de vous proposer des emplois
25:32 dans la culture. Alors, c'est très
25:34 sympa. C'est très ludique, bien entendu.
25:36 Le Théâtre antique d'Orange.
25:38 Et puis, Amaclio Productions,
25:40 qui est un grand éditeur
25:42 de spectacles prestigieux
25:44 à destination du grand public. Et puis, la ville de Nîmes,
25:46 aussi, qui est une ville romaine avec
25:48 différents monuments. On en parle
25:50 avec Lucie Schnobelhain, qui est avec nous,
25:52 responsable de ces monuments romains
25:54 de Nîmes. Aussi,
25:56 François Nicolas, qui est président d'Amaclio Productions.
25:58 Et puis, aussi, Mathilde
26:00 de Meaux, responsable du site Théâtre antique
26:02 d'Orange. On va commencer
26:04 avec vous, Mathilde.
26:06 Aujourd'hui, vous le disiez tout à l'heure
26:08 en prélude, c'est à peu près une dizaine
26:10 de personnes qui travaillent
26:12 à l'organisation. C'est
26:14 le noyau dur, aujourd'hui, du Théâtre d'Antique.
26:16 Théâtre antique, pardon.
26:18 Mais à côté de ça,
26:20 vous cherchez énormément d'expertise.
26:22 - Oui, on cherche,
26:24 notamment sur les visites thématiques,
26:26 pour proposer toujours des nouveautés.
26:28 On a maintenant écrit, nous-mêmes,
26:30 comme Lucie, à Nîmes, nos propres visites.
26:32 Donc, on cherche des profils, même, de plus
26:34 en plus hybrides, qui sont entre le médiateur,
26:36 le guide et le comédien. - Qu'est-ce qu'on appelle
26:38 un médiateur ? - Un médiateur, c'est quelqu'un qui
26:40 va retransmettre
26:42 un savoir scientifique, des faits
26:44 historiques avérés, et qui va, en fait, les rendre
26:46 accessibles au grand public, par l'organisation
26:48 d'ateliers pédagogiques, de visites thématiques.
26:50 Donc, c'est vraiment, voilà,
26:52 le passeur d'histoire. - Donc, il faut un minimum
26:54 de bagage, historique, quand même. - Oui,
26:56 il faut, et puis, tout s'apprend. Donc, voilà,
26:58 on arrive dans un site, on peut très bien avoir démarré,
27:00 ce qui est mon cas, dans les châteaux de la Loire, j'ai une formation
27:02 de guide conférencier, et puis, maintenant, je suis à fond dans
27:04 la romanité. Donc, tout le savoir s'apprend,
27:06 il suffit de montrer un grand intérêt, et de savoir
27:08 s'adapter au public, aussi. - J'imagine, avec vous,
27:10 Lucie Snobelhaine, que c'est exactement
27:12 le même type de profil. - Exactement.
27:14 - Comment vous faites pour pas vous les piquer ?
27:16 - Bah, c'est bien le problème ! - Vous êtes pas un peu mûre, justement !
27:18 - C'est la guerre ouverte ! - Pour la petite anecdote,
27:20 on en a parlé dans le train, je dis à Mathilde
27:22 "Est-ce qu'on le dit, que tu veux me piquer ?"
27:24 - Oui, elle a une très bonne équipe
27:26 de guides et de médiations, que moi,
27:28 j'aimerais encore développer, donc, non, mais, c'est
27:30 sympa aussi de pouvoir proposer aux
27:32 saisonniers, aux jeunes étudiants, des stages
27:34 qui peuvent être aussi sur la partie... - Là, on parle
27:36 de saisonniers, ceux dont vous parlez, ou ce sont
27:38 des fixes à l'année ? - Ce sont des
27:40 saisonniers, donc, qui peuvent être là 6 mois,
27:42 ou en stage, pour des projets de fin
27:44 d'études, donc on va leur donner un projet
27:46 en disant "j'ai besoin de créer une visite", puis eux, ça
27:48 devient leur validation
27:50 de leurs études aussi, et puis le projet né,
27:52 il est accessible au public, donc ça, c'est merveilleux. - C'est
27:54 quel type de contrat ? Des contrats de saison, des
27:56 CDD, des CDDU, des auto-
27:58 entrepreneurs à qui on demande de facturer ?
28:00 - Non, je t'ai plus ! - Non, mais, je pose des questions !
28:02 - On a pu avoir
28:04 tous les types de profils, en fait,
28:06 on a des intermittents, pour la partie
28:08 des comédiens, on a, donc,
28:10 des étudiants, je le disais, on a des contrats
28:12 saisonniers, et puis, j'ai pu
28:14 aussi avoir des prestations avec des auto-entreprises.
28:16 - François, Nicolas,
28:18 est-ce que c'est un milieu
28:20 qui est très attractif
28:22 en matière d'emploi, ou c'est
28:24 quand même parfois très compliqué ?
28:26 - Comme vous disiez tout à l'heure, c'est un métier de passion.
28:28 Donc, en fait, on va taper toujours un peu dans le même
28:30 vivier. Ce qui est très bien,
28:32 c'est que, quand
28:34 j'emploie des intermittents, j'en ai une quarantaine
28:36 quasiment à l'année. - Sur quel métier, par exemple ?
28:38 - Des intermittents, essentiellement comédiens,
28:40 mais aussi beaucoup d'infographistes,
28:42 beaucoup d'ingénieurs du son,
28:44 beaucoup d'ingénieurs lumière, beaucoup d'ingénieurs vidéo.
28:46 C'est des gens passionnés. Donc, c'est des gens
28:48 qui, je dis
28:50 sur ceux de radio, qui ne sont pas
28:52 du tout dans le respect des 8h
28:54 ou 10h ou 12h de boulot. C'est des gens qui peuvent
28:56 bosser 20h d'affilé, tant que c'est pas fini,
28:58 c'est pas fini, donc ils ont le souci du travail bien fait.
29:00 C'est assez exceptionnel de voir ça
29:02 aujourd'hui. Je vous l'avoue que j'ai pas sur tous
29:04 les postes que je peux avoir dans mon entreprise,
29:06 notamment le personnel d'accueil,
29:08 alors effectivement, c'est moins excitant. - Ah oui, c'est moins fascinant,
29:10 ça c'est sûr. - C'est effectivement moins moins
29:12 fascinant. - Après, c'est une bonne école, c'est une très bonne école.
29:14 - Mais c'est une très très bonne, je suis d'accord avec vous.
29:16 C'est même d'ailleurs la première école, je pense qu'il faut
29:18 quasiment tout le monde passer par là, pour plein de raisons.
29:20 Euh...
29:22 Mais voilà, donc c'est...
29:24 C'est un métier de passion.
29:26 - On parlait des statuts justement, ces statuts
29:28 très qualifiés, ils veulent pas être salariés,
29:30 soit ils sont intermittents du spectacle, soit
29:32 entrepreneurs, carrément. - Oui, c'est ça, absolument.
29:34 - Et par contre... - Vous savez, dans le monde de la culture,
29:36 il y a que 30% de CDI.
29:38 - Mais comment on le justifie ?
29:40 - Parce que on est à 80% dans la société civile, partout quoi.
29:44 - C'est quoi, c'est la peur de...
29:46 - C'est d'abord parce que c'est un monde de projets.
29:48 Quand on monte un spectacle, on monte un projet.
29:50 Et donc en fait, ça fait très longtemps
29:52 que tout ce monde là est déjà en mode projet, en fait.
29:54 C'est-à-dire que
29:56 il va y avoir un super spectacle, il va se monter, donc
29:58 on va essayer de chercher les gens qui sont intéressés par ce projet,
30:00 les meilleurs, et puis une fois que le projet est fini,
30:02 il est fini. Donc les gens, ils ont plus de boulot.
30:04 Donc ils partent sur un autre projet.
30:06 Donc c'est un monde
30:08 qui s'est juridiquement,
30:10 structurellement adapté, en fait, très tôt à ça.
30:12 Il y a les intermittents, mais il n'y a pas que ça.
30:14 Après, il y a eu toutes, effectivement,
30:16 tous les différents types de contrats. Alors à Sarkozy,
30:18 on a voté un certain nombre.
30:20 Voilà, il y a eu beaucoup de facilités.
30:22 En fait, on n'était plus obligés d'embaucher les gens, soit en CDD, soit en CDI.
30:24 Donc c'est quand même
30:26 beaucoup plus simple. Tous les différents statuts
30:28 sont effectivement plus simples pour l'employeur,
30:30 beaucoup plus souples pour des gens qui,
30:32 de toute façon, sont des autonomes.
30:34 Il faut bien comprendre, ce sont des autonomistes.
30:36 Lucie, Lucie Nishnopolène,
30:38 forcément, on est sur une...
30:40 Enfin, en tout cas, sur des populations
30:42 qui parlent une langue étrangère.
30:44 Au minimum. - Au minimum l'anglais.
30:46 - Oui, au minimum l'anglais. - Après, avec l'anglais,
30:48 on arrive à se débrouiller
30:50 et ça va. - "My tailor is rich".
30:52 - Après, plus... - "My tailor is not rich".
30:54 - Ça nous perturbe.
30:56 - Plus il parle de langues
30:58 différentes, mieux c'est pour l'accueil de nos visiteurs.
31:00 - Et quel que soit le métier
31:02 chez vous, à peu près. En tout cas, tous les métiers
31:04 d'accueil, tous les métiers de réception,
31:06 d'organisation. - Voilà, les métiers
31:08 en lien avec la clientèle,
31:10 avec les visiteurs. Après,
31:12 tout ce qui est administratif, etc., non, c'est pas.
31:14 - Et vous avez arrivé à recruter sans trop de difficultés
31:16 parce qu'il y a également les médiateurs, eux,
31:18 ils testent l'avis des clients,
31:20 c'est ça ? C'est comme ça que ça se passe ? - Oui.
31:22 - Parce qu'ils gèrent les groupes, notamment.
31:24 - Oui. Alors, problème de recrutement,
31:26 moi, à NIMS, ça va.
31:28 Voilà, nous, on a
31:30 une guide conférencière
31:32 qui intègre l'équipe à l'année,
31:34 donc on est bien servis.
31:36 Et on a aussi une médiatrice
31:38 en contrat d'apprentissage.
31:40 On essaye de valoriser les étudiants
31:42 en leur proposant beaucoup de stages, de contrats d'apprentissage
31:44 parce que c'est la génération à valoriser
31:46 et c'est l'avenir. Donc c'est important.
31:48 - Avec de la formation, bien sûr.
31:50 - Oui, c'est ça. - Bien sûr.
31:52 Et puis ensuite, à NIMS,
31:54 on fidélise pas mal nos
31:56 contrats saisonniers. Donc souvent,
31:58 ils reviennent d'une année sur l'autre. Donc c'est que ça doit bien se passer
32:00 et qu'ils doivent être contents.
32:02 Donc ça, c'est chouette. - Alors, on se demande,
32:04 forcément, les saisonniers de plus en plus
32:06 demandent à être logés.
32:08 Donc effectivement, à Orange, c'est
32:10 moins étendu, la ville est moins grande
32:12 qu'à NIMS, donc c'est plus difficile. Est-ce que c'est quelque chose
32:14 que vous avez mis en place ?
32:16 - Alors oui, je l'ai mis en place pour l'Odyssée
32:18 Sonore, parce que c'est un parcours
32:20 audiovisuel. Il fallait
32:22 certaines compétences pour la régie technique.
32:24 Et donc là, j'ai fait appel à des indépendants
32:26 qui viennent d'un peu partout en France.
32:28 Il a fallu organiser toute une solution
32:30 de logement, donc je me suis
32:32 essayé à la boussiègerie.
32:34 C'est-à-dire que nous-mêmes, nous avons
32:36 loué un appartement, qu'on met à disposition des équipes.
32:38 Et donc, on assure
32:40 tout ce qui est remise des clés,
32:42 l'entretien du linge, etc.
32:44 Donc voilà, je parlais de polyvalence un petit peu,
32:46 mais on le fait avec grand plaisir, parce que ça crée une cohésion
32:48 d'équipe qui est bien aussi.
32:50 - Est-ce que chez vous, pardon, il y a encore
32:52 ce qu'on disait il y a deux secondes à NIMS,
32:54 est-ce qu'il y a un côté
32:56 familial de dire "on revient assez souvent
32:58 comme certains font avec les Vendanges"
33:00 - Les Vendanges, pardon, pas les Vengeances,
33:02 les Vendanges, où on revient
33:04 tous les ans parce que, ben voilà,
33:06 on est dans une famille.
33:08 - Les Vengeances à NIMS, gare !
33:10 - Pas mal !
33:12 - Oui, oui, tout à fait, il y a une fidélisation
33:16 et puis après, il y a un bel état d'esprit
33:18 parce que ce sont des métiers qui ne sont pas
33:20 évidents, le contact du public,
33:22 donc il y a vraiment une entraide.
33:24 Moi, j'ai commencé comme ça à l'accueil
33:26 des arènes de NIMS justement il y a une quinzaine d'années
33:28 et j'ai toujours contact avec tous les saisonniers,
33:30 on se retrouve chaque année, on a chacun
33:32 fait nos vies, mais voilà, il se crée quelque chose
33:34 parce que c'est la passion qui anime tous ces métiers-là
33:36 et il y a un lien qui est, voilà,
33:38 indéfectible.
33:40 - Vous recrutez aussi, vous par exemple, chez Amaclio,
33:42 des commerciaux qui vont aller voir, par exemple,
33:44 les comités d'entreprise,
33:46 les entreprises,
33:48 vous pouvez même faire des événements
33:50 privatisés, racontez-nous tout ça.
33:52 - Je pensais que
33:54 la population des artistes était
33:56 la plus difficile à gérer et je me suis perçu
33:58 que les commerciaux c'est encore pire.
34:00 - J'ai fait ça pendant 30 ans,
34:02 25 ans ça m'inquiète un peu.
34:04 - Ils sont très demandés, les bons sont très demandés.
34:06 - Les bons commerciaux.
34:08 Mais effectivement, on a
34:10 tout un service marketing,
34:12 un service communication, relation presse,
34:14 relation publique, et puis
34:16 bien évidemment, dans le même service, moi j'y tiens beaucoup,
34:18 la vente, comme ça la vente ne peut pas
34:20 dire "j'y arrive pas parce que la com marche pas"
34:22 et inversement.
34:24 - C'est la faute à Rousseau.
34:26 - C'est le même service, donc ils sont
34:28 en relation de la Première Médecine et l'Inaction, ça est cohérent.
34:30 Mais effectivement, il faut les démarcher,
34:32 surtout quand on ouvre
34:34 un site comme nous l'avons fait,
34:36 nous n'avons pas de 2000 ans d'histoire,
34:38 on a quelques mois d'histoire, simplement.
34:40 Donc il faut démarcher
34:42 les entreprises, les groupes,
34:44 c'est un travail de longue haleine,
34:46 les autocarahistes,
34:48 et surtout tous les scolaires, puisque nous avons quasiment
34:50 je peux combattre, on doit avoir
34:52 proche de 20 000 lycéens qui sont passés déjà depuis janvier,
34:54 ça marche plutôt bien.
34:56 On fait déjà des portes ouvertes pour les professeurs
34:58 d'histoire, il y a aussi des professeurs de français
35:00 qui viennent d'ailleurs.
35:02 Peu importe, mais effectivement, il y a tout
35:04 un service de
35:06 commerciaux.
35:08 - Comme disait Mathilde Mory
35:10 il y a quelques instants, où elle était finalement
35:12 à l'accueil à Nîmes,
35:14 il y a ce qu'on appelle la sorceure sociale, on a envie
35:16 de se dire que finalement on peut
35:18 commencer à l'accueil et finir
35:20 dans un poste
35:22 différent au fil du temps.
35:24 Est-ce que ça c'est important aussi chez vous ?
35:26 - C'est même majeur dans ce monde.
35:28 Je prends toujours l'exemple de ma
35:30 directrice de production, ça fait 8 ans que je travaille
35:32 avec elle.
35:34 Elle n'a pas de diplôme,
35:36 et elle poussait des fly-cases
35:38 sur les spectacles.
35:40 Aujourd'hui c'est une directrice de production qui gère
35:42 le Mont-Saint-Michel intégralement,
35:44 qui a géré toute la mise en place des
35:46 trains de Notre-Dame. Vous voyez, c'est
35:48 assez fulgurant, et elle n'a pas
35:50 70 ans, si elle m'écoutait.
35:52 Les jeunes, peu importe.
35:54 - La vidéo sera sur la chaîne
35:56 YouTube de Sud Radio dans du temps.
35:58 - Je suis sûr qu'elle m'écoute d'ailleurs.
36:00 - Je rebondis sur ce que vous disiez
36:02 tout à l'heure, on a toujours tendance
36:04 à dénigrer les métiers de l'accueil
36:06 qui sont des métiers primordiaux
36:08 aujourd'hui de savoir-être,
36:10 de gestion du public,
36:12 parce que gérer le public, c'est très
36:14 compliqué sur ce type d'événements, en matière
36:16 de sécurité, en matière d'image,
36:18 des gens mécontents,
36:20 trop d'attentes, parce que tout ça il faut le gérer.
36:22 - C'est la première impression qu'aura un spectateur
36:24 en entrant, c'est le sourire
36:26 du personnel d'accueil. Même si le spectacle est très bien,
36:28 si le personnel d'accueil lui a fait la gueule en arrivant,
36:30 il va ressortir avec une mauvaise expérience.
36:32 C'est quasiment aussi important que le spectacle.
36:34 - Et ça aussi, vous le travaillez, j'imagine, que ce soit à Orange,
36:36 Mathilde, ou à
36:38 Lucie, à Nîmes, c'est pareil.
36:40 Ces gens-là, il faut leur montrer
36:42 l'importance de cette
36:44 barrière qui est le
36:46 premier sourire de ces événements.
36:48 - Là,
36:50 la solution c'est la pédagogie,
36:52 c'est de leur expliquer l'impact
36:54 une fois qu'ils comprennent, ils l'appliquent
36:56 et avec plaisir, parce qu'un sourire,
36:58 quand il est forcé, il n'a pas non plus...
37:00 - On est pas mal les filles
37:02 sur la capétité.
37:04 - On me serait forcées ?
37:06 - N'importe quoi !
37:08 - Désolé, je ne mets pas en blanc.
37:10 - C'est facile.
37:12 - On est pas mal sur l'accueil.
37:14 Je vous le dis, je dis ça, je dis rien.
37:16 Je vais vous mettre à l'accueil, Philippe, David.
37:18 - Au bon accueil !
37:20 - Il y aura du saucisson, tout ce qu'il faut.
37:22 En tout cas, merci beaucoup d'avoir été
37:24 avec nous. - Merci à vous. - Merci, ça passe très vite.
37:26 Merci beaucoup Mathilde Mou, responsable
37:28 du site du Théâtre Antique d'Orange.
37:30 Merci beaucoup
37:32 Lucie Schnobelhend
37:34 d'avoir été avec nous, responsable des monuments
37:36 romains de Nîmes. Je vous invite, si vous allez
37:38 en vacances en France,
37:40 à y aller, vraiment, c'est sublime.
37:42 Et la qualité d'accueil aussi.
37:44 Et merci beaucoup François et Nicolas d'avoir été
37:46 avec nous, président d'Amaclio Productions.
37:48 Et c'est pareil, tous ces spectacles magnifiques,
37:50 en tout cas, on vous incite à aller voir celui
37:52 de Notre-Dame, sous Notre-Dame,
37:54 et la cité de l'histoire, la grande arche de la défense.
37:56 Si vous venez, à un moment donné,
37:58 si vous êtes parisiens, c'est vraiment
38:00 formidable. D'ailleurs, peut-être, peut-être,
38:02 qu'on vous fera des surprises
38:04 dans notre arbre de Noël. On en parlera.
38:06 En tout cas, on vous retrouve demain à 17h,
38:08 avec Philippe David. C'est une bonne nouvelle.
38:10 C'est une bonne nouvelle, oui, on peut le dire comme ça.
38:12 Tout de suite, Sud Radio à votre
38:14 service, et ensuite, les Essentiels
38:16 de Sud Radio. Merci de votre fidélité.
38:18 Salut, à demain.

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