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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Olivier Dartigolles, Philippe Coy et Stephan Brusco, maire de Thil en Meurthe et Moselle et buraliste.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2023-11-22##

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News
Transcription
00:00 Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:04 Emmanuel Macron qui sèche a priori le congrès des maires.
00:07 Il préfère jouer à domicile le président.
00:09 C'est plus sûr pour ne pas affronter la grogne des maires de France.
00:12 Il a supprimé aux maires la taxe d'habitation, ce qui est idiot.
00:15 Parce qu'en réalité en faisant ça, on enlève ce qui permet aux maires de gérer leur commune.
00:20 Oui, quand la France va mal, quand la France se déchire, les maires sont là pour réparer à proximité.
00:24 C'est devenu très compliqué pour les maires.
00:26 Il n'a pas tant de pouvoir que ça.
00:28 Contre la suppression de la taxe d'habitation, la baisse régulière des dotations de l'Etat,
00:32 le coût délirant l'hiver dernier, on s'en souvient, de l'énergie,
00:35 beaucoup de communes aujourd'hui se retrouvent sur le flanc.
00:38 Et il ne s'est pas rendu au salon des maires de France,
00:42 mais Emmanuel Macron va recevoir un millier ce soir en direct de l'Elysée.
00:46 Le chef de l'Etat devrait lui parler des centralisations, simplifications,
00:50 clarifications des compétences, réunions boycottées par certains élus,
00:53 qui lui reprochent des dotations financières insuffisantes pour compenser l'inflation
00:57 et la suppression de la taxe d'habitation, Philippe.
01:00 Et vous, est-ce que vous comprenez ce boycott du repas à l'Elysée par certains des maires ?
01:04 Ou est-ce que c'est un juste retour de bâton, la réponse du berger à la bergère,
01:08 comme il n'est pas venu ici à la porte de Versailles au salon des maires ?
01:11 Ou est-ce que c'est purement et simplement un simple coup de com' ?
01:15 Quel que soit votre avis, on attend vos appels au 0826 300 300.
01:19 Et notre invité pour en parler, Stéphane Brusco, qui est maire de Thil,
01:23 en meurtes et mozelles et buralistes, bonsoir, merci d'être avec nous.
01:26 D'abord, ce petit tour de table, finalement, de dire, Philippe,
01:30 Philippe Bilger, faut-il redonner du pouvoir aux maires ?
01:33 Non seulement il faut en donner à ceux qui n'en ont pas,
01:37 il faut le redonner à ceux qui doivent en avoir davantage.
01:42 Mais si vous me le permettez, ça n'est pas d'aujourd'hui
01:47 que date ce léger malentendu entre le président et les maires.
01:51 Et il est très cohérent quand on aime la psychologie collective.
01:55 Le maire est non seulement quelqu'un qui, dans notre espace politique,
02:00 est considéré comme le plus efficace, mais surtout,
02:04 pour un président de la République qui rêve d'être le seul dans l'espace démocratique,
02:10 le maire est une sorte d'entrave, d'obstacle, d'aléa entre lui-même,
02:16 qui est le soleil, comme disait Alain Minc, et le citoyen.
02:20 Donc le maire est formidable, mais pour un président, il est presque de trop.
02:25 Olivier Dardigolles.
02:26 La Commune est le cœur battant de la démocratie.
02:29 La loi NOTRe, je ne sais pas si on s'en souvient,
02:32 mais elle a fait beaucoup de dégâts en créant des monstres...
02:35 Ça veut dire nouvelle organisation du directeur de la République, je le rappelle, il y a quelques années.
02:39 Oui, qui a créé des monstres territoriaux.
02:41 Je pense qu'il faut revenir à une relation de proximité.
02:44 Il faut que les communes retrouvent de l'autonomie financière.
02:48 Et là, il y a un vrai débat avec l'exécutif concernant les dernières évolutions.
02:54 Et puis, j'ai envie de dire que les maires, comme je l'ai dit tout à l'heure,
02:57 sont des experts du quotidien de leur territoire.
02:59 Il faut donc leur faire confiance.
03:01 Encore une fois, il y a beaucoup de solutions aujourd'hui dans le pays qui partent du local.
03:06 Philippe Coil, vous qui avez été élu local.
03:10 J'ai été rapidement élu local dans une belle commune.
03:12 Presque maire.
03:13 Presque maire. J'étais trop jeune à l'époque pour être maire.
03:16 Je pense qu'il faut redonner le pouvoir au maire.
03:18 Parce que le maire, c'est l'élu central, l'organisateur du territoire.
03:22 Celui qui est à portée d'engueulade, mais qui doit être ce que les anciens maires ont pu être.
03:26 Des bâtisseurs, des architectes de leurs communes.
03:29 Et je pense qu'aujourd'hui, ils n'ont plus malheureusement le moyen de ces ambitions.
03:33 De créer le bien-vivre ensemble, de développer, d'avoir ces perspectives.
03:37 On est dans une verticalité.
03:39 Alors oui, il y a le moyen financier, mais il y a aussi la réglementation
03:42 qui pèse sur ces élus, quels qu'ils soient, et qui empêche l'innovation.
03:46 Moi je sais qu'à l'ESCA, nous avons eu des maires-bâtisseurs.
03:49 Pau a eu des maires-bâtisseurs qui ont permis le développement démographique, économie.
03:54 Et je vois bien aujourd'hui, même si je ne suis plus élu local,
03:57 que mes confrères, ces élus-là, n'ont plus la capacité de projeter, d'imaginer et de créer.
04:04 C'est ça un vrai reproche aujourd'hui, alors qu'ils ont toutes les responsabilités.
04:08 Qu'est-ce qu'on fait le concitoyen quand on n'est pas content ? On appelle le maire.
04:11 Sur une départementale nationale, c'est une compétence agro.
04:14 J'appelle la maire de l'ESCA, elle ne peut pas intervenir
04:17 parce qu'elle n'a plus cette compétence sur cette voie-là.
04:20 Mais cela amène de l'incompréhension et de l'éloignement.
04:23 Stéphane Brusco, est-ce que quelque part vous n'êtes pas des patrons,
04:26 mais qu'on vous retire les moyens que peut se donner un patron dans une entreprise
04:30 pour agir avec notamment la baisse de la DGF, la dotation globale de fonctionnement et tout y quanti ?
04:35 Je pense qu'aujourd'hui on est totalement dépendants, en tout cas des finances
04:39 et de nos budgets la plupart du temps.
04:42 On est des patrons parce qu'on doit gérer des personnes aujourd'hui
04:45 qui sont avec des emplois fixes, il faut le dire.
04:48 Il y a cette complexité-là.
04:50 On a aussi, il faut le dire, la mairie est la petite république dans la grande république
04:54 et on ne peut pas fonctionner aujourd'hui de manière seulement verticale.
04:58 On a pour construire des politiques nationales l'obligation de le faire avec les maires
05:02 et pour ça on a besoin d'un dialogue permanent.
05:05 Philippe Bilger l'a dit tout à l'heure, la relation entre les maires finalement
05:09 et Emmanuel Macron a toujours été très difficile.
05:11 Vous trouvez que le fait qu'ils ne viennent pas à ce salon
05:15 va encore créer un fossé entre vous et le président ?
05:19 Oui, je pense qu'aujourd'hui la place du président est au salon des maires.
05:22 Nous sommes aujourd'hui des fragments de la démocratie au niveau local,
05:26 au plus proche du concitoyen et sans avoir aujourd'hui, on va dire,
05:31 notre présenter en national qui se présente à ce salon,
05:33 c'est un manquement, je pense, en tout cas pour lui au niveau de la communication,
05:36 mais surtout pour les maires qui ont besoin aussi d'avoir ce soutien-là.
05:40 Mais à défaut du président de la république, vous avez le président de l'institut de la parole.
05:44 C'est bien mieux, c'est évident !
05:46 Mais sérieusement, monsieur le maire, en dehors bien sûr de l'argent,
05:51 quel serait le principal obstacle au développement d'une action municipale telle que vous la rêvez ?
05:58 Le problème c'est aussi la réglementation. Il n'y a pas aujourd'hui que l'aspect financier.
06:03 On est contraint réglementairement et pour les petites communes dont je fais partie,
06:07 on se retrouve aujourd'hui avec des obligations réglementaires
06:10 qui dépassent souvent les compétences des mairies,
06:13 qui nous obligent à prendre des cabinets d'experts, qui nous alourdit la facture.
06:16 Et dans cette complexité-là, aujourd'hui, on est aussi à la recherche de subventionnements.
06:21 Et donc c'est dans cette complexité-là que le personnel administratif
06:25 doit rechercher des subventions, des aides ou autre.
06:28 En quelque sorte, la bureaucratie dont on parlait tout à l'heure.
06:31 Oui, l'inflation, ce qu'on appelle l'inflation des normes pour nos élus locaux.
06:36 Et n'oublions pas qu'un élu doit voter son budget à l'équilibre,
06:40 ce qui demande donc des arbitrages parfois douloureux en termes d'investissement ou de fonctionnement.
06:48 Financièrement, on est dans cette obligation, l'État ne l'est pas toujours.
06:54 Par contre, on fait des gros sacrifices sur nos investissements,
06:57 sur le personnel, sur le service aux personnes, aux habitants de nos communes.
07:03 Et derrière ça, financièrement, c'est sûr que pour équilibrer notre budget, on doit faire des coupes.
07:09 32% d'agressions en 2022, 69% des maires déclarent avoir été victimes d'incivilité.
07:16 Est-ce que c'est votre cas ?
07:18 Bien sûr, il n'y a pas de semaine ou de mois sans qu'il y ait des remarques des obligentes
07:24 ou alors des interpellations sur les réseaux sociaux.
07:27 Donc c'est compliqué, forcément, mais ça fait partie un peu de la casquette.
07:33 Le problème, c'est qu'il ne faut pas dépasser, qu'on n'est que sur le rôle du maire.
07:36 Au pire des cas, on peut le comprendre, je veux dire, hormis les insultes.
07:40 Mais derrière, il faut bien voir qu'il y a des gens qui vivent autour,
07:43 on a des familles, des enfants, des amis qui sont également touchés.
07:46 Le fait que vous soyez buraliste aussi, est-ce que ça crée...
07:49 Ça c'est important, et puis au contact de la population la plupart du temps,
07:52 et c'est ce qui change beaucoup.
07:54 Quand on dit "buraliste", Philippe Coil veut réagir, là, c'est instinctif.
07:57 Non, non, je dis parce que vous parlez par rapport aux incivilités, aux risques,
08:00 aux invectifs des concitoyens ou des clients.
08:03 C'est très courageux ce que tu fais d'être buraliste.
08:06 Déjà, c'est un métier de courage, mais en plus, élu local,
08:09 on est à deux fois plus porté d'engueulades qu'un élu normal,
08:13 parce qu'on peut venir dans le commerce, tu t'exposes,
08:16 et forcément, c'est peut-être clivant pour certains des clients.
08:19 En tous les cas, c'est un acte deux fois plus courageux, je trouve,
08:22 d'être un élu local et en même temps commerçant dans sa propre commune.
08:25 Ça a une double casquette.
08:27 La double casquette a l'avantage de remonter au plus près les volontés des gens.
08:31 - Et les volontés de la campagne, et peut-être... - Exact.
08:34 C'est plus simple, on l'avoue.
08:36 Mais j'y sais aussi, par rapport aux problématiques,
08:38 de les avoir directement du terrain et de les retranscrire directement sur...
08:41 - Mais vous avez pensé à abandonner, vous ?
08:44 Vous avez pensé à abandonner votre mandat d'élu ?
08:47 - Non, jamais. Habituellement, quand on s'engage, on y va pour...
08:50 Je pense comme tous les maires, on y va pour la durée du mandat.
08:52 Jamais ça m'est venu à l'esprit.
08:54 Je pense que les projets, c'est ce qui fait avancer tous les maires,
08:57 les projets font que demain, on travaille pour demain,
09:01 on travaille pour toujours pour demain, et pas pour soi, pour la population.
09:04 - J'ai une question, vous êtes maire en zone frontalière,
09:06 à quelques kilomètres du Luxembourg. - Exact.
09:08 - C'est pas encore plus compliqué d'être maire en zone frontalière et buraliste,
09:11 avec le trafic de cigarettes, etc. ?
09:13 - Oui. Alors, buraliste, certainement, parce que...
09:16 - Oui, j'y ai pensé à vous. - Merci, c'est gentil.
09:19 Buraliste frontalier, c'est très très complexe.
09:21 Je pense qu'on a les chiffres d'affaires qui ont diminué de 90%,
09:24 donc une fréquentation qui est moindre.
09:26 On ne vend pas que du tabac chez les buralistes, on le sait très bien.
09:29 - Et heureusement.
09:31 - Et l'avantage, pour le côté, en tout cas, maire,
09:34 c'est que le pouvoir d'achat est beaucoup plus élevé.
09:37 Donc, en compense, en tant que buraliste,
09:39 je reviens sur le côté buraliste,
09:41 en compense par rapport à une capacité financière qui est plus élevée,
09:45 donc sur le jeu, sur autre chose, en compense,
09:47 pour être maire frontalier, c'est différent,
09:50 parce que les personnes ont à côté un pays qui a énormément de services.
09:54 - Oui. - Et qui fait très très bien les choses.
09:56 Un des pays les plus riches au monde.
09:58 Donc, c'est sûr que quand ils repassent la frontière,
10:00 on se retrouve avec une différence de services
10:03 et de qualités de produits qui ne sont pas les mêmes.
10:06 - Allez, 0826-300-300, Jean-Etienne est avec nous.
10:09 Jean-Etienne, ce que vous entendez, forcément,
10:12 d'un maire et d'un buraliste,
10:14 ce n'est pas toujours réjouissant.
10:17 - Alors, oui, oui, oui.
10:19 Moi, je voulais parler de trois voies qui doivent être explorées.
10:24 Pour moi, la relance du pouvoir réglementaire local,
10:28 le renforcement de l'effectivité des pouvoirs de police du maire
10:32 et la consolidation, je vais y arriver,
10:36 les équipes administratives et techniques
10:39 sur lesquelles les maires peuvent s'appuyer pour agir.
10:43 Je pense, entre autres, qui vont me permettre,
10:46 Cécile et l'équipe, de saluer d'ailleurs Catherine Dehais,
10:51 Duschka Markovitch ou Guillaume Prevel du Parti animaliste,
10:55 qui sont les personnes,
10:57 qui me permettent de parler de ces personnes,
10:59 parce que j'y tiens énormément.
11:01 - Oui, oui, oui.
11:02 - Je voulais rajouter ça.
11:04 - Alors, on va faire répondre notre maire Stéphane Brusco,
11:07 le pouvoir réglementaire du maire.
11:09 Stéphane veut le relancer.
11:11 Qu'est-ce que vous avez comme pouvoir réglementaire ?
11:14 Par exemple, vous pouvez choisir la limitation de vitesse dans vos rues,
11:16 mais quoi d'autre ?
11:17 Avoir une police municipale armée parmi...
11:19 - Mettre des dodanes.
11:20 - Voilà.
11:21 Quel pouvoir vous aimeriez avoir, que vous n'avez pas aujourd'hui ?
11:23 - C'est complexe, parce que les...
11:26 - Bien près du micro.
11:27 - Chaque commune a des spécificités.
11:30 Je veux dire, nous, on est par exemple dans des zones qui sont très pentues.
11:34 On est justement...
11:36 On aimerait avoir une réglementation qui s'adapte également à notre commune,
11:41 par rapport au pouvoir qu'on pourrait avoir.
11:43 C'est compliqué, c'est vrai que le pouvoir de police, la police des déchets...
11:46 Je veux dire, aujourd'hui, on retranscrit ces pouvoirs-là aux intercommunalités,
11:51 pour avoir une manne financière et de suivi qui est supérieure à celle qu'on a.
11:55 Avoir aujourd'hui un pouvoir, on dirait...
11:57 Vous avez besoin d'un pouvoir pour le maire, c'est compliqué,
12:01 parce que c'est pas de pouvoir qu'on veut.
12:02 C'est de travailler ensemble et de monter des projets ensemble.
12:05 Le pouvoir, c'est rien, si on le partage pas.
12:07 - Philippe Bigère.
12:08 - Monsieur le maire, je crains que ma question augmente encore l'orgueil des buralistes et des maires.
12:13 - Le micro, hein.
12:14 - Est-ce qu'on peut être maire ? Est-ce qu'on peut être buraliste ?
12:19 Et je suis sérieux, si on n'est pas profondément persuadé de devoir être au service d'autrui.
12:27 - On est au service d'autrui, je pense que déjà le métier de buraliste le prouve.
12:31 Et on est au service d'autrui quand on s'engage dans la fonction de maire,
12:34 et quand on s'engage dans une équipe municipale, il n'y a pas que le maire.
12:37 On peut pas croire que le maire fait tout.
12:38 On travaille en équipe la plupart du temps, donc il faut voir cette fonction-là comme une vocation.
12:44 Je pense qu'on a besoin du contact.
12:46 - Philippe Colli, c'est le dernier rempart, le buraliste, lorsqu'il n'y a plus de centre-ville.
12:52 En tout cas pour les maires, aujourd'hui, c'est ce cœur vivant qui reste ?
12:56 - C'est le cœur du village, c'est le cœur du service public, c'est le cœur de l'écoute aussi,
13:02 pour bon nombre de populations.
13:04 On en parlait tout à l'heure, ça s'est réveillé aussi et avéré nécessaire après la période Covid,
13:09 cet isolement pour beaucoup de concitoyens.
13:11 Ils sont venus dans notre réseau, dans notre commerce, parce que nous étions ouverts.
13:15 Aujourd'hui, on voit bien qu'ici, on a la relation très forte avec ces élus locaux
13:20 qui ont besoin de proximité, de service, le bien-vivre ensemble.
13:24 Ça passe par un habitat de qualité, ça passe par des moyens de transport organisés,
13:28 mais également par un commerce à dimension humaine.
13:31 - La colère que leur réceptacle, finalement, des maires, c'est pas forcément le travail du maire,
13:37 c'est ce qui se passe forcément au gouvernement, c'est le fait peut-être de ne pas être entendu.
13:41 Donc il faut bien qu'on trouve quelqu'un à qui parler.
13:44 C'est ça le maire aujourd'hui ?
13:45 - Vous savez, le bar-tabac, parce que c'est dans les 23 300 ruralistes de France,
13:49 60% sont humides, non pas qu'ils prennent l'eau, mais servent à boire.
13:53 Donc je rassure les auditeurs, c'est la classification, les secs et les humides.
13:57 Je le dis très souvent, ce bar-tabac, c'est le parlement du peuple.
14:01 C'est là où on vient s'exprimer, c'est là où on vient se fâcher des fois avec son voisin,
14:05 mais qu'on vient se réconcilier.
14:06 Je crois qu'on a besoin de cette qualité d'échange,
14:09 ce lieu où toute population, on ne juge personne, on accueille toutes les populations,
14:15 on a la même considération.
14:17 Et je le dis très sincèrement, nous sommes les plus près des plus éloignés.
14:21 Cela nous oblige, toi en tant qu'élu local, en tant que ruraliste,
14:25 cela nous oblige à accompagner tous les territoires et à travailler main dans la main.
14:29 - Vous avez dit deux mots magiques, c'est se fâcher, se réconcilier,
14:33 c'est les deux mots du "Qui c'est qui, qui l'a dit ?"
14:35 - Ah oui, alors...
14:37 - Merci beaucoup Stéphane Brusco d'avoir été avec nous,
14:40 maire de Thil en meurtres émoselle et ruraliste.
14:43 Vous restez avec nous, dans un instant les politiques parlent beaucoup, disent beaucoup de choses,
14:47 et bien on verra si effectivement vous avez écouté l'actu.
14:50 A tout de suite, en direct du salon des maires et en direct du stand de la Confédération des ruralistes.

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