Ekhi, une entreprise dédiée au savoir-faire des vigneronnes françaises

  • l’année dernière

Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie

Category

🗞
News
Transcript
00:00 - Europe 1, la France bouge. - La pépite.
00:03 Honorine, vous avez 25 ans, vous avez su mêler votre passion pour le vin, qui est une passion familiale,
00:09 avec vos études dans la com. C'est assez fort. Vous avez fait l'EFAP, l'école de communication à Paris, pendant quatre ans.
00:17 Cela vous a permis de créer votre expérience professionnelle au sein même de votre école.
00:25 Vous êtes en dernière année, d'ailleurs, vous êtes partie à Bordeaux pour vous spécialiser dans les vins
00:30 espiritueux, dans le cadre de votre master. Et c'est au cours de cette année d'études que vous avez participé à un concours ?
00:36 Oui, tout à fait. En fait, on a participé au concours Tomorrow Wine, qui est un concours dédié aux étudiants dans le vin.
00:42 Donc, toute école confondue, que ce soit le côté agricole, commercial, communication.
00:47 Et c'est un des concours, on va dire, les plus prestigieux dans le vin dédié aux étudiants.
00:51 C'est un concours qu'on a remporté avec l'idée K&K, et qui nous a permis de remporter une bourse de 10 000 euros pour lancer notre projet,
00:59 ainsi qu'un accompagnement au sein de l'incubateur Bernard Magré pendant six mois.
01:02 Bernard Magré, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est le seul, c'est l'unique incubateur de start-up dédié aux vins, à la bière, aux spiritués en France.
01:10 C'était quelque chose que vous aviez en tête depuis le début de monter votre entreprise ?
01:14 Parce que quand on fait l'EFAP, donc cette école de communication en général, on en sort attaché de presse, on sort de la forme.
01:20 - La communication. - La communication, on n'est pas forcément entrepreneur dans le vin.
01:24 Alors c'est vrai que l'entreprenariat, c'est toujours quelque chose qui m'a intéressée.
01:28 - Et en fait... - C'est de famille ?
01:30 - Quelque chose d'un sens familial ? - Alors, mon papa a sa société, mais pas du tout dans le même secteur, puisqu'il est pharmacien.
01:35 Donc ce n'est pas très compatible avec le vin, mais...
01:37 - Ah oui, ce n'est pas vraiment le même domaine.
01:38 - Mais c'est tout de même lui qui m'a partagé aussi sa passion pour le vin depuis mes toutes premières dégustations.
01:45 - C'est-à-dire à la maison, en famille, vous dégustiez du vin ?
01:48 - Oui, en fait, j'ai une famille qui est très amatrice de gastronomie, de vin plus précisément.
01:53 Mon papa fait d'ailleurs partie d'un groupe qui s'appelle les Amis du Vin, un groupe de retraités où ils partagent leur passion.
01:58 Et finalement, il m'a transmis ça d'abord, notamment avec tout ce qui était le Bordeaux, Sauternes, etc.
02:04 Et puis, petit à petit, il m'a ouvert à d'autres régions aussi.
02:08 Et finalement, j'ai fait mes études dans la communication et un peu plus par curiosité, à la fin de mes études, j'ai décidé de me spécialiser dans les vins espiritueux.
02:16 Donc, j'ai toujours eu cette envie d'entreprendre, mais je ne savais pas forcément dans quel secteur, plutôt dans le côté gastronomie, évidemment.
02:23 Et finalement, c'est venu assez naturellement.
02:25 - Et qui est né donc à la fin de cette quatrième année des FAB, grâce à ce concours, cette bourse de 10 000 euros, l'accompagnement de six mois dans l'incubateur ?
02:34 Et qui est E-K-H-I, ça veut dire quoi ?
02:37 - Alors, ça vient de la mythologie basque et ça signifie "la fille de la terre".
02:40 Donc, c'est vraiment l'image de la femme qui met la main dans la terre pour produire son vin.
02:44 - Alors, vous allez maintenant nous pitcher ce que c'est concrètement E-K-H-I. On vous écoute, vous aussi vous avez une minute. C'est parti, Honoré.
02:49 - 30% des chefs d'exploitation viticole sont des femmes.
02:53 Vous ne le saviez peut-être pas, et pourtant elles sont présentes et elles le sont depuis toujours.
02:57 En réalité, elles ont seulement été invisibilisées au fil des siècles et c'est pour cela que nous avons décidé de créer E-K-H-I,
03:03 la première marque de vin qui est dédiée à la promotion du travail et du savoir-faire des vignerones françaises.
03:08 Mais concrètement, qu'est-ce que c'est E-K-H-I ?
03:09 C'est une sélection de vins bio, produits par des vignerones et dénichés sur les plus beaux terroirs français.
03:15 Donc, chaque bouteille est vraiment pensée comme une rencontre puisque sur l'étiquette, vous pourrez retrouver le portrait de notre vignerone partenaire,
03:21 ainsi que son nom et son prénom.
03:23 Et au dos, il y a une petite pastille audio sur laquelle la vignerone vous présentera son vin, l'histoire de son domaine
03:28 ou encore des idées d'accords mévins. Donc, notre sélection, elle est à retrouver sur notre site E-K-H-I.fr
03:35 et en ce moment, nous réalisons également une campagne Ulule pour précommander nos cuvées prestige en Champagne et en Saint-Émilion à prix préférentiel
03:43 pour accompagner vos repas de fête ou pour glisser sous le sapin.
03:46 Merci Honorine ! Moi, je suis très fan.
03:49 La bouteille est très jolie.
03:51 La bouteille est très belle.
03:52 C'est pas un portrait photo, c'est un dessin, c'est ça ?
03:54 Exactement, c'est réalisé par des artistes différentes à chaque fois et nous, on va vraiment essayer de dénicher aussi des artistes
03:59 qui nous font penser par leur style, par leur personnalité,
04:02 finalement, un peu à nos vignerones et à leur domaine.
04:05 Quand vous dites qu'on peut...
04:07 Il y a une pastille audio, ça donne quoi ? C'est-à-dire, si je rapproche mon téléphone, vous pouvez me le faire ?
04:12 C'est ça, alors tout à fait. Je vais le faire en démonstration.
04:16 En fait, c'est quoi ? Il y a un QR code au dos de la bouteille, c'est ça ?
04:20 Voilà, c'est ça.
04:21 Donc là, on passe son smartphone, ouais.
04:22 Tout à fait. Donc c'est très simple. Il n'y a pas besoin d'avoir une application ou quoi que ce soit.
04:26 On scanne le QR code.
04:27 C'est ce que vous êtes en train de faire.
04:29 Exactement. Et donc là...
04:30 Je vais vous présenter sa cuvée de crue fleurie, Meet Maud Matrey, avec nous.
04:34 Bonjour, je suis Maud Vigneron en Beaujolais, au domaine Matrey et filles.
04:39 Le domaine est familial. Il est situé depuis cinq générations à Fleury, l'un des dix crus du Beaujolais.
04:44 Nous travaillons aujourd'hui 15 hectares de vignes, avec une répartition à trois quarts de gamay et un quart de chardonnay.
04:50 Nos vins rouges sont issus de gamay noir à jus blanc et nos vins blancs issus de chardonnay.
04:56 Notre vignoble est très pentu. Nous avons fait le choix en 2005 d'enherber nos parcelles pour redynamiser nos sols,
05:02 ce qui a conduit à une certification en agriculture biologique en 2020.
05:06 C'est génial. Après, si tout le monde se met à scanner dans le supermarché, je ne vous dis pas le boucan.
05:12 C'est vachement intéressant parce qu'on a toute l'histoire.
05:15 C'est en fait l'histoire. Donc là, c'est la Vigneron.
05:17 C'est elle-même. Elle l'incarne sa bouteille.
05:20 Tout à fait. L'idée, c'est vraiment que c'est la plus à même, finalement, à présenter son travail.
05:24 On n'a pas toujours l'occasion de se rendre directement sur le domaine.
05:27 Donc, c'est vraiment une façon de lui permettre de présenter son travail et aussi de rendre le vin un peu plus accessible,
05:33 parce que le vin, ça doit être avant tout un produit de partage, un produit qui rassemble,
05:36 comme on l'a vu précédemment avec le Beaujolais nouveau.
05:38 Mais parfois, ça a cette dimension un peu effrayante, inaccessible pour certains,
05:42 parce que ça reste un produit qui est technique.
05:44 Et là, c'est vraiment l'idée, en deux minutes, deux minutes trente, de présenter le vin
05:48 et de parler aussi bien aux néophytes qu'aux amateurs un peu plus poussés.
05:53 Philippe Bardet, vous êtes le président de l'Inter Beaujolais et le patron de la Maison Jean Laurent.
05:57 Quel regard portez-vous sur Equi?
05:59 Très chouette.
06:00 Alors, en plus, il se trouve que je connais bien la famille Matreigues, grand vigneron à Floride.
06:04 Donc, la fille, c'est la fille modérée, c'est la fille qui reprend aujourd'hui le domaine.
06:09 C'est très, très chouette.
06:10 Et je trouve qu'arriver à la mettre en avant comme ça, c'est une super idée de com'.
06:15 Mais comme en plus, le vin est bon, ça, je le sais, je les connais.
06:19 Donc, on ne va pas manquer.
06:21 Vous nous donnez envie, avec modération, même l'étiquette, elle est chouette.
06:24 Comme vous le disiez, Benjamin, c'est une petite, c'est un dessin.
06:28 C'est sa photo, elle ?
06:29 C'est sa photo.
06:30 Et ce qui est important aussi à souligner, c'est que, comme je vous disais, on va vraiment
06:33 essayer de refléter la personnalité et le domaine qui est présent derrière.
06:36 Donc, par exemple, ici, on voit qu'il y a un aspect pentu qui est vraiment, finalement,
06:40 le terroir du Beaujolais et aussi le granit rose qui est très présent sur ce terroir.
06:45 C'est beau.
06:46 C'est hyper joli.
06:47 Et puis, c'est vrai que les bouteilles sont un petit peu twistounes, généralement.
06:50 Moi, ça me donne envie, en tout cas.
06:51 Ça me donne envie, surtout si on n'y connaît rien aux Vinces.
06:53 Du bon moment, elle est jolie.
06:54 Donc, au pire, la bouteille est jolie sur la table.
06:57 Ce qui est important aussi, c'est que derrière, on va vraiment avoir une démarche de qualité.
07:01 On va vraiment aller dénicher sur des très beaux terroirs, des vins d'exception.
07:04 Et ça, on veut le partager.
07:05 On peut avoir une jolie étiquette, avoir un concept sympa et avoir un bon vin derrière.
07:09 Non, mais vous cochez toutes les cases.
07:11 Vous en pensez quoi, Charles Yvon ?
07:12 C'est vous, le coach de ce soir.
07:13 On ne vous a pas encore entendu.
07:14 Ça va ?
07:15 Oui, ça va très bien.
07:16 Du coup, je prends plein d'informations.
07:18 C'est très chouette.
07:19 On parlait du vin, c'était des rencontres.
07:21 Là, on voit qu'on mêle la vigneronne avec l'artiste, avec des crus d'exception.
07:26 Je pense que ça peut faciliter la tâche à beaucoup de monde.
07:29 Dans le supermarché, où le rayon est énorme et de plus en plus grand.
07:32 C'est en vente dans les supermarchés ?
07:33 Non, on n'est pas dans les supermarchés.
07:35 On est essentiellement épicerie bio, épicerie fine, restaurateur et un petit peu caviste aussi.
07:40 Et un petit peu en ligne ?
07:41 Oui, et en ligne.
07:42 Et en ligne, combien chaque bouteille en moyenne ?
07:43 On est entre 9,50 la moins chère à entre 16,90, 17,90.
07:50 Et là, sur nos gammes un peu prestige, on va monter un petit peu plus haut.
07:53 Bien sûr, en Champagne et Saint-Émilion.
07:55 Et on va dire que la moyenne se situe aux alentours de 13, 14 euros.
07:58 Et vous, vous gagnez votre vie comment ?
07:59 En fait, nous, ce qui se passe, c'est qu'on va vraiment sélectionner les vins.
08:02 Ensuite, on va les acheter en gros.
08:04 Et derrière, on va appliquer notre marge tout simplement.
08:07 Et toujours en essayant de rester accessible et avoir un rapport plaisir-prix qui reste très bon.
08:12 Et c'est uniquement des femmes ?
08:13 Si jamais je suis un homme, est-ce que je peux bénéficier des quilles ou pas ?
08:17 Si vous êtes vigneron ?
08:18 Si, oui, bien sûr, si je suis un homme et vigneron.
08:20 Si vous êtes Benjamin, vous pouvez l'acheter.
08:22 Moi, je ne vais rien produire.
08:24 Alors pour l'instant, vraiment, on est concentré sur les femmes.
08:27 Et c'est le cœur même de notre projet.
08:29 Parce qu'encore une fois, elles sont très nombreuses.
08:31 Elles ont bénéficié de beaucoup moins de visibilité pendant de nombreuses années.
08:34 Et vraiment, on voulait leur dédier ce projet.
08:36 Et comment ça vous vient l'idée de se dire "moi, je vais m'occuper des femmes" ?
08:39 En fait, tout simplement, avec mon associé Moïssey, on est amateur, amatrice de vin, avant d'être professionnel du vin.
08:46 Et on s'est rendu compte qu'on connaissait des vigneronnes qui travaillaient très bien.
08:49 Qui étaient assez connues dans le milieu du vin par les professionnels.
08:53 Qui avaient finalement très peu du grand public.
08:55 Et on trouvait ça vraiment dommage.
08:56 Et donc, on a eu envie de lancer un projet qui leur est dédié.
08:59 Qui les met en avant.
09:00 Et tout ça avec beaucoup de transparence.
09:02 Puisqu'à chaque fois, on peut vraiment retrouver le nom, le prénom.
09:05 Et aller découvrir le domaine de la personne.
09:06 Aujourd'hui, vous accompagnez 9 vigneronnes au total.
09:09 Donc vous, vous prenez une commission sur chaque bouteille vendue ?
09:11 Alors en fait, on leur rachète vraiment le vin.
09:13 Et après, on le revend par notre propre réseau de distribution.
09:16 Parce qu'on voulait vraiment s'impliquer auprès d'elles.
09:18 Elles, elles n'ont aucun risque à prendre.
09:20 Et c'est nous qui faisons tout.
09:22 Si vous êtes parmi nous aujourd'hui, Honorine.
09:24 C'est parce que vous avez des besoins.
09:26 Des besoins de développement.
09:28 Des besoins de recrutement.
09:29 Vous restez avec nous.
09:30 Parce que nous avons un coach ce soir.
09:32 Ce soir, c'est Charles Yvon.
09:36 Le patron de la maison des parapluies de Cherbourg.
09:39 Vous restez avec nous.
09:40 Merci évidemment dans le studio Europe 1 de la France Bouche.
09:42 Ce soir, on parle.
09:43 C'est lundi.
09:44 Mais on a eu envie déjà de se projeter sur jeudi soir.
09:47 Oh mais nous, on commence tôt.
09:48 On commence très tôt dans la France Bouche.
09:49 Pourquoi ?
09:50 Parce que jeudi, enfin mercredi à minuit,
09:52 c'est le lancement du Beaujolais Nouveau.
09:55 Et oui, c'est le troisième jeudi du mois de novembre.
09:58 On en parle avec Philippe Bardet,
09:59 qui est le président de l'Inter Beaujolais
10:01 et directeur général de la maison Jean Laurent.
10:03 Avec notre pépite de ce soir.
10:05 Avec vous Honorine Ovré, cofondatrice de Equis.
10:08 On a un nouveau coach ce soir.
10:09 C'est Charles Yvon,
10:10 le patron de la maison des parapluies de Cherbourg.
10:13 Et nous sommes toujours avec vous, Benjamin Lévesque.
10:16 D'ailleurs, pendant la musique,
10:18 vous nous avez trouvé un sommelier virtuel.
10:20 Oui, c'est une application.
10:22 Ça s'appelle Vini Daily.
10:23 Alors, ça a été lancé l'an dernier.
10:25 Et en fait, c'est pour faire des recommandations
10:27 de vins personnalisés.
10:28 Donc, en fait, que vous soyez expert ou amateur,
10:30 vous vous renseignez dans l'application
10:32 vos préférences.
10:33 Si vous êtes plutôt moelleux, sec,
10:34 vin blanc, vin rouge, etc.
10:36 Moi, je ne sais rien de tout ça.
10:37 Vous avez un petit questionnaire.
10:39 À chaque fois, vous répondez.
10:40 Et ensuite, vous vous rendez dans le rayon vin
10:43 de votre supermarché.
10:44 Vous prenez en photo le rayon.
10:46 Et là, en fait, l'application va sélectionner
10:48 sur la photo quels sont les vins
10:50 qui sont les plus appropriés,
10:52 qui vous correspondent selon vos goûts.
10:54 C'est génial.
10:55 C'est vachement bien tout ça.
10:56 Quand la technologie nous accompagne
10:57 comme ça au quotidien.
10:58 Vous connaissez Philippe Bardet ?
10:59 Du tout.
11:00 C'est bien aussi, ça.
11:01 On en parle avec vous aussi, Honorine Ouvré.
11:03 Vous êtes la cofondatrice de Equis.
11:05 Et qui, donc, vous mettez en avant
11:07 les vignerones que nous n'avons pas assez vues
11:09 ces dernières années,
11:10 qui sont de plus en plus nombreuses.
11:12 Quand vous dites de plus en plus nombreuses,
11:13 Philippe Bardet, elles sont plus combien ?
11:15 Moi, j'aime bien les chiffres.
11:16 Vous disiez 30%.
11:18 Donc, c'est un chiffre qui paraît même élevé.
11:21 Mais on est bien à plus de 20%.
11:23 On bougerait maintenant de chiffre d'exploitation vigneronne.
11:26 J'allais dire, mais il y a 20 ans,
11:29 il n'y avait pas de chiffre d'exploitation.
11:31 Mais par rapport à ces dernières années,
11:32 par exemple, par rapport à...
11:33 On a souvent une année de référence
11:34 qui est l'avant-Covid 2019-2020.
11:36 Est-ce qu'il y en a eu de plus en plus ?
11:38 Il y en a de plus en plus.
11:39 Nous, on les voit arriver.
11:40 Alors, on ne comptabilise pas,
11:42 mais on les voit arriver.
11:43 Et ce qui est intéressant, c'est que c'est éventuellement
11:45 des gens qui viennent de l'extérieur.
11:47 Ce n'est pas juste la fille de vigneron
11:48 comme chez celle que vous avez citée tout à l'heure.
11:51 Non, elles viennent à vous.
11:52 Vous avez des critères ?
11:54 Alors, comment ça se dit ?
11:55 Des critères de sélection.
11:56 Il faut dire, tiens, je vais mettre en avant
11:58 tel ou tel vigneron et pas une autre.
12:00 Le premier critère, c'est bien sûr la qualité du vin,
12:02 tout simplement.
12:03 Après, on a aussi cette démarche environnementale
12:05 qui est importante pour nous.
12:06 Donc, il faut qu'il soit bio ?
12:07 Alors, bio en conversion ou biodynamique.
12:09 Et surtout, qu'il y ait une vraie démarche derrière,
12:11 que ce ne soit pas juste faire le minimum
12:13 pour avoir le label,
12:14 mais vraiment qu'il y ait un investissement important
12:16 à ce niveau-là.
12:17 Et après, bien sûr, que ce soit une vigneronne.
12:19 Donc, ça réduit pas mal le champ, tous ces critères.
12:22 Le cahier des charges est très précis.
12:24 Si vous êtes parmi nous, Honorine,
12:25 c'est parce que vous avez besoin d'effectuer
12:27 une levée de fonds,
12:28 faisant entrer au capital des investisseurs.
12:30 Vous avez besoin de combien en ce moment ?
12:32 Alors, actuellement, on fait une campagne ulule.
12:34 Dans un premier temps, pour nous aider
12:36 à financer une nouvelle gamme.
12:37 Donc là, on parle d'à peu près 5 000 euros.
12:39 Et après, on aimerait bien recruter aussi
12:41 quelqu'un dans l'équipe
12:42 pour nous aider à faire rayonner leur travail au quotidien.
12:44 Donc là, on serait plus aux alentours de 20 000, 30 000 euros.
12:46 Donc, levée de fonds, recrutement,
12:48 développement des gammes de vins,
12:50 justement, de montées en gamme au niveau des vins.
12:54 La France Bouge, ce sont des conseils.
12:56 C'est une main tendue vers les entrepreneurs.
12:58 Donc, c'est les moments du conseil,
13:00 du coach avec vous, Charles Yvon,
13:02 président de la Maison des Parapluies de Cherbourg.
13:08 Alors Charles, comme chaque coach,
13:10 vous avez étudié la pépite de ce soir,
13:12 le start-up.
13:13 Quels sont les points forts de Equis ?
13:15 Alors, les points forts de Equis,
13:17 je crois qu'on a entendu déjà beaucoup dans l'émission.
13:19 Ça allie les vignerones,
13:21 le travail de la terre.
13:22 Depuis le Covid aussi, on a un retour aux sources.
13:25 Je vois beaucoup d'entrepreneurs,
13:27 d'entrepreneuses qui viennent en province
13:29 pour prendre une ferme,
13:31 beaucoup de choses.
13:32 Beaucoup de reconversions professionnelles.
13:34 Donc, je pense que ça aide aussi au métier
13:36 et met la mise en avant.
13:38 Je trouve qu'on met en valeur les vignerones.
13:40 Donc, c'est quelque chose que je n'ai pas beaucoup vu.
13:42 Moi, c'est la première fois que je le vois.
13:44 Vous êtes les seuls à le faire ?
13:45 Alors, il y a beaucoup de vignerones
13:47 qui parlent en leur nom
13:48 et qui vont vraiment essayer de promouvoir
13:50 les femmes du vin.
13:52 Mais c'est vrai qu'un projet comme ça,
13:54 vraiment dédié à leur travail,
13:55 et où on va aller sélectionner
13:57 des vins assez précis,
13:59 c'est nouveau.
14:00 C'est encore rare.
14:01 Non, c'est bien, ça rassemble aussi.
14:03 Je pense qu'on est autour du vin,
14:04 on rassemble autour des artistes, des vignerones.
14:06 Je pense que le concept est hyper intéressant.
14:08 On a entendu qu'on peut scanner le QR code,
14:10 avoir l'histoire par la vignerone du vin.
14:12 Donc, ça coche plusieurs cases.
14:14 Beaucoup de cases.
14:15 Et je n'ai pas parlé du site internet,
14:16 que j'ai épluché un peu partout,
14:18 qui est très très bien fait.
14:20 On a une belle identité de marque.
14:22 Moi, en deux ans,
14:24 j'ai vraiment bluffé.
14:26 Vous avez été bluffé.
14:27 Bluffé totalement.
14:29 Ce qui est intéressant sur Equis,
14:31 c'est qu'on est aidé
14:33 à choisir du vin.
14:35 On est accompagné.
14:37 Et on peut se lancer davantage
14:39 sur l'histoire de la vignerone
14:41 qui est derrière la bouteille.
14:44 Pour répondre à ces besoins,
14:46 Charles, que pouvez-vous lui conseiller,
14:48 notamment pour la levée de fond ?
14:50 Alors, sur la levée de fond,
14:52 il y a plusieurs moyens d'accéder.
14:55 Je pensais,
14:57 comme vous le faites déjà,
14:59 avec des vignerones connues,
15:00 pour pouvoir promouvoir,
15:02 asseoir la notoriété de la marque.
15:04 Sachant que l'image est déjà très très belle.
15:06 Pour développer la notoriété de marque,
15:08 il y a les réseaux sociaux.
15:10 Je vois que vous êtes actif sur les réseaux sociaux.
15:12 Vous revenez du salon de Brest.
15:14 Il faut développer cette image-là.
15:16 Après,
15:18 je pensais au retail.
15:20 On en a parlé tout à l'heure
15:22 sur le développement du réseau de vente.
15:24 Tout simplement, parce que plus on va avoir
15:26 de points de vente, plus on fera du volume.
15:28 Et je pense que plus vous pourrez acheter moins cher
15:30 et un petit peu plus.
15:32 La partie cadeau d'affaires, on n'a pas entendu parler.
15:34 Vous devriez développer ça.
15:36 C'est bien, surtout qu'il y a les fêtes de fin d'année qui arrivent.
15:38 C'est quelque chose qu'on développe.
15:40 Vous avez déjà des clients.
15:42 Oui, avec le lancement de nos cuvées Prestige,
15:44 Saint-Emilion, Champagne, ça fait des très belles idées de cadeaux
15:46 pour les collaborateurs, collaboratrices.
15:48 Oui, je pense qu'il y a beaucoup de entreprises
15:50 qui sont sensibles, même si le vin s'offre
15:52 un petit peu moins en cadeau d'affaires,
15:54 mais on en reçoit quand même encore beaucoup.
15:56 Profitons-en, je pense que c'est un bon créneau.
15:58 Sur le modèle économique, vous en pensez quoi, Charles-Yvon ?
16:00 Vous, je rappelle, vous êtes à la tête d'une entreprise familiale,
16:02 les parapluies de Cherbourg,
16:04 une entreprise qui a été relancée.
16:06 Toutes sont des parapluies fabriquées en France.
16:08 Vous en pensez quoi de son modèle ?
16:10 C'est-à-dire qu'elles achètent les cuves,
16:12 les cuvées, pardon.
16:14 Tout est embouteillé au domaine
16:16 et ensuite vous vous occupez de la distribution.
16:18 C'est comme ça que vous vous rémunérez.
16:20 Vous en pensez quoi ?
16:22 Moi, je pense que c'est bien parce que c'est une sélection
16:24 qui est faite par Equi.
16:26 Comme je disais tout à l'heure,
16:28 on est guidé et c'est ça qui va donner la force
16:30 aussi à la marque. Les vins sont bons,
16:32 donc on ne peut pas se tromper
16:34 quand on achète une bouteille Equi.
16:36 Et le modèle économique, pour moi, c'est parfait.

Recommandée