La droite républicaine est réunie à Aix-les-Bains depuis jeudi à l’occasion de ses journées parlementaires. Michel Barnier devrait également se rendre sur place Les Républicains devraient bien hériter de plusieurs ministères, même si tous ont conscience que la configuration de l’Assemblée rend la tâche plus que compliquée.
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00:00La famille, c'est sacré, Michel Barnier ne l'a pas oublié.
00:03Depuis sa nomination à Matignon, le Premier ministre a multiplié les échanges avec la droite républicaine.
00:08Aujourd'hui, il va rejoindre députés et sénateurs LR à Annecy, en Haute-Savoie,
00:13au menu notamment la composition du gouvernement.
00:17Michel Barnier promet qu'elle sera annoncée la semaine prochaine
00:19et les Républicains se disent désormais prêts à y participer, même si
00:23tous ont conscience, Alexandre Chauveau, que la configuration de l'Assemblée va rendre la tâche compliquée.
00:29En cas d'entrée au gouvernement, les Républicains devront composer avec deux groupes particulièrement difficiles à manœuvrer.
00:34Au centre, la Macronie promet qu'elle n'offrira pas de blanc-seing à la droite.
00:38La relation avec Michel Barnier apparaît encore hésitante et l'on distingue déjà les prémices des désaccords à venir,
00:43sur la réduction du coût de l'aide médicale d'État notamment.
00:46A l'opposé, le RN observe jusqu'ici une bienveillance qui s'annonce d'ores et déjà éphémère.
00:51Marine Le Pen entend bien elle aussi peser sur les futurs arbitrages du gouvernement,
00:55sous peine de voter une motion de censure qui serait fatale au Premier ministre.
00:59Mais la droite semble malgré tout décidée à prendre son risque.
01:02« Nos électeurs nous disent tous de saisir l'occasion », confie un député.
01:05« Ça n'aurait pas de sens de ne pas y aller », abonde Annie Gennevard,
01:08quitte à faire reposer la responsabilité d'un éventuel blocage sur les autres formations politiques.
01:13La Macronie n'a pas vraiment les moyens de jouer les frondeurs, tente de se rassurer un conseiller LR.
01:18Quant au RN, la droite mise sur sa volonté de ne pas apparaître comme un facteur d'instabilité,
01:23alors que le parti de Jordan Bardella poursuit sa quête de normalisation.