Gouvernement Barnier : "Une stratégie d'union était nécessaire", selon Jean-François Rapin (LR)

  • le mois dernier
Réunis à Annecy et Aix les Bains pour leurs journées parlementaires, les élus LR ont acté leur participation au futur gouvernement de Michel Barnier, après des mois a avoir refusé toute coalition avec le camp macroniste. Le premier ministre qui se rend en Haute-Savoie pour échanger avec les sénateurs et députés de sa famille politique. Le sénateur du Pas-de-Calais et président de la commission des affaires européennes du Sénat, se réjouit de la nomination de Michel Barnier et de la future participation d'élus LR au gouvernement.

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Transcription
00:00Moi, j'ai fait partie des premiers qui pensaient réellement qu'un travail stratégique d'union était nécessaire,
00:06peut-être d'une union encore plus élargie, je ne sais pas quel sera le gouvernement de Michel Barnier,
00:10mais je pense que c'était vraiment nécessaire pour le pays.
00:15Il fallait penser plutôt à l'intérêt général qu'aux perspectives politiques de 2027.
00:20— Maintenant, c'est quoi ? C'est le pacte législatif qui avait été élaboré ou il va falloir rediscuter ?
00:25Est-ce que vous allez devoir travailler avec les macronistes que vous avez beaucoup critiqués, quand même ?
00:29— Le pacte législatif, c'est une très bonne base. Il a été validé à la fois par les députés LR de l'Assemblée nationale
00:35et la majorité sénatoriale. À partir de là, c'est vrai que tout peut se discuter.
00:41C'est la politique définie par le Premier ministre et son gouvernement qui sera adossée sur ce pacte, bien sûr,
00:50qu'il pense, probablement avec des modifications. C'est nécessaire. Le gouvernement aura besoin d'afficher sa marque.
00:57— Les LR, vous êtes quand même passé de « on ne rentrera pas au gouvernement » à « on y va »
01:02et maintenant, presque sans condition... On sent que ça a très vite changé, quand même.
01:08Il y en a qui ont l'air gênés, quand même, de ce changement de pied.
01:13— Moi, je suis pas gêné. Je faisais partie des premiers qui pensaient que ça devait se passer comme ça.
01:16Donc effectivement, peut-être que pour certains, cette conversion, cette mutation a été probablement difficile.
01:23Elle s'est passée aussi par le fait que le président de la République a annoncé quand même qu'il souhaitait avoir
01:29un Premier ministre de centre-droit plutôt que de centre-gauche. Et à partir de là, forcément, tout est possible.
01:36Mais c'est vrai que cette transformation à la fois rapide, à la fois peut-être brutale pour certains,
01:44s'est opérée quand même dans de pas trop mauvaises conditions.
01:48— Et maintenant, les dossiers en dehors du budget, qui vont être forcément prioritaires, les textes...
01:52On sait que l'LR voulait revenir sur le texte d'immigration pour faire passer ce qui avait été voté par le Sénat, tout ça.
01:58C'est ça que vous allez mettre sur la table ?
01:59— Laissons le Premier ministre faire sa déclaration de politique générale.
02:03Laissons-le nommer son gouvernement. Je pense qu'on parle de la semaine prochaine, et c'est très bien.
02:09Et à partir de là, on pourra rediscuter à la fois de ce qui se dit dans le pacte législatif,
02:15de ce qui est acceptable par une plus large majorité.
02:18On va rentrer quand même dans un contexte dont on n'a pas l'habitude, qui est celui de majorité relative.
02:23Il faudra texte par texte essayer de convaincre. Et je pense que ce sera tout l'enjeu porté par ce nouveau gouvernement.
02:31— C'est la droite corielle ? — Je n'irai pas jusque-là. J'attends les nominations.

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