• il y a 2 mois
Les députés "Ensemble pour la République" sont réunis à Rosny-sur-Seine, dans les Yvelines pour leur rentrée politique. Le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, est allé à leur rencontre dans la soirée de ce mardi.

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Transcription
00:00Et en fait, les députés, ensemble pour la République, du parti présidentiel, veulent faire comprendre à Michel Barnier
00:05qu'il n'est pas uniquement sous surveillance du Rassemblement national, mais aussi de la leur.
00:08D'ailleurs, Gabriel Attal, le chef des députés macronistes à l'Assemblée nationale, a prévenu ce matin, devant ses troupes,
00:15« Notre soutien ne doit pas être considéré comme acquis », a-t-il dit. « On n'est pas prêts à brader nos valeurs ».
00:21En clair, Michel Barnier va devoir, par les actes, gagner la confiance des députés Renaissance,
00:26un parti qui est quand même quelque peu divisé sur son positionnement à avoir vis-à-vis du nouveau Premier ministre.
00:32On a d'ailleurs discuté avec un député plutôt de l'aile gauche de ce parti, qui nous disait avoir des doutes,
00:36qui nous disait qu'il sentait bien que Michel Barnier donnait davantage de gages à la droite qu'à la gauche en ce moment,
00:43et qu'il ne savait pas encore s'il était dans l'opposition ou dans la majorité.
00:47D'autres de ses collègues députés ont même vanté un nouveau concept, la « mage-opposition »,
00:52comme quoi le « en même temps » n'est pas tout à fait enterré.
00:54En tout cas, Renaissance qui a perdu les élections, perdu Matignon, perdu la place de premier groupe politique à l'Assemblée nationale,
01:02compte bien toujours agir et peser sur la politique du prochain gouvernement et qui sera menée, mais sans blocage,
01:08et dans une logique de compromis et de construction, a redit Gabriel Attal ce matin.
01:12Enfin, quant à une participation à un gouvernement, ce sera en fonction du programme, en fonction aussi du casting,
01:18et notamment du choix des têtes, des figures qui proviendraient du parti Les Républicains.
01:23Mais d'ores et déjà, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur démissionnaire,
01:25a même évoqué l'idée d'un départ en bloc groupé des futurs ministres macronistes d'un gouvernement Barnier
01:33si des lignes rouges étaient franchies.
01:35Reste à définir clairement ces lignes rouges.

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