Le soutien de Taylor Swift vaut de l'or et la mort de Didier Roustan
Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, le soutien de Taylor Swift à Kamala Harris, la mort de Didier Roustan à 66 ans et Brigitte Macron sur Netflix.
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00:00La revue de presse d'Europe 1, Olivier Delagarde. Ce matin, la presse nous propose une galerie de portraits.
00:08Oui, il y a des jours comme ça où l'intérêt du lecteur est moins tenu par l'actualité que par ceux qui la font.
00:14Premier d'entre eux, première d'entre elles, Taylor Swift.
00:17Étonnant comme le débat entre Kamala Harris et Donald Trump passe presque au second plan ce matin,
00:22derrière le ralliement de la star aux 283 millions de followers.
00:26Le soutien de Taylor Swift est effectivement une très mauvaise nouvelle pour Trump, explique Joséphine Boone des échos,
00:32parce que ce message est habile, souligne Marie-Cécile Nave, chercheuse à l'Iris, interrogée par la Croix.
00:38D'abord, Taylor Swift incite, elle prend position sans être moralisatrice, et puis sur la forme aussi, son poste est malin.
00:45Elle a un chat dans les bras, référence explicite aux attaques du colissier de Donald Trump
00:50qui avait critiqué Kamala Harris d'être à ses yeux une vieille fille à chat.
00:55Le second personnage de l'actualité, lui, était célèbre pour ses chemises à fleurs.
00:59Et ses propos bien tranchés sur le foot, notre confrère Didier Roustan, journaliste sportif, décédé hier.
01:05Et ce matin, l'équipe lui consacre toute sa une, et les cinq pages suivantes.
01:09Didier Roustan, notre président éternel, titre Le Quotidien Sportif, en fait, c'était son surnom.
01:15Et c'est bien dans ces manières, ça, d'être président à vie et de ne plus être là, écrit Vincent Duluc,
01:20de nous laisser avec notre peine, nos admirations pour un destin et une liberté
01:24de peu d'équivalent dans l'histoire de la télévision française.
01:28A ses yeux, le foot devait rester un esthétisme et ne jamais s'éloigner de cette cause indispensable
01:34au risque de perdre son essence et son âme.
01:37Lui, c'est le rugby français qu'il veut sauver, en récuré les écuries d'Ogias.
01:42Didier Codorniou, légende des équipes de Toulouse et de France, se lance à l'assaut de la Fédération Française.
01:47Il s'en explique longuement à l'équipe, ce matin, parce que
01:50« le rugby ne mérite pas ça », commente-t-il sobrement,
01:54en référence à toutes les affaires qui ont secoué un monde ovale qui ne tourne plus rond.
01:59Cadrage, débordement, comme il semble aussi à l'aise dans les arcanes de la Fédération que dans les défenses adverses,
02:05le potentat au poste a quand même du souci à se faire.
02:08D'autres statuts que l'on déboulonne, ce matin.
02:11Celle de l'abbé Pierre, ça y est, c'est parti, après les nouvelles accusations d'agression sexuelle.
02:15La mairie d'Alfortville a décidé de débaptiser un parc qui portait son nom
02:19et mettre à bas la statue qui trônait en son centre.
02:22Vous apprendrez ça dans la Croix.
02:24Alfortville, c'est là que le fondateur d'Emmaüs a terminé sa vie.
02:27L'y voilà donc enterré deux fois.
02:29Le mont Palatin n'est pas loin de la roche tarpaïenne, apprenait-on autrefois à l'école.
02:34Et la leçon va pouvoir être aussi méditée par Bruno Le Maire, qui s'apprête à quitter le ministère des Finances.
02:39Pour ses adieux, une réception énorme est organisée, raconte le Figaro.
02:431500 personnes sont attendues.
02:45Après cette année à Bercy, soit le plus long ministère de la Ve République,
02:49nous ne pouvions pas nous contenter d'une simple passation de pouvoir, justifie son entourage.
02:53Seulement voilà, le vent tourne et la tempête s'est déjà levée.
02:57Dans quelques jours, Bruno Le Maire transmettra à son successeur
03:00des comptes en piteux état, écrivent Anne de Guigny et Julie Ruys-Pérez.
03:05À l'Assemblée, Charles de Courson, rapporteur général du budget, lui a déjà trouvé un sobriquet.
03:10Monsieur 1000 milliards de dettes.
03:12Lui, c'est le régent.
03:14C'est en tout cas comme cela que le point l'appelle.
03:16Il trône, austère, pleine page, long portrait de Michel Barnier qui savoure sa revanche,
03:21écrivent Nathalie Chuc et Mathilde Sirot.
03:23Cela faisait combien de décennies qu'il était relégué au rang de second couteau de la vie politique,
03:28que ses comparses de droite gloussaient en l'observant du coin de l'œil.
03:33Et le voilà à Matignon et à la une de match cette semaine,
03:36posant là non plus en Philippe d'Orléans mais en monsieur tout le monde,
03:40avec épouse et sourire crispé.
03:42On ne le dit pas très drôle et pourtant nous apprend les bdos,
03:45la scène des bronzés fondus qui, où ils boivent de l'eau de vie,
03:48le fait toujours autant rigoler.
03:50Cette saison nous dirait Anissa.
03:52On conclut cette galerie de portraits, Olivier, par celui de la première dame de France.
03:56Brigitte Macron, qui elle aussi aime le cinéma et qui passe devant la caméra.
04:00Le lièvre a été levé par le magazine Elle.
04:02Vous en trouverez confirmation dans Le Parisien aujourd'hui en France.
04:05Brigitte Macron fait une apparition dans la nouvelle saison d'Emilie in Paris.
04:09Pauline Conradson nous raconte la scène.
04:12Emilie se trouve avec une copine dans un resto chic,
04:15où elle aperçoit l'épouse du chef de l'État.
04:17Après quelques hésitations, elle se lève et va saluer Brigitte.
04:20« Bonjour Madame Macron, je suis Emilie, you follow moi dans le Instagram,
04:25Barraguintel, j'adore your country, glousse Emilie, et mon pays vous adore ! »
04:30réplique Brigitte Macron.
04:32C'est une scène d'un peu plus d'une minute qui fait déjà le buzz,
04:34et c'est bien à cela que ça sert, avoir son portrait, un jour, dans l'actualité.
04:38Vous aurez le vôtre, Olivier Delaguerre.
04:40Vous faites très bien Lily Collins, dans Emilie in Paris, c'est confondant !
04:45Mais foutez-vous de moi en plus !
04:47Non, j'oserais pas !
04:49La revue de presse d'Europe 1 tous les matins avec Olivier Delaguerre,
04:52c'est toujours un plaisir de vous écouter, Olivier.