L'onde de choc Philippine, la bataille du Doliprane qui est lancée et l'anniversaire de Brigitte Bardot

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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, la mort de Philippine toujours à la Une, le laxisme de la Justice qui divise la presse, la bataille du Doliprane qui est lancée et l'anniversaire de Brigitte Bardot.

Retrouvez "La revue de presse" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-revue-de-presse2

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Transcription
00:00On vous livrera le sommaire de Culture Média tout à l'heure, d'ici un petit quart d'heure, soyez avec nous, il y aura du beau monde comme tous les matins.
00:07Mais d'abord, la revue de presse d'Europe, bonjour Olivier Delagarde, l'onde de choc atteint la presse écrite ce matin.
00:13Oui, l'onde de choc philippine, comment est-ce encore possible ? La question barre la une du parisien aujourd'hui en France.
00:20Comment est-il possible que Philippine ait été sauvagement assassinée alors que l'auteur présumé du meurtre avait été condamné pour viol,
00:27rappelle le journal, qu'il était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire, qu'il ne respectait pas son assignation à résidence ?
00:34Un parcours, ajoute-t-il, qui soulève des questions et provoque l'indignation.
00:39Alors l'indignation, parlons-en. Et parlons d'abord ce matin de la presse de gauche. Passons sur le monde pour qui le sujet n'existe pratiquement pas.
00:46Rien n'en une, ce n'est que péniblement qu'en page 10 que les lecteurs du quotidien apprendront incidemment qu'il s'est peut-être passé quelque chose
00:54le 21 septembre dernier dans le bois de Boulogne.
00:57Ensuite, il y a la croix. À la différence du monde, pour le quotidien des cas tôt de gauche, le sujet existe.
01:02Le journal publie même un long papier d'où il ressort que tout est normal.
01:06Le journal ouvre largement ses colonnes à un obscur maître de conférence à l'université de Sergi-Pontoise qui déclare doctement
01:13qu'on ne peut pas dire qu'il y ait des dysfonctionnements majeurs de la part de l'administration ou de la justice.
01:18Dans cette affaire, il me semble difficile d'incriminer le juge des libertés et de la détention.
01:24Circuler, il n'y a donc rien à voir.
01:26Plus grave, l'Humanité publie ce matin un papier proprement ahurissant.
01:31Sous le titre, quand les féminicides intéressent pour une fois l'extrême droite,
01:36le journal communiste explique que tout cela n'est qu'un fait divers monté en épingle par des racistes
01:41qui de fait empêchent la tenue du débat nécessaire sur la protection des femmes, fermé les guillemets.
01:47Non, et on le sait depuis Talleyrand, tout ce qui est excessif est insignifiant.
01:51Mais tout de même, il faut en finir avec l'accusation facile et factice de récupération politique
01:57écrit Guillaume Tabard dans le Figaro.
02:01D'abord parce qu'il y a beaucoup d'hypocrisie de la part de ceux qui la dénoncent.
02:04Ensuite parce que c'est le devoir des acteurs politiques de réagir aux événements qui frappent l'opinion.
02:10Enfin, ce qui choque les Français, ce n'est pas que les politiques s'emparent d'un fait divers, conclut-il.
02:15C'est que ce fait divers est eu lieu.
02:17Et si c'est grave, s'il faut en parler, c'est que la France est coupable et responsable,
02:22accuse Olivier Bakuza à la Lune de l'Opinion.
02:25Ce drame est un concentré de défaillance des systèmes judiciaires et administratifs.
02:29Oui, à chaque étape de cette histoire qui fait malheureusement écho à beaucoup d'autres,
02:34écrit aussi Vincent Trémolet de Villers,
02:36on retrouve ce qui mène à cette effroyable défaite, le contresens de l'irresponsabilité.
02:43Quoi d'autre dans les journaux ce matin Olivier ?
02:45Écoutez Dimitri, pour continuer votre réflexion sur le sujet et sur le fonctionnement du binôme police-justice,
02:50vous pouvez lire dans Le Figaro une très intéressante tribune écrite à quatre mains par un avocat et un magistrat.
02:56Thibaud de Montbrial et Alexandre Stobinski estiment qu'il est urgent de trouver une cohérence politique entre Beauvau et Vendôme.
03:03Bon, si le sujet commence à vous donner mal à la tête, rendez-vous dans Les Échos,
03:07où l'on apprend que la bataille du Doliprane est lancée.
03:10Sanofi a effectivement décidé de vendre son médicament vedette,
03:14et la grande question est de savoir s'il va rester français, l'enjeu industriel est de taille.
03:19A votre avis, combien coûte cette petite boîte jaune et rouge qui traîne dans le fond de votre armoire informatique ?
03:24Je le sais, je le sais, 15 milliards d'euros.
03:2615 milliards d'euros.
03:28Sinon, un anniversaire ce matin ?
03:30Et bien celui de la dernière star française depuis la disparition de Delon, Brigitte Bardot,
03:3490 ans et je ne sais pas combien de une de Paris Match.
03:39Et bien ça fait donc une de plus cette semaine.
03:41Alors si la tête de Bardot ne vous revient pas, si vous détestez les poils de chat sur les lits,
03:45jetez le journal au feu, conseille Jean-Loup Remilleux,
03:48en préambule du bel article qui lui consacre cette semaine.
03:52Bien sûr, lisez son papier jusqu'au bout, ce portrait de la plus franche des femmes françaises.
03:58Mais on va terminer avec une autre star,
04:00et si Dieu a créé la femme, apparemment il a un peu hésité sur le genre de celle-ci,
04:05elle en a d'ailleurs fait sa marque de fabrique.
04:08Oh maman, pourquoi je ne suis pas un garçon ?
04:14Mylène Farmer, évidemment, en concert à partir de demain au Stade de France,
04:18cela ne vous fait ni chaud ni froid ?
04:20Et bien pas les fans pour qui c'est un événement inouï.
04:23Certains campent devant les portes d'entrée du stade depuis deux mois.
04:28Papier incroyable dans le parisien, les premiers inconditionnels sont arrivés fin juillet,
04:32raconte effectivement Eric Bureau.
04:34C'est-à-dire qu'ils étaient déjà là avant les JO.
04:37Ça peut paraître complètement dingo, ça l'est d'ailleurs,
04:41mais après tout, eux, ils ne font de mal à personne.
04:47C'est vrai qu'il y a des tentes autour du Stade de France, de fans.
04:51Ce n'est pas la plus récente de Mylène Farmer que vous avez choisie.
04:54Mais bon, c'était pour la transition avec Brigitte Bardot j'imagine.
04:57Vous avez tout compris.
04:59Je ne suis pas un archi-fan, je ne campe pas autour du Stade de France.
05:04Vous n'êtes pas du genre à camper trois mois avant le concert de Mylène Farmer ?
05:06Pas pour Mylène Farmer, non.
05:08Mais alors pour quel artiste feriez-vous ça ?
05:10Vous voulez que je vous le dise vraiment ?
05:11Il va me dire aucun.
05:12Pour Dimitri Pavlenko.
05:14Le faillot !

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