Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme, président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale, était l'invité de La Grande Interview, ce jeudi 7 novembre, sur CNEWS. Il s'est exprimé sur le gouvernement actuel : «Michel Barnier est sous emprise».
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00:00Moi je pense qu'en acceptant d'être dépendant des macronistes,
00:03il avoue en fait qu'il voulait le pouvoir plus que la capacité de changer les choses.
00:07Je vais vous donner un exemple.
00:08On avait la niche parlementaire du Rassemblement national jeudi dernier.
00:11On a proposé de faciliter l'expulsion des criminels migrants clandestins
00:16et on a proposé des peines planchers.
00:18Deux mesures qui sont au programme de M. Rotailleau.
00:20Bien les personnes qui l'ont envoyé ont parlé très fort,
00:23ont essayé de séduire le Rassemblement national et ses électeurs
00:26et à la fin ils n'ont rien voté, ils nous ont méprisés,
00:29ils ont insulté nos propositions et nos électeurs.
00:32Et en fait derrière les gros mots de M. Rotailleau ou de M. Daragon qu'il représentait,
00:36il y a en fait l'administration française qui est essentiellement macroniste
00:40avec des hauts fonctionnaires qui en fait ont pris le contrôle de Michel Barnier.
00:43Sans doute prendront-ils bientôt le contrôle peut-être de M. Rotailleau.
00:46Il est sous influence, sous emprise M. Barnier ?
00:48Sous emprise M. Barnier.
00:50C'est quelqu'un qui ne dirige pas vraiment notre pays.
00:51Dans l'état profond de l'administration ?
00:53D'un certain nombre de hauts fonctionnaires qui pensent avoir raison même quand ils ont tort.
00:56On l'a vu avec Bercy, qui font des projections complètement fantaisistes,
01:00qui ont squeezé, qui ont pas non outrepassé le Parlement depuis deux ans
01:04pour faire leur petit budget dans leur coin,
01:06engageant les pires déficits de l'histoire de la Ve République.
01:10Oui, moi je veux dénoncer aussi, je veux le dire,
01:12parce que je connais bien ces administrations, je connais bien ces personnalités.
01:15Nous avons dans notre pays, on parlait de la mexicanisation de la violence en France,
01:19et bien il y a la belgiquisation, nous sommes sur la voie de la Belgique,
01:23c'est-à-dire ces états en fait qui font semblant d'avoir des gouvernements
01:25et qui sont en fait administrés à la fois par la Commission européenne
01:29et par des hauts fonctionnaires qui sont serrelés
01:31et qui veulent toujours imposer la même politique,
01:34quel que soit le choix des Français.