Hidalgo à Tahiti / Loi immigration / Réformer l’AME ?

  • l’année dernière
Mettez vous d'accord avec Jacky Isabello, communicant, fondateur du cabinet "Parlez moi d'impact », Samuel Lafont, porte parole de Reconquête, Jonas Haddad, conseiller régional de Normandie, Avocat et Lucas Veran, adjoint au maire de Neuilly

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2023-11-07##

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Transcription
00:00 Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
00:05 Avec vous sur Sud Radio pour commenter l'actualité.
00:09 On est ensemble évidemment jusqu'à midi et c'est vrai que les débats sont mouvementés, agités.
00:18 On est à un mois du 7 octobre, donc que s'est-il passé depuis ?
00:24 Où en est-on ? Qu'est-ce qui a changé ?
00:27 Bref, tous ces sujets avec vous, 7 octobre, 7 novembre.
00:32 La loi immigration, faut-il réformer l'AME ?
00:34 Edouard Philippe s'interroge, lui, sur le retour du service militaire.
00:38 Alors, est-ce que c'est, à votre avis, un politique ?
00:43 On sait très bien que c'est assez compliqué de vouloir remettre en place ce service militaire.
00:50 Et on en parle ce matin avec Jacky Isabello.
00:52 Bonjour, Jackie.
00:53 - Bonjour, Valérie.
00:54 - Vous êtes communiquant, vous êtes également fondateur.
01:00 Alors, attendez, je ne vois pas bien parce que j'ai mon…
01:02 - Ah oui, ça a changé.
01:02 Alors, vous êtes déstabilisé du cabinet.
01:05 Parlez-moi d'impact.
01:06 - Parlez-moi d'impact.
01:08 Voilà, donc ça, c'est quelque chose d'important.
01:11 Samuel Lafond, pense-parole de reconquête qui ne devrait pas tarder à arriver.
01:15 Jonas Haddad, conseiller régional de Normandie.
01:18 - Bonjour.
01:19 - Et vous êtes également avocat et Lucas Véran, adjoint au maire de Neuilly.
01:23 Bonjour à vous.
01:24 - Bonjour, Valérie.
01:25 - Merci d'être là.
01:25 On va commencer avec ce qui a retenu votre attention aux uns et aux autres.
01:28 On va commencer avec vous, Jackie, parce qu'on sort un petit peu de cette actualité lourde.
01:34 - Moi, je voulais juste prendre un coup de cœur à l'action des fils de Nino Ferrer,
01:38 qui essaye un petit peu de faire redécouvrir l'œuvre de cet artiste assez incroyable.
01:44 C'est un artiste un peu torturé parce que toutes les chansons qui ont cartonné
01:48 et que la France a gardé en tête, et notamment ceux qu'ont beaucoup voyagé en métro,
01:52 parce qu'une de ses grandes chansons a beaucoup fait l'objet de mises en scène dans le métro pendant des années,
01:58 c'est des chansons qu'il n'aimait pas trop, alors que c'était un artiste qui était pluriel, qui aimait le jazz.
02:03 Et puis voilà, moi, j'ai des racines lointaines, italiennes et néo-calédoniennes comme lui.
02:09 Voilà, donc c'est à la fois un grand artiste auquel je voulais rendre hommage,
02:13 et également des racines communes que Nino Ferrer fait.
02:17 Et il a fini malheureusement pour retomber dans l'actualité un peu salace, ou en tout cas triste,
02:23 par ce suicidé. Malheureusement, on aurait aimé pouvoir le garder un peu plus.
02:28 - Et donc ses fils ont décidé de remettre, de reprogrammer, c'est ça ?
02:33 - Voilà, c'est ça. Exactement, il y a un livre qui sort, il y a des albums.
02:37 Ils remettent ça sur le devant de la scène, et de faire connaître ses multiples talents.
02:42 - Oui, et puis c'était très varié.
02:45 - Extrêmement, il était archéologue de formation au départ.
02:48 - Ça vous parle, Jonas Haddad ?
02:51 - Pas vraiment. En toute transparence, parlons vrai, c'est Sud Radio.
02:55 - C'est fou ça !
02:56 - Encore Jonas, il en connaît plein des chansons.
02:58 "Gaz et Thon", il y a le téléphone qui sonne.
03:00 - Je ne sais pas si notre réalisateur nous a trouvé.
03:02 - "Le Sud", il y a plein de chansons.
03:08 "Le Sud", c'est peut-être la plus connue.
03:10 - Le plus connu, vous non plus, Lucas Véran ?
03:13 - Honnêtement, j'ai l'obligé de reconnaître que non.
03:15 - Non, mais si, si, si.
03:17 "Gaz et Thon", il y a le téléphone qui sonne, vous l'avez dit.
03:19 Une fois qu'on a dit ça, "Le Sud",
03:21 pour ceux qui ont fait les colonies de vacances,
03:23 on peut s'aventurer dans la mention de titres.
03:27 - On est les vieux du plateau, Jacqueline.
03:31 Et on a un autre jeune qui vient d'arriver,
03:33 Samuel Lafon, Nino Ferrer, vous connaissez ?
03:35 - Un petit peu, quoi.
03:37 Comme les plus jeunes des générations actuelles.
03:41 - C'est fou.
03:43 - À l'époque, j'étais pas...
03:45 - Je suis en dernière de vous.
03:47 - Non, mais ce que je veux dire,
03:49 c'est que Léo Ferrer, c'était pas ma génération,
03:51 je connaissais les chansons,
03:53 Ray Diani, je sais pas, non ?
03:55 - Maintenant, on a les réseaux sociaux,
03:57 il y en a dans tous les sens, leur force s'est multipliée.
03:59 Il y a aussi ça.
04:01 - Oui, ça s'est multiplié.
04:03 Très beau coup de cœur.
04:05 Lucas, vous, c'est un coup de cœur, Lucas Véran ?
04:07 - Oui, c'est un coup de cœur sur les travaux
04:09 qu'a mené et que continue à mener
04:11 un parlementaire dont fondamentalement
04:13 j'aimerais saluer le travail,
04:15 qui est Paul Midi, député de la majorité
04:17 de l'Essonne, si ma mémoire est bonne,
04:21 qui s'est énormément investi,
04:23 à la fois par la réalisation d'un rapport
04:25 sur le soutien à l'investissement
04:27 dans les startups et les jeunes PME innovantes.
04:29 Il a formulé tout un ensemble de propositions
04:31 dont, à ce stade, 57 sont soit adoptées,
04:33 soit en cours d'adoption.
04:35 Par exemple, la création de deux statuts,
04:37 "jeune entreprise d'innovation et de développement",
04:39 "jeune entreprise d'innovation et de croissance"
04:41 et "jeune entreprise d'innovation et de rupture",
04:43 donc les startups en deep tech,
04:45 qui fondamentalement permettent
04:47 finalement d'accéder
04:49 plus facilement à des financements,
04:51 d'avoir des aides sur l'accès
04:53 à la commande publique, des aides à l'embauche.
04:55 Et donc tout cela concourt globalement
04:57 d'un vrai élan
04:59 qu'il y a bien évidemment
05:01 avec la mission French Tech
05:03 qui fête ses dix ans.
05:05 Et fondamentalement, c'est par la présence
05:07 d'acteurs comme ça, réels,
05:09 vigiles de l'entrepreneuriat français,
05:11 que finalement il y a des vraies étapes
05:13 qui sont durablement
05:15 construites et qui font l'objet
05:17 d'une satisfaction de la part de l'écosystème.
05:19 C'est vrai qu'il est très en lien
05:21 avec l'ensemble des dirigeants, des CEOs de startups
05:23 et parfois on a l'impression
05:25 que les parlementaires sont
05:27 peut-être éloignés de la société civile
05:29 et là, ce n'est vraiment pas le cas, donc félicitations
05:31 à Paul Midi. - Très bien.
05:33 Alors Jonas, je pense que ça va
05:35 être un coup de cœur
05:37 pour Anne Hidalgo.
05:39 - Alors c'est un coup de cœur
05:41 et à la fois un coup de gueule. Je me demande
05:43 si peut-être, enfin,
05:45 les parisiens ouvriraient les yeux
05:47 sur ce que c'est qu'Anne Hidalgo.
05:49 Depuis des années, il y a
05:51 une équation qui est assez incroyable,
05:53 c'est qu'on ne comprend pas comment Anne Hidalgo est réélue
05:55 alors que Paris est si peu propre,
05:57 si peu sûre,
05:59 et qu'elle fait la morale un peu à tout le monde.
06:01 Et là, un certain nombre de parisiens,
06:03 qui ont voté pour Anne Hidalgo, sont en train d'ouvrir les yeux,
06:05 notamment à l'occasion de son fameux voyage à Tahiti.
06:07 Juste pour que
06:09 nos auditeurs aient bien
06:11 les éléments en tête, Mme Hidalgo,
06:13 la maire de Paris, a passé trois semaines à Tahiti.
06:15 L'objet
06:17 officiel, c'était, tenez-vous bien,
06:19 d'aller inspecter un spot de surf.
06:21 - Ça, c'est ce qui a été annoncé au début.
06:23 - Tony Estanguet et
06:25 Madame Oudéa Castera, la ministre,
06:27 avaient déjà inspecté ce spot de surf.
06:29 Résultat des courses sur place,
06:31 Mme Hidalgo n'a pas inspecté
06:33 le spot de surf en question, donc elle a mis trois semaines
06:35 pour ne pas inspecter un spot de surf.
06:37 Elle n'a pas assisté à la réunion
06:39 de la sécurité des JO. C'est comme dans
06:41 quelques mois qui était organisée à la mairie
06:43 de Paris, sous prétexte d'être
06:45 à Tahiti pour inspecter ce spot de surf.
06:47 Et ce qui est assez incroyable,
06:49 c'est que, quelques jours après,
06:51 elle partait en déplacement privé pour aller voir sa fille
06:53 qui habite à quelques kilomètres de Tahiti.
06:55 Et donc, ce truc est tellement énorme,
06:57 et tellement ahurissant, notamment
06:59 venant de la part de quelqu'un qui nous fait la morale
07:01 en permanence, qui n'a le mot
07:03 "empreinte carbone" qu'à la bouche.
07:05 Elle vous explique que même si vous êtes,
07:07 si vous avez la jambe dans le plâtre
07:09 et que vous devez absolument
07:11 vous déplacer dans Paris, vous devez être en vélo,
07:13 cette personne-là fait exploser
07:15 son empreinte carbone, fait exploser
07:17 toutes les normes de l'exemplarité en matière
07:19 de vie politique. Et j'ai l'impression
07:21 que pour la première fois, le vernis
07:23 d'Hidalgo est en train de craquer. Je me souviens
07:25 que ça avait été la première, vous savez,
07:27 lorsque Blanquer avait été en vacances
07:29 à Ibiza. Elle s'était précipitée
07:31 dans les médias en disant
07:33 "Quelle honte, aller quelques jours en vacances
07:35 à Ibiza à quelques jours de la rentrée,
07:37 là on est à quelques mois des JO,
07:39 et Madame Hidalgo se paye aux frais
07:41 de la princesse, c'est-à-dire aux frais
07:43 de la mairie de Paris, un voyage
07:45 à Tahiti, c'est juste hallucinant,
07:47 et donc c'est à la fois coup de gueule et coup de cœur.
07:49 - Alors elle va payer son billet retour,
07:51 vous l'avez vu ça, non ?
07:53 Elle va payer son billet retour,
07:55 elle est partie avec deux...
07:57 - Mais Madame est trop bonne !
07:59 - Ce que Jonas ne précise pas,
08:01 ce qui est quand même assez incroyable,
08:03 c'est que ce qu'elle est allée inspecter,
08:05 c'est notamment une tour
08:07 pour les juges de l'épreuve de surf
08:09 qui mesure 14 mètres,
08:11 et qui va être construite
08:13 sur le lagon.
08:15 C'est-à-dire qu'on va détruire des coraux.
08:17 Madame Hidalgo, qui nous a donné
08:19 des leçons à Paris en matière
08:21 d'écologie, va sans doute là-bas
08:23 cautionner
08:25 quelque chose qui va
08:27 mobiliser les populations.
08:29 Si elle regarde ce qui s'est fait un peu
08:31 en Nouvelle-Calédonie, quand entre
08:33 certains ont tenté de construire des hôtels
08:35 ou je ne sais trop quoi,
08:37 je rajoute une pierre,
08:39 sans mauvais jeu de mots, à cet édifice que vous avez
08:41 brillamment construit Jonas, c'est assez dingue
08:43 cette affaire, et on se demande
08:45 où sont les enquêtes ? Qui peut diligenter
08:47 une enquête pour savoir si cette attitude est...
08:49 - Le PNF, qui d'habitude est très rapide.
08:51 - La mairie de Paris, oui,
08:53 a été plus rapide sur d'autres affaires. La mairie de Paris
08:55 a publié le montant total de ce voyage
08:57 40 955 euros,
09:01 très exactement.
09:03 Ça c'était pour le déplacement.
09:05 Et puis les frais d'hébergement et de restauration
09:07 s'élèvent quant à eux à 18 545 euros.
09:11 Alors il faut dire que Madame Hidalgo était allée voir
09:13 sa fille, qui vit
09:15 là-bas. Donc je lisais ce matin dans le journal
09:17 un conseiller qui disait
09:19 "oui mais elle aurait passé deux ans sans voir sa fille
09:21 si elle n'avait pas fait ce voyage" - Et alors ?
09:23 - Mais qu'on dise les choses !
09:25 Je dois partir parce que ma fille...
09:27 - Donc le crime est signé, quoi.
09:29 - Quelque part,
09:31 oui, mais pourquoi mentir au début
09:33 effectivement ?
09:35 Et effectivement, trois semaines
09:37 loin de Paris, alors elle pouvait
09:39 pas... Enfin si, elle est partie après
09:41 les attentats, me semble-t-il, je sais pas,
09:43 Samuel Laffont, cette affaire...
09:45 - Je ne sais plus exactement quand elle est partie, mais comment voulez-vous
09:47 que les Français fassent confiance à une partie de la classe politique
09:49 quand ils voient ça ? Alors, heureusement,
09:51 tous les politiques et tous les élus se comportent pas comme ça,
09:53 évidemment. Mais là,
09:55 comme l'a rappelé Jonas tout à l'heure, Madame Hidalgo
09:57 passe sa journée à faire l'amour à tout le monde,
09:59 malheureusement pour les Parisiens, il y en a bien qui
10:01 votent pour elle, elle est réélue.
10:03 J'espère que
10:05 lors des prochaines élections municipales, on va
10:07 changer de majorité, parce que
10:09 cette majorité à Paris, malheureusement socialiste,
10:11 fait en sorte
10:13 que la capitale soit crade,
10:15 absolument pas exemplaire,
10:17 on voit ce qui se passe notamment autour
10:21 de la tour Eiffel,
10:23 et
10:25 elle plombe, évidemment,
10:27 tout ce qui est
10:29 les comptes publics,
10:31 elle dépense à foison
10:33 des impôts, avec des services, notamment en communication,
10:35 qui sont énormes, pour
10:37 des résultats qui sont indéfinissables... - Il y a 200 personnes
10:39 à la communication de la ville.
10:41 - Pourquoi faire ? - Bah dis donc,
10:43 la rentabilité de chaque personne à la communication
10:45 en ce moment doit être mise en cause.
10:47 - Absolument. - C'est joliment dit.
10:49 - Alors vous qui travaillez dans une mairie,
10:51 justement, enfin qu'état de joint, plus précisément
10:53 un maire, les comptes
10:55 normalement sont scrutés. - Ah oui, oui,
10:57 par ailleurs à Neuilly, sans rappeler
10:59 les items qui sont les nôtres, sont plutôt
11:01 satisfaisants, mais c'est vrai qu'un
11:03 chiffre sur Paris, il y a 50 000 fonctionnaires
11:05 sur la ville de Paris, c'est l'équivalent quasiment
11:07 de la population de Neuilly.
11:09 Vous le disiez, effectivement, le rapport
11:11 sur nombre de fonctionnaires
11:13 par nombre d'habitants
11:15 est substantiellement
11:17 significativement plus élevé
11:19 que dans d'autres capitales
11:21 comme Londres ou Rome.
11:23 Une fois qu'on a dit ça,
11:25 je vais partager, on va dire,
11:27 le trait d'enthousiasme de Jonas,
11:29 parce que l'impression que cela
11:31 me fait, c'est qu'en fait, et pas seulement
11:33 les agissements d'Anne Hidalgo, aussi les
11:35 tractations en interne qui se font
11:37 jour au sein de sa majorité municipale,
11:39 il y a une préparation
11:41 de la suite, et donc elle,
11:43 je pense qu'elle est dans une attitude
11:45 où, objectivement, quand on sait
11:47 le risque
11:49 et toute l'attention qui peut être
11:51 portée sur ce genre de déplacement, courir
11:53 le risque de l'entreprendre,
11:55 c'est finalement admettre déjà
11:57 qu'en partie, on est prêt
11:59 à s'exposer à une critique massive.
12:01 Donc, fondamentalement,
12:03 ce qui va se jouer
12:05 dans les prochaines années,
12:07 et on le rappelle ici et là,
12:09 mais qu'est-ce qui fait aussi l'élection
12:11 d'Anne Hidalgo ? C'est un mode de scrutin
12:13 autour d'une loi qui est très spécifique
12:15 pour Lyon, Marseille, Paris, qui n'est pas une élection
12:17 au suffrage.
12:19 - Direct, oui.
12:21 - Alors, nous aussi, dans nos communes,
12:23 ce sont les conseillers municipaux qui sont élus,
12:25 qui ensuite portent le maire
12:27 aux responsabilités, mais là, c'est très particulier
12:29 parce que c'est des élections avec arrondissement,
12:31 donc finalement, le nombre
12:33 d'interfaces qui mènent à l'élection
12:35 du maire fait qu'il peut y avoir des situations
12:37 un peu imbroglionesques,
12:39 où il n'y a pas un assentiment
12:41 populaire massif pour Hidalgo, mais elle est quand même élue.
12:43 - Cette ville est dans un état,
12:45 franchement, catastrophique,
12:47 avec des travaux
12:49 partout, sans ouvriers.
12:51 J'en ai parlé avec plusieurs
12:53 chauffeurs de taxi, qui me disent
12:55 "il y en a un pas très loin d'ici, dans le 16ème",
12:57 elle m'a dit "mais je me suis renseignée, il n'y a rien,
12:59 il n'y a rien, le pont, il y a deux poteaux
13:01 pour faire comme si ça tenait un pot, en fait c'est faux,
13:03 le pont tient tout seul". Vous allez y revenir,
13:05 c'est un sujet qui vous passionne, à tout de suite.
13:07 - Sud Radio. - Parlons vrai.
13:09 - Parlons vrai.
13:11 - Sud Radio.
13:13 - Le 10h midi,
13:15 mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
13:17 - Et on est ensemble avec vous sur Sud Radio
13:19 pour débat, je vous rappelle que les débats
13:21 commencent à 11h moins le quart
13:23 désormais, et pour
13:25 commenter cette actualité
13:27 aujourd'hui avec nous,
13:29 Jacqui Isabello, communicant, fondateur
13:31 du cabinet "parlez-moi d'un pacte",
13:33 voilà, Samuel Lafon,
13:35 porte-parole de Reconquête, Jonas Haddad,
13:37 conseiller régional de Normandie,
13:39 vous êtes également avocat, et Lucas Véran,
13:41 adjoint au maire de Neuilly.
13:43 7 octobre, 7 novembre,
13:45 un mois après les attaques du
13:47 Hamas, vous avez entendu
13:49 dans le journal
13:51 que Benjamin Netanyahou
13:53 excluait "tout cesser le
13:55 feu sans libération des otages",
13:57 on va parler de la loi immigration avec la
13:59 réforme de l'AME, et puis
14:01 faut-il refaire
14:03 revenir le
14:05 service militaire, ou est-ce que c'est un
14:07 coup politique un peu démago
14:09 d'Edouard Philippe, parce qu'on sait que
14:11 c'est très compliqué, quasiment infaisable,
14:13 mais ça revient, c'est un marronnier qui revient
14:15 régulièrement. On n'a pas fini notre
14:17 tour de table, bon, on va passer sur Annie
14:19 Dalgo à Tahiti, on pourrait faire
14:21 une heure entière d'émission sur
14:23 elle, mais on a beaucoup d'auditeurs qui ne sont pas
14:25 à Paris et que ça n'intéresse peut-être pas.
14:27 On était
14:29 avec eux, alors on a fait
14:31 Jacqui, on a fait Lucas, on a fait Jonas,
14:33 et il reste Samuel. Samuel,
14:35 est-ce que vous me permettez avant un
14:37 coup de gueule ? - Je vous en prie.
14:39 - Puisque vous voulez parler de la loi
14:41 immigration, et moi je voulais
14:43 revenir sur l'arrestation
14:45 hier, l'interpellation
14:47 de ceux qui ont
14:49 "homejacké", enfin qui ont fait un
14:51 cambriolage chez Bruno Guillon alors qu'il était
14:53 chez lui.
14:55 On apprend qu'il y a un mineur qui a
14:57 participé à ce homejacking, qui a déjà été interpellé
14:59 et qu'il s'apprêtait à
15:01 cambrioler un joueur du PSG
15:03 et mis en examen. Il était
15:05 libre depuis. Et pareil pour les cambrioleurs
15:07 de Sylvie Tellier, alors ce sont deux personnalités
15:09 connues, Bruno Guillon et Sylvie Tellier,
15:11 mais force est de constater que l'histoire se répète
15:13 et qu'à chaque fois, ou très souvent,
15:15 quand il y a des actes de
15:17 délinquance, on se rend compte que ces gens
15:19 avaient déjà été condamnés, ou
15:21 étaient mis en examen en attente d'un
15:23 procès, et c'est absolument insupportable.
15:25 Enfin, ce qu'a vécu Bruno Guillon,
15:27 ou ce que vivent les gens, et j'ai des amis
15:29 pas connus à qui c'est arrivé, c'était
15:31 épouvantable d'être ligoté,
15:33 enfin, il n'y a même pas de
15:35 mots pour le décrire, mais de voir
15:37 que voilà, ces
15:39 gens sont en liberté. - C'est arrivé à deux
15:41 amis, notamment
15:43 un, lorsqu'il était très jeune,
15:45 et ça l'a choqué pendant des années, je m'en
15:47 souviens encore, elle nous en parlait,
15:49 il avait 12 ans, je crois, 12-13 ans.
15:51 C'est un phénomène malheureusement qui se multiplie,
15:53 et on sait pourquoi, c'est parce qu'on a
15:55 un laxisme pénal, les français sont tous d'accord
15:57 là-dessus, qui fait que
15:59 on a dans notre société, malheureusement,
16:01 des gens en France qui se sentent impunis,
16:03 et donc qui viennent se servir, concrètement,
16:05 ils viennent se servir. Avant, on avait
16:07 effectivement des cambriolages,
16:09 lorsque les gens étaient absents chez eux, et maintenant
16:11 ils s'en fichent complètement, et ces images
16:13 vont se multiplier, tant que la justice
16:15 ne sera pas plus sévère. - Sévère,
16:17 les magistrats disent qu'elle l'est,
16:19 sauf qu'il n'y a pas de place de prison.
16:21 - Juste un point,
16:23 le fait est que
16:25 les personnes qui
16:27 commettent ces actes,
16:29 on sait très bien ça, il y a des études là-dessus,
16:31 elles font un calcul, et pour savoir
16:33 si elles se sentent concernées par la peine,
16:35 il y a la hauteur de la peine, mais il y a également
16:37 la rapidité à laquelle
16:39 la justice rend sa décision.
16:41 C'est extrêmement important dans le calcul
16:43 que font ces gens-là, et on sait malheureusement que la justice
16:45 en France, pour de nombreuses raisons, notamment
16:47 pour une raison de moyen, est trop lente.
16:49 - C'est pas que ça. La première chose,
16:51 c'est que vous l'avez dit, en général
16:53 quand on interpelle ces personnes-là, on se rend compte que ce sont
16:55 des personnes qui sont multirécidivistes.
16:57 Et je rappelle à nos auditeurs
16:59 que depuis l'avènement
17:01 de François Hollande, qui a été
17:03 maintenu par Emmanuel Macron
17:05 et son gouvernement, nous avons supprimé
17:07 les peines planchées pour les multirécidivistes.
17:09 Résultat des courses, on assume
17:11 totalement de mettre la même peine
17:13 à quelqu'un qui en est à son dixième cambriolage
17:15 qu'à quelqu'un qui est à son premier.
17:17 Or, on sait très bien que c'est 90%
17:19 des actes les plus
17:21 graves qui sont commis par 10% des délinquants
17:23 les plus dangereux. Donc tant qu'on
17:25 ne remet pas la sanction des peines
17:27 planchées pour les multirécidivistes, ça
17:29 ne changera rien. Même le magistrat
17:31 le plus ferme ne peut pas inventer
17:33 une loi. Il n'y a pas de base
17:35 légale pour enfermer
17:37 plus rapidement quelqu'un qui est un multirécidiviste.
17:39 Point 1. Point 2,
17:41 il s'agit désormais de mineurs. Or,
17:43 depuis des années, il est réclamé
17:45 sans réponse de la part du gouvernement
17:47 de réformer l'ordonnance des mineurs.
17:49 Les mineurs d'aujourd'hui n'ont rien à voir
17:51 avec les mineurs de 1945.
17:53 Et donc évidemment, lorsque vous avez aujourd'hui des gens
17:55 qui, entre 15 et
17:57 18 ans, commettent des actes et qui ont
17:59 droit à ce qu'on appelle une réduction de la peine
18:01 en raison de leur minorité, c'est
18:03 absolument scandaleux.
18:05 On a vu aussi des sujets avec des bandes de mineurs
18:07 qui s'affrontent parfois à coups de marteau
18:09 et de choses comme ça. Ça n'a rien à voir.
18:11 Aujourd'hui, vous avez des gaillards de 17 ans,
18:13 c'est pas les petits poulebeaux
18:15 de l'époque de l'ordonnance de 1945
18:17 dans lequel on ne voulait pas trop
18:19 frapper les mineurs. Donc, je pense qu'il y a deux choses.
18:21 Et c'est des réponses qui sont extrêmement concrètes
18:23 et quand vous interrogez le gouvernement là-dessus,
18:25 il bug en permanence. Pourquoi
18:27 ne rétablissez-vous pas les peines planchées
18:29 pour les multirécidivistes et pourquoi ne réformez-vous pas
18:31 l'ordonnance des mineurs ?
18:33 Et là, on n'a pas de réponse. Donc, ça
18:35 ne pourra que continuer. - Le problème, c'est
18:37 qu'on en fait quoi ? On en fait quoi de ces mineurs ? On les met où ?
18:39 Ou même s'ils ne sont pas mineurs,
18:41 des jeunes adultes de 20 ans
18:43 qui sont multirécidivistes, qui ont commis
18:45 X agressions,
18:47 on fait quoi ? On les met en prison ? Il n'y a pas de place ?
18:49 - Évidemment ! On les met en prison.
18:51 - Il n'y a pas de prison, on l'a évoqué ici.
18:53 Tous les gouvernements successifs ont promis X
18:55 places de prison, elles n'ont jamais été
18:57 construites. - Mais vous comprenez bien que s'il n'y a pas de prison,
18:59 d'abord, c'est parce que le gouvernement
19:01 ne se donne pas les moyens de le faire et deuxièmement,
19:03 que ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de prison
19:05 qu'on va laisser ces gens en liberté. Ça s'appelle
19:07 la volonté politique. C'est un choix.
19:09 C'est de dire par exemple, s'il y a
19:11 un milliard à mettre, on va peut-être le mettre dans la construction
19:13 de prison plutôt que de le mettre dans l'AME
19:15 de l'aide médicale d'État pour les étrangers.
19:17 - On va en reparler. - Non mais voyez, il y a des choix en politique
19:19 à faire. - Des témoignages, Véronique
19:21 me dit "un ami très proche a été tué lors
19:23 d'un cambriolage devant sa femme et ses enfants
19:25 pour avoir voulu se défendre, ça fait
19:27 8 ans et les auteurs courent toujours".
19:29 Une autre
19:31 me dit "la prison n'est pas la solution,
19:33 pourquoi ne pas faire des centres de réinsertion
19:35 obligatoires". - Des petites caresses ?
19:37 - Non mais qui est des...
19:39 - Imaginez les gens
19:41 cambriolent avec des violences physiques,
19:43 les centres de réinsertion ne serviront strictement à rien.
19:45 C'est la différence entre
19:47 la réalité d'une infraction et la
19:49 dangerosité d'une personne. Il y a des personnes,
19:51 lorsqu'elles sont soins à leur dixième cambriolage,
19:53 c'est que, entre guillemets,
19:55 elles ont le cerveau monté
19:57 dans la négation de ce que
19:59 c'est la loi. Et donc vous ne pouvez pas,
20:01 par la réinsertion,
20:03 les ramener là-dessus. - Donc en fait quand on les
20:05 exécute... - Non on les met en prison,
20:07 c'est à ça que ça sert en fait.
20:09 - Oui, alors, Lucas Véran ? - Je suis entièrement
20:11 d'accord sur le rétablissement des pleines planchers,
20:13 sur le référendum
20:15 et sur les deux autres points que vous évoquiez,
20:17 à savoir que 10%
20:19 des criminels
20:21 représentent
20:23 90% des dangers, ça c'est
20:25 évident. Après il y a une vraie question,
20:27 c'est sur les néos
20:29 commettant d'infractions,
20:31 effectivement,
20:33 et ça malheureusement il y a pléthore d'études qui le montrent,
20:35 le taux de récidive est assez important,
20:37 et aujourd'hui, parce qu'on n'a pas assez de places de prison,
20:39 et vous avez raison d'évoquer ce sujet-là,
20:41 il y a des conditions qui créent
20:43 un sentiment, mais sans doute encore
20:45 plus fort de détestation, parce que
20:47 en effet, et ça malheureusement
20:49 il y a plusieurs rapports qui le montrent,
20:51 le niveau de
20:53 conditions de détention... - Parlez bien dans le micro.
20:55 - Le niveau de conditions
20:57 de vie en détention
20:59 et
21:01 à certains égards,
21:03 relève de...
21:05 Enfin, est condamnable en fait. - C'est complètement... - On a été condamnés.
21:07 - On a été condamnés. Et mon point est de dire
21:09 effectivement, sur le régalien,
21:11 vous parliez des moyens de la justice,
21:13 premier sujet,
21:15 ça coûte de l'argent,
21:17 le budget de la justice a augmenté
21:19 dans le précédent budget de 8%,
21:21 les places de prison, donc effectivement
21:23 il faut se mettre
21:25 au diapason, parce que dire
21:27 qu'il faut être ferme, très bien, mais s'il n'y a
21:29 pas nécessairement de moyens
21:31 pour accélérer les peines
21:33 et les procédures
21:35 d'instruction, et si derrière, il n'y a
21:37 effectivement pas d'infrastructure pour accueillir,
21:39 en fait ce sont des vains mots. - Donc on est
21:41 en train de dire qu'il y a une impunité totale,
21:43 aller voler, aller
21:45 cambrioler,
21:47 vous savez que vous ne serez pas punis.
21:49 - Mais c'est ce que disent ces délinquants. - C'est exactement ce que disent ces délinquants.
21:51 - Bien sûr. - Et la difficulté de les interpeller,
21:53 Jackie, sur ce sujet ?
21:55 - Je suis toujours mal à l'aise avec ce genre de
21:57 sujet, vous avez vu ce que les Américains
21:59 ont fait, ils ont instauré une espèce de
22:01 système qui s'appelle le "Truth Flies Low",
22:03 c'est-à-dire qu'au bout de la troisième
22:05 infraction, vous êtes embastillé
22:07 pendant le restant de votre vie,
22:09 on ne peut pas dire que ça marche énormément,
22:11 donc il y a toujours eu des voleurs,
22:13 il y aura toujours des gendarmes, en revanche,
22:15 là où moi je suis très sensible
22:17 aux choses, c'est que je pense qu'il faut
22:19 soutenir nos forces de l'ordre,
22:21 quoi qu'il en coûte, parce
22:23 qu'il faudra toujours qu'il y ait
22:25 des policiers qui nous protègent,
22:27 même s'il y aura toujours des voleurs.
22:29 - On n'en est pas là, on n'en est plus là,
22:31 les policiers aujourd'hui, ils sont découragés.
22:33 - C'est ce que je dis Valérie, c'est pour ça
22:35 que lorsque on nous parle d'État
22:37 qui pratique la violence policière,
22:39 quand on se permet de remettre
22:41 toutes les quatre matins en question
22:43 des agents qui ont failli se faire
22:45 écraser, qui ont été mis en examen parce qu'ils ont
22:47 fait usage de leurs armes,
22:49 en tout cas, moi je pense qu'il faut être
22:51 très fermement derrière ces gens,
22:53 parce qu'ils auront toujours des
22:55 voleurs à arrêter, mais s'ils ne sentent
22:57 pas que la population et l'ensemble
22:59 des mesures restrictives
23:01 sont derrière eux, eh bien on va les décourager.
23:03 - Vous savez, Jacquy...
23:05 - Et dans ce cas-là, on va créer de la nomine dans la société.
23:07 - Moi j'ai pas mal d'amis dans la police,
23:09 la meilleure reconnaissance
23:11 qu'ils attendent, c'est que lorsqu'ils attrapent
23:13 un délinquant, il aille en prison.
23:15 - Mais bien sûr, ça fait partie de ça, je suis d'accord.
23:17 - Mais sauf que si on ne donne pas les moyens à la justice...
23:19 - Il fallait supprimer les peines de...
23:21 - Non, bien sûr, mais de faire passer ce fameux glaive de la justice.
23:23 En fait, tout ce qu'ils font
23:25 le plus décourageant, c'est lorsqu'un
23:27 policier attrape un délinquant
23:29 et qu'il le revoit quelques heures après ou quelques jours
23:31 après en train de le narguer en disant
23:33 "tout ce que tu as fait, ça sert à rien".
23:35 - Non mais là, vous imaginez, c'est des vols avec
23:37 violence et visiblement
23:39 il ne va rien se
23:41 passer. - Et on rappelle que violence aggravée,
23:43 il y a beaucoup de violences aggravées en France,
23:45 c'est normalement 10 ans de prison,
23:47 encore plus d'années de prison.
23:49 - Allez, petite pause et on se retrouve dans un instant
23:51 et on va parler de la
23:53 loi immigration avec vous Samuel,
23:55 entre autres, et puis de l'AME, de l'Aide Médicale
23:57 d'État pour
23:59 les étrangers, à tout de suite.
24:01 - Sud Radio, votre attention est notre
24:03 plus belle récompense.
24:05 - J'ai incité plein d'amis et de la famille à vous écouter
24:07 parce que vous êtes très bien.
24:09 - Sud Radio, parlons vrai.
24:11 Sud Radio,
24:13 le 10h midi, mettez-vous d'accord,
24:15 Valérie Experts. - Et nous sommes
24:17 ensemble jusqu'à midi pour commenter l'actualité,
24:19 Samuel Lafon, c'est un coup de coeur.
24:21 - C'est un coup de coeur pour tous les
24:23 Français qui se mobilisent
24:25 sur le projet de loi immigration qui est en discussion
24:27 en ce moment au Sénat. Pourquoi ?
24:29 Parce que la très grande majorité
24:31 des Français sont opposés à l'immigration
24:33 depuis des années et le disent systématiquement
24:35 dans chaque sondage.
24:37 Y compris au-delà des clivages politiques,
24:39 donc ce ne sont pas que des Français de droite.
24:41 Vous avez plusieurs initiatives en ce moment.
24:43 Marion Maréchal, tête des listes
24:45 reconquêtes aux élections européennes,
24:47 a annoncé hier la création d'un
24:49 comité pour le référendum sur l'immigration
24:51 ayant pour but de
24:53 rassembler suffisamment de signatures
24:55 afin d'obtenir un référendum sur l'immigration.
24:57 Donc il faut avoir un certain nombre de parlementaires.
24:59 Ils sont là.
25:01 Et également 4,8
25:03 millions de signatures de Français.
25:05 Nous avons lancé un site
25:07 pour ce faire où les Français peuvent aller signer
25:09 sur stop-immigration.com.
25:11 J'invite un maximum d'auditeurs à aller signer
25:13 s'ils sont opposés à l'immigration et qu'ils veulent un référendum
25:15 sur l'immigration. Une autre initiative
25:17 avec Damoclès, le premier
25:19 média de mobilisation que j'ai le plaisir et l'honneur
25:21 de présider. Les Français
25:23 ont la possibilité d'écrire directement aux parlementaires.
25:25 Il y a plus de 17 000
25:27 e-mails qui ont été envoyés aux sénateurs
25:29 pour rappeler aux Français quelle est leur position
25:31 sur l'immigration. Ce que je veux dire,
25:33 c'est qu'il n'est pas forcément nécessaire d'avoir
25:35 un référendum aujourd'hui pour avoir une action sur l'immigration.
25:37 Les Français disent très clairement
25:39 mais ça serait un moyen. Les Français
25:41 disent très clairement leur opposition à l'immigration sur tous les
25:43 items. Sur le groupe en familial,
25:45 sur le parlement. Tous les sondages sont très clairs.
25:47 Et ça depuis des années en fait. Si on regarde les chiffres,
25:49 ils ont très peu bougé. Maintenant, il faut que les politiques
25:51 agissent. C'est pourquoi
25:53 je soutiens cette mobilisation des Français. Parce qu'il faut
25:55 qu'ils fassent entendre maintenant pour que ce projet de loi
25:57 immigration qui est en discussion soit le plus
25:59 ferme possible. Même si on n'arrive pas
26:01 à obtenir tout ce qu'on veut, il faut qu'on obtienne
26:03 le maximum dès maintenant. Donc j'invite chaque Français
26:05 à regarder ce qui se passe au Sénat. Ensuite,
26:07 ce sera à l'Assemblée à se mobiliser,
26:09 à appeler son député, à appeler son sénateur
26:11 pour dire l'intérêt qu'il porte
26:13 à un renfermissement
26:15 de
26:17 la loi face à l'immigration
26:19 massive. - Ouais, bah...
26:21 Réaction ? Jonas Haddad ?
26:23 - Moi, je trouve que
26:25 le débat actuel qui porte sur la loi
26:27 immigration a été confisqué et la
26:29 focale a été placée sur un article 3.
26:31 Vous savez, souvent en France, on va
26:33 se focaliser comme ça sur un article alors qu'en réalité,
26:35 c'est tout un arsenal qui doit être
26:37 déployé pour lutter contre l'explosion
26:39 de l'immigration à contrôler. Les
26:41 socialistes danois ont bien compris
26:43 que c'était pas uniquement un petit
26:45 bout qui devait être réglé, mais l'intégralité.
26:47 Et d'ailleurs, en fait, si vous voulez,
26:49 il y a plein de sujets dans cette question
26:51 de l'immigration. Il y a le sujet de la ME,
26:53 on va en parler. Il y a le sujet aussi
26:55 de la capacité des
26:57 préfets à continuer de contrôler
26:59 qui est régularisé.
27:01 Et si cet article 3 passait,
27:03 ça voudrait dire qu'il y aurait une régularisation
27:05 automatique des travailleurs.
27:07 Et d'ailleurs, on regardait
27:09 dans les récents attentats,
27:11 l'attentat de Rambouillet
27:13 a été commis par quelqu'un qui était étranger
27:15 mais qui était chauffeur-livreur. Donc avec
27:17 l'article 3 tel qu'il est structuré aujourd'hui,
27:19 quelqu'un peut parfaitement derrière
27:21 être un islamiste radicalisé,
27:23 être régularisé, être
27:25 tranquillement et bénéficier de tous
27:27 nos avantages sociaux sur notre sol.
27:29 Et ça pose donc la question du fait
27:31 de dire arrêtons de ne regarder que cet article
27:33 3 et disons que l'immigration
27:35 telle qu'elle est structurée aujourd'hui
27:37 ne peut pas continuer
27:39 à garder la cohésion nationale.
27:41 - Jacques-Yves ?
27:43 - Oui, je crois qu'il faut une volonté politique
27:45 qui soit assez claire.
27:47 Moi, je serais naturellement
27:49 en tant que chef d'entreprise assez
27:51 ouvert avec cette idée qu'il y a tout un tas de secteurs
27:53 qui ne peuvent pas fonctionner sans immigration.
27:55 Après, si on part du principe
27:57 que dès qu'il y a une notion
27:59 d'immigration, il y a forcément
28:01 un risque et qu'on fait une assimilation
28:03 entre immigration et puis
28:05 risque d'attentat,
28:07 risque terroriste, eh bien,
28:09 il faut que le pouvoir politique
28:11 porte au plus loin cette
28:13 affirmation et la
28:15 mette en œuvre. Moi, je ne serais pas forcément
28:17 le plus à l'aise avec ça, mais ce qui
28:19 est certain, c'est qu'on ne s'en sort pas avec ce sujet
28:21 et à force d'avoir
28:23 des acteurs politiques qui ne sont
28:25 pas droit dans leur botte sur ce sujet-là,
28:27 eh bien, les Françaises et les Français
28:29 se dirigent de plus en plus vers
28:31 des formes d'expression politique
28:33 qui vont être de voter pour les plus
28:35 extrêmes, ce qui n'est pas mon positionnement.
28:37 Donc, s'il faut aller vers ça
28:39 pour faire voir aux gens
28:41 - on parlait tout à l'heure tous ensemble -
28:43 du non-cumul des mandats,
28:45 il a fallu le mettre en place pour s'apercevoir que c'était
28:47 une vaste connerie, alors comparaison
28:49 évidemment n'est pas raison,
28:51 mais finissons-en,
28:53 mais en tout cas montrons bien aux gens
28:55 qu'on peut faire quelque chose et que
28:57 le pouvoir politique assume pleinement,
28:59 même si moi je ne suis pas forcément extrêmement
29:01 à l'aise avec ces positions.
29:03 Et puis après, là où tout le monde est quand même
29:05 assez limpide, que ce soit dans les sondages,
29:07 que ce soit dans les discussions privées,
29:09 ou n'importe où on va, il faut trouver
29:11 une solution. On ne peut pas
29:13 continuer de garder des gens
29:15 qui sont expulsables,
29:17 qu'on garde sur le territoire, et moi je n'ai pas l'impression que
29:19 cette loi apporte véritablement
29:21 une solution
29:23 aux OQTF et aux mises à l'exécution
29:25 des OQTF. On va continuer
29:27 d'en faire et on va continuer
29:29 de les garder, c'est absolument intolérable.
29:31 Et donc quand je disais tout à l'heure,
29:33 il fallait aller au bout de la démarche,
29:35 les Anglais à un moment avaient envisagé
29:37 quelque chose qui a fait hurler l'opinion publique.
29:39 Je pense qu'il faut dire aux gens,
29:41 si vous voulez qu'une politique
29:43 soit véritablement efficace,
29:45 eh bien osez penser
29:47 des mises en application qui soient parfois
29:49 un petit peu
29:51 brutales, mais il faut se débarrasser
29:53 de ces gens-là. - Mais l'opinion publique ne hurlera
29:55 pas, puisque comme on l'a dit, aujourd'hui,
29:57 87%... - Je faisais référence
29:59 à l'idée des Anglais d'envoyer
30:01 un mandat... - 87%
30:03 des Français disent
30:05 qu'on doit changer les règles
30:07 en matière d'immigration. C'est-à-dire qu'il n'y a que
30:09 13% des gens qui pensent encore qu'il ne
30:11 faut rien bouger. - Mais ça veut dire quoi
30:13 quand vous dites "les Français ne hurleront pas" ?
30:15 - C'est-à-dire que les Français ne hurleront pas
30:17 si on expulse des gens qui doivent être expulsés.
30:19 - On s'est compris qu'ils ne hurleraient pas.
30:21 - Deuxièmement,
30:23 concernant l'argument
30:25 économique, deux choses. La première,
30:27 hier, interview du patron
30:29 du Medef qui dit clairement "nous n'avons
30:31 jamais réclamé au gouvernement de mettre cet article
30:33 3, nous n'avons pas besoin de davantage d'immigration
30:35 dans les secteurs en tension en France".
30:37 Deuxièmement, lorsqu'on
30:39 dit "dans ce cas-là, on va régulariser
30:41 dans tous les secteurs en tension", aujourd'hui,
30:43 c'est les études très claires qui le montrent,
30:45 8 secteurs sur 10 en France
30:47 sont en tension. Donc, ça veut dire que
30:49 si on régularise dans les métiers en tension,
30:51 on régularise massivement.
30:53 Mais dans ce cas-là, il faut assumer. On ne peut pas
30:55 faire deux en même temps en matière migratoire.
30:57 - Mais le juste point, parce qu'avec Jonas
30:59 on a souvent de grands débats économiques,
31:01 c'est qu'il va falloir que la France,
31:03 au-delà des faucons yaka sur
31:05 des sujets sociétaux, à un moment
31:07 se saisissent de vraies mesures
31:09 pour que les entrepreneurs
31:11 trouvent de la main d'oeuvre.
31:13 - Parce qu'un pays qui a un modèle social comme le nôtre...
31:15 - Oui, mais non Valérie, c'est hyper important.
31:17 La France, c'est un modèle social
31:19 auquel on est tous attachés.
31:21 Le modèle social, il est financé par vous
31:23 et moi, et on le finance
31:25 grandement, 700 milliards par an.
31:27 C'est gigantesque, mais
31:29 on y est très attachés. Et la réponse,
31:31 c'est pas du blabla au Sénat
31:33 ou à l'Assemblée, c'est des entrepreneurs
31:35 qui créent des services,
31:37 des services qui sont rentables,
31:39 ils trouvent une clientèle, et donc
31:41 il faut mettre les gens au boulot. Si jamais on dit
31:43 "Eh bien, il n'y a plus de
31:45 cuisiné dans le cuisinier."
31:47 - Ça c'est lui à qui il faut qu'on règle.
31:49 - Ça c'est l'argument d'autorité,
31:51 parce que si ça marchait vraiment...
31:53 - On savait très bien que c'était ça.
31:55 - D'abord, on a l'impression qu'il n'y avait pas de cuisine
31:57 avant qu'il y ait des immigrés en France.
31:59 La cuisine française ne fonctionnait pas. Bocuse
32:01 ne devait avoir que des Sri Lankais dans son arrière-cuisine.
32:03 - Non, mais le rapport au travail
32:05 a énormément changé. Le Covid a pas
32:07 aidé, mais pour avoir des amis restaurateurs,
32:09 je peux vous dire que beaucoup d'entre eux
32:11 ont vu leur salarié
32:13 partir, dire "Je ne veux plus faire ce métier."
32:15 - Oui, mais si c'était le cas...
32:17 - Non, mais si c'était le cas...
32:19 - Il y avait la mine à l'époque de Bocuse.
32:21 - Non, mais c'est...
32:23 - L'arrivée massive d'immigrés en France,
32:25 si c'était le cas, on a un record de 500 000
32:27 immigrés en France. Dans ce cas-là, si tous les ans
32:29 on amène 500 000 immigrés, ils ne devraient plus avoir de chômage.
32:31 Or, on se rend compte que les
32:33 populations qui sont le plus touchées par le chômage, ce sont les...
32:35 ...immigrés.
32:37 - Alors, on a
32:39 deux réactions. "Nos députés
32:41 ne servent à rien."
32:43 "Tout passe en 49.3."
32:45 "Le Parlement est mort."
32:47 "Sylvie me dit
32:49 d'y contacter son député, mort de rire, celui du
32:51 Lot-et-Garonne est macroniste et c'est impossible
32:53 de parler avec lui." - Ah, mais j'ai plein d'exemples.
32:55 Honnêtement, j'ai beaucoup d'exemples
32:57 sur ce sujet. Quand vous contactez votre député,
32:59 il y a plein de députés ou de sénateurs qui sont
33:01 très à l'écoute. Alors, ils ne sont peut-être pas
33:03 sur votre ligne politique à la base, mais
33:05 quand ils reçoivent un message, deux messages,
33:07 dix appels, cent appels,
33:09 plusieurs mails, licouris et papiers,
33:11 je peux vous dire, pas tous, mais qu'une bonne partie
33:13 d'entre eux tendent l'oreille. Effectivement,
33:15 on n'est pas à l'abri d'un 49.3, sur ce texte
33:17 comme sur d'autres, mais la loi
33:19 actuelle proposée par le gouvernement est
33:21 insuffisante, mais il faut que les Français
33:23 qui sont opposés à l'immigration se fassent entendre maintenant.
33:25 On a un coup à jouer maintenant, et il faut
33:27 passer par ce coup-là. - Allez, on va parler de l'AME,
33:29 de l'aide médicale d'État dans un instant
33:31 avec vous, à tout de suite.
33:33 - Sud Radio, le 10h midi,
33:35 mettez-vous d'accord,
33:37 Valérie Expert, air.
33:39 - Et on est ensemble avec Jonas
33:41 Haddad et
33:43 Samuel Laffont, Luc Aveyron
33:45 et Jacqui Isabello.
33:47 Alors, parlons de l'AME, vous vouliez peut-être
33:49 réagir au précédent débat ?
33:51 - Oui, mais ça peut faire le lien aussi
33:53 avec le sujet dont je pressens
33:55 qu'il va faire
33:57 jour des positions assez tranchées.
33:59 Moi, sur ce que
34:01 disaient Jonas et Jacqui,
34:03 je comprends complètement quand il s'agit
34:05 de parler des vraies mesures
34:07 qui permettent de créer un élan,
34:09 une action politique.
34:11 Dire,
34:13 effectivement, je comprends
34:15 le sondage, 87% des Français
34:17 souhaitent que l'État
34:19 change les règles
34:21 qui sont applicables sur le sujet de l'immigration
34:23 à contrôler, ça je pense que c'est unanime
34:25 et qu'il faut être très volontariste sur le sujet.
34:27 - C'est l'immigration en général. - Bah oui, mais c'est là
34:29 où je ne suis pas d'accord, c'est que, à mon avis,
34:31 l'objet de cette loi,
34:33 c'est vraiment d'apporter une réponse
34:35 dans ce qui constitue
34:37 l'angle mort, c'est-à-dire comment
34:39 des personnes qui sont en situation irrégulière
34:41 sur le territoire, qui parfois sont
34:43 expulsables, comment on passe à l'action ?
34:45 Comment on passe à l'action ?
34:47 Parce que, là encore, c'est bien d'avoir
34:49 des grandes paroles, il faut que tout le monde parte, mais comment
34:51 verrons les laissés-passés consulaires
34:53 comment ils s'organisent ?
34:55 - Vous savez, quand on nous a obligés à récupérer des djihadistes
34:57 que la Syrie nous a renvoyés, on a su le faire.
34:59 - Oui, mais...
35:01 - Pourtant, il y a des laissés-passés consulaires,
35:03 on a dit "Vous reprenez vos djihadistes"
35:05 et on a repris nos djihadistes. C'est juste une question de volonté politique.
35:07 - Mais vous, Jonas, vous êtes capable de me dire
35:09 si on va voir l'ensemble de ces pays,
35:11 on sera capable de...
35:13 - Alors, je suis d'accord. - Je vous donne un exemple tout bête.
35:15 D'ailleurs,
35:17 la loi ne servira à rien si on ne réforme pas
35:19 les accords déviants que nous avons avec l'Algérie.
35:21 - Oui, je suis d'accord. - C'est-à-dire que vous pouvez voter
35:23 toutes les lois que vous voulez, si vous avez des accords dérogatoires
35:25 entre l'Algérie et la France qui datent
35:27 de l'époque de la fin de la colonisation.
35:29 - Vous parlez de l'Algérie ? - Oui, mais l'Algérie,
35:31 c'est le plus gros contingent des immigrés en France.
35:33 - Oui, oui. Mais ce que je veux dire, c'est... - Donc, il faut regarder ça.
35:35 - Non, mais toute l'Afrique subsaharienne
35:37 qui est constitutive,
35:39 les réfugiés, on en parlait
35:41 la dernière fois, le pourcentage, par exemple,
35:43 d'Afghans qui sont...
35:45 Je veux dire, le problème me paraît
35:47 assez complexe pour ne pas
35:49 dresser, on va dire,
35:51 un panorama. L'immigration,
35:53 tout le monde, finalement,
35:55 les gens souhaitent des réponses.
35:57 Donc, parfois,
35:59 encore une fois, le nombre de QTF
36:01 est considérable, on a le taux d'exécution
36:03 de QTF le plus faible.
36:05 - Oui, oui, mais pour en avoir parlé
36:07 avec des policiers, c'est qu'il y a des recours,
36:09 il y a des associations qui font des recours
36:11 pour empêcher l'expulsion.
36:13 Vous avez des commandants
36:15 de bord qui refusent de prendre
36:17 à leur bord, quand on arrive jusqu'à l'expulsion,
36:19 de reprendre ces QTF.
36:21 Il y a les pays qui ne veulent pas les accueillir,
36:23 mais quand même, un parcours
36:25 se met dans l'huile. - Mais c'est sur ces leviers-là qu'à mon avis,
36:27 l'attention politique devrait se concentrer,
36:29 et sur la désignation des
36:31 vrais responsables
36:33 de ces freins dans la reconduite,
36:35 plutôt que de jeter
36:37 l'anathème sur l'immigration en général,
36:39 dont à mon avis, ça n'est pas le
36:41 bon modus operandi pour
36:43 vraiment agir et restaurer
36:45 une situation satisfaisante. - Oui.
36:47 - Prenons un peu de recul. Malheureusement,
36:49 aujourd'hui, l'immigration
36:51 illégale est l'arbre qui cache la forêt.
36:53 Quand on parle d'immigration encore,
36:55 mon voisin vient de le faire, il a parlé que
36:57 l'immigration illégale, évidemment, la France
36:59 est aujourd'hui envahie d'immigrés
37:01 illégaux qui rentrent sur le territoire sans aucun problème,
37:03 et qui ensuite, on soutient
37:05 d'immigration, d'associations
37:07 qui sont souvent subventionnées avec vos impôts
37:09 pour les faire rester sur le territoire,
37:11 pour avoir une situation dite "régularisée",
37:13 je déteste ce mot, parce qu'une situation régularisée
37:15 pour ces gens-là, c'est de rentrer chez eux. C'est surtout pas
37:17 d'être en France et d'avoir quelques statuts que ce soit.
37:19 Mais ça, c'est l'arbre qui cache la forêt.
37:21 Le souci, c'est
37:23 l'immigration en général,
37:25 parce qu'il y a une immigration légale aussi, qui est avant tout
37:27 non pas une immigration de travail,
37:29 mais une immigration de regroupement familial,
37:31 où des gens qui viennent pour les aides. On a des études qui ont été faites
37:33 sur le sujet, on sait très bien pourquoi les gens viennent en France,
37:35 ils ne viennent pas pour travailler. Et on continue
37:37 dans ce délire... - Certains, si.
37:39 Certains espèrent qu'ils vont trouver du boulot.
37:41 - Mais c'est pas du tout majoritaire.
37:43 La réalité, c'est qu'on a eu
37:45 un délire immigrationniste pendant des décennies.
37:47 Que les Français, très rapidement, s'y sont opposés.
37:49 Que les politiques ont refusé d'agir
37:51 contre l'immigration. Aujourd'hui, il y a des gens
37:53 qui sont une suite en avant, qui continuent dans leur délire
37:55 immigrationniste. On peut mettre un stop.
37:57 Il y a des pays dans le monde qui s'en sortent sans
37:59 immigration massive. Vous allez pas me dire que le Japon et la Corée
38:01 ont besoin d'une immigration délirante.
38:03 Les Français disent stop. Que les politiques
38:05 écoutent les Français, et qu'ils arrêtent
38:07 d'aller sur quelques sujets. On doit évidemment
38:09 faire en sorte que les gens arrêtent de rentrer sur le territoire
38:11 alors qu'ils n'ont pas le droit d'y être, ils n'ont rien à faire chez nous,
38:13 parce que sinon on va avoir des millions et des millions de personnes qui vont arriver
38:15 sur le sol français. Et l'Afrique
38:17 contient suffisamment de personnes pour qu'en fait
38:19 la France soit largement dépassée, et que l'Europe soit largement dépassée.
38:21 Donc on doit mettre un stop tout de suite.
38:23 Heureusement, il y a de nombreux
38:25 pays européens maintenant qui mettent un stop.
38:27 On voit qu'il y a la Finlande, KJ, on parlait du Danemark
38:29 tout à l'heure. Il y a évidemment l'Hongrie,
38:31 il y a la Pologne, il y a la Suède. Bref, même
38:33 les Allemands aujourd'hui, même les Allemands,
38:35 c'était pas leur position pendant des années.
38:37 Donc aujourd'hui, il faut seulement que les politiques
38:39 mettent fin à ce délire
38:41 immigrationniste, qui ne correspond rien.
38:43 On sait que l'immigration a des conséquences
38:45 culturelles effroyables,
38:47 des conséquences identitaires
38:49 effroyables, des conséquences économiques
38:51 qui ruinent
38:53 notre pays. Les Français
38:55 veulent simplement stopper ce délire. Donc on arrête.
38:57 C'était une véritable boule aux religions. Juste pour terminer,
38:59 c'était une religion, l'immigration, stop.
39:01 On passe à autre chose maintenant.
39:03 - Oui, Lucas, dernier mot. - Je voulais réagir parce que
39:05 justement c'est intéressant que vous,
39:07 reconquiette, vous preniez le Danemark en exemple,
39:09 parce que ce sont des sociodémocrates qui l'ont fait.
39:11 Typiquement, pourquoi dans ces
39:13 pays ça change, c'est qu'à mon avis,
39:15 l'angle qui a été retenu
39:17 c'est de justement créer du consensus
39:19 dans la population sur l'appropriation
39:21 de ces sujets-là. - Le consensus il est là.
39:23 - Je vous ai interrogé, monsieur. - Laissez terminer.
39:25 - Je vous ai... Alors,
39:27 typiquement, quand on parlait du regroupement familial,
39:29 c'est une mesure. Quand on parlait de la renégociation
39:31 des accords déviants, c'est une mesure qui à mon avis,
39:33 sur les deux sujets, lorsqu'on arrive
39:35 à dresser de la pédagogie et à créer un élan,
39:37 fondamentalement, elles sont susceptibles
39:39 de faire consensus de la population.
39:41 Mais vu que vous, vous en faites
39:43 finalement votre petit marché,
39:45 que vous êtes... - Non, je ne vous laisserai pas dire ça.
39:47 - Je termine. - Oui, mais vous mentez.
39:49 - Vous en faites votre petit marché, et effectivement
39:51 votre rente électorale, vous êtes compulsé
39:53 à effectivement 6,5, et donc
39:55 des mesures que parfois vous défendez
39:57 légitimement et qui peuvent être
39:59 intéressantes, finalement, sont jetées sous le discrédit
40:01 par le rejet que vous...
40:03 - Non, c'est la lâcheté politique.
40:05 - C'est la difficulté de trouver des
40:07 voies d'action sur l'immigration,
40:09 c'est de créer du consensus dans une population
40:11 qui est globalement mobilisée sur cette question-là.
40:13 - Le consensus est déjà là. - Merci de m'avoir laissé
40:15 terminer, c'est très correct. - Le consensus est déjà là.
40:17 Quand vous parlez de pédagogie, vous prenez les Français pour des idiots.
40:19 Les Français, ça fait des années qu'ils savent très bien
40:21 et qu'ils disent aux politiques "agissez". Maintenant, c'est aux politiques
40:23 et au gouvernement qui l'ont en place d'agir.
40:25 - Alors, Jonas, ça dame. - Moi, ce que je trouve
40:27 dingue, c'est que, vous savez, il y a plein
40:29 de sujets dans lesquels les politiques nous disent "mais
40:31 il faut qu'on sorte du déni, il y a une urgence, notamment
40:33 en matière climatique". Oh !
40:35 Et ils ont raison ! Il y a une urgence
40:37 climatique bientôt,
40:39 et on va avoir une augmentation. Là, l'urgence,
40:41 et c'est pour ça que je pense que le débat
40:43 est passionné et passionnant, l'urgence migratoire,
40:45 elle est là. Quand on passe de
40:47 200 000 à 500 000 personnes tous les ans, il y a
40:49 une urgence migratoire. Le président Sarkozy
40:51 disait assez justement "on n'en est qu'au début".
40:53 Parce qu'en fait, démographiquement, il va y avoir
40:55 des conséquences qui sont importantes. Donc,
40:57 lorsque on est dans cet état-là,
40:59 je ne comprends pas, par exemple,
41:01 qu'on n'ait pas... Emmanuel Macron
41:03 a parlé d'état d'urgence climatique,
41:05 ou d'état d'urgence sanitaire quand il y a eu le Covid,
41:07 il faudrait déclarer l'état d'urgence
41:09 migratoire. Vous regardez
41:11 les récents, à la fois
41:13 attentats, mais aussi agressions au quotidien.
41:15 Gérald Darmanin
41:17 dit que 50% aujourd'hui des gens
41:19 qui sont en prison sont des étrangers.
41:21 Donc, il faut déclarer l'état d'urgence
41:23 migratoire. - C'est ça en particulier.
41:25 - Il faut que ce soit... Les conséquences,
41:27 exactement comme on met en place
41:29 un état d'urgence sanitaire... Vous savez, par exemple...
41:31 - Vous faites quoi ? - Je vous donne un exemple
41:33 très simple. Quand l'Angleterre, à un moment,
41:35 en plein Covid, on a dit "il y a un cluster
41:37 en Angleterre sur le Covid". On a fermé les frontières
41:39 avec l'Angleterre. Est-ce que ça a posé un problème ?
41:41 Personne.
41:43 Quand vous regardez qu'à Lampedusa,
41:45 on a des Italiens qui sont en train d'arriver,
41:47 les Italiens nous renvoient leurs migrants.
41:49 - Pas des Italiens. - Des Italiens
41:51 qui nous renvoient leurs migrants. Est-ce qu'on a dit
41:53 à un moment à Mme Mélanie,
41:55 "arrêtez de nous envoyer les migrants" quand
41:57 il y a eu le bateau qui a atterri à Marseille ?
41:59 Enfin, qui a améri à Marseille.
42:01 Et qu'on nous a dit "vous verrez, on va les expulser".
42:03 Toutes les personnes qui étaient sur ce bateau
42:05 sont aujourd'hui sur le territoire français.
42:07 Donc nous n'avons pas déclenché
42:09 l'état d'urgence migratoire.
42:11 Donc on peut faire encore une loi. C'est sympathique.
42:13 On va se faire plaisir. On va parler de l'article 3, de l'article 4,
42:15 de l'article 69, de l'article 72.
42:17 Mais on n'a pas déclenché l'état d'urgence migratoire.
42:19 - Mais juste,
42:21 un auditeur me parle de la situation
42:23 des migrants, effectivement, on voit
42:25 un petit peu partout en France, ces tentes, ces gens
42:27 qui sont, on pense à Calais
42:29 et autres, ils ne sont pas... - Au bord de la chapelle, en pleine parole.
42:31 - Au bord de la chapelle, on ne peut pas dire que ce soit des conditions
42:33 pour eux idéales. - Mais c'est indigne.
42:35 - C'est totalement indigne.
42:37 Mais l'image du migrant qui vient,
42:39 qui prend les aides,
42:41 ou qui va s'installer...
42:43 - Mais Valérie, c'est bien normal. C'est-à-dire que quand
42:45 vous passez de 200 000 personnes à 500 000
42:47 personnes, il y a un tel flot que, évidemment,
42:49 les structures d'accueil sont dépassées.
42:51 Les structures d'accueil sont tellement dépassées
42:53 qu'elles sont désormais dépassées également pour les Français.
42:55 On parlait tout à l'heure de l'AME et de la capacité
42:57 à avoir des services publics, notamment en matière
42:59 de santé, tous les spécialistes vous disent que c'est en train
43:01 de craquer de partout. Il y a des gens qui meurent
43:03 sur des lits aux urgences.
43:05 Donc la question c'est où on met la priorité ? Est-ce qu'on
43:07 va accueillir davantage de personnes
43:09 qui, par nature, vont poser une difficulté ?
43:11 Puisque quand vous mettez... Moi, si demain
43:13 je mets le pied sur le sol, je ne sais pas,
43:15 afghan, au départ, je ne vais pas forcément
43:17 tout de suite trouver de travail, je ne vais pas contribuer
43:19 à la richesse nationale et je vais alourdir
43:21 le besoin de services publics afghans.
43:23 Quand il y a un afghan qui vient et qui met le pied sur le sol français,
43:25 il n'est pas immédiatement productif
43:27 et la plupart de ces gens sont d'ailleurs en situation
43:29 de chômage. Donc si on ne comprend pas
43:31 ça et qu'on n'ouvre pas les yeux là-dessus,
43:33 effectivement, comme disait Jacqui tout à l'heure,
43:35 c'est même pas... Vous parliez tout à l'heure du boulevard
43:37 pour... Enfin, en tout cas, de la rente électorale
43:39 de chez Zemmour, mais c'est le boulevard absolu
43:41 pour Marine Le Pen. Mais absolu.
43:43 Tant que les gens ne le comprennent pas, ce sera le boulevard.
43:45 On va écouter ce que disait ce matin
43:47 Gérald Darmanin
43:49 qui était l'invité du Grand Matin Sud Radio
43:51 et de l'interview de Jean-Jacques Bourdin. Écoutez.
43:53 - Ça dépend ce que vous vous appelez la modification
43:55 de l'AME. Si c'est pour dire que
43:57 les étrangers ne doivent pas être soignés en France,
43:59 la réponse est non. Je suis pour que les étrangers,
44:01 même irréguliers, soient soignés en France. Si vous voulez me faire dire
44:03 qu'il y a des questions qui se posent autour de l'AME,
44:05 la réponse est oui. Il y a des questions qui se posent autour de l'AME.
44:07 - Donc transformé en aide médicale d'urgence.
44:09 - En tout cas, travaillons-y. Ce qui est sûr, c'est que le président...
44:11 - Vous êtes favorable à ce qu'on y travaille ?
44:13 - En tout cas, moi... - Est-ce qu'on modifie le texte ?
44:15 - Encore une fois, moi je n'ai pas de questions en tabou.
44:17 Je suis pragmatique. S'il y a des sujets, il faut qu'on les traite.
44:19 Sinon, le Front National va encore prendre des voix.
44:21 Aujourd'hui, moi je constate
44:23 qu'il y a 70%
44:25 de gens qui sont à l'AME qui sont là depuis
44:27 plus de 3 ans sur le territoire national.
44:29 C'est un problème. C'est pas l'accès aux soins qui pose problème.
44:31 C'est pourquoi on n'arrive pas à séparer ces personnes.
44:33 - Donc vous êtes favorable à une modification du texte ?
44:35 - Je suis favorable à ce que nous regardions les choses
44:37 en doctrine des uns et des autres.
44:39 - Voilà.
44:41 C'est un slalom glissant.
44:43 C'est un slalom très glissant.
44:45 - J'aurais dit, quand on n'a pas d'idée,
44:47 on change les mots.
44:49 C'est ça, ils vont nous changer.
44:51 Il a supprimé l'ENA, il a fait l'ISP.
44:53 Les gars, c'est toujours des machines de guerre
44:55 qui font l'ISP au lieu de faire l'ENA. C'est exactement les mêmes.
44:57 Ils apprennent la même chose, ils font les mêmes métiers.
44:59 Donc on va faire quoi ? Une AMU, puis après
45:01 on fera une AMT.
45:03 Qu'est-ce que ça va...
45:05 Ce qui est quand même fou, c'est que
45:07 le pays du général de Gaulle,
45:09 qui a abandonné son statut
45:11 de grand commis de l'État
45:13 pour traverser
45:15 la Manche, pour être humilié
45:17 un peu par les Anglais, beaucoup par les Américains
45:19 et qui est une figure tutelaire,
45:21 là on est en train de tous dire, on a un seul problème,
45:23 il y a des gens dont on veut
45:25 se séparer, et nous,
45:27 sixième puissance économique mondiale,
45:29 un porte-avions,
45:31 une dissuasion nucléaire,
45:33 on n'arrive pas à faire ça,
45:35 mais qu'est-ce que ça fait ? Ça provoque des mutations
45:37 politiques considérables
45:39 dans notre tissu social.
45:41 C'est quand même le seul point. Il vient de redire
45:43 ça, Gérald Darmanin. Il vient
45:45 de dire ce point-là, et
45:47 il fait...
45:49 Il semblerait découvrir qu'on ne peut pas
45:51 sacrifier les accords d'Étienne,
45:53 parce qu'au niveau géopolitique et international,
45:55 on ne peut pas se passer
45:57 de l'intervention de l'Algérie.
45:59 Valérie, tout
46:01 est lié.
46:03 Les accords
46:05 d'Évian, on les aurait dénoncés depuis
46:07 un sacré bout de temps.
46:09 Mais l'AME, ça ne concerne pas que
46:11 les Algériens. On ne parle
46:13 pas que des Algériens. - Je prends l'exemple
46:15 algérien, parce que Jonas tout à l'heure disait
46:17 que, et d'ailleurs il a tout à fait raison,
46:19 que c'est le contingent d'immigrés
46:21 qui est le plus... - Mais là, ce n'est pas le sujet.
46:23 - Jusque
46:25 les auditeurs comprennent bien.
46:27 - C'est l'aide médicale d'État.
46:29 Vous, lorsque vous allez voir un médecin
46:31 où vous prenez des médicaments, vous êtes remboursé
46:33 à 75%. Un étranger qui soit
46:35 régulier ou irrégulier sur notre sol
46:37 est remboursé à 100%.
46:39 - C'est gratuit. - Est-ce que c'est normal ?
46:41 Première question. Deuxième question.
46:43 Aujourd'hui, l'AME, ça coûte
46:45 1,2 milliard d'euros
46:47 à l'État. C'était lorsqu'on avait
46:49 200 000 personnes qui venaient. D'année en année,
46:51 on a augmenté le nombre d'immigrés. Donc, d'année
46:53 en année, on va augmenter
46:55 le coût de l'AME. Et la question
46:57 que je pose, donc on va arriver à 2-3 milliards.
46:59 La question que je pose, qui est peut-être basique,
47:01 simple, c'est
47:03 est-ce que les 2 milliards qu'on consacre
47:05 à l'AME ne seraient pas mieux
47:07 utilisés à faire en sorte qu'il n'y ait pas
47:09 des gens qui vont aux urgences et qui attendent
47:11 4-5 heures ? Est-ce que tout ce
47:13 qui se passe, tout ce qu'on dépense en matière d'AME
47:15 ne serait pas davantage
47:17 correctement utilisé
47:19 si on mettait, comme c'est le cas, donc je vais regarder les
47:21 exemples à l'étranger, en Espagne ou en Allemagne,
47:23 qui ne sont pas des pays crypto-fascistes,
47:25 il n'y a pas de prise en charge des maladies
47:27 bénignes ou chroniques. - Ils l'ont été.
47:29 - Et oui, c'est vrai.
47:31 Et on accompagne
47:33 à 100% que s'il y a une menace
47:35 de la vie des patients à 100%.
47:37 Donc moi, je suis pour ça. Je suis
47:39 pour une forme... Vous savez,
47:41 Emmanuel Macron dit "en européen".
47:43 Eh bien moi, je le dis "en européen". Harmonisons
47:45 ça. On dit "Ok, s'il y a une menace pour la vie
47:47 du patient ou s'il y a une contagion",
47:49 parce qu'Elizabeth Borne, ce matin, dit "Oui, mais pour notre santé
47:51 à tous, évidemment". Evidemment,
47:53 si c'est des maladies contagieuses, il faut les prendre à 100%.
47:55 - Tous les médecins sont favorables à cet aigle.
47:57 - Mais il n'est pas normal.
47:59 - Par contre, on dit "ça va provoquer des problématiques
48:01 de santé publique". Donc, ce qui va se passer,
48:03 c'est que sociologiquement, on va
48:05 encombrer les urgences
48:07 qui sont déjà débordées
48:09 par le nouveau système qu'on a mis en place.
48:11 Et qu'est-ce que ça va provoquer dans la population ?
48:13 Ça va provoquer...
48:15 Mais des horreurs. Ça va provoquer
48:17 des éruptions
48:19 de protestations
48:21 de la part de la population
48:23 qui ne pourront plus faire soigner
48:25 leur gamin ou qui ne pourront plus
48:27 se soigner parce que là, les urgences seront
48:29 complètement débordées. La mécanique n'est pas du tout
48:31 la même. Si on transfère
48:33 de l'AME et qu'on les soigne
48:35 directement au sein des urgences.
48:37 - On se retrouve dans un instant et vous aurez la parole
48:39 Samuel et Lucas dans un instant.
48:41 - Sud Radio, le 10h midi,
48:43 mettez-vous d'accord,
48:45 Valérie Exper.
48:47 Sud Radio, le
48:49 10h midi, mettez-vous d'accord,
48:51 Valérie Exper.
48:53 - Et on parle de l'AME, l'Aide médicale d'État,
48:55 faut-il la réformer ?
48:57 Vous voyez, ce matin, Patrick Roger recevait
48:59 docteur Marti qui disait qu'il était
49:01 farouchement contre cette réforme.
49:03 Et les commentaires qui sont sous cette
49:05 vidéo de Sud Radio sont particulièrement
49:07 violents à l'encontre
49:09 de ce médecin et dénoncent cette inégalité.
49:11 Alors bon,
49:13 ce ne sont que des commentaires, mais ça rejoint ce que
49:15 disait Jonas Haddad sur le
49:17 sentiment d'inégalité des
49:19 Français. Alors Lucas, vous vouliez
49:21 réagir peut-être à cette modification de l'AME ?
49:23 - Je trouve qu'on a un débat très passionné sur l'AME,
49:25 comme si on en faisait l'alpha et l'oméga
49:27 de l'attractivité française en matière
49:29 d'immigration. La réalité,
49:31 je l'évoquais hors antenne, mais c'est que
49:33 le taux de recours des personnes
49:35 qui seraient effectivement éligibles sur l'AME
49:37 est de l'ordre de 20%.
49:39 Il y a 80% des gens qui pourraient en bénéficier
49:41 qui n'y recourent pas.
49:43 Premier élément,
49:45 deuxième élément, ça concerne
49:47 effectivement des personnes
49:49 qui, dans un certain cas, et là je suis
49:51 assez d'accord avec les évolutions
49:53 qu'envisage Jonas, la difficulté
49:55 on va dire en termes
49:57 significatifs et de ressenti,
49:59 c'est ce remboursement à 100%
50:01 et sur une diversité de l'offre
50:03 de soins, de paniers de soins. Donc, est-ce qu'on peut
50:05 envisager une évolution et une réduction
50:07 du panier de soins,
50:09 effectivement rembourser ça ?
50:11 Oui, mais supprimer
50:13 l'aide médicale d'État en soi,
50:15 ça relève de l'absurdité. Pourquoi ça relève de l'absurdité ?
50:17 Parce qu'effectivement il y a des enjeux de santé
50:19 publique, ça l'ensemble des spécialistes
50:21 le reconnaissent, parce qu'effectivement
50:23 il y a un enjeu de l'humanité, c'est-à-dire
50:25 des personnes qui sont effectivement en risque
50:27 de décès ou qui sont
50:29 effectivement dans des situations dramatiques.
50:31 Ça n'a aucun sens,
50:33 ni d'un point de vue de la salubrité, ni d'un point de vue
50:35 de l'humanité, que de les laisser mourir.
50:37 En revanche, envisager un assouplissement
50:39 du dispositif qui, conformément
50:41 à ce que dit un rapport de l'IGF et de l'IGAS
50:43 en 2019, que effectivement
50:45 l'aide médicale d'État est
50:47 le système en France le plus généreux
50:49 à l'échelle européenne, donc s'aligner
50:51 sur ce que font les partenaires européens, oui,
50:53 mais encore une fois,
50:55 cessons toute
50:57 la passion extrémiste
50:59 en effet dans l'appropriation des termes
51:01 parce que je pense que supprimer l'AME,
51:03 ça n'a tout simplement pas de sens.
51:05 Pour créer un souci,
51:07 finalement, de consensus,
51:09 je pense qu'il faut un peu
51:11 savoir raison garder et juste rappeler
51:13 les faits et
51:15 effectivement emprunter
51:17 des voies raisonnables comme celle qu'évoquait
51:19 Jonas. - Alors,
51:21 une personne qui travaille avec des migrants me dit
51:23 l'AME c'est très difficile à avoir,
51:25 c'est des cas très particuliers.
51:27 En revanche, la CMU,
51:29 il y a aussi la CMU, couverture maladie universelle,
51:31 qui pour le coup est attribuée
51:33 à tous les demandeurs d'asile
51:35 au bout de trois mois.
51:37 Donc il y a CMU et AME.
51:39 - C'est pour ça que je dis,
51:41 et je vous prie de m'excuser,
51:43 qu'il faut bien réagir
51:45 sur quelles sont les vraies mesures
51:47 qui permettent d'avoir des vrais effets.
51:49 Pour moi, l'AME,
51:51 en faire, encore une fois, il y a beaucoup
51:53 de rapports qui ont été faits, ça n'est pas un facteur
51:55 ni d'attractivité, ni de rétention sur le territoire.
51:57 Donc est-ce que c'est vraiment par ce biais-là ?
51:59 - Est-ce que c'est le sujet ?
52:01 - Non, je suis désolé.
52:03 - J'imagine que vous n'avez pas le même avis, Samuel.
52:05 - L'AME, l'aide médicale d'État,
52:07 est un scandale d'État qui coûte une fortune aux Français.
52:09 On le disait tout à l'heure, ça coûte plus d'un milliard
52:11 par an et ça ne cesse d'augmenter.
52:13 Quand on parle de l'AME,
52:15 on parle des immigrants en situation irrégulière,
52:17 donc c'est l'arbre qui cache la forêt de l'immigration
52:19 en général, puisqu'on a un problème en France
52:21 d'immigration irrégulière, mais on a aussi un problème
52:23 d'abord d'immigration légale,
52:25 qui est entretenue notamment par le groupe familial.
52:27 Et le droit du sol, et bref,
52:29 et tout le système digénéreux français qui en fait
52:31 fait persister un délire
52:33 immigrationniste dont on doit sortir.
52:35 Mais sur l'AME en particulier, les Français sont très
52:37 largement opposés parce qu'ils
52:39 voient les faits, tout simplement.
52:41 Ils se rendent compte que, comme il a été dit,
52:43 eux, quand ils vont à l'hôpital,
52:45 parfois déjà ils ont du mal à trouver à un hôpital
52:47 un service qui puisse répondre à leurs attentes,
52:49 ils ont du mal à trouver un spécialiste quand ils vont voir le médecin.
52:51 On a sur notre territoire national des gens qui n'ont
52:53 rien à y faire, je répète qu'ils n'ont rien à y faire,
52:55 des étrangers qui n'ont pas à être en France,
52:57 qui bénéficient de tous les soins qu'ils souhaitent,
52:59 puisque, si on fait un peu l'historique,
53:01 fin du XIXe siècle, en France,
53:05 on a une loi qui fait en sorte que
53:07 les Français qui ne peuvent pas se soigner, qui n'ont pas les moyens,
53:09 puissent être soignés.
53:11 1945, c'est la Sécurité sociale, on a une loi en 1953,
53:13 on a,
53:15 mais à ce moment-là, on n'avait pas toute cette immigration
53:17 illégale.
53:19 On a une loi socialiste en 83
53:21 qui a été aménagée par un loi
53:23 pasquois en 93 pour, justement,
53:25 limiter les délires,
53:27 puisque tous les soins étaient
53:29 pris en compte, et quand on dit tous les soins,
53:31 évidemment, il peut y avoir des problèmes
53:33 d'épidémie, mais les gens qui sont soignés via la ME,
53:35 ils ne sont pas tous dans la situation
53:37 d'avoir une maladie et qu'une épidémie
53:39 peut causer une épidémie, on a des gens qui sont sous dialyse aussi.
53:41 Donc, la France,
53:43 par principe,
53:45 n'a pas à dire qu'elle va soigner le monde
53:47 entier, parce que la situation actuelle est la suivante,
53:49 le monde entier peut venir
53:51 se faire soigner en France, et évidemment,
53:53 ce sont les Français qui paient ça.
53:55 Ensuite, juste pour terminer,
53:57 on a une loi socialiste en 2000
53:59 qui fait open bar, c'est-à-dire que tout le monde
54:01 peut venir. Alors, si ce n'est pas le facteur majeur
54:03 d'immigration, c'est tout de même un facteur
54:05 important,
54:07 c'est un facteur qui coûte très cher, on dit que c'est
54:09 le facteur, qu'en France, on est les plus généreux
54:11 entre guillemets avec cette ME
54:13 en Europe, donc en fait, dans le monde concrètement,
54:15 on doit clairement mettre fin à cette ME,
54:17 et pour terminer, quand les médecins disent
54:19 qu'ils ne vont pas arrêter de soigner les gens, mais les médecins
54:21 ont toujours soigné les gens, mais la réalité, c'est qu'on ne doit pas
54:23 faire venir dans les hôpitaux toutes ces personnes-là
54:25 qui n'ont rien à y faire, parce que là, on en est vraiment
54:27 au coup tout, tout, tout, tout début.
54:29 - Oui, mais quand on vous explique que c'est aussi
54:31 l'entrée de maladies, la tuberculose
54:33 avait complètement disparue de France...
54:35 - Mais il ne faut pas qu'il vienne en France !
54:37 - Oui, mais quand vous avez des gens...
54:39 - Vous êtes dans la théorie, c'est toujours ça.
54:41 - Je regarde, qu'est-ce que l'aide médicale d'État ? C'est un dispositif
54:43 permettant aux étrangers en situation irrégulière
54:45 de bénéficier d'un accès aux soins. Elle est attribuée
54:47 sous condition de résidence et de ressources.
54:49 Déjà, je ne comprends pas bien
54:51 ce que ça veut dire pour la demander. Un dossier
54:53 est à remplir une fois, mais une fois rempli,
54:55 une fois attribué, elle est accordée pour
54:57 un an. Et quand on entend le ministre de l'Intérieur
54:59 tout à l'heure, il dit qu'il y a des gens qui l'ont
55:01 depuis 20 ans.
55:03 - On en revient toujours
55:05 au même point. Comment c'est possible de dire
55:07 un truc comme ça ? Je veux dire, le ministre
55:09 de l'Intérieur, c'est comme tout à l'heure, on parlait,
55:11 les gens, vous disiez "code pénal, c'est marqué
55:13 10 ans". Moi aussi, j'ai fait du droit à la fac, 10 ans.
55:15 Et quand on regarde, 2 mois.
55:17 Les gens ne comprennent pas.
55:19 Ils sont carrossiers, ils sont boulangers,
55:21 ils sont experts comptables,
55:23 ou ils sont je ne sais quoi, ils ne sont pas juristes.
55:25 10 ans dans le code pénal, 2 mois dans la réalité.
55:27 Les gens ne comprennent pas comment un ministre de l'Intérieur
55:29 peut nous dire... - Là, c'est renouvelable tous les ans.
55:31 - Alors d'où ça vient ? Comment c'est possible que nous
55:33 n'y arrivons pas ? Si le ministre vient
55:35 chez vous pour vous dire que c'est comme ça,
55:37 que ça perdure, et c'est ainsi,
55:39 comment on va s'en sortir ?
55:41 Il faut faire quoi pour avoir
55:43 des vraies décisions qui permettent
55:45 aux Français de dire "la parole
55:47 politique est performative,
55:49 elle s'exprime,
55:51 elle agit concrètement sur le terrain".
55:53 C'est le seul sujet.
55:55 Et de faire en sorte que les gens
55:57 ne soient plus là, qu'on soit
55:59 de droite ou de gauche, on est tous d'accord.
56:01 - De contrôle, juste vous lire cet auditeur qui me dit
56:03 "quand on se retrouve dans une session pré-bypass",
56:05 donc un bypass, c'est une opération pour les personnes
56:07 en surpoids, avec 8 personnes
56:09 parmi lesquelles 2 viennent du Maroc
56:11 et bénéficient de la CMU, et que toi tu payes
56:13 800 euros de reste à charge en
56:15 ayant une mutuelle, franchement,
56:17 où la prise en charge humanitaire ?
56:19 - Tous les Français le savent.
56:21 - Mais ça, ça veut dire quoi ? Ça veut dire une chose très simple.
56:23 C'est qu'on peut importer des individus.
56:25 On peut importer et intégrer des individus.
56:27 C'est-à-dire que des individus, on peut leur donner des soins,
56:29 etc., un droit d'asile. Mais on ne peut pas
56:31 importer et intégrer des peuples entiers.
56:33 Et là, actuellement, c'est ce qu'on fait.
56:35 - C'est un problème de contrôle, visiblement, de ce qu'on nous dit.
56:37 - Oui, mais c'est-à-dire que quand vous importez
56:39 500 000 personnes, par nature, c'est compliqué
56:41 de contrôler. - Allez, c'est fini pour aujourd'hui.
56:43 Dans un instant, André Bercoff. À demain.
56:45 - Sud Radio. - Parlons vrai.
56:47 - Parlons vrai.
56:49 - Sud Radio. - Parlons vrai.

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