Le gouvernement a annoncé un nouveau projet de loi immigration, un an après le texte précédent, qui avait divisé la majorité présidentielle à l'Assemblée nationale.
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00:00Ce n'est pas une histoire de gauche ou de droite.
00:02Non, ce n'est pas une histoire de gauche ou de droite.
00:04Là, je vous annonce officiellement que c'est une histoire de droite,
00:07et pas de gauche.
00:08Mais si vous avez le texte, moi je veux bien, parce que le texte, on ne l'a pas.
00:11Le problème, il est là.
00:13On entend, on passe des coups de fil.
00:15Je me souviens d'un premier ministre qui nous avait dit
00:17plus d'action, moins de communication.
00:18On a un ministre de l'intérieur qui ne fait que de la communication.
00:20Il est ministre de l'intérieur, il n'est pas juste ministre de l'immigration,
00:22à ce que je sache. Il ne parle que de ça.
00:24Ne dites pas de mal de Bruno Retailleau.
00:25Vous pouvez dire ce que je veux, c'est aussi ma liberté, si ça ne vous dérange pas.
00:28Vous avez des macronistes dans le gouvernement.
00:30Et non, c'est pour autant qu'on n'a pas le droit d'avoir des valeurs et de les défendre.
00:33On oublie aussi que Bruno Retailleau est un LR de la dernière génération.
00:37Avant ça, il vient d'un autre mouvement qui est plus proche de la droite extrême,
00:40voire de l'extrême droite, qui était celui de M. De Villiers.
00:42Donc, on doit le prendre en considération.
00:44Moi, ce que je veux de la part de ce ministre,
00:45c'est le suivant de la commission des lois.
00:47Il a été auditionné par la commission des lois.
00:48Il a parlé de certains sujets, mais pas de tous ces sujets-là.
00:51Moi, qui étais un des rapporteurs du texte de décembre 2023 sur l'immigration,
00:55j'aurais aimé avoir un débat avec lui, qu'on puisse échanger.
00:57Qu'est-ce qu'on a raté, d'après lui, dans ce texte-là ?
00:59Alors, on sait qu'il a eu beaucoup de choses au Sénat.
01:01Et je rappelle que c'est les LR qui nous ont empêchés de débattre à l'Assemblée nationale.
01:04Parce que ça, tout le monde l'oublie.
01:06Mais quand ils votent avec la gauche la motion de rejet préalable,
01:08ils nous empêchent de débattre à l'Assemblée nationale
01:10et de pouvoir porter des sujets qui, soi-disant, étaient portés par les LR.
01:14Moi, tout ce que je dis, c'est juste qu'en l'état, je ne sais pas de quoi on parle.
01:16Gabriel Attal l'a dit ce matin.
01:17Vous ne vous êtes pas contre, vous restez ouverts, puisque vous ne savez pas ce que veut dire la loi.
01:20C'est normal de rester ouverts, on ne peut pas être fermés en permanence.
01:22On est là pour travailler tous ensemble, normalement.
01:24On est dans le même bateau.
01:26S'il regarde à l'extrême droite, il va nous perdre.
01:28On n'arrête pas de lui dire, à M. Barnier comme à M. Retailleau.
01:31En l'état, ce qu'on demande, c'est qu'est-ce qu'il y a dans ce texte potentiel,
01:33ce qu'on fait de la communication dans ce texte.
01:35On ne sait pas ce qu'il y a dedans.
01:36J'ai un autre problème, c'est qu'on mélange détention et rétention.
01:39Ça serait bien que chacun revienne sur certains mots.