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Emmanuel Macron s'exprime dans l'émission "C à vous" au lendemain du vote de la loi immigration à l'Assemblée nationale qui a divisé au sein de la majorité et mené notamment à la démission du ministre de la Santé, Aurélien Rousseau. 

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Transcription
00:00 On va voir les propos qui viennent d'être tenus par le président de la République il y a quelques instants.
00:04 Il y a des choses qui ne me font pas sauter au plafond.
00:07 La caution demandée aux étudiants étrangers n'est pas une bonne idée.
00:10 Oui, et il donne des exemples.
00:12 Parce que ce matin, quand il disait en Conseil des ministres "tout ne me plaît pas dans cette loi",
00:16 il donne maintenant des exemples.
00:17 La caution, c'est important.
00:19 Qu'est-ce qu'il y a dans le texte ?
00:20 C'est qu'un étudiant qui vient de l'étranger, qui arrive en France,
00:22 il dépose une caution dès qu'il arrive,
00:25 et au moins, on sait qu'il repart dans le pays le moment où il récupère la caution.
00:29 Alors certains disent que ça peut être autour de 50 euros pour les étudiants les plus défavorisés.
00:34 C'est ridicule, vous avez même souri, madame Spilbou.
00:36 Et le Modem était contre cette mesure-là.
00:39 Et dans l'accord, je ne dis pas entre LR et Renaissance, mais au sein de la majorité,
00:44 Oui, faites très attention à ce que vous allez dire.
00:46 Le Modem a vraiment fait monter les enchères en disant "la caution, on n'en veut pas, on n'en veut pas".
00:50 Mais c'était ligne rouge pour les Républicains.
00:53 Et cette mesure, à quasi unanimité, je pense, vous allez me le dire,
00:57 est plutôt dénoncée au sein de la majorité.
00:59 Mais là, encore une fois, ce sont les Républicains qui ont remporté le bras de fer et qui ont mis ça dedans.
01:04 Ça fait partie de ces mesures qui pourraient être retoquées le mois prochain.
01:08 Elle va sauter, cette mesure ?
01:09 Moi, je pense qu'elle va sauter.
01:11 Ils pensent surtout que, comme vous le disiez, il y a des barèmes qui seront mis en termes financiers
01:17 par un décret d'application, et là-dessus, il y aura à nouveau des négociations.
01:21 Donc c'est quelque chose de symbolique pour les Républicains,
01:23 qui, j'espère, sera le moins mis en œuvre possible.
01:25 Parce qu'effectivement, nos jeunes qui viennent étudier en France,
01:28 ceux qui arrivent justement à aider, qui ont une bourse, etc.,
01:32 ils n'ont pas les moyens de mettre une caution.
01:34 Surtout si, en plus, finalement, ils viennent ensuite contribuer avec un métier, un talent, à notre pays.

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