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Certains meurtriers sont froids et calculateurs alors que d’autres sont impulsifs, imprévisibles et difficiles à arrêter. En 1986, une paisible petite ville de l’Indiana devient le terrain de jeu d’un dangereux meurtrier. Un policier est abattu à bout portant. Son assassin, un psychopathe, entraîne les policiers à sa poursuite partout dans le Midwest américain. Personne ne sait à qui il s’en prendra. FBI et policiers font une course contre la montre pour arrêter au plus vite ce forcené.

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00:00 [Musique]
00:08 En l'Indiana, à 8 heures du matin, le 22 septembre 1986,
00:12 un agent de probation se rendait chez un ex-prisonnier en liberté conditionnelle
00:16 dans un quartier pauvre en banlieue d'Indiana Police.
00:19 [Musique]
00:26 C'était un rendez-vous de routine qu'il avait fixé une semaine plus tôt.
00:29 [Musique]
00:32 L'agent de probation Thomas Gall devait obtenir un échantillon d'urine de l'ex-prisonnier
00:36 pour s'assurer qu'il n'avait pas consommé de drogue.
00:38 [Musique]
00:47 Michael Wayne Jackson, 40 ans, avait été libéré d'une prison fédérale 5 mois plus tôt
00:52 après avoir été incarcéré pour possession illégale d'armes.
00:55 Il avait également des antécédents d'abus de drogue et il était atteint de schizophrénie paranoïde aiguë.
01:01 Il semblait hésitant à laisser entrer Gall chez lui, mais l'agent insista.
01:05 [Musique]
01:08 Quelques instants plus tard, un voisin entendit des cris en provenance de la maison de Jackson.
01:12 Il aperçut alors l'agent qui sortait de la maison en courant.
01:15 [Coup de feu]
01:16 Jackson le suivit et tira l'agent dans le dos avec un fusil au canon tronçonné.
01:20 [Coup de feu]
01:25 [Coup de feu]
01:27 Il tira le dernier coup à bout portant.
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01:32 Le voisin appela la police tout en continuant de surveiller Jackson pour voir ce qu'il ferait ensuite.
01:37 Il déclara à la téléphoniste du service d'urgence que l'ex-prisonnier était sorti de nouveau de chez lui,
01:42 toujours armé de son fusil.
01:44 [Musique]
01:45 Mais cette fois, il portait un imperméable noir et se dirigeait vers son pick-up vert.
01:49 [Musique]
01:52 Des policiers d'Indianapolis se rouèrent chez le meurtrier avant qu'il n'aille trop loin.
01:56 [Coup de feu]
01:57 [Musique]
02:03 Le voisin avait remarqué que Jackson était chaussé de souliers de course et qu'il portait un jean quand il était parti.
02:09 [Musique]
02:13 Jackson eut le temps de prendre la fuite avant que la police n'arrive.
02:16 [Musique]
02:23 Comme l'agent de probation de cet ex-prisonnier était un employé du gouvernement fédéral, on avisa le FBI.
02:28 [Musique]
02:34 Thomas Galle, 39 ans, avait été tué d'un coup de feu à la tête.
02:38 [Musique]
02:41 L'agent spécial Jack Osborne du bureau d'Indianapolis fut assigné à cette affaire.
02:45 [Musique]
02:51 Quand je suis arrivé à la maison de Jackson, la victime se trouvait toujours sur la scène du crime.
02:57 [Musique]
02:59 Nous avons fait venir de nombreux agents et policiers afin qu'ils interrogent les gens du quartier qui avaient été témoins du meurtre.
03:07 [Musique]
03:12 Le voisin qui avait appelé le service d'urgence déclara que le comportement de Jackson était devenu de plus en plus étrange ces derniers temps.
03:19 [Musique]
03:22 Il l'avait vu à plusieurs reprises devant chez lui, se parler à lui-même à voix haute et de façon agitée.
03:27 [Musique]
03:31 Les agents appellèrent le bureau de probation afin d'en savoir un peu plus sur le passé de Jackson.
03:36 [Musique]
03:39 Au cours de son incarcération l'année précédente, on avait diagnostiqué qu'il souffrait de schizophrénie paranoïde et qu'il était de caractère antisocial.
03:49 [Musique]
03:51 Il devait entrer régulièrement en contact avec le service de santé mentale d'Indianapolis et recevoir ses médicaments tous les mois pour cette maladie.
04:00 [Musique]
04:02 Les agents craignaient qu'il n'ait interrompu son traitement.
04:05 [Musique]
04:07 Des experts en scènes de crime notèrent l'emplacement de trois douilles de fusil de calibre 12 près du corps de l'agent de probation.
04:13 [Musique]
04:15 Thomas Gaule avait reçu trois projectiles et le dernier d'entre eux lui avait été fatal.
04:20 [Musique]
04:23 Cet ancien combattant du Vietnam occupait cet emploi depuis 11 ans.
04:26 Il était le premier agent de probation fédérale à être tué dans l'exercice de ses fonctions.
04:31 Thomas Gaule laissait derrière lui une jeune famille et de nombreux amis.
04:34 [Musique]
04:36 Je connaissais très bien Tom.
04:39 Je connaissais sa famille aussi, sa femme et ses deux enfants.
04:44 Il avait été Marine et avait passé un an au Vietnam.
04:48 Nous en avions parlé un peu.
04:51 C'était un homme charmant, compétent et il prenait son job à cœur.
04:56 C'était difficile de travailler sur cette affaire sans que les liens qui nous unissaient ne viennent interférer dans ma façon de la gérer.
05:04 [Musique]
05:07 Selon les policiers qui fouillèrent la maison de Jackson, l'endroit était insalubre.
05:12 Parmi les rebuts éparpillés sur le sol de sa maison, ils trouvèrent la chemise que Jackson portait au moment où il avait fait feu sur l'agent et qu'il avait ensuite enlevé.
05:19 Elle était toute éclaboussée de sang.
05:21 [Musique]
05:24 Des déchets et des déjections d'animaux jonchaient le sol de la maison.
05:28 Il n'y avait ni électricité ni eau courante.
05:31 [Musique]
05:36 Sur un comptoir de la cuisine, les enquêteurs trouvèrent une scie à métaux de même que la partie sciée du canon et de la crosse de la carabine qu'il avait vraisemblablement utilisée pour le meurtre et qu'il avait emportée sans doute avec lui.
05:47 [Bruit de radio]
05:49 Pendant que les techniciens fouillaient la maison, un bulletin d'alerte leur parvint sur la radio policière.
05:54 [Bruit de radio]
05:56 À seulement 8 kilomètres de là, des témoins avaient assisté à un autre homicide.
06:00 [Musique]
06:04 20 minutes après le meurtre de l'agent de probation, un deuxième homme avait été tué d'un coup de fusil dans une épicerie et un troisième homme avait été kidnappé.
06:11 [Musique]
06:18 Les agents interrogèrent une femme qui leur décrivit le tireur.
06:21 Il avait des cheveux en bataille, il portait une barbe et il était vêtu d'un imperméable de couleur sombre.
06:26 La femme ajouta que le meurtrier était déguisé de façon bizarre.
06:30 [Musique]
06:34 Les témoins de l'épicerie nous ont appris que le suspect était entré dans l'établissement avec un fusil en main.
06:39 Son visage était barbouillé.
06:42 On aurait dit qu'il s'était mis de la graisse et de la peinture en atomiseur.
06:46 Il en avait aussi sur les cheveux et la barbe, ce qui lui donnait une allure plutôt étrange.
06:52 Les agents étaient convaincus qu'il s'agissait de Jackson.
06:57 La femme déclara qu'à 8h20, un homme armé et dont le visage était recouvert de peinture avait fait irruption dans le commerce et demandé de l'argent.
07:05 [Musique]
07:14 Pris de panique, le propriétaire avait eu du mal à ouvrir sa caisse enregistreuse.
07:19 Mais le tireur ne voulait pas attendre.
07:23 Pour ne pas repartir bredouille, il força le livreur de pain qui était là à l'emmener avec lui dans son camion de livraison.
07:31 [Musique]
07:37 La femme n'avait pas vu dans quelle direction il était parti.
07:42 Les enquêteurs firent ajouter ces nouvelles informations au bulletin destiné aux unités de patrouille.
07:50 Des experts en scène de crime trouvèrent une douille de calibre 12 près de la caisse enregistreuse, soit le même calibre et la même marque que celle de la première scène de crime.
08:03 Des chevrotines furent recueillies sur la victime pour être comparées à celles trouvées dans le corps de l'agent de probation.
08:16 20 minutes plus tard, les agents reçurent un appel du livreur de pain.
08:21 Jackson l'avait laissé à l'aéroport sans lui faire de mal.
08:25 Mais l'homme déclara que le fugitif était encore armé et toujours en cavale.
08:30 À la pointe de son fusil, Jackson s'est emparé d'un autre véhicule à l'aéroport.
08:36 Puis, il a pris l'autoroute toujours en Indiana et s'est arrêté à une station service Sunoco où il a pris de l'essence pour 10,50 dollars.
08:45 Il est parti sans payer à bord de ce véhicule dont on nous a fourni la description.
08:50 Une femme se trouvait alors avec lui.
08:53 [Sirène de police]
08:56 Comme le livreur de pain, la femme fut libérée peu de temps après et elle appela le service d'urgence.
09:04 Mais une deuxième femme n'aurait pas autant de chance.
09:08 Vers 9 heures, une jeune mère arrivait à la maison en banlieue d'Indiana Police après avoir fait quelques emplées dans la ville.
09:17 Elle sortait ses sacs de l'auto quand Michael Wayne Jackson descendit du pick-up rouge volé à l'aéroport.
09:24 C'était le troisième otage de Jackson en moins de 60 minutes.
09:44 Jackson la garda captive pendant plus d'une heure en conduisant le fusil sur les genoux.
09:50 Elle le supplia de la laisser partir mais il refusa.
10:02 Il était impossible de faire entendre raison à ce forcené.
10:10 Elle lui a alors demandé pourquoi son visage était couvert de graisse et de peinture.
10:15 Mais il n'a pas pu lui fournir d'explication.
10:19 Il lui a dit que si elle ne lui obéissait pas, il la tuerait.
10:24 Comme la femme ne voyait guère d'issue à sa situation, elle sauta à l'extérieur du véhicule à la première occasion.
10:34 La voiture lui écrase à la cheville mais elle pu se rouler un peu plus loin pour ne pas se faire blesser davantage.
10:40 Cette jeune mère d'un enfant fut soignée dans un hôpital du quartier où elle raconta sa mésaventure.
10:50 Elle avait échappé à son ravisseur à Francfort soit à près de 65 km au nord-ouest d'Indiana Police.
10:59 Une fois encore, les policiers durent modifier le bulletin transmis aux unités de patrouille.
11:04 Ils y ajoutèrent la description de la berline et indiquèrent que le conducteur avait quitté Francfort et roulait en direction nord.
11:11 Les enquêteurs tentaient par tous les moyens de prévoir quelle serait la prochaine manœuvre de Jackson.
11:19 Ils recueillaient au plus vite toutes les informations sur le passé du suspect pour tenter d'y trouver un indice.
11:27 Mike Jackson avait un lourd passé criminel.
11:30 En 1985 à Indiana Police, il avait été arrêté par une juridiction fédérale et accusé d'avoir eu dans son véhicule des bombes de fabrication artisanale,
11:41 de même qu'une carabine qu'il s'était plus ou moins fabriquée.
11:44 Pour ces délits, il avait été condamné à un an de réclusion dans une prison fédérale suivi de trois années de libération conditionnelle.
11:53 Tout au long de sa vie, Jackson avait également séjourné à plusieurs reprises dans des institutions psychiatriques.
11:58 Malgré les fortes objections de sa famille, ses psychiatres lui avaient récemment donné congé parce que ses médicaments pour la schizophrénie semblaient très efficaces.
12:07 Mais sans supervision, Jackson avait sans doute arrêté son traitement.
12:13 Après deux meurtres et trois enlèvements en moins de deux heures, personne ne savait maintenant où Jackson se trouvait.
12:21 On triait toutes les informations.
12:24 On tenait les services d'urgence du secteur, ceux du reste de l'Indiana et des autres juridictions au courant, pour tenter de trouver où Jackson se trouvait.
12:35 Mais les autorités n'eurent pas le temps de parer le coup.
12:40 À dix heures et quart, Jackson décida de changer de voiture à l'hôtel de la prison.
12:47 À dix heures et quart, Jackson décida de changer de voiture à nouveau.
12:50 Il fit irruption dans la maison d'une femme et de son enfant, toujours à Francfort.
12:57 Il lui ordonna de prendre les clés de sa voiture, sans quoi il l'atturait, elle et son fils.
13:06 Elle obéit.
13:12 - Move! Move!
13:14 - Get in the car!
13:20 En moins de deux heures, Jackson avait enlevé pas moins de cinq personnes.
13:25 Le meurtrier devenait de plus en plus audacieux et agressif.
13:40 Les agents devaient l'arrêter, avant qu'il ne tue à nouveau.
13:42 Le 22 septembre 1986, à dix heures trente, Michael Wayne Jackson, quarante ans, avait abattu son agent de probation, ainsi que le propriétaire d'une épicerie, avant d'enlever cinq autres personnes à bord de leur voiture, tout ça en moins de deux heures et demie.
14:04 Le FBI et la police de l'Indiana croyaient que le meurtrier se dirigeait vers le nord depuis Indianapolis, mais on ignorait à quel endroit exact il se trouvait et vers quelle ville il se dirigeait.
14:13 Pour les enquêteurs, Jackson, armé d'un fusil au canon tronçonné et le visage peint argent, était sans doute en crise psychotique, après avoir cessé de prendre ses médicaments.
14:31 La dernière fois qu'on avait vu le fugitif, il se trouvait à Frankfurt, où il avait enlevé une mère et son enfant après avoir fait irruption chez eux.
14:38 Il était impossible de savoir ce qu'il ferait ensuite.
15:00 Jackson conduisit ses dernières victimes à un secteur isolé à douze kilomètres de chez eux.
15:04 Il les obligeait à descendre de voiture avant de voler l'alliance de la femme.
15:25 Il ne fit aucun mal à la femme ni à son enfant, mais il les abandonna à vingt minutes du téléphone le plus proche.
15:31 Dès qu'elle le put, la femme appela pour signaler l'enlèvement et dire où le meurtrier les avait laissés.
15:40 L'agent spécial Jack Osborne fit alors émettre un mandat fédéral pour faire arrêter le fugitif sur présomption de domicile, mais avec si peu d'informations sur l'endroit où il se trouvait, il serait difficile de l'empêcher d'attaquer à nouveau.
15:52 Nous savions alors que Jackson quittait le secteur de Frankfurt, mais nous n'avions pas la moindre idée de l'endroit où il se dirigeait, de la façon dont il s'y rendrait, de la route qu'il emprunterait, et encore moins s'il enlèverait encore quelqu'un dans les prochaines heures.
16:17 Comme Jackson agissait visiblement au hasard, les agents n'avaient d'autre choix que d'étendre leur champ de recherche. Ils avisèrent tous les bureaux du FBI dans un rayon de 1200 kilomètres, incluant Cleveland, Chicago et St. Louis.
16:29 Ils contactèrent également la mire du fugitif au Mississippi, mais celle-ci déclara n'avoir aucune idée de l'endroit où son fils pouvait se diriger.
16:40 Les enquêteurs tinrent les médias informés. À midi, la photo de Michael Wayne Jackson fut diffusée à tous les bulletins de nouvelles dans la région d'Indianapolis.
16:48 Six heures plus tard, Michael Wayne Jackson refit surface près de St. Louis. Il avait parcouru près de 500 kilomètres vers le sud-ouest, à proximité d'Orfalen au Missouri.
17:01 Les policiers de ce secteur reçurent des rapports de deux résidents dont la voiture avait été volée par un homme au visage peint argent et armé d'un fusil.
17:08 La description de leur voiture immatriculée au Missouri fut ajoutée à la liste des voitures volées par Jackson.
17:17 Il faut compter environ cinq heures de route d'Indianapolis à St. Louis. Au début de la soirée du 22 septembre, les services de police des comtés et de l'état du Missouri ont reçu nos communiqués et nous ont contactés pour nous dire qu'ils croyaient que Jackson se trouvait dans leur secteur.
17:33 Quelqu'un qui correspondait à sa description avait tenté d'enlever des gens et il avait volé une voiture.
17:44 Plus tard ce jour-là, sur une route rurale, un troisième habitant d'Orfalen qui rentrait chez lui après sa journée de travail, fit le suspect au volant de la voiture de sa femme.
17:55 L'homme ignorait que Jackson avait tué deux personnes plus tôt le même jour.
18:01 Le suspect aux cheveux en bataille et au visage peint argent refusa de s'arrêter.
18:12 A la première intersection, le meurtrier lui barre à la route et brandit son arme.
18:16 À 19 heures, l'homme appela la police pour signaler qu'un forcené avait tiré un coup de feu sur sa voiture.
18:33 Il était rentré chez lui plus tard pour découvrir que sa femme et son beau-père avaient été attaqués par le fugitif mais n'étaient pas blessés grièvement.
18:42 Les autorités ajoutèrent la description de la berline bleue et son numéro de plaque d'immatriculation au rapport sur Jackson.
18:49 On en était maintenant à la septième voiture volée par le suspect en moins de 12 heures.
18:55 Malgré les informations relayées aux unités de patrouille, Jackson était toujours introuvable.
19:03 Puis les policiers de la patrouille des autoroutes du Missouri furent dépêchés sur la scène d'un accident sur l'autoroute 70 à Offalon, près de l'endroit où le fugitif avait été vu pour la dernière fois.
19:14 Une voiture avait embouti un arbre. On déclara mort le conducteur.
19:20 Comme il faisait nuit, les policiers ne purent toutefois déterminer l'étendue de ses blessures.
19:27 Les circonstances de sa mort étaient suspectes et sa famille demanda que son corps soit soumis à une autopsie.
19:33 Le médecin légiste découvrit qu'on lui avait tiré un coup de feu à bout portant par la fenêtre de sa voiture avec un fusil de calibre 12, soit la même arme que celle dont Jackson s'était servi pour abattre son agent de probation et le propriétaire de l'épicerie.
19:50 Les experts envoyèrent les chevrotines recueillies sur la victime au laboratoire judiciaire de l'état de l'Indiana pour qu'elles soient comparées aux autres. Il faudrait attendre quelques jours avant d'avoir les résultats.
20:00 Les unités de patrouille aérienne redoublèrent d'ardeur pour trouver le fugitif armé.
20:13 Vers 19h30, à 16 kilomètres de là, une berline noire immatriculée au Texas arriva à une station service de Wentzville au Missouri.
20:21 Jackson avait enlevé cette huitième voiture et pris son conducteur en otage.
20:26 Le commis de la station service ignorait que l'homme au visage peint argent était recherché.
20:36 Mais lorsque le fugitif lui paya les 10 dollars d'essence qu'il devait, le commis remarqua qu'il avait un fusil sur les genoux et que ses mains étaient maculées de sang.
20:43 Il alerta immédiatement les autorités qui, une fois encore, mirent à jour les informations relayées aux unités de patrouille. Cette fois-ci, le bulletin incluait la description de la berline noire immatriculée au Texas.
20:59 La police de Wright City au Missouri ratissait toutes les routes de l'état.
21:05 Le commis de la station service a été arrêté.
21:07 À 21h15, le chef de la police de la ville et un sergent aperçurent Jackson dans la berline sombre. Celui-ci ne semblait pas savoir quoi faire.
21:18 Le chef demanda alors des renforts par radio.
21:21 Malheureusement, ils n'arrivèrent pas à temps.
21:28 Le chef a été touché à la tête.
21:30 Jackson prit alors la fuite.
21:39 Comme la blessure du sergent semblait mineure, le chef décida de le laisser aux soins d'un témoin et de poursuivre le fugitif.
21:48 Mais le chef ne parvint pas à le rattraper.
21:55 À 8 km de là, deux patrouilleurs des autoroutes aperçurent la berline volée abandonnée sur un terre-plein.
22:00 Il n'y avait personne à l'intérieur, mais la clé était toujours dans le contact.
22:10 C'est alors que les agents entendirent des bruits en provenance du coffre.
22:19 Ils s'attendaient au pire.
22:33 Ils ne trouvèrent toutefois que le propriétaire de la voiture.
22:36 Il était traumatisé, mais pas blessé.
22:39 Comme il disait cette référence, le chef ne pouvait pas le faire.
22:43 Comme il disait cette référence, le chef ne pouvait pas le faire.
22:49 Comme il disait cette référence, le chef ne pouvait pas le faire.
22:54 Il décrivit son ravisseur.
22:57 C'était un homme dont le visage était couvert de peinture argent, armé d'un fusil au canon tronçonné.
23:02 Il ignorait dans quelle direction le fugitif était allé, mais il semblait avoir une arme avec lui, car les policiers ne la retrouvèrent pas dans la voiture.
23:10 Ne sachant trop dans quelle direction le fugitif était parti, et s'il avait enlevé une autre victime, le FBI et la police élargirent leur zone de recherche.
23:17 Après plusieurs heures, ils n'avaient rien trouvé, comme se le rappelle l'agent spécial chargé de l'affaire à Saint-Louis, Al Alteroff.
23:31 Le soir où Michael Wayne Jackson a abandonné ce véhicule, on a ratissé l'autoroute direction sud, et le lendemain matin, direction nord.
23:40 Nous ne l'avons pas retrouvé.
23:43 Ensuite, quand j'ai compris que les recherches seraient plus longues que ce que j'avais prévu initialement, j'ai demandé qu'on m'envoie davantage d'agents du FBI.
23:56 Des agents des autorités fédérales et de l'État examinèrent le dernier véhicule volé par Jackson.
24:01 Ils remarquèrent que la portière du côté du conducteur avait été perforée lors de l'échange de coups de feu avec la police.
24:06 Comme on ne retrouva pas de projectiles à l'intérieur, on en déduisit que Jackson avait peut-être été touché aux côtes.
24:12 Le fait qu'il ait abandonné le véhicule à peine quelques instants plus tard pouvait expliquer qu'il n'y ait pas de sang sur le siège.
24:20 Nous avons émis l'hypothèse qu'il avait peut-être été blessé et qu'il était allé au bord de l'autoroute, en direction sud, se reposer un peu.
24:27 Il avait peut-être ensuite été incapable de se relever à cause de cette blessure, ou alors il était mort.
24:32 Les autorités érigèrent un périmètre de sécurité d'un rayon de 8 km autour de Wright City.
24:41 Les douze cents habitants se réveillèrent le matin pour trouver leur ville remplie de policiers à la recherche d'un meurtrier armé et à l'esprit dérangé.
24:50 Comme il n'y avait jamais eu d'homicide à Wright City, où les activités criminelles étaient plutôt rares, ils étaient terrorisés.
24:58 Beaucoup d'entre eux verrouillaient leurs portes pour la première fois et interdirent à leurs enfants d'aller à l'école ce jour-là.
25:05 On quadrilla la région en secteur d'un mille carré.
25:16 Des équipes de recherche constituées de chiens renifleurs, de membres de l'unité SWAT, d'agents du FBI et des policiers de l'État se mirent au travail.
25:24 On distribua la photo du suspect aux membres des équipes et on fit renifler les vêtements de Jackson aux chiens limiers.
25:31 Des centaines de bâtiments habités ou inoccupés parsemaient le paysage.
25:36 Il fallait tous les fouiller.
25:42 Au cours des jours suivants, on examina de nombreux endroits à plusieurs reprises.
25:46 C'était un travail ardu qui prenait beaucoup de temps.
25:50 Les chiens limiers, reconnus pour leur large mâchoire et leurs longues oreilles, perçoivent les moindres odeurs.
25:57 Malheureusement, ils ne trouvèrent aucune trace de Jackson.
26:01 Près d'un bâtiment, des membres de l'équipe de recherche trouvèrent ce qui semblait un campement abandonné.
26:08 Mais ils apprirent bientôt que les casseroles et le vieil imperméable avaient été laissés là par un travailleur itinérant au moment des récoltes.
26:15 Malgré une semaine de recherche, les équipes n'avaient rien découvert sur Jackson.
26:22 On essayait de ne pas se laisser décourager.
26:29 On gardait le moral en se disant que ce jour-là serait le bon, qu'on allait le trouver.
26:36 C'est le genre de cas où nos équipes sur le terrain s'attendent à tout moment à voir le suspect.
26:41 Ça les motive à continuer.
26:43 De leur côté, les médias informaient le public pendant que le FBI et la patrouille d'État arrêtaient toutes les voitures qui empruntaient le segment d'une quarantaine de kilomètres de l'autoroute d'un côté et de l'autre de Wright City.
27:00 Un des automobilistes déclara être le neveu du fugitif.
27:03 Il avait entendu parler des recherches et il désirait venir en aide à la police.
27:09 Selon lui, son oncle n'avait aucun mal à survivre en forêt.
27:12 De plus, comme Jackson possédait un gilet pare-balles, il était possible qu'il soit allé en aide à la police.
27:17 Mais Jackson n'était pas le seul à avoir été en aide.
27:20 Il avait été un des premiers à être en aide à la police.
27:24 Il avait aucun mal à survivre en forêt. De plus, comme Jackson possédait un gilet pare-balles, il était possible qu'il le porte.
27:30 Cela pouvait expliquer comment il avait pu échapper à la police malgré le fait qu'il ait reçu un projectile à la cage thoracique.
27:37 On avait des chiens renifleurs spécialisés dans la recherche de cadavres.
27:45 Mais on n'a pas retrouvé de corps.
27:50 Il a donc enclin à croire qu'il était toujours en vie et en bonne santé.
27:55 Les fermiers de la région vaquaient à leurs occupations quotidiennes tout en demeurant vigilants.
28:03 Une semaine après le début des recherches, une femme aperçut le fugitif, barbu, vêtu d'un imperméable noir, un fusil à la main.
28:15 Elle s'empressa de le signaler aux autorités mais les policiers arrivèrent trop tard.
28:20 Sept jours après le départ précipité de sa maison d'Indiana, le fugitif meurtrier était toujours en cavale.
28:26 Les agents du FBI devaient absolument le retrouver avant qu'il ne fasse une autre victime.
28:33 Le 28 septembre 1986, une semaine s'était écoulée depuis le début de la poursuite de Michael Wayne Jackson,
28:43 un fugitif armé recherché après avoir commis plus d'un meurtre en plus d'avoir volé main de voiture et blessé un policier.
28:49 Le criminel de 41 ans avait été vu pour la dernière fois à pied dans le secteur rural de Wright City au Missouri.
28:55 Malgré des recherches intensives, le FBI et la police locale n'avaient trouvé aucune trace du meurtrier.
29:02 Les agents du FBI croyaient que Jackson avait peut-être volé une autre voiture pour échapper à ses poursuivants.
29:11 À court d'idées, ils se tournèrent vers Ron Walker, spécialiste de sciences comportementales au FBI.
29:17 On m'a demandé d'évaluer, ou de prédire plutôt ce qu'il ferait par la suite, à quel endroit il irait selon moi.
29:35 Et plus important encore pour eux à ce moment-là, de leur dire s'il se trouvait toujours dans le secteur qu'ils fouillaient depuis sept jours.
29:43 L'agent Walker examina les antécédents psychologiques et criminels de Jackson.
29:50 Il lutte également le rapport des derniers événements.
29:53 Comme on n'avait signalé aucun autre crime depuis la dernière semaine, il en conclut que Jackson se trouvait vraisemblablement encore à Wright City.
30:04 J'en ai déduit qu'il était toujours là et qu'il était peut-être un peu désorienté.
30:09 Compte tenu de ses tendances paranoïdes et de sa crainte d'être capturé, il éviterait tout contact avec des gens.
30:16 Sinon pour mettre la main sur un véhicule et s'enfuir.
30:20 C'est pour cette raison que j'ai dit aux policiers qu'il était primordial de rester vigilant, pour lui montrer qu'il était toujours recherché très activement.
30:31 Pour ne pas qu'il ait l'impression qu'il pouvait facilement fuir en enlevant une autre personne dans sa voiture.
30:38 Comme le fugitif se trouvait sans doute encore dans le secteur, le FBI demande à l'aide de Bob Swabe du bureau de Knoxville au Tennessee.
30:48 Au cours de sa carrière, ce pisteur a entre autres retracé le meurtrier de Martin Luther King Jr., James Earl Ray, après qu'il se soit enfui de sa prison en 1976.
31:00 Les agents espéraient que Swabe parviendrait à trouver Jackson à l'aide des infimes indices à sa disposition.
31:06 Il est très rare qu'on trouve une empreinte parfaite.
31:13 On doit apprendre à interpréter les traces sur le sol.
31:18 Et la moindre anomalie, comme une feuille retournée ou une brindille cassée ou encore écrasée,
31:27 c'est un peu comme une feuille de feuille de feu.
31:30 Grâce à son expérience, Swabe peut facilement distinguer une empreinte animale d'une empreinte humaine,
31:36 en évaluant sa profondeur et la hauteur des branches d'abîmés, l'état des herbosols, de même que la température de la trace.
31:43 Alors que les animaux réchauffent l'emplacement où ils se sont couchés, ce n'est pas le cas des humains dont la chaleur est retenue par les vêtements ou les chaussures.
31:54 Mais même pour un pisteur d'expérience comme Swabe, ce serait tout un défi de trouver la trace de Jackson compte tenu de l'ampleur des recherches.
32:01 Beaucoup de gens étaient passés par là avant nous.
32:06 Je crois qu'il y avait deux ou trois cents agents de police en tout, à la recherche du fugitif, avant même qu'on se soit rendu sur place.
32:16 Ça rendait notre tâche plus difficile.
32:20 Puis, le 29 septembre 1986, un habitant de Wright City confirma ce que le psychologue avait soupçonné.
32:27 Quelqu'un était entré par effraction dans sa maison d'invité.
32:31 Rien n'avait été volé, mais il avait trouvé un miroir brisé, des rasoirs jetables utilisés et une boîte de soupe en conserve ouverte.
32:39 Dans le lavabo de la salle de bain, les experts trouvèrent des poils tachetés de peinture argent.
32:45 Il semblait bien que Jackson avait encore modifié son apparence.
32:48 Après neuf jours de recherche, les agents craignaient que le fugitif n'ait échappé aux policiers en affichant une nouvelle apparence.
32:56 L'agent spécial Jack Osborne prit les mesures nécessaires pour en informer le public.
33:01 Le 1er octobre, on a mis le nom de Jackson sur la liste des dix hommes les plus recherchés par le journal.
33:09 Le 1er octobre, on a mis le nom de Jackson sur la liste des dix hommes les plus recherchés par le journal.
33:15 Pour que l'information soit diffusée à l'échelle nationale.
33:18 Les recherches pour le retrouver à Saint-Louis et Wright City ont continué encore pendant plusieurs jours.
33:23 Des gens avaient signalé sa présence, mais nous ne savions pas exactement où il se trouvait.
33:28 Nous pensions que cette publicité additionnelle, le présentant comme un fugitif très dangereux, nous aiderait à le retrouver s'il avait quitté le secteur.
33:36 Le 2 octobre, les enquêteurs retournèrent à un bâtiment qu'ils avaient fouillé la semaine précédente.
33:45 L'équipement de camping qu'ils avaient alors remarqué se trouvait encore là, mais quelque chose manquait.
33:52 Un imperméable bleu.
33:55 Jackson était-il venu le chercher maintenant que les nuits étaient plus froides ?
34:03 J'avais l'impression qu'il chercherait un bâtiment abandonné pour s'y cacher et s'y abriter.
34:08 Nous avions affaire à un type en cavale, qui n'avait rien à manger ni à boire,
34:16 et qui était sûrement dans un état émotionnel très instable, très anxieux.
34:24 Physiquement, il allait mal. Et mentalement aussi.
34:32 En s'approchant de la grange que l'équipe avait fouillée plus tôt, un des pisteurs remarqua dans la boue l'empreinte d'une chaussure de course menant à l'intérieur.
34:39 La dernière fois qu'on avait vu Jackson, il portait ce type de chaussure.
34:43 Les membres de l'équipe ignoraient depuis combien de temps l'empreinte se trouvait là et si c'était bien Jackson qui l'avait laissée.
34:49 Des équipes SWAT étaient venues, et il nous était impossible de savoir si cette trace avait été laissée par un des leurs ou par Jackson.
35:00 La boue avait partiellement séché, mais il y avait encore un peu d'humidité, ce qui indiquait qu'elle n'avait pas plus de huit heures.
35:07 On entendit alors un coup de feu provenir de la grange. Un des membres de l'équipe parvint à sortir du bâtiment sain et sauf, mais pas son collègue.
35:17 Quand j'ai entendu la détonation au-dessus de ma tête, j'ai vu des plombs projetés partout dans la grange.
35:24 Je n'ai pas cru qu'un d'entre nous avait été touché. J'ai alors regardé à ma gauche et j'ai vu l'un des pisteurs sauter dans un boxe.
35:32 Comme il ignorait où se tenait le tireur, il ne pouvait atteindre la porte sans risquer d'être une cible.
35:39 Comme le pisteur n'avait pas de radio, les autres membres de l'équipe lui parlaient à travers les murs.
35:49 Il leur dit qu'il n'avait pas été touché et décrivit l'intérieur de la grange pour que l'équipe puisse mettre au point un plan d'attaque.
35:54 Il n'y avait pas d'autre sortie que la porte avant.
35:57 Pour moi, l'issue de l'affaire Jackson ne pouvait qu'être violente.
36:04 Je me disais qu'il allait se barricader, qu'il y aurait une fusillade au cours de laquelle il se ferait éventuellement tué par un policier,
36:16 ou encore qu'il se jetterait sous le feu de nos hommes pour se suicider.
36:19 J'étais absolument sûr que cette affaire ne se réjouirait pas sans violence.
36:25 Le pisteur attendait les secours de l'équipe.
36:30 Il était prisonnier dans la grange, un forcené armé juché quelque part au-dessus de lui.
36:39 Le 2 octobre 1986, le FBI et la police d'état du Missouri avaient encerclé une grange de Wright City où un pisteur était retenu prisonnier par un fugitif caché dans le fenil.
36:49 Le fugitif était vraisemblablement Michael Wayne Jackson.
36:53 Pendant qu'un hélicoptère surveillait les environs du haut des airs, des membres d'une unité SWAT prirent position autour du bâtiment.
37:04 Un tireur d'élite devait être occupé par ces tirs, le forcené juste assez longtemps pour que le pisteur puisse sortir de la grange.
37:10 La tactique porte à fruit.
37:26 Même si le pisteur se trouvait depuis plusieurs heures à l'intérieur depuis le coup de feu initial, il n'avait ni vu ni entendu le fugitif par la suite.
37:34 L'agent spécial en chef, Al Elteroff, devait maintenant prendre d'importantes décisions.
37:39 Nous ne voulions pas envoyer nos hommes à l'intérieur si Jackson avait prévu les prendre en embuscade.
37:47 Ils pouvaient n'avoir tiré que pour nous attirer à l'intérieur et nous y attendre, toujours bien en vie, avec tout ce qu'il lui fallait de munitions.
37:56 On ne savait pas à quoi s'attendre.
37:59 Le propriétaire de la grange fit un croquis détaillé de l'intérieur du bâtiment.
38:03 Il y avait un espace pour le tracteur, des stalles et, juste au-dessus, le fenil où se trouvait une lucarne.
38:11 Il n'y avait aucune autre issue ni aucune trappe par laquelle le suspect pouvait sortir.
38:25 Les agents tentèrent d'entrer en contact avec le fugitif.
38:28 Ils n'obtinrent aucune réponse.
38:34 Après avoir travaillé si fort et si longtemps, nous ne voulions pas tout gâcher en faisant une fausse manœuvre et risquer qu'un de nos hommes soit blessé.
38:45 Il s'agissait donc de procéder de façon très délicate.
38:50 Il s'agissait de procéder de façon très disciplinée, très organisée.
38:55 L'agent spécial chargé de l'affaire espérait faire sortir le fugitif en envoyant du gaz lacrymogène dans la grange.
39:06 Des hommes lancèrent des bombes lacrymogènes dans le fenil.
39:31 Il n'y eut aucune réaction.
39:33 Il faisait nuit et nous nous demandions si nous devions passer à l'action, lancer l'assaut ou attendre au lendemain matin, ou du moins jusqu'à l'aube.
39:45 Après onze jours de recherche, on pouvait bien tolérer quelques heures d'attente de plus, surtout que l'homme à l'intérieur était pris au piège.
39:55 Mais la météo prévoyait des orages violents vers minuit.
39:57 Les responsables de la police d'État et moi-même avons donc décidé que c'était le temps de passer à l'action.
40:03 Équipés de lunettes de vision nocturne, des membres de l'unité SWAT se faufilèrent dans l'ombre.
40:21 Deux d'entre eux fouillèrent le niveau inférieur pendant que deux autres les couvraient.
40:25 Ils ne trouvèrent personne.
40:31 Leur tête dans l'eau.
40:33 Leur tête dans l'eau.
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42:51 Leur tête dans l'eau.
42:55 J'étais soulagé pour les habitants.
42:57 Soulagé de savoir que plus personne ne serait blessé.
43:01 C'était ma principale préoccupation.
43:04 Plus personne dans la population n'aurait à s'inquiéter de Michael Wayne Jackson.
43:08 Depuis la mort de Thomas Gall, les agents de probation ont maintenant le choix de porter des armes de poing.
43:14 L'agent spécial Jack Osborne était proche de Gall et de sa famille, et il souffre toujours de cette perte.
43:23 En tant que représentant de la loi, je crois qu'on meurt un peu lorsque quelqu'un qui nous est cher souffre.
43:29 Tom était proche de moi. C'était un ami.
43:33 Et non seulement mon ami, mais aussi celui de tous les agents de notre bureau.
43:38 Nous le connaissions bien et travaillions souvent en étroite collaboration avec lui, ainsi qu'avec le bureau de probation.
43:48 Pour rendre hommage à Thomas Gall, cet homme qui a donné sa vie dans l'exercice de ses fonctions,
43:53 le bureau de probation d'Indiana Police porte maintenant son nom.
43:57 Ainsi, ses amis et collègues ont pu exprimer de façon officielle leur profond respect et leur affection pour cet homme exemplaire.
44:07 [Musique]

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