Alberto Toscano / Juan José Dorado / Joelle Meskens / Paola Martinez refont la France. Au sommaire:
- Le sport dans tous ses états
- Emmanuel Macron: voyage en terre inconnue
- Le français au musée
- Partir!
Regardez Ils refont la France du 03 novembre 2023 avec Anaïs Bouton.
- Le sport dans tous ses états
- Emmanuel Macron: voyage en terre inconnue
- Le français au musée
- Partir!
Regardez Ils refont la France du 03 novembre 2023 avec Anaïs Bouton.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans "Il refond la France".
00:13 C'est tous les vendredis soir et c'est l'actualité française vue par les correspondants de la presse étrangère.
00:18 Un peu notre Erasmus à nous, comme dit Vincent Parizeau.
00:21 Avec ce soir, Laura Martinez Infante, pérodiste chiléna, buenas noches.
00:26 Joan Mesquens, le soir de Bruxelles, bonsoir.
00:28 Alberto Toscano, journaliste italienne, buenas serra.
00:31 Hola, buenas tardes, Juan José Dorado, periodista español.
00:34 Bonsoir, merci à tous les quatre d'être là.
00:38 Au sommaire ce soir, le sport dans tous ses états, Emmanuel Macron, un voyage en terre inconnue, vous allez voir ça.
00:44 Le français au musée et puis partir.
00:48 Jusqu'à 20h, "Il refond la France" avec Anaïs Bouton.
00:57 Il y a trois faits qui me paraissent devoir retenir plus particulièrement l'attention.
01:02 Le premier, c'est l'agression et le caillassage du bus de l'Olympique Lyonnais.
01:09 Ensuite, nous avons une deuxième phase, le caillassage du bus des supporters lyonnais.
01:15 Et puis, il y a une troisième série de faits, cette fois-ci imputables aux supporters lyonnais, dans le parquage visiteur.
01:22 Un certain nombre de comportements racistes ont pu être révélés.
01:26 Alors, une soirée de cauchemar pour le foot français dimanche soir.
01:29 C'était l'occasion du match qui devait opposer l'Olympique Lyonnais à l'Olympique de Marseille.
01:33 Vous venez d'entendre le procureur de Marseille, Nicolas Bestone, écrire cette soirée.
01:36 Alberto Toscano, le foot français mâche sur la tête.
01:40 Mâche sur la tête et aussi sur la tête de Fabio Grosso, ce coach italien de l'Olympique Lyonnais
01:47 qui a payé cher de sa personne la violence.
01:51 Le foot, en général, provoque malheureusement, depuis des années,
01:57 on connaît des épisodes atroces comme celui qui s'est passé à l'estade Ezel de Bruxelles,
02:03 lors d'une finale de la Coupe des Champions.
02:06 Le foot favorise malheureusement, dans l'atmosphère actuelle, cette violence.
02:12 Le foot français a été pendant longtemps moins contaminé que d'autres footballs européens par ce problème.
02:22 Aujourd'hui, il l'est complètement.
02:24 Et j'ai la sensation que le football français se cherche, a besoin vraiment de trouver une étoile polaire.
02:31 Alors sur RTL, les auditeurs qui ont appelé Céline Landreau,
02:34 l'excellente Céline Landreau dans les auditeurs en la parole, était estomaqué.
02:37 On écoute par exemple Stéphane.
02:39 Le foot français touche le fond, c'est une soirée noire.
02:43 Qu'est-ce qu'il va falloir pour faire réagir la Ligue, pour prendre enfin des décisions exemplaires ?
02:49 Sinon ça continuera, ça continuera.
02:51 Il a raison Stéphane, on va dans Zé Dorado.
02:53 Oui, bien sûr qu'il a raison.
02:55 En fait, il y a un phénomène qui est typiquement français,
02:57 parce qu'il y a des problèmes dans d'autres pays,
03:01 mais il n'y a pas de violence en Allemagne.
03:05 Il n'y en a plus depuis des années du côté de l'Angleterre.
03:09 Et là, on a beaucoup souffert de la violence.
03:11 Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Comment ils ont éradiqué la violence ?
03:15 C'est quoi ? C'est les ligues nationales qui se sont rétapées du poids ?
03:19 Et puis il y a une législation qui est venue en appui de tout ça, notamment en Angleterre.
03:23 Albert, tu parlais du 85 stade Eyssel, où effectivement il y a eu près de 80 morts.
03:29 40 morts.
03:31 39 morts.
03:33 Et le 50 a été du côté de l'Angleterre avant.
03:37 Donc il y a des mesures politiques et pénales qui doivent être prises.
03:41 Il ne s'agit pas tout simplement d'interdire d'arcer à l'estade.
03:45 En Angleterre, qu'est-ce qu'on faisait ? Vous êtes interdit d'estade,
03:47 et donc à l'heure où le match commence, vous êtes devant le commissariat.
03:50 Vous êtes assigné au commissariat.
03:52 Vous n'allez pas vous faufiler, comme disait un président, dans l'estade.
03:56 Parce que personne ne vous contrôle.
03:58 Donc il faut des mesures, et il faut les prendre.
04:00 Je ne pense pas que la solution soit celle qui a été prise par le ministère de l'Intérieur ces dernières heures.
04:06 C'est-à-dire le match Marseille-Lille.
04:09 Et les Lillois sont interdits de déplacement à Marseille.
04:12 Je ne pense pas que ce soit la vraie solution.
04:15 Puisque le problème apparemment est à Marseille.
04:17 Et je termine avec ça.
04:18 Il y a quelques semaines, rappelez-vous, un père de famille a eu un arrêt cardiaque.
04:25 Parce que lui, sa femme et son enfant, qui était handicapé, ont été molestés par des supporters marseillais.
04:31 Donc c'est récourant aujourd'hui en France, et notamment du côté de Marseille.
04:35 Joël, après le drame du Hezel, la Belgique a pris des mesures.
04:40 Comment ça se passe chez vous ?
04:41 Oui, tout à fait.
04:42 C'est difficile, parce que c'est après près de 40 ans qu'il y a eu ce drame du Hezel.
04:48 Et aujourd'hui on cherche encore des solutions, même en Belgique.
04:52 Donc il y a vécu ça de très près.
04:54 Encore une fois, cette cohue, à ce moment-là, ce soir-là, avait fait près de 40 morts, des centaines de blessés.
05:00 Et aujourd'hui, il n'y a pas plus d'un an, le gouvernement a encore dû prendre des mesures pour renforcer la législation.
05:06 Il y a notamment des interdictions de stade qui ont été portées de 5 ans à 10 ans.
05:12 Une autorisation qui a été accordée de contrôle d'identité à l'approche des stades qui jusque-là n'étaient pas permis.
05:18 Une responsabilisation des clubs qui a été renforcée.
05:22 Donc c'est un plan un peu pluridimensionnel.
05:26 Mais il y a encore des problèmes dans le football, et ça va même au-delà du problème du hooliganisme.
05:30 Le racisme, l'homophobie.
05:32 Il y a des joueurs belges aussi qui sont entrés dans les stades sous des cris de singes, etc.
05:38 Comme ça se passe aussi en Italie, chez toi Alberto.
05:40 Ce problème est récurrent partout.
05:43 Je pense qu'on ne peut pas se contenter simplement de la répression.
05:46 Il y a aussi une responsabilisation qui doit venir des joueurs eux-mêmes
05:51 qui exercent une très grande influence sur leurs supporters.
05:55 À eux aussi de prendre la parole.
05:57 Alors on a trois grandes nations de football autour de cette table.
06:00 Et puis un continent de football, Paola.
06:03 Ça se passe pareil en Amérique latine ?
06:05 Oui, et notamment l'année dernière, en mars de l'année dernière, il y a eu des épisodes très forts en Mexique, en Paraguay, au Brésil.
06:11 La violence a éclaté à nouveau dans les stades.
06:14 Vraiment très très fort.
06:15 Qui opposent les équipes les uns aux autres.
06:18 Et là, les mesures s'étaient coercitives.
06:20 Interdire, pénaliser les supporters qui ont été violents, etc.
06:25 Mais moi je voulais signaler que ça, ça ne passe pas aussi pour l'éducation.
06:29 Et là, j'ai salué une initiative qui a été annoncée hier en France, l'Aude Garonne.
06:36 Qui dit "respectez mon sport".
06:38 Un appel de cinq associations, de cinq fédérations de rugby, de tous les sports collectifs.
06:42 Qui appelle notamment à sensibiliser les enfants qui pratiquent ces sports-là.
06:48 Notamment le football, qui ravive des passions absolues.
06:51 A que les enfants puissent considérer l'adversaire pas comme un ennemi.
06:56 Et ça, notamment en Amérique latine, c'est un travail de tous les jours.
07:00 Parce que les gens sont complètement hors de lui, sidérés, possédés presque pour ces fanatiques absolus.
07:09 Et notamment les messieurs, pour l'instant, c'est un monsieur qui est coercitif.
07:12 Alors que la réponse aussi, elle est dans l'éducation.
07:15 Alberto, Juan Rosé, vous qui êtes des typhosis, des fans de sport, des fans de foot.
07:20 Comment vous expliquez que ce sport-là, particulièrement, rende fou ?
07:23 Et bête ?
07:24 Le football cristallise tout ce qu'il y a de pire dans la société.
07:28 Parce que le football étant un sport populaire par excellence, provoque les passions.
07:35 Aussi dans le bien, parce que ça aide les enfants à se réunir, à faire du sport.
07:41 Mais aussi dans le mal.
07:44 Et votre explication à vous, Juan Rosé ?
07:47 Le football est devenu un défouloir pour tous les problèmes de la société.
07:53 Parce que le problème de la violence en France est quand même assez particulier.
07:57 Pas des violences physiques.
07:59 Je parle très peu en Angleterre, en Belgique, en Allemagne.
08:03 Pratiquement pas du tout en Espagne.
08:05 Par contre, il y a des problèmes de racisme, des cris des singes, etc.
08:08 Mais ce qui est le phénomène des violences, la violence physique dans les stades,
08:12 c'est très rare dans les autres pays.
08:14 Un tout petit peu dans certains clubs, notamment du côté de la Roma en Italie,
08:19 et peut-être vers le sud.
08:21 Plutôt les Nats.
08:22 Mais sinon, c'est vrai que c'est un problème qui est plutôt spécifique
08:27 pour des raisons inexplicables, sincèrement, aujourd'hui à la France.
08:31 Allez, on va continuer notre page sportive.
08:33 Un sport qui n'a pas à rougir, ni de ses joueurs, ni de ses supporters.
08:36 On va parler rugby un peu dans quelques minutes sur RTL.
08:40 Jusqu'à 20h, il refond la France avec Anaïs Boutang.
08:44 Il refond la France sur RTL.
08:49 Avec Anaïs Boutang.
08:52 C'est terminé, c'est terminé.
08:54 L'Afrique du Sud est championne du monde.
08:56 L'Afrique du Sud conserve son titre.
08:59 L'Afrique du Sud l'emporte.
09:01 12 à 11. Une troisième victoire consécutive.
09:05 Je suis avec Albert E. Tosquen, Juan Rosé Dorado, Joël Mesquen, C. Paola Martinez.
09:11 Anaïs est à fond ce soir.
09:12 Ça faisait du bien, ça faisait du bien.
09:14 Ça faisait du bien.
09:16 On s'est dit qu'après, c'était fini, c'était ce week-end, les Sudaf ont gagné.
09:21 La Coupe du monde de rugby est maintenant terminée.
09:23 Et avec cette question, avant les JO, la France saura-t-elle tirer les leçons de la Coupe du monde de rugby ?
09:29 Autrement dit, après la débâcle de la finale de la Ligue des champions,
09:33 il y a quelques mois, l'année dernière, au Stade de France,
09:37 et à quelques mois des JO d'été, le gouvernement français a un peu tout misé sur ce mondial
09:41 pour restaurer sa réputation, Joël Mesquen.
09:44 Oui, ça s'est pas trop mal passé.
09:46 En termes de rugby, on pouvait s'attendre, c'était pas forcément facile à sécuriser.
09:51 On a parlé des incidents pour le foot.
09:53 Là, ça s'est passé de façon quand même exemplaire.
09:55 Donc ça, c'est un bon point, on n'en donne pas souvent ici.
09:58 C'est vrai.
09:59 Allons-y.
10:00 Soyons positifs.
10:01 Après, il y a le problème des performances des Français.
10:06 Ça, ça sera un autre dossier, Joël.
10:08 Ressons sur cette petite note positive.
10:10 Ne gâchons pas la tête.
10:11 Il y avait déjà un problème de médaille en termes d'athlétisme, etc.
10:13 Mais bon, il reste quelques mois.
10:15 Ce qui a un peu dysfonctionné, Rolando José, je crois que vous êtes d'accord avec moi,
10:19 c'est le problème des transports.
10:21 Il y avait beaucoup de diagéras.
10:22 Il y a eu des problèmes de transports pour évacuer les stades et les faire rentrer tous dans les RER, dans les métros.
10:29 C'était assez compliqué parfois.
10:31 Mais ça a été facile, si vous voulez.
10:34 Il y a deux choses dont il faut tenir compte.
10:37 La première, c'est le rugby en soi.
10:40 Ce n'est pas un sport violent en soi.
10:42 Les supporters ne sont pas violents.
10:46 Vous ne voyez pas les violences dans les stades.
10:49 Et puis, la plupart des spectateurs n'étaient pas français.
10:53 C'était des Sud-Africains, des Anglais, des Argentins, voire des Italiens.
11:00 Je crois qu'à l'ESL aussi, c'était des Anglais.
11:03 La France va tirer les leçons.
11:05 Forcément, il va falloir améliorer les infrastructures des transports, notamment à Paris.
11:11 Certains disent qu'il y avait beaucoup de présences policières.
11:15 Ils ont peur de JO dans une NAS policière.
11:19 La France n'arrive pas déjà à avoir les policiers dont elle a besoin pour les JO.
11:25 Parce que le ministère de l'Intérieur a du mal à recruter des policiers.
11:29 L'SNCF et l'ARTP ont du mal à recruter des conducteurs des trains et des conducteurs des bus.
11:35 C'est une réalité.
11:36 Il y a un problème de toute façon en France.
11:38 Au niveau de la sécurité, on sait déjà qu'on parle d'un plan B.
11:43 On va réduire un tout petit peu le défilé sur la Seine pour que ce soit plus court et moins de membres.
11:49 Plus 600 000 mais 400 000.
11:50 Mais la France va trouver la solution. Elle l'a toujours trouvé.
11:53 La France va trouver la solution, Alberto Toscano.
11:56 Vous mettez combien pour l'organisation de ce mondial ?
11:59 Pour l'organisation des JO ?
12:01 Non, du mondial de...
12:03 Je donne une très bonne note.
12:06 Je pense que l'organisation était bonne.
12:09 Et oui, les transports en public n'ont pas été excellents.
12:14 Mais ils le sont normalement.
12:17 Ce n'est pas un scoop.
12:21 Je pense que le résultat de la Coupe du Monde de rugby a été bon du point de vue de l'organisation française.
12:31 Sans doute.
12:32 Alors vous, Paola Martinez, on parle un peu de JO.
12:36 La ministre Rodea Cacera a fait une déclaration pour vous étonnante.
12:40 Seulement 7% des résidences étudiantes en Ile-de-France où les étudiants vont être concernés par le fait de laisser leur logement en juillet et en août
12:53 pour tous les agents du service public qui sont indispensables.
12:57 Oui, alors bon, la justice a finalement suspendu la réquisition des logements étudiants durant les JO 2024.
13:04 Mais vous, Paola, ça vous a choqué ça ?
13:06 Ça m'a choqué surtout.
13:07 On n'a pas écouté la fin.
13:08 On lui a dit "il faut faire un petit effort les petits étudiants".
13:11 Et c'est ça qui m'a vraiment choquée en fait.
13:13 Parce que quand je parle des 7% d'étudiants, ça concerne 2000 étudiants qui devront notamment maintenant,
13:18 bon le tribunal administratif a suspendu cette décision,
13:21 qui devront quitter leur logement le 30 juin pour deux mois.
13:24 Et au champ de ça, on lui donne 100 euros et deux places pour assister aux JO.
13:30 Je suis désolée, là je vais vraiment peser mes manches,
13:33 surtout que c'est une condescendance un peu aussi à l'égard des étudiants,
13:37 un peu aussi de mépris vis-à-vis de la jeunesse,
13:39 parce qu'on sait pertinemment qu'aujourd'hui les jeunes sont du mal.
13:42 On a une jeunesse précarisée en France.
13:45 Il manque 600 000 d'après la Fédération des étudiants, 600 000 logements.
13:49 Exactement, donc là je me suis dit, ok, il y a des contreparties,
13:53 les Crous qui sont en question ont pris une décision administrative
13:56 pour faire un peu la part de bail aux JO,
14:00 mais ça sent mauvais.
14:02 Moi je trouve qu'il faut vraiment avoir des engagements qui vont au-delà du fait
14:06 de les réloger ailleurs notamment, et aussi de les considérer autrement.
14:10 Ils vont devoir trouver autre chose.
14:12 Allez, une pause et dans un instant, un voyage en terre inconnue
14:14 pour le président Macron à Toulouse-sur-Fiel.
14:17 Jusqu'à 20h, il refond la France avec Anaïs Bouton.
14:21 Bonne journée et bonne nuit.
14:25 Il refond la France sur RTL.
14:27 Bonjour.
14:28 Avec Anaïs Bouton.
14:30 C'est un morceau très connu du compositeur Bon Odin
14:43 qui s'appelle "Dans les stèpes de l'Asie centrale".
14:46 C'est très beau.
14:48 Vous allez voir ça sur Internet, c'est magnifique.
14:51 Alors oui, parce que je parle avec Alberto Toscano, Juan Rosado,
14:55 Joël Mesquen, c'est Paula Martinez, de ce voyage du président Macron,
14:59 un événement diplomatique important cette semaine,
15:02 son voyage en Asie centrale, en Kazakhstan et en Ouzbékistan.
15:05 Une visite qui s'inscrit dans un contexte international
15:08 évidemment incroyablement tendu, c'est le moins qu'on puisse dire,
15:11 je n'ai même pas les mots.
15:13 Que cherche-t-il le président Macron auprès de ces pays d'Asie centrale, Joël ?
15:17 A construire le monde d'après, tout simplement.
15:20 Je pense qu'il a pris conscience que la guerre en Ukraine allait durer
15:24 et qu'il fallait trouver de nouvelles formes d'approvisionnement d'énergie,
15:29 notamment le Kazakhstan est riche en pétrole, en uranium, en terres rares, etc.
15:36 C'est un marché important qui est en plus convoité par la Chine,
15:42 c'est un pays qui en plus est dans la sphère ex-soviétique,
15:47 donc il s'agit aussi de l'extraire de l'influence de l'outil dans ce monde d'après
15:53 et qui a aussi envie de s'extraire, donc qui a besoin de soutien.
15:56 Donc ça fait partie de tous ces enjeux, c'est pour ça qu'Emmanuel Macron est parti là-bas.
16:00 Le président américain Joe Biden a eu un échange avec le président chilien Boé
16:04 qui a dit qu'il arrive un moment, peut-être tous les 6 ou 8 générations,
16:07 où le monde change en très peu de temps, nous y sommes.
16:11 Est-ce que c'est un peu ça qu'Emmanuel Macron est allé négocier,
16:16 comme le dit Joël Alberto Toscano, c'est-à-dire des nouvelles formes d'alliances ?
16:21 Alberto ?
16:22 Tout d'abord, il a cherché du pétrole de matière première, ça s'éclaire à net.
16:28 Il a cherché un partenariat économique des investissements, des capitaux qui peuvent arriver en France,
16:36 parce que quand on achète du pétrole, on donne des capitaux,
16:39 et ces capitaux peuvent être investis en France.
16:43 Et évidemment, il y a un problème de stabilité.
16:46 Il y a un problème géopolitique à rebâtir dans cette partie de l'Asie
16:51 qui est encore désorientée après la fin de l'Union soviétique,
16:56 après 34 ans de la chute du mur, mais de la fin de l'Union soviétique, 32 ans.
17:05 Quand même, il y a un besoin de retrouver un dialogue
17:10 entre cette partie de l'Asie centrale et les pays européens,
17:15 et le président Macron a bien fait de dialoguer.
17:17 Est-ce qu'il ne se chercherait pas aussi de nouveaux alliés
17:20 après la perte d'influence française en Afrique, en Zédorado ?
17:23 Il cherche de nouveaux alliés, c'est certain que la France est très mal en pointe du côté africain
17:28 où elle est en train de quitter le continent.
17:31 Elle est poussée aussi par les Russes, voire les Chinois.
17:35 Et le fait d'aller en Asie centrale, vous savez, la première réaction,
17:39 j'ai un confrère qui m'a dit "il part en Asie centrale, c'est la grande badrouille".
17:44 Pour lui, c'était la grande badrouille.
17:46 Mais quand vous regardez, et vous avez tous raison,
17:49 quand vous regardez de près, c'est certainement l'un des voyages
17:52 les plus intéressants et les plus enrichissants que le président a fait.
17:56 Parce qu'il y a aussi ce "paper line" qui pourrait être construit pour amener...
18:01 - Enrichissant dans le sens propre du terme.
18:04 - Dans le sens propre du terme, parce qu'il faut garantir effectivement
18:06 l'approvisionnement comme vous le dites,
18:08 parce qu'il faut garder le casse-aston tant qu'on peut dans le côté occidental.
18:15 Pour l'instant, c'est quelqu'un qui fait face à la Russie.
18:18 Mais n'oublions pas que la frontière entre le casse-aston et la Russie
18:21 est la plus longue qui existe entre deux pays au monde.
18:23 - Premier producteur d'uranium, à l'occasion.
18:25 - Premier producteur d'uranium. - 43% des extractions mondiales.
18:27 - 15ème de pétrole. Donc c'est un pays qu'il faut garder dans son sein.
18:32 - Surtout après la perte des Niger.
18:34 - Exactement ce que j'allais dire.
18:36 - Oui, c'est la grande badrouille pour vous, Paola Martinez.
18:39 - Oui, je réjouis absolument ce que tu as dit.
18:42 C'est le rôle des coalitions qui dessinent cette nouvelle géopolitique.
18:47 Je pense notamment à la Chine, qui a déjà pris son parti
18:51 depuis une dizaine d'années en Amérique latine,
18:53 où il est pressant et archi-pressant.
18:55 Et je pense qu'Emmanuel Macron, avec ses voyages au Kazakhstan et au Uzbékistan,
18:59 cherche justement à redessiner ses alliances,
19:01 et notamment, comme le sait bien Alberto,
19:03 enrichisser le pays avec tous les accords économiques
19:07 qui ont été passés après ces voyages.
19:10 - Enrichissant. Donc allez, une pause.
19:12 Et dans un instant, le français au musée.
19:14 Donc un peu comme un truc mort, mais finalement, c'est quand même très vivant.
19:18 Allez, on se retrouve tout de suite sur RTL.
19:21 - Jusqu'à 20h, il refond la France sur RTL.
19:25 - Jusqu'à 20h, il refond la France sur RTL.
19:29 - Anaïs Boutang.
19:30 - Avec Joël Mesquens, Paola Martinez, Alberto Tuscano et Juan Rosado.
19:34 - C'est une langue belle, avec des mots superbes,
19:38 qui porte son histoire à travers ses accents,
19:42 où l'on sent la musique et le parfum des ailes.
19:46 Le fromage de chèvre et le pain de fromage.
19:50 - Est-ce que vous connaissez, les amis, cette chanson qui s'appelle "La langue française",
19:53 qui est une chanson d'Yves Dutey, qu'on apprenait à l'école,
19:55 quand on avait une école qui apprenait des choses,
19:58 pardon pour cette petite espièglerie.
20:00 Alors inaugurée par Emmanuel Macron lundi dernier,
20:03 la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts
20:06 a ouvert ses portes au public.
20:08 Cette semaine, une promesse du candidat en 2017,
20:10 un grand projet culturel, un rêve fou pour le président,
20:12 qui veut en faire un ciment de notre nation.
20:15 Rappelons que c'est à Villers-Cotterêts que François Ier avait signé en 1539
20:19 l'ordonnance qui imposait le français dans les documents officiels.
20:23 Alberto Toscano, "La langue chez nous, c'est une affaire d'Etat".
20:27 - Non mais en soi, c'est une bonne chose,
20:31 de rendre hommage à la langue française.
20:33 En soi, c'est une bonne chose qu'il y ait une langue
20:36 qui est un point de repère pour un peuple, pour une nation.
20:39 Il n'y a rien de mal.
20:41 Il faut comprendre qu'aujourd'hui, dans un monde globalisé,
20:46 dans une Europe plurielle, il n'y a pas une langue contre l'autre.
20:52 Il n'y a pas le français contre l'anglais.
20:54 - Ah justement, attendez, on a un chanteur qui a parlé de ça.
20:57 Un chanteur qui s'appelle...
20:58 - "D'une barmède qu'est ma darling,
21:02 mais in the bed, c'est mon traveling,
21:06 mon best célèbre,
21:08 c'est Léo Ferré, je le parle français".
21:11 - Voilà.
21:12 - Il n'y a pas le français contre l'anglais,
21:14 il y a le besoin de parler plusieurs langues,
21:17 et donc d'encourager toutes les langues.
21:19 Et c'est ça l'important.
21:21 L'espagnol, l'italien, et pourquoi pas le flamand ?
21:24 On leur passe dans cette Europe plurielle.
21:27 Esmakilik.
21:29 - Mais ce n'est pas une façon quand même de lutter un peu
21:32 contre l'impérialisme anglo-saxon, André Dorado ?
21:35 - Et c'est vous qui le dites, les français,
21:37 qui utilisent énormément des mots anglais.
21:40 - Oui, parce que le président parle de "Startup Nation",
21:42 de "Maker Planet God" lui-même.
21:44 - Mais avant ça, il y a quelques années,
21:47 vous avez sorti une loi qui imposait à un moment donné
21:50 que tous les titres des films soient traduits en français.
21:53 Bon, il est tombé aux oubliettes cette loi,
21:56 et il s'est resté en anglais souvent.
21:58 Mais en fait, c'est vous qui vous laissez
22:01 "empoissonner" par l'anglais,
22:04 beaucoup plus que l'espagnol, voire l'italien.
22:07 Mais ça, c'est Alberto qui vous le dira.
22:09 Donc, c'est bien que ce musée existe,
22:12 mais c'est vrai que pour d'autres pays comme l'Espagne,
22:14 nous ne pouvons pas décider de faire comme ça,
22:16 un musée du jour au lendemain,
22:18 parce que nous, on est 21-22 pays
22:20 qui parlons espagnol.
22:22 - Oui, c'est ça, mais nous, on suit les dons.
22:24 - Pour faire quoi que ce soit, on se met d'accord avant.
22:26 Donc, il faut qu'on se mette tous d'accord.
22:28 - Que personne ne se mette jamais d'accord.
22:30 - Mais c'est très bien que ça soit un hommage à la langue française.
22:33 On ne va pas parler de l'écriture inclusive.
22:35 Là, on va faire un peu de poésie,
22:37 si vous voulez bien, les amis, parce que les temps sont durs.
22:40 Je vous ai demandé, est-ce qu'il y a dans votre langue,
22:43 à vous, des mots qu'on ne trouve pas en français ?
22:46 Des mots qui désignent des choses qu'on ne trouve pas
22:48 en français, Paola, Martinez ?
22:50 - On s'est concerté avec mes camarades espagnols.
22:54 Je n'avais trouvé des mots qui étaient semblables.
22:56 C'était "madrugar".
22:58 Vas-y, explique.
22:59 - "Madrugar" c'est "se lever tôt".
23:01 - "Madrugar" vous savez pas.
23:03 - "Madrugar" pour dire "se lever tôt".
23:05 Vous utilisez deux mots.
23:07 "Madrugar" c'est "se lever tôt", tout simplement.
23:09 Mais ce n'est pas le seul.
23:11 Vous savez qu'il y a un mot qui est international en espagnol
23:13 et que tout le monde a fait sien.
23:15 La paella.
23:17 - Oui, c'est vrai. La paella, c'est un plat.
23:19 - Oui, mais la paella, on ne l'a pas traduite.
23:22 Mais il y a d'autres mots en espagnol que vous n'avez pas.
23:26 - "Sobremesa", c'est un autre mot
23:28 qui désigne tout ce qu'on fait après manger.
23:31 En français, c'est quand on prolonge le repas.
23:35 On dit "sobremesa" sur la table.
23:37 On peut la traduire comme ça.
23:39 - Ah, le petit café qu'on boit des heures.
23:41 - Voilà.
23:42 - "Desvelarse" aussi, c'est "être en veille".
23:44 C'est "réveiller en plein milieu de la nuit".
23:46 Ce sont des mots qui sont très spécifiques en espagnol
23:49 qu'on ne trouve pas son équivalent exact en français.
23:51 - En français, on a quand même "le fond de l'air est frais".
23:54 Je défie quiconque d'avoir ce terme, ce genre de truc.
23:57 Et on a aussi un mot, par exemple,
23:59 "pedrecor", qui est l'odeur particulière de la terre après la pluie.
24:03 Ça, vous connaissez ça ?
24:05 Alberto Toscano, vous avez des mots en italien ?
24:07 - Des mots "abstainment", quelqu'un qui ne boit pas d'alcool.
24:10 - Ah, si.
24:11 - C'est difficile à traduire en français.
24:13 - "Abstinant" ?
24:14 - "Abstinant", c'est "chose".
24:16 - Ça dépend où on le met.
24:18 - Ça dépend où on le met, Alberto.
24:20 - On peut ne pas boire d'alcool et faire "chose".
24:23 - Exactement.
24:24 On peut tout faire, ou rien d'ailleurs.
24:26 - "Al dente", l'expression "al dente".
24:28 - Ah, "al dente", ouais.
24:30 - Voilà deux exemples.
24:32 Et il y a un mot de dialecte italien,
24:36 qui est le mot "picundria".
24:38 Qui est un mot merveilleux, parce qu'il exprime
24:40 une sensation de malaise indéfinissable.
24:44 Ça n'existe même pas en italien,
24:46 c'est seulement dans le dialecte de ma région.
24:49 - C'est quoi, votre région ?
24:51 - C'est entre le Piedmont et la Lombardie, la Plaine du Port.
24:53 "Picundria" est un mot magnifique pour exprimer l'indéfinissable.
24:58 La sensation de malaise qui n'a pas une véritable raison,
25:01 mais qui existe quand même.
25:03 - Ah bon ?
25:04 - Oui, ce que Marie Cardinal appelait "la chose".
25:07 Cette chose qui est indéfinissable.
25:09 - Mais un malaise quand on est en société ?
25:11 - Non, un malaise quand on est avec soi-même,
25:14 on se réveille mal.
25:15 "La picundria", utilisez ce mot.
25:17 - J'utiliserai dorénavant.
25:19 Joël, vous êtes notre francophone,
25:21 vous êtes un francophone de la bogue.
25:23 - Oui, oui, oui.
25:24 Je remarque qu'on parle beaucoup de nourriture.
25:26 Vous disiez "le fond de l'air est frais" à Naïs.
25:29 Par exemple, en Belgique, on peut dire,
25:32 comme on parlait aussi de tempête,
25:34 il y a quelques jours,
25:37 "qu'est-ce qu'il a de raché ?"
25:39 Mais c'est tout de même mieux que quand il fait doux.
25:41 - Ah, "draché", c'est pleuvoir, c'est ça ?
25:43 - Oui, "draché", c'est pleuvoir très très fort.
25:45 Et faire doux, c'est faire très très lourd, très orageux.
25:49 - "A doux", c'est pas du tout comme...
25:51 - "A doux", "douf", "douf" !
25:53 - Ah, "douf" !
25:55 - "Douf", en français, c'est "des fous".
25:57 - Ah non, "douf", non.
25:59 - Il y a plein de mots comme ça,
26:01 il y a aussi des mots, parce qu'on dit,
26:03 on pratique la même langue, c'est vrai,
26:05 pour l'essentiel, mais il y a plein de quiproquos
26:07 qui peuvent survenir.
26:09 - Du coup, qu'elle est vivante, et que c'est intéressant d'avoir ce baiser.
26:11 - Des Français et des Belges, quand vous dites,
26:13 par exemple, à un Belge,
26:16 "Passe-moi le torchon,
26:18 je vais essuyer la vaisselle",
26:21 on va vous regarder avec des yeux gros comme des billes.
26:24 - Ah bah comme mon mari !
26:26 - Parce que pour nous, en Belgique,
26:28 le torchon, c'est la serpillère,
26:30 donc on nettoie pas, on n'essuie pas la vaisselle
26:32 avec la serpillère. Donc il y a comme ça des petits
26:34 quiproquos dans la vie quotidienne.
26:36 - C'est vrai que c'est quand même magnifique, cette histoire de l'angoisse.
26:38 - Oui, il y a quand même
26:40 quelques mots espagnols que vous avez adoptés,
26:42 je ne vous ai pas élapayé là, mais vous avez
26:44 adopté les mots "macho" aussi en français,
26:46 et les mots "rodeo",
26:48 c'est des mots espagnols.
26:50 Mais nous, les Espagnols, nous avons
26:52 aussi adopté quelques mots français.
26:54 Parfois parce que le mot en espagnol
26:56 est très moche. Mais il y a deux mots
26:58 qu'on utilise beaucoup en Espagne,
27:00 c'est "bon vivant",
27:02 parce que c'est un sens très particulier
27:04 que les mots espagnols n'arrivent
27:06 pas à lui donner. - Et "bidet" !
27:08 - Et l'autre, "bidet" !
27:10 - Oui, mais "bidet" !
27:12 - On a beaucoup rigolé en Espagne,
27:14 depuis des décennies avec ce mot "bidet".
27:16 Et puis le dernier mot, c'est "trompe-l'oeil".
27:18 Il y a un mot "trampojo",
27:20 qui est un mot espagnol
27:22 qui est horrible, et en espagnol
27:24 on l'utilise "trompe-l'oeil".
27:26 Voilà des mots que vous avez aussi exportés.
27:28 - Et j'ai un dernier, "savoir-faire".
27:30 - Ah oui, "savoir-faire".
27:32 - Et finissez votre phrase, Alberto !
27:34 - Non, non, non !
27:36 Il y a les mots qui ont une signification
27:38 propre, qui est
27:40 traduisible, et qui
27:42 par contre, ont aussi une autre
27:44 signification. Par exemple,
27:46 en italien, "scopare",
27:48 "nettoyer par terre", littéralement,
27:50 est une traduction facile en français,
27:52 mais dans le langage courant italien
27:54 aujourd'hui, "scopare" signifie "faire l'amour".
27:56 Et donc, il y a une difficulté...
27:58 - Par terre, peut-être, on sait pas !
28:00 - Après avoir nettoyé la terre !
28:02 - Exactement ! - Une pause !
28:04 - Vous êtes beaux !
28:06 - Je t'emmène
28:08 - Eh oui, je t'emmène
28:10 à tout de suite sur RTL.
28:12 - Jusqu'à 20h,
28:14 - ils refont la France
28:16 sur RTL.
28:18 - Jusqu'à 20h, - ils refont la France
28:20 sur RTL. - Anaïs Boutan.
28:22 - Et avec moi, Joël Mesquen, Spaola Martinez,
28:24 Juan Rosado et Alberto Toscano.
28:26 Lundi soir, le journaliste Thomas Souto
28:28 confiait son découragement au 20h de France 2.
28:30 - On est comme vous, on a de plus en plus
28:32 de mal à encaisser le flot de mauvaises nouvelles
28:34 et d'atrocités qu'on reçoit tous les jours.
28:36 On appelle ça la fatigue informationnelle
28:38 ou encore l'infobésité.
28:40 Et elle toucherait déjà plus d'un Français
28:42 sur deux, 53%.
28:44 - Oui, 53%. Alors comme pour lui répondre,
28:46 le lendemain, l'équipe de RTL
28:48 "Bonsoir avec Marion Cayley et Julien Scellier"
28:50 ont reçu Gavin Sclevans-Ruiz, le patron
28:52 du guide du Routard, à l'occasion de la sortie
28:54 de "Voyage Nature", un beau livre du Routard
28:56 sur les 100 plus
28:58 beaux sites de la planète.
29:00 - Partez, partez,
29:04 même loin, loin de la région du cœur.
29:08 - "Ouais, partez", nous dit aussi Julien Clerc.
29:10 Alors pour le patron du célèbre guide,
29:14 il faut voir en France la baie de Somme,
29:16 les calanques de Marseille
29:18 et le cirque de Gavarnie.
29:20 Et pour vous les amis,
29:22 qu'est-ce qu'il faut voir en France ?
29:24 Alors je vous ai restreint,
29:26 parce que sinon je sais que vous alliez partir
29:28 et je suis dit "Ningo es su" et tout ça.
29:30 En France, qu'avez-vous vu d'extraordinaire
29:32 dans la nature ?
29:34 Ou que souhaitez-vous voir Joël ?
29:36 - Alors moi je suis fan des îles
29:38 de l'Ouest,
29:40 de l'Atlantique,
29:42 l'île Dieu, Belle-Île,
29:44 Belle-Île-en-Mer,
29:46 l'île de Léron,
29:48 Noir-Moutier, toutes ces îles-là.
29:50 Et j'aimerais découvrir,
29:52 en fait il y a une quinzaine d'îles
29:54 sur la côte Ouest,
29:56 l'île de Wessant,
29:58 l'archipel des Glénans, l'île de Sein, etc.
30:00 Moi je rêve de faire
30:02 un été ou même un automne justement
30:04 l'ensemble de ces îles.
30:06 Je trouve qu'en ce moment, dans ce contexte
30:08 un peu pesant, on a besoin
30:10 de grand air et...
30:12 - Les îles de l'Ouest, Paola pour vous ?
30:14 - Moi je suis fan absolue de la Bretagne.
30:16 - Ah bah vous aussi alors !
30:18 - Exactement, et surtout les côtes d'Armor.
30:20 Je me souviens quand je suis arrivée en France,
30:22 je suis allée à la côte d'Armor et ça m'a fait tellement
30:24 de clics parce que ça m'a rappelé
30:26 mes côtes escarpées chiliennes.
30:28 Et donc là j'ai eu une particulière
30:30 affection pour ça. Après il y a
30:32 le golfe des Morbihan aussi, que c'est aussi
30:34 magnifique et qu'il y a un microclimate
30:36 malgré la tempête aujourd'hui.
30:38 Et après, les lieux que j'ai jamais été
30:40 et que j'aimerais beaucoup beaucoup visiter
30:42 c'est les Cévennes. - C'est magnifique
30:44 les Cévennes. - Voilà, donc c'est les lieux qui me restent
30:46 encore à découvrir. - Il faut que vous alliez
30:48 faire une marche dans les Cévennes Paola, vous allez voir.
30:50 - Je sais. - Ça va être magnifique.
30:52 - Alors, Bretagne, deux points
30:54 les amis du sud
30:56 de l'Europe, Rwanda Rosé.
30:58 - Bretagne trois points.
31:00 - À Bretagne, ils sont contents. - Les côtes bretonnes,
31:02 les falaises
31:04 du côté de Brest, c'est ce que
31:06 j'aime le plus. Alors,
31:08 il faut découvrir d'autres choses
31:10 et donc moi, c'est les volcans
31:12 d'Auvergne. - Ah c'est magnifique aussi.
31:14 - Je connais très peu la France
31:16 - Enfin Rwanda Rosé, qu'est-ce qu'on en fait ?
31:18 - Oui mais parce que vous partez en réportage, vous n'avez pas
31:20 le temps de les visiter, quand vous avez le temps
31:22 de partir en vacances, je pars chez moi
31:24 en fait. Et donc,
31:26 s'il y a quelque chose que j'aimerais
31:28 découvrir, peut-être que je le ferai dans
31:30 les prochains mois, c'est
31:32 les volcans d'Auvergne, le parc natural des
31:34 volcans d'Auvergne, parce que j'ai toujours
31:36 lu et vu des reportages et ça
31:38 m'a toujours fait énormément plaisir
31:40 de voir ça, je ne l'ai jamais fait et donc
31:42 c'est pour moi peut-être mon rêve
31:44 aujourd'hui, c'est ça, les volcans d'Auvergne.
31:46 - Quatre points
31:48 pour la Bretagne.
31:50 - C'est pas vrai !
31:52 - C'est leur ambition. - Mais personne connaît
31:54 la Baie de Somme ? - Oui, la Baie de Somme,
31:56 oui bien sûr.
31:58 - C'est une préférence. - D'accord, d'accord. - Bretagne
32:00 et Corse,
32:02 sans aucun doute. - Bretagne et la Corse ?
32:04 - Oui. - Vous avez vu ou vous aimez ?
32:06 - J'ai vu,
32:08 j'y vais quand je peux,
32:10 j'aime bien, moi aussi,
32:12 les falaises en Bretagne,
32:14 mais aussi
32:16 la terre en Bretagne.
32:18 Il y a des choses qui... - La Bretagne qui souffre
32:20 en ce moment, des ravages de la
32:22 congrès de l'Etat. - Et la Corse, et toute la Corse,
32:24 la Corse est tellement belle que
32:26 il n'y a pas... - La Corse est très belle.
32:28 Alors moi, puisque vous me demandez, j'ai fait un voyage
32:30 dont je me souviendrai toute ma vie, entre Bordeaux et Nice,
32:32 en passant par le Périgord, le Lot,
32:34 les grottes de Lascaux, c'était absolument
32:36 magnifique, jusqu'au viaduc de Millau,
32:38 c'était magnifique. - Ah, magnifique aussi. - L'esprit
32:40 humain, dans le vertigineux. - Le vertige plus beau.
32:42 On est passé par Saint-Cyr-la-Popy-Conc,
32:44 le gouffre de Padira,
32:46 Croquamadour, si vous ne connaissez pas
32:48 tous ces endroits-là en France, c'est
32:50 absolument merveilleux
32:52 et somptueux. Et donc,
32:54 puisque la Bretagne a gagné, puisque
32:56 les îles de Joël ont gagné,
32:58 un petit air pour vous, Joël,
33:00 c'est là-dessus qu'on va se quitter.
33:02 - Ah, joli. - Et oui, parce qu'ils
33:04 refont la France, c'est fini, mais ça revient
33:06 vendredi prochain, à 19h10.
33:08 Vous pouvez retrouver l'émission
33:10 sur rtl.fr et sur l'appli.
33:12 Dans un instant, on va retrouver qui ?
33:14 On va retrouver Eric Silvestro et
33:16 toute l'équipe, mais avant, l'essentiel
33:18 de l'actualité avec Nathan Boccard.
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