Regardez L'oeil de Philippe Caverivière du 20 avril 2023 avec Philippe Caverivière.
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00:05 L'œil de Philippe Cavrivière.
00:07 À 7h53 aujourd'hui.
00:09 Ah oui ?
00:09 Bah oui.
00:10 L'œil de Philippe Cavrivière.
00:11 Philippe, vous allez certainement revenir sur la visite d'Emmanuel Macron en Alsace.
00:15 [Musique]
00:17 Vous lisez en moi, comme dans un livre ouvert.
00:19 [Musique]
00:21 L'Alsace, c'est le folklore alsacien.
00:23 C'est autre chose que le folklore brésilien.
00:26 Là, c'est en bas avec les filles en string, c'est fulgaire.
00:29 Alors, tu le pèles alsacienne, c'est autre chose.
00:32 Puis les spécialités alsaciennes, la tarte flambée.
00:35 Elle a failli être dans sa gueule à Macron, la tarte flambée.
00:39 Alors, j'ai de la famille alsacienne, que j'aime beaucoup.
00:43 Et je suis allé les voir encore récemment, en mars 2004.
00:47 Ça file le temps.
00:50 Yvette et Bruno D'Alsaceau, c'est les italos alsaciens.
00:53 Alors, tenez bon, je reviens l'année prochaine.
00:57 Comme ils sont un peu vieux, je parle fort.
00:59 J'y vais tous les 20 ans.
01:01 2004, 2024.
01:03 Je suis très famille, mais pas en Alsace.
01:06 J'ai de la famille en Alsace.
01:08 Et dans le sud, à Saint-Raphaël.
01:10 Dans le sud, c'est vraiment la branche, c'est vraiment des cons.
01:13 Mais j'y vais très souvent parce qu'ils ont une piscine.
01:16 Du coup, il me manque plus.
01:18 - C'est la vérité, votre maman est italienne et alsacienne.
01:21 - J'ai passé toutes mes vacances à Chermek, Roto, La Broque.
01:24 Le mot "vacances", quand tu vois la gueule du village,
01:27 est un peu exagéré.
01:29 C'est des villages de 12 habitants.
01:31 Mais le dimanche, on savait s'amuser.
01:33 Parce qu'on allait voir le camp de concentration du Strouthof.
01:36 Avec mon frère, on était là sur la chaise.
01:38 "Le Strouthof, le Strouthof !"
01:40 Et c'est autre chose que Space Mountain, ça change.
01:42 En revanche, le Strouthof, la boutique de souvenirs,
01:45 très décevante.
01:47 Pas un tee-shirt sympa, pas un mug rigolo.
01:50 Pas une boule à neige, avec la neige qui tombe
01:53 et qu'on la retourne.
01:55 Dire que les Juifs ont le sens du business,
01:57 c'est vraiment un truc d'antisémite.
01:59 Mais revenons à l'actu politique.
02:01 Macron a pris un bain de foule.
02:03 Enfin, un pain à deux foule !
02:05 Enfin, bain de foule, on était quand même minimum
02:08 sur du jacuzzi, parce qu'il y a eu un peu de remous.
02:11 Et dès qu'il est arrivé,
02:13 concert de casserole, la classique,
02:16 cette fête de la musique avant l'heure,
02:18 il manquait plus que Jacques Lang.
02:20 Parce qu'ils étaient pas au courant
02:23 qu'on était dans les 100 jours de bonheur,
02:25 d'apaisement, à la Critée.
02:27 Donc ils gueulaient ces cons, comme ils étaient pas informés.
02:30 Avant, dans les révolutions, on guillotinait les gens.
02:33 Maintenant, on tape sur les casseroles.
02:35 Et ça, c'est à cause de Cyril Rousseau et des féministes.
02:38 Même les révolutions sont déconstruites.
02:41 Ça n'a plus la gueule d'antan.
02:43 - Le président a une nouvelle phrase insolente,
02:45 dont il a le secret.
02:46 "C'est pas les casseroles qui feront avancer la France."
02:49 - Il va s'empêcher de faire des vannes.
02:51 - Ça me le remproche quelque part.
02:53 Tout le temps, tu vois, dans l'œil,
02:55 qu'il se fout de la gueule de son interlocuteur.
02:57 "C'est pas les casseroles qui feront avancer la France."
03:01 "C'est pas les thermomix qui vont relancer le profit."
03:04 "C'est pas les fritos qui vont générer du clash flow."
03:07 - Alors, c'était tendu autour de lui.
03:09 Et pas simple pour Macron et son service d'ordre.
03:11 D'ailleurs, si on fait le hit parade des métiers pourris de la semaine,
03:14 t'as "Garde du corps" d'Emmanuel Macron qui fait son entrée.
03:17 Toujours "Papier, toilettes" de Gérard Larcher.
03:19 Et "Brosse à dents" de Michel Houellebecq.
03:22 Tu vois, c'est trois jobs.
03:23 Quand t'arrives le matin au bureau, tu dis
03:25 "Putain, la journée va être longue."
03:27 - Bon, aujourd'hui, Emmanuel Macron est dans le département de Lérault,
03:30 à Gange, pour visiter un collège
03:32 et parler de la revalorisation de nos enseignants.
03:34 - Oui, Macron va parler de la revalorisation des enseignants.
03:37 - Alors, votre augmentation, on a un stylo quatre couleurs,
03:40 un grand cahier, un grand carreau Clairefontaine,
03:42 une pomme-potte pour la récré,
03:44 et un bisou magique.
03:45 Alors, heureux ?
03:46 - Il multiplie les visites en région.
03:48 Macron, il va découvrir qu'il n'a pas 30 millions d'amis.
03:51 Il a 50 millions d'ennemis.
03:54 75% qui sont mécontents des 67 millions.
03:57 Alors, Emmanuel, si vous allez à la rencontre d'artisans locaux,
04:00 évitez tout ce qui est couteaulier,
04:02 tous les objets contendants.
04:03 Un jour, il va rêver chez un artisan qui fabrique des fourches et des pioches.
04:06 Il va dire "C'est pas des fourches qui vont faire avancer la France ?"
04:09 Et c'est quand même des phrases à se prendre à coup de fourche dans le luc.
04:12 - Bon, Emmanuel Macron a demandé à Elisabeth Borne
04:14 de traduire en mesures concrètes les annonces de son allocution.
04:17 Et là, jusqu'à mercredi prochain.
04:19 - Oui, aujourd'hui, Macron est dans une école.
04:21 Et pour Babou, c'est inter-surprise.
04:24 Et là, jusqu'à mercredi prochain.
04:27 A mon avis, Babou, elle ne va pas s'emmerder
04:29 parce qu'elle est quasi sûre de sauter le 14 juillet.
04:32 Donc Macron, il va la faire exploser en même temps que le feu d'artifice.
04:35 - On sera là devant l'arc de Triomphe.
04:37 Oh, la Belle Rouge !
04:38 Oh, la Belle Bleue !
04:40 Oh, la Belle Borne !
04:41 Oh, mais il y a Elisabeth qui vient de péter !
04:43 Alors pendant ce temps-là, Laurent Berger lui annonce
04:45 qu'il quitte ses fonctions de secrétaire général de la CFDT.
04:48 - Voilà !
04:49 - Il n'a pas supporté le départ de Philippe Martinez.
04:52 Les deux, ils ont fait comme les coupes de non-ingénieurs.
04:55 Tu vois, quand il y en a un qui part, l'autre, il suit dans la foulée.
04:57 En général, il n'y a qu'un jour, trois semaines.
04:59 Ça m'a foutu un coup au moral.
05:01 Heureusement que mon pote Fifi Gavon,
05:03 la mama shelter de Toulouse,
05:05 qui est mémorementale, morale, notre ami commun.
05:07 Bon, et puis, une bonne nouvelle quand même
05:10 à les audiences qui sont bonnes.
05:12 Il y a un pic dans le quart d'heure.
05:15 Surtout entre 7h55 et 8h.
05:18 Le pic, il est à 7h57.
05:20 Donc, il faut vraiment que je mette la bonne vanne
05:22 à 7h57.
05:23 - Voilà !
05:24 - Juste avant et juste après, on s'en branle un peu.
05:26 Mais 7h57 après...
05:27 Alors non, moralement, le départ de mon Lolo Berger,
05:30 moi, ça m'a détruit.
05:32 Il y a encore une semaine, il était là en face de moi.
05:35 En plus, j'ai appris son départ en direct sur BFM.
05:39 Je me sens comme un ado qui se fait larguer par SMS.
05:42 Je ne sais pas si Lolo Berger,
05:44 tu fais partie de nos 9 millions d'auditeurs de la matinale,
05:46 ce matin.
05:47 C'est les chiffres de la CGT.
05:49 Ils arrondissent un peu.
05:52 Ils sont un peu au-dessus de mes diamétries.
05:54 Je sais que Lolo Berger, je sais que t'as ri à Pablo Mira,
05:58 à Gaspard Proust, à Mathieu Donnel.
06:00 J'ai pardonné, quoi.
06:02 J'ai passé l'éponge.
06:03 Laurent, je me disais...
06:05 Je ne savais pas que tu utiliserais
06:07 ton fossil et ton marteau pour me briser le cœur, ce matin.
06:10 Faites la réforme, elle a de la chance.
06:12 Elle a été adoptée alors que moi, j'ai été abandonné.
06:14 Adieu, mon Lolo. On t'embrasse.
06:16 Sous-titrage Société Radio-Canada
06:18 L'œil de Philippe Carrel.
06:20 [SILENCE]