« Tous en mêlée », c'est le rendez-vous rugby que l'on vous propose tous les lundis et tous les jeudis pendant la Coupe du monde. Benoît Cosset et sa bande d'experts vous présentent tous les enjeux de ce Mondial avec, aujourd'hui, les anciens internationaux Hugo Bonneval et Kévin Gourdon.
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00:00 On ouvre donc avec la finale, on le disait, le match.
00:04 Le match entre la Nouvelle-Zélande et les Springboks.
00:07 C'est la revanche de 1995.
00:09 On rappelle, ça a été l'événement avec cette deuxième affiche.
00:14 C'est peut-être la fiche la plus prestigieuse,
00:15 mais c'est seulement la deuxième fois qu'on les retrouve en finale.
00:18 Tout d'abord, allez, petit tour.
00:19 Est-ce que pour vous, c'est l'affiche prestigieuse ?
00:22 Hugo ?
00:23 Écoute, non, mais c'est la guerre des étoiles, c'est le choc des titans.
00:26 C'est ce qui se fait de mieux sur la scène internationale
00:28 depuis la création de la Coupe du Monde en 1987.
00:31 Les deux équipes ont, les deux nations ont toutes les deux,
00:35 trois Coupes du Monde chacune.
00:36 Voilà, on saura samedi soir à laquelle des deux dominent le rugby mondial
00:39 avec une quatrième étoile sur le maillot.
00:42 Donc, bien évidemment, qu'en tant que Français,
00:44 on aurait adoré avoir la France,
00:46 parce que c'est la Coupe du Monde chez toi,
00:48 que la génération depuis quatre ans prouve qu'elle fait partie des meilleures nations mondiales.
00:53 Mais il faut forcer de constater quand même que sur ces matchs,
00:56 à l'élimination directe, sur cette particularité que la Coupe du Monde,
00:59 ces deux nations-là, qui sont la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud,
01:02 dominent outrageusement, on va dire, les éditions.
01:07 Sur le papier, je te rejoins, c'est le match que, entre guillemets, tout le monde attend,
01:13 parce que c'est clairement des équipes qui sont dominantes sur la scène internationale.
01:17 Après, sur le contenu, l'Afrique du Sud, elle sort de deux matchs,
01:20 son quart et sa demi, où elle est vraiment passée par la toute petite porte.
01:25 Elle gagne d'un point à chaque fois et elle n'a pas été non plus ultra rassurante
01:29 dans le jeu qu'elle a proposé.
01:31 À l'inverse, c'est des Néo-Zélandais qui ont dominé clairement leur quart et leur demi.
01:36 Donc oui, après, je suis un petit bémol, parce que bien sûr,
01:40 on aurait aimé voir la France, même en termes de qualité de jeu.
01:43 - Tu peux dire, toi tu aurais aimé la France-Irlande, par exemple.
01:45 - Ou un France-Irlande ou un France-Nouvelle-Zélande.
01:48 En termes de jeu, je pense qu'on aurait été plus servis que ce qu'on va voir.
01:52 - Ce qui est terrible dans ce que tu dis aussi, et moi ce que je trouve qui est très, très fort,
01:55 c'est que tu dis, là, Sudaf, ont fait un mauvais quart et une mauvaise demi.
01:59 C'est-à-dire qu'en jouant mal, ils gagnent.
02:01 - C'est ça, c'est ça le pire.
02:02 - C'est ça qui est aussi un petit peu, tu te dis, mais enfin, quelle marge ils ont en fait.
02:06 - En jouant mal, surtout contre les Anglais, contre la France, ils ont plutôt bien joué.
02:09 Ils ont vraiment saisi toutes les opportunités qui leur ont été offertes.
02:12 - Oui, mais on ne les a pas sentis ultra dominants, comme ça a pu être le cas en pool
02:17 ou contre l'Irlande.
02:18 À l'inverse, ils doivent gagner.
02:19 Ils auraient dû gagner s'ils avaient eu, après avec Desi on fait plein de choses,
02:23 mais si Pollard était là, je pense que quand même la décision aurait été tout autre.
02:27 Mais après, c'est la récompense aussi de cette équipe sud-africaine
02:30 qui a quand même roulé sur un peu tout le monde depuis pas mal de temps,
02:34 même si elle n'a pas réussi à remporter le rugby de championships cette année.
02:38 Donc, c'est une juste récompense quand même.