Sonia Mabrouk reçoit le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, dans #LeGrandRDV, en partenariat avec Europe 1 et Les Echos
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Bonjour à tous et bienvenue à vous au Grand Rendez-vous Europain, c'est News des Echos.
00:05 Bonjour Jordan Bardella.
00:06 Bonjour, merci de votre invitation.
00:08 Président du Rassemblement National, c'est votre Grand Rendez-vous ce dimanche dans un
00:11 contexte inflammable au Proche-Orient et de menaces prégnantes en France après l'assassinat
00:17 du professeur Dominique Bernard.
00:18 Alors comment lutter contre l'islamisme ? Le gouvernement promet d'être implacable, Gérald
00:23 Darmanin se démultiplie pour annoncer d'y resserrer les changements.
00:27 Vous réagirez à cela avec une question dans la tête des Français.
00:30 Sommes-nous impuissants ? Et plus largement, l'angoisse monte devant un scénario d'embrasement
00:34 au Proche-Orient.
00:35 Vous publiez dans le JDD une tribune consacrée aux sursauts français.
00:39 Vous nous direz comment se décline ce sursaut.
00:41 Et pour vous interroger, je suis entourée de Stéphane Dupont des Echos.
00:44 Bonjour à vous Stéphane.
00:45 Bonjour.
00:46 Et de mon collègue Florian Tardif de CNews.
00:48 Bonjour Florian.
00:49 Bonjour Sonia.
00:50 Jordan Bardella, deux otages, deux américaines ont été libérés.
00:53 De l'autre côté français, on sait qu'une ressortissante est détenue à Gaza.
00:57 Pour les autres, disparus, ils sont présumés otages, selon Emmanuel Macron.
01:01 Des tractations se font par le truchement du Qatar.
01:04 Est-ce que vous dites vous aussi que, évidemment, la priorité c'est la libération des otages,
01:08 quel que soit l'interlocuteur ?
01:09 Quel qu'en soit l'interlocuteur.
01:12 Il y a un peu plus de 17 Français qui sont aujourd'hui portés disparus à la suite des
01:19 attaques terroristes qui ont visé Israël, dont on sait qu'une partie est détenue très
01:23 certainement en otage dans la bande de Gaza.
01:24 Il y a deux interlocuteurs aujourd'hui en plus des services secrets israéliens qui
01:28 apparaissent comme étant des interlocuteurs majeurs dans la négociation.
01:32 C'est à la fois l'Egypte et le Qatar.
01:34 Je pense qu'il faut évidemment que la France pèse de tout son poids dans la diplomatie.
01:39 Je suis certain qu'elle le fait par l'intermédiaire notamment de nos services de renseignement
01:43 pour récupérer nos otages.
01:45 Et moi je veux dire évidemment que nous ne les oublions pas et que nous pensons aujourd'hui
01:50 plus que jamais à la famille de nos otages qui sont aujourd'hui détenus dans des conditions
01:54 très certainement difficiles.
01:56 Donc clairement, quels que soient nos interlocuteurs, quel que soit le prix, même s'il faut négocier
02:00 avec un pays dont on sait les liens avec le Hamas, la priorité sont les otages.
02:06 C'est une évidence.
02:07 Il faut éviter l'hypocrisie.
02:08 Ça fait des années qu'on déroule le tapis rouge dans la vie politique française mais
02:12 également dans la vie économique du pays aux investissements qataris.
02:16 On rappelle qu'il y a une convention qui lie le Qatar à la France qui organise tout
02:21 un tas d'avantages fiscaux pour les États, pour l'État qatari en France.
02:24 C'est vrai, depuis 1993, ça a été accéléré avec la réforme de 2008 qui a été mise en
02:29 place par la droite au pouvoir.
02:30 Et on sait que le Qatar, depuis maintenant une quinzaine d'années dans notre société,
02:34 arrose la vie politique d'un certain nombre d'investissements, de cadeaux, d'influences,
02:40 de soft power.
02:41 Et on sait par ailleurs que le Qatar finance pourtant des mouvements terroristes comme
02:46 le Hamas.
02:47 Le Qatar ne s'en cache pas.
02:49 Maintenant, aujourd'hui, en l'état actuel des choses, il y a une urgence, c'est de libérer
02:52 les otages, c'est de récupérer les otages.
02:54 Et je pense que le rôle de la France, qui plus est en ce temps de tempête au Proche-Orient,
02:59 est au-delà de la négociation pour nos otages, c'est de maintenir un lien diplomatique très
03:04 fort avec tous les États de la région, pas seulement Israël, avec la Jordanie, avec
03:09 le Liban, avec qui il y a un lien historique et civilisationnel très fort, mais aussi
03:13 évidemment avec l'Égypte et le Qatar.
03:14 Jordan Bardella, vous pensez qu'à l'issue de ce conflit, qu'on espère qu'il va se
03:18 terminer, il faudra revoir les relations qu'on entretient avec le Qatar ? Parce que vous
03:21 le disiez, le Qatar, c'est le principal soutien politique du Hamas.
03:24 Est-ce qu'on ouvre le tapis rouge aux investissements d'un État dont on sait qu'il finance le
03:29 terroriste islamiste, qui a tué une trentaine de nos compatriotes dans des attaques terroristes
03:34 d'une barbarie sans précédent en Israël ? C'est ça la question.
03:37 Ça fait 15 ans, monsieur, que nous dénonçons l'influence du Qatar dans la vie politique
03:42 française et dans la vie économique de notre société.
03:44 Je vous rappelle qu'il y a des dirigeants de mon mouvement, du Front National avant
03:47 le Rassemblement National, qui avaient été poursuivis en justice justement pour avoir
03:51 dénoncé les accointances entre le Qatar et l'idéologie islamiste.
03:55 Maintenant, la vérité, c'est que l'idéologie islamiste, elle est déjà sur le sol français.
03:59 Le Hamas, il est déjà sur le sol français et les barbares sont d'ores et déjà parmi
04:03 nous.
04:04 On laisse hurler dans ces manifestations pro-palestinienne ou dans notre pays qui a connu 273 morts
04:10 du fondamentalisme islamiste, on laisse hurler "Allah Akbar" à 500 mètres du Bataclan.
04:14 On en est là aujourd'hui dans notre pays.
04:16 On laisse, vous dites ? Qui laisse ?
04:19 Beaucoup de gens.
04:20 Ce sont des manifestations, rappelons-le, qui au départ, en tous les cas, pour l'exécutif
04:26 étaient interdites.
04:27 Conseil d'État, c'est à la discrétion des préfets.
04:30 Comment vous feriez au pouvoir ?
04:31 D'abord, vous avez raison de rappeler que c'est à la discrétion des préfets.
04:34 Le Conseil d'État, il dit une chose, il est là pour sauvegarder les libertés fondamentales,
04:38 il dit une chose, il dit qu'il n'y a pas d'interdiction de principe de manifester
04:42 en France et en quoi on peut être d'accord.
04:44 Maintenant, c'est à la discrétion des préfets, en fonction du potentiel risque
04:49 d'atteinte à l'ordre public et évidemment, le corollaire, c'est le risque d'apologie
04:54 terrorisme inhérent à ces manifestations, que ces manifestations doivent être organisées.
04:58 Rendez-vous compte que sur la… Moi, ça m'a beaucoup choqué ces images.
05:01 Rendez-vous compte que sur la place de la République, on est passé en 8 ans, en 8
05:05 ans seulement, de "Je suis Charlie" à "Allah Akbar".
05:09 Et ces manifestations, elles peuvent dégénérer.
05:12 Vous avez vu en Allemagne que lors de manifestations pro-palestiniennes, on a délibérément tenté
05:19 d'incendier des synagogues.
05:20 Il y a une soixantaine de policiers qui ont été blessés et on voit là, dans le pays
05:24 qui a vu renaître l'antisémitisme de la Shoah dans les années 30 et au début des
05:28 années 40, on voit ressurgir aujourd'hui ces tensions islamistes et on voit bien que
05:33 ces gens-là, quand on hurle "Allah Akbar" dans un contexte comme celui-ci, le jour de
05:39 l'enterrement de Dominique Bernard, dans un pays qui compte 273 Français tués du
05:44 fondamentalisme islamiste, 30 de ces ressortissants qui ont été lâchement assassinés par la
05:48 barbarie et le totalitarisme islamique au Moyen-Orient, je veux dire, on ne vit pas
05:53 dans le même pays.
05:54 Et en réalité aujourd'hui, ces militants-là ne se battent plus pour un État, ils se battent
05:59 pour la Houmah, ils ne se battent plus pour un État palestinien.
06:02 On est dans autre chose et pour moi ces manifestations, elles traduisent aujourd'hui clairement une
06:06 ré-islamisation de la cause palestinienne.
06:08 Mais vous, au pouvoir, que feriez-vous ? Est-ce que vous interdiriez ces manifestations ?
06:11 Oui.
06:12 Je laisserai à la discrétion des préfets le droit d'interdire…
06:18 Non, non, non, non, non, ça n'est pas compliqué.
06:20 Ce qui est compliqué, c'est l'amateurisme dans lequel le gouvernement a traité ces
06:24 manifestations pour faire de la politique en disant on va interdire par principe toutes
06:28 manifestations.
06:29 Ça n'est pas possible dans l'état actuel du droit.
06:31 C'est un gage d'amateurisme, premièrement.
06:33 Deuxièmement, il faut combattre l'islamisme par la force des lois.
06:37 D'abord, il faut commencer par assumer ce qu'on est.
06:39 Parce qu'une société qui ne croit plus en rien, elle cesse d'exister, pour paraphraser
06:44 Malraux.
06:45 Et si l'islamisme s'installe dans notre société aujourd'hui, partout sur le sol
06:49 français, avec une volonté très claire de conquête de l'espace public, c'est
06:52 d'abord parce qu'on n'assume plus ce qu'on est.
06:54 Une civilisation européenne, un grand pays comme la France, avec une grande et belle
06:58 histoire nationale, qui a des valeurs à défendre, qui a une identité à revendiquer.
07:02 Aujourd'hui, l'école, notamment de la République française, ne transmet plus
07:06 ces valeurs, elle ne transmet plus cette histoire de France.
07:08 C'est aussi une bataille culturelle.
07:09 Mais tout manifestant en soutien aujourd'hui à Gaza est pour vous porteur d'une idéologie.
07:15 Non, non, je pense…
07:17 Alors si ça a été confus, je vais réexpliquer.
07:19 Je pense qu'il y a très clairement aujourd'hui une hybridation entre la légitimité d'un
07:26 combat pour deux États, pour la cause palestinienne.
07:28 On sait que ça a existé dans l'histoire de France et dans l'histoire du monde que
07:31 de porter cette revendication sur notre sol.
07:33 Certains l'ont portée, mais aujourd'hui, ce n'est plus le débat.
07:36 Quand il y a des attaques terroristes d'une gravité sans précédent, que le pays passe
07:42 en alerte rouge, alerte attentat, on ne va pas hurler « Allah akbar » à 500 mètres
07:46 du lieu, encore une fois, qui a connu l'un des plus grands carnages de l'histoire récente,
07:52 à savoir le Bataclan.
07:53 Et puis je pense qu'il faut combattre l'islamisme par la force des lois.
07:57 Et Marine Le Pen avait porté, et elle porte depuis plusieurs années, une grande loi contre
08:01 les idéologies islamistes, qui est rédigée, qui est disponible sur le site du Rassemblement
08:04 national et qui vise à intégrer dans le droit français toutes les mesures juridiques,
08:10 politiques, administratives, culturelles pour combattre ce totalitarisme.
08:14 Il y a ces manifestations en France, il y a des manifestations un peu partout aussi dans
08:18 le monde arabe, qui fait dire que la rue arabe s'embrase.
08:22 On a vu cela à Téhéran, on l'a vu en Égypte, on l'a vu en Tunisie, dans la capitale à
08:26 Tunis, et on voit souvent des slogans anti-français.
08:29 Pourquoi, selon vous, cette singularité sur la France ? Comment vous l'expliquez ?
08:35 Parce qu'il y a, au-delà de la montée de l'antisémitisme, qui est un sujet majeur
08:42 grave dans notre société, il y avait un peu plus d'une centaine d'actes antisémites
08:46 au début des années 90, on en a presque 1000 par an aujourd'hui, et contre lesquels
08:50 il faut agir sans se dire.
08:51 Il y a une haine, au travers de cette expression politique militante, une haine de tout ce
08:58 que nous représentons.
08:59 La France, la civilisation occidentale, l'Europe, les valeurs de liberté, la République française,
09:07 la laïcité, il y a une haine et une détestation de tout ce que nous représentons.
09:11 Donc je pense qu'il faut prendre cette situation et ces tempêtes qui viennent avec beaucoup
09:16 d'humilité, avec beaucoup de calme, avec beaucoup de sérieux, et je ne crains que
09:21 dans les prochaines années, diriger notre pays ne se résume pas simplement à agir
09:25 pour le quotidien des Français, mais aussi à devoir gérer ces grandes tempêtes du
09:29 monde.
09:30 Est-ce que cette manifestation à Tunis, ce n'est pas aussi la contestation de la politique
09:33 d'Emmanuel Macron au Proche-Orient, qui est considérée comme peut-être trop pro-israélien
09:37 et pas assez attentif à ce que disent un certain nombre de pays sur la création d'un
09:42 Etat palestinien, la politique française aurait un peu basculé du côté israélien.
09:48 Est-ce que vous entendez cette critique ? Est-ce que vous la partagez ?
09:51 La France est contestée aujourd'hui par ces manifestations et par une mouvance islamiste
09:55 de par le monde au Proche-Orient, au Moyen-Orient et dans les pays arabes.
09:58 Je me garderais bien de faire de la polémique ou d'essayer d'aller fracturer l'image
10:02 même de notre pays à l'international.
10:04 Je crois qu'Emmanuel Macron s'est fâché avec beaucoup de monde, qu'il a réussi
10:09 l'exploit, on l'a vu il y a encore quelques semaines, à la fois à se fâcher avec le
10:12 Maroc et l'Algérie, ce qui relève quand même, il faut bien le dire, de l'exploit
10:15 parce que c'est vrai que dans l'histoire de la vie politique, la gauche a toujours
10:18 été très proche de l'Algérie, la droite a toujours été très proche du Maroc.
10:22 Emmanuel Macron, par son attitude, par les choix politiques qu'il a fait, a réussi
10:25 à se fâcher avec tout le monde.
10:27 Donc je pense qu'il faut redessiner la carte de nos intérêts.
10:29 Et moi je crois beaucoup dans une idée qui avait été portée par Nicolas Sarkozy à
10:34 l'époque, qu'il n'avait malheureusement pas su mettre au bout, qui est l'union pour
10:36 la Méditerranée et qui consisterait à dire qu'entre l'Est et l'Ouest, notre zone
10:43 d'influence historique sur laquelle il faudrait redessiner une carte d'intérêt, elle se
10:49 trouve au Sud, elle se trouve en Afrique.
10:51 Moi je suis très inquiet de voir le recul des intérêts français aujourd'hui en Afrique.
10:55 On l'a vu au Niger, on l'a vu au Gabon.
10:57 J'espère ne pas le voir dans les prochains mois en Côte d'Ivoire.
11:00 Mais je crois que le fait que la France se retire de ses territoires n'est pas une fatalité
11:05 et qu'il faut redessiner la carte de nos partenariats avec ces États qui doivent non
11:09 pas vivre sous nos tutelles, parce que je pense que la France-Afrique c'est fini, mais
11:13 qui doivent pouvoir regagner leur souveraineté et recréer des échanges économiques avec
11:18 la France qui ne relèvent pas tant de l'aide au co-développement mais d'une vraie logique
11:21 d'investissement pour encourager ces pays à se développer.
11:23 Et je pense que ce n'est qu'à ce prix-là qu'on réussira à redorer l'image du blason
11:28 et de la France à l'étranger.
11:29 Redorer l'image de la France, c'est un véritable défi.
11:32 Et d'abord s'occuper de la sécurité à l'intérieur de nos frontières.
11:34 On va en parler, on marque une courte pause.
11:36 Une question s'il vous plaît, une réponse rapide avant la pause.
11:38 Emmanuel Macron ne s'est pas encore rendu en Israël.
11:41 Vous au pouvoir, aux Marine Le Pen, vous l'auriez fait plus rapidement ?
11:44 Je pense qu'Israël a d'autres soucis en ce moment que celle de recevoir…
11:49 Il y a quand même les leaders du monde quasiment…
11:51 Je pense qu'Israël a peut-être d'autres urgences que celles de recevoir
11:56 différents chefs d'État.
11:57 Mais si le gouvernement israélien le souhaite,
11:59 peut-être que la présidence de la République française peut l'envisager.
12:01 Une courte pause et on se retrouve pour votre grand rendez-vous
12:04 au repas CNews Les Écho avec Jordane Bardel.
12:06 Le grand rendez-vous avec notre invité,
12:12 le président du Rassemblement National, Jordane Bardela,
12:15 à la Une du JDD.
12:17 Vous-même, vous publiez une tribune intitulée "Pour un sursaut français".
12:20 On va en parler. Gérald Darmanin affirme qu'il n'y a aucun tabou
12:23 pour protéger les Français.
12:25 Le ministre de l'Intérieur, Jordane Bardela,
12:26 qui dit que toute personne étrangère porteuse d'une idéologie radicale
12:30 se verra retirer son tir de séjour pour être expulsée.
12:33 Est-ce que vous souscrivez à cette nouvelle mesure ?
12:36 Nouvelle ?
12:38 Dans l'annonce.
12:40 Le 18 octobre 2020, après l'assassinat qui avait visé Samuel Paty,
12:45 Gérald Darmanin était ministre de l'Intérieur.
12:47 Il avait passé une consigne à tous les préfets de France
12:50 pour leur demander d'éloigner les étrangers radicalisés.
12:54 Trois ans après, qu'est-ce qui a été fait ?
12:56 Pas grand-chose.
12:57 Et moi, si vous voulez, je suis un peu lassé de venir à chaque fois
13:00 sur tous les plateaux de télévision dès qu'il y a un attentat
13:03 pour commenter les mêmes faits, pour déplorer les mêmes drames.
13:08 Et je vais vous dire, je crois ce que ressent aujourd'hui
13:11 une majorité de Français.
13:12 J'ai écouté avec un très grand intérêt les déclarations de Michael Paty,
13:18 la sœur de Samuel Paty, qui a déclaré cette semaine
13:21 "si la mort de mon frère avait servi à quelque chose,
13:24 Dominique Bernard serait encore là".
13:27 Voilà ce que pense aujourd'hui une majorité de Français.
13:29 Après le Bataclan, il ne s'est rien passé.
13:31 Après Charlie Hebdo, Nice, Saint-Etienne-du-Rouvray,
13:34 il ne s'est rien passé.
13:36 Après le drame d'Annecy, il ne s'est rien passé.
13:39 Et pour une raison très simple, c'est que les gens qui sont aujourd'hui
13:42 à la tête de l'État n'ont pas non seulement la volonté politique,
13:46 mais ne se donnent pas les moyens politiques et juridiques
13:48 pour mener le combat contre l'idéologie islamiste.
13:53 Il n'y a aucune autre possibilité que celle d'organiser un référendum,
13:58 pour mettre dans la Constitution,
13:59 pour graver dans le marbre du droit français,
14:02 l'ensemble du bouclier politique, administratif, juridique
14:06 qui doit permettre au peuple français de se prémunir
14:09 des étrangers radicalisés, des bombes humaines qui sont sur notre sol
14:13 et de l'idéologie islamiste.
14:15 Nous devons rendre aujourd'hui la France invivable pour ceux qui la détestent
14:19 et inaccessible pour ceux qui viennent pour la combattre.
14:22 Et dans ce référendum que nous proposons au peuple français
14:25 et que nous engagerons et que nous enclencherons
14:28 dès les premières semaines de notre élection en 2027,
14:31 nous proposons plusieurs choses.
14:32 D'abord l'expulsion systématique des délinquants et criminels étrangers
14:37 et de tous ceux qui, sur le sol français étranger,
14:40 présentent un danger pour les intérêts vitaux de la nation
14:42 et pour la sécurité nationale.
14:44 On peut dire tout ce qu'on veut.
14:46 Monsieur Darmanin, il peut dire tout ce qu'on veut.
14:48 Il y a la moitié aujourd'hui des gens qui sont fichés pour radicalisation,
14:51 qui sont présents sur le sol français, qui sont des étrangers,
14:53 qui n'ont pas été expulsés.
14:55 Et bien souvent, Monsieur Darmanin ne peut pas les expulser
14:58 et il ne pourra pas les expulser demain s'il ne remet pas en cause.
15:02 Aujourd'hui, le verrou juridique...
15:04 Pardon, le verrou juridique...
15:06 Ils n'ont encore rien fait.
15:08 Je pense que des gens qui sont suivis pour radicalisation,
15:11 donc bien souvent avec une fiche S ou fichés au sein du FSPRT,
15:15 qui présentent un lien objectif avec le fondamentalisme islamiste,
15:18 moi je ne prends pas le risque et je prends la précaution
15:21 d'expulser préventivement ces personnes-là,
15:23 de les éloigner du territoire français,
15:25 parce qu'à chaque fois, nous vivons les mêmes drames,
15:27 à chaque fois, ce sont systématiquement les mêmes profils
15:30 et les mêmes verrous juridiques qui nous empêchent aujourd'hui,
15:33 préventivement...
15:34 Vous appuyez un principe de surprécaution.
15:36 Totalement, de prévention pour protéger préventivement mes concitoyens.
15:40 Aujourd'hui, quand vous êtes confronté à une OQTF,
15:42 une obligation de quitter le territoire français,
15:45 vous pouvez faire deux appels.
15:46 Un appel devant le tribunal administratif,
15:49 un deuxième appel devant la cour d'appel du tribunal administratif,
15:53 et bien souvent, les jugements qui sont édictés
15:55 se basent sur des jurisprudences de la CGE
15:58 ou de la Cour européenne des droits de l'homme,
15:59 qui nous empêchent d'expulser des gens de notre sol,
16:03 même si ces personnes-là présentent un danger pour la sécurité nationale,
16:07 au motif que dans les pays de départ,
16:08 ils pourraient subir un traitement inhumain ou dégradant.
16:11 Il faut arrêter avec ça.
16:13 La Cour européenne des droits de l'homme.
16:14 Mais il ne peut pas les contourner, puisque...
16:16 Il assume les contre-parleurs décisions.
16:18 Après, il dit qu'il y a pris en plus une amende et que l'affaire est réglée.
16:20 4 200 étrangers radicalisés sur le sol français.
16:24 Donc, on voit bien que même si dans les mots,
16:26 ce matin dans le JDD, ils prétendent lutter contre,
16:28 dans les faits, ils ne luttent pas contre.
16:30 Donc, il va falloir à un moment donné
16:32 que la supériorité du droit français,
16:35 que la sécurité du peuple français passe avant toute chose,
16:39 avant tout verrou juridique.
16:40 Et bien sinon, nous allons continuer de déplorer des morts.
16:43 Nous allons continuer de venir sur les plateaux de télévision,
16:46 moi à vous dire qu'il ne se passe rien,
16:47 et le ministre de l'Intérieur à venir vous dire
16:49 vous allez voir ce que vous allez voir.
16:50 Premièrement. Deuxièmement, monsieur.
16:52 Il y a des mosquées radicales sur le sol français
16:54 qui ne sont pas fermées. Il faut les fermer.
16:56 Troisièmement, il y a des officines islamistes,
16:58 comme les Frères musulmans, qui sont considérées en Arabie saoudite,
17:01 comme aux Émirats arabes unis, comme des organisations terroristes.
17:04 Nous devons faire la même chose.
17:05 Les dissoudre toutes, sans exception,
17:08 pour faire en sorte que la France devienne invivable
17:10 pour ceux qui veulent pratiquer une idéologie
17:13 qui vise non seulement à nouaillir,
17:15 à nous détester, à nous combattre,
17:16 mais aussi à tuer des Français.
17:17 Donc, vous souhaitez l'interdiction de l'idéologie.
17:19 Là, on est bien dans l'idéologie des Frères musulmans,
17:22 via une loi contre les idéologies islamistes.
17:24 Et un référendum sur l'immigration. Parfait.
17:26 Vous avez vu qu'il y a eu une passe d'armes
17:29 et une bataille médiatique et judiciaire
17:31 entre Gérald Darmanin et Karim Benzema.
17:33 Marine Le Pen a dénoncé une diversion du ministre de l'Intérieur,
17:36 tout en accusant l'ancien international français
17:38 d'être complaisant avec le fondamentalisme islamiste.
17:41 Est-ce que ce n'est pas contradictoire
17:43 si vous estimez que Karim Benzema est complice
17:45 et que Gérald Darmanin a visé juste ?
17:48 J'ai suscité une petite polémique il y a quelques semaines
17:52 en indiquant que Karim Benzema était un compagnon de route
17:55 de l'idéologie islamiste.
17:57 Je maintiens mes propos.
18:00 Ce qu'on reproche à Karim Benzema n'est pas tant dans ce qu'il,
18:03 a dit, que ce qu'il n'a pas dit.
18:05 Et il y a des silences qui en disent long, madame.
18:07 Quand on n'a pas un mot, rien, pour s'offusquer,
18:11 pour condamner l'ignoble attaque terroriste
18:13 et l'égorgement d'un professeur français
18:15 sur le territoire de la République française à Arras.
18:18 Quand on n'a pas un mot pour les enfants, les femmes,
18:21 les vieillards, les civils israéliens
18:23 qui ont été massacrés, kidnappés, décapités,
18:26 tués, assassinés par les terroristes du Hamas
18:29 et qu'on vient comme une fleur une semaine après
18:31 faire un tweet en s'offusquant des civils
18:34 qui sont bombardés à Gaza, c'est très bien.
18:37 Mais pour le reste, il y a des silences qui en disent long,
18:39 il y a des silences qui en disent beaucoup.
18:41 Karim Benzema, il refusait de chanter la marseillaise
18:44 en équipe de France.
18:45 Karim Benzema, il, à plusieurs reprises,
18:48 a été pris en flagrant délit d'acquaintance
18:51 avec l'idéologie islamiste.
18:53 Quand il est pris en photo et qu'il se prend en photo,
18:55 bras dessus, bras dessous, tout sourire.
18:57 Avec un imam qui a été perquisitionné le matin même.
19:01 Quand il like sur les réseaux sociaux le poste d'un sportif
19:04 qui se réjouit des attentats et de la décapitation de Samuel Paty.
19:07 Quand il dit qu'il est heureux d'aller jouer dans un pays musulman.
19:10 – Ce fait chaud d'éléments fait conclure au fait
19:14 qu'il est complice d'une idéologie islamiste.
19:15 – Je dis qu'il est un compagnon de route de l'idéologie islamiste,
19:17 mais je vais lui donner un bon point, il a été cohérent.
19:20 Il est parti vivre dans un pays où l'islam rigoriste est loi.
19:24 Maintenant, je vais vous dire, je ne suis pas dupe
19:27 de la gigantesque diversion qui a été déployée
19:30 par le ministre de l'Intérieur, parce que pendant qu'on parle
19:33 d'un islamiste expatrié, on ne parle pas des islamistes
19:36 qui sont sur le territoire français.
19:37 Donc moi, je ne tomberai pas dans le panneau de M. Darmanin
19:40 qui comme un magicien, c'est Gérald Majax,
19:43 qui sort le lapin Karim Benzema de son chapeau
19:46 en pensant que tout le monde va s'engouffrer dans la polémique.
19:49 Moi, je ne m'engouffre pas.
19:50 – Il était un compagnon de route et maintenant vous nous dites
19:51 que c'est un islamiste.
19:53 Vous avez dit que Karim Benzema est un islamiste.
19:55 – Tout à fait, je maintiens ses propos.
19:57 Mais il a au moins eu la cohérence d'aller vivre dans un pays
20:00 où l'islam régoriste est religion d'État.
20:02 Mais pendant qu'on parle de Karim Benzema, on ne parle pas…
20:05 – Du texte aussi de Gérald Darmanin parce que vous dites…
20:07 – C'est vous qui m'interrogez sur Karim Benzema.
20:09 Moi, je veux bien parler du texte, il n'y a aucun problème.
20:11 – Justement, vous avez largement répondu.
20:13 Je reviens à ce que dit Gérald Darmanin.
20:14 – Et si les frères musulmans sont un danger,
20:16 comme il le dit Gérald Darmanin, pourquoi il ne les interdit pas ?
20:19 – Lui, il assure que son texte est le plus Dieu des dernières années,
20:21 que vous vous y opposez, mais qu'à chaque fois,
20:23 vous rejetez toute mesure qui protège les Français.
20:25 Vous l'entendez souvent, cet argument de Karim Benzema.
20:27 – Il y a un sondage Rodoxa qui a été fait.
20:28 65% des Français ne croient pas dans l'efficacité de ce texte.
20:33 Et d'ailleurs, permettez-moi de dire, parce que personne ne l'a noté,
20:35 mais on progresse.
20:37 Parce qu'enfin, on reconnaît, enfin, certains reconnaissent aujourd'hui,
20:40 après nous avoir expliqué le contraire pendant 8 ans,
20:43 qu'il y a un lien entre l'immigration et le terrorisme.
20:45 Moi, je vois beaucoup M. Attal, en ce moment,
20:48 s'agiter sur les questions de laïcité, c'est très bien.
20:50 Mais M. Attal, après l'attentat qui avait visé la police nationale à Rambouillet,
20:54 il déclarait qu'il refuserait toujours de tirer un trait
20:59 entre l'immigration et le terrorisme.
21:01 Au passage, ils ont criminalisé depuis 30 ans tous ceux qui, comme nous,
21:03 expliquaient qu'il y avait évidemment un lien entre les deux.
21:06 Maintenant, pour vous répondre très clairement…
21:07 – Ça ne veut pas dire qu'il ne fait pas de lien,
21:09 ça veut dire qu'il ne fait pas de signe d'égalité.
21:10 Vous non plus, vous ne le faites pas.
21:11 – Manifestement, si on est obligé de discuter d'une loi sur l'immigration
21:15 pour se prémunir des terroristes, d'après, encore une fois,
21:17 le ministre de l'Intérieur, c'est bien qu'il y a un lien entre les deux.
21:20 Donc, il y a évidemment un lien.
21:21 Maintenant, je vais vous dire ce texte, les Français ne sont pas dupes,
21:23 ça n'est pas un texte contre l'immigration, c'est un texte pour l'immigration.
21:27 Parce qu'en essayant de nous faire avaler la pilule,
21:29 avec quelques mesures qui relèvent de mesures administratives
21:32 qui, pour certaines, je le dis, vont dans le bon sens,
21:36 révèlent en réalité à côté le plus grand appel d'air,
21:40 l'un des plus grands appels d'air migratoires de toute la Ve République,
21:43 en indiquant qu'on va régulariser massivement des travailleurs clandestins.
21:47 Donc, moi, je ne suis pas dupe de ce… en même temps.
21:50 Et encore une fois, je pense que ce texte de loi…
21:52 - Je pense… - Pourriez-vous le voter ?
21:54 Allez, on pose la question.
21:56 Monsieur le ministre de l'Intérieur, êtes-vous prêt à renoncer
21:58 au plus grand appel d'air migratoire que vous êtes en train d'organiser avec ce texte,
22:02 qui prévoit la régularisation des travailleurs clandestins
22:04 pour vous concentrer sur la riposte ?
22:06 Discutons-en.
22:08 Vous êtes prêt à en discuter et à voter le texte ?
22:09 Mais vous verrez qu'ils ne le feront pas.
22:11 - Jamali ? - Oui ?
22:12 On va abarquer une pause, on va continuer à en parler,
22:14 à la fois la lutte contre l'islamisme, le texte de Gérald Darmanin,
22:17 et vous l'avez évoqué, Jordan Bardella,
22:19 les dossiers que porte Gabriel Attal, l'école, la laïcité,
22:22 la peur des professeurs aujourd'hui.
22:25 Comment garantir leur sécurité ?
22:26 Comment garantir qu'ils puissent aller enseigner dans notre pays
22:29 sans avoir la boule au ventre ?
22:30 On marque une pause et on se retrouve.
22:32 La suite du grand rendez-vous européen C News / Les Echos,
22:40 notre invité, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella.
22:43 Je suis avec Stéphane Dupont des Echos et Florian Tardif de C News.
22:46 Jordan Bardella, quand le ministre de l'Éducation,
22:49 Gabriel Attal, dit qu'il veut l'expulsion des élèves qui seraient radicalisés,
22:53 donc les extraires du milieu de l'éducation,
22:58 faisant référence à ceux qui ont perturbé de façon notoire
23:00 la minute de silence et l'hommage à Dominique Bernard.
23:02 Est-ce que vous estimez que ce sont des annonces ou c'est un signe de fermeté ?
23:06 Pour les mettre où ?
23:08 On lui a posé la question, il n'a pas de réponse.
23:10 Donc il faudrait qu'on trouve une réponse à cela.
23:13 Moi, je suis favorable, parce que l'esprit va dans le bon sens,
23:16 celui qu'on porte depuis plusieurs années,
23:18 d'éloigner de ce qui doit consister à un sanctuaire,
23:22 un asile inviolable où les querelles des hommes n'entrent pas,
23:25 pour paraphraser Jean Zé, à savoir l'école de la République,
23:28 tous ceux qui perturbent le bon fonctionnement de l'institution républicaine.
23:31 C'est vrai avec les enfants délinquants, violents, très violents, récidivistes,
23:36 mais c'est aussi vrai avec une autre forme de violence,
23:38 c'est-à-dire avec des enfants islamisés, radicalisés,
23:41 qui diffusent à l'école une idéologie radicale.
23:44 Il faut bien comprendre aujourd'hui qu'il y a un enseignant sur deux
23:48 qui s'autocensure dans les classes de nos écoles.
23:50 Il y a certains passages aujourd'hui, je pense à la Shoah,
23:53 mais aussi à la guerre d'Algérie, qu'on ne peut plus aborder
23:55 dans l'école de la République française.
23:57 Mais ce que je reproche à Gabriel Attal et à ce gouvernement,
24:00 d'une manière plus générale, même si la mesure d'éloignement,
24:03 l'esprit d'éloignement va dans le bon sens,
24:05 c'est qu'on s'attaque aux conséquences sans jamais traiter les causes.
24:09 La cause, c'est la politique d'immigration.
24:12 On peut faire tout ce qu'on veut pour traiter sur le sol français
24:16 l'éléphant qui est au milieu du salon.
24:18 Si on ne voit pas l'éléphant qui est au milieu du salon
24:20 et qu'on ne remet pas en cause la politique d'immigration,
24:23 alors nous allons accélérer les fractures à l'école.
24:25 - Imaginez ce qui est quand même difficilement imaginable,
24:27 les flux s'arrêtent.
24:28 - C'est inimaginable avec eux.
24:30 Avec nous, c'est un peu plus envisageable.
24:32 Je n'aurais jamais la prétention, madame,
24:35 de dire que le risque zéro n'existe pas.
24:37 Il faut être très sérieux sur ce sujet.
24:39 D'abord, un, il faut renforcer les sanctions
24:41 contre tous ceux qui touchent, qui menacent un serviteur de l'État.
24:46 C'est vrai avec les policiers, c'est vrai avec les pompiers,
24:48 c'est vrai avec les élus, mais ça doit être aussi vrai
24:51 avec les enseignants et avec les professeurs
24:52 qui pour beaucoup vont travailler et vont chaque matin
24:56 dans l'établissement scolaire avec la boule aux ventes.
24:58 Deuxièmement, il faut des sanctions planchées
25:00 dans les conseils d'établissement.
25:02 Parce qu'aujourd'hui, bien souvent,
25:03 quand vous faites un conseil d'établissement
25:05 pour sanctionner un élève qui a des problèmes disciplinaires,
25:08 vous subissez, vous pouvez subir, ce n'est pas systématique,
25:11 des pressions, soit de la part des autres élèves,
25:13 soit de la part de la famille,
25:15 soit parfois de la part de certains collègues
25:16 qui sont habités par l'idéologie du pas de vague
25:19 et qui considèrent qu'il vaut mieux ne rien faire,
25:21 passer l'affaire sous silence
25:23 et évidemment les conséquences qui vont avec.
25:25 Donc, il faut des sanctions planchées,
25:26 qui est aussi un moyen de protéger les enseignants et le corps éducatif.
25:30 Troisièmement, je souhaite qu'on puisse réfléchir
25:32 à la suspension des allocations familiales
25:35 pour les parents de mineurs récidivistes,
25:36 mais aussi pour les parents qui laissent leurs enfants
25:39 diffuser à l'école une idéologie radicale
25:41 et l'idéologie de l'islam politique.
25:43 Ça n'avait pas été mis en place, les allocations familiales,
25:44 et ça n'avait pas marché tellement ?
25:45 Ça n'avait pas marché parce que ça avait été supprimé
25:47 par le gouvernement de François Hollande à l'époque,
25:49 ça avait été mis en place quelque temps,
25:51 mais moi je pense que parfois de taper au portefeuille,
25:54 c'est un levier d'efficacité qui n'est pas suffisamment utilisé
25:56 dans le droit français.
25:57 Et puis d'une manière plus large,
25:59 il faut effectivement maîtriser notre politique d'immigration
26:02 pour pouvoir se concentrer sur les gens qui sont présents.
26:06 Vous avez dit, et sur ce point vous avez raison,
26:08 que ce sont des sondages, il y a un enseignant sur deux,
26:10 à peu près 56% des enseignants qui s'autocensurent.
26:13 Mais il y a aussi une part dont vous parlez moins,
26:16 Jordan Bardalas, c'est cette part de professeurs,
26:18 et c'est Jean-Pierre Robin, un ancien inspecteur
26:20 de l'Education nationale, qui l'a dit ici même sur CNews,
26:22 qui eux-mêmes ne sont pas acquis à la laïcité.
26:25 Vous avez des jeunes professeurs ou des moins jeunes
26:28 qui n'y sont pas forcément attachés.
26:30 Qu'est-ce qu'on fait par rapport à ces professeurs-là ?
26:33 On ne peut pas les contraindre ?
26:35 Il aurait peut-être fallu que la droite n'enterre pas
26:39 le rapport Robin, il y a quelques années,
26:41 comme on ne passe pas sous sinon sur le bouquin
26:43 "Les territoires perdus de la République",
26:44 2003 me semble-t-il, les territoires perdus de la République,
26:46 je crois que c'est 2002, mais que de temps perdus.
26:49 Gérald MacArthur résumait les batailles perdues
26:51 par deux mots, trop tard.
26:53 Moi je pense que ce n'est pas trop tard.
26:55 Je pense que la situation est très mal engagée,
26:58 mais qu'avec de la volonté politique,
27:02 qu'avec la restauration de l'autorité de l'État,
27:04 et qu'avec un référendum pour constituer
27:06 un certain nombre de mesures,
27:08 on pourrait protéger le peuple français
27:10 de la fracture qui vient.
27:11 C'est ce que vous dites dans le journal de dimanche,
27:13 vous publiez cette tribune pour un sursaut français
27:15 en dénonçant le renoncement de l'exécutif.
27:19 Ça voudrait dire que le président de la République
27:21 a renoncé à combattre l'islamisme
27:23 et donc à protéger les concitoyens.
27:25 Je pense qu'il n'a même pas idée de ce qui est en train
27:27 de se passer aujourd'hui dans d'innombrables quartiers.
27:30 Et s'il en a l'idée et la conscience,
27:33 alors il ferme les yeux,
27:35 comme on ferme les yeux depuis 30 ans,
27:37 en criminalisant tous ceux qui,
27:38 comme le Rassemblement national,
27:40 alertent sur les dangers que représente aujourd'hui
27:43 la déstabilisation du pays par le refus
27:45 de défendre la laïcité et une politique
27:46 d'immigration anarchique, qui fait que bien souvent
27:48 dans d'innombrables quartiers de France,
27:50 y compris dans des écoles,
27:51 on a deux peuples et deux civilisations
27:53 qui cohabitent dans le même pays.
27:55 Voilà, c'est juste ça.
27:56 Alors après, on peut traiter les conséquences
27:57 et faire des analyses pendant mille ans
28:00 sur les conséquences.
28:01 La vraie cause, c'est ça.
28:02 Et c'est vrai que, et c'est ce que je développe
28:03 dans cette tribune, l'histoire de France
28:06 est le théâtre de l'affrontement permanent.
28:08 Vous regardez toute l'histoire de France,
28:09 c'est ça, entre ceux qui s'accommodent
28:11 du déclin de notre pays
28:13 et ceux qui refusent le déclin de notre pays
28:15 et qui pensent qu'un sursaut est encore possible.
28:17 Moi, je fais partie de ceux qui veulent se battre.
28:18 Je fais partie de ceux qui pensent,
28:20 comme Marine Le Pen, qu'un sursaut est encore possible.
28:22 Mais il faut qu'on commence par assumer ce qu'on est.
28:25 Et il faut qu'on commence par dire que l'école
28:27 ne doit pas être le lieu de l'idéologie woke
28:29 et de tous les pires délires de la gauche
28:31 qui visent à l'exaltation de la différence,
28:33 à la repentance permanente sur ce qu'a été
28:35 ou n'a pas été l'histoire de France,
28:36 mais d'assumer, de transmettre la France à aimer.
28:39 Parce que notre France,
28:40 elle rayonne dans le monde entier.
28:42 – Vous allez vous introduire dans les manuels scolaires ?
28:45 Vous allez, j'allais dire, appréhender un nouveau récit ?
28:48 – Je pense que l'école doit être d'abord
28:50 recentrée sur les savoirs fondamentaux.
28:53 – C'est ce que dit Louis El Ata.
28:55 – Lire, écrire, compter.
28:56 Oui, mais monsieur, depuis le début de l'émission,
28:58 à chaque fois que je dis quelque chose,
28:59 vous me dites "c'est ce que dit Gérald Darmanin,
29:01 c'est ce que dit Gabriel Attal".
29:02 Ils sont au pouvoir ces gens-là.
29:03 Ils ne sont pas au pouvoir depuis Arras,
29:05 ils ne sont pas au pouvoir depuis Bruxelles,
29:07 ils ne sont pas au pouvoir depuis Israël,
29:09 ils sont au pouvoir depuis 6 ans.
29:12 Et quand on est passé…
29:14 – Interdiction de travail, c'est Gabriel Attal.
29:16 – Mais excusez-moi, quand on est passé…
29:19 Oui, je vois bien, mais je pense que les Français ne sont pas dupes.
29:22 Et quand, depuis 6 ans, parce que je pense que l'école,
29:24 ça se soigne sur le long terme,
29:25 que l'école devrait être la cause d'un quinquennat.
29:27 Parce que, pour paraphraser Jaurès de l'instruction,
29:30 si on est la grandeur d'une nation,
29:31 je pense que tout commence par l'école,
29:32 qu'il faut mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux à l'école.
29:35 Il faut mettre le paquet sur l'enseignement civique,
29:37 l'enseignement des valeurs de la République à l'école.
29:40 Quand on est passé d'un ministre modéré,
29:42 raisonnable comme M. Blanquer,
29:44 à un militant woke qui combattait la laïcité
29:48 comme M. Papendiaïe pour revenir à un profil comme Gabriel Attal,
29:52 les enseignants se disent "mais on va où ?".
29:54 Le sujet, ce n'est pas Gabriel Attal,
29:55 le sujet, c'est Emmanuel Macron, c'est le chef de l'État,
29:57 c'est le leader qui est à la tête de l'avion
29:59 et dont on a le sentiment qu'il conduit cet avion nulle part.
30:02 Donc je pense qu'il faut, aujourd'hui s'agissant de l'école,
30:06 recentrer l'école sur les savoirs fondamentaux,
30:08 éloigner de l'école les éléments perturbateurs
30:11 et il faut aussi qu'en cas de carence éducative manifeste,
30:13 on puisse suspendre les allocations familiales aux parents
30:17 parce que bien souvent, les parents font preuve d'une mensuétude
30:20 à l'égard de l'idéologie qui est véhiculée par certains de leurs enfants
30:24 et puis d'une manière plus large, il faut protéger
30:26 avec un État fort, ferme, implacable, avec une certitude des peines
30:30 tous les agents de l'État, à commencer par nos policiers
30:33 et nos enseignants qui, dans ces quartiers,
30:35 sont en première ligne face à cette fracture.
30:36 – Est-ce que ces mesures, par exemple, que vous proposez ce matin
30:40 sont capables de dissuader un terroriste qui, un matin,
30:43 se lève et décide de saisir deux couteaux
30:44 pour s'attaquer à un professeur devant une école ?
30:46 – Je…
30:47 – Vous pensez que c'est excessif de d'agir comme ça ?
30:51 – Je ne veux pas le dissuader, je veux le neutraliser préventivement.
30:56 Et permettez-moi de vous rappeler que si nos services de renseignement
31:00 n'avaient pas…
31:01 – Ils en faisaient ?
31:02 – Non, nos services de renseignement n'ont pas failli,
31:04 ce sont les politiques qui faillissent.
31:05 Moi, je crois dans la responsabilité de ceux qui prennent les décisions.
31:09 Et la petite musique en ce moment qui consiste à ériger l'irresponsabilité
31:13 en méthode de gouvernement, à faire comme le fait le ministre de l'Intérieur,
31:16 c'est-à-dire d'expliquer que ce n'est jamais de sa faute,
31:18 que ce n'est jamais eux.
31:19 Arras, ce n'est pas de leur faute.
31:21 – Et que va arriver à l'émission ?
31:23 – D'abord, on assume ses responsabilités, madame.
31:25 – Vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit
31:27 que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
31:29 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
31:31 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
31:33 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
31:35 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
31:37 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
31:39 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
31:41 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
31:43 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
32:07 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
32:33 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
32:37 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
32:39 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
32:41 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
32:43 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
32:45 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
32:47 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
32:49 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
32:51 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
32:53 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
33:17 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
33:43 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
33:47 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
33:49 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
33:51 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
33:53 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
33:55 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
33:57 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
33:59 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:01 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:03 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:27 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:33 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:35 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:37 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:39 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:41 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:43 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:45 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:47 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:49 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:51 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:53 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:55 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:57 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
34:59 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
35:01 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
35:03 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
35:05 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
35:07 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
35:31 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
35:57 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:01 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:03 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:05 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:07 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:09 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:11 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:13 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:15 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:17 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:41 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:43 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:45 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:47 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:49 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:51 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:53 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:55 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:57 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
36:59 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
37:23 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
37:49 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
37:53 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
37:55 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
37:57 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
37:59 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
38:01 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
38:03 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
38:05 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
38:07 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
38:09 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
38:33 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
38:35 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
38:37 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
38:39 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
38:41 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
38:43 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
38:45 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
38:47 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
38:49 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
38:51 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:15 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:21 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:23 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:25 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:27 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:29 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:31 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:33 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:35 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:37 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:39 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:41 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:43 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:45 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:47 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:49 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:51 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:53 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
39:55 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:19 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:25 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:27 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:29 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:31 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:33 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:35 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:37 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:39 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:41 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:43 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:45 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:47 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:49 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:51 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:53 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:55 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:57 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
40:59 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
41:23 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
41:49 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
41:53 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
41:55 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
41:57 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
41:59 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:01 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:03 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:05 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:07 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:09 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:33 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:39 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:41 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:43 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:45 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:47 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:49 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:51 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:53 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:55 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:57 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
42:59 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
43:01 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
43:03 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
43:05 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
43:07 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
43:09 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
43:11 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
43:13 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
43:37 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:03 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:07 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:09 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:11 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:13 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:15 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:17 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:19 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:21 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:23 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:47 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:49 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:51 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:53 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:55 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:57 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
44:59 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
45:01 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
45:03 vous avez dit que vous alliez démissionner, vous avez dit que vous alliez démissionner,
45:05 sur nos deux antennes bien sûr.