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Avec Carine Azzopardi, journaliste et auteure de "Quand la peur gouverne tout" publié aux éditions Plon.

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##LE_FACE_A_FACE-2023-10-12##

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Transcription
00:00 Et dans le Face à Face aujourd'hui, André Bercoff reçoit la journaliste Karina Zopardi qui y publie ce livre
00:05 "Quand la peur gouverne tout" c'est publié chez Plon.
00:07 Alors Karina Zopardi, juste un petit critique de détail,
00:12 je trouve votre livre beaucoup plus intéressant que votre titre.
00:15 "Quand la peur gouverne tout", oui, on peut le dire pour n'importe quoi,
00:20 et heureusement, heureusement, je le dis pour les auditeurs parce que je recommande ce livre qui est vraiment très bien fait
00:26 et qui, comme on dit, vous savez, alors je n'ai pas trouvé, en anglais on dit "it connects the dots",
00:32 c'est-à-dire quand vous réunissez les points, vous savez, il y a comme ça, des points, du puzzle,
00:36 et puis dans ce livre, ce livre réunit le puzzle et montre que c'est pas, c'est un puzzle,
00:41 mais avec le dessin caché de la tapisserie, on le voit bien,
00:44 wauquisme, extrême gauche, extrême droite, islamisme.
00:48 Et en ce moment, on ne peut pas dire qu'on est très loin de tous ces sujets.
00:52 Alors, ce que vous racontez dans votre livre, avec moult, effectivement, et citations et références,
00:59 mais c'est vraiment le, je dirais, la rencontre, vous savez, c'était Lautrehamon qui disait
01:06 que c'est beau comme la rencontre d'un parapluie et d'une machine à coudre sur une table à dissection.
01:12 Et là, votre livre est intéressant comme la rencontre du wauquisme le plus,
01:17 les transgenres, les wauquismes, les LGBT, etc. et les islamistes, entre autres, on peut dire enco-islamistes, voilà,
01:25 et en disant, attention, arros sur les lumières, arros sur du passé faisons table rase,
01:32 voilà, vous parlez de la gauche décoloniale, vous parlez des indigènes de République, on va rentrer,
01:38 subventionnés de temps en temps par quelques grosses entreprises capitalistes
01:42 qui sont très contents de faire leur mort dessus.
01:44 Alors, Karine Azopardi, au fond, ce que vous avez voulu faire, c'est quoi ?
01:49 C'est la rencontre de que extrémistes de tous les pays ou sectaires de tous les pays unissez-vous ?
01:55 Alors, si vous me permettez, je vais rebondir sur ce qui a été dit un petit peu avant avec Christian Perron d'abord.
02:00 Parce que mon livre, il est justement l'inverse de ce que fait Christian Perron pour moi.
02:05 C'est surtout un raisonnement qui fait appel à la logique.
02:08 Par exemple, je vous donne juste un exemple.
02:10 En ce moment, aux États-Unis, il y a une hausse de la criminalité dans pas mal de villes,
02:15 comme Chicago, comme New York, comme Minneapolis, la ville de George Floyd.
02:19 Très clair, les chiffres sont très clairs.
02:22 Cette hausse de la criminalité, elle fait suite à un mouvement qui s'appelait Black Lives Matter
02:28 et qui était précurseur et qui était bien avant la mort de George Floyd,
02:33 où on demande, exactement de la même manière qu'en France avec les violences policières,
02:37 une baisse des crédits alloués à la police et le désarmement même de la police.
02:44 Alors, ça, ce sont des revendications qui, aux États-Unis, ont commencé à se mettre en place
02:49 et ont eu lieu dans les politiques publiques.
02:51 Et on voit aujourd'hui qu'il y a une remontée de la criminalité
02:54 qui, entre nous, touche évidemment les populations les plus fragiles
02:58 et donc les populations noires aux États-Unis.
03:00 Je le savais quand j'ai écrit mon livre.
03:02 Je ne l'ai pas dit dans mon livre. Pourquoi ?
03:04 Parce que ce sont des corrélations et il n'y a pas encore d'études.
03:09 Je n'ai pas encore trouvé d'études sérieuses qui établissent qu'il y a un lien de cause à effet.
03:13 Ça nous paraît évident, comme ça.
03:15 Mais dans mon livre, je n'ai établi que des liens de cause à effet et pas seulement des corrélations.
03:21 - C'est pour ça que vous êtes en désaccord avec Christian Perron qui établit, lui, pour lui,
03:25 - Je tenais à le dire, votre comptable.
03:27 - Vous avez tout droit de le dire et Christian Perron a tout à fait aussi le droit de le dire.
03:32 En tout cas, vous vous dites, juste un mot là-dessus, vous dites qu'il n'y a pas d'effet secondaire,
03:35 qu'on n'a pas pu constater des effets secondaires.
03:38 - Ah non, je ne dis pas ça.
03:39 Mon gros père, personnellement, a eu des effets secondaires.
03:41 Il en pense ce qu'il pense.
03:42 Je pense que...
03:44 Enfin, ma position sur le vaccin, je ne suis pas là pour l'exprimer.
03:46 - D'accord.
03:48 Mais les corrélations...
03:49 Parlons des corrélations, mais vous allez plus loin, vous.
03:52 Parce qu'à ce moment-là, je peux vous répondre.
03:53 Alors, pour votre livre et à l'intérieur de votre livre,
03:57 vous faites des corrélations entre l'islamisme et le wokisme.
04:01 Franchement, quelles corrélations ?
04:03 - Intellectuelles.
04:04 - Intellectuelles, expliquez-moi.
04:06 - Dans les doctrines.
04:07 C'est-à-dire qu'au départ, c'était une contre-intuitive, bien sûr,
04:11 parce que qu'est-ce qu'on entend par wokisme ?
04:13 On entend la lutte contre les discriminations, la lutte contre le racisme.
04:17 Donc tout ça, ce ne sont que des nobles causes, bien évidemment, qui pourraient être contre.
04:22 Et l'islamisme, ce sont des courants, bien évidemment,
04:27 de pensée, et pas seulement du djihadisme.
04:31 - Non, non, une idéologie.
04:33 - Que l'une des quatre branches, le passage à l'acte,
04:35 n'est que minoritaire dans l'islamisme.
04:38 Et ce qui importe, c'est les idéologies.
04:39 Donc j'ai pris les idées, les textes,
04:42 qui composent les différentes idéologies à la base de l'islamisme,
04:47 et de la même manière, les théories,
04:49 qui sont la théorie du genre, la théorie critique de la race,
04:53 et j'en passe, pour examiner concrètement quels sont les discours
04:58 qui n'ont pas converge, mais qui laissent la place à des excuses
05:05 ou un déni de l'islamisme d'un côté,
05:07 et comment de l'autre côté, des islamistes,
05:09 qui s'insèrent dans des thèses progressistes,
05:12 s'en servent comme des chevaux de troie.
05:15 - Oui, mais vous ne répondez pas à la fait que,
05:18 oui, mais le wokisme n'a pas...
05:21 Est-ce que le wokisme, c'est la question,
05:24 est-ce qu'il y a les mêmes mécanismes mentaux-idéologiques
05:28 que l'islamisme ? Ou pas ?
05:30 - Non, c'est pas la même chose.
05:32 Le wokisme, ce qui m'a alertée, c'est qu'aux Etats-Unis,
05:36 si vous voulez, ce sont par exemple des réfusniques de l'ex-URSS
05:40 qui le dénoncent en premier.
05:41 C'est quelqu'un qui s'appelle Mike Zhao, par exemple,
05:45 qui est réfugié chinois, qui a vécu l'époque de Mao,
05:49 de la révolution culturelle, qui a perdu une partie de sa famille,
05:53 dont le meilleur ami est mort sur la place Tiananmen en 1989,
05:56 qui est réfugié aux Etats-Unis et qui nous alerte
05:58 sur les mécanismes du wokisme.
06:00 Donc ce sont des mécanismes qui sont propres,
06:02 qui sont aussi sans doute, Jean-François Bronstein,
06:05 le philosophe, parlait de religions wok,
06:07 plus propres à une croyance qu'à une vérité scientifique.
06:10 Et le problème, c'est qu'on les établit
06:12 comme des vérités scientifiques.
06:14 Et ensuite, à l'intérieur de ces théories,
06:17 de ces différents théories, textes du wokisme,
06:19 il y a un angle mort qu'est l'islamisme.
06:21 Je ne dis pas que les woks sont des islamistes, bien évidemment.
06:23 Mais il y a un angle mort qui nous empêche,
06:26 en mettant dans la case des victimes, des dominés,
06:30 tous les musulmans, sans distinction,
06:32 on fait l'al-malgalm avec les islamistes,
06:33 et les islamistes, on les met dans la même case.
06:35 Et voir la réalité en face, ça produit une dissonance cognitive
06:39 qu'on voit encore à l'oeuvre ces jours-ci, depuis dimanche.
06:42 - Oui, alors justement, mais effectivement,
06:45 on le voit très très bien, c'est-à-dire les racisés,
06:47 les opprimés, tous les opprimés ensemble,
06:49 prolétaires de tous les pays, c'est vous,
06:51 en fait, on traduit toujours ce qui existe depuis 50, 60 et 70 ans.
06:56 C'est-à-dire, c'est vraiment, si vous n'êtes pas avec moi,
06:58 vous êtes contre moi, nous sommes le camp du bien,
07:00 vous êtes le camp du mal, etc.
07:03 Sauf qu'effectivement, et vous en parlez très très bien
07:07 dans votre livre, justement,
07:09 les décoloniaux,
07:13 pardon, vous savez, interdit aux blancs,
07:16 telle manifestation, telle, etc.
07:19 Mais justement, je voudrais qu'on, peut-être qu'on aille,
07:22 parce que, au fond, ce que disait Brunstein,
07:25 notamment, qu'on a reçu ici,
07:27 est-ce que ce n'est pas tout ça, vraiment,
07:29 est-ce que ce n'est pas religieux ?
07:31 Au sens, ou sectaire ?
07:33 Est-ce que c'est l'or du Mangarrom ?
07:35 Est-ce que c'est l'or du Temple solaire ?
07:37 Est-ce que c'est Jim Jones et Guyana ?
07:39 Est-ce que c'est ça, ou c'est autre chose ?
07:41 - Je montre dans mon livre, alors pas toute seule,
07:43 parce que je ne suis ni philosophe, ni universitaire,
07:46 je suis juste journaliste, et donc j'essaye juste
07:48 de faire mon métier en prenant des penseurs
07:50 qui, eux, sont des critiques du wauquisme,
07:52 de ces théories du wauquisme.
07:54 Et quand on se fait placer dans une case,
07:57 dès qu'on emploie ce terme "wauquisme",
07:59 exactement de la même manière que quand on parle d'islamisme,
08:01 dans la case, hop là, extrême droite,
08:03 je me suis dit "mais c'est le signe de quoi ?"
08:06 Et en fait, je me suis aperçue que c'était pas le signe
08:10 d'un débat d'idées saines,
08:13 mais d'un refus de toute critique.
08:16 Alors moi, ce que je fais dans mon livre,
08:18 c'est que je reprends des intellectuels
08:20 qui ne sont pas spécialement de droite.
08:22 Il y en a plein qui sont au contraire issus
08:24 de la gauche américaine, dont les voix sont très peu
08:26 relayées là-bas, mais qui sont critiques
08:29 des théories qui composent le wauquisme,
08:34 en particulier de la théorie critique de la race,
08:37 de la fragilité blanche, de Robin DiAngelo,
08:39 qui a un niveau de développement personnel hallucinant,
08:41 dans le mauvais terme, bien sûr,
08:43 et sur lesquels sont basés les comportements
08:46 ensuite de militants, et même
08:48 certaines études universitaires,
08:50 voire une bonne partie d'études universitaires
08:52 qui ont lieu aux Etats-Unis et en France.
08:55 Et ces gens, qu'est-ce qu'ils démontrent ?
08:58 Ils démontrent que les postulats de départ sont faux.
09:00 C'est ça qui est intéressant.
09:02 Il y a tout un raisonnement qui est développé derrière,
09:05 d'après un postulat qui est faux.
09:07 Non, on n'est pas raciste ou antiraciste,
09:11 et puis il n'y a pas de juste milieu.
09:13 On va en parler tout de suite après cette petite pause,
09:16 parce que ce qui est intéressant, c'est la posture
09:19 qu'on a été obligé, que certains ont été obligés
09:21 d'adopter, la posture défensive.
09:23 On en parle.
09:24 On se retrouve dans un instant sur Sud Radio
09:25 avec Karine Azopardi, et puis bien sûr,
09:27 avec vous, vous connaissez le numéro 0 826 300 300,
09:30 on attend vos appels.
09:31 A tout de suite sur Sud Radio.
09:32 Retour sur Sud Radio, nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
09:35 On a le plaisir aujourd'hui de recevoir Karine Azopardi
09:38 pour ce nouveau livre "Quand la peur gouverne tout",
09:40 c'est publié chez Plon.
09:42 - Alors, rentrons, on est déjà rentrés dans le vif du sujet,
09:46 sur, en fait, ce que vous avez étudié dans les textes,
09:51 regardé, etc., vérifié, Karine Azopardi,
09:54 c'est cette tentation totalitaire dont parle Jean-François Revelle.
09:57 C'est-à-dire qu'à un moment donné,
09:59 et c'est vraiment intéressant, parce que, au fond,
10:02 il y a des gens qui se disent "Je ne sais plus où j'habite,
10:04 je vois un perte de repère, on ne va pas en venir là-dessus".
10:06 Enfin, bon.
10:07 Et puis, je me cherche, voilà, à des gens qui sont comme moi.
10:10 Et ce qui est extraordinaire dans le wokisme,
10:12 et pour parler de cela,
10:13 c'est la diversité, c'est-à-dire que
10:17 vous pouvez aimer votre chèvre, aimer votre arbre,
10:20 devenir ce que vous voulez,
10:22 évidemment, ne parlons pas de "Hommes et femmes, ça n'existe plus",
10:25 c'est vraiment sulfureux,
10:28 et une espèce de transphobie totale.
10:31 Pour parler de "Papa" et de "Maman", c'est encore plus.
10:34 Il y a ça, et qui est encouragé quand même par le système.
10:38 Puisqu'on voit très très bien,
10:41 vous parlez d'Assata Auré dans votre livre,
10:43 qui a été quand même l'égérie de Christian Louboutin,
10:46 le célèbre chausseur, pour ne parler que de cela.
10:48 Mais il y a des multipliers, on peut vous dire des exemples.
10:51 - Ce n'est pas franchement anticapitaliste, vous voyez ?
10:53 - C'est évident.
10:55 Mais ça traduit quoi ?
10:57 C'est-à-dire, cette recherche absolument de
11:00 "Je veux avoir des clans, c'est mon clan,
11:03 mon clan ça va, et ça existe depuis toujours."
11:05 C'est le côté tribal, c'est quoi en fait ?
11:08 - Ça produit une atomisation de la société vers son plus,
11:12 la version puzzle, si vous voulez,
11:14 comme dirait Audiard,
11:16 avec chacun se mettant avec son identité dans son coin,
11:20 et ayant besoin d'une identité
11:24 qui soit minoritaire finalement,
11:26 pour se placer aussi dans le camp des victimes,
11:28 qu'on défendra, et ensuite ce sera la nuance des minorités.
11:31 Ce qui s'oppose à l'universalisme, pourquoi ?
11:33 Parce que l'universalisme est évidemment les lumières
11:37 dont est issue notre tradition philosophique,
11:40 en particulier en France.
11:42 Mettre l'humain au cœur, évidemment, de tout.
11:46 Nonobstant la couleur de peau, nonobstant la religion,
11:49 l'humain est au cœur de tout.
11:51 - Le genre, c'est ça.
11:53 - Exactement. Ce que disent les "woke", pour faire simple,
11:57 c'est qu'en gros cet universalisme et ces lumières
12:00 ont été produits par des hommes blancs,
12:02 donc sont invalides.
12:04 - Ah oui.
12:06 - C'est la parole de l'homme blanc, donc elle ne vaut pas grand-chose.
12:09 - Tout le pouvoir est issu d'hommes blancs
12:12 qui ont produit ce savoir,
12:14 donc ce savoir doit intrinsèquement être remis en cause,
12:16 parce qu'il est relatif.
12:18 Il est relatif par rapport aux autres cultures,
12:20 il est relatif par rapport au savoir produit en Chine,
12:25 et donc il ne vaut plus rien,
12:28 son universalisme ne vaut plus rien,
12:30 il est juste relatif, il ne vaut pas plus qu'un autre,
12:32 voire moins qu'un autre.
12:34 Et donc ça, ça produit cette atomisation en minorité
12:39 et ce relativisme absolu dont j'ai parlé au début.
12:42 - Et ce qui est absolument frappant,
12:45 et votre livre le souligne aussi,
12:47 c'est que les lumières aujourd'hui sont vouées aux gémonies,
12:49 à gauche comme à droite.
12:51 Certains, je ne dis pas que certains,
12:53 Républicains, etc., parlent des lumières,
12:55 on dit "mais les lumières, mais..."
12:57 Vraiment à gauche comme à droite.
12:59 "Les lumières, mais non, c'est mauvais,
13:01 tout parle des lumières, on a voulu tout universaliser,
13:03 les lumières, voilà l'ennemi,
13:05 c'est pelé ce galeude où nous vient tout le mal."
13:07 Et c'est vrai pour aussi bien la tentation islamique
13:11 que la tentation, en tout cas intégriste,
13:15 qu'elle soit d'ailleurs de toute religion confondue
13:18 de ce point de vue-là,
13:20 c'est la tentation de cette atomisation dont vous parlez.
13:22 - Vous parliez, on parlait de philosophie des lumières,
13:24 mais ça dépasse même les lumières,
13:26 puisque Aristote, dans certaines universités,
13:28 a été disqualifié en tant que philosophe blanc.
13:32 Descartes, pareil.
13:34 Voltaire, pareil.
13:36 Donc on jette tous les bébés avec l'eau du bain,
13:39 si je puis dire, si je peux m'exprimer ainsi.
13:41 Et c'est ça qui est préoccupant.
13:44 Et c'est ce que faisaient exactement,
13:46 alors c'est ce que font les woke aujourd'hui,
13:48 et c'est ce que faisaient exactement
13:51 au siècle de la Révolution,
13:53 les anti-lumières,
13:55 les De Bonald, les De Mestre, etc.
13:58 Et aujourd'hui on voit que le camp progressiste,
14:02 c'est pour ça que j'appelle ça le nouveau progressisme identitaire,
14:05 emploie exactement les mêmes termes
14:08 pour dénoncer et pour démonter
14:11 nos philosophes des lumières et nos philosophes tout court,
14:14 que ces réactionnaires à l'époque.
14:17 Et voilà.
14:19 - Et vous donnez un très très bon exemple quand même,
14:21 je trouvais que vous en parliez, c'est intéressant,
14:23 entre les rapprochements, en tout cas intellectuels,
14:27 entre Bernard-Antony Dugriff,
14:30 vous allez rappeler à nos éditeurs qui y est,
14:32 et Ourya Boutelja, des indigènes de la République,
14:35 rappelez qui ils sont, pour montrer quand même...
14:38 - Alors Bernard-Antony, je crois que c'est pas un grand secret
14:43 de dire que c'est une personnalité d'extrême droite.
14:46 Ourya Boutelja était la fondatrice du parti des indigènes de la République,
14:51 si je ne m'abuse,
14:53 et donc dans son livre "Les blancs, les juifs et nous",
14:57 dont juste le seul titre ne peut que nous faire bondir,
15:01 on reparle de race, on reparle de juifs,
15:05 on est en 2023,
15:07 et Bernard-Antony ne pouvait que féliciter Ourya Boutelja,
15:11 à l'extrême gauche, si on peut dire.
15:14 - Donc on veut dire par là qu'ils se rejoignent sur le côté
15:17 "chosifions", "communautarisons", "atomisons", "dispersons",
15:23 oui c'est ça, "dispersons", etc.
15:25 - Et sur l'antisémitisme.
15:27 - Et sur l'antisémitisme.
15:28 - Et sur l'antisémitisme qui est un des terribles angles morts du wauquisme,
15:34 et qui est au cœur de la doctrine islamiste.
15:37 - Ah oui, ils se rejoignent là-dessus, "dénonialisateurs communs", vous voulez dire.
15:41 - Oui, bien sûr, quand on parle, si vous voulez, de privilèges blancs,
15:45 c'est une des expressions du wauquisme,
15:48 il faut, en tant que blanc, battre sa coupe,
15:51 avoir, prendre conscience de son privilège de naissance,
15:55 et de son racisme inconscient,
15:57 ça c'est par exemple le livre de Robin DiAngelo,
15:59 "La fragilité blanche", aux Etats-Unis,
16:02 qui a été traduit en France, et qui est une des bibles du mouvement.
16:05 - Et en fait, fouettez-vous, repentez-vous.
16:08 - Pourquoi pas, mais quand on parle de privilèges blancs,
16:10 vous voyez que, où on met les juifs, par exemple, là-dedans ?
16:14 Et aux Etats-Unis, il y a un cas dont je parle, à Stanford,
16:17 qui est un cas qui est en justice, dont j'ai consulté le dossier,
16:20 où deux professeurs de Stanford ont attaqué pour antisémitisme l'université,
16:25 parce qu'en tant que juifs, ils étaient évidemment progressistes,
16:29 ils étaient dans le mouvement WAUQ,
16:31 et on leur demandait, dans des formations de diversité et d'équité et d'inclusion,
16:35 de se mettre dans le groupe des blancs,
16:37 parce que c'est des groupes de couleurs, de peau,
16:39 ce qui est quand même hallucinant.
16:41 - Ils sont blancs, quand même, les deux profs.
16:44 - Alors, l'une des deux profs...
16:48 Oui, mais ça pose problème, parce qu'ils ont dit "mais oui, mais attendez,
16:51 on ne va pas aller dans un groupe dont, moi, mes ancêtres,
16:56 ils ont été exterminés lors de la Shoah,
17:00 enfin, pas les miens, je parle de cette professeure,
17:03 ça me gêne de me mettre dans ce groupe-là,
17:06 ce groupe-là ne signifie rien pour moi,
17:08 et je pense qu'il n'y a pas que ça,
17:10 il y a eu aussi des actes antisémites
17:12 qui ont été totalement minimisés à l'université de Stanford,
17:15 et on passe, pour terminer sur cette question,
17:18 du privilège blanc de Robin Diangelo,
17:21 sur les réseaux sociaux, au privilège juif.
17:24 C'est des choses qui, quand même, devraient nous alarmer fortement.
17:28 Et le privilège juif, c'est d'abord un hashtag,
17:32 qui a été lancé en 2021, l'été 2021, si je ne m'abuse,
17:35 par des groupes proches du Ku Klux Klan aux Etats-Unis,
17:37 et rapidement repris par des groupes d'extrême-gauche,
17:40 avec un antisémitisme qui est différent.
17:42 - Ah oui, vous voulez dire, le Ku Klux Klan et l'extrême-gauche, même combat, quoi !
17:44 - Et les woke, oui !
17:46 - Intéressant, on en parle tout de suite, après cette petite pause,
17:49 on continuera un peu d'inventorier cette espèce de, oui, de peur,
17:53 on peut dire, quelque chose qui appréhende.
17:57 - Avec Karina Zopardi, et puis avec vous aussi, bien sûr,
17:59 au 0826 300 300, on va prendre toutes vos réactions et toutes vos questions,
18:03 si vous voulez poser une question à Karina Zopardi,
18:05 qui est notre invitée aujourd'hui.
18:07 A tout de suite sur Sud Radio.
18:09 - Alors, Karina Zopardi, je voudrais poser une question personnelle.
18:11 Vous avez écrit ce livre, vous m'avez dit en rentaine,
18:14 que vous-même, vous étiez en déni, à un moment donné, de tout cela.
18:18 - Oui, oui, oui.
18:19 - Expliquez-moi, vous étiez en déni, pourquoi ?
18:21 Parce que vous étiez dans la bonne pensée, dans le bon Klan,
18:25 dans le bon club, dans le camp du bien ?
18:27 - Alors, je ne veux pas ramener tout non plus à moi,
18:30 mais c'est vrai que mon expérience personnelle,
18:32 c'est celle du 11 septembre d'abord, sur lequel j'ai été,
18:36 j'étais par hasard le 11 septembre à New York,
18:38 et j'ai commencé ma carrière de journaliste, si je puis dire ainsi.
18:42 En 2003, ce que j'ai fait, c'est que j'étais,
18:45 pour ne pas parler dans le vide d'un problème que je ne connaîtrais pas,
18:49 je suis allée avec des militants du Hamas à Naples,
18:52 passer un mois pour essayer de comprendre.
18:55 Et avec le recul des années,
18:57 alors j'ai gardé de nombreux amis palestiniens, que j'aime beaucoup,
19:01 qui sont tous partis d'ailleurs,
19:03 de nombreux sont partis de Naples parce qu'ils n'en pouvaient plus aussi,
19:06 mais ce que j'ai entendu pendant un mois, c'était
19:10 "La Palestine du Jourdain à la mer",
19:13 c'est exactement les mêmes slogans qu'on emploie aujourd'hui.
19:15 Et je leur disais "mais vous ne pouvez pas dire ça, c'est..."
19:18 "Si, si, la Palestine du Jourdain à la mer."
19:20 Ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille.
19:22 - C'est la charte du Hamas, il n'y a rien de caché.
19:25 - Alors je n'étais pas qu'avec des militants du Hamas,
19:27 j'étais avec des palestiniens tout à fait normaux, si je puis dire.
19:30 Mais c'est quelque chose qui est assez répandu malheureusement.
19:33 Et j'étais arrivée, je me souviens, parce que j'ai aussi des amis israéliens,
19:37 avec une étoile juive, et ça avait posé problème.
19:39 Ça ne m'avait pas mis la puce à l'oreille, parce que j'ai continué à...
19:43 Mais en revanche, quand j'étais rentrée,
19:45 j'avais commencé à faire quelques manifestations pro-palestinienne,
19:48 et là j'avais vu des barbus crier à la Ouagbar,
19:50 et là je m'étais dit "c'est pas mon truc".
19:52 Mais sans aller chercher plus loin.
19:54 L'islamisme pour moi, c'était pas quelque chose que je connaissais,
19:57 c'était un peu compliqué, c'était de la géopolitique.
19:59 Et puis ensuite le 13 novembre, il m'est tombé dessus,
20:01 et là je me suis dit "il faut que je réfléchisse,
20:03 j'ai besoin de comprendre ce qui se passe en fait".
20:05 C'est comme ça que je suis arrivée à ce livre.
20:07 - Parce que, excusez-moi, je ne veux pas être intime,
20:09 mais le 13 novembre, vous avez perdu votre compagnon.
20:11 - Oui, oui, qui était au Bataclan.
20:13 - Qui était au Bataclan.
20:15 Et alors après, vous vous dites, mais même après, vous disiez,
20:18 au fond, qu'est-ce qui vous a fait réfléchir à cela,
20:21 et qui a abouti à votre livre ?
20:23 Vous avez dit "quelque chose ne va pas",
20:25 c'est quoi ?
20:27 Vous avez dit "ça ne tournait pas rond tout ça".
20:29 - Mais il y avait des choses que je ne comprenais pas,
20:31 il y avait des contradictions, j'étais en pleine dissonance cognitive.
20:33 Par exemple, après les attentats de Charlie,
20:37 évidemment j'étais dans la rue Le 11,
20:39 se faire qualifier de zombie par...
20:41 Mince, comment s'appelle-t-il ?
20:45 J'ai plus une nom en tête, mais...
20:47 Se faire qualifier de zombie, alors que c'est un géographe
20:50 que je lisais, que j'appréciais,
20:52 qui m'apportait des clés de compréhension du monde,
20:55 je ne comprenais pas ses points de vue,
20:58 je ne comprenais pas ce que ces gens disaient.
21:00 - Et c'est ce gauchisme, c'était un peu le gauchisme
21:03 que vous avez un peu perçu autrement ?
21:06 - Il y a une dichotomie, si vous voulez,
21:10 entre le réel, ce qu'on observe,
21:13 les phénomènes, et les discours
21:15 qui sont plaqués sur ce réel.
21:17 Et donc j'ai cherché à savoir d'où venaient ces discours,
21:19 et si la réalité que je voyais
21:22 était déformée ou pas.
21:24 Et donc il y a des choses qu'on peut observer,
21:26 même à la UNU, quand on se balade en France,
21:28 à quoi ça correspond, est-ce que c'est déformé ou pas
21:31 par les discours, c'est à tout ça que j'ai voulu m'attaquer.
21:34 - On a 40 ans de déni de réalité, il faut le dire.
21:36 - Voilà, et donc je me suis aperçu que moi-même,
21:38 j'étais aussi dans une espèce de déni de réalité,
21:40 pour... voilà, on a toujours cette volonté
21:43 d'être dans le camp du bien,
21:45 de ne pas faire montrer l'extrême droite.
21:47 Je viens d'un petit village près d'Orange,
21:49 je veux dire, en 95, j'ai vu l'extrême droite
21:51 arriver au pouvoir à Orange,
21:53 et j'étais journaliste, j'ai vu ce maire
21:55 acheter tous les journaux un jour dans la ville,
21:58 parce qu'il y avait un article qui lui était défavorable.
22:01 On ne peut pas me soupçonner, si vous voulez,
22:03 mais tout le temps se défendre
22:05 d'être d'extrême droite,
22:08 c'est insupportable, c'est fatigant.
22:10 Juste, à un moment donné, il faut regarder le réel,
22:13 la réalité, les analyses du réel,
22:15 et arrêter d'être dans le déni.
22:17 - Surtout que le réel frappe à la porte, je le dis souvent,
22:19 et quand il enfonce la porte,
22:21 c'est difficile. Mais vous savez, juste un mot,
22:23 et pour aller dans votre sens,
22:25 Staline disait, très bien, il disait
22:27 quand vous discutez avec quelqu'un
22:29 et qu'il commence à avoir des arguments qui vous embêtent,
22:31 traitez-le de facho, il va passer une demi-heure à se défendre.
22:33 - Oui, c'est ça, et on ne parle plus du fond.
22:35 L'essentiel, c'est de parler du fond,
22:37 et des idées, et des critiques, et de...
22:39 Je veux bien qu'on lise mon livre,
22:41 qu'on le critique,
22:43 je veux bien me tromper, vous voyez,
22:45 c'est ça le débat démocratique, je peux me tromper.
22:47 Ce que j'écris, c'est factuel,
22:49 c'est sourcé, j'ai essayé que ce soit sérieux,
22:51 que ce soit, comme je le disais au début,
22:53 que ce ne soit pas juste des corrélations,
22:55 et des déductions abusives, mais que ce soit
22:57 des choses qui soient logiques,
22:59 que ce soit des raisonnements.
23:01 Je peux me tromper, qu'on me le dise.
23:03 - C'est sûr. Alors, pour revenir
23:05 à cette corrélation, justement,
23:07 entre wauquisme et islamisme,
23:09 vous dites qu'au fond,
23:11 comment dirais-je,
23:13 au fond,
23:15 ils se rejoignent sur quoi, très précisément ?
23:17 - Sur plein de thématiques,
23:19 il y en a une qui est emblématique.
23:21 - À part l'antisémitisme dont on a parlé.
23:23 - L'islamophobie, par exemple. Ce terme d'islamophobie,
23:25 alors, dès que vous l'employez,
23:27 si vous le contestez, ou si vous contestez
23:29 l'emploi ou la signification du mot
23:31 islamophobie, vous êtes islamophobe
23:33 et vous êtes raciste.
23:35 Et vous êtes d'extrême droite, bien évidemment,
23:37 ça va avec. Or, ce terme
23:39 d'islamophobie, il faut voir comment
23:41 il est instrumentalisé et comment il est utilisé.
23:43 Qu'est-ce que ça veut dire, l'islamophobie ?
23:45 De manière étymologique, c'est la phobie
23:47 de l'islam, donc d'une religion.
23:49 Par extension, aujourd'hui, on dit que
23:51 c'est la phobie des musulmans,
23:53 etc. Mais,
23:55 il faut voir comment les islamistes,
23:57 eux, l'emploient.
23:59 Qu'est-ce qu'ils entendent quand ils poussent
24:01 ce mot dans les histoires européennes ?
24:03 Ce que les islamistes
24:05 mettent derrière le mot islamophobie,
24:07 c'est toute critique
24:09 de l'islam. Et l'islam tel qu'ils
24:11 l'entendent, de la charia.
24:13 C'est ça qui... Voilà. Et donc,
24:15 à gauche, il y a des idiots utiles qui ont...
24:17 Le mot est
24:19 peut-être un peu fort, mais
24:21 quand ce mot d'islamophobie
24:23 est dans les institutions
24:25 européennes, il y a une journée de l'islamophobie
24:27 au niveau de l'ONU, etc., et poussée,
24:29 il faut voir ce qu'il y a derrière, en fait.
24:31 Parce que le mot a une signification différente
24:33 selon les personnes qui l'emploient.
24:35 - Et vous voulez dire que...
24:37 Mais ça existe aussi, christianophobie,
24:39 judéophobie... Alors, on l'entend
24:41 moins, mais il y a des gens
24:43 qui luttent contre la christianophobie,
24:45 prétendent qu'il y a une christianophobie.
24:47 - Mais pourquoi pas ? - Pourquoi pas ?
24:49 - Oui, qu'on critique la religion
24:51 chrétienne, qu'on critique
24:53 la religion juive...
24:55 Je veux dire, toutes les religions méritent d'être critiquées.
24:57 - Absolument. - Moi, j'ai aucun souci.
24:59 - Mais pour revenir à ça, donc, vous dites
25:01 quand même qu'il y a donc beaucoup de points communs,
25:03 beaucoup de liens.
25:05 Mais est-ce qu'il n'y a pas aussi...
25:07 Alors, c'est ça qui est paradoxe,
25:09 c'est que, on sait, tout le monde sait,
25:11 ce n'est pas que
25:13 les LGBT, je dirais,
25:15 et l'islam,
25:17 en tout cas, l'islamisme,
25:19 mais même l'islam, ne sont pas
25:21 très, très, très, je veux dire, sur la même longueur
25:23 d'onde. - Là, il y a un déni formidable.
25:25 Il y a un déni formidable. Regardez
25:27 quand il y a des agressions homophobes, par exemple,
25:29 en banlieue.
25:31 Moi, je suis un petit peu,
25:33 par exemple, des ex-musulmans
25:35 qui sont homos, qui ont été
25:37 persécutés, qui ont quitté leur milieu.
25:39 - Oui, d'origine musulmane. Enfin, ils sont musulmans,
25:41 mais ils sont homosexuels.
25:43 - Voilà.
25:45 Eh bien, les associations LGBT,
25:47 qui sont tranquillement dans le marais
25:49 en train de prendre un verre,
25:51 ne vont absolument pas les soutenir.
25:53 Ils cherchent leur soutien depuis
25:55 très longtemps, parce qu'il ne faut pas
25:57 stigmatiser, encore une fois,
25:59 des gens qui sont placés dans la case des victimes.
26:01 L'agresseur ne peut pas être
26:03 une personne racisée. Voilà.
26:05 Il ne faut pas le dire.
26:07 - C'est ça qui est tout à fait...
26:09 En fait, c'est une espèce
26:11 de terreur, de terreur intellectuelle,
26:13 de terreur cognitive, de terreur
26:15 sémantique, qui marche bien, en tout cas.
26:17 - On arrive à un déni du réel.
26:19 C'est ça le souci, pour ne pas stigmatiser.
26:21 Moi, mon propos n'est pas de stigmatiser
26:23 tel ou tel.
26:25 Il est juste de voir la réalité des choses.
26:27 Quand on parle de,
26:29 par exemple, le patriarcat,
26:31 le patriarcat, il est blanc,
26:33 il est...
26:35 - Et je ne vous dis pas les plus de 50 ans,
26:37 les mâles blancs de plus de 50 ans.
26:39 - Oui, alors, il y a aussi un patriarcat
26:41 dans... musulmans.
26:43 - Ou noirs, ou autres.
26:45 - Il faut voir,
26:47 moi, j'ai analysé dans mon livre
26:49 les textes, parce que je suis allée en acheter
26:51 dans les librairies islamiques,
26:53 sur la place de la femme.
26:55 Où sont nos féministes ?
26:57 Les néo-féministes, je veux dire.
26:59 Ah non, ça, il ne faut surtout pas le dire,
27:01 qu'il y a quand même une place de la femme.
27:03 C'est très clair dans les textes et dans les livres.
27:05 J'ai acheté des livres au hasard, et j'ai pris des textes
27:07 au hasard sur la place de la femme,
27:09 telle qu'elle est largement diffusée
27:11 dans ces librairies.
27:13 La place de la femme, elle est très claire, elle est au foyer.
27:15 C'est pas très féministe, tout ça.
27:17 - Et donc,
27:19 effectivement, mais on ne...
27:21 Silence, on n'en parle pas.
27:23 - C'est un peu comme un circulé, il n'y a rien à voir.
27:25 C'est intéressant, d'ailleurs, les gens qui ont beaucoup de courage
27:27 pour dénoncer certaines choses, et devant là,
27:29 ils se couchent. C'est tout à fait passionnant.
27:31 - Et c'est ce qui s'est passé avec les LGBT, par exemple,
27:33 aux Etats-Unis, dans cette ville,
27:35 dont j'ai oublié encore le nom, j'ai un début d'Alzheimer,
27:37 où, grâce
27:39 aux militants LGBT,
27:41 des militants islamistes,
27:43 il faut le dire, les choses ont pris le pouvoir.
27:45 La première chose qu'ils ont fait,
27:47 c'est virer tous les drapeaux LGBT
27:49 de la ville,
27:51 et les militants LGBT ont dit "ah ben, c'est pas très gentil".
27:53 Ben oui, mais enfin, il faut ouvrir un petit peu les yeux.
27:55 - Il faut lire un peu.
27:57 - Les homosexuels, ils ont été jetés à Raqqa,
27:59 en haut des immeubles, et l'homosexualité,
28:01 dans la plupart du monde,
28:03 je ne parle même pas chez les islamistes, mais dans le monde musulman,
28:05 c'est quand même quelque chose qui n'est pas très bien vu.
28:07 - On nie le réel, on veut nier le réel,
28:09 pour des tas de raisons.
28:11 Est-ce que nous avons des... - Oui, on a des réactions
28:13 au 0826-300-300, nous avons Richard,
28:15 qui nous appelle depuis Goué. Bonjour, Richard.
28:17 - Bonjour, Richard.
28:19 - Oui, bonjour, bonjour à André,
28:21 bonjour à votre invité.
28:23 Moi, je voudrais juste faire un commentaire sur,
28:25 vous savez, sur l'homme blanc,
28:27 qui apparemment, c'est devenu le diable.
28:29 Il faut rappeler à ces gens
28:31 que peut-être l'homme blanc, il a fait avancer l'humanité,
28:33 comme dans la santé, la technologie,
28:35 Einstein, Pasteur, Gates,
28:37 les Wright Brothers,
28:39 Ford, Citroën,
28:41 c'est tous des petits hommes blancs qui ont fait avancer l'humanité.
28:43 Donc, il ne faut pas avoir peur de se défendre,
28:45 entre guillemets.
28:47 Voilà, c'est tout.
28:49 Il y en a vraiment ras-le-bol, et on dirait que
28:51 les gens ont peur de ça.
28:53 On a le peur de se défendre.
28:55 Je m'excuse.
28:57 - Non, non, mais ils ont peut-être...
28:59 On a peur de se défendre, ce n'est pas le meilleur des sentiments,
29:01 c'est clair. - Vous parlez de la science,
29:03 par exemple, blanche,
29:05 qui est vue par les Vogue comme de la science blanche.
29:07 C'est vrai qu'elle a aussi produit Hiroshima
29:09 et Nagasaki, mais il ne faut pas le nier, il ne faut pas être dans le déni
29:11 dans aucun sens. - Non, bien sûr.
29:13 - Il n'y a pas eu seulement du progrès... - Attendez, la science...
29:15 - Pardon, pardon, pardon. La science blanche a produit
29:17 Hiroshima et Nagasaki, comme
29:19 la science noire, si elle était noire, elle était au pouvoir.
29:21 Non, mais je veux dire, ça...
29:23 - L'effet, le réel. - Oui, mais
29:25 l'effet, le réel... - Mais ce n'est pas une raison pour
29:27 jeter la science avec l'eau du bain. - Voilà, ce n'est pas parce qu'il y avait des blancs
29:29 qui ont fait ça,
29:31 que c'est le problème des blancs. - Exactement.
29:33 - C'est le problème de tout le monde, exactement.
29:35 Et on voit très très bien l'esclavagisme.
29:37 On appelle les trois traites négrières.
29:39 On pourra en parler pendant des heures, les trois traites négrières.
29:41 - Bien sûr. On va se retrouver dans
29:43 un instant. On continue de prendre vos réactions
29:45 sur Facebook, sur Youtube et au 0826 300 300.
29:47 A tout de suite sur Sud Radio.
29:49 - Intéressant aussi,
29:51 comme lien,
29:53 Karina Zoparti, dans vos livres,
29:55 que je recommande encore une fois, quand la peur
29:57 gouverne tout, wauquisme,
29:59 extrême gauche, extrême droite, islamisme.
30:01 C'est vrai parce qu'en ce moment, mais pas seulement
30:03 l'actualité brûlante est là, ce que nous vivons
30:05 aujourd'hui. Mais tout ça
30:07 est là, tout ça traverse, tout ça...
30:09 Et il y a tellement de...
30:11 je veux dire...
30:13 d'alluvions, de n'importe quoi,
30:15 d'ordures, je dirais,
30:17 non pas au sens
30:19 insultant du terme, mais au sens
30:21 où des choses qu'il faut jeter à la poubelle.
30:23 Et en même temps,
30:25 on est là à discuter du matin au soir.
30:27 Et comment vous expliquez, vous en avez parlé,
30:29 que ça a pris à l'université, comme ça a pris
30:31 dans les milieux universitaires,
30:33 dans les milieux intellectuels, qui en principe
30:35 ces milieux intellectuels devraient être les milieux les plus
30:37 ouverts, les plus rationalistes,
30:39 ou en tout cas les plus esprit-critiques,
30:41 etc. Et c'est là
30:43 où ça a flambé comme du genièvre.
30:45 - Alors, je vais vous surprendre, mais
30:47 toutes les studies qui ont
30:49 commencé à fleurir dans les universités
30:51 américaines et qui sont
30:53 arrivées dans les universités françaises
30:55 ne sont pas à jeter. Il faut
30:57 être mesuré par rapport à ça. - Bien sûr.
30:59 - Il y a des choses très intéressantes
31:01 qui en sortent.
31:03 Le problème, c'est que
31:05 ça devienne... que certaines
31:07 études deviennent le seul prisme
31:09 de lecture du
31:11 monde réel, et
31:13 qu'elle est dans leur angle mort, l'islamisme
31:15 qui lui
31:17 n'est plus étudié à l'université.
31:19 J'ai écrit tout un chapitre sur
31:21 la connaissance menacée par rapport à
31:23 l'islamisme. C'est exactement ce que dit
31:25 Gilles Kepel quand
31:27 on voit sa chaire fermée,
31:29 si je ne me trompe pas. C'est-à-dire
31:31 que quand on...
31:33 Et puis noyé dans quelque chose de plus large,
31:35 il n'y a plus d'arabisans
31:37 à l'université française. Il y a
31:39 un problème sur la... - Il n'y a plus d'arabisans à l'université française.
31:41 - C'est ce qu'il dit, après...
31:43 Peut-être que je me trompe,
31:45 mais voilà, c'est... En tout cas,
31:47 la connaissance de l'islamisme est
31:49 menacée, et jusqu'à l'intérieur du
31:51 FBI, où on
31:53 refuse d'employer le terme d'islam politique
31:55 ou d'islamisme, il faut plutôt parler de
31:57 radicalité, je crois,
31:59 dans des formations encore... - Oui, radicalité,
32:01 - Diversité, équité, inclusion, et c'est ce que dénonce
32:03 un ancien chef du FBI, en disant
32:05 que le FBI est bautisé jusqu'au trognon,
32:07 et que ça empêche de voir la réalité,
32:09 et de... - Comme toujours, oui.
32:11 - Et d'étudier sur ces... Les études sur ces
32:13 thématiques sont importantes, et voilà.
32:15 - Et alors, cette
32:17 espèce d'importance, on va
32:19 encore en parler, mais je crois,
32:21 est émane que nous avons des auditeurs. - Oui, on a
32:23 Philippe qui nous appelle depuis la Sarthe. Bonjour, Philippe.
32:25 - Bonjour, Philippe. - Oui, bonjour,
32:27 bonjour. - On vous écoute, Philippe.
32:29 - Oui, je voulais intervenir, simplement,
32:31 parce que j'ai entendu votre invité
32:33 dire que Bernard Antony était
32:35 un antisémite, et c'est tellement
32:37 énorme. Je veux dire, Bernard Antony
32:39 est peut-être critiquable, c'est peut-être
32:41 quelqu'un qui est un catholique traditionnaliste,
32:43 peut-être même certain dirait un théiste, mais
32:45 antisémite, c'est une absurdité.
32:47 Et comme il disait tout à l'heure
32:49 qu'elle pouvait se tromper, je voulais lui dire qu'elle se trompe.
32:51 C'est énorme. - D'accord.
32:53 - Il a été dit... - Alors peut-être qu'il faudra que vous trouviez
32:55 les paroles et les textes, alors. - ... qu'il a poursuivi.
32:57 - Écoutez, vraiment, je pense que vous devriez vérifier vos textes,
32:59 parce que vraiment, c'est un grand chrétien, il n'a rien
33:01 d'antisémite, rien du tout.
33:03 - Bon, bah écoutez... - Il faudrait mettre les choses au point.
33:05 - Dont acte, dont acte.
33:07 - Je vous en prie. - C'est toujours bien de mettre
33:09 les... de dire les choses.
33:11 Mais c'était... - Il faut tout, quoi.
33:13 Il ne faut pas tout mélanger. - Non, il ne faut jamais
33:15 tout mélanger, vous avez tout à fait raison.
33:17 Bon, c'était un... je ne l'ai pas dit, là,
33:19 c'est un détail, on va encore me dire que je fais
33:21 des allusions.
33:23 Simplement, je voulais vous parler,
33:25 Karine Azoparti,
33:27 de...
33:29 vous parlez très bien des hijabeuses,
33:31 de tout ça, vous savez, cette espèce
33:33 de... et là aussi,
33:35 on a l'impression, d'ailleurs, que ce soit
33:37 religieux ou pas,
33:39 on a l'impression que ces minorités
33:41 agissantes
33:43 veulent surtout dire "nous, nous sommes
33:45 la normalité, et vous, si vous ne nous acceptez
33:47 pas, vous êtes anormales".
33:49 Quelque part, je dis ça, je caricature,
33:51 bien sûr. - C'est là où c'est pervers.
33:53 C'est là où c'est pervers, c'est-à-dire que
33:55 dans le wauquisme, la diversité
33:57 est reine, il faut, voilà,
33:59 mettre en lumière toutes les minorités,
34:01 et dans les minorités,
34:03 également les minorités religieuses,
34:05 et du côté
34:07 de l'islamisme, on fait du voile
34:09 l'étendard de la
34:11 diversité. Or,
34:13 on en arrive à... - Oui, c'est un choix,
34:15 c'est ma liberté.
34:17 - Voilà, et les
34:19 féministes qui ne réagissent pas,
34:21 et qui nous disent qu'en gros,
34:23 ce qui se passe en Iran reste en Iran,
34:25 et n'a rien à voir avec ce qui se passe sur le sol français,
34:27 comme si c'était un nuage de Tchernobyl,
34:29 et que le voile était la symbolique
34:31 du pouvoir des molas à Téhéran,
34:33 et qu'à Paris, ça voulait dire tout à fait autre chose,
34:35 ça fait doucement rigoler,
34:37 tout de même. Donc,
34:39 sous couvert de diversité,
34:41 on en vient à avoir des campagnes de l'Union
34:43 européenne, avec
34:45 des femmes portant le voile. Or,
34:47 le voile, ce n'est pas neutre. On en pense
34:49 ce qu'on veut, mais ce n'est pas neutre, il a une
34:51 signification. D'ailleurs,
34:53 là encore,
34:55 je ne suis pas
34:57 à la place
34:59 des imams, mais moi j'étais avec un imam l'année
35:01 dernière dans une émission qui disait que ce n'était absolument pas
35:03 dans le Coran. C'est une certaine vision
35:05 de la religion qui s'exprime
35:07 avec le voile. - Non, l'obligation du port
35:09 du voile n'est absolument pas dans le Coran. - Il n'y a pas d'obligation du port du voile.
35:11 - Tout à fait. Et au fond,
35:13 au fond,
35:15 quand vous êtes
35:17 sorti, enfin,
35:19 on n'en sort pas, mais votre enquête,
35:21 ça vous
35:23 désespère ou vous dites
35:25 non, il faut se battre ?
35:27 Parce que je pensais à autre chose
35:29 aussi, où la question, c'est, par exemple,
35:31 vous disiez l'université, il y a un très bon texte
35:33 qui sort, bien sûr, mais l'écriture
35:35 inclusive considérée comme recommandée,
35:37 c'est bien ça ?
35:39 - Alors, je n'en parle pas justement parce que je n'ai
35:41 pas trouvé de lien entre l'écriture
35:43 inclusive et l'islamisme.
35:45 Mais c'est évidemment
35:47 un signe, pour moi,
35:49 d'exclusion
35:51 de ceux qui n'y adhèrent pas, en gros.
35:53 Si on n'adhère pas à l'écriture
35:55 inclusive, tout de suite, on se
35:57 retrouve un petit peu stigmatisés, et ceux qui l'emploient,
35:59 on sait un peu
36:01 quelle est l'idéologie qu'il y a derrière.
36:03 Mais parfois, on l'emploie
36:05 aussi à l'insu de son plein gré parce qu'on pense bien
36:07 faire. - Oui, mais ça c'est...
36:09 Et eux, et eux.
36:11 - On a du monde au standard, André,
36:13 puisque Xavier nous appelle de l'immojo 0826
36:15 300 300. Bonjour, Xavier.
36:17 - Bonjour, Xavier.
36:19 - Bonjour, merci de prendre mon appel. Je voudrais apporter
36:21 simplement mon témoignage pour dire qu'effectivement,
36:23 le wokeisme a bien envahi
36:25 l'ensemble de notre société. Je travaille
36:27 dans l'édition et j'ai l'habitude d'avoir
36:29 des publications, notamment
36:31 "Féminisme engagé", "Féminisme beaucoup plus virulent",
36:33 et qui défendent la cause
36:35 des femmes, et qui le défendent très
36:37 bien, et il en faut. Mais on voit aussi
36:39 tout ce qui va être
36:41 la théorie du genre,
36:43 la culture inclusive qui arrive dans
36:45 les écritures, dans les éditions.
36:47 Et pour ma part,
36:49 qui suis aussi, bah pour le coup, homosexuel,
36:51 je n'appartiens pas
36:53 à la communauté gay, mais je
36:55 sens qu'aujourd'hui, je suis blanc,
36:57 homosexuel, j'ai une bonne situation,
36:59 j'ai 40 ans, et bien en fait
37:01 je fais partie de cette minorité
37:03 que j'appelle "minorité tyrannique".
37:05 C'est-à-dire que moi, je me sens
37:07 aujourd'hui avoir tout le pouvoir.
37:09 S'il m'arrive quelque chose,
37:11 je peux mettre l'étiquette "homosexuel" en avant,
37:13 et je serai défendu.
37:15 Et je trouve que ça, c'est simplement
37:17 dégueulasse.
37:19 - Intéressant ce qu'on dit. - Je me considère avant tout comme un citoyen,
37:21 comme un français, et
37:23 je ne veux pas que les
37:25 communautés, les minorités, les communautés
37:27 qui existent dans ce pays,
37:29 prennent le pas. Il y a une constitution,
37:31 dans cette constitution, il est écrit
37:33 qu'on ne reconnaît pas les communautés,
37:35 mais qu'on reconnaît un peuple.
37:37 Et c'est ça que j'aimerais aujourd'hui,
37:39 et c'est ce qui est le plus avec les événements internationaux qui se déroulent,
37:41 que les français prennent
37:43 conscience de cela.
37:45 - Et moi, je voulais vous dire que vous venez de dire quelque chose
37:47 de très important, vraiment,
37:49 parce que vous ne mettez pas
37:51 vos étiquettes en avant.
37:53 Vous dites "oui, ok, je suis homosexuel, je suis blanc, etc."
37:55 Mais c'est pas ça qui vous engage,
37:57 c'est votre humanité qui vous engage.
37:59 Je crois qu'on devrait peut-être le rappeler, non, Karine Lazo?
38:01 - Oui, c'est exactement ça, c'est-à-dire...
38:03 - Et le fait d'être français. - Et le fait d'être français, absolument.
38:05 - Oui, ce que vous
38:07 dites, en somme, si je
38:09 vous résume, c'est que ce n'est pas
38:11 le particularisme qui nous désigne,
38:13 mais qui nous rassemble, c'est l'universalisme.
38:15 Or, à l'heure actuelle,
38:17 le fait d'avoir qualifié
38:19 l'universalisme de blanc, de
38:21 hétéronormé, comme Judith Butler,
38:23 etc., fait qu'on
38:25 met en avant tout ce qui nous sépare,
38:27 et on ne met plus en avant ce qui nous rassemble.
38:29 Et c'est ça le problème, c'est ça qui est vraiment
38:31 préoccupant. - C'est sûr
38:33 et qui est plus que préoccupant.
38:35 Je ne sais pas si...
38:37 Je ne sais pas si on aura le temps de prendre
38:39 quelqu'un, je ne crois pas.
38:41 En tout cas, merci de vos appels.
38:43 Et...
38:45 Et Karine Azzopardi,
38:47 c'est vrai que votre livre, en tout cas,
38:49 il faut le lire parce
38:51 que vous mettez, encore une fois,
38:53 les choses ensemble, vous les mettez en perspective,
38:55 et vous montrez qu'il y a
38:57 des liens, et ces liens-là, malheureusement,
38:59 on n'en parle pas du tout, ou très, très,
39:01 très peu, et je pense que c'est important de le faire.
39:03 Donc,
39:05 unissons-nous, oui, mais dans la
39:07 clarté, c'est bien ça. - J'ai essayé d'être
39:09 logique, en tout cas, d'être logique,
39:11 d'être claire, et de
39:13 vulgariser des penseurs,
39:15 des philosophes,
39:17 des intellectuels qui...
39:19 que le grand public
39:21 ne lira peut-être pas forcément,
39:23 mais que je relis entre eux,
39:25 et avec une...
39:27 voilà, une écriture que j'espère claire et logique.
39:29 - Voilà, c'était le livre de Karine Descartes,
39:31 "Quand la peur gouverne tout", aux éditions
39:33 de la Rationalité.
39:35 - Merci. - Merci beaucoup,
39:37 Karina Sopardi, d'avoir été avec nous.
39:39 On rappelle donc ce livre, "Quand la peur gouverne
39:41 tout", c'est publié chez Plon. Demain,
39:43 vous avez rendez-vous à partir de midi avec Alexis
39:45 Poulin, qui recevra l'ambassadrice de
39:47 la Palestine en France, André Bercoff, vous revenez demain
39:49 pour "La culture" avec Céline Allonzo, à partir
39:51 de 13h, et vous recevez Gérard Lamvin.
39:53 - Gérard Lamvin, absolument, qui sort un album...
39:55 - Sur Sud Radio. - Très, très, très remarquable.

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