Lundi 9 octobre 2023, BE DÉTER reçoit Mélissa Coyette (Fondatrice, Crickero)
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00:00 Bidéterre, c'est avant tout un mantra. La détermination contre le déterminisme social,
00:08 la détermination face aux doutes de l'entrepreneur, la détermination face aux échecs. Bidéterre,
00:16 c'est aussi un cri de ralliement, celui de toute une génération d'entrepreneurs,
00:20 soudés, une communauté passée par les rangs des déterminés, une association qui oeuvre pour
00:26 l'entrepreneuriat dans les quartiers et les milieux ruraux, une communauté qui prouve qu'il
00:31 n'y a pas qu'un seul chemin vers la réussite et que toutes les victoires sont possibles. Je m'appelle
00:38 Aurélie Planex et je vous propose de partir à la rencontre de ces entrepreneurs. Bienvenue
00:43 dans Bidéterre, un podcast proposé par Bismart et les déterminés. Nouvel épisode et nouvelle
00:53 rencontre aujourd'hui avec Mélissa Coyette. Bonjour Mélissa. Bonjour. Ravi de te recevoir.
00:57 Alors Mélissa, toi tu es psychologue et entrepreneur. Auparavant, j'ai vu que tu avais
01:02 été athlète, pompier volontaire aussi. J'ai l'impression que chez toi, il y a à la fois
01:08 ce besoin, cette envie de prendre soin du corps et de l'esprit et surtout de prendre soin des autres.
01:13 Est-ce que je me trompe ? Non, tout à fait. C'est transcendant. Et d'où ça vient selon toi ? Ce
01:19 besoin de prendre soin du corps et de l'esprit, pour moi, il est primordial pour n'importe qui,
01:24 qu'on soit athlète, qu'on soit non-athlète. Et c'est vrai que c'est quelque chose qui a toujours
01:30 été présent dans ma vie. C'est-à-dire que le sport, c'est venu d'une manière innée et la santé
01:34 est venue aussi naturellement en suivant cette carrière de sportive. Tout est venu un peu de
01:41 manière naturelle, j'ai envie de dire. Qu'est-ce que ça suppose d'être athlète ? Une discipline,
01:47 j'imagine ? Tout à fait. Alors moi, je suis un peu tombée dedans petite. Je ne savais pas du tout
01:55 que j'avais un don dans la course à pied. C'est un jour en courant que j'ai vu que j'étais capable
01:59 de tenir des 10 km sans problème. Et après, c'est devenu, oui, une discipline, une manière
02:04 aussi d'aller au-delà des croyances qu'on peut avoir quand on est enfant placé, etc. Moi, j'ai
02:14 grandi dans un village où c'était compliqué de faire sa place, où j'étais pas invitée aux
02:18 anniversaires parce que j'étais enfant placée, etc. Et c'est vrai qu'être sur le journal en
02:23 tant que première championne, ça me permettait moi aussi de montrer que non, on peut être bien
02:28 plus que ça. Et c'était pour moi aussi une revanche le sport. Très tôt. Tu es en effet une
02:33 enfant de l'aide sociale à l'enfance. Qu'est-ce que ça t'a appris et comment toi tu regardes
02:40 ces années-là aujourd'hui ? Alors, jeune, c'était difficile forcément parce qu'on est dictée,
02:46 on est montré du doigt, on est, comme je disais, on est un peu mis de côté même très souvent.
02:50 Qu'est-ce que ça m'a apporté ? Aujourd'hui, j'en vois une chance, une ressource, c'est-à-dire
02:57 que c'est quelque chose qui m'a permis de construire une autre vision, d'être aussi
03:01 très indépendante, de voir les choses autrement, d'être plus performante aussi peut-être dans la
03:06 résilience. Et ça, c'est important quand on est entrepreneur aussi. Qu'est-ce qui t'a aidé à
03:11 t'en sortir ? Je pense que c'est l'envie de vivre. L'envie de vivre, oui, parce que quand on grandit
03:21 un peu dans un milieu où l'aide n'est pas forcément présent, où on comprend très tôt,
03:27 envers deux ou trois ans, qu'on est seule. À deux ou trois ans, tu comprends ça ? Oui. Moi,
03:32 j'ai été placée tôt, j'ai été placée à trois ans et demi. Donc, la question existentielle,
03:36 j'ai envie de dire, elle se pose très tôt. Enfin, moi, en tout cas, je s'y ai posé très tôt. Et
03:40 c'est à partir de ce moment-là où je me suis dit, voilà, tu es seule, donc à toi de te battre,
03:46 à toi d'avancer. Et c'est comme ça que c'est venu. Et c'est comme ça que je pense que dans
03:51 tous les projets que j'ai pu faire, toutes les choses que j'ai pu mener, j'ai eu cette volonté
03:56 d'être la meilleure, de réussir et de montrer que j'avais ma place. Est-ce qu'il y a des gens,
04:01 des rencontres, des mentors, par exemple, qui t'ont aidée dans ce parcours de vie que tu décris ?
04:06 Alors oui et non. J'ai eu un coach qui m'a repéré assez tôt, vers 12-13 ans. Lui, je pense que ça
04:16 a été le premier à voir que j'avais peut-être un potentiel dans le sport et à me montrer aussi
04:21 que ce potentiel-là ne devait pas se gâcher. Et puis après, je suis rentrée à l'école des
04:26 pompiers à 13 ans. Et donc là, c'est quatre ans de formation en plus de l'école. Et donc,
04:31 c'est quatre ans de formation à l'école des pompiers. C'est une famille. Et donc, on est
04:34 formée. On est formée pendant quatre ans avec toujours la même équipe, avec toujours les mêmes
04:38 pompiers qui nous forment. Et c'est vrai que ça aussi, ça a été pour moi des personnes qui m'ont
04:41 motivée à voir les choses autrement, à être moins seule dans mon parcours. C'est structurant
04:47 finalement d'avoir des gens autour de toi. Tout à fait, oui, bien sûr. Comment tu en es
04:52 venue de pompier volontaire, d'athlète à la psychologie ? Alors en fait, au final, c'est des
04:59 choses qui sont très proches. Quand on est pompier, quand on est une fille pompier, souvent,
05:04 on est la psy dans le camion. C'est-à-dire que c'est nous qui allons parler quand la fille vient
05:09 de faire peut-être une fausse couche ou vient de se faire mal. Les garçons ont tendance à dire
05:16 "Allez tiens, va lui parler". Et donc, on devient psy un peu comme ça aussi. On se rend compte qu'il
05:21 y a ce discours qui prend très vite avec les femmes, les femmes pompiers notamment. Et puis,
05:27 ce qui m'est venu, c'est que j'ai toujours été très intéressée par les neurosciences, par la
05:32 neurologie. Et la voie de la psychologie, c'est vraiment aussi comment fonctionne l'humain,
05:38 comment fonctionne le comportement humain. Et ça, ça a été une science qui a été pour moi toujours
05:43 très intéressante. Et donc, j'ai décidé de poursuivre dans ce parcours. À la base, je voulais
05:49 être psychologue pompier. Donc, je voulais être psychologue en psychotrauma chez les pompiers. Et
05:53 finalement, après avoir fait un stage chez eux, je me suis rendue compte que c'était autre chose
05:57 qui me plaisait. - Qu'est-ce qui te plaît alors concrètement ? - Tout. C'est compliqué. - C'est
06:03 compliqué de faire un choix ? - Oui, c'est très dur parce que tout est intéressant. C'est-à-dire
06:07 que l'entreprenariat aussi, c'est passionnant. Là, je trouve aujourd'hui dans ma vie un équilibre
06:13 parfait. C'est-à-dire que je suis autant psychologue deux jours par semaine dans mon
06:18 cabinet et je suis passionnée de ce que je fais. Mes patients sont des personnes incroyables. Et
06:23 parallèlement, je monte ce projet qui est tout aussi passionnant avec un autre rythme, une autre
06:30 dynamique. C'est autre chose. Et les deux me plaisent vraiment. Donc, c'est compliqué. Tout me
06:36 plaît. Mais je pense que ma ligne directrice, elle est toujours dans la santé, le bien-être et avoir
06:42 un esprit sain dans un corps sain. C'est ça qui est important. - Oui, alors on va y venir. Ce projet,
06:46 c'est Cri-Kero. C'est le nom de ta boîte. Tu fais de la nutrition sportive à base d'insectes.
06:51 Moi, j'aimerais savoir comment t'es venue cette idée quand même parce que j'ai du mal à voir
06:55 la psychologue dans son cabinet qui d'un coup se dit "je vais faire des trucs à base d'insectes".
06:59 - Ça pourrait venir comme ça, par une hyptose, je ne sais pas. Non, en fait, comme je disais,
07:06 j'ai fait du sport très jeune. Et en fait, quand on est sportif, on a tendance à avoir des besoins
07:12 d'apports complémentaires. Et tous les apports que nous, on mangeait, ne sont vraiment pas bons.
07:16 Et donc, toujours, je me suis dit "mais comment ça se fait qu'on n'ait pas des bars ou des shakers
07:19 qui soient vraiment bons en goût ? Pourquoi on doit se forcer avant une compétition à prendre
07:23 des trucs vraiment pas de goût et puis mauvais ? Et puis surtout, pendant la course, tu as soif,
07:27 tu as mal au ventre. Donc vraiment, il y avait tous ces enjeux-là. Et donc, il y a cinq, six ans,
07:35 je commence à repérer un peu le marché de l'insecte. Et je vois que c'est un marché qui
07:38 commence à prendre. Et je me dis "il y a peut-être quelque chose à faire". Et donc, je me renseigne
07:42 justement sur le côté biologique de l'insecte, quels sont les apports, etc. Et je vois en fait
07:46 que c'est une vraie richesse nutritive. C'est bourré d'acide aminé, c'est bourré de BCA,
07:50 c'est ce que les sportifs cherchent. C'est les acides essentiels aux sportifs. Et donc,
07:55 j'ai attendu de finir mon Master 2, donc d'être diplômée pour lancer Crick & Row. Et donc,
08:00 c'est là que m'est venue l'idée de "il faut qu'on améliore la nutrition sportive avec une
08:05 protéine sympa". Sympa dans tous les sens, que ce soit sur le plan écologique, santé,
08:11 parce que du coup, l'insecte, au niveau aussi de la santé, c'est très intéressant. Il y a des
08:15 vitamines vraiment intéressantes. Et donc, voilà d'où m'est venu un peu le projet.
08:20 Alors, ce n'est pas forcément évident de se lancer en plus dans un domaine alimentaire. Il y a
08:25 plein de questions de production, de packaging, de normes aussi, j'imagine. Comment tu as attaqué
08:30 ce chantier-là ? Vraiment, c'est une histoire un peu de fou parce qu'à la base, je ne connaissais
08:37 même... Alors, il y a un mois et demi encore, jour pour jour, je ne savais pas ce qu'était
08:40 "entrepreneur". Je ne connaissais pas ce mot. C'est vrai ? Oui. Et c'est une amie. Donc, en fait,
08:44 moi, j'ai toujours plein d'idées. J'ai plein de projets en tête. Et un jour, j'en parle avec une
08:47 amie qui est psy aussi et qui est un peu comme moi, qui est déterminée aussi d'ailleurs, là,
08:52 depuis peu. Et qui me dit "mais Mélissa, va chez les déterminés, tu vas voir, ils peuvent te
08:58 former à l'entrepreneuriat et à comprendre comment faire un business plan, etc." Et puis moi,
09:03 en même temps qu'on parle au téléphone, je m'inscris sur la plateforme des déter pour la
09:06 prochaine session à Paris. Et je me retrouve en fait, le jour où on devait passer les sélections,
09:15 je me retrouve avec... On était peut-être 200 personnes. Je vois les gens hyper stressés,
09:19 ils récitaient leur pitch et tout. Moi, je n'avais rien préparé. Je ne savais pas du tout. Je ne
09:22 savais pas en fait ce que je faisais là. Moi, j'avais juste deux projets en tête et je voulais
09:26 qu'on m'aide à les développer. J'avais vraiment aucune préparation de quoi que ce soit. Et donc,
09:31 j'arrive devant le jury et je leur dis "ben voilà, j'ai deux projets, aidez-moi à choisir". Donc,
09:34 il y en avait un sur la psycho et un qui est criquant. Et là, ils rigolent. Ils disent "mais
09:40 elle, c'est une touriste, elle est venue en touriste". - Pour avoir fait partie des jurys,
09:44 je peux te le dire, effectivement, c'est généralement pas l'ambiance. - Et ouais,
09:47 c'est ça. Et du coup, moi... Et puis je vois que je les perturbe un peu. Donc, du coup,
09:50 ils me font passer à un deuxième jury et ils me disent "là, il va falloir faire un choix". Donc,
09:53 je leur dis "oui, écoutez, le choix le plus intéressant, c'est les insectes parce que le
09:56 marché est en train d'arriver". Donc, je vais commencer par celui-là. Et donc, finalement,
10:01 je passe étape un, étape deux, étape trois. Et ça part comme ça et je rentre dans l'univers
10:05 de l'entreprenariat et je me rends compte qu'en fait, c'est fait pour moi. Ça répond à tout
10:11 ce que j'aime. L'autonomie, réfléchir, prise de décision, tout ça, c'est des choses qui m'animent
10:18 depuis toujours, en fait. - Comment tu mènes tes deux carrières,
10:21 l'une en parallèle de l'autre ? - Je dors peu. Je travaille beaucoup.
10:25 - Je suis bien grande. - Oui, je travaille beaucoup.
10:27 Alors par contre, mon agenda est extrêmement rigoureux. C'est-à-dire que tout est bien
10:31 organisé. La moindre minute que je peux avoir, j'utilise pour lire, pour me former, pour apprendre.
10:37 Donc oui, tout est vraiment... Ça demande une très grande organisation.
10:40 - Je t'entends et je me dis en même temps, la psy que tu es doit faire très attention,
10:45 j'imagine, aux questions de burnout. Comment tu fais en sorte que ça n'aille pas trop loin,
10:49 que ça ne t'emmène pas jusque-là ? - Tout à fait. Et ça, c'est des questions
10:53 auxquelles je suis toujours sensible. C'est-à-dire que j'essaie toujours d'avoir une introspection
10:58 sur moi et sur ce que je suis en train de faire, une rétrospective sur les mois qui ont pu passer,
11:01 etc. J'essaie vraiment déjà de prendre soin de moi. Ça, c'est important. J'adore me faire plaisir.
11:07 La nourriture, j'adore ça. Donc forcément, je vais craquer sur des choses comme ça. Je vais
11:14 prendre du temps, je vais aller me balader dans la nature et puis ça me ressource beaucoup. C'est
11:17 quelque chose d'important. Donc j'essaie vraiment d'avoir une hygiène de vie qualitative sur ce
11:21 point-là. Le burnout, c'est surtout quand on fait des tâches qui sont difficiles. Et moi,
11:25 vu que je suis épanouie, je suis dans le flot dans tout ce que je fais, que ce soit en tant que psy ou
11:29 en tant qu'entrepreneur. Je ne vois pas le temps passer et je suis excitée tout le temps. C'est-à-dire
11:33 que le dimanche soir, je suis pressée d'être le lundi matin. Donc ça, c'est quand même beau.
11:36 - Quelle est ta vision de la détermination ? - Ça, c'est une bonne question. J'ai l'impression
11:44 que c'est là depuis que je suis toute petite. Et elle a pris des formes vraiment différentes. Elle
11:49 a pris des formes de la survie, vraiment de survivre dans des conditions parfois pas rigolotes. Le
11:55 sport aussi. Et en fait, si vraiment je pouvais l'imaginer, je dirais que ce serait une fleur
12:00 dans les ténèbres. C'est-à-dire que c'est quelque chose qui vient, qui émerge, qui est là, qui
12:06 émerge et qui veut pousser malgré qu'il n'y ait pas de lumière. Pour moi, c'est vraiment ça la
12:10 détermination. T'es dans un environnement, t'as pas le choix que d'y être. Mais tu pousses et
12:15 t'avances. - Et tu penses qu'on peut cultiver la résilience ? - Oui, oui, j'en suis convaincue. Il
12:21 faut trouver un sens à ça, je pense. Je pense qu'il faut vraiment trouver du sens à pourquoi être
12:25 résiliente. Pourquoi tu veux avancer ? Quels sont tes projets dans l'avenir ? Quels sont tes
12:30 objectifs ? Qu'est-ce qui va te pousser à avoir ce flow et cette dynamique et justement à faire
12:34 pousser ta fleur à toi aussi ? - Où est-ce que tu vois Crick & Road en cinq ans ? - International,
12:40 j'espère. C'est une startup qui a un fort potentiel et vraiment j'espère qu'on sera déjà
12:47 dans le mindset de beaucoup de sportifs. C'est-à-dire qu'on n'est pas que de la food. C'est
12:51 ça qui est important, c'est qu'on a aussi une vision de liberté. Mange, fais-toi plaisir et
12:57 après va faire ta compétition, va faire ton sport. Et mange justement en étant sain et en étant sain
13:02 pour la planète aussi. Donc il y a une vision vraiment de dépassement de soi aussi chez Crick
13:06 & Road. On dépasse tes visions, on dépasse tes limites mentales et puis dépasse aussi ce côté
13:12 où vu que je suis sportif, je dois m'infliger, je dois me saboter, je dois me faire mal. Non,
13:17 fais-toi aussi plaisir parce que le sport c'est aussi un plaisir. Donc Crick & Road dans cinq
13:21 ans c'est vraiment une société que je vois peut-être plus vers l'international. J'espère
13:27 qu'on aura pris le marché français et qu'on se développera un peu plus loin, le marché asiatique
13:31 par exemple et peut-être même dans d'autres frontières. Tu crois qu'à ce moment-là tu
13:37 devras faire un choix entre tes deux carrières ? Oui, tout à fait. Tu es préparée à ça déjà ? Oui,
13:41 tout à fait. Et j'ai aucun problème avec ça. Je vais te laisser le mot de la fin comme à chacun.
13:47 Quel message est-ce que toi, Mélissa, tu veux faire passer à nos auditeurs ? Alors je ne sais
13:52 pas si c'est une cible que vous touchez forcément, mais forcément les enfants de la ZEU. C'est une
13:57 cible à qui j'aimerais beaucoup parler parce que je les connais, parce que je sais que ce n'est pas
14:04 facile quand on est petit, quand on n'a pas un repère, un système d'attachement sécurisé, etc.
14:10 C'est leur dire qu'on a une force que beaucoup n'ont pas et ça il faut le voir. Il faut aller
14:16 chercher et il faut le chercher dans le domaine sur lequel on se sent. Et ce message-là ce serait
14:21 vraiment que la vie n'est pas toujours facile, elle n'est peut-être pas toujours cool, mais cette
14:27 difficulté va amener plus tard vers une grande facilité. C'est vraiment ça que je voudrais
14:31 leur partager. Merci beaucoup à toi, Mélissa Coyette, d'être venue dans BiDéter. BiDéter,
14:38 un podcast à retrouver sur toutes vos plateformes d'écoute et sur bismart.fr. Si ça vous a plu,
14:43 foncez, vous abonnez, likez, partagez. On se retrouve la semaine prochaine pour un
14:48 nouvel épisode et d'ici là, vous aussi, soyez déter.
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