Deux officiers sont témoins du début d'une légende monstrueuse. Un officier en patrouille se retrouve face au fantôme d'un soldat de la guerre de Sécession et des pilotes d'hélicoptères tentent de semer un OVNI.
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Court métrageTranscription
00:00 *Musique*
00:02 Cette émission contient des scènes de violence et d'horreur qui pourraient offenser certains téléspectateurs.
00:07 *Musique*
00:15 *Musique*
00:18 On peut dire sans se tromper que la plupart des policiers ne croient pas au paranormal.
00:22 *Musique*
00:25 Les policiers cherchent les problèmes. La plupart des gens les fuient.
00:29 *Musique*
00:31 Je me suis approché de lui. Mon coeur s'est mis à palpiter. J'étais sur l'adrénaline.
00:37 *Musique*
00:38 Quelle est cette chose ? Que va-t-elle faire ? Va-t-elle attaquer quelqu'un ?
00:41 *Musique*
00:45 On n'avait aucune idée de ce que c'était. De ce qui volait là avec nous.
00:50 *Musique*
00:52 Stop ! Stop ! Stop !
00:54 *Musique*
00:55 C'était tout simplement inexplicable.
00:58 *Musique*
01:09 Tout le monde s'entend pour dire qu'on a vu quelque chose mais personne ne sait quoi.
01:13 *Musique*
01:20 Cette petite communauté de l'Illinois est connue pour son accueil et ses légendes.
01:24 *Musique*
01:27 Le fleuve Mississippi traverse la ville et transporte son lot d'histoire avec lui.
01:32 La Big Muddy River coule à l'est et au sud de Murfreesboro, près du parc Riverside.
01:40 *Musique*
01:43 Tous les enfants ont peur de voir surgir croque-mitten dans un placard ou à la fenêtre.
01:48 Mais cette peur s'estompe au fil du temps, contrairement à d'autres qui sont là pour rester.
01:55 *Musique*
01:58 L'histoire a changé au fil du temps, comme une légende. Elle a toutes sortes de noms.
02:03 *Musique*
02:18 L'agent Ronald Manwaring a grandi dans cette ville et il est fier de servir sa communauté.
02:23 *Musique*
02:26 J'étais policier dans l'armée aux enquêtes spéciales. Puis j'ai commencé ici à Murfreesboro.
02:33 C'était tout sauf ennuyeux. Il y avait toujours de quoi s'occuper, comme en témoigne cette affaire.
02:39 *Musique*
02:45 Ce jeune couple s'est présenté au poste de police.
02:49 Ils étaient défiés par ce qu'ils avaient vu.
02:53 *Bruits de conversation*
02:59 *Musique*
03:08 Le stationnement servait de cale de mise à l'eau. Ce jeune couple était garé là.
03:14 *Musique*
03:35 Soudain cette créature est apparue.
03:39 *Musique*
03:48 Puis ils ont entendu un hurlement.
03:51 *Cri*
03:53 Ils étaient morts de peur.
03:55 *Cri*
04:02 Ils ont démarré la voiture et ils sont partis.
04:05 *Musique*
04:21 Comme policier on veut des preuves.
04:24 On entend toutes sortes d'histoires farfelues.
04:28 Et il faut distinguer la réalité de la fiction et les histoires de beuverie.
04:34 *Musique*
04:50 On applique des techniques de base pour enquêter sur un incident.
04:56 On garde l'esprit ouvert et on rapporte les faits tels qu'ils nous sont racontés.
05:04 Mais on n'a pas de formation sur les monstres à l'académie.
05:07 *Musique*
05:16 *Bruits de conversation*
05:21 *Musique*
05:32 On voulait éviter d'éventuels blessés.
05:36 Et si ce n'était qu'un type costumé pour faire peur, il fallait en avoir le coeur net.
05:42 *Musique*
05:49 *Bruits de conversation*
05:57 C'est assez densément boisé près de la rivière.
06:03 Mais il y avait un secteur très broueux à cause de la crue et du retrait des eaux.
06:12 Bref, ils ont inspecté les lieux avec leurs lampes de poche pour trouver des indices.
06:20 Ils ont découvert des empreintes de forme inhabituelle.
06:26 Ils ont cru qu'ils étaient sur une piste.
06:33 Ces deux jeunes avaient vu quelque chose et en tant que policiers, on voulait résoudre l'affaire.
06:40 *Musique*
06:45 Puis, ils ont entendu un cri.
06:47 *Cris*
06:49 Un long cri strident.
06:51 *Cris*
06:53 Ils n'avaient jamais entendu ça avant.
06:55 *Cris*
06:57 Un hurlement très strident.
06:59 *Cris*
07:02 Un cri tout sauf humain.
07:05 Les premiers policiers déployés étaient des chasseurs.
07:09 Ils connaissaient bien les animaux sauvages.
07:12 *Cris*
07:15 Ils ont tenté de garder leur calme, mais quand ils ont entendu ce cri, ils ont eu la fousse.
07:22 *Cris*
07:26 Ils ont vu la créature sortir du boisé.
07:31 Elle avait de longs bras et le corps couvert de poils et de bouts.
07:36 Les deux jeunes avaient vraiment vu quelque chose.
07:40 *Cris*
07:42 Après l'avoir vu et entendu eux aussi, les policiers ont eu très peur.
07:47 Ils étaient terrifiés.
07:49 *Cris*
07:53 De plus en plus de femmes sortent de l'ombre pour dire qu'elles ont été droguées par Bill Cosby.
07:58 Il a voulu me faire taire. C'était des menaces de mort.
08:00 Chaque jeudi...
08:02 Je lui ai mis un t-shirt dans un sac sur la tête pour l'empêcher de respirer.
08:05 Si je l'avais démasqué, je crois qu'il m'aurait tué aussi.
08:08 Un grand documentaire...
08:10 Ça paraît jeune, je sais. Il était jeune, je sais.
08:13 Revivez les affaires criminelles du siècle.
08:15 Je veux qu'on sache que je suis un tueur en série.
08:18 Les jeudis grandes enquêtes. Jeudis 20h à Investigation.
08:23 *En anglais*
08:26 L'agent Ronald Manwaring entend un jeune couple terrifié après sa rencontre avec une monstrueuse créature dans les bois.
08:33 *Cris*
08:35 Il envoie deux agents sur place pour enquêter et voir de plus près l'énorme bête.
08:40 Quelle est cette chose ? Que va-t-elle faire ? Va-t-elle attaquer quelqu'un ?
08:45 Je ne pense pas que ces enfants sont en train de mentir, Ron.
08:49 Non. Il y a quelque chose là-bas.
08:54 *Sonnerie de téléphone*
08:57 Murfreesboro PD ?
09:00 *En anglais*
09:05 Les signalements de résidents terrifiés commencent à affluer.
09:09 *En anglais*
09:15 *En anglais*
09:28 *En anglais*
09:38 Elle faisait près de 2 mètres et demi de haut. Pesait autour de 150 kilos. De couleur grise ou beige. Couverte de beau.
09:50 Il y avait tant de signalements que ça ne faisait pas de doute.
09:56 Tous ces gens avaient forcément vu quelque chose. Mais quoi au juste ?
10:06 C'était une question de sécurité publique.
10:09 Si la population était en danger, il fallait résoudre cette affaire et trouver cette chose avant qu'elle fasse des blessés.
10:17 *En anglais*
10:27 On a appelé des renforts et l'unité canine.
10:32 *En anglais*
10:35 Ils ont ratissé la forêt pour retrouver sa trace.
10:39 Le chien les a conduits à une vieille grange.
10:56 *Le chien aboie*
10:59 Le maître voulait que son chien fouille la grange. Le chien était terrifié. Il a refusé.
11:14 Ils sont entraînés pour être agressifs et suivre les ordres.
11:26 Et ce chien refusait d'obtempérer. Le maître n'en revenait pas. Son chien n'avait jamais fait ça avant.
11:33 Il y avait quelque chose là-dedans et son chien le sentait.
11:41 *Le chien aboie*
11:43 Lâche !
11:57 Lâche !
11:58 Go, go, go !
12:22 *Le chien aboie*
12:24 Il est retourné en courant dans les bois. On ignore où il est passé.
12:48 Les signalements se multiplient de la part de résidents terrifiés.
12:52 L'agent Manwaring et son équipe passent des semaines à traquer le monstre en cavale.
12:57 On a déployé tous nos effectifs, sans compter les renforts et les agents des services voisins.
13:08 On a fait tout ce qu'on a pu pour trouver et identifier cette créature, mais en vain.
13:17 *Musique*
13:19 Les médias se sont emparés de l'histoire.
13:26 Quand ils ont publié l'affaire, des tas de gens se sont rués vers le parc, en voiture et par tous les moyens,
13:40 dans l'espoir d'apercevoir et de capturer le monstre boueux.
13:46 Il y a trois ans, le monde a été appelé à voir ce que les gens appellent maintenant le monstre gris.
13:53 Des milliers sont venus le voir, mais son endroit reste un mystère.
13:58 Depuis, d'innombrables signalements ont été rapportés.
14:04 Ce terrifiant extrait audio a été enregistré au moment de l'incident initial.
14:10 *Le chien aboie*
14:14 *Le chien aboie*
14:15 Je ne recommande à personne de se mettre à sa recherche.
14:21 Personne n'a jamais capturé cette chose.
14:28 Personne n'a trouvé de corps, ni rien pour l'identifier. C'est encore un mystère.
14:40 Bien que l'on ait jamais trouvé la créature, la légende se perpétue et la chasse se poursuit.
14:46 Le gros monstre boueux porte bien son nom.
14:51 J'aimerais savoir ce que c'était, mais je ne tiens pas à le revoir dans les parages.
15:08 On peut dire sans se tromper que la plupart des policiers ne croient pas au paranormal.
15:12 On cherche des preuves, on veut des faits.
15:15 Et on veut savoir qui dit la vérité et qui ment.
15:18 J'ai toujours été très sceptique, jusqu'à cette nuit-là.
15:22 Non loin de Murfreesboro, au Tennessee, se trouve le champ de bataille national de Stones River,
15:36 où s'est jouée l'une des plus sanglantes batailles de la guerre civile.
15:39 La victoire de Stones River est stratégique pour l'Union, mais son coût est élevé.
15:46 Les victimes de part et d'autre se comptent par milliers.
15:50 En 1864, cette bataille entre l'Union et l'armée confédérée a duré trois jours.
15:57 De la veille du nouvel an au 2 janvier.
16:05 Ce fut une bataille très sanglante, avec beaucoup de victimes.
16:08 Mais on n'y trouve pourtant aucune pierre tombale.
16:12 Il y a très peu de cimetières de confédérés au Tennessee.
16:16 La plupart des soldats ont fini dans des fosses communes.
16:19 Les soldats de l'Union, après la guerre, creusaient de grands trous et y jetaient tous les corps.
16:26 Le chérif adjoint Matt King a de profondes racines dans la région.
16:29 Sa famille y vit depuis des générations, et il a passé sa carrière au service de sa communauté.
16:35 C'est une grande ville qui a encore l'esprit de village.
16:39 Je vais aller au centre de visite du bataillon de bataille et faire un peu de papier.
16:43 Je vais aller à la maison de la famille.
16:46 Je vais aller à la maison de la famille.
16:50 D'habitude, à cette heure, on a des problèmes conjugaux.
16:53 Des problèmes de beuverie, de jeunes en état d'ébriété qui font le désordre, ce genre de choses.
17:01 J'étais policier depuis six mois à l'époque.
17:04 La frontière entre ce qui est normal et anormal est souvent floue entre deux heures et une heure.
17:13 La frontière entre ce qui est normal et anormal est souvent floue entre deux heures et demi et trois heures du matin.
17:20 Tout est plus bizarre, les appels sont bizarres, les gens aussi.
17:24 La nuit avait été très chargée, on n'avait pas arrêté de la soirée.
17:29 J'ai pris une pause au champ de bataille pour remplir mes rapports et relaxer un peu.
17:34 C'était très paisible.
17:36 Quand on était jeunes, les vieux disaient qu'on pouvait entendre les coups de canon et les coups de feu à une certaine heure.
17:52 On ne les croyait pas, on croyait qu'ils nous faisaient marcher.
18:03 J'étais là depuis environ une demi-heure.
18:06 J'avais eu le temps de remplir deux rapports, puis j'ai vu quelque chose.
18:10 J'ignorais ce que c'était au début, c'était sombre.
18:16 Puis j'ai vu une silhouette appuyée contre le mur.
18:20 Ce n'était pas normal à cette heure de la nuit.
18:27 Il n'y a jamais personne la nuit.
18:31 J'ai cru que c'était un sans-abri ou un fêtard en état d'ébriété qui rentrait chez lui, qui flânait en route.
18:36 J'ai regardé l'heure, 2h55.
18:41 Personne n'aurait dû se trouver là à 2h55.
18:57 J'ai dit au répartiteur qu'il y avait une personne suspecte au champ de bataille.
19:02 J'ai ouvert ma portière et je l'ai refermé très doucement.
19:12 Je me suis approché de lui et je l'ai interpellé.
19:19 Mais aucune réponse.
19:25 On apprend à se méfier des gens qui ne réagissent pas.
19:28 Mais j'avais la chair de poule.
19:31 J'ignorais à qui j'avais affaire.
19:34 La vie est précieuse.
19:40 Certains consacrent la leur à briser,
19:45 à détruire.
19:49 D'autres, à protéger.
19:55 À défendre.
19:56 À comprendre.
19:58 De nouveaux récits.
20:01 De nouvelles enquêtes.
20:03 Cet automne, à Investigation.
20:07 L'agent Matt King se garde tout près d'un champ de bataille de la guerre civile pour remplir ses rapports.
20:14 Il y a une personne suspecte près du centre de visite de la rivière Stone.
20:18 Je vais l'enquêter.
20:19 D'accord.
20:20 Mais sa routine est soudain interrompue par une mystérieuse silhouette dans l'ombre.
20:25 L'office du shérif.
20:29 Vous avez besoin d'aide ?
20:31 On apprend à se méfier des gens qui nous ignorent.
20:34 Ils sont souvent en état d'ébriété, dérangés mentalement,
20:40 ou mal intentionnés.
20:43 Il s'est mis à marcher vers moi.
20:55 J'ai sorti ma lampe de son étui.
20:58 Mon cœur s'est mis à palpiter.
21:01 J'étais sur l'adrénaline.
21:04 Je dois voir vos mains.
21:08 En l'éclairant avec ma lampe de poche, j'ai compris à qui j'avais affaire.
21:13 J'ai vu que c'était un soldat de la guerre civile.
21:17 Il me fixait du regard.
21:22 Il était vêtu en soldat confédéré.
21:25 De la tête aux pieds.
21:29 C'était tellement surréel, j'ai compris que c'était surnaturel.
21:34 Je n'ai jamais eu si peur de toute ma vie.
21:38 J'étais persuadé que c'était un fantôme.
21:41 J'étais terrifié à ce stade.
21:45 Il savait que j'étais là.
21:48 J'ai cru que si je restais là, il cesserait d'avancer vers moi.
21:52 Je n'avais aucun contrôle.
21:55 Je le regardais fixement, et lui aussi.
21:58 Il avait le regard vide.
22:01 J'avais vu le même chez les vétérans.
22:05 Les hommes et les femmes qui ont fait la guerre.
22:08 Beaucoup de tristesse.
22:11 Tandis que l'esprit du soldat s'empare du sien,
22:26 l'agent King ressent tout le poids de l'histoire.
22:30 Je ne comprenais pas.
22:34 J'avais l'impression de vivre tout ce qu'il avait vécu.
22:37 Je sentais la tristesse
22:43 et la douleur qu'il avait ressentie sur le champ de bataille.
22:47 Je le sentais des pieds jusqu'à la gorge.
22:54 Ce jeune homme avait vu des choses qu'il n'avait pas demandé à voir.
23:03 Les coups de canon, les bombes, les coups de feu.
23:07 Il avait vu un de ses amis mourir devant lui.
23:12 Je le sentais dans tout mon corps, dans mon cœur.
23:17 C'était incessant.
23:20 Je me suis mis à ressentir ses blessures.
23:24 Sa souffrance.
23:30 C'était si fort que j'en avais la nausée.
23:33 Ça faisait mal, affreusement mal.
23:39 Je crois que c'est ce qu'il avait ressenti.
23:43 Je crois qu'il est mort sur ce champ de bataille et qu'il voulait que je le sache.
23:55 Quand il est parti, je suis resté là un moment.
23:58 J'ai été envahi par une vague d'émotions.
24:05 C'était irréel.
24:13 J'essayais de comprendre ce qui s'était passé.
24:19 Quand on est policier, on veut qu'on soit en sécurité.
24:24 Quand on est policier, on veut contrôler tout ce qui se passe.
24:27 À tout prix, maîtriser la situation.
24:31 Et cette situation m'avait complètement échappé.
24:35 Je ne me suis jamais senti si seul.
24:52 Je ne savais pas quoi faire.
24:55 J'avais les genoux très faibles.
24:59 J'ai mis du temps à regagner ma voiture.
25:03 Elle était tout près, mais ça m'a paru une éternité.
25:07 Mon téléphone a sonné.
25:16 C'était mon partenaire.
25:21 Il ne pouvait pas me joindre. Il était inquiet.
25:24 J'essayais de garder mon calme au téléphone.
25:28 J'ai dit que ça allait, et il m'a dit qu'il n'entendait que de la friture.
25:32 Ils avaient tenté de me joindre et n'avaient entendu que des parasites.
25:39 Ce qui était étrange, car je n'avais pas touché la radio.
25:43 Je me suis assis dans ma voiture et j'ai essayé de retrouver mon calme.
25:51 Ça a pris un moment, mais après une heure, j'étais plus calme et je suis parti.
25:56 Je n'en ai parlé à personne.
26:03 Je ne voulais pas qu'on me prenne pour un fou ou un illuminé.
26:07 J'avais peur pour ma réputation, j'étais jeune.
26:11 Et j'étais policier, je n'étais pas censé avoir peur.
26:15 Personne n'aurait compris, à moins de l'avoir vécu.
26:19 Je n'avais pas le droit de faire des choses.
26:21 Je n'avais pas le droit de faire des choses.
26:24 Je n'avais pas le droit de faire des choses.
26:27 Je n'avais pas le droit de faire des choses.
26:30 Je n'avais pas le droit de faire des choses.
26:33 Je n'avais pas le droit de faire des choses.
26:36 Je n'avais pas le droit de faire des choses.
26:39 Je n'avais pas le droit de faire des choses.
26:42 Je n'avais pas le droit de faire des choses.
26:46 Je crois que la tristesse que j'ai ressentie
26:49 était un peu la mienne et un peu la sienne.
26:53 J'ignore comment j'aurais pu l'aider.
26:56 Et je crois qu'il ne savait pas comment s'aider.
27:02 Ça m'a changé.
27:05 Je suis devenu un policier plus ouvert d'esprit et moins sceptique.
27:09 On ne peut pas comprendre tout ce qu'on voit.
27:14 Et en tant qu'homme, ça m'a appris à être plus compréhensif,
27:17 à avoir plus de compassion.
27:20 L'agent King n'a jamais revu le soldat depuis,
27:29 mais il est persuadé que son âme hante toujours le champ de bataille.
27:33 Je crois qu'il y a beaucoup d'esprit sur ce champ de bataille.
27:38 Ça m'embête de penser qu'il est toujours là,
27:42 en train de mener une guerre finie depuis 160 ans.
27:45 On a vu cette chose tous les deux,
27:55 et des gens au sol l'ont vue.
27:58 C'est inexplicable.
28:00 C'est tout ce que je sais.
28:09 Louisville, dans le comté de Jefferson, est la ville la plus peuplée du Kentucky.
28:13 De quoi tenir la police locale en alerte.
28:16 On a des quartiers très riches,
28:19 on a des quartiers de classe moyenne,
28:22 et des quartiers défavorisés.
28:24 Alors, on a toutes sortes de délits et de situations à gérer.
28:28 Mais une nuit, à des centaines de mètres d'altitude,
28:34 l'agent Graham fait face à une menace qu'il n'aurait jamais imaginée.
28:39 On est dans les airs à titre d'observateurs.
28:42 On n'était pas préparés à faire face à ce degré d'inconnu.
28:51 Prochainement au jeudi, grandes enquêtes.
28:54 Ils souhaitaient les aider à promouvoir leur talent
28:57 et leur réserver une place beaucoup trop spéciale à ses côtés.
29:01 Leaving Neverland, dès le 12 décembre.
29:04 À Investigation.
29:07 J'ai vu toutes sortes de choses en carrière.
29:09 Mais ce qu'on a vu ce soir-là,
29:12 je n'aurais jamais cru que ça m'arrive un jour.
29:14 Le policier Kenny Downs de Louisville, au Kentucky,
29:17 est temporairement assigné à l'unité aérienne.
29:20 J'étais là depuis deux semaines à peine.
29:22 C'était un poste prestigieux et j'avais la chance d'y être.
29:26 Ce soir-là, il est jumelé au pilote Kenneth Graham.
29:32 On this night, c'était une soirée tranquille,
29:36 une nuit fraîche de février, à la fin du mois.
29:39 Oui, on nous a signalé un cambriolage en cours.
29:53 On est monté à bord et on a décollé.
29:58 J'étais pilote, commandant de bord, et Kenny était observateur.
30:05 C'est lui qui observait au sol, qui faisait le travail de policier.
30:09 Et j'étais aux commandes à titre de pilote.
30:12 C'est un excellent pilote.
30:15 Alors je savais, si les choses tournaient mal,
30:19 que j'étais entre bonnes mains.
30:21 Il fallait aller voir si c'était vraiment un cambriolage.
30:30 Si le cambrioleur tentait de fuir, on pourrait peut-être l'arrêter.
30:35 Tu as vu quelque chose?
30:36 Rien.
30:38 Je vois nos unités de terre, mais pas d'autres activités.
30:41 Attention à toutes les unités, alarme fausse. Alarme fausse à toutes les unités.
30:45 Bien, c'était amusant.
30:48 Finalement, c'était une fausse alerte.
30:51 Alors on a été rappelé à la base.
30:53 En faisant demi-tour, on a vu quelque chose d'étrange.
30:59 Quand est-ce que ça a disparu?
31:03 Quand est-ce que ça a disparu?
31:04 Kenny m'a demandé depuis quand il y avait une tour là.
31:11 J'ai dit, "Quelle tour?"
31:13 Et il a dit, "Celle-là."
31:15 Je ne sais pas, personne ne m'a dit ça.
31:17 J'ai répondu que s'ils avaient bâti une nouvelle tour,
31:20 on aurait eu un communiqué à cet effet.
31:23 Mais on n'avait rien eu.
31:25 Est-ce qu'il y a un autre chopper?
31:27 Non, non, nous sommes les seuls ici ce soir.
31:33 On n'avait aucune idée de ce que c'était.
31:35 J'ai fait marche avant,
31:41 et on s'est approchés à une vitesse normale de 60 ou 70 nœuds.
31:46 Tout à coup, cette chose est allée vers la gauche,
31:53 puis vers la droite,
31:56 puis de nouveau vers la gauche,
32:00 et ainsi de suite, trois ou quatre fois, jusqu'à ce qu'elle s'arrête.
32:04 C'était un objet de forme ovoïde,
32:19 semi-transparent,
32:21 avec une lueur orange en son centre.
32:25 On était là, à le fixer du regard,
32:29 et à se demander ce que c'était, ce qui se passait.
32:31 On était perplexes.
32:33 Et perplexes, le mot est faible.
32:35 Puis cet objet s'est arrêté comme s'il nous observait,
32:41 qu'on l'observait nous aussi,
32:43 et qu'il prenait le temps de nous examiner pour comprendre ce qu'on était,
32:46 pendant qu'on essayait de comprendre ce que c'était.
32:48 J'ai appelé la tour de contrôle,
32:53 car peu importe ce que c'était,
32:55 ce serait sur le radar.
32:57 - Vous voyez quelque chose sur le radar?
32:59 - Non, juste vous.
33:02 - J'ai compris. Merci.
33:06 - Comment ne pas voir quelque chose sur le radar?
33:09 - Je ne sais pas, ça n'a pas de sens.
33:12 Et sans prévenir, en une seconde,
33:17 l'objet est parti vers le haut.
33:20 Très haut.
33:23 - Oh! Qu'est-ce que c'était?
33:26 - Où est-il parti?
33:27 - Je ne sais pas, mec.
33:29 Et il est parti.
33:31 À une vitesse supraluminique,
33:34 comme on dirait dans Star Trek.
33:36 - Où est-il parti?
33:39 - Je ne sais pas, mec.
33:41 - Continue à regarder.
33:43 - Je n'ai pas de visuel sur le objet.
33:45 Et tout à coup, Kenny a crié,
33:47 "Ils foncent sur nous! Ils foncent sur nous!"
33:49 - Vu de l'extérieur, c'était la famille idéale.
33:53 Les apparences sont parfois trompeuses.
33:55 - Il n'y a jamais eu le moindre signe avant-coureur.
33:57 - Et le mal peut se cacher sous nos yeux.
34:00 Monstre à l'américaine, mercredi 20h, à Investigation.
34:04 - Je n'avais rien vu de tel de toute ma vie.
34:07 - Quand est-ce que ça a disparu?
34:10 - Quand est-ce que quoi a disparu?
34:12 - Après avoir répondu à une fausse alarme,
34:14 les agents Kenny Downes et Kenneth Graham
34:16 retournent à leur base.
34:18 - Oh, il est là!
34:20 - Lorsqu'ils voient soudain un étrange objet dans les airs.
34:24 - Je savais quoi faire.
34:25 J'ai retourné l'hélicoptère,
34:27 sans avoir le temps de réfléchir ou d'avoir peur.
34:31 Je pilotais seulement l'hélicoptère.
34:34 J'observais les mouvements de l'objet et sa vitesse
34:37 en me concentrant pour éviter la collision.
34:40 Ce n'était pas facile de garder mes distances sans le perdre de vue.
34:45 - Je faisais entièrement confiance à Kenneth.
34:52 - L'objet n'avait ni hélice, ni moteur à réaction,
34:54 ni rien d'autre, juste une lueur.
34:57 - On savait que ce n'était pas un appareil fait par l'homme.
35:06 - Kenny a appelé les autopatrouilles.
35:13 - C'est Graham et Downs.
35:14 On est en cours de chasse.
35:16 On ne sait pas ce que c'est.
35:18 On a besoin de soutien.
35:20 - On demande soutien.
35:22 - J'ai demandé des autopatrouilles en renfort,
35:25 puisque cette chose nous pourchassait.
35:27 - Je faisais le quart de soir dans le district Baker de Louisville.
35:35 Je m'étais garé pour remplir mon car.
35:40 Je m'étais garé pour remplir mes rapports.
35:42 Kenny a appelé pour dire qu'il avait vu quelque chose,
35:47 un objet lumineux qu'ils avaient tenté d'approcher.
35:51 - Il se met carrément l'hélicoptère,
35:59 et on ignorait ce que c'était.
36:01 On n'avait aucune idée de ce qui volait là avec nous.
36:09 - C'était un mélange de ma formation et d'improvisation.
36:12 C'était spontané.
36:14 Pas le temps de réfléchir, juste de réagir.
36:17 - Les policiers ne sont pas censés avoir peur.
36:21 On est censés imposer le respect et être les plus forts.
36:24 - Malgré la menace,
36:28 les policiers sont déterminés à comprendre ce qui les pourchasse.
36:31 - Les policiers, les pilotes, cherchent les problèmes.
36:35 La plupart des gens les fuient.
36:38 - Je voulais savoir ce que c'était,
36:40 et comment ça pouvait voler comme ça.
36:43 - Je voyais leur hélicoptère, et en arrivant à l'usine,
36:56 j'ai vu ce dont ils parlaient.
36:59 Je suis assez ouvert d'esprit,
37:07 et je ne voyais pas de forme en particulier.
37:09 Je sais que je n'avais jamais rien vu de tel avant,
37:13 même dans mon parcours militaire.
37:15 - J'ai incliné l'hélicoptère vers la droite,
37:22 et j'ai vu l'objet redescendre et foncer vers nous.
37:26 - Je ne pouvais rien pour eux s'ils étaient en difficulté.
37:30 Ils étaient là-haut, et j'étais au sol.
37:34 - S'ils nous touchaient, on s'écrasait.
37:37 - Je ne savais pas quoi penser sur le coup,
37:42 car j'ignorais ce que c'était.
37:44 - J'ai vu qu'ils fonçaient droit sur nous.
37:48 - Here it comes !
37:50 - Et il s'est arrêté.
37:53 On ne savait plus à quoi s'attendre.
37:57 - Je ne pouvais plus m'attendre.
38:03 - Je ne pouvais plus m'attendre.
38:05 - L'objet s'est mis à cracher des boules de feu,
38:14 en plein comme dans Star Trek, comme des torpilles à photons.
38:18 Boum, boum, boum, trois boules de feu.
38:21 Instinctivement, j'ai braqué l'hélicoptère vers la gauche.
38:31 J'ai redressé l'appareil.
38:33 Il était parti, aussi vite qu'il était apparu.
38:36 J'ignore ce que c'était,
38:42 mais il avait disparu et on le cherchait.
38:59 On a survolé le secteur à sa recherche.
39:01 On a cherché au sol, au cas où il aurait atterri.
39:04 C'est là que ça m'a frappé.
39:12 Un sentiment de peur et de chaleur m'a envahi tout le corps,
39:17 des tripes jusqu'à la tête.
39:19 On venait de voir l'inexplicable.
39:27 On venait de voir un objet volant non identifié.
39:30 J'ai continué à survoler le secteur à sa recherche,
39:35 mais aucun signe de sa présence dans les parages.
39:40 Il avait disparu.
39:43 On ignorait ce qui s'était passé.
39:46 On n'a rien trouvé.
39:48 C'était incroyable, je vous jure.
39:52 Je n'avais toujours pas réalisé que c'était un OVNI.
39:55 Je ne l'avais pas réalisé jusque-là.
39:58 Puis, j'ai lentement retrouvé mon calme.
40:20 Comment expliquer ça ?
40:21 Je ne sais pas, mec.
40:23 Kenny a dit à notre lieutenant ce qui s'était passé,
40:27 et il a répondu que si on avait vu quelque chose, on l'avait vu.
40:31 La rumeur se répand aux postes de police et coule dans les médias.
40:37 Deux jours plus tard environ,
40:40 mon lieutenant m'a appelé pour me dire que les médias
40:44 avaient une nouvelle information.
40:48 Que les médias avaient repris l'histoire.
40:51 C'était dans les journaux, à la radio, à la télé.
40:58 Dans les tabloïds, ça s'est répandu comme une traînée de poudre.
41:03 Si des citoyens ordinaires avaient vu ça en marchant tout bonnement sur le trottoir,
41:09 on ne l'aurait jamais su.
41:11 Mais parce que des policiers avaient été témoins de la chose,
41:17 ça a vite pris des proportions complètement démesurées.
41:20 Un de mes amis d'ici, de Louisville,
41:24 m'a appelé pour me dire qu'on allait me prendre pour un fou.
41:27 Mais j'ai dit « peu importe, je sais ce que j'ai vu ».
41:30 La folie médiatique s'estompe quelques semaines plus tard.
41:36 Mais plus de 20 ans après, la question persiste.
41:46 Je suis retourné au travail comme d'habitude.
41:48 25 ans plus tard, je ne sais toujours pas ce qu'on a vu ce soir-là.
41:52 C'est comme s'il y avait un trou à combler dans mon cerveau.
41:56 Car je me demanderais toujours, jusqu'à la mort si on ne trouve pas entre-temps,
42:01 ce que c'était exactement.
42:03 Cet épisode m'a ouvert à l'idée que tout était possible.
42:11 Je ne crois pas qu'on soit seul dans l'univers.
42:15 Il y a forcément autre chose.
42:17 C'est comme si c'était hier.
42:21 Je n'oublierai jamais ce soir-là.
42:24 Je crois qu'on ne saura jamais ce que c'était.
42:28 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
42:32 Les informations reçues par la communauté d'Amara.org sont à l'écran.
42:35 Nous avons reçu des sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
42:38 [Musique]