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Jeudi 21 septembre 2023, SMART JOB reçoit Frédérique Menou (directrice de l'expérience collaborateur, Mazars) et Reda Mahfoud (directeur général, Malt France)

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Transcription
00:00 (Générique)
00:12 Comment est-ce que l'on fait collaborer des salariés avec des freelances au sein d'une même organisation ?
00:17 De plus en plus d'entreprises n'en franchissent pas en associant des travailleurs indépendants au sein même de leur organisation.
00:23 Une entreprise augmentée de freelances qu'il faut malgré tout manager et organiser bien évidemment.
00:29 On en parle avec Frédérique Menoud, bonjour.
00:31 Bonjour.
00:32 Directrice avec plaisir Frédérique, directrice de l'expérience collaborateur de Mazars.
00:36 Et puis nous sommes également avec Redama Foudre, bonjour.
00:38 Bonjour.
00:39 Directeur général de Malte France que l'on ne présente plus j'ai envie de dire mais on en parlera quand même un petit peu.
00:44 D'abord peut-être si vous voulez bien j'ai envie peut-être qu'on fasse un premier petit état des lieux finalement.
00:50 Parce que depuis la crise sanitaire on l'a beaucoup dit, beaucoup entendu, beaucoup notamment évoqué dans cette émission.
00:55 La mutation du marché du travail qui s'accélère.
00:58 L'état des lieux justement peut-être.
01:00 Reda pour démarrer c'est quoi aujourd'hui ?
01:02 Est-ce que aujourd'hui j'allais dire c'est devenu le travail indépendant une réalité incontournable ?
01:07 Est-ce qu'on a des chiffres justement d'ailleurs précisément là-dessus ?
01:09 Oui, oui tout à fait.
01:10 Alors le monde du freelancing est un monde qui est en croissance depuis 10 ans, 15 ans, 20 ans même.
01:15 En revanche on a observé quelque chose qui est un accélérateur assez évident à l'ère post-Covid
01:20 qui est lié à la quête de sens qui s'est accélérée, aux besoins de flexibilité des entreprises qui s'est accru.
01:25 Et donc quand on associe les deux, effectivement le Covid a plutôt été un catalyseur du mouvement freelancing.
01:31 Et pour vous donner quelques chiffres, effectivement on était sur une moyenne de croissance à peu près du freelancing de 15% par an,
01:37 si on regarde ce qui se passe depuis 15 ans.
01:39 Et depuis le Covid, on est plutôt entre 20-25%.
01:43 Donc on est sur un vrai accélérateur en l'occurrence.
01:46 Et j'allais dire, c'est pour ça que je dis qu'on va parler un peu de Mal quand même,
01:48 mais ça se ressent j'imagine aussi chez vous, chez Mal, sur le nombre de profils, sur le développement d'émissions.
01:53 Vous le voyez très concrètement depuis deux ans, admettons ?
01:56 Oui. Alors nous, on aime bien dire qu'on a un freelance qui s'inscrit sur Malte toutes les minutes.
02:00 Un chiffre qui montre de manière assez, je trouve, représentative la dynamique freelance et la vitesse à laquelle ça va.
02:06 Et donc effectivement, aujourd'hui, on a 550 000 freelancers qui sont inscrits sur Malte.
02:10 Il y a un an, ils étaient 350 000. Et puis il y a deux ans, ils étaient à peu près 150 000.
02:15 Donc vous voyez le marché dont on parle.
02:17 Alors même question Frédéric, chez Mazars.
02:19 Alors vous n'envochez peut-être pas un freelance toutes les minutes chez Mazars.
02:22 Quoique. Mais justement, comment vous avez vécu dans une grande entreprise qui est Mazars,
02:29 ce développement finalement du travail indépendant ?
02:32 Et à un moment donné, vous avez décidé de faire corps avec ça et d'en avoir de plus en plus au sein de votre organisation.
02:37 Tout à fait. En fait, ce n'est pas une pratique qui est nouvelle chez Mazars.
02:40 Oui.
02:41 Ça fait vraiment partie de la stratégie d'entreprise entendue qu'on mène depuis plusieurs années.
02:46 Donc on fait appel à des freelancers pour plusieurs types de missions, à la fois pour renforcer les équipes avec des spécificités très particulières.
03:00 Qui viennent renforcer les équipes.
03:02 Vraiment sur des compétences que vous n'avez pas forcément en interne ?
03:04 Des compétences qu'on n'a pas en interne et qui vont venir renforcer nos équipes pour répondre au mieux à nos clients.
03:10 Ou alors venir renforcer nos équipes sur des périodes de forte charge.
03:14 En termes de responsabilité d'entreprise, on fait attention à l'équilibre vie pro, vie perso de nos collaborateurs.
03:19 Et donc de venir les renforcer sur des périodes de haute charge, c'est dans ce cadre-là qu'on les fait appel.
03:24 Et est-ce que ce sont exclusivement, j'allais dire, des salariés en malle de liberté ou des anciens salariés en l'occurrence en malle de liberté ?
03:31 Les profils que vous accueillez chez Mazars de travailleurs indépendants ?
03:34 Non, ça peut vraiment être de tout. Déjà, sur les équipes les plus ouvertes, ça peut représenter jusqu'à 10% des équipes de staffing.
03:41 Sur les équipes les plus ouvertes. Et on va accueillir bien entendu des impédépendants, des freelance,
03:47 plutôt sur des professions intellectuelles, que ça soit en finance, en tech, en IA, en data.
03:52 Voilà, tout type de projet. Ça peut être des personnes indépendantes, freelance, mais ça peut être aussi nos collaborateurs.
04:00 Depuis 5 ans, on a retiré la clause de non-concurrence sur nos contrats. Et en fait, du coup, nos propres collaborateurs peuvent retrouver ces freelance.
04:07 D'accord, effectivement. Et justement, mais ça c'était une question pour Reda, mais dans quel métier on en retrouve aujourd'hui des travailleurs indépendants ?
04:14 Est-ce que c'est, j'allais dire d'une certaine manière, encore qu'un truc de créatif où on avait effectivement beaucoup de graphistes, de développeurs web, du X-designer, ce genre de métier ?
04:22 Est-ce que c'est toujours le cas ?
04:24 Le terreau du freelancing, c'est le monde de la création graphique et le monde de l'IT. On regarde ce qui se passait il y a 10 ans, c'était essentiellement ça.
04:30 En revanche, si on compare les dynamiques entre les différents secteurs, c'est plus ces secteurs-là qui vont le plus vite.
04:35 Ce qui se développe très vite aujourd'hui, c'est plutôt les nouveaux métiers d'expertise autour de la compliance, autour de la réglementation, autour de l'IA générative,
04:43 autour de toutes les expertises nouvelles avec une demande qui est très forte et qui de fait catalyse très fortement les freelance qui ont envie d'aller vers ces métiers-là et qui ont de fait beaucoup plus de chances de trouver un client.
04:55 Et quand on parle de compliance, par exemple, c'est des freelance que vous êtes capables de vous, de recruter dans vos équipes de projet ?
05:01 Tout à fait. Compliance, finance, IT, audit. On peut vraiment accueillir les freelance sur tout type de mission dès lors que sécurité et confidentialité sont au cœur du sujet.
05:12 Comment on gère finalement ce sujet de la confidentialité quand on a finalement les travailleurs indépendants ?
05:16 Il y a plein de techniques. Il y a des NDA, des contrats qu'on met en place. Ce n'est vraiment pas une barrière.
05:21 Ce n'est pas un sujet pour vous en tout cas ?
05:22 Ce n'est pas un sujet pour nous en tout cas à date.
05:24 Pourquoi est-ce que finalement aujourd'hui, on reste freelance d'un côté parce que quand on l'est en général, on veut le rester ?
05:31 Et pourquoi finalement aussi de l'autre côté, on a envie de rester salarié aujourd'hui ?
05:35 Peut-être un petit mot chacun, Frédérique, peut-être pour commencer. Mais pourquoi finalement vos salariés qui sont chez vous, chez Mazars, ils ont encore envie de rester salariés ?
05:40 En fait, déjà, je pense qu'il ne faut pas se poser la question. C'est un choix déjà.
05:44 D'ailleurs, la marque employeure de Mazars, c'est The Smart Choice.
05:47 J'imagine que les gens qui sont venus chez Mazars, ils ont fait le choix de venir chez Mazars.
05:51 Ceux qui ont décidé d'être indépendants ou freelance ont fait le choix d'être indépendants, tout simplement parce qu'ils n'ont peut-être pas envie d'avoir le même sens dans leur ville, le même équipe de vie professionnelle.
06:02 On n'oppose pas le freelancing aux salariés. On aime bien prendre notre propre exemple.
06:07 On est 700 salariés, 700 personnes, dont 100 freelance. Donc il y a 600 CDI et 100 freelance dans l'organisation de Malte.
06:14 Et quelque part, on croit beaucoup au modèle hybride dans lequel on va avoir une complémentarité entre la personne qui va rechercher de l'autonomie, de l'indépendance, de la flexibilité, une expertise et un talent à mettre à profit au sein d'une organisation.
06:25 C'est plutôt le monde et les moteurs du freelance. Et puis les moteurs du salarié, ils existent aussi.
06:29 C'est se projeter dans le temps, dans une organisation, faire partie de son actif.
06:33 Ce sont deux choses qui ont leur place.
06:36 Si on se projette un peu plus concrètement dans la vie d'une organisation, par exemple chez Mazars, comment est-ce qu'ils travaillent concrètement ces deux types de collaborateurs, vos travailleurs indépendants ?
06:48 C'est quoi la relation qui se crée ? Est-ce qu'il y a d'emblée une forme de relation hiérarchique avec les collaborateurs internes de l'entreprise sur le travailleur indépendant ?
06:58 Déjà, je pense que c'est une relation humaine. Ça reste en interne, au freelance, on reste des humains.
07:04 Et autant, il y a quelques années, peut-être le freelance pouvait être vu comme un mercenaire.
07:08 Aujourd'hui, il est vu comme quelqu'un de complètement intégré dans des organisations comme Mazars.
07:12 Déjà parce que notre moyenne d'âge de 29 ans, ce sont des jeunes qui sortent d'école.
07:17 Et aujourd'hui, en école, on demande aux jeunes, est-ce que tu veux entrer dans une entreprise ou est-ce que tu veux devenir freelance ?
07:22 Donc ça fait partie d'un modèle complètement intégré.
07:25 Au niveau équipe, ça se passe très bien.
07:27 Bien sûr, il faut mettre en place un management qui soit équilibré, à la fois pour les collaborateurs internes et pour les freelance.
07:35 Et des valeurs managériales qui soient communes aux deux, des coûts de bienveillance, donner du sens dans la mission,
07:41 donner aussi une vision sur les prochaines missions qui pourraient être mises dans le futur.
07:46 Et en l'occurrence, on a le sentiment finalement, et c'est un terme que vous donnez régulièrement, notamment chez Mazars,
07:52 mais que l'entreprise est un peu passée en mode projet, en fonction effectivement de vos clients, de vos missions.
07:58 Est-ce que c'est une des raisons finalement pour laquelle on a de plus en plus de freelance, de travailleurs indépendants dans les entreprises ?
08:04 Parce que la manière de travailler, de conduire finalement son activité a un peu évolué aussi ?
08:08 La manière de conduire nos activités ont évolué, les sujets des missions ont évolué aussi.
08:15 Donc forcément, il faut se renouveler.
08:17 On ne peut pas avoir tout le temps toutes les compétences au sein de Mazars, pour un souci juste de flexibilité de masse salariale.
08:26 Donc on fait régulièrement appel à des freelance justement pour venir compléter ces équipes.
08:31 Mais ce qui est quelque chose de très… c'est vraiment le principe de l'entreprise ouverte, c'est vraiment quelque chose de donnant-donnant.
08:37 C'est-à-dire que le freelance va venir pour apporter quelque chose, mais les équipes en interne vont aussi avoir de l'émulation,
08:43 être contentes de travailler avec des freelance parce qu'ils vont leur apporter des compétences spécifiques, différentes.
08:48 Oui, tout à fait. Un petit complément par rapport à ça. Nous ce qu'on observe beaucoup, on ne pense pas que l'organisation va changer dans ses fondamentaux,
08:55 la réalisation du travail, puis le fonctionnement du projet versus ce qu'on va appeler plus la vie de tous les jours dans l'organisation.
09:01 En revanche, ce qui bouge très vite, c'est le besoin d'innovation, le besoin d'aller vite, le besoin de très vite se retourner, de pivoter.
09:08 Et donc, autour de ces idées de vitesse et d'agilité, le freelancing est une solution qui est extrêmement positive et favorable.
09:15 Parce qu'on peut trouver quelqu'un en six jours quand pour un CDD ou un CDI, il faut plutôt plusieurs mois.
09:20 Parce qu'on va trouver une expertise de niche sur un domaine qui parfois est extrêmement rare.
09:26 Et le fait de faire appel via des marketplaces avec une technologie qui accélère cette recherche, tout ça amène forcément de la vitesse.
09:34 Et c'est ça que recherche de plus en plus…
09:36 Alors, un petit coup d'œil, j'allais dire, vu des RH en l'occurrence.
09:40 Parce que d'ailleurs, la question fondamentale, c'est est-ce que cela doit redevenir ou est-ce que c'est en train peut-être de redevenir un sujet RH ?
09:47 Parce que très longtemps, effectivement, quand on était très indépendant, on dépendait du service achat, on vendait une prestation par définition.
09:53 Est-ce que par exemple chez Mazars, justement, c'est en train de rebasculer et d'en avoir une lecture un peu différente, justement ?
09:58 Totalement. Avant, le sujet était pris plutôt par les services achats. Là, complètement réintégré à la stratégie RH.
10:05 À la stratégie d'entreprise ouverte avec à la fois les freelance, les alumnis, les startups avec lesquelles on travaille.
10:12 Et en l'occurrence, est-ce que, j'allais dire, pour les RH qui doivent gérer ça au quotidien, est-ce que ça crée des conflits, justement, peut-être en matière de stature, en matière de rémunération ?
10:22 Comment est-ce qu'on gère ça aujourd'hui ?
10:24 Alors, c'est bien le sujet.
10:26 Ça peut arriver.
10:28 Non, ça peut arriver, mais surtout, ce n'est pas la question, parce qu'en fait, un collaborateur indépendant et un collaborateur interne et un freelance n'ont pas le même statut.
10:37 Bien sûr.
10:38 C'est-à-dire que du travail. Donc, en fait, le sujet, ce n'est pas tant est-ce que c'est l'entreprise qui doit gérer ce souci-là, c'est plutôt qu'est-ce qui peut être mis en place pour répondre à cette évolution sociétale, à ces nouveaux profils et leur permettre d'avoir accès, eux aussi, à des avantages en termes de retraite, de chômage, d'accès à des emprunts bancaires ou des choses comme ça.
10:56 Réalama Fould, justement, chez Maltz, c'est forcément un sujet que vous regardez nécessairement.
10:59 Le statut, le niveau de protection aussi des travailleurs indépendants, est-ce que finalement, on peut considérer que pour ces grandes entreprises ou ces entreprises tout courts, d'ailleurs, ça peut être un recours peut-être un peu facile à de la main-d'œuvre auquel on n'offre pas finalement le même niveau de protection salariale, sociale ?
11:14 Et donc, ça arrive.
11:15 Alors, les freelances bénéficient d'une protection sociale.
11:17 Ils cotisent, donc, quelque part. Ils ont aussi une sécurité sociale.
11:20 Donc, de ce point de vue-là, il n'y a pas vraiment d'écart.
11:22 En revanche, je partage l'analyse, ou en tout cas la crainte, ou les petites craintes qu'il peut y avoir dans certaines organisations.
11:28 Oui, aujourd'hui, il y a encore une crainte au niveau des RH de faire appel à de l'externe et de le mettre en concurrence avec le salarié interne.
11:36 Et c'est plus là-dessus que le DRH n'est pas suffisamment légitime encore dans les organisations en France pour être à l'aise, pour gérer la compétence plutôt que de gérer des statuts.
11:45 Et justement, il faut dans l'entreprise quelqu'un qui joue ce rôle de jonction, créer un modèle de RH un peu plus plus.
11:52 Est-ce que c'est, par exemple, chez Mazarm, je pense que chez Reda, il y a certainement aussi quelques témoignages.
11:58 Mais est-ce qu'effectivement, vous avez finalement besoin d'un professionnel dans votre entreprise qui est capable de gérer un petit peu différemment cette relation ?
12:05 Alors, je pense qu'on peut effectivement mettre quelqu'un qui gère cette relation.
12:09 Mais c'est aussi tous les outils qu'on va utiliser peut-être plus traditionnellement sur la communication pour des collaborateurs internes,
12:17 peut-être à transposer au monde du freelance et au monde des indépendants.
12:20 Je pense notamment à la marque employeur, à l'expérience collaborateur.
12:23 Peut-être réinventer ces modèles-là en disant est-ce qu'il n'y a pas une marque pour les freelance, une expérience collaborateur pour les freelance et les indépendants.
12:31 Et du coup, jouer sur ces outils-là de recrutement, d'onboarding, de fidélisation.
12:36 Et je pense que cette personne-là, ça serait ça son rôle en tout cas.
12:40 Effectivement, mais la relation entre l'entreprise et le travailleur se renverse un petit peu d'une certaine manière quand on parle de fidélisation.
12:45 Alors, Adam Afout, d'accord avec ça, est-ce qu'il faut finalement avoir un rôle ou une compétence ou un collaborateur nouveau dans l'entreprise pour gérer ces relations ?
12:54 Oui, alors le sujet est complexe parce qu'effectivement, il y a les DRH, il y a les achats, il y a les métiers.
13:00 Donc, on est dans une organisation où chacun a des envies et des moteurs qui ne sont pas tout à fait les mêmes.
13:04 Et donc, le fait de localiser…
13:06 Travailler de manière un peu silotée en plus.
13:08 Tout à fait. Et donc, le fait d'identifier une personne qui est en charge de la coordination est quelque chose que nous, on pousse beaucoup.
13:14 Oui.
13:15 On pense que c'est effectivement… On a des premiers exemples qui marchent.
13:17 En revanche, verticaliser complètement la fonction freelance en en faisant une fonction un peu à part, qui va être positionnée plus ou moins en concurrence par moment avec les autres, là, on pense que ce n'est plutôt pas une bonne idée.
13:30 Donc, on parle beaucoup de chief freelance officer, ça fait partie de… On entend beaucoup au marché.
13:36 C'est un peu pareil chez Mazarin, on parle de ça.
13:39 Donc, on nous appelle commander si il faut.
13:41 La fonction n'est pas encore créée.
13:43 Pas chez vous encore.
13:44 Je ne reconnais pas la candidature.
13:45 Effectivement, voilà.
13:46 Je rejoins complètement Frédéric sur le sujet de l'onboarding et de la marque employeur.
13:49 C'est un sujet de marque employeur, ce que j'allais vous demander, mais bien sûr.
13:51 Complètement de marque employeur. Il faut être extrêmement attentif à ce que les freelancers disent de l'entreprise, leur niveau de satisfaction.
13:57 Bien sûr.
13:58 Si le marché augmente de 15% par an, la proportion de freelancers dans les entreprises augmente de 15% par an.
14:03 C'est du fois deux en cinq ans.
14:05 C'est quelque chose qu'il faut savoir anticiper.
14:07 Et le chiffre dit beaucoup de choses sur l'importance que ça a en termes de stratégie.
14:11 Allez, en 20 secondes chacun, mais vraiment en 20 secondes pour terminer.
14:14 Mais finalement, comment est-ce que vous voyez un petit peu l'évolution de ça ?
14:17 Alors, peut-être d'abord pour nous dire chez Mazarin, comment est-ce que vous voyez l'évolution du nombre de freelancers par rapport au nombre de collaborateurs ?
14:24 C'est quoi un peu la trajectoire que vous allez afficher, par exemple, pour cette fin d'année ou l'année prochaine ?
14:27 Alors, je n'ai pas de chiffre, mais je pense que ça va être quelque chose de plutôt exponentiel.
14:31 Je sais que chez Mazarin, on est en train de mettre plein de programmes justement pour les freelancers, avoir une plateforme qui leur soit dédiée.
14:38 Ça représente d'ailleurs combien en pourcentage de votre masse salariale ?
14:41 Ça peut représenter jusqu'à 10% sur certaines équipes qui sont les plus ouvertes.
14:45 Sur certaines équipes, mais pas sur la masse salariale globale de votre entreprise aujourd'hui, ou en tout cas en France.
14:49 Oui.
14:50 Redama Food.
14:51 Nous, on aime bien prendre l'exemple américain.
14:53 Ça, c'est un bon relais de croissance pour Mals.
14:54 Lequel ?
14:55 Celui d'avoir des collaborateurs freelance que vous pouvez placer dans les entreprises, en l'occurrence.
14:59 Et on fera appel à Maz.
15:01 Et on fera appel à Maz également.
15:02 Donc, effectivement, l'exemple est assez facile.
15:04 Nous, on aime bien prendre l'exemple des États-Unis, qui ont 5-6 ans d'avance dans les chiffres par rapport à la France.
15:10 Aux États-Unis, il y a 30% des ressources dans le monde de la prestation des cadres qui est freelancisée.
15:15 En France, on est à 12-13%.
15:17 Donc, si on tire le trait, on voit le potentiel qu'on a devant nous.
15:20 Quand on regarde l'historique, on a des courbes qui sont exactement les mêmes.
15:23 On a du contexte et des besoins qui sont les mêmes.
15:25 Donc, on est assez confiant et certain que ce chiffre-là, on va le retrouver dans les prochaines années en France aussi.
15:30 À suivre dans les prochains mois et les prochaines années.
15:32 Merci beaucoup Frédéric Menoud, directrice de l'expérience, collaborateur de Mazars et Redama Flou, directeur général de Maltes France, d'être venu nous voir aujourd'hui dans Smart Job sur Bsmart.

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