Barbara Pravi est l'invitée de Nathalie Renoux

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Regardez Le Journal Inattendu du 09 septembre 2023 avec Nathalie Renoux.

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00:00 Vous êtes sur RTL
00:02 RTL
00:11 Je suis hyper chère, hyper, hyper, hyper heureuse
00:13 du coup, cette chanson elle a été entendue
00:15 j'ai aucun regret de rien parce que j'ai fait exactement ce que j'avais envie de faire
00:19 comme j'avais envie de le faire sur une scène internationale
00:22 donc en fait moi j'ai gagné
00:24 Voilà, voilà, voilà, voilà, voilà
00:28 Voilà juste ici, moi, mon rêve, mon envie
00:31 Comme j'en crève, comme j'en ris
00:33 Me voilà dans le bruit
00:35 Et dans le silence
00:39 Le journal inattendu
00:41 12h30, 13h30
00:53 Le journal inattendu
00:55 Barbara Pravi, Nathalie Renaud
00:57 Voilà
00:59 Cette petite femme, frêle aux allures d'Edith Piaf
01:03 vous l'avez découverte lors de l'Eurovision 2021 avec son titre
01:07 "Voilà"
01:09 Elle a frôlé la victoire que la France attend depuis 1977
01:13 et Marie Myriam, elle termine deuxième
01:15 Qu'importe cette place, l'artiste s'est fait un nom
01:18 qui sonne désormais aux oreilles du grand public
01:21 Merci Barbara Pravi d'être avec nous aujourd'hui pendant une heure
01:25 On va parler ensemble de musique, évidemment
01:28 Mais pas seulement, puisque le cinéma vous fait des yeux doux
01:31 et que vous êtes à l'affiche du téléfilm "Adieu Vinyl"
01:34 bientôt sur France 2
01:36 Et il y a quelques jours, vous avez reçu le disque de diamant
01:40 ou plutôt le single de diamant pour "Voilà"
01:43 Alors pour nos auditeurs, Barbara, qu'est-ce que ça veut dire un single de diamant ?
01:47 Bonjour tout le monde
01:48 Bonjour Nathalie
01:49 Ça veut dire...
01:50 Single de diamant, c'est une certification
01:52 ça veut dire que la chanson a été écoutée plus de je ne sais combien de millions de fois
01:57 Je vais dire une bêtise, je ne donne pas le chiffre
01:59 Moi je vais vous le dire, parce que c'est quand même très précis
02:01 C'est plus de 50 millions de fois
02:03 Et bien voilà, plus de 50 millions de fois
02:05 Ça fait quelque chose quand même d'être écoutée plus de 50 millions de fois
02:08 Et c'est qu'à l'international en plus
02:10 ça veut dire que ça a été écoutée encore plus que ça en vérité
02:13 Et évidemment, mais là, cette chanson de toute façon, elle a dépassé...
02:17 Si j'avais eu des espoirs pour elle, j'en aurais jamais eu autant
02:20 tellement c'est beaucoup
02:22 Et je suis ravie, vraiment
02:24 Et bien nous, on est ravis pour vous
02:26 Vous êtes à mes côtés jusqu'à 13h30
02:28 Vous allez parler de votre actualité, de vos goûts musicaux et artistiques
02:31 Et puis vous allez aussi commenter l'actualité du jour
02:34 Tout de suite, le journal
02:36 À la une de l'actualité, le Maroc évidemment
02:40 Et ce puissant séisme qui a frappé Marrakech et sa région
02:43 Plus de 800 morts et 600 blessés selon un dernier bilan
02:46 La secousse a été ressentie jusqu'à Rabat ou Casablanca
02:49 C'est la plus forte qui ait connu le pays
02:52 Elle a terrorisé les habitants
02:54 Spectacle de désolation ce matin dans la Médina de Marrakech
02:57 Et nous serons en direct avec notre journaliste Julie Brault
03:00 Dans l'actualité également, la Coupe du Monde de Rugby
03:03 Elle ne pouvait pas mieux commencer pour les Bleus au Stade de France
03:06 Ils ont largement battu les All Blacks
03:08 27-13, une victoire de prestige face aux triples champions du monde
03:13 Et puis la canicule, on suffoque toujours
03:15 Dans 14 départements en vigilance orange
03:18 Pour trouver une solution pour se rafraîchir
03:20 C'est le grand défi du week-end
03:22 Valérie Quintin, ce samedi s'annonce même encore plus chaud qu'hier
03:26 C'est vrai que par endroit on va gagner 1 voire 2 degrés
03:29 On va atteindre 36 degrés à Bordeaux cet après-midi
03:31 35 à Nantes et Paris, 34 à Lyon
03:33 33 degrés à Lille, à Strasbourg
03:35 31 pour Marseille, 28 degrés à Nice
03:38 Une des températures les plus basses d'ailleurs pour aujourd'hui
03:40 Avec un soleil de plomb partout en France
03:42 Un petit peu d'instabilité quand même sur la pointe bretonne
03:44 Avec une ou deux petites averses bienfaitrices
03:46 Et la bonne nouvelle c'est que la nuit prochaine
03:48 On pourra avoir quelques orages depuis le Pays Basque
03:50 Jusqu'à la Normandie
03:52 C'est qu'un début mais c'est toujours ça de pris
03:54 Oui, ça va se rafraîchir ouf, merci Valérie Quintin
03:56 Il est 23h11 quand la terre se met à trembler au sud-ouest de Marrakech
04:05 6,8 sur l'échelle de Richter
04:07 C'est le plus puissant séisme que le Maroc ait jamais connu
04:10 Le bilan est lourd, plus de 800 morts et 600 blessés
04:13 Et il n'est que provisoire
04:15 Nous sommes en direct avec notre reporter Julie Braud
04:18 Bonjour Julie, vous êtes à Marrakech
04:20 Une ville très prisée des touristes et notamment des touristes français
04:24 Vous avez vécu cette nuit de cauchemar
04:26 Racontez-nous d'abord ce que vous avez ressenti au moment de la secousse
04:30 Eh bien c'était un peu avant 23h hier soir
04:33 En pleine nuit le sol s'est mis à trembler violemment
04:35 Tous les objets disposés en hauteur sur les tables se sont fracassés par terre
04:40 Avec les vacanciers et le personnel de l'hôtel où je me trouve
04:42 Nous nous sommes précipités dehors
04:44 Les Marocains tétanisés ont alors imploré leur Dieu sur le sol tremblant
04:48 Les violentes secousses ont duré près d'une vingtaine de secondes
04:51 Avant de laisser place à un silence de stupeur
04:54 Cette nuit ici nous avons très peu dormi
04:57 Nous nous sommes installés des litres qu'en dehors dans la graine de nouvelles répliques
05:01 Et que certains aient été écrasés sous les gravats pendant ce séisme
05:05 Alors actuellement Julie, vous vous trouvez dans la Médina
05:08 Précisons pour nos auditeurs que c'est le vieux quartier de Marrakech
05:11 Les rues sont étroites, les bâtiments anciens
05:14 Et c'est le quartier le plus touché
05:16 La situation y est terrible non ?
05:18 Oui, depuis ce matin, les Marocains constatent les nombreux dégâts
05:23 Ici dans le centre-ville, les habitations ont été fissurées
05:27 Certains murs sont effondrés, éventrés juste devant moi
05:30 D'autres maisons sont complètement effondrées
05:33 Le minaret d'une mosquée du centre-ville s'est fracassé au sol
05:36 Blessant quelques habitants dans sa chute
05:38 Et en ce moment, juste devant moi, chacun balaie désormais activement les gravats
05:42 Et surtout, tout le monde a le téléphone à l'oreille
05:45 Pour prendre des nouvelles de ses proches
05:47 Avec la crainte que certains ne soient coincés sous les découvres
05:50 Justement Julie, quel est le sentiment qui domine actuellement ?
05:53 Est-ce que c'est la peur ? Est-ce que c'est la résignation ? Est-ce que c'est l'envie de réagir ?
05:57 Et bien il y a d'abord la stupeur
05:59 Les Marocains me répètent depuis ce matin qu'ils n'ont jamais connu ça
06:03 Tous sont sous le choc mais sont preuves d'une grande résilience
06:07 Des camions de chantiers sont au pied de chaque bâtiment pour déblayer les rues
06:12 Tout le monde ici met la main à la pâte
06:14 Et chacun essaie déjà de reconstruire au plus vite ce que les séismes ont balayé
06:19 Merci beaucoup Julie Brault en direct de Marrakech
06:22 Nous avons pu joindre dans la matinée Annick, une Française qui vit à Ouarzazate
06:27 Tout près de l'épicentre
06:29 Cette nuit, elle a eu la peur de sa vie
06:31 J'étais montée dans ma chambre à l'étage
06:34 Je commençais à m'endormir
06:35 Tout s'est mis à bouger, trembler
06:38 La maison bougeait de partout
06:40 Je suis restée assise comme ça, complètement pétrifiée
06:44 Je me suis dit "ça y est, c'est la fin de ma vie, je vais crever"
06:47 Tout bougeait, la maison tanguait comme sur un bateau
06:50 On ne savait pas quoi faire
06:52 Après les ambulances, on a entendu des ambulances de partout
06:55 C'est inimaginable, inimaginable
06:57 C'est la peur de ma vie, j'ai eu la peur de ma vie
07:00 Je suis encore sous le choc là
07:02 J'ai tellement peur que ça revienne, que ça recommence
07:05 Je ne souhaite à personne, c'est comme un film d'horreur
07:08 C'est choquant, je suis très très très choquante
07:11 Voilà Annick qui était à Ouarzazate
07:13 On vient donc de parler de Ouarzazate, de Marrakech
07:15 Mais l'épicentre du tremblement de terre
07:17 Se situait au sud-ouest de la ville, Brice du Génie
07:20 En fait, ce sont de nombreux villages, parfois reculés, qui sont touchés
07:24 Oui, parce que cette onde, elle s'est propagée dans une zone très vaste
07:28 Alors les villes, vous les citiez, Rabat, Casablanca, Agadir et Saouira, Marrakech
07:31 Ces tremblements ont été ressentis dans ces villes
07:35 Qui sont éloignées de plusieurs centaines de kilomètres les unes des autres
07:38 Mais l'épicentre en effet, il se trouve dans le Haut Atlas
07:41 Une chaîne de montagne à une centaine de kilomètres au sud de Marrakech
07:44 Et dans cette région montagneuse, rurale, parfois difficile d'accès
07:48 Un accès rendu encore plus compliqué par les dégâts
07:51 Eh bien les villages y sont nombreux
07:53 Mais les informations sont difficiles à récolter
07:55 Le travail des secouristes dans ces régions, il est double
07:58 Il faut atteindre ces zones à l'aide d'engins de déblément
08:00 Parfois pour dégager les routes
08:02 Et puis une fois sur place, rechercher d'éventuels survivants bloqués sous les décombres
08:05 Car dans ces régions pauvres, les constructions sont anciennes, moins résistantes
08:10 Que dans les villes faites de matériaux fragiles
08:12 Qui ne sont hélas pas aux normes antisismiques
08:14 Et ces constructions ne peuvent pas résister à un tel séisme
08:17 Ce qui laisse craindre dans ces endroits des bilans matériels et humains assez lourds
08:22 Brice, on l'a dit, ce séisme c'est le plus puissant qui ait jamais touché le Maroc
08:26 Et pourtant, c'est un pays qui a déjà connu des tremblements de terre dévastateurs et meurtriers
08:32 Oui, le Maroc c'est un pays montagneux
08:34 Qui se trouve dans une région du monde où l'activité sismique peut parfois être forte
08:39 Ca a déjà été le cas en 2004
08:41 Un tremblement de terre de plus de 6 degrés sur l'échelle de Richter avait fait un peu plus de 600 victimes
08:46 Mais le plus meurtrier de l'histoire de ce pays reste encore aujourd'hui celui de 1960
08:51 Car l'épicentre se trouvait à Agadir
08:54 Il avait fait 12 000 morts, un tiers de la population de cette ville à l'époque
08:58 Merci Brice Dugény, service international d'RTL
09:02 Le président Emmanuel Macron s'est dit bouleversé après ce terrible séisme
09:06 Il a proposé l'aide de la France et il n'est pas le seul
09:09 C'est l'ensemble de la communauté internationale qui s'émeut aujourd'hui
09:12 La protection civile française annonce d'ailleurs à l'instant envoyer une équipe de débléments
09:17 Des deux mains et du matériel d'hébergement d'urgence la semaine prochaine
09:22 Et puis nous le doutent que cette situation au Maroc va être évoquée à New Delhi où le G20 est réuni
09:27 Les 20 plus grandes puissances économiques mondiales doivent relever le défi de s'entendre sur l'Ukraine, le climat, l'aide aux pays en développement
09:35 Et noter qu'Emmanuel Macron n'a pas participé aux premières réunions de travail
09:40 Il est arrivé ce matin avec un peu de retard pour cause de coupe du monde de rugby
09:45 La coupe du monde et la victoire des bleus, on en parle dans un instant
09:50 Le journal inattendu
09:52 Barbara Pravi, Nathalie Renaud
09:55 12h30, 13h30
10:00 Le journal inattendu sur RTL, présenté par Nathalie Renaud
10:05 Et on parle de rugby hier soir, c'était l'ouverture de la coupe du monde au stade de France
10:11 France, Nouvelle-Zélande, d'anthologie, les bleus ont surclassé les All Blacks 27 à 13
10:17 C'est tout simplement la première défaite de l'histoire des Néo-Zélandais en face de poule
10:23 Un succès pareil, ça méritait bien une nuit de fête
10:27 C'est vraiment cool, il n'y a pas grand chose comme ça dans le quotidien
10:30 Tu te serres dans les bras avec tout le monde et tu te réjouis d'une performance
10:34 Et il suffit d'un soir, d'une victoire, d'un Antoine Dupont qui est exceptionnel
10:38 D'un Toto qui met les pénalités comme il faut
10:42 Ça rassemble des gens et ça fait du bien qu'on se rassemble tous
10:47 Peu importe qui on est, peu importe d'où on vient, peu importe ce que tu fais
10:50 On est tous là et on va gagner la coupe du monde surtout
10:53 Un supporter heureux au micro de Mathieu Lopinot à Nantes pour RTL
10:57 Je vous vois sourire Barbara Pravi
10:59 Il a l'air tellement heureux, moi j'aime bien les gens heureux
11:02 Alors battre la Nouvelle-Zélande, trois fois championne du monde, effectivement ça donne des ailes
11:07 Le sélectionneur national Fabien Galtier en a bien confiance
11:11 Conscience, même s'il ne veut pas s'emballer
11:13 Oui le scénario est parfait, le résultat est parfait on va dire
11:16 Attention je pèse bien mes mots, le coup du monde c'est long
11:19 On peut considérer que, pas un exploit, mais on a accroché cette case aussi
11:24 Et c'était important pour nous, on voulait accrocher cette victoire de prestige
11:29 C'était Fabien Galtier le sélectionneur national
11:32 Et puis au programme aujourd'hui, Italie-Namibie, c'est pas facile à dire
11:37 Ça concerne la France puisque ce sont des équipes de la poule A de notre groupe
11:41 C'est à 13h à Saint-Etienne, 15h30 Irlande-Roumanie à Bordeaux
11:45 18h00 Australie-Géorgie au Stade de France
11:48 Trois rencontres à suivre sur M6
11:50 Et puis ce soir à 21h00 l'Angleterre fait face à l'Argentine à Marseille
11:54 L'Angleterre soutenue par Kate Middleton qui sera présente au Vélodrome
11:58 Enfin n'oubliez pas, 20h30 notre rendez-vous "On refait la coupe du monde"
12:03 Avec Eric Silvestro, Jean-Michel Rascol et leurs invités
12:07 Barbara Pravi, un petit mot juste sur la coupe du monde de rugby
12:10 Je ne sais pas si vous aimez ce sport
12:12 Mais j'avais quand même envie de vous demander si vous auriez envie un jour
12:15 De chanter la Marseillaise en ouverture d'un grand événement sportif
12:19 J'adorerais, d'ailleurs si jamais vous avez envie de m'inviter à chanter la Marseillaise
12:23 En ouverture d'un grand jeu sportif, appelez-moi !
12:25 Voilà, l'appel est lancé !
12:27 Une troisième journée d'alerte canicule pour 14 départements du centre et d'île de France
12:32 Au cœur de l'après-midi, les températures, Valérie Quintin nous l'a dit, dépasseront les 35 degrés
12:37 En ce premier week-end de la rentrée, l'objectif des familles c'est tout simplement de trouver un coin de fraîcheur
12:43 Margot Munoz s'est rendue sur une base de loisirs en région parisienne
12:47 C'est sous les arbres et proche des points d'eau que la plupart des visiteurs se sont installés
12:52 A la recherche d'un petit coin de fraîcheur pour passer la journée
12:55 Alice est parisienne et rester chez elle avec ses enfants était impensable
12:59 Nous on vient de Paris et c'était un peu un four et on est venu chercher de la fraîcheur, des jeux d'eau
13:04 et des activités à l'ombre pour les enfants
13:06 Je ne sais pas comment il fait ici mais en tout cas il ressentit peut-être 27
13:09 ce qui est mieux que les 35 ou voire 40 parisiens
13:12 On croise aussi beaucoup de baigneurs en maillot de bain, serviettes à la main
13:16 Sauf que depuis dimanche, il n'est plus possible de faire trempette, c'est la douche froide pour Inès
13:21 Jour de repos vraiment, avec 34 degrés de chaleur, c'est obligatoire
13:25 Si on ne se baigne pas, ça va être compliqué
13:28 Audrey et Omi découvrent la nouvelle devant le panneau baignade fermée
13:32 Elles sont arrivées ce matin de Mantes-la-Jolie
13:34 On a fait autant de route, on s'est levé hyper tôt pour rien en fait
13:37 On s'est levé à 7h pour venir jusqu'à là et il n'y a pas marqué sur le site
13:41 C'est écrit ouvert sur le site, il n'y a rien, on a bien regardé avant, on a tout organisé et là c'est fermé
13:46 Et les deux amis, comme beaucoup d'automobilistes, ont donc décidé de faire demi-tour
13:50 à la recherche d'un nouvel endroit où tremper les pieds
13:53 On espère qu'ils vont trouver, merci beaucoup Margot Munoz en direct dans ce journal
13:57 Barbara Pravi, l'actualité c'est quelque chose qui vous parle, que vous suivez attentivement ?
14:02 Pas du tout, en règle générale, je n'ai pas la télé, j'écoute très peu la radio, désolée
14:08 Et du coup, quand je suis arrivée d'ailleurs, j'étais pas au courant pour le Maroc
14:13 J'ai été bouleversée, j'ai une amie qui vit là-bas avec qui j'ai beaucoup travaillé
14:18 Et donc je lui ai écrit tout de suite pour savoir si au moins elle allait bien
14:21 Vous avez des nouvelles ?
14:23 J'ai des nouvelles, elle va bien et je pense qu'en plus c'est des catastrophes naturelles
14:30 On ne peut pas faire grand chose à part essayer d'envoyer de l'aide
14:32 D'ailleurs j'allais vous demander si vous saviez s'il y avait une...
14:35 C'est tout frais encore, ça vient de se produire cette nuit
14:39 Evidemment je pense que des appels ou deux seront lancés, mais un peu plus tard j'imagine
14:43 Et donc je prie pour les familles évidemment
14:46 Voilà qui je suis, votre titre phare
14:50 Alors vous êtes une jeune femme de 30 ans, d'origine serbe et iranienne née à Paris
14:55 Deuxième à l'Eurovision 2021, autrice, compositrice, chanteuse et actrice
15:01 Mais si vous deviez ajouter quelques lignes à ce curriculum vitae, qu'est-ce que vous diriez ?
15:06 Qui êtes-vous Barbara Pravi ?
15:08 Je suis... Franchement je suis sympa, en tout cas je suis de bonne humeur
15:14 Et non mais je pense que ce qui marque le plus mon rapport aux gens et aux choses
15:20 C'est le lien très fort que j'ai avec les gens en général
15:23 Et avec le public en particulier, je crois que ça s'est fait juste avant l'Eurovision
15:27 Sur l'émission française qui m'a révélée au public français
15:32 Et j'essaye vraiment d'entretenir ça de façon très véritable
15:36 Comme on entretient l'amitié, comme on entretient l'amour
15:38 Donc voilà j'ai un lien très fort au public et je pense que c'est ce qui me caractérise le plus
15:42 Même si vous ne les connaissez pas tous évidemment, quand on dit un lien au public, ça veut dire quoi ?
15:46 Je ne les connais pas tous évidemment, je ne peux pas me souvenir précisément ni des prénoms
15:50 C'est pas aussi précis que ça
15:52 En revanche voilà, mes concerts sont des endroits de communion absolue
15:56 C'est-à-dire qu'il y a quelque chose de très fort qui se passe entre le public et moi
15:59 Parce que je crois que je suis généreuse mais le public est extrêmement généreux avec moi aussi
16:03 Et puis je garde vraiment un lien, c'est-à-dire que j'ai un mail par exemple sur lequel ils peuvent m'écrire
16:08 Alors je ne réponds pas instantanément évidemment mais j'entretiens ça
16:12 J'ai fait mon maximum pour aller voir les gens après les concerts, quasiment après chaque concert
16:17 C'est quelque chose qui est très fort, très important
16:20 J'ai conscience d'où je viens, j'ai conscience que si je suis là c'est grâce aux gens qui nous écoutent d'ailleurs aujourd'hui
16:25 Et vous le leur rendez
16:26 Oui j'essaye en tout cas
16:28 On vous connaît chanteuse, vous venez d'en parler
16:30 On va vous découvrir actrice, car votre actualité c'est la comédie
16:34 Vous figurez au générique d'Adieu Vinyl, c'est un téléfilm signé José Daian avec Isabelle Adjani et Mathieu Almadric
16:40 C'est à découvrir sur France 2 le lundi 18 septembre
16:44 On va en parler dans un instant
16:46 Barbara Pravi, vous êtes avec nous dans le journal inattendu
16:50 *Musique*
17:03 RTL, le journal inattendu
17:05 *Musique*
17:14 Le journal inattendu de Barbara Pravi
17:17 Avec Nathalie Renou sur RTL
17:20 *Musique*
17:32 Barbara Pravi, on vous entend chanter 365 jours
17:35 Vous êtes une interprète, mais qui joue la comédie
17:38 Car sort bientôt Adieu Vinyl de José Daian sur France 2 le 18 septembre
17:43 En quelques mots, l'histoire d'une diva, Isabelle Adjani
17:47 Partagée entre deux hommes
17:48 Et vous, jeune chanteuse pleine d'ambition, prête à tout pour prendre la place de la grande star
17:54 J'ai bien résumé ?
17:55 Oui c'est ça
17:56 C'était comment de jouer face à Isabelle Adjani ?
17:59 Euh... bah... j'ai... j'avais...
18:01 Est-ce que j'ai pas eu vraiment peur ?
18:03 Parce que... bah parce que j'y suis un peu allée en rigolant
18:06 C'est à dire que c'était ma première fois, j'étais pas...
18:09 J'ai pas eu peur de jouer face à elle
18:12 J'ai eu peur de... de... de comment on allait trouver notre accord
18:17 Entre deux femmes qui jouent deux rivales
18:20 Et en fait... et en fait Isabelle Adjani est...
18:23 D'abord elle est extrêmement drôle, mais elle est extrêmement généreuse
18:26 Et vraiment vraiment vraiment vraiment très gentille, très bienveillante
18:30 Elle m'a beaucoup guidée
18:32 Et on s'est extrêmement bien entendues
18:34 Donc finalement c'était... bah c'était... c'était une expérience assez formidable
18:38 Et puis vous avez été guidée aussi par une réalisatrice d'expérience, Josée Daillon
18:43 Et vous avez d'ailleurs souhaité l'inviter dans ce journal inattendu
18:47 Merci Josée Daillon d'être en direct avec nous
18:50 Alors je vais vous poser la question
18:52 Bonjour Barbara !
18:54 Diriger Barbara c'était comment ?
18:57 Bah écoutez c'était extrêmement simple
19:00 Voilà, parce que c'était son premier film
19:03 Elle avait à la fois l'innocence de se jeter comme ça dans un premier film
19:10 Et comme si elle avait tourné toute la vie quoi
19:13 C'est-à-dire que c'est aussi une artiste, vous comprenez
19:15 C'est pas quelqu'un qu'on a comme ça casté dans la rue en se disant "ce serait pas mal"
19:20 Non, c'est quelqu'un qui a du talent, qui a l'habitude de la scène
19:23 Qui a une sensibilité et qui de surcroît jouait le rôle d'une chanteuse
19:27 Honnêtement c'est un face-à-face que j'ai adoré entre Barbara et Isabelle Adjani
19:35 Et je dois remercier quand même, parce qu'il faut rendre à César ce qui est à César
19:41 Je dois remercier Laurent Grégoire
19:43 Qui se trouve être à la fois l'agent d'Isabelle et de Barbara
19:46 Qui avait donc le scénario en main pour Isabelle
19:50 Et qui m'a appelé, il m'a dit "il faut vraiment que vous preniez Barbara"
19:53 Et moi je suis quelqu'un d'instinct, j'ai dit "ok" et j'ai eu raison
19:57 Mais alors Barbara, ça vous fait plaisir d'entendre ça j'imagine
20:01 Bah oui, moi j'adore Josée, on était en Goulême ensemble il y a une semaine
20:05 Et j'ai adoré tourner avec elle, je trouve que c'est une femme très tendre
20:10 Et qui a beaucoup de goût
20:12 Et ce qui m'a marquée beaucoup, c'est la façon qu'elle a de bosser la lumière, l'image
20:19 C'est extrêmement savant, c'est extrêmement précis
20:22 J'ai vraiment appris plein de choses sur ce tournage
20:26 Et puis alors une première expérience en appelle une autre
20:29 Forcément vous avez aussi tourné pour le grand écran avec Claude Lelouch
20:33 Il vous a d'ailleurs réservé une petite surprise
20:36 Ma chère Barbara, d'abord bonjour
20:40 Et j'ai hâte de te revoir très très vite
20:43 Car en ce moment je te vois tous les jours au montage
20:47 Et je suis ému, bouleversé par ce que tu as fait dans mon film
20:51 Je suis très très fier de t'avoir choisi
20:54 Et j'espère que nous allons pouvoir jouer ensemble les prolongations
20:59 Tu es une petite merveille et je suis ravi d'avoir pu te filmer
21:04 Je t'embrasse très fort
21:06 C'est trop mignon, merci beaucoup, mais je vais pleurer
21:09 Josée d'ailleurs, une petite merveille, rien que ça, vous êtes d'accord ?
21:12 Une merveille simplement, pourquoi petite ?
21:15 Vous savez, j'ai fait un film sur Marguerite Duras
21:19 Et à un moment donné, c'était Jeanne Moreau
21:22 Et à un moment donné, Yann Andréa lui dit
21:24 Vous allez pouvoir écrire un petit livre
21:26 Elle répond, mais pourquoi petit ?
21:28 Barbara, c'est une merveille
21:31 Merci Josée, merci beaucoup
21:33 Je vous embrasse
21:34 La prochaine fois, on va dîner chez Jules
21:37 On va complètement aller dîner chez Jules, chez Gargouille
21:40 On va les laisser régler leurs problèmes d'agenda
21:43 Merci infiniment Josée d'avoir été avec nous
21:46 Vous qui avez réalisé Adieu Vinil
21:48 Dites-moi en fait Barbara, chanter, est-ce que ce n'est pas déjà
21:51 Jouer, faire de la comédie, être actrice ?
21:54 Alors, pas toutes les formes de chansons je pense
21:57 Mais les chansons d'interprète, c'est-à-dire les chansons
22:00 Toutes les chansons en fonction de l'intention qu'on met
22:03 Quand on est en train de dire les mots
22:05 C'est-à-dire que, évidemment, n'importe quelle chanson
22:07 Chantée avec le cœur
22:09 Et avec la présence aussi de l'esprit et du corps
22:12 C'est un espèce d'alliage entre l'esprit et la réalité
22:15 Oui, interpréter une chanson, bien sûr que c'est
22:18 Déjà une forme de comédie
22:20 En fait, on va chercher des émotions
22:22 Et on va chercher dans notre banque de donner d'émotions
22:25 De la même façon qu'on va chercher ça dans un film
22:28 Quand on est filmé
22:29 C'est la technique qui diffère, c'est tout
22:31 La technique, et il ne faut pas avoir peur d'être filmé
22:33 Il ne faut pas voir les caméras
22:34 Alors, dans ce journal inattendu, vous avez choisi
22:36 De nous faire écouter quelqu'un qui, lui aussi
22:39 Chantait et jouait, c'est Johnny
22:41 On m'a condamné bien avant l'envie
22:45 J'ai oublié les rêves et les merci
22:48 Toutes ces choses qui avaient tardé
22:51 Une réaction, Johnny, vous auriez aimé chanter avec lui ?
22:53 J'aurais adoré, et j'ai un regret, à vrai dire
22:56 C'est que j'étais à son dernier concert
22:57 Donc, avant les Vieilles Canailles, il avait fait un Bercy
22:59 Et à cette époque-là, je ne sais pas, je devais avoir 21 ou 22 ans
23:02 Et je connaissais mal
23:03 Aujourd'hui, j'aimerais pouvoir faire un saut dans le temps
23:06 Pour aller voir Johnny, tel que je le connais
23:08 Tel que je l'aime aujourd'hui
23:09 Et je connais sa discographie quasi par cœur
23:11 Je pense que je vivrais ce concert très différemment
23:14 Merci Barbara Pravi d'être avec nous pour ce journal inattendu
23:18 Le journal inattendu de Barbara Pravi avec Nathalie Renaud sur RTL
23:26 A abandonner bien avant l'envie
23:29 Et oublier les rêves et les merci
23:32 Toutes ces choses qui avaient tardé
23:35 Qui font l'envie, le pif et le désir
23:38 Le plaisir aussi
23:40 Tout me donne l'envie
23:44 R.I.L.
23:48 Il est 13h
23:50 Le journal inattendu de Barbara Pravi
23:56 13h, les titres de l'actualité
23:58 Nathalie Renaud
23:59 Le Maroc frappé par le plus puissant séisme de son histoire
24:03 6,8 sur l'échelle de Richter
24:05 C'est Marrakech et sa région qui sont touchés
24:07 Et le bilan augmente d'heure en heure
24:09 Plus de 800 morts, 600 blessés
24:11 Des villages reculés sont dévastés
24:13 La solidarité s'exprime de toutes parts
24:16 Emmanuel Macron a proposé l'aide de la France
24:19 Après ce terrible drame
24:21 Et nous sommes en ligne avec Patrick Coulombelle
24:24 De l'ONG Architecte de l'urgence
24:26 Vous êtes intervenu sur plusieurs tremblements de terre
24:28 Notamment en Haïti
24:30 Là on est au Maroc
24:32 A la fois dans une grande ville Marrakech
24:34 Mais aussi dans une zone montagneuse, escarpée, pauvre
24:38 Quelle va être selon vous la principale difficulté pour les secours ?
24:42 La première difficulté ça va être de pouvoir se rendre sur le terrain
24:45 Il y a deux problématiques
24:47 La première problématique va être celle des autorisations par les autorités
24:53 Parce que sur le séisme d'Aloï Saïma ça avait été un sujet
24:56 Il y a presque 20 ans maintenant
24:58 Il y a eu des grosses difficultés pour aller sur les zones sinistrées
25:00 Et la deuxième problématique c'est aussi des secteurs qui sont des secteurs montagneux
25:04 Qui ont été touchés, dans lesquels la difficulté de se rendre en montagne
25:08 Va être complexifiée par des séismes
25:12 Il y a souvent des petits désaffaissements de routes
25:14 Plus les immeubles ou les bâtiments qui sont tombés sur les voies
25:18 Donc ça c'est deux difficultés participatives
25:20 Justement, comment est-ce qu'on fait pour faire face à ces difficultés ?
25:23 Comment est-ce qu'on fait pour rejoindre de tout petits villages isolés
25:27 Détruits par le séisme ?
25:28 Dans la pratique, c'est déjà des choses que j'ai faites
25:31 Et notamment au Maroc et à l'Océanina
25:33 Il y a des moments où il n'y avait plus de voies
25:36 Comme les routes étaient coupées, on est obligé de faire des heures de marche
25:39 Pour avoir accès à certains villages
25:41 Alors ça se résorbe avec le temps
25:43 Parce que très vite il y a des véhicules qui permettent de remettre en état les routes
25:48 Mais globalement, ça c'est une des problématiques
25:50 C'est d'aller quasiment à pied
25:52 On est obligé de le faire
25:53 Alors après, s'il y a des moyens qui sont déployés
25:55 Ça peut être fait avec des moyens héliportés
25:58 Et puis des moyens quasi militaires
26:00 Pour avoir accès à des zones qui sont touchées
26:03 Selon vous, dans un séisme aussi terrible, quelle est l'urgence ?
26:06 Quelle est la première chose à faire ?
26:08 La première chose à faire, c'est de sortir les blessés
26:10 Les gens qui sont sous les décombres
26:12 Ça c'est l'urgence absolue
26:13 Il faut faire ça tout de suite
26:14 Parce que c'est maintenant qu'on peut sauver des vies
26:16 Et ce n'est pas dans 3, 4, 5 jours
26:19 Ce sera beaucoup plus compliqué, c'est tout de suite
26:21 Les blessés aujourd'hui, c'est maintenant qu'il faut les réacher, les extraire
26:26 Donc c'est des équipes de sauvetage et de l'aimant
26:28 D'abord et avant tout les voisins, les amis, les gens qui sont juste à côté
26:31 Et puis ensuite, des gens qui sont des professionnels
26:33 Parce que parfois, on a besoin d'engins de levage
26:35 On a besoin d'engins pour trouver, pour pouvoir soulever des blocs de béton, ce genre de choses
26:42 Donc c'est des équipes de sauvetage et de l'aimant
26:44 Donc type sécurité civile, type pompier de Paris
26:49 Ou même marin-pompier de Marseille
26:51 Merci Patrick Colombel de l'ONG Architecte de l'Urgence
26:57 Dans l'actualité aussi, une victoire contre les triples champions du monde néo-zélandais
27:02 Quel début de compétition pour les Bleus
27:04 Ils ont battu les All Blacks 27 à 13 en ouverture de la Coupe du Monde au Stade de France
27:10 Et puis cette canicule qui perdure, alerte orange pour 14 départements du centre et de région parisienne
27:16 Plus de 35 degrés attendus dans l'après-midi
27:19 C'est le moment de la météo, c'est vous qui allez nous la donner Barbara Pravi
27:23 Attention, défi météo !
27:26 Il fera beau, presque trop beau partout en France cet après-midi
27:31 Seule une petite portion nord-ouest, entre la Bretagne et le Cotentin
27:35 Profitera de quelques ondées localement orageuses en fin de journée
27:38 Pour les autres, un soleil aux zénithes et des températures caniculaires
27:42 Avec 35 degrés prévus à Paris, Orléans, Lyon et Bordeaux
27:47 Voilà une corde de plus à votre arc, merci beaucoup Barbara pour la météo
27:52 Le journal inattendu de Barbara Pravi
27:55 Avec Nathalie Renou sur RTL
27:58 Rotterdam, 22 mai 2021, vous venez de terminer de chanter "Voilà" à l'Eurovision
28:18 Quel souvenir, est-ce que vous en gardez ?
28:20 C'est une...
28:22 Maintenant j'ai le recul, j'ai un sentiment de tendresse, d'affection, d'amour
28:29 Pour toutes les personnes avec qui j'ai passé ces 15 jours collés-serrés à Rotterdam dans une chambre d'hôtel
28:34 Tous les techniciens que j'ai rencontrés, le public que j'ai rencontré aussi
28:38 J'ai beaucoup chanté aux Pays-Bas depuis, j'ai fait une grosse tournée là-bas plusieurs fois
28:42 J'ai vraiment un lien très fort avec les Pays-Bas
28:45 C'était intense, c'était complètement... c'était délirant quoi
28:49 Vous avez acquis grâce à cette Eurovision une notoriété, mais très brutale, du jour au lendemain
28:56 Comment vous l'avez vécu ça ?
28:59 Ça n'a pas toujours été simple, aujourd'hui ça va super
29:04 Mais c'est vrai que c'est assez chamboulant, j'ai un souvenir de partir de Paris
29:08 Et évidemment il y avait mon père et ma mère devant le bus avec des petits panneaux "Barbara Pravi"
29:13 Mais je veux dire, on était deux quoi
29:15 Et je reviens, et il y a eu des mouvements de foule un peu à la gare
29:19 Des gens qui attendaient sur le quai, enfin je veux dire, c'est complètement fou quand on y pense
29:23 C'est vraiment partir et être inconnu, et revenir et d'un coup avoir cette espèce de notoriété nouvelle
29:30 Maintenant j'ai beaucoup de chance parce que je suis très bien entourée
29:33 J'ai les mêmes amis depuis plus de 20 ans, je suis très proche de ma famille
29:37 Donc ça va, mais c'est à prendre en compte dans l'existence, c'est une nouvelle donnée quoi
29:43 Alors on vous a beaucoup comparé à Edith Piaf, mais aussi à Barbara
29:46 Qui fait d'ailleurs partie de votre panthéon, et que vous avez souhaité écouter
29:50 Ça fait quoi d'être comparée à des monuments comme Edith Piaf ou Barbara ?
30:05 C'est adorable, mais je suis loin d'être aussi...
30:11 Je suis très touchée des comparaisons parce que ce sont des femmes que j'admire énormément
30:16 Maintenant je crois qu'on a besoin de comparer pour situer les artistes
30:25 Et je crois que ce qui fait la particularité des grands artistes, c'est que ce sont des gens qui sont tous très différents
30:30 Donc j'espère qu'à terme on me dira "Barbara Pravi était Barbara Pravi"
30:34 Mais c'est vrai que j'adore et ça me touche
30:37 Barbara c'est une autrice et une compositrice sensationnelle
30:40 Edith Piaf, au-delà de l'interprète, c'était une femme puissante, avec une émotion tellement vive
30:46 Moi c'est ça que j'aime chez ces femmes-là
30:49 Alors vous chantez, mais vous écrivez aussi pour d'autres
30:52 Chimène Baddy, Julie Zenati, Yannick Noah
30:55 Comment ça se passe d'écrire pour les autres ?
31:13 Ça fait un petit moment que je ne l'ai pas fait et c'est tellement différent à chaque fois
31:17 Yannick Noah par exemple ?
31:19 Yannick Noah c'était un appel d'offre, ça veut dire que je ne l'ai pas rencontré
31:22 On demande à des auteurs compositeurs divers de faire des chansons
31:25 C'est vous qui avez été choisi ?
31:27 Parmi plein d'autres, mais oui, je pense qu'il a dû en recevoir 60
31:31 Et sur les 60, il a choisi ma chanson, mais j'ai eu de la chance
31:35 Ce n'est pas que ma chanson d'ailleurs, on est plusieurs dessus
31:38 Alors vous écrivez même aussi pour la jeune génération, puisque vous avez écrit ça
31:42 Ça fait "Bim Bam Boum"
31:44 Ça fait "Bim Bam Boum"
31:46 Ça fait "Bim Bam Boum"
31:48 Dans ma tête, il y a tout qui tourne
31:50 Ça fait "Bim Bam Boum"
31:52 Ça, le public le connaît, il ne savait pas forcément que c'était du Barbara Pravis
31:56 C'est Carla qui le chante, qui est cinquième à l'Eurovision avec cette chanson
31:59 Il y a aussi Lysandro qui gagne l'Eurovision
32:10 J'imagine que c'est peut-être Valentina qui gagne également l'Eurovision
32:14 Vous avez gagné deux fois l'Eurovision avec Lysandro et Valentina
32:17 Vous n'arrêtez plus en fait ?
32:19 J'imagine et je les ai écrites avec Igit
32:23 J'adore écrire pour les enfants
32:25 À l'époque, c'était des enfants, Carla, ce n'est plus une enfant maintenant
32:28 Mon ambition dans la vie, c'est de faire une voix Disney
32:32 Et d'être un personnage Disney, et de faire des chansons Disney
32:35 Pas de les écrire, mais de les interpréter
32:38 Et donc du coup, finalement, ce n'est pas si illogique pour moi
32:41 Voilà, encore un appel qui est lancé
32:44 Je ne fais que passer des questions
32:46 On a bien compris quelles étaient vos ambitions et vos objectifs
32:49 Alors, à leur âge, l'âge de Lysandro, de Carla, de Valentina, vous n'en étiez pas du tout là
32:54 Vous étiez une adolescente plutôt rebelle, adolescente d'une autre génération, il faut le dire
32:59 Oui, bien sûr
33:03 Je cherche une vie, un meilleur début
33:08 Pourquoi vous aimez Mylène, Mylène Farmer ?
33:11 J'aime Mylène Farmer parce que je trouve que c'est une artiste qui a construit une carrière
33:16 Jamais faite avant, jamais vue
33:19 C'est une icône, c'est-à-dire qu'elle a réussi à préserver une forme de mystère
33:23 Elle réfléchissait tout
33:25 Moi, j'aime les gens qui réfléchissent, qui projettent tout
33:28 C'est-à-dire qu'être artiste, c'est beaucoup de travail
33:31 Pour moi, cette femme, elle est hallucinante
33:35 On va parler de votre enfance, de votre adolescence
33:38 Il y a beaucoup de choses à dire
33:39 Le journal inattendu de Barbara Pravi revient dans un instant
34:00 Barbara Pravi, on parlait de votre enfance, votre adolescence plutôt rebelle
34:05 Vous n'étiez pas dans le rang, pour quelles raisons et comment ça se manifestait ?
34:09 Pour quelles raisons, je ne sais pas
34:12 Je me sentais tellement à côté de la plaque de tout
34:15 C'était un truc de plat, je ne trouvais pas ma place
34:18 J'avais beaucoup de problèmes avec l'injustice
34:21 J'avais l'impression qu'il y avait un tel gap entre le monde des adultes et le monde des ados ou des enfants
34:27 C'était hyper dur de faire cohabiter les deux
34:30 J'avais des gros problèmes à l'école, j'étais vraiment très mauvaise
34:33 Heureusement que ma mère est inspectrice de l'éducation nationale, elle m'a sauvée de beaucoup de situations
34:37 J'ai lu que vous aviez changé six fois de collège et de lycée
34:40 En plus, je n'étais pas nulle à l'école, je ne travaillais pas, je n'aimais pas ça
34:46 Je détestais, je trouvais qu'il y avait une forme de supériorité, de pouvoir et d'autorité de certains professeurs
34:54 Ça arrivait qu'on soit humilié, et ça c'est quelque chose que je ne supporte pas
34:59 Je ne supporte pas qu'on humilie les gens, je ne supporte pas les rapports de pouvoir
35:02 J'ai l'impression que les relations humaines sont horizontales, elles ne sont pas verticales
35:07 Il y a un peu de colère quand je vous entends ?
35:09 Non, pas du tout, parce que j'ai résolu ce truc-là
35:11 J'ai de la colère à la limite pour les ados qui vivent ça encore aujourd'hui et de tout temps
35:17 Après le métier de professeur c'est un métier super difficile aussi
35:19 J'en ai conscience aujourd'hui, je ne l'avais pas à l'époque
35:21 Donc non, ce n'était pas facile de trouver ma place à ce moment-là
35:25 Une de vos chansons qui s'appelle "Chère" commence par une scène d'avortement d'une jeune fille de 17 ans qui s'appelle justement Barbara
35:34 Barbara, vous êtes sûre ?
35:36 On t'explique la vie, autour ça s'agite, et puis il y a cette phrase qu'on te jette à la gueule
35:40 Mais vous n'êtes qu'une pute, c'est ce qui arrive ?
35:42 Bah ouais, vous n'êtes pas protégée et vous serez peut-être stérile, fallait y penser
35:45 Bien sûr que tu y as pensé
35:47 8h50, tu sors de cette pièce effondrée, pleine de culpabilité
35:51 C'est un titre très fort, est-ce que c'est vous dont vous parlez ?
35:55 Évidemment, enfin évidemment c'était pas évident mais oui oui
35:59 A chaque fois que j'ai pris la parole sur ces sujets-là, en tout cas pour les journées internationales du droit des femmes
36:03 Je n'ai parlé que de choses que j'ai vécues
36:06 Parce que c'est dans le témoignage que je trouve une forme de puissance des mots et du récit
36:13 C'est-à-dire que je me sentirais très mal à l'aise de parler de quelque chose que je ne connais pas
36:16 Je suis à l'aise avec le témoignage dans la mesure où je suis à l'aise avec mes émotions
36:21 Donc je suis à l'aise avec ce que j'ai ressenti, comment j'ai vécu les choses
36:24 Et cet avortement à 17 ans vous a vraiment dit ces mots-là ?
36:27 Ah oui, complètement, complètement
36:29 J'étais avec une femme dans un bureau et elle a sorti, je ne sais pas pourquoi, c'était très étrange d'ailleurs
36:35 Elle a fait tomber un dossier et elle passait les pages du dossier comme ça en me disant
36:39 "Vous voyez, toutes ces filles-là, toutes ces filles, elles sont comme vous, elles sont comme vous, elles n'ont pas d'avenir"
36:43 C'était hallucinant, c'est-à-dire que c'était une scène qui n'avait presque pas de sens, c'était irréel
36:48 Aujourd'hui, vous en êtes remise de ça ?
36:50 Oui, oui, complètement, et surtout, évidemment, et fort heureusement, ça ne se passe pas toujours comme ça
36:57 Il y avait une forme de violence de toute façon dans ma vie
37:00 Je pense que je ne suis pas que victime, c'est-à-dire que je devais aussi être très créatrice et génératrice de ça
37:07 Et j'en suis complètement certaine, c'est-à-dire que je pense que j'étais quelqu'un de très arrogant, j'étais quelqu'un de très en colère
37:15 Et maintenant, c'est de l'intensité, ce n'est plus de la colère
37:17 Justement, j'allais vous demander, la colère, est-ce que c'est ça qui vous a finalement donné cette force pour créer, cette force vitale ?
37:24 C'est sûr qu'il y a une forme de... La colère, elle peut avoir mille formes et moi, j'essaye de la transformer et d'en faire un moteur
37:30 Et surtout, j'essaye de ne pas être trop en colère, mais quand j'étais petite, j'étais très colère et que mes parents en sont témoins, les pauvres
37:36 Alors que lorsque vous avez préparé cette émission, vous avez souhaité qu'un film y figure et étrangement, ou alors, on va dire logiquement, il résonne aussi en musique
37:46 Puisque c'est "La Leçon de Piano" de Jane Campion
37:49 Pourquoi ce choix ?
37:57 Je crois que c'est quand j'ai commencé à me prendre conscience du fait qu'il y avait peu de femmes
38:02 Ou en tout cas que dans ma connaissance à moi de la culture, je voyais peu de films faits par des femmes, peu de livres, je lisais peu de livres de femmes, etc.
38:10 Donc c'était il y a un petit moment maintenant
38:12 Quand j'ai découvert le cinéma de Jane Campion, je me suis pris une espèce de vague d'émotion, d'amour, un mélange de plein de choses
38:20 Il y a une forme de violence aussi dans ce film, mais c'est tellement beau, la sexualité dans ce film, je la trouve magnifique par exemple
38:29 "La Place des Femmes", tiens on va en parler, puisqu'on va parler de votre engagement
38:32 Vous restez avec nous Barbara Pravi, c'est votre journal inattendu
38:37 Le journal inattendu sur RTL, avec Barbara Pravi et Nathalie Renaud
38:43 Le journal inattendu sur RTL, avec Barbara Pravi et Nathalie Renaud
39:04 Ce titre qu'on entend "Vous mêlez", "Note pour plus tard" d'Aurèle Sann et "Votre mal-amour", il évoque les violences faites aux femmes
39:12 Vous en avez reversé les droits à "La Maison des Femmes" de Sainte-Denis, est-ce que vous vous considérez comme une femme engagée ?
39:18 Oh bah oui, mais en fait être une femme qui parle, qui chante, qui joue la comédie, qui n'importe quoi, qui écrit des livres, quel que soit le domaine d'existence j'ai envie de dire
39:31 C'est déjà être engagée, quand on pense que, par exemple en Iran, on a eu l'exemple là, on a l'exemple depuis des mois
39:37 Les femmes sont tues, elles n'ont pas le droit de parler, elles n'ont pas le droit de sortir, elles n'ont pas le droit de créer, elles n'ont pas le droit de fabriquer, de chanter
39:44 Donc en fait, nous on n'a pas cette conscience là parce qu'on vit dans un pays libre, mais en réalité n'importe quelle forme de parole, de discours, d'expression pour une femme
39:54 C'est terrible à dire, mais c'est déjà être engagée
39:57 Ça n'empêche que vos chansons, elles ne parlent pas forcément de petites amourettes d'été, je vous cite
40:02 "Lève-toi, lève-toi, foule, ne regarde pas le monde qui s'écroule sans rien faire"
40:07 Ça c'est un titre où vous appelez à l'engagement, et puis il y a aussi "La femme" qu'on va entendre
40:12 Qu'on me demande sans cesse qui compose pour moi les mélodies que je fredonne
40:18 Comme si on n'était pas finis, comme si j'avais toujours besoin d'un homme
40:25 Qui a décidé ce qu'est la femme
40:29 Alors, qui a décidé ce qu'est la femme ? Et surtout, qu'est-ce qu'être féministe aujourd'hui ?
40:35 C'est difficile de répondre à cette question parce que je pense que ça prend plein de formes le fait d'être féministe
40:40 Et que ça appartient surtout à chacun et à chacune dans sa vie, ça dépend des choix
40:45 C'est une histoire de choix, de regarder l'autre avec douceur, que ce soit un homme ou une femme
40:53 Ou peu importe, c'est vraiment la conscience de l'autre pour moi, être féministe
40:58 Et j'aime aussi beaucoup les chansons qui racontent les amourettes d'été
41:03 C'est ce que j'allais vous dire
41:06 C'est vrai qu'en écoutant vos chansons, on se dit qu'il y a vraiment de l'engagement, une forme de gravité quand on lit vos textes
41:14 Est-ce que vous avez aussi en vous de la légèreté ?
41:17 Ça s'entend, je pense !
41:20 Il y en a aussi dans certaines de mes chansons, il y en aura plus
41:24 En effet, dans mon prochain album, je suis en train de me reconvertir en joie 100%
41:29 Mais c'est vrai qu'il y a des sujets qui m'ont beaucoup bouleversée, questionnée, qui font la femme que je suis aujourd'hui
41:36 Je fais de la musique par ces sujets, pour ces sujets aussi
41:43 Et donc c'est important pour moi, quand j'ai quelque chose à dire, de le dire
41:48 On va vous entendre chanter avec des bulles et des amourettes d'été
41:54 J'ai hâte de savoir ce que vous avez à dire sur le sujet
41:57 Barbara Pravi, on va changer complètement d'ambiance à présent
42:00 Puisque je vais vous faire voyager
42:02 Demain, une course à la voile en équipage, l'Ocean Globe Race va s'élancer
42:07 La particularité, c'est que c'est un tour du monde à l'ancienne
42:10 C'est-à-dire sans GPS, sans ordinateur de bord, rien de tout ça
42:14 Et nous allons suivre chaque semaine l'équipage de Triana pour nous faire vivre cette aventure
42:19 A la veille du départ, nous sommes avec son skipper Jean D'Artuy depuis Southampton
42:24 Bonjour Jean !
42:25 Bonjour !
42:26 Comment est-ce qu'on navigue à l'ancienne ? Ça veut dire quoi précisément ?
42:29 Cette course, l'idée de base, c'est de faire revivre la mythique Whitbread
42:35 Qui était la grande course autour du monde créée par les Anglais il y a exactement 50 ans
42:39 C'est-à-dire que les bateaux n'avaient pas de GPS pour se positionner
42:44 Et n'avaient pas ou très peu de moyens radio
42:47 Ce qui ne permettait pas d'avoir, comme aujourd'hui, des routages météo en permanence
42:52 Donc c'est se remettre dans un relatif isolement de toute la technologie actuelle
42:57 Pour faire sa route à l'ancienne avec le sextant, les étoiles et le soleil
43:02 Et donc il faut plutôt anticiper avec le baromètre et l'état du ciel
43:07 L'évolution des systèmes météo, des dépressions et des anticyclones
43:11 Mais pourquoi vous être lancé dans un défi pareil ?
43:14 D'abord, quand on voit l'ambiance à Southampton en Angleterre, qui est un peu la Mecque de la voile
43:20 On se rend compte qu'il y a un engouement pour ces beaux bateaux
43:25 Ce sont des bateaux d'avant, en 1988
43:27 Il y a 5 bateaux français sur 15, dont si je vous dis Pendouix X6, qui était le bateau d'Eric Tabarly
43:33 Donc si vous voulez, c'est un engouement pour la vérité du rapport à la mer
43:38 De l'aventure maritime, de l'aventure humaine
43:40 C'est un pied de nez, je dirais, à la vitesse, à la technologie et à la folie actuelle
43:45 Qui finalement enlève aussi la magie de la rencontre avec l'océan
43:49 C'est finalement recréer l'inconnu et le mystère
43:52 Alors Jean, nous sommes à 24 heures du départ
43:55 Dites-moi, vous et votre équipage, comment est-ce que vous vous sentez ?
43:58 Est-ce qu'il y a une pression qui est en train de monter ? Peut-être un peu de trac et d'angoisse ?
44:02 Oui, évidemment du trac, de l'angoisse, d'inquiétude, de la séparation avec les familles
44:07 On n'est plus habitué à se dire pendant 35 jours ou 40 jours, qu'il va être la durée d'une étape
44:11 Il n'y a plus aucune communication, à l'exception d'une liaison téléphonique avec RTL
44:17 Puisque nous avons eu l'autorisation de la course d'avoir cette liaison pour vous raconter
44:22 Essayer de vous faire vivre cette aventure, mais sinon, la pression monte
44:25 La ligne de départ, c'est aussi une libération, une première étape franchie qui a été presque la plus difficile
44:31 Merci Jean d'Artuis, skipper de l'équipage Triana qui s'en lance pour l'Ocean Globe Race demain de Southampton
44:38 Barbara Pravi, deux questions
44:40 D'abord, vivre sans téléphone portable, sans lien avec le monde extérieur, ça vous tenterait ?
44:45 Moi ça ne me dérangerait pas, je ne suis pas très...
44:48 Vous n'êtes pas une accro ?
44:50 Non, je l'ai fait pendant 10 jours quand je suis partie dans nos terres inconnues avec RAF de Casablanca
44:54 Ça ne m'a pas posé le moindre problème, c'est plus relou pour ma manageuse qui est à Paris
44:59 qui gère tous les trucs et pour mon mec qui attend des nouvelles
45:02 Sinon franchement, rien à faire moi
45:05 Et puis cette aventure que va vivre l'équipage de Triana, votre grande aventure à vous ce serait quoi ?
45:11 Peut-être pas 40 jours parce qu'on me retrouve sûrement dans l'océan
45:15 En revanche, j'aimerais beaucoup faire quelque chose à la voile
45:20 C'est quelque chose qui m'attire vachement, l'océan, la mer, j'aime beaucoup l'horizon en fait
45:24 Par exemple, je préfère vraiment de loin, pas la mer à la montagne
45:27 Mais en tout cas j'aime avoir l'espace, j'ai besoin de voir l'infini
45:31 C'est vrai qu'en montagne je suis plutôt stressée
45:34 J'allais vous dire, vous avez 30 ans, vous avez un compagnon visiblement
45:38 Est-ce que la grande aventure ce serait pas par exemple de devenir maman ?
45:42 Si mais alors c'est pas...
45:45 Toi vous le considérez pas comme une aventure ?
45:47 Si, si, mais c'est pas maintenant pour moi, je sais que c'est quelque chose dont j'ai envie
45:51 En revanche, ce que je veux c'est repartir en tournée
45:55 La fille est complètement folle
45:57 Je veux repartir en tournée, je veux finir mon album
46:02 Je veux faire ça là
46:05 Vous voulez vivre votre vie d'artiste
46:08 Et on l'a bien compris, merci infiniment d'avoir été avec nous pendant cette émission
46:12 On vous retrouve sur France 2 le 18 septembre dans Adieu Vinyl
46:16 Un téléfilm de José Daïan, produit par Dominique Besnéard
46:19 C'est avec Isabelle Adjani entre autres
46:22 Samedi prochain, le journal inattendu revient à 12h30
46:25 Et dans un instant, c'est Laurent Deutsch que vous retrouverez pour Entrer dans l'Histoire
46:29 consacré à Robeste Pierre
46:31 A samedi prochain pour le journal inattendu
46:33 Merci beaucoup
46:35 *Musique*
46:47 RTL, le journal inattendu
46:50 *Musique*
47:03 [Rire]
47:03 Merci à tous !
47:05 [SILENCE]