HUMOUR - Alex Vizorek
Regardez Le Journal Inattendu avec Nathalie Renoux du 28 septembre 2024.
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00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce journal inattendu, avec aujourd'hui
00:19une voix que vous, auditeurs d'RTL, êtes habitués à entendre à d'autres heures
00:24de la journée et plutôt dans la semaine, vers 9h55, chaque matin du lundi au jeudi.
00:31Un humoriste RTL est mon invité aujourd'hui, bonjour Alex Vizorek.
00:35Bonjour Nathalie, très honoré de nous accueillir dans cette émission.
00:37Je suis ravie de vous accueillir, avec vous on ne va pas parler radio tiens, mais on va
00:42aborder des sujets bien plus sérieux, la Belgitude, Jacques Brel, les suppositoires
00:47et la mort.
00:49Autant de sujets qui pour des raisons diverses vous collent à la peau, ça vous va comme
00:54programme ? J'aime beaucoup, tout me va, je peux parler
00:56de tout.
00:57Très bien, allez, on va commencer par les informations et vous allez les commenter
01:00avec moi.
01:01Tout de suite, le journal.
01:02À la une de l'actualité aujourd'hui, cette annonce d'Israël qui pourrait être
01:08un tournant dans le conflit au Proche-Orient, Tzahal affirme avoir tué le chef du Hezbollah
01:12dans les frappes intenses dans le sud de Beyrouth.
01:15Qui est Hassan Nasrallah à la tête du mouvement libanais depuis 32 ans ? Quelles conséquences,
01:21quelles réactions de l'Iran soutiennent du mouvement libanais ? Faut-il craindre
01:25un embrasement de la région ? Pour répondre à toutes ces questions, nous serons en direct
01:29d'Israël, du Liban et le général Trinquant sera avec nous.
01:33Le premier ministre Michel Barnier juge la situation extrêmement grave et dit se préoccuper
01:38de la situation de la sécurité des Français.
01:41Dans ce journal, on parlera également football et ligue 1 et puis on écoutera un peu de
01:45Mylène Farmer pour le premier de ses trois grands concerts au Stade de France.
01:51La météo, c'est avec vous Valérie Quintin, bonjour.
01:53Bonjour.
01:54Alors, on a droit à du soleil ce week-end ?
01:55Oui, quelqu'un a eu la bonne idée de rallumer la lumière, on a effectivement un soleil
01:59un peu plus généreux que ces derniers jours, encore quelques pluies dans l'Est, essentiellement
02:02entre le Jura et les Alpes où il va neiger aux alentours de 1700 mètres cet après-midi.
02:06Sinon, plein soleil mais beaucoup de vent dans le midi et pour les autres, un panel
02:10de passages nuageux déclare ainsi quelques averses ici ou là, 9 degrés à Pontarly
02:13au plus chaud de la journée, 15 à Paris, 17 à Nantes, 18 à Bordeaux et 21 à Marseille.
02:19Des lunettes de soleil et une écharpe, merci beaucoup Valérie Quintin.
02:22Le journal inattendu sur RTL.
02:25L'annonce est donc tombée en milieu de matinée, l'armée israélienne affirme avoir tué
02:30le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d'un raid dévastateur hier dans la banlieue
02:35sud de Beyrouth au Liban, raid qui a ciblé le quartier général central du mouvement
02:40libanais soutien du Hamas.
02:43L'armée israélienne dit même avoir éliminé désormais la plupart des dirigeants du Hezbollah.
02:49A Tel Aviv, en Israël, nous retrouvons Betsa Bessalem, bonjour.
02:53Bonjour.
02:54Alors quel est le sentiment qui domine en Israël aujourd'hui ?
02:57Eh bien écoutez, clairement un sentiment de victoire, on rappelle qu'Hassan Nasrallah
03:03a été responsable du meurtre de nombreux citoyens et soldats israéliens ainsi que
03:07de la planification et de l'exécution de milliers d'attentats contre Israël dans
03:12le monde.
03:13Un sentiment de fierté aussi, suite à une opération qui a nécessité, il faut le dire,
03:18de solides renseignements et beaucoup d'agilité, suite à l'information recueillie par les
03:22renseignements israéliens selon laquelle Nasrallah se trouvait au QG du Hezbollah
03:26hier après-midi, eh bien les avions de combat n'ont eu que peu de temps pour mener cette
03:31opération, en l'occurrence détruire le bunker souterrain du chef de l'organisation chiite.
03:36Alors de quelle preuve dispose Israël pour affirmer que Nasrallah est mort ?
03:42Alors, à l'heure qu'il est, difficile de savoir sur quelles preuves exactement l'armée
03:46s'appuie, mais depuis hier, les clichés, notamment satellite, des débris de la frappe
03:50sont minutieusement analysés et bien évidemment, tout comme la frappe a été menée sur la
03:54base de renseignements, la confirmation de la mort d'Hassan Nasrallah peut avoir été
03:58faite sur cette même base et bien sûr, dans ce cas, on n'aura sans doute pas plus de
04:02détails.
04:03Ce qui est sûr, c'est que Tzitza l'affirme, c'est qu'elle s'appuie sur des preuves
04:07solides.
04:08En tout cas, l'armée israélienne maintient la pression et menace de s'en prendre à
04:11quiconque voudra venger à Hassan Nasrallah.
04:14Tzal qui est prête surtout à affronter toutes les menaces qui viennent de l'extérieur.
04:20Tzal est sur le kivi sur de nombreux fronts, on redoute une réponse très forte de l'Iran.
04:24Hier soir déjà, Téhéran accusait Israël d'avoir franchi toutes ses lignes rouges,
04:28puis il y a quelques minutes, le guide suprême a nié, a insisté, l'Iran se tient aux côtés
04:33du Hezbollah.
04:34Avant-goût de cette riposte sans doute, de nombreuses requêtes ont visé toute la
04:38partie nord du pays depuis hier soir.
04:40Bien sûr, ici, on redoute une réponse bien plus agressive qui pourrait aussi bien venir
04:45de l'Iran, du Yémen, de l'Irak ou bien sûr du Liban et pourquoi pas de tous ces
04:49fronts à la fois.
04:50Merci.
04:51Betsa Bessalem en direct de Tel Aviv.
04:54Pour l'instant, le Hezbollah ne confirme pas la mort de son chef, mais affirme quand
04:59même, je cite, avoir perdu le contact avec Nasrallah.
05:03Evidemment, la nouvelle est sur toutes les lèvres à Beyrouth.
05:05Notre envoyé spécial au Liban, Alice Moreno, a recueilli des réactions de la population
05:10ce matin.
05:11Écoutez.
05:12Je dis qu'il faut être patient pour avoir l'information tant que le Hezbollah n'a
05:16pas annoncé la mort de Hassan Nasrallah, à mon avis, ce n'est pas garanti.
05:21Et comment vous percevez-vous Hassan Nasrallah et le mouvement du Hezbollah ?
05:25Ce n'est pas une question de qui dirige quoi.
05:29C'est un mouvement de résistance.
05:33C'est une résistance islamique.
05:34Je ne suis pas d'accord du tout avec le Hezbollah politiquement, mais c'est un mouvement de
05:39résistance qui est né face à un envahisseur, un mouvement colonial, sauvage, qui ne connaît
05:48aucun garde-fous, qui n'a pas de bon sens.
05:55C'est un État qui est soutenu par l'Occident, qui mène une politique de terreur aveugle,
06:04qui tue à droite, à gauche, sans faire de discrimination.
06:09Si le monde ne réalise pas la gravité de la situation, on va à une catastrophe mondiale.
06:14Les mots sont durs.
06:15Nous sommes en direct de Beyrouth avec Alice Moreno.
06:18Bonjour Alice.
06:20Alice Moreno, nous reviendrons vers le Liban et vers Alice Moreno dès que la liaison sera
06:30rétablie.
06:31On va essayer de mieux comprendre ce qui se joue en ce moment au Proche-Orient.
06:37Après le Hamas à Gaza, Israël a donc visé le Hezbollah au Liban et Hassan Nasrallah
06:42en était une pierre angulaire.
06:44Il dirigeait ce mouvement depuis 32 ans.
06:47Son portrait avec Bruno Esteban Garay.
06:49Oui, 30 ans, Hassan Nasrallah était l'homme le plus puissant du Liban.
06:54Il ne se montrait que très rarement, avec sa barbe fournie comme tout dignitaire chiite
06:59et son turban noir comme celui des descendants du prophète.
07:02Les Libanais le découvrent en 1992 quand il prend la tête du Hezbollah à 33 ans.
07:07Armé et financé par l'Iran, le Hezbollah gagne du pouvoir et devient un parti politique
07:11au Liban et plus simplement une milice.
07:14Le groupe s'implante dans le sud du pays et dans le sud de Beyrouth.
07:17Il mêle religion et politique et fait de sa résistance face à Israël son cheval
07:21de bataille.
07:22Quand les Taïbres se retirent du Liban en 2000, Nasrallah devient un héros national
07:27pour une partie de la population.
07:28Sous son impulsion, le parti continue de s'étendre et revendique entre 50 et 100
07:32000 combattants.
07:33Hassan Nasrallah avait échappé à une frappe israélienne en 2006, ce qu'il forçait
07:38à vivre en clandestinité.
07:39Récemment, c'est lui qui avait décidé de tirer des roquettes vers Israël.
07:43Il était véritablement l'homme à battre pour l'État hébreu.
07:47Nous avons rétabli la liaison avec Beyrouth au Liban avec notre envoyé spécial Alice Moreno.
07:53Bonjour Alice.
07:55Bonjour.
07:55Alors, on imagine que la situation est extrêmement tendue après cette annonce majeure de l'armée
08:01israélienne de la mort d'Hassan Nasrallah.
08:05Absolument. D'abord, ici, on est encore dans l'émotion de la nuit qui vient de se
08:09dérouler ici à Beyrouth.
08:10Les habitants de la ville redoutent qu'Israël ne rase la capitale toute entière après
08:14cette nuit d'intenses bombardements sur la banlieue sud.
08:17Ce matin, sur la corniche, de nombreuses familles qui ont dû évacuer ce quartier étaient
08:20encore en errance, sans avoir d'endroit où se mettre à l'abri, tandis qu'on ignore
08:25toujours combien de personnes ont été tuées dans les frappes cette nuit.
08:28Et puis, les tensions émergent dans l'attente d'informations sur le sort d'Hassan Nasrallah
08:33et des nombreux dirigeants d'Uesbola qu'Israël assure avoir éliminé hier soir dans le secteur
08:39de la frappe très puissante qui visait les quartiers généraux d'Uesbola et où le
08:42groupe paramilitaire a le soutien d'une large partie de la population, eh bien, des groupes
08:47d'hommes étaient en larmes, tandis que d'autres contrôlaient quiconque pouvait être en lien
08:51avec Israël et l'Occident, notamment la presse occidentale.
08:54Mais dans Beyrouth, globalement, personne ne veut croire encore à la mort du chef d'Uesbola
08:59tant que l'information vient seulement d'Israël.
09:02Et quand bien même ce serait le cas, eh bien, la majorité des Libanais sont convaincus que
09:06ça ne fera que renforcer la haine de la population envers Israël et que les civils paieront le
09:11prix des assauts de Tsaïl.
09:12Merci beaucoup Alice Moreno, vous étiez en direct de Beyrouth où vous êtes envoyée
09:18spéciale pour RTL.
09:19On apprend que le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a été transféré
09:25dans un lieu sécurisé à l'intérieur du pays avec des mesures de sécurité renforcées.
09:31L'Iran est en contact permanent avec le Hezbollah pour déterminer la prochaine étape.
09:37Voilà ce qu'on peut lire.
09:38Alors qu'est-ce que cela veut dire exactement ? Quelle va être la réaction de l'allié
09:42iranien ? Doit-on craindre un embrasement ? Nous poserons ces questions au général
09:46Trinquant qui sera avec nous dans un instant.
09:48A tout de suite, c'est le journal inattendu sur RTL.
10:01Rappelons l'information majeure de cette matinée, la mort annoncée par Israël du
10:06chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans les bombardements intenses sur la banlieue
10:12sud de Beyrouth au Liban.
10:14Bonjour général Trinquant, vous êtes avec nous en direct, merci.
10:18Bonjour.
10:19Alors, l'Iran soutient le mouvement libanais, après la mort d'Hassan Nasrallah, est-ce
10:25que l'on doit craindre la réaction iranienne ?
10:28Alors écoutez, l'Iran est dans une situation extrêmement difficile, faible, plusieurs
10:35incidents le montrent, le premier c'est que lors de la frappe majeure qu'ils ont lancée
10:40sur Israël, aucun missile n'a réussi à atteindre son objectif, donc ça a été une
10:46frappe nulle, 350 missiles et drones.
10:51Le deuxième signe de faiblesse, c'est cette étrange mort du président de la République
11:00dans un accident d'hélicoptère, le troisième incident c'est une frappe israélienne sur
11:06un radar dans la région d'Isparan, c'est-à-dire au cœur de l'Iran, et le dernier incident
11:11c'est bien sûr l'élimination du chef du Hamas au cœur du dispositif sécuritaire
11:17de l'Iran.
11:18Donc l'Iran est extrêmement déstabilisé et je ne la vois pas disposer de moyens directs
11:25aujourd'hui qui puissent inquiéter Israël.
11:28Par ailleurs, indirectement, il reste le Hezbollah et les Houthis.
11:33Alors les Houthis, eux, effectivement, peuvent avoir une action, le Hezbollah on le voit depuis
11:3815 jours est complètement décapité et donc a des moyens extrêmement réduits.
11:44Donc ce serait une réplique qui pourrait venir du Yémen ?
11:47Je verrais plus une réplique du Yémen, il faut se rappeler qu'il y a un drone yéménite
11:52qui est arrivé au cœur de Tel Aviv, donc est-ce que cette opération pourrait être
11:57réitérée, je ne sais pas, mais pour l'instant c'est la seule réplique que je vois, hormis
12:03des attaques asymétriques contre une ambassade israélienne quelque part dans le monde par
12:08exemple.
12:09Les alliés d'Israël, à commencer par les Etats-Unis et la France ont proposé un cessez-le-feu
12:13immédiat de 21 jours.
12:14Israël n'y a pas répondu, vu l'intensité des bombardements qui ont été menés au
12:19Liban toute la semaine, on peut dire que ça n'a eu aucun effet.
12:21Quel est le rôle des Etats-Unis notamment dans ce conflit ?
12:26Alors vous avez raison de souligner l'incapacité des Etats-Unis à faire changer de position.
12:33Monsieur Netanyahou, j'y reviendrai après, mais Monsieur Netanyahou, lui, est dans une
12:39optique de guerre, il veut aller jusqu'au bout de la guerre.
12:42Ce qu'il mène actuellement contre le Hezbollah, de sa logique, lui donne raison, parce qu'il
12:48est en train de détruire le mouvement qui est au sud Liban et qui est un mouvement de
12:53résistance certes, mais qui ne réunit pas tous les Libanais, il ne faut pas se mentir.
12:58Alors concernant les Etats-Unis, écoutez, les Etats-Unis d'abord sont en campagne électorale,
13:03il n'y a pas décidé de le dire, mais ça veut dire que les décisions sont extrêmement
13:08difficiles à prendre.
13:10Alors il signe un chèque, Monsieur Biden a signé un chèque de plusieurs milliards
13:15de dollars pour aider l'Israël, en même temps qu'il demande un cessez-le-feu immédiat
13:21avec la France, avec absolument aucune chance que cela aboutisse.
13:25Israël ne s'arrêtera que quand elle considérera que le Hezbollah est suffisamment diminué.
13:30Alors Israël qui frappe, c'est aussi des citoyens qui meurent, des dommages collatéraux,
13:37700 morts la semaine dernière, est-ce que ça c'est le terreau de haine qui vont se
13:42creuser encore dans cette région ?
13:44Oui, malheureusement ce pauvre Liban, cher à mon cœur, souffre depuis de nombreuses
13:50années et il souffre même de façon intérieure, l'Etat libanais n'existe plus.
13:55Aujourd'hui le Hezbollah est puissant parce qu'en particulier il n'y a pas d'Etat
14:00libanais qui est capable de discuter avec le Hezbollah, et donc le Hezbollah avec toute
14:06la puissance que lui conférait l'alimentation en armement de l'Iran est extrêmement puissant.
14:13Donc oui il y a des frappes, oui il y a des dégâts collatéraux, pour les Israéliens
14:19je ne dis pas que ça ne compte pas, mais l'important c'est la destruction du Hezbollah
14:23et vous avez raison, ponctuellement il peut y avoir des ressentiments, en particulier
14:28auprès de la population chiite, qui vont créer de nouveaux martyrs, comme on les appelle,
14:33qui pourraient combattre contre Israël.
14:35Merci beaucoup Général Trinquant d'avoir été en direct avec nous dans ce journal.
14:39Merci, au revoir.
14:41Dans ce contexte, le Premier ministre français Michel Barnier a réagi, comment juge-t-il
14:46la situation ? Ecoutez-le.
14:48Elle reste extrêmement grave et je ne vais pas faire d'autres commentaires parce que
14:51ce n'est pas le lieu aujourd'hui, mais nous suivons cette situation tragique et aussi
14:56nous nous préoccupons de la sécurité de nos compatriotes sur place aussi.
15:02Et le nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a demandé aujourd'hui même
15:06au préfet de renforcer la vigilance lors des rassemblements potentiels pour l'anniversaire
15:12du 7 octobre et de l'attaque d'Israël.
15:16Plusieurs manifestations sont d'ores et déjà prévues à Paris ou à Marseille.
15:19Dans l'actualité de ce samedi également, au moins 9 morts et 48 disparus dans le naufrage
15:25d'un bateau de migrants au large de l'archipel espagnol des Canaries.
15:29Un drame qui illustre la dangerosité de ce qu'on appelle la route de l'Atlantique
15:33entre l'Afrique et l'Europe.
15:34L'an passé, 40 000 migrants sont entrés en Europe via les Canaries.
15:38Du football, la Ligue 1 avec deux résultats hier soir, la victoire d'Ausserre face à
15:43Brest 3 à 0 et du PSG face à Rennes 3 à 1.
15:46Trois matchs aujourd'hui.
15:48Lens Nice à 17h, Le Havre-Lille à 19h et puis Monaco-Montpellier à 21h.
15:53Enfin tout petit peu de musique pour adoucir cette actualité très dense.
15:59Ça, c'était hier soir au Stade de France.
16:10Comble, 80 000 personnes pour suivre Mylène Farmer dans son Nevermore Show et je crois
16:18que mon invité du jour, Alex Vizorek, il sera ce soir.
16:21J'y vais ce soir.
16:22On a le même producteur, Mylène Farmer et moi.
16:25Voilà un point commun.
16:26Elle est invitée à mes spectacles, je suis invité aussi.
16:28À quand un Stade de France d'Alex Vizorek ?
16:30Alors, je vais voir.
16:31J'en parle ce soir, je reviens vous faire la promo.
16:33Allez, c'est avec Mylène Farmer qu'on se quitte quelques instants avant d'accueillir
16:39Alex Vizorek pour son journal inattendu.
16:41Le journal inattendu d'Alex Vizorek avec Nathalie Renaud sur RTL.
16:4812h30, 13h30.
16:51Le journal inattendu d'Alex Vizorek avec Nathalie Renaud sur RTL.
16:57Je suis ravie d'être en compagnie d'Alexandre Viaczorek.
17:01Viaczorek.
17:02Viaczorek.
17:03Mais c'était bien essayé.
17:04J'ai bien tenté le coup.
17:06Bon, c'est Alex Vizorek pour le grand public, les auditeurs d'RTL qui vous écoutent tous
17:10les matins à 9h55 dans la Vizoconférence.
17:13Exact.
17:14Et puis aujourd'hui, on vous reçoit aussi pour votre spectacle.
17:16Oui, c'est mon vrai amitié, j'ai commencé là, à la radio.
17:18Oui, vous parlez de la mort.
17:20Alors, votre tout premier spectacle, vous parliez de l'art.
17:24Il s'appelait, en toute humilité, « Alex Vizorek est une œuvre d'art ».
17:29Et oui, je me suis dit.
17:31Monet qui peint l'entrée de Giverny sous la neige.
17:35On sent déjà une vraie volonté de vider le tube de blanc.
17:40Voilà, ça c'était un extrait.
17:43Vous voyez, cette blague, elle est bonne.
17:44« Alex Vizorek est une œuvre d'art ». Vous voyez, vous pourriez la reprendre.
17:47Et puis, finalement, vous avez décidé, cette fois-ci, d'aborder la mort.
17:51Drôle d'idée pour un humoriste.
17:53Mais parce que, justement, les gens avaient aimé l'idée qu'il y ait une thématique au premier spectacle.
17:57Ça me différenciait peut-être un petit peu de certains collègues.
17:59Parce qu'on est beaucoup à faire de l'humour.
18:01Les gens aiment beaucoup aller voir les humoristes.
18:02Donc, j'avais un petit peu cette spécificité d'avoir une thématique.
18:05Et je me suis dit, ben, trouvons-en une autre.
18:06Trouvons peut-être la plus difficile à traiter avec l'humour.
18:10Je me suis dit, comme ça, c'est un défi.
18:11Et la mort s'est un peu imposée.
18:13Et c'est très drôle.
18:14J'aime bien le dire, parce qu'il y a des gens qui sont parfois inquiets par la thématique.
18:17Je l'ai vue.
18:18Voilà, dites-le.
18:19Et je dois dire qu'à certains moments, j'ai ri.
18:21Non, c'est très drôle.
18:23Mais vous n'avez jamais pleuré.
18:25Non, je n'ai pas pleuré.
18:26Ça, c'est important à dire.
18:27La mort, quel rapport vous avez avec elle ?
18:31Vous vous entretenez de bons rapports ?
18:33Alors, sans doute plus profond que je ne veux bien l'admettre.
18:36J'ai toujours pensé que c'était plutôt quelque chose qui m'était éloigné.
18:40Et le fait que j'aie voulu travailler là-dessus, je crois qu'en fait, j'ai compris.
18:43Mais ça, c'est une évidence.
18:45La mort, c'est un problème de vivant.
18:46C'est pour les vivants que c'est difficile.
18:48Et je me suis dit, en en riant pendant deux heures,
18:50s'il m'arrive quelque chose le plus tard possible,
18:53je pense que tous les gens autour de moi sauront qu'ils peuvent le prendre avec un peu plus de légèreté.
18:59Parce que j'aimerais vraiment que les gens se rappellent de moi avec légèreté et drôlerie
19:03plutôt qu'avec ce qu'il y a autour de la mort.
19:06Donc, c'est une sorte de psychothérapie sur scène.
19:09Vous exorcisez, vous balancez vos angoisses de mort.
19:12Hop, vous les balayez grâce au public.
19:14Mais c'est un tabou un peu idiot parce que c'est la seule certitude qu'on a.
19:17Oui, c'est vrai.
19:18Et c'est vrai que dès qu'on en parle, les gens chuchotent parfois.
19:21Alors que la mort, elle ne vous entend pas, je veux dire.
19:25Et d'ailleurs, Epicure dit que la mort, tant que vous êtes là, elle n'est pas là.
19:30Donc, soyons tranquilles, amusons-nous.
19:32Un jour, quand elle sera là, on ne sera plus là.
19:34Bon, Alex Vizorek, j'ai essayé d'en savoir plus pour vous,
19:37pour inciter nos auditeurs à aller vous voir.
19:39Je rappelle les dates de votre Casino de Paris, du 20 au 23 novembre,
19:43avec ce spectacle qui s'appelle Ad Vitam.
19:46Et puis, il y a aussi des régions, une trentaine de dates.
19:48Je vais partout dans toute la France, la Belgique et la Suisse.
19:50Voilà. Alors, j'ai lu sur Wikipédia,
19:52peu d'informations circulent quant à sa vie privée.
19:54Vous imaginez bien que ça m'a donné envie d'en savoir plus.
19:58Bon, alors, je sais que vous êtes fan de foot.
20:00Vous avez même commenté des matchs en Belgique.
20:02Mais pas que, vous êtes aussi fan de fléchettes.
20:03Oui, j'ai même commenté des matchs aussi de fléchettes.
20:06Et je me suis laissé dire que vous jouez aux fléchettes.
20:08Vous avez des fléchettes à votre nom.
20:09J'ai des fléchettes à mon nom.
20:11J'ai une cible chez moi.
20:13Quand je m'ennuie, et je sais que dans un appartement parisien,
20:16ce n'est pas facile à faire rentrer parce que vraiment, c'est petit.
20:18Eh bien, j'ai quand même dédié toute une partie de mon salon.
20:21Et c'est très détendant.
20:22Entre les chroniques, quand j'écris deux bonnes blagues pour RTL,
20:24je me lève et je lance quelques flèches.
20:25Et puis, de temps en temps, sur la cible, vous mettez un visage et paf !
20:28Jamais le vôtre, Nathalie.
20:29Oh, merci.
20:31Autre passion, les autographes.
20:32Vous en avez combien ?
20:33Quand j'étais gamin, quand j'avais 14-15 ans,
20:35j'étais assez passionné par, sans doute la célébrité,
20:38mais aussi la culture parce que j'allais au théâtre et j'attendais les acteurs.
20:43J'allais voir des humoristes qu'aujourd'hui, je connais un peu personnellement.
20:47Donc, c'est marrant.
20:48Vous en rêviez ? Vous l'avez réussi ?
20:49En fait, votre émission, par exemple, je l'écoutais et je me disais,
20:54il faut être quand même quelqu'un pour être invité au journal inattendu.
20:57Vous savez que moi, je l'écoutais et je me disais, j'adorerais la présenter.
21:00Eh bien, voilà, on est tous les deux contents d'être là.
21:02Mais oui, je crois que j'ai 5-600 autographes que j'avais eues quand j'étais gosse,
21:06mais des trucs fous.
21:07J'ai rencontré David Bowie, j'ai rencontré Denis Sopper.
21:10Et pour un gosse de 14-15 ans, je me renseignais.
21:12Donc, ça a fait aussi ma culture.
21:14Alors, je dois même dire à nos auditeurs que sur Internet,
21:16ils peuvent retrouver une vidéo où l'on voit Pascal Sevran se faire entarter
21:20en 95 sur la grande place de Bruxelles.
21:23On entend le son là derrière moi et vous verrez, il y a un ado tout blond qui est là.
21:28Et c'est vous, c'est vous avec votre petit carnet d'autographes.
21:30Vous êtes aux premières loges de cette scène.
21:32Et coup de bol, j'avais eu l'autographe de Pascal Sevran avant la tarte
21:35parce qu'après, il était très fâché.
21:36Il est parti très vite.
21:38Vous révélez aussi que vous êtes anosmique.
21:40Ça, vous le dites dans votre dans votre spectacle.
21:43Alors, l'anosmie, c'est la perte de l'odorat.
21:45Alors, la perte pour les gens qui l'ont eue.
21:47Ah oui, vous, vous n'avez jamais eu d'odorat.
21:49Moi, je suis anosmique congénital.
21:50Je suis né sans odorat.
21:51Donc, je n'ai aucune idée de ce que représente même la perception d'une odeur.
21:56Donc, vous me regardez...
21:57Ça paraît vertigineux.
21:58Mais oui, mais en fait, si vous aviez un aveugle en face de vous,
22:02vous anticiperiez différemment.
22:05Et comme nous, ça ne se voit pas,
22:07les gens, quand on leur parle, on voit sur leur visage qu'ils sont consternés.
22:09En fait, c'est parce que vous projetez, et vous avez bien raison,
22:13le fait que ça doit être terrible pour vous qui, peut-être, avez un très bon odorat.
22:16Mais moi, comme je suis né sans, j'ai pas mal parlé avec les gens qui l'ont perdue
22:20avec le Covid parce que, évidemment, pour eux, c'était vertigineux, comme vous dites.
22:24Moi, comme je ne l'ai jamais connu, j'ai toujours vécu avec.
22:26Donc, en vrai, je ne le sens jamais comme un manque.
22:30Une bonne réponse.
22:31Écoutez, vous perdez quelque chose.
22:32J'avais mis un super parfum rien que pour vous.
22:34Vous savez quoi ?
22:35Non, ce n'est pas vrai.
22:36Pas pour vous, parce que je savais que vous étiez à l'hospital.
22:38Allez, puis, une chanson qui en dit long sur vous également.
22:48Simon & Garfunkel, c'est vous qui l'avez choisi.
22:50Et vous nous avez dit que vous l'aviez choisi par goût, pour les femmes mûres.
22:53J'ai dit ça en rigolant parce qu'on m'a demandé...
22:55Je me demandais si c'était de l'humour ou si j'avais vraiment méchance.
22:58En Italie, à 13h30, je vous emmène déjeuner.
23:02Mais oui, j'ai toujours pensé ça.
23:05Quand Emmanuel Macron est arrivé, c'est le premier truc que j'ai trouvé chouette chez lui.
23:10C'est son couple.
23:11Je trouvais que ça changeait cette image de la femme.
23:13Il n'y a aucune logique que ce soit l'homme qui soit avec des femmes plus jeunes que lui.
23:17La femme aussi.
23:18Et il y a des femmes formidables d'un certain âge.
23:21Donc, voilà, je ne m'épandrais pas plus.
23:24Vous ne dites pas vraiment si vous aimez vraiment les femmes mûres.
23:26Si, je l'aime énormément.
23:28Mais ce n'est pas mon premier critère de sélection.
23:31Vous voyez ce que je veux dire ?
23:32Vous aimez les âmes avant tout.
23:33Ça, c'est bien dit.
23:34Mais c'est vrai que plus les âmes ont vécu, plus elles ont des choses à nous offrir.
23:38Très bien.
23:39Écoutez, voilà, pour ce petit portrait, on va parler dans un instant d'humour belge.
23:46Parce que vous êtes belge, si jamais on l'avait oublié.
23:49Les belges seraient-ils plus drôles que les français ?
23:53Oui, on peut gagner du temps.
23:54On peut passer au thème suivant.
23:56On va tenter notre chance.
23:58Ça sera juste après les titres de 13h.
24:02Le journal inattendu d'Alex Vizorek.
24:04Avec Nathalie Renaud sur RTL.
24:09Il est 13h01.
24:15Le journal inattendu d'Alex Vizorek.
24:1713h, les titres de l'actualité.
24:19Nathalie Renaud.
24:20L'armée israélienne a annoncé ce matin la mort du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah.
24:25Toujours selon TSAHAL, la plupart des hauts dirigeants de l'organisation chiite libanaise
24:31ont été éliminés et plus de 140 cibles du Hezbollah au Liban ont été frappées depuis la nuit dernière.
24:37A noter que de son côté, le Hezbollah n'a pas confirmé la mort de Nasrallah.
24:43Le Premier ministre français Michel Barnier a qualifié ce matin d'extrêmement grave la situation au Liban.
24:49Il a affirmé se préoccuper de la sécurité des français sur place.
24:53Présent aux côtés de Michel Barnier, le nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
24:57a lui déclaré avoir contacté les préfets à quelques jours de l'anniversaire du massacre du 7 octobre en Israël
25:04et le début de la guerre à Gaza.
25:06Ça n'est pas un courrier, c'est une circulaire que chaque préfet a pu recevoir
25:10parce que nous arrivons à quelques jours de l'anniversaire du 7 octobre.
25:14Et parallèlement, il y a eu des manifestations, il y en aura encore ce week-end
25:18et je ne veux pas que ces manifestations dégénèrent.
25:21J'ai recommandé à tous les préfets de France, en métropole et dans nos territoires d'outre-mer,
25:26la plus extrême fermeté.
25:28Il est hors de question qu'il y ait un dérapage.
25:31Nous devons protéger nos compatriotes juives.
25:33Je m'y attacherai, je serai d'ailleurs demain à leurs côtés
25:36parce que c'est la célébration d'un triste anniversaire
25:39et c'est la journée qui évoque notamment la Shoah.
25:42Je serai à leurs côtés.
25:43J'ai donc demandé instantanément à chaque préfet de la République française
25:47de donner toute la protection qu'ils peuvent avoir vis-à-vis de ses compatriotes.
25:51Bruno Retailleau au micro de Bertrand Frachon pour RTL.
25:54En football, en ouverture de la sixième journée de Ligue 1 hier soir,
25:58Auxerre s'est imposé 3 à 0 face à Brest
26:00et le Paris Saint-Germain a battu le Stade Rennais 3 buts à 1.
26:04Deux matchs à suivre cet après-midi.
26:05A 17h, Lens reçoit Nice.
26:07A 19h, Lille se déplace au Havre.
26:09Et puis ce soir, Monaco accueille Montpellier à 21h.
26:13Un match que vous pourrez suivre dans RTL Foot avec Eric Sylvestreau et toute son équipe.
26:18La météo à présent, c'est la tradition.
26:21C'est vous, Alex Vizorek, qui allez nous la donner.
26:24Oui, Nathalie, météo plutôt lumineuse cet après-midi.
26:27Il restera toutefois quelques pluies dans l'Est.
26:30Et au pire, une petite averse de temps en temps sur les autres régions.
26:33Mais toujours précédée et suivie par des éclaircies.
26:36Le soleil sera donc largement dominant.
26:39En revanche, près de la Méditerranée, encore plus.
26:42Mais il y a des fortes ravales de vent.
26:4415 à Paris et à Mâcon.
26:4616 à Brest.
26:4717 à Montauban.
26:4823 à Nice.
26:49Et malheureusement, 13 degrés à Bruxelles.
26:52Mais avec un peu de soleil quand même.
26:54Merci, Alex Vizorek.
27:04Et on devrait écouter un peu de musique à présent.
27:14Alors, on va parler, on écoutera de la musique après.
27:17Qu'est-ce que vous vouliez?
27:18Mais tant pis, je voulais faire un truc, c'est raté.
27:20Alors, ça y est, mon réalisateur Dany Matouk, que j'adore et que je salue,
27:25a un peu foiré l'entrée.
27:27Mais écoutez.
27:32Eh oui, on avait le Bruxelles, je t'aime d'Angèle.
27:35Merci, Dany.
27:36Merci.
27:37Alors, Angèle, elle est belge.
27:39Comme Virginie Effira.
27:40Comme Benoît Poulevard.
27:41Comme François Damiens.
27:42Comme Stromae.
27:43Comme Amélie Nothomb.
27:44Guéluc, Cécile de France.
27:45Autant de Belges qui nous émeuvent, nous font danser, nous font lire ou nous font rire.
27:49Vous en faites partie.
27:51Est-ce que la France est en passe d'être artistiquement colonisée par les Belges ?
27:56Grand remplacé.
27:57C'est notre plan.
27:59Parce que du coup, on s'est dit, vous regardez ailleurs et derrière nous, les Belges, on passe.
28:03Et tac !
28:04Mais oui, mais en fait, on a une grande…
28:06Ne répondez pas tout de suite.
28:07D'accord.
28:08Je vous interromps.
28:09Parce que comme chaque samedi, nous avons ici Antoine Degarde.
28:11Ah, le micro tendu du journal inattendu.
28:17Alors, Antoine est là pour répondre à toutes ces questions et pour réfléchir à notre place.
28:21Dans le domaine de l'humour, Alex Vizorek, vous permettez à de nombreux Belges d'éclore.
28:28Grâce notamment à vos deux Comédie Club à Bruxelles.
28:31C'est vrai.
28:32Le Kings Comédie Club et son cadet, le Petit Kings.
28:34Deux scènes de 65 et 40 places où vous vous investissez depuis 2018.
28:39L'objectif, c'est de permettre aux jeunes Belges de tester des blagues, de rôder des spectacles sans pression.
28:45Vous êtes donc à la tête des lieux, aux côtés notamment de l'humoriste belge Fanny Rouet, une consoeur.
28:50Elle a démarré sur cette scène d'ailleurs.
28:52Les chances qu'on a eu, nous, de démarrer sur cette scène-là, on la donne à d'autres personnes.
28:57Avec Alex, on a plus un rôle de consultance au niveau de la progra, au niveau des grandes lignes du fonctionnement.
29:02Vous formez tout le monde pour les voir débarquer chez nous ou pas ?
29:05Ah, mais ça, c'est vraiment la volonté de chacun.
29:07Le parcours classique, c'est d'abord on taffe bien à Bruxelles, on devient le plus fort possible.
29:12Puis après seulement, on monte à Paris quand on a l'impression d'être vraiment, vraiment solide.
29:17Et selon Fanny, vous aviez d'ailleurs toutes les qualités pour faire ça.
29:21Dans un Comedy Club, de manière générale, il faut avoir beaucoup de temps à donner.
29:25Dans le cas d'Alex, pas du tout, mais beaucoup d'argent.
29:28Je pense que c'est pour ça qu'il est passé dans le privé.
29:31Bon, ça, c'est une autre histoire.
29:33Mais pour revenir à la Belgique et ses nombreux talents, on a cherché les raisons de cet arrivé massif des Belges.
29:38Pour ça, j'ai posé la question, alors attention, au président de la Fédération Belge des Professionnels de l'Humour.
29:44Quelqu'un que vous connaissez bien, Alex, c'est Vincent Taloche.
29:47Avec mon frère et notre duo, les Frères Taloche, on a fêté nos 32 ans.
29:51Et quand on a commencé à jouer en France, en 93, on était les seuls Belges.
29:56Et c'est vrai qu'il s'est passé quelque chose.
29:57Ça veut dire qu'on est passé de l'ère après Coluche,
30:00où c'est vrai que Coluche, que je l'adorais, avait tendance peut-être à se moquer un peu trop des Belges.
30:05Et tout ça, il révolue, je pense.
30:06Il y a beaucoup de talents, effectivement, qui s'exportent.
30:08Et j'ai même parfois l'impression que les Français oublient qu'ils sont Belges.
30:12Et pour expliquer cela, il s'en remet au plus grand.
30:16Benoît Poulvoorde, il avait raison.
30:18Il dit que c'est quand même bizarre chaque fois qu'ils essayent de trouver ce qui a de différence.
30:22Parce qu'il dit que c'est en nous, c'est culturel.
30:24Et on ne sait pas pourquoi et on ne doit pas chercher à le savoir.
30:27Et je trouvais que ce n'était pas bête comme résumé.
30:29C'est comme si on regardait les choses d'un peu plus haut.
30:31Mais pas du tout avec condescendance, avec peut-être plus de poésie.
30:35Et Vincent Taloche n'a pas pu s'empêcher de repenser à votre parcours.
30:38Lui qui vous a connus à vos débuts.
30:40C'est vrai.
30:41Alex, de cette époque, est le même que maintenant.
30:43C'est un garçon d'abord très intelligent, très travailleur.
30:46C'est quelqu'un qui n'a pas poussé des gens pour arriver où il en est.
30:49Mais c'est simplement sa personnalité et puis surtout son talent.
30:52Et moi, je trouve que c'est une très, très belle preuve de réussite à la Belge.
30:56Est-ce que, Alex, à votre façon, vous incarnez un peu cette Belgitude qu'adorent les Français ?
31:02En vrai, j'ai poussé des gens, mais j'ai bien caché les corps.
31:05Oui, mais c'est ça, quand on le fait, il faut le faire discrètement.
31:08Écoutez, oui, je crois, mais on est l'héritage de cette génération-là,
31:12de Taloche, Gelug, Kéfira, Poulvoorde.
31:14Grâce à eux, on est devenu un peu cool, un peu hype.
31:16Et donc, c'était chouette d'avoir son Belge autour de la table dans des émissions de radio en France aussi.
31:20Et là, effectivement, on a poussé la porte et on est très content d'être là.
31:24Est-ce qu'il y a un humour belge particulier différent de celui des Français ?
31:29Ce que disait Vincent Taloche sur Benoît Poulvoorde, qui est inexplicable, qui est en nous,
31:33c'est la culture.
31:35C'est-à-dire qu'on est un petit pays qui a été beaucoup traversé par d'autres pays.
31:42On a été dominé, on partage le terrain avec les Flamands.
31:45Donc, on a tout à fait une autre culture.
31:47On est un petit qui essaye de se démarquer.
31:49Vous êtes un grand pays qui a une histoire.
31:51On n'a pas de Napoléon belge, on n'a pas vraiment de De Gaulle belge.
31:55Donc, effectivement, l'histoire nous pèse.
31:57Du coup, on est un petit peu moins arrogant.
32:00Pas vous deux, mais...
32:02Vous vous prenez moins au sérieux ?
32:04C'est sûr, c'est sûr.
32:05Et c'est de là que vient cette autodérision.
32:07Notamment, on nous dit souvent...
32:09Jeudi, à ce micro, j'ai passé des extraits d'auditeurs qui ne m'aimaient pas.
32:12Et j'ai reçu des courriers en disant que c'est trop bien l'autodérision.
32:15Parce qu'ils se sont dit peut-être que, en fait, un Français n'aurait pas accepté
32:19de se faire critiquer dans sa propre chronique.
32:21Moi, je trouvais ça deux fois plus drôle, en fait.
32:23Tiens, on parle de l'humour.
32:25L'humour qui est critiqué.
32:26Merci beaucoup, Antoine Decartes.
32:27Merci, Antoine.
32:28L'humour, il est à préserver, spécifiquement, en ce moment ?
32:31Oui, et on a besoin qu'il soit complémentaire avec cette actualité.
32:36On vous avait ouvert par 20 minutes hyper importantes sur le Proche-Orient.
32:39Je n'ai pas besoin d'ajouter mon avis à l'avis de tous ces gens brillants
32:46qui savent de quoi ils parlent.
32:47En revanche, d'arriver après, à la fin du journal, à 9h50,
32:51ou Philippe qui arrive à la fin de l'invité,
32:53on peut parler d'autres choses, on peut détendre.
32:56Il n'y a rien qui m'a fait rire dans le Proche-Orient.
32:59Peut-être qu'avec les jours qui viennent, on trouvera.
33:01Parce qu'on trouve toujours.
33:02La seule chose qui m'a un peu amusé, c'est Michel Barnier
33:05qui dit que c'est extrêmement grave.
33:07Bon, je pense qu'on a affaire à un connaisseur du dossier.
33:10Parce que pour arriver à nous dire que c'est extrêmement grave,
33:12même moi, j'aurais pu y arriver.
33:13Mais tout le reste n'est pas drôle.
33:15Donc, je préfère vous parler de plein d'autres sujets
33:17qui vont être complémentaires et que vous sortirez d'une heure d'info
33:20en vous disant qu'on a eu un petit clin d'œil aussi
33:22et qu'on a appris des choses.
33:23Et ça, c'est votre boulot.
33:24Bon, alors moi, j'essaie toujours de réserver quelques petites surprises à mes invités.
33:27Et j'ai interviewé un de vos compatriotes, un ancêtre.
33:32Oh là là, s'il l'écoute, il ne va pas être content.
33:34Guéluc, écoutez ce qu'il dit de vous.
33:37Nous sommes très, très fiers.
33:39Très fiers de lui.
33:40Et je le trouve de plus en plus drôle.
33:43Je trouve qu'il s'améliore.
33:45On ne peut pas dire qu'il vieillisse encore.
33:47Il est tout jeune.
33:48Et je trouve qu'il bonifie, qu'il ose, qu'il se lâche.
33:52Qu'il est drôlissime.
33:54Et je suis, évidemment, attentivement tout ce qu'il fait.
33:57Voilà.
33:58C'est vrai, et il est très gentil.
33:59C'est-à-dire qu'il m'écrivait l'année dernière, quand je suis arrivé sur RTL,
34:02chaîne où il connaît bien les gens et qu'il écoute.
34:04Il m'écrivait régulièrement un petit message en me disant
34:06« Là, vraiment, tu m'as bien fait marrer ».
34:08Et donc, ça me touche, parce qu'évidemment que c'est un illustre ancien.
34:11C'est grâce à lui, chez Drucker, sur le canapé rouge, qu'on s'est dit
34:14« Mais en fait, c'est possible.
34:15On peut peut-être faire partie de ce grand cirque-là qu'est le PAF. »
34:19Advitam, c'est votre spectacle.
34:21Ça parle de la mort.
34:23Et justement, dans un instant, on va s'inviter dans les cimetières
34:27avec un guide qui les connaît parfaitement.
34:29Restez avec nous.
34:31C'est le journal inattendu d'Alex Vizorek.
34:34Le journal inattendu d'Alex Vizorek
34:36avec Nathalie Renaud sur RTL.
34:41Le journal inattendu d'Alex Vizorek
34:44avec Nathalie Renaud sur RTL.
34:46Nous étions, il y a quelques instants, avec un compatriote d'Alex Vizorek,
34:50Geluk.
34:51Et Geluk, je lui ai demandé s'il était allé voir votre spectacle sur l'art.
34:56Écoutez sa réponse.
34:58Alors, oui, oui.
34:59J'avais vu il y a très longtemps.
35:01Mais je sais que ça évolue tout le temps.
35:03Et c'est très bien.
35:05C'est très bien.
35:06C'est une passion qui me rapproche.
35:07Parce que vous savez qu'il m'arrive de me commettre dans certaines créations artistiques.
35:10Alors, il nous parle de très grands artistes.
35:14D'ailleurs, si jamais vous l'avez sous la main,
35:16dites-lui qu'il ferait bien tout de même d'un peu parler de mon travail aussi.
35:19Parce que c'est bien, je veux dire,
35:21les Léonard de Vinci, les impressionnistes et tout ça, c'est bien.
35:25Mais il y a des artistes actuels qui travaillent aussi.
35:28Il ferait bien de s'en préoccuper un peu.
35:30Enfin, son nouveau spectacle, c'est sur la mort.
35:32Alors, il vaut peut-être mieux qu'il ne parle pas de vous.
35:34Oh, j'aimerais bien qu'il lise mon éloge funèbre le plus tard possible.
35:38Ah mais non, il sera très vieux lui-même quand ça m'arrivera.
35:42Donc, il n'aura plus toute sa tête.
35:44Donc non, on va chercher quelqu'un d'encore plus jeune.
35:47Ça va être plus pratique.
35:48J'accepte en tout cas.
35:50Bien sûr.
35:51Écoutez, c'est une invitation à lire l'éloge funèbre de Guéluc le plus tard possible.
35:55Bien entendu, en tout cas, c'est une transition parfaite pour accueillir notre invité.
35:58Bonjour Thierry Leroy.
36:00Bonjour Nathalie, bonjour Alex.
36:02Alors, vous, vous êtes l'invité que Alex avait souhaité avoir dans ce journal
36:06puisque vous êtes guide de cimetières à Paris, principalement au Père Lachaise,
36:10mais aussi dans d'autres cimetières.
36:12En fait, vous êtes un taffophile.
36:14Oui, les taffophiles sont les personnes qui s'intéressent,
36:17qui ont pour passion les cimetières et en particulier l'art funéraire.
36:21Et non nécrophiles, bien sûr.
36:23Ah oui, c'est vrai qu'on pourrait...
36:25Rien à voir.
36:26Oui, oui, bien sûr.
36:27C'est plutôt médical.
36:29Alors, tout comme Alex Vizorek dans son spectacle Ad Vitam,
36:33vous aussi vous relevez des épitaphes assez incroyables sur certaines tombes.
36:38Elles sont pleines d'humour quand on vous écoute.
36:41Oui, alors il y a pas mal d'épitaphes et en particulier au Père Lachaise.
36:44J'en ai découvert une récemment.
36:46Alors, quand je suis allé aux Etats-Unis, j'ai lu une épitaphe qui s'appelait
36:49« I told you I was sick », ce qui donne « Je vous avais bien dit que j'étais malade ».
36:53Alors ça, Alex le cite dans son spectacle.
36:56Alex au Père Lachaise, j'ai l'inverse.
36:58J'ai lu récemment « Mort en bonne santé ».
37:02Ce qui est plus agréable au moins.
37:04Oui, plus sympa.
37:05Mais qu'est-ce qui vous fascine tant dans ces tombes ?
37:08Alors, ce qui me fascine, c'est l'art funéraire,
37:11ce que les monuments peuvent évoquer du personnage,
37:13et bien sûr les épitaphes.
37:15Et on peut avoir des belles épitaphes qui peuvent évoquer un trait de caractère.
37:18Je ne sais pas si vous vous souvenez de Joe Privat, l'accordéoniste,
37:21le bonheur du balade Joe, du côté de la Bastille,
37:24et bien sûr son columbarium, il a été crématisé.
37:28On peut lire « S'hygiène a dur à cuire ».
37:31D'ailleurs, pas loin de lui, il y a une famille qui a un nom prédestiné,
37:35qui s'appelait la famille Malcuit.
37:39Vous voyez qu'on peut rire ?
37:41Et même les futurs défunts,
37:43parce que c'est lui qui a sans doute écrit cette épitaphe en se disant
37:46« On la mettra sur ma tombe ou devant ma crémation »,
37:50et bien c'était drôle !
37:52Il faut avoir ce rapport de drôlerie à la mort,
37:54parce que ça nous la rend peut-être plus douce, je crois.
37:56Est-ce que vous savez l'un et l'autre ce que vous souhaiteriez
37:58comme épitaphe sur votre tombe ?
38:00Le pire c'est qu'on pose souvent la question,
38:02et malgré le spectacle, je n'ai jamais réfléchi.
38:05Vous, vous savez, c'est sûr Thierry.
38:08La mienne ? Vous êtes sûr ?
38:10A tout de suite !
38:14Non, quand même pas !
38:16Ça c'est ma peur de la mort qui se révèle.
38:18Non, vous, vous devriez y avoir réfléchi,
38:20avec un spectacle comme le vôtre,
38:22deux heures sur la mort.
38:24En vrai, c'est que je n'ai jamais donné de consigne particulière,
38:26mais je pense que la crémation me plairait plus.
38:28Il y a des superbes possibilités,
38:30une fois que vous avez des cendres,
38:32de léguer des choses à des défunts.
38:34Il y en a une dont je ne parle pas dans le spectacle.
38:36Petit bonus pour vous, c'est possible,
38:38je ne sais plus dans quel pays,
38:40on peut mélanger des cendres
38:42à la matière pour faire un disque vinyle.
38:44Et donc, vous pouvez choisir une chanson
38:46qui vous représente,
38:48avec vos cendres.
38:50Et je pense que je vais prendre à allumer le feu,
38:52de Johnny, bien évidemment,
38:54parce que ça s'y prêtera merveilleusement bien.
38:56Vous m'avez raconté aussi une histoire,
38:58assez rigolote,
39:00une épitaphe qui était en train d'être écrite sur une tombe,
39:02et qui a été finalement retirée.
39:04Oui, c'est une épitaphe qui est dédiée
39:06à la tombe d'Armand, le célèbre plasticien
39:08qui a laissé à Paris des horloges
39:10et des valises à Garçalaza.
39:12Il y avait une épitaphe sur une plaque.
39:14Bon, les plaques, c'est toujours un problème,
39:16parce que ça peut disparaître. Et là, je surprends le graveur
39:18en train d'écrire la fameuse épitaphe.
39:20Bon, j'étais ravi. Je suis les travaux, je reviens,
39:22et le graveur effaçait tout.
39:24Et la plaque, entre-temps, avait disparu.
39:26Là, j'étais mortifié. J'ai dit, mais pourquoi
39:28tu ne le graves plus ? La veuve a changé d'avis.
39:30Vous voulez connaître l'épitaphe ?
39:32Bien sûr. Enfin, seul.
39:38Vous voyez comme quoi on peut rire de la mort.
39:40Effectivement.
39:42Ces anecdotes, on les retrouvera dans un livre
39:44jour après jour au Père Lachaise.
39:46C'est ça ? C'est vous qui l'avez écrit, Thierry ?
39:48Oui, voilà. Je suis très fier. J'ai fait un bouquin.
39:50On m'avait demandé depuis longtemps.
39:52J'ai enfin craqué. C'est une balade
39:54dans le cimetière au fil des saisons
39:56avec beaucoup de photos,
39:58beaucoup d'anecdotes, des fameuses hommages éphémères
40:00aussi, et puis les épitaphes
40:02qui sortent le 10 octobre.
40:04Et si vous avez l'occasion, si vous passez par Paris,
40:06il fait des visites régulières.
40:08Vous pouvez aussi visiter les cimetières
40:10où la houlette de Thierry Leroy est.
40:12Dans ces cas-là, on ne s'ennuie pas.
40:14On ne s'ennuie pas et dans une heure, j'y suis.
40:18Alors, ça tombe à lui. Elle se trouve
40:20en Polynésie française au cimetière d'Athuona.
40:22Vous savez de qui je parle ?
40:24Jacques Brel.
40:26On vous suivra dans ses traces.
40:28C'est Dans un instant. À tout de suite.
40:40Une valse à quatre temps, une valse à vingt ans.
40:42C'est beaucoup plus troublant.
40:44Le journal inattendu
40:46d'Alex Vizorek.
40:48Avec Nathalie Renaud sur RTL.
40:52Le journal inattendu d'Alex Vizorek.
40:56Avec Nathalie Renaud sur RTL.
40:58Les flamandes dansent sans rien dire.
41:00Sans rien dire au dimanche sonnant.
41:02Les flamandes dansent sans rien dire.
41:04Vous n'avez pas l'image, mais en tout cas, Alex Vizorek,
41:06secoue la tête sur Brel, les flamandes.
41:08C'était votre choix.
41:10Un autre Belge immense.
41:12Le Belge préféré des Belges.
41:14C'était un sondage des années 2005
41:16ou 2006. On l'a choisi
41:18comme notre représentant absolu.
41:20Vous lui avez consacré un documentaire
41:22passionnant. Qu'est-ce que vous avez appris
41:24sur lui ? J'ai rencontré des gens
41:26qui l'avaient connu, notamment sa fille.
41:28Il y a une fondation Jacques Brel
41:30à Bruxelles qu'elle entretient. Elle entretient la mémoire.
41:32C'est deux filles.
41:34Une France s'occupe vraiment de la fondation.
41:36L'autre fille a accepté de témoigner pour ce documentaire
41:38alors qu'elle le fait assez peu.
41:40Vraiment, j'étais
41:42flatté.
41:44C'est Isabelle, la chanson.
41:46Quand Isabelle danse au berceau de sa joie.
41:48Mais oui, évidemment !
41:50On a même droit à Alex Vizorek, chanteur.
41:52C'est génial. J'ai eu la chance
41:54d'aller discuter avec Isabelle Aubret,
41:56que j'adore, et qui en parle
41:58parce qu'il l'a prise sous son aile tout au début.
42:00Elle raconte
42:02qu'un jour, ils étaient en tournée,
42:04et donc ils ont fait un détour
42:06par le nord pour aller à une autre date de spectacle
42:08parce qu'ils voulaient aller voir la mère d'Isabelle Aubret
42:10et lui dire qu'il allait bien s'occuper de sa fille, c'est tellement beau.
42:12Et Serge Lama, qui
42:14parle moins aujourd'hui,
42:16et qui disait, si c'est Brel, je veux bien parler.
42:18Donc je suis allé chez lui.
42:20Et il a été très très généreux pour parler de ce qui est son idole.
42:22En tout cas, moi j'ai retenu une chose,
42:24c'est son surnom de scout.
42:26Ah, je ne sais plus.
42:28Mais oui, c'est Bollet, quelque chose.
42:30Faut qu'il la rende.
42:32C'est très drôle, évidemment.
42:34Franchement, je me suis dit, quelle idée de l'appeler comme ça.
42:36Ce n'est pas l'impression que me donne.
42:38En Belgique, c'est tordu.
42:40Mais en fait, il est drôle.
42:42Et on le voit, je crois que Paris 1ère
42:44a choisi de passer l'an dernier.
42:46Et puis j'allais dire que votre doc, il va passer sur Paris 1ère.
42:48Oui, c'est pour ce que vous m'en parlez.
42:50Le 5 octobre prochain.
42:52Gros succès sur la RTBF en Belgique, et Paris 1ère
42:54me fait l'honneur de le faire passer en France.
42:56J'invite les téléspectateurs à le regarder.
42:58Et puis alors, vous êtes un peu masochiste
43:00Alex Vizorek, puisque vous nous avez demandé
43:02dans cette émission, cet extrait.
43:04Il y a Zman qui frappe ce corner.
43:06Pied gauche arrive au premier poteau.
43:08Et il y a Dubu ! Dubu !
43:10Il s'agit
43:12Dubu Doumtiti, éliminatoire
43:14de la Belgique en demi-finale du mondial
43:162018. Le but du
43:18somme. Oui, je pense que
43:20mon âme footballistique est morte aussi
43:22ce jour-là, tant qu'on parle de la mort.
43:24Je n'ai pas encore l'épitaphe.
43:26Si j'y, mes rêves de coupe du monde,
43:28on était tellement proches.
43:30On était sans doute les meilleurs cette
43:32année-là, mais on a mal géré ce match. Deschamps
43:34a été brillant. Et qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
43:36Ce but Dubu Doumtiti, je l'ai regardé
43:38entouré de Français. J'étais à Paris.
43:40C'était dur ?
43:42J'étais avec Charline Vanhoenacker. On était deux Belges.
43:44Il y avait une cinquantaine de Français autour de nous.
43:46Et voilà, il y a eu un long silence.
43:48Et puis vous n'y arrivez pas.
43:50La Belgique n'y arrive décidément pas.
43:52Peut-être un jour. J'espère. Il y a un
43:54Belgique-France dans pas longtemps. Bon, on verra.
43:56Et quand vous ne soutenez pas la Belgique,
43:58vous soutenez la France quand même ?
44:00Alors, il y a une règle en Belgique. C'est que sur un terrain
44:02de foot, quand il y a les Français,
44:04qu'importe qui joue en face, on est contre.
44:06Mais je vous adore.
44:08C'est la France qui vous paye ?
44:10Je vous adore partout.
44:12Je suis né avec cette certitude que
44:14sur un terrain de foot, ce n'était pas possible.
44:16Inadmissible. Bon, après le foot
44:18et Jacques Brel, après la mort
44:20également, je vous demanderais bien un suppositoire.
44:22Alors là, les auditeurs
44:24se disent, mais qu'est-ce qui se passe en studio ?
44:26Ça va vite entre eux.
44:30Mais enfin, c'est tout simplement votre
44:32BD pour enfants. Alors, on a eu Paul
44:34le suppositoire qui voulait échapper à sa destinée.
44:36Luc, le suppositoire
44:38qui visait la Lune. Et voici
44:40le troisième tome. Lulu, la suppositoire
44:42qui voulait sauver Noël. On s'est dit que pour une fois,
44:44il fallait une fille suppositoire. Parce qu'on avait fait deux garçons
44:46suppositoires. Il n'y a pas de raison. Pourquoi les suppositoires
44:48changent d'épisode en épisode ?
44:50Parce que c'est un conte pour enfants dont personne
44:52ne voulait au début. Quand je suis arrivé en disant
44:54c'est l'histoire d'un suppo qui ne veut pas y aller.
44:56Tout le monde riait en disant, oui, mais on ne va peut-être pas l'éditer.
44:58Mais en fait, quand il y va, il disparaît après.
45:00Alors, il ne veut pas y aller, mais dans le 1, il finit
45:02quand même par y aller quelque part.
45:04Et ça tourne, moins bien, mais c'est drôle.
45:06Je crois que ça fait marrer les adultes.
45:08Du coup, ça fait marrer les adultes de lire aux enfants.
45:10Et ici, attention, j'ai fait un conte de Noël.
45:12C'est le père Noël qui est constipé.
45:14Et le suppositoire doit sauver Noël.
45:16Donc, va-t-il y arriver ?
45:18Pas de cadeau pour personne.
45:20Et vous découvrirez tout ça le 3 octobre.
45:22Il sort très prochainement, les précommandes sont disponibles.
45:24Une question avec une réponse ultra courte.
45:26Vous n'avez pas d'enfant. A priori, vous n'en voulez pas.
45:28Ce n'est pas au programme, non.
45:30Mais comment ça se fait que vous écrivez pour eux ?
45:32Je crois que c'est ma façon de me déculpabiliser.
45:34J'ai envie de leur transmettre quelque chose.
45:36Je n'ai pas très envie de les éduquer, parce que je sais que je suis nul.
45:38Comme disait mon ami Guillermo Guiz,
45:40une plante de basilic, chez moi, deux jours après,
45:42elle est décédée, alors mettez-y un enfant.
45:44Un enfant, ce n'est pas pareil que du basilic.
45:46Il faut être attentif deux fois plus.
45:48Mais en revanche, les amener vers le second degré,
45:50vers le rire, ça, j'adore.
45:52Et je fais aussi le carnaval des animaux,
45:54qui sera en fin d'année à Paris.
45:56J'essaye de leur transmettre des choses.
45:58Ça, j'aime faire. Mais après, ils rentrent chez eux,
46:00les parents les récupèrent.
46:02C'est sur cette note d'humour
46:04que nous allons finir cette émission.
46:06Merci infiniment pour votre accueil.
46:08Merci également Thierry Leroy d'être resté avec nous
46:10dans ce studio et vous faites visiter les cimetières.
46:12Rappelons-le à nos auditeurs.
46:14Alors, que d'activités Alex Vizorek,
46:16Advita, 30 dates encore,
46:18notamment les 20 et 23 novembre
46:20au Casino de Paris.
46:22Après, ça sera fini, on passera à un troisième
46:24spectacle probablement.
46:26Jacques Brel, un documentaire sur Paris 1ère,
46:28le 5 octobre. Le Suppositoire
46:30qui voulait sauver Noël, c'est le 3 octobre
46:32en librairie.
46:34Et puis, on vous retrouve tous les matins
46:36à 9h55 sur RTL
46:38dans la visoconférence
46:40du lundi au jeudi.
46:42Je salue Thomas Soto et Amandine Bégaud qui sont d'excellents patrons.
46:44Et puis à l'occasion aussi
46:46dans les grosses têtes.
46:48Mais voilà, vous êtes un ultra.
46:50A très vite donc. Dans un instant,
46:52c'est confidentiel. Très bon après-midi sur RTL.