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Avec Arlette Chabot et Eric Revel

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2023-09-04##

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Transcription
00:00 Redonner un bon niveau à l'école, de meilleurs salaires pour les profs, le respect des interdictions comme la BAIA.
00:05 Est-ce qu'il faut faire confiance à Gabriel Attal sur l'école ? Dites-le franchement.
00:09 Éric Rebelle ?
00:11 Écoutez, voilà un jeune ministre qui a pris à bras-le-corps la tâche qui lui est confiée.
00:17 Alors derrière la déclaration sur la BAIA, il y a comme aussi un certain nombre de points où il va être attendu le ministre.
00:24 Il a redit que chaque classe aurait un prof.
00:27 Bon, attention, les remontées qu'on a, droite à gauche, il manquera entre 1 500 et 2 500, 3 000 profs en France.
00:35 Donc on l'attend aussi là-dessus.
00:37 La rentrée scolaire coûte extrêmement cher.
00:40 Le chèque de rentrée scolaire est en combination de 3 A et des poussières, on a une inflation qui est bien supérieure.
00:48 Donc il y a toutes ces questions. Alors je ne dis pas que l'affaire de la BAIA cache le reste.
00:52 Mais en tout cas, ce sont des vrais sujets pour un ministre de l'Éducation.
00:54 C'est comment est-ce que les familles financent la rentrée de leurs enfants ?
00:58 Est-ce que, comme le promet à chaque fois le ministre de l'Éducation, lui ou d'autres, il y aura bien un prof dans chaque classe ?
01:05 Tout ça, c'est des sujets importants.
01:06 Et puis, cerise sur le gâteau, puisqu'il a déclenché à la fois la polémique et qu'il a redonné du tonus à la parole politique,
01:13 et puis, qu'est-ce qui va se passer avec ces jeunes filles dont un certain nombre appellent à venir en masse en ABAYA dès ce matin, sur les réseaux sociaux ?
01:21 Qu'est-ce qui va se passer pour les proviseurs qui n'ont, pour l'instant, qu'un kit méthodologique à leur disposition
01:26 pour contrecarrer l'entrée de garçons en CAMIS ou de filles en ABAYA ?
01:31 - Oui, parce que... - Vous, non, mais j'ai écouté votre édito !
01:34 Vous êtes extrêmement l'audatrice avec le ministre de l'Éducation nationale.
01:36 - C'est vrai qu'il a... - Non, c'est qu'il bénéficie d'une bonne cote de popularité.
01:39 - Mais il y a quand même tous ces sujets, vous êtes d'accord ? - Ah ben je suis d'accord.
01:41 Mais de toute façon, c'est le ministère Cassegol par excellence.
01:43 Donc on se demande toujours pourquoi les ministres ou certains hommes politiques ont envie de changer et d'arriver à l'éducation nationale.
01:49 C'est quand même le truc extrêmement difficile. C'est le poste très très très compliqué.
01:55 - C'est vrai, on se souvient que Jean-Michel Blanquer, au démarrage, il avait une très bonne image parce qu'il venait en plus du milieu de l'éducation.
02:01 - En plus, il connaissait parfaitement la maison. - Il était conseiller.
02:03 - Comme Luc Ferry, comme d'autres, ils connaissent parfaitement la maison.
02:06 Mais après, c'est pas évident tous les jours.
02:09 Surtout qu'effectivement, il y a une masse de problèmes.
02:11 Ce qu'on comprend simplement, c'est que si Gabriel Attal a fait des déclarations un peu fracassantes dès le début,
02:17 c'est pour montrer effectivement qu'il s'installait dans le ministère.
02:20 Et deuxièmement, que ses positions tranchées, claires,
02:23 eh ben évidemment, faisait un contrat saisissant avec Papendiaïe, dont on n'a jamais très bien compris au fond ce qu'il voulait, où il allait, et pourquoi il hésitait autant.
02:32 Donc après, l'hésitant Papendiaïe a eu le tranchant Gabriel Attal.
02:36 Donc ça, ça commence. Mais c'est vrai que rien n'est gagné.
02:39 - Surtout que le problème de fond, c'est ce métier de prof aujourd'hui.
02:42 Il n'y a pas que la revalorisation, il y a la difficulté.
02:45 Il y a des profs qui, j'entendais ce matin une prof qui expliquait "je vais entrer dans ma classe avec la peur au ventre".
02:50 - Vous avez entendu William Lafleur tout à l'heure, il a démissionné après 12 ans.
02:54 - Exactement. Peur au ventre quand on est prof, parce qu'on ne sait pas comment on va affronter des gamins.
02:59 Et il y a non seulement les gamins à affronter, mais il y a en plus les parents qui viennent vous engueuler,
03:03 parce qu'ils considèrent que vous avez mal noté.
03:06 - Il y a une hiérarchie qui vous dit "bon ben il faut surnoter les élèves".
03:09 - Voilà, donc pour avoir la paix, c'est-à-dire le problème c'est la tranquillité à l'école.
03:13 Alors il y a une tranquillité qu'il faut instaurer, mettre un terme à la violence.
03:16 Pour le reste, que les profs puissent enseigner correctement, sereinement aussi,
03:21 ils peuvent retrouver un peu de sérénité, c'est un vrai boulot.
03:24 Mais en tout cas, ce qui est très impressionnant dans la balise réalisée par IFOP Fiducial,
03:29 c'est l'image dégradée de l'école. Il n'y a que la maternelle en gros qui marche bien.
03:34 Donc pour le reste, c'est une catastrophe.
03:36 Et c'est franchement inquiétant, c'était la priorité du Président de la République il y a 6 ans déjà.
03:41 - Et sur un plan économique, Éric Revelle, il y a cette question des salaires,
03:45 qui concerne l'ensemble des professions, en fait, bien sûr aujourd'hui.
03:48 - Oui, oui, mais il y a aussi le prof.
03:51 - Vous avez raison, il y a des rattrapages qui sont en cours,
03:54 notamment sur le point d'asile de certains fonctionnaires.
03:57 Mais juste, ce que disait Arlette, pardon, mais pour moi,
04:01 l'énigme, ce n'est pas d'avoir eu un Papendaye hésitant, etc.
04:05 On connaissait ses valeurs, on connaissait ce qu'il voulait faire.
04:08 Il est plutôt, il l'a dit aux Etats-Unis, même quand il était ministre de l'éducation,
04:12 il est plutôt tenant d'une ligne wokist, etc.
04:15 Non, moi ce qui m'interroge beaucoup plus,
04:17 c'est qu'est-ce qui est passé dans la tête du Président de la République
04:21 pour passer de Blanquer à Papendaye ?
04:23 C'est ça la vraie question.
04:25 - Il y a eu des élections entre temps, peut-être aussi.
04:28 - Oui, enfin bon, et puis il faut revenir à Attal,
04:31 qui met en place cette interdiction de la baïa, et il a raison,
04:34 mais c'est très surprenant, c'est-à-dire que là, c'est plus du en même temps,
04:38 c'est des virages à 180 degrés politiques dans lesquels tout le monde se perd.
04:42 La gauche, la droite, enfin, on ne comprend pas c'est quoi, au fait,
04:46 le cap du Président de la République sur les questions d'éducation nationale.
04:49 C'est quoi le cap ? C'est Papendaye, c'est Blanquer, on ne comprend rien.
04:53 - C'est vrai, effectivement, Eric a raison,
04:55 c'est que moi je n'ai toujours pas compris pourquoi il est reparti, Papendaye,
04:58 parce que c'était un choix, effectivement, personnel du Président de la République.
05:02 Il part très vite, et finalement, jamais Emmanuel Macron n'avait dit
05:06 "finalement je change parce que ça ne va pas", non.
05:09 Mais en même temps, ce qui est important, c'est de voir que l'éducation
05:13 fait partie désormais du domaine réservé du Président de la République.
05:16 C'est ce qu'il a dit, c'est domaine réservé.
05:18 Donc c'est comme la défense, c'est comme les affaires étrangères.
05:21 Il serait temps, effectivement, qu'il se passe des choses,
05:24 franchement, pas juste le dédoublement des classes qu'on nous répète,
05:27 et qu'on nous serine, c'est très bien, mais bon, c'est fait depuis six ans.
05:30 Il faut franchement qu'il se passe des choses à l'école, aujourd'hui, très sérieusement.
05:35 - D'une dernière question, dites-le franchement, Arlette Chabot et Éric Revelle,
05:39 est-ce que finalement, Gabriel Attal ne joue pas déjà son avenir politique en cette rentrée, ce matin ?
05:46 - Bah oui, oui, il joue son avenir politique, c'est ça qu'il pense beaucoup.
05:50 - Vous avez dit tout à l'heure, il pourrait faire partie des prétendants pour 2027.
05:53 - On se pose la question, mais c'est vrai qu'il a beaucoup d'ambition, ce garçon.
05:56 Vous vous rendez compte des nombres de postes qu'il a occupés depuis six ans ?
05:59 - Je ne sais pas si vous vous souvenez, Jean Le Canuet, qui est un centriste historique,
06:03 disait "les centristes, c'est une brouette avec plein de grenouilles à l'intérieur,
06:11 et les grenouilles sautent de toutes parts".
06:13 Le gouvernement est devenu une brouette qui roule vers 2027,
06:16 avec des grenouilles qui sautent de toutes parts.
06:18 L'Armanin qui file vers 2027, Attal qui tente peut-être sa chance,
06:22 Clément Beaune, le ministre des Transports, qui tente peut-être Paris,
06:25 oui ça y est, c'est une brouette remplie de grenouilles.
06:28 Arlette, vous vous souvenez de cette citation ?
06:30 - Bien sûr, bien sûr.
06:31 - Qui sautent de tous côtés, et le président, il pousse la brouette, mais il ne contrôle plus rien.
06:34 - Merci à tous les deux, Arlette Chabot, Éric Revelle,
06:36 et vous, je ne sais pas si vous êtes d'accord avec ce que l'on vient de dire,
06:39 vous pouvez vous exprimer, 0826-300-300,
06:42 tout à l'heure à 9h avec Jean-Jacques Bourdin dans son nouveau rendez-vous,
06:45 Parlons vrai avec Jean-Jacques Bourdin, Jean-Jacques qui dans un instant reçoit la ministre des Sports,
06:51 Amélie Oudéa Castera, évidemment, on va parler de rentrer à l'école autour du sport,
06:57 de la Coupe du monde de rugby, J-4, n'oubliez pas ce soir, au cœur de la Mêlée,
07:02 le nouveau rendez-vous autour de François Trillot et toute l'équipe,
07:04 bien sûr, il est 8h30, bonne journée à vous.

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