• l’année dernière
(1964-1965)
Production : Hanna-Barbera
Distribution : Screen Gems
11 février 1964

Category

📺
TV
Transcription
00:00 C'est comme je vous l'ai dit, nous allons produire les meilleurs westerns de télévision que jamais été tourné.
00:04 Ah oui, pas trop, je suis sûr.
00:06 Et c'est comme je vous l'ai dit, je tournerai dans une vraie ville et sans acteurs, j'utiliserai les habitants des pays.
00:10 Voilà qui ferait réaliste.
00:12 Et puis ça aura l'avantage de revenir meilleur marché.
00:14 C'est bien ça que je pense, ça coûtera deux fois rien.
00:16 Tiens, mais voilà une ville, qu'on fait quelque chose.
00:20 C'est pas la même chose que la ville de la France.
00:22 C'est pas la même chose que la ville de la France.
00:24 C'est pas la même chose que la ville de la France.
00:26 C'est pas la même chose que la ville de la France.
00:28 Voilà une ville qu'on fait quelque chose.
00:30 Un nom qui ferait un effet bœuf sur l'écran.
00:32 Arrêtons-nous d'abord chez les shérifs.
00:34 Ah oui, patron, tout de suite patron.
00:36 Eh bien tenez, c'est l'heure, ricochet shérif.
00:38 Voilà le café qui arrive, monsieur ricochet.
00:42 Il a l'air récalcitrant, l'ambinous, au jour de l'étang café.
00:46 Oh, c'est une nouvelle marque, le café qui m'ouvre.
00:48 On en coupe le nombre de longueurs voulues, vous voyez.
00:52 Et là, lequel d'entre vous messieurs est ricochet le shérif ?
00:56 Je suis le shérif, bing, bing, bing.
01:00 Ricochet va vite. Pas mal du tout, pas mal du tout.
01:02 Il faut que je lui montre que l'adjoint peut à l'occasion égaler le maître.
01:06 Je sais ce que c'est, faudrait que je m'entraîne.
01:10 Nous serions tous heureux de vous aider à faire votre film, cher monsieur le cinéaste.
01:14 Parfait, voilà qui est parfait.
01:16 Le script, je vois, exige un shérif.
01:18 Oui, je m'en doute. Il doit être extrêmement fort.
01:20 Regardez ça, beau garçon.
01:22 Prends-en la réplique.
01:24 C'est clair.
01:26 Y a-t-il ici quelqu'un, shérif, qui réponde à ces signalements ?
01:28 Mais la modestie m'empêche de le nommer de façon explicite.
01:32 Pourtant, il vous suffirait d'étendre la main pour le toucher.
01:34 Qui, lui ?
01:36 Non, non, non, moi.
01:38 Vous, ou vous ne tournerez pas le film.
01:40 C'est d'accord, rien ne pouvait mieux me convaincre.
01:42 Vous savez reconnaître le vrai talent, vous au moins, monsieur le cinéaste.
01:44 Voyons la suite maintenant.
01:46 Il me faut un truand, un malfaiteur chevronné pour dévaliser la bande.
01:48 Parfait, j'en ai un tout à fait spécialisé que je mets à votre disposition.
01:52 Que diriez-vous si je vous proposais "Balade Ballard" ?
01:56 "Balade Ballard" ?
01:58 Mais je dirais, prenez, prenez mon argent, prenez-le, mais laissez-moi à la ville.
02:02 Figurez-vous que j'ai cet affreux bandit actuellement dans la prison de la ville.
02:04 Je crois qu'il sera ravi de jouer son propre personnage dans un film.
02:08 Hé, bandit, écoute.
02:10 Est-ce que tu veux encore, shérif aux longues oreilles, verbi ?
02:14 Quelle mauvaise tête il est brutal, hein, il le faut pour le rôle.
02:16 Bon, alors, écoute.
02:18 Crois-tu que tu pourrais tenir le rôle d'un cambrioleur de banque pour un film de télévision ?
02:20 Quoi, un cambrioleur ? Ce serait absolument parfait.
02:24 J'ai une assez grande habitude de ce genre de choses, moi.
02:28 Une fois que tu auras cambriolé la banque, je te remettrai tout de suite en prison, hein.
02:32 Ouais, bien entendu, shérif.
02:34 Je tournerai l'histoire de ma vie, en somme, quoi.
02:38 Bon, à vos places, tout le monde.
02:40 Ça va dans la banque ?
02:41 Oui, ça va.
02:42 Vous, les bandits, vous foncez à l'intérieur, vous attrapez les sacs pleins d'argent, vous filez en quatrième bipé, c'est clair ?
02:46 Crève de l'ondrange.
02:48 Le shérif, il sort son arme, vous vous arrêtez net, vous laissez tomber le sac, saisie ?
02:52 Ouais, j'ai saisi une trace intéressante, ça dit dedans.
02:54 Vous, quand les bandits seront courants, vous sortez votre arme et vous dites, au nom de la loi,
02:58 "Lèvez en l'air ces mains coupables, bandits."
03:00 À cet instant, on coupe, d'accord ?
03:02 Oui, d'accord.
03:03 Bon, alors, silence, on tourne.
03:04 Entrez, les bonnots de la banque, beaucoup de coups de feu sur tout.
03:06 Magnifique, terrifiant, mes robots-loin, splendide, ça va être à vous, ricrochez, voilà les bandits qui s'ouvrent.
03:16 Au nom de la loi, arrêtez, levez en l'air ces mains coupables, bandits.
03:20 Bandiers !
03:21 Non, pas à cause, non, les voleurs ne passent dans ces hôtels, se bosse dans les scripts,
03:25 les cambrioleurs, si vous pouvez arrêter, je les réunirai chez vous tout de suite, nous allons répéter la scène.
03:30 Vraiment, ce bandit est un détestable acteur, il ne se laisse même pas diriger.
03:34 Il a même complètement oublié de laisser tomber l'argent.
03:36 Oh, et il appartient à la banque, cet argent ?
03:38 Oui, il appartient à la banque et je vous conseille de faire en sorte de le récupérer,
03:42 sinon, ricrochez, vous n'aurez plus qu'à rendre votre étoile.
03:44 Vous avez entendu, n'est-ce pas, shérif ?
03:46 Non, je n'ai rien entendu du tout, c'est vous, ricrochez, qui êtes la shérif ici.
03:49 Bon, c'est entendu, l'argent sera récupéré, ou je ne m'appelle plus.
03:52 Bing, bing, bing !
03:54 Ricrochez, ma vie !
03:56 Zone réservée aux malfaiteurs pour se cacher, silence.
04:03 Affriété privée, défense absolue de rentrée, la même chose.
04:10 Balladmeuleur propriétaire, balladmeuleur, encore lui.
04:13 Se protéger partout.
04:15 Ne pas déranger, signé Balladmeuleur.
04:18 C'est certainement là la maison où il habite.
04:21 Il doit être en train de faire la sieste.
04:23 Je vais aller voir.
04:24 Oh, Ballad, est-ce que tu es réveillé ?
04:27 Écoute, je vais te donner jusqu'à trois et je vais te voir sortir avec les mains au-dessus de la tête.
04:34 Un, deux, trois.
04:37 Écoute, mais...
04:39 Harry, Blambino, secours vite, gardez la porte de derrière.
04:42 Tout de suite, j'y cours, monsieur.
04:44 Bing, bing, bing, bing !
04:46 Ricrochez.
04:48 Ça va, monsieur le bandit, ne faites pas le malin, sinon je brûle votre cervelle.
04:52 Quoi ?
04:53 Oh, c'est horreur de ça.
05:08 Cette fois, nous allons enfoncer la porte.
05:11 Youpi, youpi, youpi, youpi !
05:14 Voilà fait comme des rats.
05:17 Quand j'aurai placé ce dangereux explosif juste sous la maison,
05:20 il n'y aura bientôt plus ici de shérif aux longues oreilles.
05:24 Ah, ça suffit, c'est dégueulasse.
05:28 Je vais être auprès de la maison, voilà mon erreur.
05:31 Maintenant, essayons de ne pas rater notre coup.
05:34 Ah, c'est intelligent.
05:36 Nous verrons en fin de compte qui est le plus malin.
05:39 Cette fois, il ne pourra jamais venir souffler jusqu'ici.
05:42 Ah, ah, ah, ah, ah, ah !
05:44 Vous avez raison, il n'a même pas essayé ce coup-ci.
05:47 Alors, suis-moi à présent, je vais te reconduire en prison.
05:52 Mais je crois que cette fois, il a compris la leçon.
05:55 Il veut qu'on lui donne une autre chance.
05:57 Oui, shérif, je reconnais que j'ai été terriblement vilain.
06:01 Laissez-moi, s'il vous plaît, jouer à la télévision.
06:04 On sera si content de voir son petit garçon.
06:07 Shérif, je suis tout prêt, moi, à répondre de lui.
06:10 Écoutez, je ferai la peine des prisons à sa place,
06:12 s'il se sauve encore.
06:13 Bon, alors d'accord, à cette seule condition.
06:16 Je sais que vous ne trahirez pas ma confiance, hein ?
06:19 Merci, monsieur le cinéaste.
06:20 Cette fois, croyez-moi, je ne commettrai plus d'erreurs.
06:23 Vous êtes prêts, ricochés ?
06:24 Tout le monde en place, silence, on tourne.
06:27 La vie, c'est ma coupable, au-dessus de votre tête.
06:30 Bandit ! Bandit !
06:32 On ne peut plus faire confiance à un cambrioleur patenté.
06:35 Combien d'années de prison ce bandit devait faire ?
06:38 49 et demi.
06:39 Quel change, j'avais peur qu'il ait été condamné à vie.
06:42 À vous de jouer, monsieur le cinéaste.

Recommandations