• il y a 2 ans

Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elizabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie

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00:00 Europe 1, la France bouge, la pépite.
00:02 Leïla, autour de vous,
00:05 Adrien Perrol, directeur général de Bureau Vallée, qui nous l'a dit en direct sur Europe 1, achetez vos fonctions scolaires,
00:10 mais surtout l'année prochaine, sachez qu'elles vont être bien moins chères. Vous nous avez dit entre 10 et 15 %
00:16 de baisse par rapport à cette année, et nous sommes avec notre coach
00:20 du jour, c'est avec vous Philippine Delbault, vous êtes conférencière et
00:25 entrepreneuse. Alors
00:27 Leïla, vous avez 32 ans, vous venez de Strasbourg ?
00:30 - On peut dire ça. - La start-up est née à Strasbourg, c'est Schooltopia, c'est une toute jeune entreprise, elle a été fondée il y a deux ans.
00:37 - Oui c'est ça, en 2021. - Et dans la France bouge, nous on aime bien revenir sur les parcours des entrepreneurs. C'est vrai, on lance une boîte,
00:44 c'est bien, mais qui se cache derrière l'entreprise ? Alors vous, vous avez fait des études de science, vous avez une licence de maths et de physique chimie,
00:51 parce qu'à la base vous souhaitiez devenir prof de physique chimie, mais finalement,
00:55 ça n'a pas été votre truc d'avoir des élèves et d'aller au collège ou au lycée tous les jours ?
01:00 - C'est plutôt de travailler dans l'éducation nationale, c'est vraiment la structure rigide et hiérarchique qui est très lourde.
01:06 - Trop contrainte ? - Ça manque de flexibilité, oui. Je trouve même au niveau pédagogique, cette liberté pédagogique, on est vraiment restreint,
01:13 alors que quand on donne des cours particuliers, ça a été mon cas, j'ai été
01:16 donc à mon compte pendant dix ans,
01:19 j'ai pu donner des cours, mais avec une flexibilité pédagogique qui n'a rien à voir. - Donc c'est ce qui fait que vous avez refusé le poste de l'éducation ?
01:26 - Pas de regrets ? - Non.
01:28 - Donc vous vous êtes lancé dans le soutien scolaire pendant une dizaine d'années et là vous y avez pris beaucoup de plaisir, parce qu'entreprendre,
01:33 c'est aussi, c'est travailler dur, mais c'est aussi avoir du plaisir dans ce que l'on fait. - C'est ça, ça a été le cas.
01:37 - Qu'est-ce que vous avez retenu de ces années de cours de soutien scolaire ?
01:40 - Que les problèmes des élèves sont quasiment toujours les mêmes, c'est-à-dire des blocages qui peuvent être psychologiques,
01:48 des personnes qui ont aussi des lacunes, donc les élèves ont différentes lacunes, mais c'est souvent les mêmes.
01:54 Mais souvent la psychologie et les lacunes en maths vont de pair. - Enfant on braque, on sait pas pourquoi.
02:00 - Voilà, c'est ça. - C'est ça vous Philippine ?
02:02 - Euh, pfff, moi j'ai jamais vraiment compris. - Elle a oublié les maths.
02:04 - Ouais, non, non, c'est vrai, pour moi c'était une langue que je ne comprenais pas.
02:10 J'avais beau avoir tous les outils, je n'avais pas le vôtre qui est absolument incroyable et qu'on va entendre,
02:15 mais j'y arrivais pas quoi. - Et voie de rien ? C'était un langage facile ?
02:21 - Non mais vous avez raison de parler de langage parce que c'est un peu ça et moi je
02:25 trouvais que la carotte du résultat, d'arriver au bout du problème,
02:30 c'était un élément de satisfaction, donc c'est pour ça que j'aimais le challenge et résoudre le problème.
02:35 - Benjamin, bon en maths ?
02:37 - Jusqu'au lycée et puis après 5 ans de bac.
02:39 - Ah, bravo !
02:41 - Arriver jusqu'au lycée, 5 ans de maths.
02:43 - Je pense que le prof y fait pour beaucoup, j'avais des très bons profs au collège et puis après j'avais pas le même feeling.
02:48 - Alors l'idée de Schooltopia est venue à travers toutes ces expériences et tout ce qu'on entend là autour de la tête de la France Bouche.
02:54 Schooltopia, c'est quoi ? Vous avez une minute, vous aussi Leïla, pour nous raconter ce qu'est Schooltopia. Est-ce que vous êtes prête ?
03:01 - Oui, je suis prête. - Top chrono, c'est parti !
03:03 Bienvenue dans le monde de Schooltopia où les mathématiques prennent vie de la manière la plus amusante.
03:07 Vous souvenez-vous des fois où les mathématiques semblaient ennuyeux ou compliquées au collège ? Et bien oubliez tout ça,
03:14 imaginez une série d'épisodes où chaque chapitre de mathématiques se transforme en une aventure palpitante.
03:19 Votre adolescent est transporté dans une histoire captivante,
03:22 divisée en 15 à 17 épisodes par niveau, rendant l'apprentissage des maths non seulement compréhensible, mais aussi incroyablement divertissant.
03:30 Et voici la cerise sur le gâteau, Toshi. Ce n'est pas un enseignant ordinaire, c'est un guide animé par une intelligence artificielle de pointe.
03:39 Vous avez une question ? Toshi est là pour y répondre jour et nuit. Les adolescents n'ont plus à craindre des mathématiques car Toshi les aide à chaque étape.
03:47 Schooltopia n'est pas seulement une plateforme d'apprentissage, c'est une révolution dans l'éducation où la technologie
03:54 rencontre le divertissement pour faire des mathématiques une aventure passionnante.
03:57 Rejoignez-nous sur Schooltopia et redécouvrez les maths comme jamais auparavant.
04:02 Merci Leïla Ancelin, fondatrice de Schooltopia. Merci pour votre pitch.
04:08 Je crois qu'au tour de la table vous avez aimé son pitch.
04:11 Oui, il y a eu le gong et tout.
04:13 Vous n'avez pas eu le gong, on sait.
04:15 Mais Leïla, on va l'applaudir aussi.
04:17 Bravo Leïla pour Schooltopia.
04:19 Merci pour votre pitch, merci de nous avoir expliqué ce qu'était
04:24 Schooltopia. Donc si je comprends bien, c'est une plateforme de soutien scolaire qui utilise l'intelligence artificielle pour aider les collégiens
04:33 de la 6e à la 3e à s'améliorer en maths grâce à un petit personnage qui s'appelle Toshi.
04:39 Alors tout ça, ça a été conçu en France, ça a été conçu à Strasbourg.
04:44 Vous existez depuis septembre 2022, donc vous avez déjà plus d'une centaine d'abonnements.
04:49 Alors on a lancé en septembre 2022.
04:52 On existe avant.
04:54 Et l'abonnement, dans six mois j'ai envie de m'inscrire, je fais comment, il y a combien ?
04:58 On a un abonnement mensuel à 19,99 et un abonnement annuel à 149.
05:02 Donc on donne l'accès illimité à tous les épisodes de chaque niveau et également à l'intelligence artificielle qui répond à toutes les questions.
05:08 Donc via le personnage Toshi.
05:10 Via le personnage Toshi. Qui se connecte chez vous ?
05:13 Ça émane des enfants qui le trouvent comme ça en naviguant sur les internets ?
05:19 Ça émane des parents ? Ça vient de qui ?
05:21 Qui sont vos clients finalement ?
05:23 On s'est rendu compte depuis quelques mois qu'on a des enfants qui s'inscrivent par eux-mêmes.
05:26 Ils sont très attirés par le visuel de la BD notamment, c'est vraiment cette pédagogie très ludique.
05:31 C'est ça, avec cette aventure, cette notion d'aventure, c'est très illustré.
05:35 Donc ça attire beaucoup les enfants. Les enfants s'inscrivent par eux-mêmes.
05:37 Et il y a aussi les parents qui s'inscrivent parce qu'ils sont aussi curieux de la pédagogie,
05:41 mais surtout de voir que ça peut faire progresser leur enfant et aimer les maths.
05:44 C'est surtout ça, parce que c'est souvent la bête noire.
05:46 Et donc en fait les parents s'inscrivent et c'est les parents qui payent bien sûr.
05:50 Tout ça c'est très bien. Vous avez des besoins.
05:54 Comment pouvons-nous vous aider ce soir ?
05:56 Et je vais me tourner vers Philippine, Philippine Dolbo qui est là pour ça ce soir.
06:00 Elle va vous ouvrir son carnet d'adresses.
06:03 Philippine, vous êtes la coach de ce soir.
06:09 Vous êtes là pour donner des conseils, accompagner les entrepreneurs.
06:11 Déjà ma première question, qu'avez-vous pensé de son pitch à l'EILA ?
06:14 Est-ce que ça vous a convaincu ?
06:16 Ça m'a plus que convaincue, j'ai trouvé ça très clair et efficace.
06:19 C'est aussi canon parce que je trouve que c'est hyper positif et ça fait du bien je crois.
06:23 Notamment dans le secteur de l'éducation, donc c'est très chouette.
06:26 Un secteur que vous connaissez bien parce que pour les auditeurs qui ne vous connaissent pas forcément,
06:30 vous avez monté votre première boîte, vous aviez 15 ans.
06:32 Dans le secteur de l'éducation puisque c'était vous qui étiez à l'origine du porte-clé numérique
06:37 qui permettait de faire l'appel numérique en classe.
06:39 C'est important de le rappeler.
06:41 Trop sympa.
06:42 Mais non, c'est vrai.
06:43 Donc oui, c'est un secteur que je connais bien et il y a de plus en plus d'initiatives qui se lancent,
06:47 notamment avec l'intelligence artificielle et puis sur l'apprentissage de matières
06:51 qui sont assez traditionnelles, les maths, les langues, la littérature.
06:54 Et vous le faites très très bien.
06:57 Je crois que vous pouvez aussi dans votre pitch évoquer, on l'a évoqué avant avec Elisabeth,
07:01 mais votre parcours d'enseignante.
07:03 Pourquoi vous avez monté Schooltopia et quel est votre constat ?
07:06 Oui, parce que c'est une façon de rassurer aussi les utilisateurs.
07:10 Elle s'y connaît, elle n'a pas juste lancé une app comme ça
07:13 parce qu'elle a constaté que les écoliers n'aimaient pas les maths.
07:17 Il y a un sens derrière tout ça.
07:19 Et puis pourquoi les maths ? Effectivement, vous l'avez vu en classe.
07:23 Et puis on peut aussi parler éventuellement des classements.
07:26 La France est dernière des classements internationaux en mathématiques.
07:29 Nous sommes derniers.
07:31 On est derniers des classements de TIMSS.
07:33 Moi je suis ici pour quelque chose d'autre.
07:35 Il faut y croire dans la bonne nouvelle, on ne peut que progresser.
07:37 Il est vers un moitié plein, vous avez raison Adrien Pirole.
07:40 Exactement, et donc c'est pour ça que je trouve que des initiatives privées
07:43 qui se multiplient comme ça et qui aussi je trouve ajoutent un petit peu d'éducation positive
07:49 puisque moi j'ai testé votre produit cet après-midi.
07:52 Et vous connaissez mon niveau en maths, on part de très très loin.
07:57 C'est vrai qu'à chaque fois que je me suis trompée et je n'ai eu qu'une seule bonne réponse dans le premier exercice,
08:02 à chaque fois que je me suis trompée, votre personnage Toshi et l'intelligence artificielle
08:06 n'a fait que m'encourager dans mon apprentissage.
08:09 Et ça c'est bien, c'est pas dire "ah non là tu t'es trompée", c'est "tu peux mieux faire".
08:13 C'est là toute la différence avec la France et les pays anglo-saxons
08:17 qui sont vers cette ouverture, vers cet encouragement.
08:20 Exactement, ici on n'a pas du tout la même pédagogie que ce qu'on peut retrouver à l'étranger.
08:26 Même les professeurs sont formés aussi différemment.
08:29 Mais par exemple on vous forme comment on vous dit, quand il y a un élève qui n'y arrive pas tu l'écrases ?
08:33 Enfin non, j'exagère un peu mais...
08:35 Non mais je pense que c'est surtout la gestion des erreurs en fait.
08:40 Le professeur va être exigeant, va vouloir que l'élève donne le meilleur de lui-même,
08:45 mais il ne va pas forcément être dans l'état d'esprit d'encourager.
08:49 Il va plutôt dire "oui bon ça c'est pas bien, il faut que tu travailles".
08:53 Malheureusement il y a des profs qui disent aussi "bah t'es nul".
08:56 Ça c'est le fameux classique que j'entendais tout le temps en cours particulier,
08:59 mais malheureusement ça ne devrait pas être le cas.
09:01 Mais je pense qu'il manque une formation aussi peut-être de psychologie.
09:05 De bienveillance tout simplement.
09:07 Alors ça voudrait dire quoi ? Quand un élève se trompe, fait beaucoup d'erreurs, il n'y arrive pas,
09:12 on voit qu'il n'est pas doué pour les maths, ça arrive à plein de gens,
09:15 vous leur dites quoi en cours de soutien ?
09:20 Pour moi l'apprentissage c'est justement, on a besoin de faire des erreurs pour apprendre.
09:25 Comme quand on apprend à marcher.
09:27 C'est nécessaire, on a besoin d'avoir des échecs pour pouvoir se relever,
09:30 et de se dire "bon bah voilà, ok, là j'ai compris pourquoi je me suis trompée,
09:33 la prochaine fois je ne ferai plus cette erreur, donc je vais l'enregistrer et je vais faire mieux".
09:38 Et souvent c'est ça, les progressions, c'est par palier.
09:41 D'abord on se trompe, après on progresse, ça on y arrive, ça on n'y arrive pas encore mais on y arrivera.
09:46 Et on est vraiment, en fait on fonctionne comme ça, même le cerveau,
09:50 si on parle de neurosciences aussi, ça fonctionne aussi de cette manière-là,
09:54 ça a besoin de faire des erreurs pour comprendre.
09:56 Pour comprendre l'erreur et s'améliorer.
09:59 Adrien Perrol, vous êtes le directeur général du bureau Valais,
10:01 donc on l'a compris, vous étiez bon en maths.
10:03 Quel regard portez-vous, vous aussi en tant qu'entrepreneur,
10:07 tant que vous êtes à la tête d'une entreprise familiale, de Schooltopia ?
10:11 Alors ça se confirme, parce que pour ma part j'ai fait le test et je n'ai eu qu'une seule mauvaise réponse.
10:16 C'est la guerre !
10:18 On peut pas être bon partout !
10:20 Non mais pour ma part je suis très content que la technologie se mette au service de l'éducation,
10:26 quand on peut réunir les deux mondes, ça peut faire que de belles choses.
10:30 Je ne suis pas non plus hyper preneur du tout techno pour apprendre à nos gamins,
10:35 d'ailleurs il y a sur tablette, sur PC, OCP en 6ème, ils ont besoin d'autres choses,
10:40 et le papier et crayon marchent très bien,
10:42 et il y a un pays du Nord qui avait tout basculé en technologie.
10:46 Vous, vous n'avez pas intérêt à ce qu'on passe en toute excessivité ?
10:49 Non, les tablettes je les vends aussi, mais non, ils n'ont pas eu besoin de moi,
10:53 les profs ont fait la machine arrière, et en fait rien que mieux,
10:56 l'homme peignait dans les grottes avec ses mains,
11:00 et en fait c'est très naturel, instinctif tout ça.
11:03 On vous achète encore des stylos plumes ?
11:05 Beaucoup moins, mais le marché du stylo se tient bien,
11:08 mais le stylo plume, je pense que lié à l'encre, ça fasse des tâches,
11:13 c'est pour ça que ça s'est un peu levé le pied,
11:17 et puis il y a des super stylos que vous pouvez effacer en direct,
11:20 moi qui ai connu le Blanco, on soufflait sur la feuille,
11:23 ça faisait des ratures, c'était l'horreur,
11:25 donc le marché du stylo marche bien,
11:27 donc je suis très content qu'avec ton petit personnage, c'est ludique,
11:31 et donc ça intéresse l'enfant, et donc il a envie d'aller plus loin,
11:35 et donc bravo pour l'initiative.
11:37 J'aimerais juste rebondir, effectivement,
11:39 je pense que déjà d'une, le souci qui s'est posé,
11:42 et même en France, quand l'éducation nationale a investi massivement
11:45 pour que les élèves aient leurs tablettes au collège par exemple,
11:49 il manquait d'outils en fait, ils avaient juste la tablette,
11:52 mais en fait il n'y avait pas d'outils nécessaires pour apprendre,
11:54 à part des livres scolaires numériques.
11:56 L'outil humain vous voulez dire ?
11:58 Non je parle de l'outil technologique,
12:01 le manuel d'explication.
12:03 C'est ça, et en fait ça manquait d'interaction,
12:05 et en fait pour apprendre on a besoin d'interaction,
12:08 donc le fait d'interagir avec l'écran,
12:10 c'est très important d'avoir les outils nécessaires,
12:12 et même les professeurs se plaignent aussi de ne pas avoir les outils technologiques,
12:16 même en classe, qui soient adaptés par rapport à eux, à leur pédagogie.
12:22 Laila si vous êtes ici parmi nous ce soir,
12:24 c'est parce que vous avez des besoins,
12:25 je crois que vous avez besoin de financement, c'est ça ?
12:27 Combien ?
12:29 Alors on cherche 750 000 euros,
12:32 mais je tiens à préciser qu'on a aussi eu une opportunité vraiment super,
12:39 on a été sélectionné pour intégrer un programme d'accélération à l'étranger,
12:46 où effectivement on pourra aussi lever des fonds.
12:48 Où ?
12:49 Alors c'est à Malte,
12:51 en fait c'est le fonds Supercharger Venture,
12:54 qui sélectionne des pépites EdTech dans le monde,
13:00 et en fait il y a eu des centaines et des centaines de postulants,
13:03 et on a été pris par Mili15.
13:04 C'est génial ça, c'est une très bonne nouvelle.
13:06 Philippine, ça va vous apporter presque tout le capital dont vous avez besoin ou plus ?
13:13 Je pense une bonne partie.
13:15 Philippine, que peut-elle faire Laila ?
13:17 Alors il y a de plus en plus de fonds qui se montent en Europe,
13:19 effectivement sur le sujet d'EdTech, l'éducation et la technologie,
13:22 je peux vous conseiller notamment Educapital,
13:24 qui est le fonds que vous connaissez sans doute peut-être ?
13:26 Oui, oui, j'ai déjà pitché devant l'INSEE.
13:28 C'est vrai ? Ok, bon, canon, canon, canon.
13:31 Il y a d'autres fonds un peu plus généralistes,
13:33 mais qui ont maintenant des branches éducation,
13:36 et puis ça on pourra effectivement en parler juste après l'émission,
13:39 pour organiser des mises en relation.
13:41 Des rendez-vous, des relations,
13:42 vous cherchez aussi un lien avec l'éducation nationale,
13:46 parce que c'est bien d'avoir une solution,
13:48 mais encore faut-il qu'elle soit aussi transférable
13:52 au sein des collèges, au sein de l'éducation nationale,
13:55 et là, ça coince, c'est compliqué.
13:58 Alors c'est compliqué, en fait on est déjà en contact avec eux,
14:01 ils ont déjà testé notre produit, ils le trouvent super,
14:03 le souci c'est vraiment la bureaucratie derrière, l'administratif,
14:07 et la lourdeur des normes, en fait,
14:10 que ce soit juridique, que ce soit technique,
14:13 il y a énormément de choses à faire,
14:15 il y a beaucoup d'experts qui doivent examiner notre produit,
14:17 pour voir si c'est conforme au niveau de la data,
14:20 de tout ce qui est aussi sécurité,
14:23 et du coup c'est très long,
14:24 et nous on ne peut pas se permettre d'attendre tout ce temps, en fait.
14:26 - Philippine, vous, vous avez eu l'expérience,
14:28 quand vous avez lancé votre boîte,
14:31 et vous connaissez bien les académies,
14:34 l'éducation nationale, vous connaissez bien,
14:36 que pouvez-vous lui conseiller Philippine ?
14:38 - Alors déjà je compatis,
14:39 parce que j'ai vécu la même chose pendant des années,
14:41 dans mon entreprise, et puis dans les suivantes,
14:44 dans lesquelles j'ai travaillé,
14:46 ce sont des démarches qui sont en effet très coûteuses,
14:48 qui prennent du temps,
14:49 j'imagine que vous échangez avec la direction du numérique éducatif,
14:52 la DNE ?
14:53 - Euh, non, c'est...
14:55 - Un autre service d'éducation ?
14:57 - C'est le service qui forme les enseignants.
14:59 - Très bien.
15:00 Alors, ce qui serait intéressant éventuellement,
15:03 ce serait que je vous mette en relation avec la direction du numérique éducatif,
15:05 ce sont eux qui sont en charge, en gros,
15:07 des relations entre les start-up du monde de l'éducation,
15:10 et puis le ministère, et puis ensuite...
15:12 - C'est un C-Europe 1 qui vous ouvre le carnet d'adresses.
15:14 - On essaie, on essaie en tout cas !
15:16 Mais je pense que ce serait intéressant,
15:19 le directeur de la DNE, pour les intimes,
15:22 pourra vous accompagner,
15:24 et puis en attendant,
15:25 Schooltopia pourrait commencer par un déploiement
15:27 dans des écoles à la fois privées,
15:29 qui sont plus faciles à toucher,
15:30 où il n'y a pas forcément...
15:32 - Toute cette bureaucratie.
15:33 - Toute cette bureaucratie, tout à fait.
15:34 Et puis il y a des écoles qui font aussi office
15:36 de terrain d'expérimentation pour l'éducation nationale,
15:38 et ça j'en ai bénéficié,
15:39 notamment dans des académies qui placent l'innovation
15:42 au cœur de leur politique éducative.
15:43 - Il y en a.
15:44 - Il y en a, et notamment l'académie de Versailles,
15:46 dans laquelle j'ai été élève.
15:47 La rectrice est à fond sur les sujets d'innovation,
15:50 et il y a des établissements scolaires
15:52 dans lesquels vous pouvez tester votre solution.
15:55 Ça vous permet notamment d'avoir des avis et de retour,
15:58 à la fois de la part des enseignants et des élèves,
16:00 et donc ça je pense que ce serait une bonne solution
16:03 pour Schooltopia, pour avancer.
16:04 - Ce serait une bonne solution pour avancer,
16:06 et puis surtout que ça nous permettrait
16:08 de dédramatiser ce lien avec les maths,
16:11 parce que même certains professeurs de maths
16:12 se disent déjà paniqués à l'idée
16:14 de devoir enseigner cette matière.
16:16 - Oui, surtout pour les jeunes profs aussi
16:18 qui n'ont pas d'expérience.
16:19 Ce n'est pas évident de commencer
16:20 avec des classes surchargées,
16:22 de gérer effectivement la discipline,
16:26 en même temps de faire tout le programme
16:28 qui est hyper dense.
16:29 - Philippine ?
16:30 - Moi ce que j'adore,
16:31 et c'est la vraie différence par rapport
16:32 à un cours de maths classique,
16:33 c'est la gamification.
16:34 - C'est quoi ?
16:35 - C'est l'apport du jeu dans une application mobile,
16:39 c'est ce qui m'a donné envie de jouer à Schooltopia.
16:42 C'est non seulement de la bande dessinée
16:44 qui apporte une vraie histoire,
16:46 on a envie de débloquer les prochains chapitres,
16:48 mais derrière d'avoir des quiz,
16:50 des jeux qui me donnent envie
16:52 de continuer l'aventure.
16:54 - Vous allez voir qu'à la fin de l'émission,
16:57 Philippine Delbault va avoir envie de faire des maths.
16:59 - C'est déjà une survie avec une belle BD comme ça.
17:03 - Une belle BD avec Schooltopia.
17:05 Évidemment vous restez avec nous, Laila Hanselin,
17:07 vous nous donnez des nouvelles de Schooltopia.
17:10 Très bonne soirée sur Europe 1,
17:12 vous restez avec nous les 20h41.
17:14 Une petite pause musicale avec Zazie et Vianney.
17:16 Comment on fait ?

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