Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
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00:00 Vous faites tourner la boîte ce soir Lydia Molla, vous allez bien ?
00:02 Oui très bien merci.
00:04 Directrice générale de Cavallès.
00:05 Cavallès, on le connaît tous, hein Marie ?
00:08 C'est ce savon sur gras, c'est votre spécialité ?
00:10 Absolument.
00:11 On a envie d'en parler car on assiste à une explosion des marques de cosmétiques en France.
00:15 Quelques chiffres, déjà rien que par rapport à l'année 2021.
00:18 Si on prend les chiffres de 2022, une hausse de près de 19% sur une année,
00:24 des performances qui confortent la France dans sa place de leader mondial de la cosmétique.
00:29 Donc on va en parler avec vous Lydia Molla, directrice générale de Cavallès,
00:33 mais comme avec chaque invité, même si Cavallès est né en 1924, déjà un siècle,
00:38 vous allez pitcher Cavallès, comme si c'était une start-up.
00:42 Êtes-vous prête ?
00:43 Oui bien sûr.
00:44 Une minute top chrono, on y va.
00:45 Super, alors tout le monde connaît Cavallès, c'est une marque vraiment iconique de la pharmacie française.
00:50 En fait, c'est une marque qui a plus de 100 ans,
00:52 mais la véritable histoire commence en 1855,
00:56 quand Monsieur Cavallès rachète la pharmacie à Monsieur Roger.
00:59 La pharmacie est située au 116 de boulevard Rosemont,
01:03 et d'ailleurs il y a encore une pharmacie qui porte le nom de Roger Cavallès.
01:07 Et Cavallès, c'est l'histoire surtout du surgras.
01:10 En fait, en 1924, les pharmaciens titulaires à l'époque,
01:15 ont la bonne idée de combler des agents surgraçants avec des agents lavants,
01:21 et comme ça a été créé le premier pain lavant surgras.
01:28 C'est en fait un savon surgras.
01:29 Et tout commence par ça.
01:30 Aujourd'hui, c'est des générations en génération,
01:33 une marque qui accompagne toutes les familles françaises dans les rituels d'hygiène et beauté,
01:39 et avec vraiment une attention à tout type de peau,
01:44 et aussi les peaux les plus problématiques, les plus sensibles.
01:47 Merci pour votre pitch, Lydia Mollat, directrice générale de Cavallès.
01:50 Ça vous a plu autour de la table, Marie-Georges, notre coach de ce soir ?
01:53 Absolument, je racontais à Lydia que ma maman était pharmacienne,
01:56 et donc je connais cette marque depuis que je suis née.
01:58 Par cœur !
01:59 Absolument.
02:00 Il y a un produit en particulier que vous aimez chez eux ?
02:03 Alors les savons surgras, et puis ensuite les gels douche qui sont très jolis,
02:09 qui sont très colorés.
02:10 C'est quoi ? Ça veut dire quoi surgras, Lydia ?
02:12 Surgras, c'est en fait une technologie, c'est un ingrédient qui a le pouvoir
02:17 vraiment de réconstituer les fimes hydrolypiques de la peau à chaque lavage,
02:21 et donc en enrichissant nos produits.
02:22 Ça veut dire qu'il ne désèche pas en gros ?
02:23 Exactement, et protège beaucoup les peaux sensibles.
02:26 Ça vient pour les peaux qui ont de l'eczéma par exemple, ou du psoriasis.
02:29 D'accord, donc des peaux sensibles, des peaux à problème ou imperfection,
02:33 comme on dit.
02:34 Donc Cavallès, ça date du 19e siècle, mais même avant,
02:36 c'est ce que vous nous avez dit dans le pitch, c'est né en France ?
02:39 Oui, c'est né en France, absolument.
02:41 C'est pour ça que vous êtes ici parmi nous ce soir ?
02:43 Exactement.
02:43 Donc il a été vraiment créé par deux pharmaciens qui ont créé les premiers pains surgras,
02:50 et ont lancé ces pains surgras, et après tout est venu avec.
02:54 Donc il y a eu le lancement des gels bain-douche,
02:56 donc une formule lavande en base de surgras, mais plutôt liquide.
03:00 Et après, on a, au fur et à mesure du temps,
03:03 lancé aussi dans d'autres catégories aujourd'hui.
03:06 Mais on va quand même rester, moi ce qui m'intéresse,
03:09 c'est que le début, il démarre avec le savon surgras.
03:12 Pourquoi ? D'où lui vient cette idée ?
03:13 Pourquoi il se dit un matin, je vais faire du...
03:14 Est-ce que c'est une erreur de recette, comme parfois pour de grands succès ?
03:18 C'est quoi l'idée ?
03:19 Non, l'idée c'est vraiment qu'à l'époque,
03:21 les savons classiques, les gens utilisés pour laver,
03:25 avaient une contre-indication, en effet, à sécher pas mal les peaux.
03:31 Et donc l'idée c'est de pouvoir offrir à tout type de peau,
03:34 à tout type d'âge aussi, donc de l'enfance à l'âge plus âgé,
03:40 un produit pour se laver, se soigner,
03:44 qui n'était pas si séchant,
03:46 et qui pouvait aussi contribuer à la beauté, à la santé de la peau.
03:50 Et donc il a eu l'idée d'associer le surgras à une base lavante,
03:54 et c'est comme ça qu'est née la base lavante.
03:57 Et c'est un savon qui peut être utilisé par toute la famille ?
04:00 Ah oui, absolument.
04:01 À tous les âges ?
04:02 Si, c'est exactement la philosophie de chez Cavallès,
04:05 en fait c'est des générations en génération,
04:08 on se passe aussi, c'est le soin de la peau,
04:11 le savoir-faire de prendre soin de nous et de la peau,
04:15 et effectivement c'est un marque qui s'adresse vraiment à tout type de famille,
04:21 et à tout type de génération.
04:22 Ça démarre en 1924,
04:26 l'entreprise est restée française jusqu'en 1998.
04:31 Oui, alors c'est en 1998 que Cavallès a été racheté par Bolton Group.
04:37 Qui est un groupe italien.
04:38 Qui est un groupe italien.
04:40 Avec d'autres marques qu'on connaît, il y a quoi dans Bolton Group ?
04:42 Oui, il y a d'autres marques de la pharma,
04:44 comme par exemple Somatoline en France, Boto,
04:47 après c'est un grand groupe qui a aussi une division pour l'home care,
04:50 tout l'entretien de la maison,
04:52 une division au food et une division en adhésif,
04:55 donc c'est un grand groupe international,
04:57 mais qui à la base est un groupe familial où le siège principal est en Italie.
05:01 Et donc depuis 1998, l'aventure Cavallès s'associe aussi à Bolton Group,
05:08 et aujourd'hui, bien évidemment, nous on parle de la France,
05:12 mais c'est vrai qu'il y a des ambitions aussi d'internationalisation.
05:16 Mais que reste-t-il de français, à part le nom ?
05:19 Tout le savoir-faire, la base et toute l'histoire de la marque française
05:25 a été créée par deux pharmaciens qui sont français,
05:29 et bien évidemment aujourd'hui, après être entré dans la grande famille de Bolton,
05:37 on a développé aussi un laboratoire de recherche et d'innovation.
05:42 Donc tout est en Italie maintenant ?
05:43 Moi j'ai un petit regret quand même Benjamin, pas vous Marie ?
05:46 Oui, en plus pour une grande marque française comme ça, presque centenaire.
05:50 Mais est-ce que vous avez changé de nom ?
05:52 Il me semble que c'était Roger Cavallès, et c'est devenu Cavallès tout simplement ?
05:56 Oui, exactement.
05:57 Donc il y a deux ans, on a fait tout un travail de ce qu'on appelle la régénération de Cavallès,
06:06 vraiment sous l'idée de ce marque qui est de génération en génération utilisée.
06:12 Et donc ce concept de régénération, on l'a vu aussi créé pour régénérer complètement la marque.
06:18 C'était une marque historique, qui avait besoin aussi d'être modernisée.
06:22 C'est vrai que pour moderniser maintenant, on enlève toujours les prénoms, Marie, j'ai remarqué.
06:25 Christian Dior, Dior, Vuitton, Vuitton.
06:28 C'est ça, c'est sa simplification.
06:29 Il y a un truc où on enlève le prénom.
06:30 Oui c'est vrai, c'est un petit peu étrange.
06:32 Oui, mais peut-être que c'est pour que ce soit plus universel aussi.
06:35 Oui, c'est plus facile à mémoriser, c'est plus joli à prononcer.
06:40 Et après, c'est vraiment aussi une façon de réjouir la marque.
06:44 Alors, une marque qui a 100 ans, comment ça va ?
06:47 Est-ce que vous vendez bien ? Comment se porte le business ?
06:50 Ça se porte très bien, on est très content aussi depuis la régénération qu'on a faite il y a deux ans.
06:56 Donc régénération, ça veut dire toute la transformation ?
06:59 Oui, on a changé tous les packagings, on a refait beaucoup de formules.
07:05 Donc il y a eu toute une réflexion autour de la marque, au-delà de son positionnement,
07:10 pour s'adresser vraiment de façon très claire à toute famille, à toute génération, à tout type d'épos.
07:16 Et l'idée c'était vraiment de mettre au cœur du projet la régénération.
07:23 Ça veut dire aussi avoir une démarche plus éco-responsable.
07:27 Donc on a changé tous nos packagings pour les rendre recyclables, recyclés.
07:32 Et aussi nos formules pour enlever tous les ingrédients controversés.
07:36 Marie ?
07:37 Oui, très important sur l'impact environnemental d'un produit cosmétique.
07:43 En fait, les deux grands impacts, c'est vraiment sur le packaging.
07:47 Et puis sur l'amont, c'est-à-dire que vraiment la formule elle-même et la composition du produit.
07:54 C'est-à-dire si on choisit des ingrédients naturels, on dit bio-sourcés, sourcés dans la nature,
07:59 plutôt que de faire des formules chimiques.
08:02 C'est là qu'on a un impact très important.
08:07 Donc ça c'est l'amont, c'est vraiment ce qui est avant le produit.
08:11 Et ensuite il y a aussi l'aval, c'est-à-dire la manière dont on va l'utiliser.
08:15 Et ça c'est assez intéressant parce qu'il y a de nouveaux concepts qui se développent,
08:19 notamment sur la capacité par exemple à réutiliser les emballages.
08:25 On en parlera j'imagine avec Cheryl tout à l'heure,
08:27 mais avec des systèmes de consignes, avec des systèmes de refills,
08:31 où on remet des produits dans les emballages, on récupère les emballages.
08:35 - Ou même le vrac, c'est exactement ça. - On fait de la circularité, exactement.
08:37 Et donc ça c'est vraiment des enjeux très importants pour réduire
08:40 l'impact environnemental des produits cosmétiques.
08:43 - Et par rapport à ce que dit Marie-George, Lydia Molla vous êtes la patronne de Cavallès.
08:46 Vous, vous avez réfléchi à tout ça, ça signifie que les emballages chez Cavallès c'est quoi ?
08:50 Aujourd'hui il n'y a plus d'emballages carton, on achète le gel douche, le produit directement ?
08:56 - Il y a plusieurs choses qu'on a fait sur les packagings.
08:59 D'abord on a éliminé tous les packagings qui sont secondaires et pas nécessaires.
09:03 On a aussi cherché vraiment de lancer une gamme à la base de plastique
09:08 totalement recyclé et totalement recyclable.
09:11 On a lancé par exemple aussi des écorescharges très importantes,
09:15 parce qu'effectivement c'était une vraie demande de consommation.
09:18 - C'est quoi une écorescharge ? - Une écorescharge c'est...
09:20 - On peut les remplir de nouveau ? - Exactement.
09:22 - Donc on achète une fois le contenant ? - Une fois le flacon et après on achète une écorescharge
09:28 pour récharger justement les produits.
09:32 Et donc ça, ça a eu un énorme succès, effectivement c'était une vraie demande de consommateur.
09:37 - J'avais une question, est-ce que vous vous adaptez aussi aux envies des consommateurs ?
09:41 Ils veulent plus de vegan, plus vraiment de produits ultra naturels, plus de produits solides.
09:46 Est-ce que là aussi vous vous êtes adapté pendant les dernières années ?
09:49 - C'est vrai qu'on a de plus en plus de produits solides dans la cosmétique.
09:51 - Absolument, mais nous comme on est nés en solides...
09:55 - Ils sont nés solides parce que ça monte sur le gras et il est solide.
09:57 - Exactement, donc globalement on a beaucoup cherché à capitaliser sur ça
10:03 et l'idée c'est de continuer cette démarche aussi sur la cosmétique solide.
10:08 On a bien évidemment rétravaillé toutes nos formules aussi pour les rendre beaucoup plus naturels.
10:14 Il y a une vraie demande de consommateurs pour tout ce qui est ingrédients naturels,
10:17 ils veulent comprendre aussi ce qu'est dedans une texture.
10:19 - C'est vrai, nous autour de la table on veut comprendre aussi.
10:22 Marie-Georges, quand vous achetez un produit de beauté...
10:23 - Absolument, et il y a des efforts notables qui sont faits pour accompagner aussi
10:28 le consommateur que nous sommes dans le choix,
10:31 parce que c'est vrai qu'il y a énormément d'informations.
10:33 C'est difficile quand on est consommateur de distinguer le vrai du faux,
10:38 le marketing un peu greenwashing de la réalité, etc.
10:41 Donc il y a des démarches un peu collectives.
10:43 Je ne sais pas si vous êtes associé à l'Eco Beauty Score,
10:46 qui est la démarche qui a été lancée par L'Oréal,
10:48 mais qui aujourd'hui rassemble toute l'industrie cosmétique,
10:51 pour essayer de faire Elisabeth un peu un Nutri-Score de la beauté,
10:55 c'est-à-dire elle est capable de noter les produits A, B, C, D, E,
10:59 et donc pouvoir avoir une notation, un standard de marché
11:03 qui nous permette nous d'y voir plus clair.
11:05 - De nous y retrouver par rapport à nos demandes et nos exigences perso.
11:08 - C'est très important aussi d'être très simple dans la formulation des produits,
11:13 et très transparente aussi sur la...
11:15 - Il paraît que plus la composition est petite,
11:17 plus on se dit que c'est bon, ça va être bon.
11:19 Si on a des tonnes et des tonnes de mentions, ça ne sent pas bon.
11:24 - Oui, c'est exactement comme ça.
11:26 Il y a une vraie demande des consommateurs pour cette simplification et cette clarté.
11:31 On a besoin aussi de connaître l'ingrédient principal.
11:33 - Mais l'ingrédient principal, c'est le premier de l'étiquette,
11:35 donc souvent c'est l'eau.
11:36 - J'ai remarqué.
11:37 - Non, c'est vrai.
11:38 - Pour les produits liquides.
11:39 - Pour les produits liquides, oui.
11:40 - C'est 70% d'eau généralement.
11:42 - Et ensuite les produits, les principes actifs.
11:44 Benjamin, on le disait en début d'émission,
11:47 ça performe énormément en France,
11:50 on est leader mondial de la cosmétique.
11:53 Vous avez quelques chiffres avec vous ?
11:55 - C'est un secteur qui crée quand même 166 000 emplois en France.
11:59 Comme dans ce studio, il y a une majorité de femmes qui y travaillent,
12:02 plus de 60%.
12:04 Selon la FEBEA, le syndicat professionnel,
12:07 le secteur des cosmétiques génère 26 milliards d'euros de chiffre d'affaires
12:12 et les produits se vendent principalement en grande et moyenne surface,
12:15 loin devant les boutiques spécialisées et les pharmacies.
12:18 - Pourquoi vous faites le choix, Lydia Molla,
12:21 vous êtes la patronne de Cavallès, de rester en pharmacie ?
12:24 Moi, je ne vous trouve pas en supermarché,
12:25 je ne vous trouve pas chez Sephora ou Nocibé.
12:28 - C'est vraiment notre philosophie.
12:29 Nous sommes...
12:31 Nous...
12:33 - Est-ce que ce n'est pas un gage de qualité aussi,
12:34 quand on dit "Tiens, c'est un produit qui est vendu en pharmacie,
12:36 par pharmacie, il va être mieux ?"
12:37 - Il y en a tellement maintenant, moi je ne sais pas.
12:40 - Nous, on veut vraiment rester fidèles aussi à notre histoire.
12:43 La marque a été créée par deux pharmaciens à l'intérieur d'un laboratoire
12:47 qui est dans une pharmacie.
12:48 Et justement, avec toute la philosophie de respect de tous les types d'épaules,
12:52 même les plus sensibles, ça c'est un endroit typique de la pharmacie,
12:56 où les gens vont spontanément vers ce type de distribution,
12:59 vers ce type de lieu d'achat pour justement avoir des produits
13:04 qui sont tolérés et qui sont naturels.
13:09 - Là, c'est 100% végétal, il y a de l'huile de glycérine
13:12 et 10% d'huile d'amandou, c'est ça ?
13:14 - Oui, après la composition de surgats peut varier de produit en produit
13:19 pour s'adapter mieux aussi à la destination de produit.
13:23 Mais pour nous, la pharmacie, ça fait partie de notre histoire,
13:27 ça fait partie de notre philosophie.
13:30 On n'a aucune intention de changer le circuit de distribution.
13:33 Surtout, c'est important aussi pour créer ce partenariat avec nos pharmaciens,
13:38 qui aujourd'hui supportent beaucoup la marque.
13:39 Et la marque est un point de référence aussi à l'intérieur de la pharmacie
13:43 aujourd'hui en France.
13:45 - Est-ce que vous vendez à l'étranger ?
13:46 Est-ce que Cavallia, c'est une marque très française
13:49 ou est-ce qu'il y a un public international ?
13:50 - Aujourd'hui, c'est très centralisé en France,
13:54 mais on a aussi de la distribution de Cavallia en Belgique,
13:57 en Suisse, en Europe.
13:59 Après, nous, on travaille aussi dans le marché de l'espoir,
14:01 donc surtout dans les dom-toms, dans tous les pays francophones de l'Afrique.
14:05 Et on a aussi un peu d'exportation en Asie.
14:11 Donc, on cherche pour l'instant, la stratégie, c'est vraiment de
14:15 potentialiser, renforcer et conquérir encore pas mal les consommateurs français.
14:20 On a commencé à le faire l'année dernière, quand on a relancé la marque.
14:24 Là, c'était un gros résultat parce qu'on a pu conquérir
14:28 plus de 600 000 consommateurs en France.
14:32 Donc, l'idée, c'est de grandir et grandir.
14:34 Et après, on aura de beaux objectifs d'internationalisation.
14:39 Allez vous rester autour de la table de la France Bouge, Lydia Mollat, directrice générale de Cavaillet.