Les Vraies Voix du sport - Émission du 28 juilet

  • l’année dernière
Les Vraies Voix du sport avec Emmanuelle MERLOT, présidente de l’équipe FDJ Suez, Charlotte LORGERÉ, défenseuse internationale de Lens, consultante France TV, Karim BENNANI, journaliste spécialiste football, Vincent GARDEAU, président du TOEC, club de L. Marchand, Frantz PHILIPPE, directeur de la haute performance et Benjamin MAZE, DTN Triathlon,
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##LES_VRAIES_VOIX_SPORT-2023-07-28##

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Transcript
00:00 Les vraies voix de l'été Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Belaire.
00:05 Et bien nous y sommes, le rendez-vous des sportifs, chaque vendredi soir, beaucoup,
00:10 beaucoup d'événements en ce moment.
00:12 Les deux principaux événements sont aux féminins en cette période de fin juillet-début
00:18 août.
00:19 La Coupe du monde de football avec notre équipe de France qui est tout là-bas en Australie
00:24 et en Nouvelle-Zélande.
00:25 Le Tour de France féminin avec aujourd'hui la sixième étape et nous approchons du fameux
00:31 dernier week-end avec la montée du Tourmalet.
00:34 Nous aborderons la question de Kylian Mbappé au PSG, mais que se passe-t-il ? Pourquoi
00:39 cette crise entre le club de la capitale et la star française ?
00:43 Enfin, nous aborderons à 19h30 tous ces sports olympiques à un an des débuts des Jeux de
00:51 Paris 2024, des Jeux olympiques et paralympiques.
00:54 Nous évoquerons les grandes stars du moment, la natation, Léon Marchand, les scrims et
00:58 puis le triathlon aussi.
01:00 Allez, c'est parti !
01:01 Nous commençons par cette Coupe du monde de football féminin qui nous tient en haleine
01:11 et qui, déjà après le premier match de l'équipe de France, nous fait nous poser
01:15 énormément de questions.
01:16 Pour nous éclairer, Charlotte Lorgeret, défenseuse internationale qui vient de signer au Racing
01:21 Club de Lens et qui est également consultante chez nos confrères de France Télévisions.
01:25 Bonsoir Charlotte !
01:26 Bonsoir Frédéric, bonsoir à tous !
01:29 Bon, on revient sur ce premier match, 0 à 0 contre la Jamaïque.
01:34 Alors bon, vous avez vu, tous les politiques se sont emparés de la question, il y a même
01:38 eu des petites gaffes, parce que notamment pour Bérangère Couillard, la ministre, c'était
01:42 "bravo".
01:43 Bon, c'était une déception cette histoire de match nul contre la Jamaïque.
01:47 On en attend tellement aussi de cette équipe de France, parce qu'on se dit à chaque
01:51 fois dans les grandes compétitions, ça va le faire, c'est maintenant, elles sont prêtes,
01:56 etc.
01:57 Et puis là, les premiers matchs ne sont jamais simples.
01:59 Je ne vais pas minimiser aussi leurs prestations, parce que je pense qu'il y a beaucoup de
02:02 déceptions et les premières, c'est elles qui ont été déçues.
02:05 Mais cette équipe de Jamaïque leur a posé des problèmes, beaucoup de problèmes.
02:08 Hervé Renard avait prévenu ses joueuses que le défi athlétique allait être fort.
02:12 Donc, on sort d'une grosse préparation à Clairefontaine.
02:16 Et puis ensuite, premier match décevant, mais après, elles n'ont pas perdu, elles
02:20 ont un point.
02:21 C'est un groupe assez compliqué.
02:24 Demain, elle joue contre le Brésil.
02:25 Ça va être un tout autre match.
02:27 On en discutera un petit peu après.
02:29 Oui, justement, parce que dans cette poule, il y a le Brésil et le Panama.
02:32 On va dire que le Brésil est adversaire principal, que souvent la France, d'ailleurs, peut débuter
02:38 mal ses compétitions.
02:39 Je parle et des filles et des garçons.
02:41 Et ça peut être aussi salvateur, parce que ça oblige à se remettre en question.
02:46 Et après, la dynamique est lancée.
02:47 Donc, le 29 juillet, nous en approchons.
02:51 Ça sera le France-Brésil.
02:52 Le Brésil au féminin est un peu moins fort, même si on a l'impression que cette équipe
02:57 est capable toujours de sortir un match incroyable.
03:00 Elle a surtout envie, cette équipe brésilienne, de gagner une compétition, parce qu'avec
03:06 sa capitaine phare, Marta, qui est considérée au Brésil autant connue que Neymar.
03:13 Donc, elles ont envie de gagner cette compétition et d'aller au point possible pour Marta.
03:19 Donc, la pression va être surtout sur les épaules du Brésil, parce qu'elles sont
03:23 favorites.
03:24 Mais les Françaises auront aussi cette pression, que j'espère elles vont minimiser, parce
03:29 que le premier match, on a vu que les mouvements étaient crispés, que les filles étaient
03:33 crispées.
03:34 Il y avait beaucoup d'appréhension.
03:35 Donc, ce deuxième match doit être vraiment tout un autre et relâché, surtout.
03:39 Bon, Charlotte Lorgeret, vous nous précisez quand même que le Panama, a priori, est un
03:42 peu en dessous et qu'en fait, quelle que soit l'issue de ce match contre le Brésil,
03:48 la France, de toute façon, aurait encore les moyens de se qualifier.
03:51 Oui, bien sûr.
03:53 Mais après, tout est possible.
03:54 C'est des phrases, on va dire, bateau.
03:56 Mais plus le football féminin avance et les compétitions s'enchaînent, plus il y a
04:00 des surprises.
04:01 On voit la Jamaïque, on voit aussi dans les autres groupes de cette Coupe du Monde.
04:06 Donc, le Panama reste évidemment moins fort.
04:08 Mais je pense que pour les Françaises et pour la suite de la compétition, si elle
04:11 réussit, il faut absolument faire quelque chose face au Brésil.
04:14 Bon, les auditeurs de Sud Radio connaissent l'importance d'une joueuse dans cette équipe
04:20 de France.
04:21 C'est Wendy Renard.
04:22 Wendy Renard, bien sûr, c'est la capitale, bien sûr, comme vous, Charlotte Lorgeret,
04:27 elle est défenseuse centrale.
04:28 Simplement, elle est très grande.
04:31 Souvent, la France s'est appuyée sur son jeu de tête et il se trouve qu'elle est
04:34 blessée au mollet.
04:35 Alors déjà, état des lieux, qu'est-ce qui est possible ? Tout a été évoqué,
04:40 même un forfait.
04:41 Oui, tout est possible.
04:44 Ça aide vraiment au ressenti de Wendy.
04:46 Je vois mal l'équipe de France, le staff de l'équipe de France et même Wendy prendre
04:50 un risque à sortir en plein début de match.
04:53 Parce qu'il faut savoir qu'entre passer d'un entraînement et d'un match de compétition,
04:58 c'est complètement différent.
04:59 Donc, l'organisme physiquement, il y a beaucoup plus d'impact.
05:03 Mais oui, effectivement, il y a Elisa De Almeida qui fait son retour.
05:07 Il y a Selma Bachar aussi qui peut dépanner derrière.
05:10 Il y a Maëlle Lacrère qui peut aussi revenir dans cette charnière centrale.
05:13 Il reste des possibilités, mais évidemment, ce serait bien que Wendy soit à 100% et puisse
05:17 jouer parce qu'au-delà d'être capitaine, c'est la tour.
05:20 On la nomme comme ça.
05:22 Elle a une aura particulière et on a envie vraiment qu'elle soit dans cette équipe de
05:27 France.
05:28 Nous sommes bien d'accord, Charlotte Lorgere, que si jamais Wendy Renard ne pouvait pas
05:32 continuer la compétition, la France n'est plus dans les nations favoris.
05:39 Sans cette joueuse majeure, est-ce qu'il reste encore la possibilité de se dire on
05:44 peut gagner la Coupe du Monde ?
05:46 Je pense que Frédéric, la France, avant la blessure de Wendy Renard, n'était pas
05:50 forcément favoris.
05:51 La France reste la France parce qu'il y a quand même beaucoup de talent, mais elle
05:54 n'a jamais rien gagné aujourd'hui.
05:56 Les équipes se méfient à chaque fois parce qu'elles se disent qu'elles vont se réveiller
06:01 dans cette compétition-là.
06:02 Elles sont outsiders, on va dire ça.
06:04 Mais c'est vrai que si Wendy Renard demain ne peut pas jouer, ça va être un peu plus
06:09 compliqué et il va falloir être encore plus concentrée et que certaines autres joueuses
06:14 puissent prendre ces responsabilités-là.
06:15 On rappelle bien sûr que l'emblème de l'équipe de France, c'est le coq, mais revenons aux
06:21 Renards quand même et cette fois-ci à l'entraîneur Hervé Renard.
06:25 Il apporte un plus, on compte beaucoup aussi sur lui.
06:31 Est-ce que la mayonnaise a pris avec les joueuses ?
06:34 Je pense que ça s'est vu avec les réseaux sociaux, toutes les vidéos, toute la médiatisation,
06:40 le fait de mettre en avant cette équipe de France encore plus que les compétitions lorsque
06:45 Corinthiac était à la tête de cette équipe de France.
06:47 Il y a beaucoup plus de sourire, beaucoup plus de joie.
06:49 Mais ça reste quand même, je pense que Hervé Renard, il est arrivé avec de la crédibilité
06:56 en plus.
06:57 Tout le monde a suivi ce qu'il a fait avec toutes ces équipes qu'il a entraînées.
07:02 Donc les filles, je pense que le fait qu'un entraîneur ait la joie de vivre, qu'il est
07:07 sincère, qu'il montre beaucoup de choses et de la compétence, les filles ne peuvent
07:10 que performer et être bien surtout dans leur basket.
07:13 Vous évoquiez Charlotte, les réseaux sociaux.
07:17 Les auditeurs de Sud Radio sont très friands aussi.
07:20 On suit, nous on fait des consultations, on parle de plus en plus effectivement de ces
07:25 filles, mais ces filles qui finalement n'avaient pas cette habitude de la surmédiatisation.
07:32 Ce n'est pas une surmédiatisation, mais de la vraie médiatisation.
07:35 Est-ce qu'il n'y a pas aussi une période de digestion ? Et on a vu ces derniers mois
07:42 des affaires.
07:43 Est-ce que ça ne les dépasse pas d'une certaine manière cette machine médiatique de temps
07:48 en temps ?
07:49 Moi, je pense que ça a été plutôt à la Coupe du monde 2019 où là, il y a eu vraiment
07:53 une transition forte.
07:55 En France, il y a eu une grosse transition dans le sens où la médiatisation, c'était
07:59 pareil que les garçons.
08:00 C'était les mêmes consultants, les mêmes commentateurs, les mêmes plateaux quasiment.
08:04 Il y avait des affiches sur les bus, il y avait la pub partout à la télé.
08:09 Donc là, j'ai vraiment vu une différence.
08:10 Après, le fait qu'ils soient en France aussi, ça a aidé.
08:14 Mais la majorité des filles en équipe de France jouent toutes dans des grands clubs,
08:17 les meilleurs clubs européens ou du monde.
08:19 Donc, elles ont l'habitude.
08:21 Et puis, il faut savoir que quand on est entre nous dans une équipe, on est quand même
08:24 protégé malgré tout.
08:26 Les filles ne restent pas tout le temps sur leur téléphone.
08:28 Elles restent focus aussi sur le foot.
08:30 Il y a tout un staff qui est avec elles.
08:32 Donc, je ne pense pas que ça les perturbe.
08:34 C'est vrai que ce premier match contre la Jamaïque, je les ai trouvées un petit peu
08:37 fébriles dans le sens où comme s'il manquait de coordination, il manquait de fluidité.
08:42 Ce n'est pas les premières à qui ça arrive sur un début de compétition comme ça aussi.
08:45 On est tellement exigeants avec elles parce qu'on attend toujours ce moment.
08:50 C'est bon, c'est la bonne, c'est le moment.
08:52 Mais au final, il y a toujours des déceptions.
08:54 En Coupe du monde 2019, elles ont perdu contre les championnes.
08:57 On a envie de dire que c'est quand même pas mal.
08:59 Mais oui, elles ne sont pas arrivées en finale.
09:02 Donc, on attend beaucoup d'elles.
09:03 Et là, c'est vrai que le fait que Wendy Renard, Salma Bachar, Marie-Antoinette Katoto,
09:08 Grise Jembok, Delphine Cascarino, il y a toutes ces filles qui ne sont pas présentes.
09:12 On a envie d'y croire encore plus parce que la victoire serait encore plus belle.
09:15 Oui, mais on a déjà vécu ça dans le sport français.
09:18 Charlotte Lorgeret, on vous retrouve sur France Télévisions.
09:20 Vous allez commenter aussi.
09:22 Oui, dès demain et dimanche aussi.
09:24 Mardi et dimanche prochain, je fais un huitième de finale.
09:26 Donc voilà, c'est tout nouveau pour moi.
09:29 J'aime beaucoup tout ce qui se passe et puis j'espère que vous m'appelez quand vous voulez.
09:34 Écoutez, je pense que nos confrères de France Télévisions ont fait un excellent choix.
09:37 Et puis, on n'oublie pas que vous venez de signer à Lens.
09:39 Et à Lens, vous allez vivre une aventure exceptionnelle aussi, Charlotte.
09:44 Je suis très, très heureuse.
09:45 Merci beaucoup en tout cas de m'avoir convié.
09:47 Et puis, à bientôt.
09:48 On se retrouve très vite sur l'antenne de Sud Radio.
09:50 Pour suivre cette Coupe du monde de football féminin,
09:52 dans un instant, nous repassons au garçon et à notre Kylian Mbappé.
09:56 Oui, effectivement, il y a tension.
09:58 Que se passe-t-il avec le Paris Saint-Germain ?
10:01 Il nous faut l'avis d'un expert.
10:02 Tiens, j'en ai un sous la main.
10:03 Karim Benhani, vous le connaissez, l'homme des multiplexes.
10:07 Karim va nous expliquer ce qui se passe au PSG.
10:10 A tout de suite.
10:11 Une question d'actualité du moment.
10:13 Mais que se passe-t-il ?
10:14 Kylian Mbappé va-t-il rester au Paris Saint-Germain ?
10:18 Va-t-il jouer tout simplement cette année ?
10:20 Puisque son club du Paris Saint-Germain refuse de le compter dans ses rangs.
10:26 Il y a eu une tournée au Japon.
10:28 Il n'a pas été convié.
10:29 Mais que se passe-t-il ?
10:31 La France a peur.
10:32 Alors, on va poser la question à quelqu'un qui est au courant.
10:35 Karim Benhani, journaliste spécialiste de football.
10:39 Bonsoir, Karim.
10:40 Bonsoir, Frédéric.
10:42 On rappelle que vous êtes actuellement à la tête du multiplexe
10:47 chez nos amis d'Amazon Prime pour la Ligue 1.
10:50 On vous trouve régulièrement dans les grands débats sur la chaîne L'Equipe.
10:54 On a raison de s'inquiéter pour Kylian Mbappé.
10:58 Est-ce qu'il peut y avoir une situation où le meilleur joueur français,
11:02 le capitaine de l'équipe de France, se retrouve sans jouer cette année ?
11:06 Si on reste factuel, Fred, oui.
11:09 Sportivement, on a raison de s'inquiéter
11:11 puisqu'on a l'impression que le Paris Saint-Germain
11:13 a décidé de devenir beaucoup plus sévère qu'il ne le fut par le passé
11:19 et d'être intransigeant dans cette histoire-là.
11:21 Je pense que, quelque part, Mbappé souffre et est une victime,
11:27 entre guillemets, évidemment, toute proportion gardée,
11:29 de la nouvelle politique du Paris Saint-Germain
11:31 qui, aujourd'hui, a décidé de taper du poing sur la table
11:33 via son président de la Sénat, Khaled El-Fihy,
11:35 en faisant comprendre que le PSG, ce n'était pas le cirque,
11:37 que le PSG, aujourd'hui, avait changé de dimension,
11:40 avait envie d'effacer les erreurs du passé.
11:43 On se souvient, peut-être un peu rapidement, de l'épisode Messi.
11:46 Il y a quelques mois, Frédéric, quand Messi est allé en Arabie Saoudite
11:49 en séchant un entraînement,
11:50 souvenez-vous, le PSG avait suspendu Lionel Messi d'entraînement
11:53 et même de compétition.
11:54 Après quelques jours, le PSG s'était ravisé,
11:57 mais il avait voulu montrer à la face du monde
11:59 que le PSG est une institution qu'il ne fallait pas bafouer.
12:01 Aujourd'hui, on ne peut pas dire honnêtement,
12:03 et on y reviendra, j'imagine, avec vous, Frédéric,
12:05 que Bappé bafoue l'image du PSG,
12:09 puisqu'il est dans son bon droit de vouloir respecter sa dernière année de contrat,
12:12 mais le PSG est vexé d'une promesse qui aurait été faite,
12:15 j'envoie le conditionnel par Bappé, de prolonger le contrat
12:18 pour ne pas partir libre du Paris Saint-Germain,
12:20 c'est-à-dire gratuitement.
12:21 Et aujourd'hui, on est dans un problème entre les deux parties,
12:25 la parole d'un contre la parole de l'autre.
12:27 - Alors justement, Karim, expliquons très clairement
12:31 aux auditeurs de Sud Radio,
12:32 vous avez un contrat, vous partez,
12:35 l'équipe qui vous accueille n'a pas de droit de transfert à payer.
12:41 Vous êtes sous contrat, vous partez,
12:44 l'équipe qui vous achète doit payer au club.
12:47 Donc ça veut dire que si l'année prochaine,
12:50 Kylian Mbappé part,
12:51 eh bien le Paris Saint-Germain ne touchera rien d'indemnité de transfert.
12:55 Ils se sont quand même fait piéger,
12:57 nos amis du Paris Saint-Germain, dans cette affaire Karim Ben Ali,
13:00 parce que, en lisant clairement les données du problème,
13:04 Kylian Mbappé est dans son plein droit.
13:07 - Mais oui, c'est ce que je disais à l'instant,
13:09 effectivement factuellement Mbappé respecte son contrat.
13:11 Le PSG ne peut pas reprocher,
13:15 contraire actuellement à Kylian Mbappé,
13:17 de vouloir honorer sa dernière année.
13:19 On rappelle donc factuellement, et je le répète,
13:21 c'est important ce mot-là, factuellement,
13:23 que Mbappé est en contrat jusqu'en 2024 au Paris Saint-Germain,
13:27 donc encore un an de contrat,
13:29 qu'il veut aller au bout de son contrat
13:31 pour pouvoir partir gratuitement, on l'imagine, au Real Madrid.
13:35 S'il devait partir maintenant au Real Madrid,
13:37 le Real Madrid devrait dépourser,
13:39 allez à la fourchette, à la louche,
13:41 je vais faire une petite ristourne pour vous,
13:43 - Allez, c'est entre nous, c'est entre nous.
13:44 - entre 180 et 200 millions d'euros environ,
13:47 c'est quand même pas la même histoire et pas la même mayonnaise.
13:49 En un an, le Real Madrid peut économiser 200 millions d'euros
13:52 et avoir battu gratuitement dans un an
13:54 qui n'aura pas changé réellement de niveau.
13:55 - En fait, Karim Ben Ali,
13:57 ce que le président Nasser El Khalaifi espérait,
14:00 c'est que pour service rendu et par amour du club,
14:03 Kylian Mbappé lui donne un petit coup de main.
14:06 Mais pourquoi il ne l'a pas fait alors qu'Ilian Mbappé
14:08 pourrait aussi le faire par amour pour le club, non ?
14:10 - Oui, mais c'est quand même pas la même histoire encore une fois.
14:12 - Ce n'est pas le monde des bisounours, c'est ça ?
14:14 - Non, voilà.
14:15 Il avait une option pour pouvoir prolonger d'un an,
14:20 cette option-là s'arrête au 31 juillet,
14:23 c'est-à-dire qu'il a une clause dans son contrat
14:25 qui peut lui permettre d'activer une dernière année de contrat,
14:28 donc de 2024 à 2025,
14:30 ce qui lui resterait donc deux ans de contrat.
14:33 Il pourrait partir avec une annuité de transfert l'année prochaine.
14:35 C'était visiblement l'accord tacite qu'il y avait entre les différentes parties.
14:40 Mais encore une fois, je dis bien tacite, ce n'était pas écrit.
14:43 Et donc la parole de l'un contre la parole de l'autre.
14:45 Aujourd'hui, Mbappé ne veut pas activer cette dernière année de contrat.
14:48 Pourquoi ? On ne sait pas, mais on imagine que sportivement,
14:51 il a été déçu peut-être par le Paris Saint-Germain cette saison
14:53 qui s'est arrêtée en huitième de finale de l'équipe.
14:55 - Oui, ça a été une saison plutôt moyenne.
14:56 - Il galère et il a peut-être envie aujourd'hui
14:58 - vous allez voir ailleurs -
14:59 de chier dans son droit.
15:00 Il a le droit de le faire, mais on peut comprendre un tout petit peu
15:03 la position du PSG si vraiment il y a eu promesses faites par le clan Mbappé
15:07 d'être un tout petit peu vexé, de laisser partir un joueur que vous avez payé,
15:10 on rappelle, en 2017, 180 millions d'euros.
15:12 - Oui, alors Karim Benhani, faisons une proposition.
15:17 Si par exemple cette année...
15:18 - Ce n'est pas beaucoup d'argent, moi, Frédéric.
15:20 - C'est ce que vous doutez.
15:22 Alors si Karim Kylian Mbappé se dit
15:27 "C'est pas grave, je rentre dans le bras de fer, je joue un peu moins",
15:32 est-ce que c'est si gênant que cela pour cet homme qui a, à la fin de la saison,
15:36 le championnat d'Europe avec l'équipe de France en Allemagne
15:39 et les Jeux Olympiques de Paris 2024 ?
15:42 Parce qu'il aimerait tant enchaîner ça.
15:44 Donc s'il ne joue pas énormément cette année finalement,
15:47 est-ce qu'il n'y a pas quelque chose à gratter par là ?
15:51 - Non, mais c'est très gênant.
15:52 Honnêtement, je reste persuadé que si Mbappé ne joue pas ou peut,
15:56 au PSG cette saison, c'est extrêmement gênant pour la progression de sa carrière.
16:00 Si on veut le comparer à des joueurs de sa génération,
16:03 le Norvégien Erling Halland, c'est une star aujourd'hui en Europe,
16:07 qui joue à Manchester City et qui vient de remporter la Ligue des Champions,
16:10 qui est en course pour remporter le ballon d'or qui est la plus belle distinction individuelle
16:14 que vous pouvez adresser à un joueur aujourd'hui.
16:16 Mbappé est en retard, il n'a jamais remporté cette distinction individuelle,
16:19 il la veut absolument et il veut ce ballon d'or-là.
16:23 - Mais si il est champion d'Europe et si il est champion olympique, il l'aurait ?
16:26 - Il l'aura peut-être, peut-être, mais comment voulez-vous qu'il soit fringant à l'Euro la saison prochaine,
16:32 aux Jeux olympiques, en n'ayant quasiment pas joué de match de très haut niveau cette saison ?
16:37 Il prendra un retard considérable sur ses concurrents.
16:40 Et pour l'équipe de France, je reste persuadé que c'est vraiment une épine dans le pied
16:43 de notre sélectionneur Didier Deschamps.
16:45 Honnêtement, je pense que c'est impératif que Mbappé enchaîne les matchs.
16:48 Et d'ailleurs, c'est un joueur qui a besoin d'enchaîner les matchs, il ne demande que ça.
16:51 Même des petits matchs de Coupe de France au mois de janvier...
16:54 - Alors justement, Karim, même des petits matchs.
16:59 Kylian Mbappé a eu une proposition d'un club saoudien, Dalilal, je le prononce avec l'accent, Dalilal, voilà.
17:08 Et avec une sacrée proposition, 700 millions d'euros, le fait...
17:14 - Pour un an.
17:14 - Ouais, pour un an.
17:15 Le fait qu'il ne veuille pas, ne serait-ce que s'entretenir dans ses matchs, c'est quoi ?
17:21 C'est parce qu'il va dans le sens de ce que vous venez de dire,
17:23 c'est-à-dire qu'il veut faire du top niveau de la haute compétition toute l'année
17:27 ou parce qu'il essaye de monnayer pour être le premier joueur à être transpéré pour un milliard ?
17:31 - Non, parce que moi je pense qu'en termes d'image, ce serait catastrophique pour lui
17:35 de partir en Arabie Saoudite à 24-25 ans pour un an, pour pouvoir ensuite aller au Real Madrid.
17:41 Honnêtement, que dirait la presse, que dirait les supporters
17:47 du Paris Saint-Germain et de l'équipe de France si Bappé allait un an en Arabie Saoudite,
17:51 même si le championnat commence un tout petit peu à devenir attractif,
17:54 et juste pour s'entretenir, pour prendre 700 millions d'euros,
17:57 il va juste aller au Real Madrid.
17:58 Je pense que ce n'est pas très sérieux.
18:00 Il le sait, dans la progression de sa carrière, il serait le premier joueur à 24-25 ans
18:03 de très haut niveau à aller là-bas.
18:05 Alors ok, je sais qu'il brique des records, mais ce ne serait pas un record à mettre à son crédit.
18:09 Honnêtement, je pense que dans son fort intérieur, il est en train d'être persuadé
18:13 que s'il continue à être dans les clous, à respecter son contrat,
18:18 à ne pas dire un mot plus haut que l'autre,
18:19 que le Paris Saint-Germain, au mois de septembre, quand la fenêtre des transferts sera fermée,
18:23 donc on rappelle Frédéric que le 31 août, il ne peut plus être transféré
18:26 dans un autre club jusqu'au 1er janvier prochain.
18:29 - Donc ça approche. - Voilà, ça approche, c'est dans un mois et demi.
18:32 - Alors Karim Benhani, le principe sur Sud Radio, réaction des auditeurs
18:36 au 0826-300-300 Ludovic de Montpellier.
18:40 Ludovic de Montpellier nous appelle.
18:42 Bonsoir Ludovic.
18:44 - Oui, bonsoir à tous, bonsoir Karim.
18:46 - Alors Karim vous écoute, allez-y, question, réaction, c'est à vous Ludovic.
18:50 - La question pour Mbappé, ce qui me touche et ce qui me surprend le plus, c'est que ça dure.
18:57 C'est que ça dure déjà, l'été dernier, on était sur un petit peu le même questionnement
19:01 avec le Real Madrid notamment, et là encore une fois sur cette saison,
19:05 on se dit quand est-ce que ça va se terminer, quel est le bon choix de carrière
19:09 pour qu'il aille à Mbappé par la suite, d'autant que là, en plus Karim,
19:12 mon avis sur la Réalise Saoudite, c'est pas du tout un bon choix
19:15 parce qu'il peut oublier l'équipe de France, on a la progression à 24 ans,
19:17 ce serait complètement aberrant, mais est-ce que pour autant,
19:20 on l'attend au Real de Madrid, je le disais, depuis la saison dernière ?
19:23 - Oui, ça date pas d'aujourd'hui.
19:25 - C'est la bonne ou pas ?
19:27 - Alors effectivement Ludovic, réponse Karim, c'est quoi ?
19:29 Ce sont les parents Mbappé derrière, on dit qu'ils sont très présents,
19:34 c'est quoi, c'est business business non ?
19:36 - Oui mais c'est normal pour un joueur de 7'30, que voulez-vous,
19:40 c'est un joueur qui fait partie des 3-4 meilleurs joueurs de la planète,
19:43 ne pensez pas que Messi, qui est géré par son père,
19:47 que Ronaldo, qui est géré par le plus influent,
19:50 Jorge Mendes, pendant de nombreuses années,
19:52 que tous ces joueurs-là faisaient des cadeaux à leur club.
19:55 Je prends comme exemple Lionel Messi,
19:57 qui était si attaché au FC Barcelone, qui est arrivé à 12 ans au Barça,
20:00 l'année dernière le Barça ne le payait pas,
20:02 il y a 2 ans, il est parti, il est arrivé au Paris Saint-Germain,
20:04 alors qu'on pensait qu'il allait faire toute sa carrière en Europe au Barça,
20:07 pareil pour cet été, il n'est pas retourné au Barça,
20:09 parce que le Barça n'avait pas les liquidités,
20:10 pourquoi Kylian Mbappé, avec tout l'amour qu'il pourrait porter au PSG,
20:13 ferait, comme vous le disiez il y a quelques instants mon cher Fred,
20:17 un cadeau au PSG, pourquoi ?
20:18 Pour des services rendus, mais il a rendu des services sur le terrain,
20:20 il est champion de France encore cette année,
20:22 meilleur buteur de championnat sportivement,
20:23 il a rempli son rôle, sa tâche,
20:26 cet argent-là, quand le PSG a prolongé Mbappé à des conditions astronomiques
20:30 qui n'ont jamais été vues dans l'histoire du football,
20:32 Mbappé l'an dernier était là sur la pelouse avec son président,
20:35 l'Atal Halaïfi, et je pense que moi l'erreur,
20:37 elle vient à mon sens du PSG d'avoir communiqué
20:40 sur une prolongation de contrat,
20:42 c'est ce qui ressort effectivement,
20:43 alors que finalement c'était d'abord 2024,
20:46 avec éventuellement une année en option.
20:47 Merci Karim Benhani, voilà Ludovic pour votre réponse,
20:50 Karim Benhani vous revenez très très vite bien sûr aux commandes
20:53 sur Amazon Prime avec votre célèbre multiplex,
20:58 merci de nous avoir éclairé sur Sud Radio,
21:00 allez on s'intéresse aux Jeux Olympiques,
21:02 dans un instant on va parler de la star du moment,
21:05 Léon Marchand on va aller dans son club à Toulouse,
21:08 et oui parce qu'il est toulousain Léon Marchand.
21:11 Prévoit de l'été Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel.
21:15 Allez nous y sommes avec une page maintenant,
21:20 Jeux Olympiques, beaucoup beaucoup d'événements en ce moment,
21:24 le championnat du monde de natation,
21:26 le championnat du monde des scrims,
21:28 et puis l'une des manches des championnats du monde,
21:31 les World Triathlon Series dès demain à Birmingham.
21:35 Alors nous allons nous intéresser à Léon Marchand,
21:39 Léon Marchand, 3 médailles d'or,
21:42 3 fois champion du monde à Fukuoka,
21:45 le 200 mètres catenage notamment jeudi,
21:48 c'était son 3ème titre,
21:50 et pour lui rendre hommage la ville de Toulouse,
21:52 là où il est toujours licencié,
21:54 il illuminera donc le Capitole dans la soirée.
21:57 Son club, ce sont les dauphins du TOEK,
22:01 le club de Léon Marchand avec son président,
22:03 qui est avec nous Vincent Gardeau,
22:05 bonsoir Vincent.
22:07 Bonsoir.
22:08 Alors quelle joie, quelle fierté,
22:10 vous l'avez vu tout petit Léon Marchand,
22:12 racontez-nous quand il est arrivé dans ce club.
22:14 Alors il est arrivé naturellement dans ce club,
22:16 puisque ses parents habitaient Toulouse,
22:18 mais ses parents étaient des anciens nageurs
22:19 des dauphins du TOEK,
22:21 qui ont d'ailleurs tous les deux faits les Jeux Olympiques,
22:24 et le papa est vice-champion du monde,
22:25 vice-champion de l'Europe avec les dauphins du TOEK,
22:29 et naturellement ils l'ont inscrit à l'école de natation des dauphins,
22:32 où il a fait ses premiers pas,
22:34 façon de parler,
22:35 ses premiers embrassés à la piscine Nakas,
22:38 et puis ainsi il a progressé à l'école de natation,
22:42 il a franchi les étapes,
22:44 et les explorer dans différents groupes du club,
22:47 pour arriver au niveau où il en est aujourd'hui.
22:49 Bon Vincent, vous êtes président du TOEK,
22:52 Vincent Gardeau,
22:53 c'est une immense fierté,
22:55 est-ce qu'il y a un engouement,
22:57 alors on l'a dit sur la place du Capitole,
22:59 il y a un hommage pour Léon Marchand,
23:02 est-ce que ça vibre,
23:03 est-ce que vous avez des demandes pour venir dans votre club ?
23:07 - Ah oui, oui, c'est énorme, ça n'arrête pas,
23:10 déjà tous les gamins de l'école de natation
23:13 reviennent à la boutique du club pour acheter des t-shirts,
23:16 des casquettes,
23:17 à l'effigie du club, ils sont tous fiers,
23:19 j'imagine qu'ils arpentent les rues de Toulouse,
23:22 la tête haute, ils ont bien raison,
23:24 et puis le standard téléphone,
23:26 parce que c'est actuellement une prise,
23:28 effectivement une période où on prend les inscriptions pour leur entrée,
23:31 donc c'est vrai qu'on a une afflite de demandes
23:33 au niveau de l'école de natation en particulier.
23:35 - Alors avec vous, Vincent Gardot,
23:38 président du club de Léon Marchand,
23:41 on va essayer de comprendre ce phénomène,
23:43 vous nous avez expliqué, effectivement,
23:45 le papa et la maman étaient champions de natation,
23:49 il y a de toute évidence un petit coup de pouce de la génétique dans cette affaire ?
23:54 - Oui certainement, avec deux niveaux,
23:56 un, le côté de la flottaison et l'aisance naturelle dans l'eau
24:01 qu'il a piqué à sa maman,
24:03 c'est parce que la maman nageait très très bien,
24:04 elle a fait les Jeux Olympiques de Barcelone,
24:06 c'est vraiment une belle nageuse, très très haute sur l'eau, légère sur l'eau,
24:09 et puis du papa, il a gagné surtout les gènes du caractère, du mental,
24:15 le papa avait moins de 11 ans dans l'eau,
24:17 mais c'était un bûcheron sur un plot,
24:20 c'était un killer, il partait pour gagner,
24:22 et il se mettait minable pour avoir de très très bons résultats qu'il a eus,
24:26 et donc Léon c'est un petit peu le mix des deux,
24:28 donc une belle flottaison, une très belle nage,
24:31 quand on voit nager il est fluide et c'est beau,
24:33 et puis quand il monte sur le plot, lui aussi il sait pourquoi il y va.
24:37 - Alors bon, ça peut donner des idées, des histoires d'amour,
24:40 vous savez à l'époque, en handball, Daniel Costantini,
24:42 le légendaire sélectionneur, disait,
24:44 parce que ses joueurs avaient été un petit peu drayés,
24:46 les filles de la natation synchronisée,
24:48 il disait en 96,
24:50 "Bien je pense qu'on va avoir une plus grande génération de water poloïstes de l'histoire",
24:54 bon, ça marche pas quand même systématiquement comme ça,
24:58 parce qu'il faut avoir hérité, on va dire, du côté positif.
25:03 Vous, dès son entrée dans l'eau tout petit,
25:05 vous voyez que Léon Marchand, ça va très très loin ?
25:09 - Non. - Non ?
25:10 - Non, je vous mentirais, non, non, non,
25:12 Léon était un bon nageur, avec certaines aptitudes,
25:16 de certaines bonnes aptitudes,
25:17 c'était loin d'être un champion et loin d'être le meilleur
25:22 dans les petites catégories d'âge, quand il était coussin, benjamin,
25:25 c'était un bon nageur,
25:27 je vous mentirais en disant qu'il nageait comme un caillou,
25:29 c'était un bon nageur, mais c'était pas le meilleur français.
25:32 - Ah d'accord, il était pas champion de Haute-Garonne,
25:34 Minim, Cadège, aussi, c'est... - Oui, Haute-Garonne peut-être,
25:36 mais bon, quand on est un nage au dauphin du Tourec,
25:38 on a une ambition qui dépasse Haute-Garonne,
25:41 - Bien vu, président !
25:42 - même si c'est un très beau département,
25:44 mais c'était pas encore le meilleur français dans sa catégorie d'âge,
25:47 et au fil de l'eau, il est rentré dans les 5-10 meilleurs français,
25:51 pour au niveau junior, être quasiment le meilleur français,
25:53 et puis après le meilleur européen,
25:55 et après, donc maintenant, le meilleur nageur du monde,
25:57 mais ça s'est fait très très progressivement.
26:00 - Bon, aujourd'hui, il partage sa vie à deux endroits,
26:04 en fait, il est aux Etats-Unis, où il est parti rejoindre Bob Bauman,
26:08 qui est l'ancien entraîneur du légendaire Michael Phelps,
26:10 c'est lui qui le chapote aux Etats-Unis,
26:12 mais il conserve son entraîneur de toujours,
26:14 Nicolas Castel, donc, chez vous, à Toulouse.
26:18 Ça lui a apporté quoi en plus d'aller aux Etats-Unis ?
26:21 - Les Etats-Unis, c'est beaucoup de compétition,
26:25 donc au niveau d'entraînement, c'est dur,
26:26 mais c'est dur également au Dauphin du Thoaïque,
26:28 il faut être sérieux, impliqué, appliqué,
26:32 donc dans les deux cas, il y a des entraînements très intenses,
26:36 très denses, et avec une bonne émulation de groupe,
26:40 et ce que lui ont apporté également les Etats-Unis,
26:42 c'est le côté, beaucoup de compétition,
26:44 plus peut-être qu'en France, de compétition universitaire,
26:46 qui est un peu sur le style inter-club,
26:48 où on enchaîne les cours, soit on se défonce pour les copains,
26:51 et on apprend à se faire mal en compétition,
26:54 à enchaîner les moments difficiles,
26:57 et donc là aussi à gagner un moral de vainqueur,
27:01 donc pour les copains, pour se défoncer,
27:06 je crois que ça, la gagne, il a franchi un échelon aux Etats-Unis.
27:10 - Est-ce que le fait pour lui de revenir régulièrement à Toulouse,
27:15 d'avoir ses attaches avec son entraîneur toulousain,
27:18 c'est un équilibre, alors bien sûr sportif,
27:21 mais au-delà de ça, psychologique ?
27:23 - Oui, c'est certain.
27:25 Retrouver la famille, qui habite juste à côté de la piscine Nacash,
27:28 la piscine Castex, où s'entraînent les dauphins,
27:31 retrouver son entraîneur de toujours,
27:33 puisque Nicolas l'a entraîné dès l'école de natation,
27:36 et retrouver également tous les potes nageurs des dauphins du Thoaïque,
27:39 qui, vous savez, pour la 15ème année consécutive,
27:42 c'est le premier club de France.
27:44 Il y a par exemple 6 internationaux du club
27:46 qui sont aux championnats du monde, dans le cas où il y a un haut niveau,
27:49 donc retrouver cet équilibre entre la famille, son entraîneur,
27:52 ses potes nageurs de haut niveau, et ses potes de toujours,
27:55 il y a un juste équilibre,
27:59 qui va bien à Léon, c'est un garçon très équilibré, très réfléchi, donc c'est bien.
28:03 - Alors dernière question, cher Vincent Legardeau, président du Thoaïque,
28:07 donc le club de Léon Marchand,
28:09 aujourd'hui il remporte 3 médailles aux championnats du monde,
28:12 il a 21 ans, ça peut durer combien de temps tout cela ?
28:16 Et bien sûr, déjà, les Jeux Olympiques de Paris 2024,
28:20 vous n'avez pas peur qu'avec cette pression,
28:24 on dit déjà que ça va être la star des Jeux Olympiques de Paris 2024,
28:28 chez lui, ça met quand même une pression !
28:30 - Je me méfie un petit peu des médias,
28:32 et je ne dis pas ça pour vous en particulier,
28:35 effectivement, c'est les Jeux de Paris,
28:38 donc naturellement, les projecteurs vont zoomer sur Léon,
28:44 mais il est arrivé à ces championnats du monde, par exemple,
28:47 avec le statut de favori, puisque l'année dernière,
28:51 déjà aux championnats du monde,
28:52 il avait gagné le 200 mètres quatennage et le 400 mètres quatennage,
28:55 donc déjà, cette année, il avait la pression,
28:58 donc il aura une pression supplémentaire,
28:59 mais il vient de montrer qu'il était capable de bien gérer la pression,
29:02 puisqu'en plus, cette année, il a battu le record du célèbre,
29:06 du mythique Michael Phelps,
29:07 donc une capacité, là aussi, en progressant,
29:10 comme il l'a fait sur plusieurs années,
29:12 de manière régulière, contrôlée,
29:15 il a appris à gérer cette pression,
29:16 et au contraire, je me suis convaincu que la dimension Paris 2024
29:21 doit lui donner des ailes supplémentaires.
29:24 - Et ça peut durer combien d'années ?
29:25 Parce qu'on l'a vu notamment avec Florent Manodou,
29:28 alors là, qui revient à la compétition,
29:30 mais vous nous le confirmez, la natation est un sport très dur,
29:34 rébarbatif dans sa partie d'entraînement,
29:37 et souvent, il y a un ras-le-bol, il est immunisé ?
29:43 - Moi, je pense que tant qu'il prend du plaisir, il prend du plaisir,
29:48 Léon, il le dit quand vous le voyez à l'entraînement,
29:51 quand vous le voyez avec ses copains,
29:52 quand vous le voyez aujourd'hui,
29:53 elle est dans toutes les télévisions,
29:55 aux champions du monde, il rayonne,
29:57 et donc tant qu'il prend du plaisir, il continuera.
30:01 Moi, je pense raisonnablement qu'on peut aller jusqu'à Los Angeles,
30:04 mais si d'aventure, avant, il avait pu,
30:06 la foi, c'est un sport tellement exigeant
30:08 qu'il faudra respecter les nombreuses et belles médailles
30:12 qu'il a offertes à toute sa famille, à tout son club,
30:16 je pense qu'il peut aller jusqu'à Los Angeles.
30:19 Maintenant, s'il arrête avant, on le respectera,
30:21 et puis peut-être qu'il ira plus loin.
30:23 - Oui, oui, oui.
30:24 - J'avouerai en l'instant présent, Carpe Diem !
30:25 - Bon, vous êtes un président de club heureux, Vincent Gardot,
30:30 il y a quoi de prévu ?
30:31 Il va revenir à Toulouse ?
30:33 Il va repasser par Toulouse ou quoi ?
30:34 - Il va repasser un petit peu par Toulouse,
30:36 puis partir en vacances,
30:38 et puis après revenir aux Etats-Unis vers le 20 août,
30:42 donc là, les jours sont un petit peu comptés sur Toulouse.
30:44 J'espère qu'on pourra faire un petit truc,
30:46 mais il faut aussi respecter sa place de repos,
30:48 sa place de vacances, qui est méritée.
30:50 - Bon, très bien.
30:51 Merci beaucoup Vincent Gardot,
30:52 et bravo aux dauphins du TOEC à Toulouse.
30:55 Merci à vous, et bien sûr, bravo !
30:57 Allez, on marche en !
30:58 Allez, on s'était dit, on se fait le point,
31:00 Tour de France féminin,
31:01 avec Emmanuel Merleau, la présidente de l'équipe FDJ Suez,
31:06 qui est entre deux trains,
31:07 parce qu'on se déplace pour aller sur le Tour de France.
31:10 Bonsoir Emmanuel Merleau !
31:11 - Bonsoir, bonsoir à tous.
31:13 - Merci d'être avec nous.
31:14 Bon, tout va se jouer ce week-end pour ce grand Tour féminin,
31:19 avec demain la fameuse étape,
31:21 enchaînement Col d'Aspin et Tourmalet,
31:23 et puis le contre-la-montre,
31:25 à Pau pour le dernier jour.
31:26 Est-ce que c'est un Tour de France peut-être plus indécis
31:30 que l'année dernière pour sa première ?
31:33 - Ah oui, c'est sûr, c'est un Tour de France vraiment indécis,
31:35 et puis en plus...
31:37 - Ah, alors on a un petit souci au niveau de la transmission,
31:43 on va, je pense, retrouver Emmanuel.
31:45 Emmanuel, vous nous entendez, donc on est d'accord,
31:48 plus indécis, allez-y.
31:50 Emmanuel Merleau ?
31:53 - Oui ?
31:54 - Alors oui, donc vous nous disiez plus indécis que l'année dernière.
31:57 - Ah oui, beaucoup plus indécis que l'année dernière,
31:59 avec des étapes qui sont censées arriver au sprint,
32:02 et finalement qui n'arrivent pas du tout au sprint,
32:04 avec des échappées qui vont au bout,
32:06 et un Tour de France très difficile.
32:08 - Et qu'est-ce qui se passe alors pour nos Françaises ?
32:11 Parce que donc déjà, l'une de vos leaders pour l'équipe FDJ,
32:15 l'équipe FDJ Suez, a perdu Evita Musique.
32:18 C'est une piqûre d'insectes, c'est ça ?
32:21 - Alors en fait, ça faisait deux jours qu'elle était malade,
32:23 problèmes gastriques, problèmes de mal de ventre et tout ça,
32:27 et puis oui, hier elle s'est fait piquer par un insecte, par une guêpe,
32:30 et donc du coup elle n'a pas pu finir.
32:32 Donc voilà, on a pu voir un peu le manager Stéphane Delcourt
32:35 qui l'a réconfortée dans le bus de l'équipe, en lui disant
32:38 "mais la santé, quand la santé ne va pas, on ne peut pas aller au-delà,
32:42 c'est comme ça, on ne peut rien faire".
32:43 - Bon, ça veut dire que pour la France, il reste encore une chance.
32:46 Mais encore ! C'est-à-dire Juliette Labouze,
32:48 qui a fait récemment deuxième du Giro,
32:51 elle est aujourd'hui dans le top 10, mais à 1 minute 48.
32:55 Est-ce qu'il y a encore des espoirs, on va dire, de podium pour la Française ?
32:59 - C'est vrai que Juliette Labouze a eu un petit coup de moins bien
33:02 sur la deuxième étape, elle s'est fait un peu lâcher,
33:06 elle a perdu du temps, elle a réussi à en regagner un petit peu,
33:09 elle est remontée dans le top 10.
33:10 Et voilà, moi je pense que rien n'est encore perdu,
33:12 parce que demain ça va être une étape difficile,
33:14 on sait qu'elle grimpe bien, on sait qu'elle est capable
33:16 d'être au contact des meilleurs, elle l'a prouvé lors du dernier Giro,
33:19 donc je pense que ça peut aller pour elle,
33:21 et puis ensuite il y a le Contre-la-Monte qui sera aussi la différence,
33:24 on sait qu'elle a travaillé le Contre-la-Monte beaucoup cette année,
33:27 donc elle sera présente.
33:29 - Emmanuel Merleau, juste une question sur le pronostic finalement
33:34 de celle qui va s'imposer une nouvelle fois,
33:37 elle sera néerlandaise Anne Mieke van Vleuten,
33:41 mais finalement on se dit peut-être belge,
33:43 avec Lotho Kopecky qui est maillot jaune,
33:45 peut-être sud-africaine avec Moolman,
33:48 qui est deuxième au général,
33:49 ça ne sera pas forcément une néerlandaise ?
33:51 - Je pense que quand même ça va être difficile pour Lotho Kopecky,
33:54 la Belgique voudrait bien gagner,
33:56 mais je pense que ça va être difficile de tenir pour elle demain,
34:00 après il y a aussi Van Vleuten évidemment pour la Hollande,
34:04 mais il y a aussi Vollering,
34:06 et je pense que demain ça va vraiment être une bagarre entre les deux.
34:08 - Oui, parce que Vollering donc, elle a écopé de 20 secondes de pénalité,
34:12 mais donc peut-être qu'avec cette pression supplémentaire,
34:15 elle va essayer de défier.
34:17 Ça va être superbe sur les pentes du Tourmalet,
34:19 merci Emmanuel Merleau de nous avoir éclairé en plein déplacement,
34:23 on a réussi à se joindre, c'est parfait, merci à vous.
34:26 - Merci.
34:27 - On revient dans un instant avec toujours un peu de vélo,
34:31 du triathlon, les Jeux Olympiques se préparent,
34:33 on essaiera de parler e-scrim aussi, allez à tout de suite.
34:35 - La voix de l'été, Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel.
34:40 - J'espère que vous profitez de ce moment,
34:44 vous êtes peut-être en voiture sur la route des vacances,
34:46 pour rentrer du boulot, il y a du monde,
34:48 beaucoup d'embouteillages effectivement,
34:50 alors ça tombe bien, on se pose, on part le sport,
34:53 et on aborde bien sûr les Jeux Olympiques.
34:56 Cette semaine, nous avons fêté les J-1, J-365 donc, pour être précis,
35:04 et c'est l'occasion d'évoquer les chances françaises
35:07 et d'évoquer aussi les challenges qui s'offrent à la France.
35:10 Tout à l'heure, nous avons évoqué les ondes marchands et la natation,
35:13 là nous allons évoquer un sport qui est discipline olympique depuis 2000,
35:18 c'est le triathlon, et les Français ont de vraies chances.
35:21 Et tenez-vous bien, il y a un sacré challenge,
35:24 puisque les athlètes du triathlon vont nager dans la Seine.
35:29 Oui, ils vont s'y tester, à cette natation dans la Seine,
35:34 et il y aura aussi un parcours fabuleux,
35:36 qu'on va évoquer avec Benjamin Mas,
35:39 le directeur technique national du triathlon.
35:41 Bonsoir Benjamin.
35:43 Bonsoir Frédéric, c'est un plaisir d'être avec vous ce soir.
35:45 Très bien, bon vous savez, d'autant que, et on va parler de l'actualité,
35:49 le triathlon c'est un système de championnat du monde sur 7 étapes,
35:54 et demain, et j'aurai le plaisir de le commenter d'ailleurs sur la chaîne L'Equipe,
35:58 il y aura la manche de Sunderland en Angleterre,
36:02 c'est-à-dire que là, en ce moment même, vos triathlètes, Benjamin Mas,
36:06 jouent le titre de champion du monde, mais aussi la calife pour les JO ?
36:11 Oui effectivement Frédéric, à ce jour, sur Sunderland,
36:16 ils vont jouer effectivement deux choses,
36:18 la préparation pour le test event des JO du 17 au 20 août,
36:22 et la finale du championnat du monde qui fera un mois plus tard à Pontevedra en Espagne,
36:26 et du coup, c'est championnat du monde.
36:28 Mais l'objectif pour les Français, il est clair,
36:30 c'est bien d'être performant sur le test event olympique,
36:33 pour prendre des repères et surtout se sélectionner pour les JO de Paris 2024.
36:37 Parce que le système de sélection, il est clair,
36:39 c'est on marque des points, mais tout se joue sur le test event ?
36:43 Oui, le système de sélection, il est clair, il est assez limpide,
36:46 les athlètes le savent très bien,
36:48 depuis quelques jours avant la validation de ces modalités de sélection,
36:51 un petit peu plus tôt dans la saison,
36:53 je leur avais précisé que l'objectif, il était unique, très clair,
36:57 c'est le test event olympique, puisque les triathlètes qui finiraient dans les trois premiers,
37:01 seraient alors sélectionnés directement pour les JO de Paris 2024.
37:06 Un deuxième critère permet d'être sélectionné,
37:09 à condition de terminer dans les huit premiers du test event olympique,
37:12 et également dans les trois premiers de la grande finale.
37:14 Donc vous voyez tout l'intérêt qu'il y a à bien performer sur ce parcours de Paris,
37:18 sur lequel en plus, nos camarades étrangers,
37:21 toutes les nations leaders du triathlon,
37:23 Nouvelle-Zélande, Angleterre, Australie,
37:26 bien entendu aussi les États-Unis d'Amérique,
37:30 ont mis ce focus sur cette épreuve, sur ce test event olympique à Paris.
37:34 Alors, nous allons évoquer ces JO olympiques à Paris 2024,
37:38 bon, rappelons quand même que le champion du monde en titre en triathlon masculin,
37:43 est français, il s'appelle Léo Berger.
37:45 Vous avez aussi chez les filles, Cassandre Beaugrand par exemple,
37:49 vous avez combien aujourd'hui de triathlètes français,
37:52 susceptibles d'aller chercher une médaille sur les JO de Paris 2024 ?
37:58 - Effectivement, ça fait une longue liste de triathlètes,
38:01 on pourrait se poser la question de savoir si on est suffisamment exigeant,
38:05 mais quand on regarde le palmarès de ces championnés-champions,
38:08 il n'y a pas de doute, si on prend dans l'ordre alphabétique,
38:12 effectivement, on a Cassandre Beaugrand qui a récemment gagné
38:15 le nouveau championnat du monde format super sprint, format eliminator,
38:19 donc on est capable de voir qu'elle est en grande forme,
38:23 on a également Léo Berger, le champion du monde en titre,
38:25 Dorian Koninckx qui, sur les trois premières compétitions de l'année,
38:29 se termine 5e, 4e et 4e, vous voyez un petit peu aussi la consistance de ce garçon,
38:36 bien entendu, on a également Emma Lombardi, la benjamine de l'équipe de France,
38:42 - 21 ans, c'est ça !
38:44 - Exactement, qui est dans sa 22e année, qui sur la dernière étape du championnat du monde,
38:48 a de nouveau terminé à la 2e place avec Aguilheri, derrière la vice-championne olympique en titre,
38:52 donc ça situe un petit peu le niveau de cette jeune femme
38:56 sur lequel il faut également compter,
38:58 on a bien sûr, on peut les appeler les vétérans, Pierre Lecor,
39:03 Vincent Luis, double champion du monde individuel en 2019 et 2020,
39:07 et puis enfin, et pas des moindres, Léonie Perriot,
39:10 qui avait terminé à la 5e place des Jeux Olympiques à Tokyo,
39:13 c'était pour elle le début d'un sacré cycle de performances de haut niveau,
39:19 donc si on rajoute à ça la capacité de l'équipe de France
39:22 à pouvoir aller débrocher aussi une médaille, voire le titre, en triathlon royale mixte,
39:26 - Oui, on en reparlera de ça, effectivement, c'est une discipline exceptionnelle !
39:31 J'aimerais quand même avec vous, Benjamin Mas,
39:33 directeur technique du triathlon français, directeur technique national,
39:37 rappeler que ce triathlon, distance olympique,
39:41 c'est 1,5 km de natation, 40 km de cyclisme et 10 km de course à pied,
39:46 donc c'est un spectacle magnifique sur 2 heures,
39:48 et le spectacle au JO, ça va être énorme !
39:51 Expliquez-nous, ça commence déjà, natation dans la Seine ?
39:56 - Effectivement, oui, natation dans la Seine,
39:58 ça fait de très nombreuses années qu'on en entend parler,
40:00 de pouvoir nager dans la Seine, là ça va devenir réalité dans un petit peu plus d'un an,
40:06 puisque les épreuves de triathlon auront lieu les 30 et 31 juillet 2024,
40:11 on nagera dans la Seine pour réaliser ses 1 500 m de natation,
40:14 avec une partie avec le courant et une partie contre le courant,
40:18 donc ça sera vraiment quelque chose d'un peu inattendu,
40:22 c'est vraiment là-dessus qu'on est très excité,
40:25 on s'y mettrait dans l'attente de voir un petit peu la capacité à pouvoir faire des écarts,
40:29 parce qu'on connaît les qualités des triathlètes françaises et français,
40:34 pour pouvoir faire la différence avec un parcours cycliste,
40:39 - Alors oui, est-ce qu'il y a les Champs-Elysées pour le parcours cyclisme ?
40:43 - Oui, on va prendre le début des Champs-Elysées,
40:45 donc c'est sûr que les passionnés de cyclisme,
40:48 ça va rappeler de bons souvenirs avec cette dernière étape du Tour de France
40:52 qui se finit sur cette avenue légendaire,
40:55 on prendra le début des Champs-Elysées,
40:57 avant de prendre sur la gauche et de traverser le pont Alexandre III,
41:02 pour aller notamment passer devant l'Assemblée Nationale,
41:05 prendre les boulevards Saint-Germain,
41:06 avant de relonger la Seine pour réaliser cette boucle de vélo,
41:11 avant de poser son vélo sur le pont Alexandre III,
41:14 et là on aura 4 boucles de course à pied sur un parcours qu'on peut vraiment appeler d'iconique,
41:20 tous les suiveurs du triathlon sont impatients de pouvoir voir ces sublimes images,
41:24 on pourra filmer ce triathlon qui va être vraiment légendaire, exceptionnel,
41:31 et puis on va dire que ce sera encore meilleur que les Français qui y performent.
41:36 - Benjamin Masse, il y a des réactions évidemment, 0,826, 300, 300,
41:40 parce que vous êtes le directeur technique national du triathlon,
41:43 et on voit bien que le triathlon sur ces Jeux Olympiques de Paris 2024
41:47 a une sacrée responsabilité,
41:49 Florian nous appelle d'Antony dans les Hauts-de-Seine, bonsoir Florian !
41:52 - Bonsoir !
41:53 - Bon, vous avez vu ce qu'ils font, natation dans la Seine, vélo sur les Champs-Elysées,
41:58 ça c'est énorme, vous avez une question peut-être pour Benjamin Masse ?
42:01 - Non, non, en fait je ne vais pas hurler avec la meute si vous voulez,
42:07 on critique sans arrêt ce qu'on fait,
42:10 parce que ce que j'ai remarqué aussi historiquement,
42:12 c'est que bon, il y a une partie des médias qui est contre,
42:15 et puis en fait tout le monde regarde, donc je trouve que c'est une bonne chose,
42:19 donc je suppose que ça va valoriser l'image de Paris,
42:23 enfin moi je laisse faire, mais est-ce que ça pose des problèmes de sécurité ?
42:26 - Ah, alors très important, justement parce qu'un directeur technique national
42:30 est dans la confidence,
42:33 ça paraît quand même en termes de sécurité un sacré challenge Benjamin,
42:37 bon déjà, ça c'est anecdotique, mais vos triathlètes vont plonger dans la Seine, hein ?
42:43 - Oui, oui, tout à fait, là-dessus Paris 2024 met en priorité avec la Fédération Internationale
42:49 la protection des sportifs, la protection de leur intégrité, de leur santé,
42:54 donc depuis maintenant plusieurs années,
42:56 il y a des contrôles extrêmement réguliers de la qualité de l'eau,
43:00 et c'est forcément une donnée qui sera directement observée sur ce test event,
43:05 de pouvoir voir un petit peu suivre ça,
43:08 il y a plus de 750 millions d'euros qui ont été investis
43:11 pour améliorer la qualité de l'eau dans la Seine,
43:14 et un vaste plan sur lequel la région et la ville de Paris justement s'est investie
43:20 pour permettre demain dans l'héritage de ces Jeux Olympiques et Paralympiques
43:23 de permettre aux Parisiennes et aux Parisiens de reprendre possession de la Seine
43:28 dans une partie pratique de la natation.
43:31 Donc après sur la partie des parcours vélo et course à pied,
43:34 alors bien sûr que c'est quelque chose qui a été extrêmement travaillé
43:38 avec les forces de police, avec la préfecture de police,
43:41 on est assez confiant, très tranquille,
43:44 et c'est tout l'objet aussi de ces tests event olympiques,
43:47 c'est de pouvoir tester la gestion des flux, des spectateurs, des participants,
43:52 pour s'assurer que tout va bien, que le spectacle qui sera offert dans un an
43:56 permettra effectivement à Paris de briller pendant plus d'un mois
43:59 entre ces Jeux Olympiques et Jeux Paralympiques,
44:01 et de montrer l'excellence française en matière de sport de haut niveau,
44:05 que ce soit par la qualité de l'organisation,
44:07 que par la qualité des résultats des différents sportifs.
44:10 - Alors Florian, vous qui nous appelez d'Antony, 0800 26 300 300,
44:14 vous pouvez d'ailleurs nous appeler les auditeurs de Sud Radio,
44:17 vous allez voir quand même le spectacle, par exemple là le triathlon,
44:22 ça va être un spectacle gratuit, Florian ?
44:25 - Bien sûr, non si je peux le faire je le ferai,
44:27 sinon je regarderai comme tout le monde à la télévision.
44:30 Non mais c'est sûr, ce que j'espère c'est que la conséquence de tout ça
44:34 c'est que Paris redeviendra ce qu'elle a toujours été,
44:36 c'est une ville lumière, une ville agréable,
44:39 avec moins d'embouteillages, je l'espère franchement.
44:42 - Oui, oui, mais alors justement, merci pour cette réaction Florian,
44:47 0800 26 300 300, mais Benjamin vous...

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