#Paris2024 : Les sports-co entrent en piste au JO : serons-nous aussi forts qu’au JO de Tokyo ?

  • il y a 3 mois
Les Vraies Voix des JO avec Marie-Claire Restoux, Jean-Luc Crétier, Philippe Candeloro, Antoine Mazère et Gilles Ganzmann au micro de Christine Bouillot.
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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-07-24##

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Transcription
00:00C'est la dernière ligne droite de cette première partie d'émission, puisque tout à l'heure à 20h, je vous le rappelle, vous pourrez vivre en direct sur Sud Radio avec Yoann UG, Antoine Mazer, le deuxième match de l'équipe de France de rugby A7, l'équipe d'Antoine Dupont qui a fait match nul contre les Etats-Unis.
00:18Ils joueront contre l'Uruguay, qui est une nation du tiers 2 qui n'a pas concouru contre la France cette saison parce qu'ils n'étaient pas dans la même division. La France faisait partie des 12 meilleures équipes et l'Uruguay après les 12 meilleures équipes, donc une équipe largement à la portée des coéquipiers d'Antoine Dupont.
00:34Il y aura d'ailleurs un petit peu de turnover dans l'équipe, sûrement Antoine Dupont qui devrait commencer le match sur le banc, mais l'équipe de France qui est attendue au tournant parce qu'une défaite pourrait être déjà synonyme d'élimination pour les Français.
00:47Oui presque, parce qu'avec un match nul et une défaite, ils ne feraient quasiment pas partie des meilleures deuxièmes et donc forcément ça serait très compliqué pour la qualification. Demain, il faudrait un énorme exploit face au Fidji pour se qualifier s'il y avait une défaite ce soir.
00:59Allez, on continue d'en parler de ces Jeux Olympiques qui ont démarré aujourd'hui avec ce tournoi de rugby, de football.
01:09J'ai une question Christine, nos champions olympiques de volet, ils démarrent quand la corruption ?
01:14Je crois qu'ils démarrent ce week-end. Les sports co commencent quasiment tous ce week-end avec Le Hand, c'est dès demain, toujours pareil pour des questions d'organisation parce qu'après il faut libérer.
01:26Vous savez le basket, il y a une partie qui se joue à Villeneuve d'Asse qui après vient de finir à Paris et Le Hand c'est l'inverse, ils jouent à Paris et finissent à Lille donc il y a un inversement.
01:35France-Serbie dimanche.
01:36C'est voilà, France-Serbie, les voleilleurs français qui sont au nom du titre et qui vont devoir eux aussi se tester dès la première rencontre.
01:44Et sur France TV Sport, vous avez tous les matchs qui sont diffusés en temps réel, il suffit de se connecter et vous choisissez le match que vous voulez voir. Et puis en ce moment, cet après-midi, il y a des diffusions ?
01:55Alors, c'est Sport Co qui entre en piste, donc 6 médailles pour les sports collectifs sur 33 à Tokyo.
02:02Certains disent qu'on devrait faire aussi bien, voire mieux, basket, handball, volley, foot, hockey sur gazon, rugby, on pense aussi au 3-3 en basket, au beachvolley, filles et garçons.
02:14Et à chaque fois, filles et garçons puisque par exemple en handball, les filles et les garçons sont tenant du titre.
02:19Alors, est-ce qu'on sera capable de faire mieux ? Est-ce que la France est vraiment, comme le dit Evan Fournier, le basketteur de l'équipe de France, l'un des meilleurs pays au monde concernant les sports collectifs ? Est-ce que d'autres s'en inspirent ?
02:32Alors, nos vrais voix ce soir, Marie-Claire Estot, Philippe Candelerot, Jean-Luc Réthier, vous êtes tous issus d'un sport individuel mais qui réussit.
02:41Est-ce qu'on peut dire que la France est la meilleure nation en matière de Sport Co ? Je commence avec vous Marie-Claire.
02:47Alors, compte tenu de nos exploits passés, la difficulté c'est de les réitérer.
02:55Gagner une fois c'est toujours plus facile que de gagner deux ou trois fois d'affilée.
03:00Donc, moi je suis confiante, je suis naturellement confiante et j'espère que ce soit les basketteurs, les handballeurs et tous les autres, ils donneront le meilleur d'eux-mêmes.
03:16Moi ce que j'aime dans les sports d'équipe, c'est que ce que j'ai observé, c'est que souvent il y a le petit grain de folie supplémentaire qui permet que lorsqu'il y en a un qui est un peu en dessous, les autres le boostent pour aller chercher la médaille.
03:34Donc, j'espère beaucoup que nos équipes vont nous éblouir.
03:40Alors, on est chauvins et on est français avant tout, donc on espère le plus de médailles possible.
03:45Mais est-ce que réellement la France est le meilleur pays en matière de Sport Co ?
03:50Alors, moi je dis oui parce que je baigne là-dedans, mais Jean-Luc Réthier ?
03:56Moi je vous suis Christine parce que je ne baigne pas là-dedans, mais je pense que nos équipes sont vraiment…
04:05À partir du moment où vous leur mettez un challenge, vous leur mettez on va dire une épée au-dessus d'un terrain et ils savent se surpasser.
04:14On a des valeurs individuelles dans chaque équipe sportive qui sont juste phénoménales.
04:22Donc, le fait de concourir à la maison va apporter encore un gain supplémentaire à tout ça.
04:28Et je pense que stop, on va dire malchance, il y a de grandes chances qu'ils aillent très loin dans les compétitions.
04:36Alors, selon les pronostics, Antoine, je me tourne vers vous, si vous avez le temps de retrouver avant de regarder,
04:41il y a effectivement des possibilités de médailles en basket, filles et garçons, handball, filles et garçons,
04:46en volley, surtout chez les garçons, football, plutôt chez les filles.
04:51Même l'équipe pronostiquait ce matin une médaille de bronze.
04:53Et auquet sur gazon ?
04:55Auquet sur gazon, ça va dépendre du tirage, mais on est plutôt pas trop mal, même s'il y a quand même des sacrés clients.
05:00Et en rugby ?
05:01Et beachvolley ?
05:02Beachvolley, je crois chez les garçons.
05:04Beachvolley, on est fort !
05:05Oui, un haut gauthierat avec son duo, ils sont très forts.
05:08Et en rugby, on espère.
05:10Normalement, deux chances de médailles, chez les filles et chez les garçons.
05:12Un carton plein aussi.
05:13On n'a pas posé la question à Philippe Candeloro, qu'est-ce qui fait que les Français sont si forts en sport co ?
05:18Alors, on démarre à peine la compétition aussi.
05:20On fera peut-être un bilan différent dans deux semaines.
05:23Non, mais on est indéniablement très bons dans les sports co en France.
05:26Après, on est en suprématie.
05:28C'est-à-dire qu'effectivement, on a du mal à confirmer un titre de champion du monde ou un titre de champion olympique.
05:35Mais on est bons.
05:37Oui, c'est vrai que l'enchaînement aux championnats du monde est...
05:40Est-ce que c'est plus simple d'être...
05:42Quand on est... Alors, c'est à tous les sportifs que je pose la question.
05:44Est-ce que c'est plus simple d'être en équipe ?
05:46On se soutient, mais peut-être qu'il y a des guerres d'égo ou de choses...
05:50On se reproche des choses dans l'équipe.
05:52Ou est-ce que c'est plus dur mentalement d'être tout seul
05:54et de se battre avec soi-même lorsqu'on fait du judo ou du ski
05:58et que tous les regards sont une seule personne ?
06:01Mentalement, qu'est-ce qui est le plus dur d'après vous ?
06:03Être en équipe avec la pression de l'équipe ou être seul ?
06:06Marie-Claire, pour commencer.
06:08C'est un exercice qui est assez différent parce que quand on est...
06:11Alors, on peut parler au titre de l'équipe de sport co.
06:15Mais en termes d'équipe, quand on fait un sport individuel,
06:18on combat les uns après les autres.
06:20Et donc, quand on est tout seul, qu'on gagne ou qu'on perde,
06:23on se dit, c'est moi et c'est ma responsabilité.
06:26Quand on est dans une équipe, si on gagne, on peut faire gagner l'équipe.
06:29Si on perd, on peut faire perdre l'équipe.
06:31Et donc, la pression est un peu plus forte, mais on a l'encouragement des autres.
06:35Donc moi, j'ai toujours trouvé que concourir dans un sport individuel par équipe,
06:41c'était absolument génial.
06:43Parce que ça décuple la victoire et le plaisir d'aller chercher une médaille ensemble.
06:51Jean-Luc Réthier.
06:53En fait, si vous voulez, on fait un sport individuel, mais pratiqué en équipe,
06:57puisqu'on passe 11 mois...
06:59Enfin, concernant les sports, à la fin,
07:01on passe 11 mois de l'année ensemble, dans un team.
07:04Après, ce que disait Marie-Claire tout à l'heure, c'est vrai aussi.
07:08C'est-à-dire que maintenant, dans nos équipes, dans nos sports individuels,
07:13sur des gros événements, il y a des concours par équipe.
07:16Et c'est vrai que ça décuple aussi le résultat,
07:20parce que derrière, si vous faites une médaille,
07:23vous avez un titre à honorer et à péter tous ensemble.
07:27Donc ça, c'est une nouveauté aussi dans les sports individuels.
07:31Mais dans le ski aussi, j'ai manqué un truc.
07:36Oui, dans le ski aussi, vous avez des épreuves par équipe maintenant.
07:39Oui, comme le biathlon, tout ça, on sait.
07:41Mais effectivement, le ski alpin, on le sait.
07:43Philippe ?
07:45Nous aussi. Nous aussi, depuis quelques années,
07:47on a une compétition à la Championnat du Monde par équipe,
07:50qui se déroule souvent après la Championnat du Monde,
07:52et qui est allée au Japon, qui est en plus dotée de primes à la performance.
07:56Donc c'est pour ça que les athlètes aiment bien aussi y aller.
07:59Mais en fait, c'est un état d'esprit complètement différent.
08:02On accepte plus facilement, je pense, la défaite en sport d'équipe,
08:06ou quand on est en équipe, qu'individuellement.
08:08Qu'individuellement, on va s'en mordre les doigts.
08:11Alors que si vous perdez à travers une équipe,
08:13il y a l'ensemble de l'équipe qui va dire,
08:15bon, allez, c'est dommage, mais ce n'est pas grave.
08:17Il y aura toujours un esprit d'équipe qui va faire
08:20qu'on va essayer de remonter le moral à celui qui a éventuellement ses pertes.
08:23Après, au niveau de l'égo, je n'aurais pas aimé jouer dans une équipe,
08:27parce que imaginez quelqu'un qui est plus médiatique
08:30ou qui marque plus de buts qu'un autre.
08:32A la fin, j'ai l'impression que ça peut créer des guérières.
08:35J'aimerais pas être sélectionneur.
08:37Ce qui est difficile, c'est la sélection.
08:39Ce qui est difficile aussi, c'est de perdre.
08:41Comme on dit, on gagne ensemble, on perd ensemble.
08:43Mais c'est vrai que ça, c'est la notion la plus difficile quand on est compétiteur.
08:47On va accueillir et faire une pause,
08:49mais on va discuter avec lui, notre invité.
08:51C'est Béranger Brito, bonsoir.
08:53Vous êtes auteur d'équipes gagnantes,
08:56inspirées du sport collectif français
08:58pour réinventer nos organisations,
09:00c'est aux éditions du Brochet.
09:02Vous avez été coach, en tous les cas,
09:04vous avez été dans le volet professionnel
09:06et ça vous a inspiré les Sporco.
09:08La France, et après on va développer avec vous,
09:10pour vous, en un mot,
09:12c'est la meilleure nation en matière de Sporco ?
09:15Sur le très haut niveau,
09:17elle fait partie des meilleures nations.
09:19Devant, il y a les Etats-Unis,
09:21mais après, chacun a aussi ses sports en fonction de la culture.
09:24Mais sur nos sports européens,
09:27à mon sens,
09:29elle fait partie des meilleures nations
09:31depuis plusieurs années.
09:33Si on regarde un peu plus loin,
09:35depuis 20 ans,
09:37sur beaucoup de sports,
09:39on gagne, ou on est en finale, ou en demi-finale.
09:42Et ça, il n'y a quasiment aucun pays
09:44qui est européen,
09:46qui est sur ce standing-là.
09:48Alors vous ne bougez pas,
09:50les vraies voix des JO ce soir aussi,
09:52ne bougez pas, on s'arrête un court instant
09:54et on continue cette discussion.
09:56On va creuser un peu, qu'est-ce qui fait que...
09:58Est-ce que ce sont les entraîneurs ?
10:00Est-ce que c'est l'alchimie entre un groupe ?
10:02Est-ce qu'il faut un magicien à l'intérieur ?
10:04On parle de Mbappé, par exemple,
10:06de Antoine Dupont, de Tony Parker,
10:08ses personnalités, Nicolas Carabatiche pour le handball,
10:10Anne Gapet pour le volley.
10:12Est-ce que c'est fait d'avoir une superstar
10:14dans une équipe qui fait le reste ?
10:16On va décortiquer tout ça ensemble.
10:18Vous ne bougez pas, on se retrouve juste après la pause.
10:20Sud Radio.
10:22Parlons vrai.
10:24Parlons vrai.
10:26T'aimes pas le sandwich au thon, Erwann ?
10:28Ma maman, elle me met du thon Petit Navire.
10:30Et ça, c'est pas du thon Petit Navire.
10:32Bah si, c'est pareil, regarde, je goûte.
10:34Ah non, c'est pas pareil.
10:36Petit Navire, la marque de ton préféré des Français,
10:38considéré comme numéro 1 sur le goût,
10:40étude OpinionWare réalisée en avril 2024
10:42sur la catégorie conserve de poissons.
10:44Pour votre santé, évitez de grignoter.
10:46Sud Radio Montpellier.
10:48Sud Radio.
10:50Tu as tout pour tes enfants pour la rentrée ?
10:52Tout, tout, tout, grâce à Bureau Vallée.
10:54Waouh, quelle efficacité.
10:56Efficace et économique.
10:58Tu devrais y aller.
11:00Tiens par exemple, ce lot de 5 bâtons de colle blanche,
11:028 grammes de la marque Scotch est à seulement 1 euro
11:04après une remise immédiate en caisse de 60%.
11:06Et tous les indispensables de la trousse
11:08sont chez Bureau Vallée.
11:10Merci du bon plan.
11:12Merci Bureau Vallée.
11:14Offre valable jusqu'au 3 août,
11:16stock limité, magasins participants et conditions
11:18sur bureau-vallée.fr.
11:20A tout instant, écoutez Sud Radio
11:22en voiture, au travail,
11:24depuis votre smartphone.
11:26Installez l'application Sud Radio depuis le Google Play
11:28ou l'App Store.
11:30Lidl, réélu encore et encore,
11:32meilleure chaîne de magasins de l'année dans la catégorie supermarché.
11:34Euh, allô patron ?
11:36T'es chez Lidl ? Eh oui, et en ce moment,
11:38les petits poissons panés au fromage fondu sont à 2,99 euros
11:40les 500 grammes, au lieu de 3,99 euros.
11:42Moins 25% !
11:44Oui, et 100% pêche durable.
11:46Lidl, trop fort sur les prix et c'est vous qui le dites.
11:48Etude Cantare Prométhée,
11:50avril 2023, 5,98 euros le kilo.
11:52Transformé en France,
11:54offre valable jusqu'au dimanche 28 juillet.
11:56Plus d'informations sur Lidl.fr.
11:58Pour votre santé, évitez de grignoter.
12:00Attention, pépites de la semaine Conforama.
12:02Pour les grandes familles, avec de grandes lessives.
12:04Le lave-linge frontal Candy,
12:0610 kilos et à prix mini,
12:08279 euros.
12:10Ça c'est pépites !
12:12Jusqu'au 29 juillet. Conditions sur Conforama.fr.
12:16Les vraies voix Sud Radio.
12:18Christine Bouillaud.
12:20Avec nos vraies voix des JO ce soir,
12:22Marie-Claire Restou, Philippe Candeloro, Jean-Luc Crétier,
12:24le collectif des champions et champions français
12:26qui nous accompagne
12:28pendant toute cette durée des JO sur Sud Radio.
12:30On continue de parler
12:32de la performance que réalisent
12:34nos équipes de Sporco.
12:36Les tournois ne font que commencer.
12:38On n'est qu'au début de la compétition.
12:40Pour l'instant, on verra à la fin
12:42si on fait mieux qu'à Tokyo. Je rappelle 6 médailles
12:44pour les sports collectifs,
12:46dont 3 titres olympiques.
12:48Est-ce qu'on va faire mieux ou pas ?
12:50On est aussi avec Bérenger Brito
12:52qui vous signez équipe gagnante.
12:54Vous donnez un mode d'emploi,
12:56vous inspirez les Sporco
12:58duquel vous venez
13:00pour aider les entreprises
13:02pour donner des conseils
13:04pour mieux s'organiser dans les entreprises.
13:06Qu'est-ce qui fait ? On en parlait il y a un instant
13:08avec nos 3 vrais voix sur cette alchimie
13:10dans un sport collectif.
13:12Qu'est-ce qui fait qu'un collectif
13:14fonctionne vers la performance ?
13:16Quand tout marche,
13:18on a l'impression que c'est facile
13:20mais il peut y avoir des grains de sable.
13:22Tout ça ne se fait pas en un clin d'œil.
13:24Non, ça ne se fait pas en un clin d'œil.
13:26Vous en parliez juste
13:28avant la pause.
13:30Il y a besoin de leaders de jeu
13:32qui incarnent un certain état d'esprit,
13:34une certaine vision de leur sport.
13:36Il y a besoin que ce leader-là
13:38soit aussi très aligné
13:40avec l'entraîneur, avec le staff
13:42technique dans son ensemble.
13:44Maintenant, une équipe
13:46de très haut niveau, si on prend par exemple
13:48l'équipe de France de football,
13:50c'est 20 personnes dans le staff technique pour 22 joueurs.
13:52Il y a besoin de cet alignement
13:54entre ceux
13:56qui influencent
13:58le terrain, les leaders.
14:00Vous parliez d'Anne Gapet, par exemple,
14:02de Tony Parker dans le basket,
14:04d'Adam Bappé ou peu importe.
14:06Il y a besoin qu'ils soient vraiment très alignés
14:08avec l'entraîneur et le staff technique.
14:10Ça, c'est une condition
14:12essentielle de la réussite.
14:14On a vu beaucoup aussi d'évolution.
14:16Je vais prendre quelqu'un que je connais.
14:18Il s'appelle Olivier Krumbels. Au début, il était
14:20un coach très vertical.
14:22Il donnait des ordres et puis il a changé
14:24son mode de fonctionnement.
14:26Il a laissé le groupe prendre en main
14:28finalement son destin.
14:30Je m'adresse à vous, Jean-Luc Rétier, Philippe Candeloro,
14:32Marie Claresto. Est-ce qu'en sport individuel,
14:34on est sur le même schéma ?
14:36Est-ce qu'on fonctionne de la même façon ?
14:38Non, on ne fonctionne pas
14:40exactement de la même façon.
14:42Je vais vous dire,
14:44chaque sportif,
14:46chaque athlète est différent.
14:48Une équipe, elle va fonctionner
14:50parce qu'il faut un leader.
14:52Le leader, il peut se révéler
14:54de façon tout à fait naturelle.
14:56Aussi, il faut des individualités
14:58qui soient complémentaires.
15:00Si vous avez une équipe de
15:02clones, ça ne marche pas.
15:04Il faut des gens qui impulsent la dynamique.
15:06Et puis, il y a toujours des anciens.
15:08Il y a toujours
15:10des plus jeunes qui apprennent des anciens.
15:12Une équipe, c'est une alchimie.
15:14Et pour que la mayonnaise prenne,
15:16il faut un dénominateur commun.
15:18Et le dénominateur commun,
15:20généralement, c'est l'objectif
15:22qui donne envie à chacun de se dépasser pour aller chercher
15:24la médaille.
15:26Jean-Luc, comment ça se passe cette relation
15:28entraîneur-entraîné pour vous ?
15:32J'ai eu la chance,
15:34notamment sur la fin de carrière, d'avoir un entraîneur
15:36qui avait fait pas mal de résultats
15:38en Coupe du Monde.
15:40Il avait,
15:42me concernant, un discours
15:44qui était super simple.
15:46A chaque fois qu'on arrivait au départ d'une course,
15:48il me disait, là, j'ai fait telle place.
15:50On va voir si
15:52tu es ce qui est mieux que moi ou pas.
15:54A chaque fois, c'était un challenge.
15:56Et c'est vrai que
15:58je rejoins un petit peu ce que vient de dire Marie-Claire.
16:00Dans les sports individuels,
16:02vous avez besoin d'une locomotive, mais après,
16:04vous êtes tout seul face à votre destin.
16:06Nous, en ce qui nous concerne,
16:08c'est face au chrono.
16:10À part comparer
16:12des passages clés
16:14pour voir ce qui arrive à skier
16:16plus vite que vous, le reste du temps,
16:18c'est surtout un travail
16:20fondamental à faire sur toi-même.
16:22Philippe Candeloro,
16:24puis après, avec vous,
16:26on continue la discussion à Bérenger-Breton.
16:30Philippe.
16:32On l'a perdu.
16:34Philippe.
16:36Je suis là, pourtant.
16:38Oui, oui, vous êtes là.
16:40Je suis là. Alors moi, effectivement,
16:42j'ai eu la chance d'avoir le même entraîneur pendant
16:44les 35 années de carrière.
16:46C'était quelqu'un qui m'a découvert à l'âge de 7 ans et demi.
16:48En fait, c'était un deuxième père
16:50qui me connaissait quasiment par cœur,
16:52donc qui a été très protecteur.
16:54Et puis après, au fur et à mesure,
16:56il y a eu des intervenants extérieurs
16:58comme un préparateur physique
17:00qui, lui, était un taré parce qu'il venait de l'athlétisme.
17:02Il venait du fond
17:04et du demi-fond.
17:06Quand on partait avec lui,
17:08on ne savait pas si on allait revenir vivant.
17:10Mais c'est ce qui m'a permis peut-être de continuer à pratiquer
17:12jusqu'à mes 50 ans.
17:14Après, il y a eu la chorégraphe.
17:16Préparateur mental, j'en voulais pas
17:18parce que je sentais que j'étais bon là-dedans
17:20et que cet esprit que j'avais,
17:22je préférais m'auto-gérer.
17:24Mais sinon, c'est important.
17:26J'ai plus une équipe autour de moi
17:28qu'un entraîneur autour d'une équipe.
17:30Bérenger Briteau,
17:32je rappelle que vous avez signé ce livre
17:34« Équipe gagnante » avec un S à chaque fois
17:36donc au pluriel. Cette relation
17:38de l'entraîneur, cette évolution de l'entraînement
17:40des sports collectifs aussi,
17:42on voit, on s'adapte visiblement
17:44aux nouvelles attentes, contraintes
17:46de la société, des joueurs et des joueuses
17:48avec au milieu de tous ces collectifs
17:50des méga-stars.
17:52Oui, avec des méga-stars
17:54et vous disiez tout à l'heure
17:56très justement que sur
17:58Olivier Krumble par exemple, qu'il avait fait évoluer
18:00sa méthode de management,
18:02il y a aujourd'hui dans notre société
18:04justement un effet un peu balancier.
18:06On passe d'un style de management un peu directif
18:08à un style participatif en pensant
18:10que c'est le graal absolu. Mais en fait, tous les styles
18:12sont importants en fonction de la typologie
18:14de l'équipe. Et une équipe, dans sa construction, au départ
18:16elle a besoin d'un cadre assez
18:18clair, elle a besoin de consignes assez
18:20fermes et puis plus elle progresse et plus elle avance.
18:22Laurent Tilly, d'ailleurs l'entraîneur de l'équipe
18:24de France de volleyball, en parle très bien par rapport à
18:26sa prise de fonction neuf ans avant le titre.
18:28Au début, il était plutôt dirigiste et progressivement
18:30il a fait évoluer vers du participatif
18:32en passant par différents styles
18:34et c'est ça qui est important d'avoir conscience
18:36que ce soit dans le sport ou dans l'entreprise
18:38c'est qu'il n'y a pas un style qui est mieux qu'un autre.
18:40Il y a une équipe à accompagner qui a besoin
18:42comme un athlète individuel a besoin
18:44d'un certain type d'entraîneur
18:46une équipe a besoin
18:48d'un certain type de coach
18:50et ce coach doit grandir avec son équipe s'il veut continuer
18:52à la faire grandir.
18:54Comment on se sépare d'un
18:56maillon faible lorsqu'une équipe
18:58est soudée et qu'on s'aperçoit qu'il y a un
19:00maillon faible dans l'équipe ?
19:02Il y a un terme que
19:04j'aime beaucoup qui s'appelle
19:06l'impitoyable compassion
19:08qui est à mon sens l'essence du sport
19:10de très haut niveau, c'est à dire que
19:12il y a ce contrat
19:14il y a ce contrat moral
19:16surtout dans les équipes nationales
19:18peut-être en club c'est un petit peu moins vrai du fait
19:20des durées des contrats
19:22mais en tout cas en équipe nationale
19:24le deal est très clair par rapport
19:26à des objectifs de résultats
19:28par rapport à l'importance
19:30de l'individu dans le groupe, dans le vestiaire
19:32et à partir du moment
19:34où on constate que
19:36c'est l'ensemble du staff technique, c'est l'échange
19:38avec le capitaine, c'est que
19:40l'individu n'est plus
19:42raccord avec l'objectif ou la performance
19:44ou la dynamique de groupe
19:46et bien là c'est très naturel
19:48et on lui dit simplement que merci
19:50pour tout ce qu'il a donné et on lui souhaite
19:52bonne route pour la suite.
19:54Comme dans l'entreprise.
19:56Merci beaucoup
19:58merci Bérenger Briteau pour être
20:00passé nous voir dans l'émission
20:02des vraies voix des JO, je rappelle votre livre
20:04Équipe gagnante, s'inspirer du sport
20:06co-français pour réinventer
20:08nos organisations
20:10mes chers vrais voix, je vous remercie
20:12ce soir, vous avez été parfaits
20:16on vous garde, nous
20:18jusqu'à la fin. Avec plaisir
20:20jusqu'à la fin. Avec plaisir
20:22Jean-Luc Crétier, merci beaucoup d'avoir été
20:24avec nous, on vous retrouvera très bientôt
20:26Philippe Candeloro également
20:28et Marie-Claire Estou
20:30on vous passera un petit coup de fils dans la cérémonie d'ouverture
20:32Oui j'y serai
20:34Je sais pas encore où mais j'y serai
20:36Philippe aussi vous y allez à la cérémonie ?
20:38Non, non, non
20:40j'arrive juste
20:42j'arrive juste derrière mais je serai devant la télé
20:44pour regarder ça de loin effectivement
20:46Vous pouvez pas atterrir, je me souviens
20:48Vous pouvez pas atterrir
20:50Non mais j'espère que ça va être
20:52une belle cérémonie
20:54malgré tout ce qui se passe
20:56Voilà avec Céline Dion, Lady Gaga et Ayana Kamoura
20:58Jean-Luc Crétier devant
21:00votre télé aussi pour la suivre, on le rate pas ça
21:02Oui, non
21:04Je vous embrasse, très belle soirée à tous
21:06Nous on va continuer
21:08avec Antoine Mazère
21:10puisqu'on a un match de rugby en France
21:12sur UGUI qui est à suivre sur
21:14Sud Radio, très belle soirée, merci Gilles
21:16Merci à vous
21:18Et merci à notre ami Gauthier
21:20qui nous a aidé à préparer cette émission, il est là en coulisses
21:22et on leur remercie
21:24A tout de suite après les infos

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