• il y a 5 mois
Avec Laurent-Eric Le Lay, directeur des sports de France Télévision et Laurent Luyat, journaliste Sportif

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-07-02##

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Transcription
00:00Le 10h30, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:05Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:07Bonjour Valérie, on peut arrêter la politique.
00:10Oui, on va parler Jeux Olympiques, c'est quand même l'événement de cet été,
00:17l'événement pour la France et l'événement pour vous également Laurent-Éric Lelay.
00:21Bonjour.
00:22Bonjour.
00:22Directeur des sports de France Télévisions,
00:25donc du 26 juillet au 11 août et du 28 août au 8 septembre,
00:29ce sera les Jeux sur France Télévisions,
00:31Jeux Olympiques pour commencer et Jeux Paralympiques,
00:34donc un événement exceptionnel, dispositif exceptionnel j'imagine.
00:38Exactement.
00:38On va en reparler avec vous dans quelques instants.
00:40Vous êtes prêts ?
00:42Oui, on sera prêts.
00:43Ah, pas encore ?
00:44Ah bah, on est en train de tout préparer,
00:46encore un peu de travail à faire.
00:48On est en train de finir la construction de notre studio
00:52qui sera sur le toit du Musée de l'Homme
00:55et les travaux devraient se terminer demain.
00:57Et puis, on enchaîne dans dix jours la construction de notre studio.
01:01La Grande Halle ?
01:02Exactement, la Grande Halle à côté du Club France.
01:05Donc, il y a encore un peu de travail à faire.
01:07Donc, on sera prêts.
01:08Mais en tout cas, pour la première fois,
01:09France 2 et France 3 seront totalement dédiés aux Jeux Olympiques.
01:13Vous allez nous détailler un petit peu ce dispositif
01:16très ambitieux et très important.
01:18Mais on va commencer tout de suite avec le zapping.
01:20Un zapping olympique.
01:22Sportif olympique.
01:24Sud Radio Média.
01:26L'instant zapping.
01:28En votre honneur, cher Laurent et Eric,
01:29je vous ai fait un zapping totalement sportif
01:32et totalement olympique,
01:34même si j'avais beaucoup de matière,
01:35évidemment, avec les élections législatives.
01:38Mais cette fois, je vous fais un zapping sportif.
01:41En commençant par cette confidence incroyable
01:44de Marie-Jo Perrec,
01:46qui est également consultante pour France Télévisions,
01:48qui a expliqué dans un Dimanche à la Compagne,
01:51il y a quinze jours, pourquoi elle avait fait
01:52des Jeux Olympiques en Australie.
01:54Et l'histoire était assez folle
01:57au moment où elle s'en va des JO.
01:59On a toute cette image à l'aéroport.
02:01En fait, vous allez voir que l'histoire est liée
02:03à un aborigène que l'Australie voulait faire absolument gagner.
02:07Et elle a reçu des pressions
02:09qui vont expliquer sa fuite.
02:11Les JO de Sydney, pour nous tous,
02:14c'est Marie-Jo Perrec a disparu.
02:16Qu'est-ce qui s'est passé ?
02:18Pourquoi vous avez disparu ?
02:19Vous n'êtes pas allé aux épreuves ?
02:21Et qu'est-ce qui s'est passé à l'intérieur ?
02:23Je ne me suis pas rendu compte
02:25que la plus grande épreuve des JO,
02:27c'était la mienne et celle de Cathy Freeman.
02:30Ce n'était pas l'intérêt de tout un pays
02:32de vous laisser gagner,
02:34surtout sur leur territoire.
02:36De laisser gagner une aborigène,
02:38c'était une histoire incroyable,
02:39parce qu'il y a une forme de culpabilité, les Australiens.
02:42C'est une cause qui est bien plus grande que moi.
02:45Il y a des gens qui viennent à mon hôtel
02:47pour me faire peur.
02:49Je dois avancer jusqu'à la finale,
02:52en essayant de garder cet équilibre.
02:56Mais là, ils m'ont déglinguée.
03:01Et en fait, j'ai explosé.
03:06Et je décide de rentrer chez moi.
03:09Je me sauve la peau.
03:11Pendant trois mois, je ne me lève pas,
03:14je ne veux pas manger, je ne me lave pas.
03:17Je suis déprimée.
03:22C'est la descente aux enfers.
03:24Incroyable ce témoignage.
03:26Vous le saviez ?
03:27Vous connaissiez cette histoire ?
03:28Non, je ne connaissais pas cette histoire.
03:29Je l'ai découverte comme vous.
03:31C'est très poignant,
03:32parce que c'est bien évidemment inacceptable.
03:35C'est scandaleux.
03:37Et à travers la voix de Marie-Jo,
03:39on imagine la détresse qu'elle rencontrait à ce moment-là.
03:42Et surtout quand on se remet à l'époque
03:44où dans les journaux, on disait
03:46qu'elle lâche la France, qu'elle est honteuse,
03:48comment elle ne peut pas concourir pour la France.
03:51Vous imaginez la souffrance de dire
03:54si vous saviez ce qui s'était passé ?
03:56Oui, on ne comprenait pas.
03:58On avait toutes ces images de suite.
04:02On était tous surpris,
04:03on se posait tous des questions.
04:05À chaque fois qu'on se pose des questions,
04:06il y a des gens qui essayent de trouver des réponses
04:08et dans les réponses, il y a les plus farfelus.
04:11On la savait passionnée par la mode
04:14et par les drag queens aussi.
04:16Daphné Burki, qui va commenter la cérémonie d'ouverture,
04:19on en parlera avec vous,
04:21elle a aussi gardé un secret.
04:23Vous le connaissez Marie-Jo ?
04:24Elle est la directrice artistique
04:26pour tous les costumes des cérémonies,
04:28des tas de cérémonies.
04:30C'est un totalement incroyable reportage de France 2.
04:34Daphné Burki, animatrice de télévision et styliste,
04:37est la directrice des costumes.
04:391800 tenues pour la cérémonie d'ouverture,
04:41cachées sous des bâches,
04:43sauf une.
04:45Ce pourpoint, autrement dit une veste,
04:47style Henri IV, revisité.
04:50Il est fabriqué dans des matériaux de sport.
04:53C'est des cotons stretch,
04:55exactement les mêmes qui sont utilisés sur leurs vêtements.
04:57On a mélangé un tas de techniques
04:59qui rappellent les screams,
05:00le vêtement d'époque et le vêtement de sport
05:02et ça se lave en machine.
05:03C'est l'histoire, c'est du sport.
05:05En fait, c'est un mélange.
05:06C'est un vrai melting pot cette cérémonie.
05:10Vous le saviez quand vous l'avez choisie,
05:12qu'elle avait partagé ce secret avec vous ?
05:15On y réfléchit.
05:17C'est toujours un long processus.
05:18Parce que pour commenter la cérémonie d'ouverture,
05:20généralement,
05:22les Jeux Olympiques ont souvent lieu à l'étranger,
05:24donc on a souvent un consultant,
05:26francophone bien évidemment,
05:28et qui connaît la culture locale.
05:30Thierry Marx était venu avec nous à Tokyo.
05:32C'était un passionné du Japon.
05:33Pour la France, on avait à la fois un choix énorme.
05:35Elle a été bien évidemment assez vide dans la liste
05:38parce qu'elle travaille avec nous.
05:39C'est un peu une personne qui travaille sur Culture Box,
05:43donc qui représente la culture.
05:44Mais vous saviez qu'elle s'occupait...
05:46Et on a fini par le savoir, oui.
05:47Au début, vous ne le saviez pas ?
05:49Au début, quand on réfléchissait, non.
05:50Et puis avant de prendre la décision, on le savait.
05:52C'est incroyable.
05:53C'est une passionnée de mode.
05:54Je me souviens de ses débuts sur Canal+.
05:55Elle collectionne les vêtements.
05:57C'est un choix tout à fait légitime.
05:59Vous en aviez vu, certains de ses costumes ?
06:01Aucun.
06:02Aucun ?
06:03Ah non, la cérémonie d'ouverture.
06:04Qu'en ça sert d'être patron du sport ?
06:06Il faut savoir respecter un petit peu ses secrets.
06:09Il y a une grande tradition du secret dans les cérémonies d'ouverture,
06:12comme le dernier porteur de la flamme.
06:14Et moi, j'aime bien que les secrets restent des secrets.
06:16Et vous le savez ou pas ?
06:17Bien sûr que non.
06:18Bien sûr que non.
06:19Et même si vous le saviez, vous ne nous le diriez pas.
06:21Je préfère découvrir ça en direct,
06:23découvrir cette émotion en direct, comme tout le monde.
06:25Il y en a un qui en rêve d'être le dernier porteur.
06:28Il y en a plusieurs, je crois.
06:29Oui, il y en a pas mal.
06:30Et si je vous dis que sa sœur va être consultante pour France Télévisions,
06:33vous pensez à qui ?
06:34Vous parlez de Florent ?
06:36Evidemment.
06:37Sa sœur, Laure Manoudou, sera consultante pour vous.
06:41Et une nouvelle fois, elle aura peut-être la possibilité
06:44de commenter la course de son frère, Florent Manoudou,
06:47qui s'est qualifié, entre autres, à 34 ans,
06:51pour l'épreuve du 50 mètres libre.
06:54Et tout le monde est admiratif.
06:57Son petit sourire en coin,
06:59en dit long sur sa décontraction,
07:02avant la démonstration.
07:0421 secondes 54 pour traverser la piscine,
07:07remporter le 50 mètres nage libre,
07:10et se qualifier pour ses quatrièmes Jeux Olympiques.
07:13On voit toujours comme le petit frère d'eux.
07:14Vous avez un petit moment que je suis là maintenant,
07:16et voilà, quatrième Jeux, 33 ans,
07:18et à la maison en plus, donc j'ai hâte.
07:20Ses adversaires, comme les spectateurs,
07:23saluent la longévité d'un champion.
07:25Rester à ce niveau-là à 33 ans, c'est costaud.
07:28Il est clairement impressionnant.
07:29Physiquement, par son gabarit déjà,
07:31et puis par la performance qu'il est capable de faire,
07:33comme ça, en fin de carrière, en revenant,
07:36je trouve que c'est dingue.
07:37Je l'ai dit d'un an, j'ai dit 34,
07:39mais il a 33 ans.
07:40Un grand champion va parler des champions
07:42juste après la pub.
07:44Il ne faudra pas oublier, évidemment,
07:47et ça aussi, on en parlera ensemble,
07:49les paralympiques, qui vont être aussi 24 heures sur 24,
07:52et ça, c'est un pari fort de France Télévisions.
07:55Et il y avait le tennisman, vous savez,
07:57Mickaël Jérémiase,
07:59qui est un tennisman incroyable
08:01et qui est en fauteuil roulant,
08:02était invité de la clique.
08:04Vous savez que le symbole des Jeux Olympiques,
08:06quand vous regardez le logo et autres,
08:08c'est évidemment la Tour Eiffel.
08:10Du coup, il a parlé de la Tour Eiffel,
08:11mais plutôt de la sienne.
08:13J'avais eu la chance de vous rencontrer
08:14il y a une dizaine d'années,
08:15et vous m'aviez sorti une expression
08:16qui m'avait fumé de rire,
08:18que vous utilisez encore.
08:19Vous m'aviez parlé de votre Tour Eiffel.
08:21C'était il y a 10 ans.
08:23Maintenant, à 42 ans, la Tour Eiffel,
08:24c'est un peu la Tour de Pise,
08:25mais il faut que vous imaginez
08:26que quand j'ai mon accident à l'âge de 18 ans,
08:28quand je me réveille, je suis paralysé
08:29du nombril jusqu'aux orteils.
08:30Et pendant trois semaines,
08:31je commence à avoir des picotements
08:32dans les cuisses.
08:33Je commence à récupérer un petit peu
08:34de fonctions motrices et sensitives.
08:36Et un matin, je me réveille,
08:37comme tous les matins,
08:38allongé sur le dos avec mes pieds
08:39qui sont comme ça,
08:40et là, je ne vois pas mes pieds.
08:41Donc, je suis un mec curieux
08:42et il y a un truc gigantesque
08:43qui obstrue ma vue.
08:44Donc, qu'est-ce que je fais ?
08:45Évidemment, mon loup, je lève le drap
08:46et là, la fameuse Tour Eiffel.
08:56Aujourd'hui, nous,
08:57on n'a pas le droit au plaisir.
08:58On n'a pas le droit d'être des amants,
08:59des amoureux, des papas.
09:00On n'y a pas le droit.
09:02Témoignage fort.
09:03Et on parlera évidemment
09:04des parents olympiques.
09:05Bon.
09:06Alors, je vous en avais parlé
09:07il y a trois semaines, Valérie.
09:09Peut-être que vous ne nous avez pas entendus,
09:11Laurent et Eric.
09:12Alors, j'ai ressorti le son pour vous.
09:14Qui va chanter pour...
09:17L'ouverture des Jeux olympiques.
09:18Ah non, pas qui va chanter
09:19pour l'ouverture des Jeux olympiques,
09:20mais qui a fait une chanson
09:22titillée aux Jeux olympiques ?
09:24Vous ne l'avez pas entendue,
09:25je suis sûr.
09:26C'est Arielle Dombas.
09:27Arielle Dombas,
09:28pour l'arrivée de la flamme à Paris.
09:29Exactement, le 14 juillet,
09:31ça s'appelle Olympique.
09:32Vous ne l'avez déjà entendue ou pas ?
09:33Oui.
09:34Alors, écoutez,
09:35c'est quelque chose quand même.
09:36Que Paris soit une fête
09:39Avec tous ses athlètes
09:43Et Tour Eiffel comme un trésor
09:48D'une pluie de médailles d'or
09:52D'une pluie de médailles d'or
09:54Quoi ?
09:55C'est vrai.
09:56Je suis fan.
09:57Est-ce qu'il y aura une musique spéciale
09:59pour les Jeux olympiques ?
10:00Est-ce que l'habillage est chaud ?
10:02Ah ben oui, Amir.
10:03Je suis bête.
10:04Amir, oui.
10:05J'en suis, Amir.
10:06Je vais les communiquer.
10:07Oui.
10:08Elle a fait un titre spécial
10:10pour les Jeux olympiques
10:11qu'on diffuse sur les antennes
10:12de France Télévision, bien sûr.
10:14Et vous savez qui va chanter
10:16pour la cérémonie de facture ?
10:17Non plus, désolé,
10:18je ne peux pas vous réveiller de ce coup.
10:19La journaliste qui pose la question
10:20qui croit qu'elle va avoir une réponse,
10:21c'est l'Indion.
10:22Pourquoi ?
10:23On ne le sait pas tout pour l'instant.
10:24Pourquoi pas ?
10:25Allez, on se retrouve dans un instant
10:26avec vous, Laurent-Éric Lelay,
10:27directeur des sports de France Télévision
10:29pour parler de cet événement hors normes
10:34et donc de cette organisation hors normes
10:36aussi que vous avez mise en place.
10:38Et puis tout à l'heure,
10:39on aura Laurent Luyat, Valérie.
10:40Et puis on aura Laurent Luyat, évidemment,
10:41qui va nous parler du Tour de France
10:43et de cette émission du soir.
10:44A tout de suite.
10:46Sud Radio Média, l'invité du jour.
10:50L'invité du jour, c'est l'homme de l'été,
10:52Laurent-Éric Lelay,
10:53directeur des sports de France Télévision.
10:56France Télévision qui est le diffuseur
10:59officiel des Jeux Olympiques
11:01avec une couverture exceptionnelle
11:03du 26 juillet au 8 septembre,
11:05Jeux Olympiques et Jeux Paralympiques.
11:07Donc racontez-nous un petit peu
11:09ça fait combien de temps que vous travaillez
11:11sur cet événement,
11:12dès qu'on a su qu'on aurait les Jeux ?
11:14Oui, oui, même avant d'ailleurs.
11:16Même avant, je me rappelle
11:18quand la France candidatait,
11:20Paris candidatait pour l'organisation des Jeux.
11:22Il y avait eu, lors d'une journée olympique
11:24au mois de fin juin,
11:26ils avaient organisé,
11:28je ne sais pas si vous vous rappelez de l'image,
11:30il y avait eu une énorme piste d'athlétisme
11:32sur la Seine qui avait été faite.
11:34Et on avait retransmis cet événement.
11:36Je crois que c'était d'ailleurs,
11:37le président Macron venait d'être élu
11:40pour la première fois, assez fraîchement.
11:42C'était une de ses premières apparitions publiques.
11:44Donc dès le départ, on était en soutien.
11:47Bien évidemment.
11:49Et puis Paris a obtenu l'organisation des Jeux.
11:51Et puis on y a travaillé.
11:52Il a fallu acquérir les droits.
11:53Et puis après commencer à réfléchir aux dispositifs.
11:56Donc ça fait effectivement très longtemps,
11:57même si on y travaille de plus en plus.
11:59Il y a eu une grosse bagarre pour les droits ?
12:02Oui, enfin après c'est des négociations,
12:04c'est des discussions.
12:05Ou ça paraissait évident que ce soit le service public ?
12:07C'est jamais évident.
12:08C'est jamais évident les droits.
12:10Alors moi, je peux me permettre de le dire,
12:11peut-être pas vous, TF1 a vraiment tout fait pour les avoir.
12:14Parce que c'est déjà, à un moment,
12:16ils ont dit dans notre logo,
12:18il est bleu, blanc, rouge.
12:19Ça doit arriver à TF1.
12:21On est la couleur de la France.
12:23Et ils se sont vraiment battus, battus.
12:26Mais le dispositif qui a été présenté par France Télévisions
12:29a été assez imbattable quand même.
12:31Alors les deux antennes, France 2, France 3,
12:33consacrées uniquement aux Jeux Olympiques.
12:36Exactement.
12:37Événement exceptionnel.
12:38Événement avec une énorme ambition
12:42que veut Tony Estanguet et tout son comité d'organisation.
12:47Et que donc, nous on se doit d'être à la hauteur de cette ambition,
12:51à la hauteur de cet événement.
12:52C'est jamais arrivé des Jeux Olympiques d'été en France
12:56quand la télé existait.
12:57Puis il y a 100 ans, la télé n'existait pas.
13:00Et donc, très très vite,
13:02on s'est dit que ça avait un sens de consacrer
13:06toute la journée, l'antenne de France 2 et de France 3
13:09à la diffusion des Jeux.
13:11Sachant qu'on va éditer une troisième chaîne
13:14qui va être disponible sur France.tv.
13:16Et là les haters vont vous dire
13:18et moi je paye le service public,
13:20je déteste le sport et je paye,
13:22alors je ne paye plus ma redevance,
13:26mais et moi qui suis ménagère,
13:28qui adore les feuilletons, les séries,
13:30c'est horrible ce que vous me faites,
13:32je ne reconnais plus mon service public,
13:34je veux jouer l'invocate du tiers.
13:36Oui, vous avez tout à fait raison,
13:37on est un groupe pour tous les publics
13:39et c'est pour ça que nous avons une autre chaîne
13:41qui s'appelle France 5
13:42et qui, j'espère, vous plaira.
13:44Mais notre pari, c'est aussi que
13:46les Jeux Olympiques en France
13:48vont intéresser tous les Français.
13:50Parce que ce n'est pas qu'un événement sportif,
13:52c'est un événement qui est social.
13:54Ou un événement qui est sociétal.
13:56Et on sait déjà, parce qu'on l'a vu par le passé,
13:58que quand un événement sportif est organisé
14:00sur le territoire national,
14:01il a toujours un surplus d'audience.
14:03On l'a encore remarqué avec la Coupe du Monde de rugby
14:05en septembre dernier.
14:06Et la flamme, on a vu que la flamme mobilisait aussi,
14:09faisait des audiences.
14:10C'est incroyable la flamme,
14:11ce qui se passe autour de la flamme.
14:13C'est un vieux rêve que j'avais depuis très longtemps,
14:15depuis que je travaillais à Eurosport,
14:17de pouvoir avoir la possibilité
14:19de couvrir en intégralité, en direct, la flamme.
14:22Et la technologie nous a permis,
14:24aujourd'hui, de pouvoir le faire
14:26parce qu'on peut le faire dans une logique financière
14:29et, j'ai envie de dire,
14:31respectable pour l'environnement,
14:33réaliste aujourd'hui,
14:35alors qu'avant, il aurait fallu mettre des hélicoptères partout,
14:37donc ça aurait coûté beaucoup d'argent,
14:39beaucoup de CO2.
14:41Vous savez que j'ai assisté à la conférence de presse,
14:44Delphine Ernotte,
14:46c'était la technicienne en chef,
14:48elle a expliqué,
14:50elle était au point,
14:51alors ça la passionne,
14:52elle a dit ça, vous y étiez,
14:54donc c'est des portables,
14:56qui font des téléphones portables
14:58avec une petite antenne dans le dos
15:00qui est une antenne Starlink,
15:02elle l'a citée,
15:04elle a expliqué comment ça fonctionnait,
15:06elle a dit ça ne coûte rien,
15:08on peut faire une chaîne avec,
15:10et donc c'est que des portables qui fonctionnent
15:12avec une petite antenne.
15:14C'est assez fou d'ailleurs,
15:16qu'aujourd'hui,
15:18la qualité de portable soit une qualité diffusable.
15:20Tout à fait,
15:22aujourd'hui,
15:24on fait des interviews avec les téléphones portables
15:26et effectivement,
15:28la technologie Starlink
15:30permet de pouvoir
15:32envoyer les feeds dans le cloud,
15:34comme on dit,
15:36et à Paris, dans nos bureaux,
15:38on réalise le signal que vous pouvez découvrir sur france.tv.
15:40Qu'est-ce que ça va donner
15:42à l'antenne,
15:44une journée type sur France 2
15:46et sur France 3 ?
15:48Déjà, on va proposer
15:50le choix,
15:52vous savez que France 2,
15:54ça va être une chaîne qui va être
15:56plutôt axée sur ce qu'on appelle les grands moments,
15:58alors c'est quoi les grands moments ?
16:00Il y a les grandes disciplines des Jeux Olympiques,
16:02la natation la première semaine, l'athlétisme la seconde,
16:04vous retrouverez notamment en prime time
16:06les grands moments de natation
16:08ou d'athlétisme,
16:10mais toute la journée,
16:12on va aller sur chacune des épreuves
16:14en suivant, c'est vrai,
16:16principalement le parcours des Français,
16:18avec cette volonté de diffuser
16:20toutes les médailles françaises
16:22qu'on espère nombreuses sur France 2.
16:24On prendra l'antenne dans la foulée
16:26de Télématin,
16:28qui sera
16:30au Trocadéro,
16:32sur notre plateau,
16:34et on va faire toute la continuité
16:36d'antenne de France 2
16:38au Trocadéro.
16:40Il y aura les JT d'informations
16:42qui seront quand même diffusées sur France 2
16:44et France 3, et à ce moment-là,
16:46on basculera sur France 5,
16:48et puis à la fin de la journée de France 2,
16:50on aura notre magazine Quel Jeu ?
16:52présenté par Léa Salamé,
16:54dont on va pouvoir parler après.
16:56Sachant que les JT ne seront plus
16:58dans les studios des JT, mais eux aussi,
17:00ils sont aux couleurs des JO et seront
17:02sur le toit du Trocadéro.
17:04Ça, c'est quand même fort,
17:06parce que faire bouger une rédaction
17:08et tout ça, j'imagine
17:10que ça a dû se poser de questions,
17:12de dire est-ce qu'on sort le JT ?
17:14Oui, c'est une décision d'Alexandre Carac
17:16que je trouve géniale, moi, parce qu'on est
17:18vraiment immergé, c'est vraiment
17:20un petit peu la fête.
17:22Après, ça reste des JT d'information,
17:24l'actualité, on verra ce qu'elle sera à ce moment-là.
17:26Mais je pense que c'est une manière
17:28aussi d'être intégré dans ce moment
17:30unique de l'histoire de notre pays.
17:32Et il y a cette chaîne dont vous parliez
17:34juste pendant le zapping,
17:36cette chaîne numérique, donc qu'est-ce que vous
17:38pouvez nous dire de cette chaîne
17:40France TV Paris 24
17:42avec un live chat interactif
17:44fan zone, qui permettra
17:46de relayer en temps réel, c'est ça,
17:48les réactions des téléspectateurs.
17:50Alors, c'est quoi cette chaîne ?
17:52C'est notre grande ambition que nous a donnée Delphine Arnott,
17:54c'est comment créer l'interactivité
17:56entre les téléspectateurs et nos chaînes.
17:58Et c'est vrai que la télévision,
18:00ça n'a jamais été simple.
18:02Et qu'aujourd'hui, sur cette chaîne,
18:04qui va être plutôt dédiée
18:06aux sports urbains,
18:08qui sont le basket 3x3, le skate,
18:10le breakdance, le skateboard, le surf,
18:12le surf qui a lieu
18:14à Tahiti.
18:16Et donc, vous aurez sur la chaîne
18:18une fenêtre de dialogue et vous allez pouvoir
18:20poser vos questions,
18:22faire part de vos réactions
18:24et interagir avec
18:26celui qui anime la chaîne
18:28ou
18:30les commentateurs.
18:32Et donc, on va créer cette interaction
18:34entre le téléspectateur et les commentateurs
18:36qui vont être une nouvelle manière
18:38de pouvoir
18:40regarder le sport. On sait aujourd'hui
18:42à travers des plateformes sociales comme Twitch
18:44que c'est quelque chose qui fonctionne
18:46très bien. On l'a fait.
18:48Déjà, on l'a testé sur
18:50deux matchs pendant Roland-Garros.
18:52Sans trop le dire, ça avait bien marché.
18:54On va le retester une fois pour le Tour de France.
18:56Et pour nous, c'est une nouvelle manière
18:58de créer ce lien.
19:00Vous allez avoir beaucoup de consultants,
19:02beaucoup de consultants sportifs.
19:04Alors ça, je vous poserai une question après.
19:06Mais je suis obligé de vous en parler parce qu'il est venu à ce micro
19:08presque témander
19:10une place gratuitement
19:12de Patrick Montel.
19:14Il est venu aussi témander
19:16chez vous. Est-ce que vous ne regrettez pas
19:18de ne pas avoir offert une petite place
19:20à Patrick Montel ?
19:22L'histoire entre Patrick Montel et France Télévisions s'est terminée
19:24il y a quelques années.
19:26C'est un personnage
19:28extraordinaire, Patrick.
19:30Moi qui ai
19:32plus de 50 ans,
19:34j'ai vécu tout l'athlétisme avec la voix
19:36de Patrick Montel. Vous avez compris sa souffrance de ne pas être
19:38sur Paris, la Ville et les autres ?
19:40La bonne nouvelle, c'est qu'il y est.
19:42Oui, sur RTL, sur nos frères d'RTL.
19:44Oui, mais il avait envie d'être
19:46à France Télé avec sa rédac.
19:48Oui, mais après,
19:50les histoires sont
19:52différentes.
19:54Je pense que
19:56Patrick, il a une passion pour l'athlétisme,
19:58il a une passion pour les athlètes
20:00qui débordent d'ailleurs parfois.
20:02Moi, je suis très heureux
20:04qu'RTL lui ouvre son micro.
20:06Comme ça, on va pouvoir l'écouter.
20:08Consultant, qui avez-vous recruté
20:10pour ces Jeux Olympiques ?
20:12Je ne vais pas déborder,
20:14la liste est très longue.
20:16Ça s'est bousculé ?
20:18Tout le monde a accepté, j'imagine ?
20:20Oui, je pense que, nous, notre choix,
20:22c'est d'essayer de trouver
20:24vraiment des personnalités qui ont cette
20:26capacité de pouvoir parler
20:28de leur sport au plus grand nombre.
20:30Beaucoup de sports,
20:32des Jeux Olympiques, les Français
20:34ne les regardent qu'à l'occasion des Jeux Olympiques.
20:36Et donc, c'est des sports
20:38où il faut souvent réexpliquer
20:40les règles, réexpliquer les enjeux,
20:42faire preuve des émotions.
20:44C'est souvent des sports pas très simples.
20:46Vous parliez à l'instant du breakdance.
20:48Le breakdance, c'est un sport nouveau,
20:50que peu de gens connaissent.
20:52C'est un sport très artistique,
20:54donc ça sera très important de pouvoir dire
20:56pourquoi tel b-boy ou b-girl
20:58a une meilleure note que l'autre.
21:00Ça s'appelle un b-boy ?
21:02Oui, ceux qui sont des athlètes.
21:04Et sinon,
21:08je cite une petite anecdote.
21:10Sur l'escrime,
21:12il y a trois armes.
21:14Le sable, le fleuret, l'épée.
21:16Normalement, on a un consultant pour les trois.
21:18Maintenant, on a un prix de trois.
21:20C'est des épreuves différentes.
21:22Chaque arme aura son consultant
21:24ou sa consultante.
21:26On a vraiment ce souci
21:28de pouvoir essayer
21:30d'apporter un maximum
21:32au français, au téléspectateur.
21:34Évidemment, il y a la cérémonie d'ouverture.
21:36On prend deux mois avant que Laurent Louisen
21:38nous rejoigne.
21:40S'il y a un incident,
21:42s'il y a un attentat,
21:44parce que tous les politiques parlent de ça,
21:46quelle est la chose qui est prévue
21:48par le service des sports
21:50et par les antennes de France Télévisions ?
21:52Est-ce qu'il y a une bande de secours qui est prévue ?
21:54Est-ce qu'il y a un animateur à Paris
21:56pendant la cérémonie
21:58qui est prévue avec des invités ?
22:00Ou est-ce que vous basculez
22:02sur des tigres, des lions,
22:04ceux qui gobulent ?
22:06Il est dans le scénario catastrophique.
22:08On n'a pas une équipe B spécial attentat
22:10qui sera en veille.
22:12Pas de plan B.
22:14Comme on dit,
22:16on ne va pas souhaiter qu'il y ait d'attentat.
22:18Après,
22:20France Télévisions,
22:22c'est un grand média télévisuel
22:24qui est capable de réagir face à toutes les situations.
22:26Je ne crois pas qu'il y aura d'incidents.
22:28Après, s'il y en a,
22:30on s'adaptera en grande responsabilité.
22:32Mais vous êtes en total direct.
22:34Il n'y a pas de time delay.
22:36Non.
22:38Ça aurait pu être une question qui se pose.
22:40On marque une pause.
22:42On se retrouve dans un instant
22:44avec vous Laurent-Éric Lelay
22:46et avec Laurent Luyat
22:48puisque Laurent Luyat va être aussi
22:50l'une des stars de cet été
22:52sur France Télévisions.
22:54Le Supplément Média
22:56Toujours avec Laurent-Éric Lelay,
22:58directeur des sports de France Télévisions
23:00et Laurent Luyat
23:02qui nous a rejoint.
23:04Journaliste emblématique
23:06du service des sports de France Télévisions.
23:08Bonjour Laurent.
23:10On va vous retrouver sur le Tour de France.
23:12Il y est déjà.
23:14Depuis samedi,
23:16il est à l'antenne de France Télévisions.
23:18À l'antenne de France Télévisions
23:20pour le Tour de France.
23:22Pendant les Jeux Olympiques,
23:24on a évoqué avec Laurent-Éric Lelay
23:26le dispositif exceptionnel
23:28qui était mis en place
23:30à cette occasion.
23:32Vous allez être de service le soir
23:34aux côtés de Léa Salamé.
23:36Racontez-nous cette émission.
23:38Quel jeu ?
23:40Qu'est-ce qu'on va voir ?
23:42Je serai à l'antenne à partir de
23:4418h30 environ sur France 2
23:46pour la partie directe
23:48jusqu'à 23h au Trocadéro.
23:50Et ensuite,
23:52le jeu sera le feu d'artifice
23:54final de la journée.
23:56Après avoir vu 15-16 heures
23:58d'épreuve, on va revenir
24:00sur tout ce qui s'est passé dans la journée
24:02et recevoir
24:04avant tout les médaillés,
24:06ceux qui auront brillé tout au long de la journée,
24:08mais aussi des artistes,
24:10des politiques.
24:12Dans cette émission,
24:14on va tout se permettre.
24:16Il y aura même des happenings,
24:18des consultants, des journalistes.
24:20Tout le monde va venir
24:22faire la fête et célébrer
24:24les médaillés du jour en direct
24:26pendant deux heures.
24:28Ce sera un véritable talk show olympique.
24:30Vous allez chanter, danser ?
24:32On peut chanter, danser.
24:34On va même, pourquoi pas,
24:36essayer de faire du sport
24:38avec les champions.
24:40Avec Léa.
24:42Du skateboard.
24:44Elle est tellement
24:46sympa, naturelle, cool.
24:48Elle s'y connait en sport, Léa Salamé ?
24:50Elle le dit.
24:52Elle le dit elle-même.
24:54Ce n'est pas une spécialiste du sport.
24:56Elle a raison.
24:58Elle est curieuse.
25:00Voyez comment ça se passe.
25:02Elle interview plein de gens
25:04dans une ambiance super.
25:06Moi, je l'ai faite, l'émission.
25:08On est super bien accueillis.
25:10Ça intéresse à vous.
25:12C'est vraiment une émission formidable,
25:14et je pense qu'on va se régaler.
25:16Vous allez avoir des invités.
25:18Vous allez continuer à parler de sport,
25:20mais pas que.
25:22Il y aura des invités
25:24qui s'intéressent à ces Jeux.
25:26Des artistes, c'est ça ?
25:28On ne parlera que des Jeux olympiques.
25:30On ne parlera pas d'autre chose.
25:32Mais on va élargir
25:34le panel des invités.
25:36Il pourrait y avoir
25:38des politiques qui s'intéressent au sport,
25:40des chanteurs, des acteurs,
25:42des gens de médias.
25:44Des politiques ?
25:46La porte est ouverte.
25:48Donc le nouveau Premier ministre ?
25:50Pourquoi pas ?
25:52Je ne peux pas vous dire le nom encore.
25:56Le Tour de France,
25:58vous kiffez,
26:00comme on dit,
26:02toujours autant ?
26:04C'est sûr.
26:06Déjà, on a une équipe qui est exceptionnelle.
26:08Je le dis toujours.
26:10Quand on a une équipe,
26:12l'important, c'est d'avoir des personnalités
26:14qui sont différentes
26:16les unes des autres.
26:18Entre Marion Rousse et Franck Ferrand,
26:20il y a une différence énorme.
26:22Entre Laurent Jalabert et Johan Offredo.
26:24Donc chacun a sa particularité.
26:26On s'entend
26:28à merveille.
26:30Il y a du débat.
26:32Le Tour de France,
26:34c'est la rencontre avec le public.
26:36C'est ça qui est extraordinaire.
26:38On est sur la ligne d'arrivée.
26:40C'est l'occasion, par cet événement-là,
26:42d'aller à la rencontre
26:44de notre public, de France Télé.
26:46Vous savez, au sport,
26:48on a un public très populaire.
26:50On a des millions de gens qui nous regardent.
26:52Et de pouvoir les voir discuter avec eux,
26:54c'est aussi un grand bonheur, grâce au Tour de France.
26:56Alors peut-être, Laurent-Éric,
26:58sur le Tour de France,
27:00ça reste un événement
27:02là aussi extrêmement rassembleur,
27:04avec des paysages incroyables.
27:06Beaucoup de gens regardent pour le paysage.
27:08Moi, j'adore, à chaque fois qu'on parle du Tour de France,
27:10le dire, parce qu'on a des images
27:12assez incroyables
27:14de cette belle France,
27:16et que le Tour de France nous permet de découvrir.
27:18C'est le mariage du sport et des beaux paysages.
27:20Donc ça nous permet
27:22également de
27:24découvrir, redécouvrir
27:26des régions de France
27:28et de voir que notre pays est très beau.
27:30Et cette année, on va aussi voir
27:32beaucoup d'Italie, en tout cas sur les trois premières étapes,
27:34avec un départ
27:36de Florence,
27:38qui est une ville magnifique,
27:40et qui va nous permettre aussi de voir
27:42d'autres paysages.
27:44Et Laurent Luya, il a le droit au vin italien, au Chianti ?
27:46Il ne boit pas, Laurent, je crois.
27:48Avec Laurent-Éric, on ne peut pas
27:50boire beaucoup, en fait, sur les événements.
27:54Il ne nous l'interdit pas, mais il nous fait les gros yeux,
27:56en fait, si on a un verre.
27:58Voilà. Moi, je voulais
28:00vous demander, sur le Tour de France,
28:02il y a eu une petite polémique avec les motos
28:04de presse
28:06dans la saison dernière,
28:08avec des chutes de l'équipe de France.
28:10Vous avez pris la mesure à France Télévisions ?
28:12Vous avez enlevé des motos ?
28:14Vous expliquez à un de nos consultants ?
28:16On n'a pas enlevé des motos.
28:18Il y a eu un peu
28:20cette petite polémique, effectivement,
28:22qui est liée à
28:24un trafic qui doit s'organiser
28:26entre différentes motos. Là, il y avait
28:28deux motos, parce qu'il y avait la moto pour
28:30filmer le signal et la moto pour les photographes.
28:32Les deux,
28:34d'ailleurs, doivent pouvoir travailler,
28:36donc c'est une régulation du trafic
28:38qui sera, je crois,
28:40bien entendu, faite.
28:42C'est toujours des étapes
28:44qui sont un petit peu magiques,
28:46parce que c'est des moments où il y a
28:48une forte émotion, on est en montée,
28:50il y a énormément de public,
28:52et d'ailleurs, on le voit sur les images télé,
28:54les coureurs, quand ils montent, comme ça,
28:56avec le public qui s'écarte au dernier moment,
28:58on a l'impression, mais comment ils vont faire ?
29:00Il y a beaucoup de pression, beaucoup d'émotion,
29:02et que le
29:04très très regrettable incident de l'année dernière,
29:06on fera tout pour qu'il ne se reproduise pas.
29:08Est-ce qu'un jour, vous ferez
29:10simplement, pour une étape,
29:12la caravane du Tour de France ? Parce que moi,
29:14le Tour de France, je me vois
29:16avec ma grand-mère...
29:18La diffuser ? Oui, parce que je me vois avec ma grand-mère
29:20attendre les bonbons à Ribaud
29:22et Cochonou. Non, mais c'est vrai
29:24que c'est une vraie vie, la caravane,
29:26c'est la fête de la caravane.
29:28Tu veux l'attraper...
29:30Elle passe deux heures avant, donc je pense que le public...
29:32D'abord, elle passe deux heures avant, en plus,
29:34c'est une caravane publicitaire, donc pour montrer la publicité,
29:36je ne suis pas sûr que la législation nous permette,
29:38mais c'est vrai que c'est une vraie fête.
29:40C'est une vraie fête, et quand on va sur le Tour de France,
29:42c'est important d'arriver
29:44avant la caravane, sinon c'est dommage.
29:46Vous me mettrez de côté des dragibus, Laurent.
29:50Si je peux rajouter une petite chose,
29:52on aura une nouveauté, quand même, cette année,
29:54sur le Véloclub,
29:56on va avoir un tout nouveau plateau,
29:58un nouveau décor,
30:00on va être vraiment
30:02sur la ligne d'arrivée,
30:04et le public, justement, va pouvoir
30:06assister à l'émission. On l'a fait déjà
30:08un peu l'année dernière, on l'a testé,
30:10et ça, c'est génial,
30:12parce que les coureurs arrivent,
30:14donc là, il y a du barriérage,
30:16forcément, pour laisser passer
30:18tous les coureurs jusqu'au dernier,
30:20et ensuite, le public pourra s'arracher
30:22tout autour de notre plateau.
30:24Donc, ça, c'est top.
30:26Un mot pour revenir sur les Jeux olympiques,
30:28on n'a pas parlé des Jeux paralympiques,
30:30qui sont aussi importants,
30:32Laurent Luya, vous allez aussi
30:34être là pour ces Jeux paralympiques.
30:38Encore une fois, France Télévisions
30:40donne énormément de visibilité
30:42à ces Jeux paralympiques.
30:44Moi, je suis très attaché, parce que c'est vrai
30:46que j'ai la chance, depuis 2014, de découvrir
30:48les Jeux paralympiques sur France Télévisions,
30:50avec du direct.
30:52Je pense que ça va être extraordinaire,
30:54mais vraiment, je vous le dis, je m'engage,
30:56très sincèrement, cette année,
30:58les gens vont découvrir une équipe de France
31:00et des athlètes qui sont
31:02absolument fabuleux.
31:04La couverture sera totale,
31:06de 8h du matin jusqu'à minuit,
31:08on aura même le magazine,
31:10avec quel jeu, avec Léa Salamé, pour les paralympiques.
31:12Ça sera en intégralité,
31:14pour la première fois,
31:16et je pense même, dans le monde,
31:18que jamais il n'y a eu une telle couverture
31:20pour les Jeux paralympiques,
31:22sur France 2, sur France 3, sur les deux principales
31:24chaînes du groupe France Télévisions,
31:26et je pense qu'il y aura vraiment un avant
31:28et un après Jeux paralympiques
31:302024.
31:32D'où est venu, c'est vous, c'est vraiment
31:34France Télévisions, Laurent-Éric Lelay, qui avait
31:36insisté, c'est ce qui a permis que vous
31:38emportiez, justement, les droits
31:40des Jeux ? Je pense que ça a joué,
31:42oui, il faudra demander au comité olympique,
31:44parce que ces droits-là ont été acquis auprès
31:46de Paris 2024, et qu'au-delà
31:48d'une somme d'argent,
31:50on s'est dit que pour emporter les droits,
31:52il fallait qu'on ait un dispositif éditorial
31:54très innovant.
31:56Et Laurent l'a très bien résumé,
31:58et effectivement, c'est notre ambition
32:00à l'avant et à l'après. Et ça va être la même couverture, c'est-à-dire
32:02France 2, France 3 ? Non, c'est en alternance, là.
32:04C'est 24 sur 24.
32:06C'est 24 sur 24, en alternance, France 2
32:08et France 3, avec notre célèbre bascule,
32:10et toutes les compétitions disponibles
32:12sur la plateforme France.tv.
32:14Vous êtes une fan de tennis-fauteuil, on parlait de
32:16Kél Jérémie, on pourra voir
32:18tous les matchs sur France.tv,
32:20sur une chaîne dédiée.
32:22Ça veut dire qu'aujourd'hui, le téléspectateur
32:24est prêt à regarder les handicapés.
32:26Souvent, les gens
32:28se disaient, j'ai du mal à regarder,
32:30ça m'aime mal à l'aise.
32:32C'est un peu cash
32:34comme question, mais c'est la réalité des choses.
32:36Vous avez raison de poser cette question.
32:38D'abord, le handicap, il faut le montrer,
32:40pour que,
32:42justement,
32:44le public ne se dise pas,
32:46je ne veux pas voir, parce qu'il lui manque
32:48un bras, une jambe, etc.
32:50Quand j'ai commencé les Jeux paralympiques,
32:52je faisais des cauchemars,
32:54je vous le dis franchement, la nuit, la première fois,
32:56parce qu'effectivement, toute la journée,
32:58je voyais, etc.
33:00Ensuite, en 2016, à Rio,
33:02déjà, je ne dis pas que ça ne faisait plus rien,
33:04mais plus grand-chose.
33:06Et 2018,
33:08je les vois
33:10comme tous les autres.
33:12Il n'y a aucun problème là-dessus.
33:14En plus, ce qui est extraordinaire,
33:16c'est que les athlètes français ont un charisme.
33:18Vous verrez, le public va les découvrir.
33:20C'est ça qui est important, pour qu'un sport,
33:22pour qu'une compétition soit mise en avant.
33:24Regardez Lormano Doux, la natation française,
33:26en 2004, elle était au fond du trou.
33:28Lormano Doux, ça a été la vitrine,
33:30elle a engendré toute une génération d'athlètes.
33:32Et là, les athlètes paralympiques,
33:34l'équipe de France, ils ont du charisme,
33:36ils sont bons, et je pense
33:38que ça va vraiment cartonner,
33:40et je pense que les gens n'auront plus aucun problème
33:42après ces Jeux Paralympiques, pour voir des athlètes
33:44en situation de handicap.
33:46Et oui, parce que c'est vrai que
33:48quand on les entend, ça change le regard.
33:50Nous, on a eu la chance ici
33:52de recevoir Théo Curin,
33:54et je peux vous dire qu'au bout de deux minutes,
33:56il était tellement lumineux, tellement incroyable,
33:58qu'on oubliait qu'il avait un handicap,
34:00et c'était comme un invité
34:02valide, parce que
34:04la force qu'il dégageait en interview
34:06a changé tout, en fait.
34:08Juste sur les Jeux Olympiques,
34:10on n'a pas évoqué la différence
34:12entre France 2 et France 3 ?
34:14France 3 va être
34:16une chaîne sur laquelle on va pouvoir diffuser
34:18principalement les sports collectifs.
34:20Si vous avez envie de voir...
34:22Par équipe ?
34:24Par équipe, oui.
34:26Avec les Américains ?
34:28Il y a la Dream Team américaine, mais il y a aussi l'équipe de France masculine et féminine,
34:30on espère qu'elles iront le plus loin possible.
34:32Et puis c'est une chaîne aussi
34:34qui va nous permettre de diffuser plus longuement.
34:36Par exemple, il va y avoir un tournoi de tennis extraordinaire,
34:38extraordinaire, avec
34:40Nadal, Nadal l'Alcaraz en double,
34:42Djokovic a dit qu'il venait,
34:44donc on aura envie de voir les matchs,
34:46et donc si on n'avait qu'une chaîne, on aurait du mal à
34:48diffuser des sets en entier,
34:50là on va pouvoir plus facilement.
34:52Et le rugby ? Rugby à 7 sur les radios ?
34:54Ça va plus vite, c'est dès le départ.
34:56Avec notre champion de Toulouse ?
34:58Oui, ça va dès le départ,
35:00puisque le rugby commence
35:02avant la cérémonie d'ouverture, les jeux
35:04commencent avant les jeux.
35:06Et notamment l'épreuve masculine, dont la finale
35:08aura lieu le lendemain de la cérémonie d'ouverture,
35:10avec on espère une première médaille française.
35:12Alors attention, je vous mets au défi tous les deux,
35:14combien de médailles pour la France
35:16Laurent Lully a ?
35:18C'est enregistré ?
35:20Oui, c'est enregistré.
35:22D'accord, il n'y a pas de problème.
35:24J'annonce...
35:28On est autour de 40 habituellement,
35:30entre 38 et 42,
35:32enfin entre 35 et 42.
35:34Donc là, comme c'est en France,
35:36j'annonce 52 médailles
35:38aux Jeux Olympiques.
35:40Et beaucoup plus aux Jeux Paralympiques.
35:42Beaucoup plus.
35:44Et vous Laurent-Éric Lenay ?
35:46On travaille
35:48beaucoup en ce moment sur ça,
35:50parce qu'on va faire une émission avant,
35:52qui va parler un peu
35:54de ces Français qui peuvent prétendre à une médaille.
35:56Donc on arrive à 80 médailles,
35:58mais dans une version très optimiste.
36:00C'est-à-dire qu'on met vraiment
36:02des médailles.
36:04Donc moi, je vais essayer
36:06d'être... Je ne vais pas donner le même chiffre que Laurent,
36:08mais entre 60 et 70,
36:10ce serait bien.
36:12Mais moi, j'aime bien être optimiste.
36:14Vous avez peur du Baby Blues après ?
36:16Enfin du J.O. Blues ?
36:18Non, on a les paras. Donc ça, ça va nous enlever déjà,
36:20parce qu'on sera fond sur les paras. Après, les paras,
36:22on soufflera.
36:24On va trouver autre chose à faire. Vous savez ce qu'on a fait
36:26le Baby Blues ? Le J.O. Blues ?
36:28Le J.O. Blues est pour préparer
36:30le futur.
36:32Le groupe France Evision a acheté les droits
36:34des Jeux Olympiques jusqu'en 2032.
36:36Donc ça va.
36:38Laurent, ça ne vous angoisse pas ?
36:40Non, on fera plus des compressions
36:42plutôt que des pressions.
36:44Très bien. Et puis bravo pour Roland-Garros,
36:46parce que vous avez explosé les scores.
36:48Vous avez explosé les scores.
36:50Ça a été une super saison de Roland-Garros.
36:52Bon, on explose, nous, les temps.
36:54Juste une dernière chose, Valérie.
36:56Mardi 16 juillet, à ne pas rater,
36:58Olympique, la France des Jeux, un grand documentaire
37:00suivi d'un portrait
37:02présenté à Cannes
37:04avec un tas de sportifs incroyables
37:06et ensuite un portrait de Kevin Meyer
37:08avec plein de choses à regarder.
37:10Le 15 juillet,
37:12la journée olympique aussi sur France 2.
37:14Toute la journée, jusqu'au soir.
37:16Et ça va être quoi ?
37:18Ça va être la fête et il y aura un grand concert
37:20le soir que j'aurai le plaisir
37:22d'animer avec Laurie Tillman.
37:24Avec plein d'artistes.
37:26Ça va être vraiment la fête.
37:28Pas de maillot de bain
37:30et pas de château de sable cette année.
37:32Allez, merci à tous les deux.
37:34Merci Laurent-Éric Lelay, merci Laurent Luya.
37:36Nous, on se retrouve dans un instant
37:38pour commenter l'actualité.

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