Les Vraies Voix - Émission du 17 juillet - Vidéo Dailymotion

Sud Radio

Les Vraies Voix avec Jean Doridot, Corinne Tapiero et Jean-Marc Governatori.  Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David  du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a   ##LES_VRAIES_VOIX-2023-07-17##

Transcript

00:00:00 Les vraies voix de l'été Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.

00:00:06 Eh bien le bonsoir, chère Frédéric ! Eh bien bonsoir, chère Judith, bonsoir à tous.

00:00:11 Bonsoir à tous, chers auditeurs, bienvenue dans les vraies voix de l'été de Sud Radio,

00:00:14 dans ce beau lundi, n'est-ce pas ? Oui, alors c'est un lundi embouteillé pour

00:00:18 tout nous dire, pour tout vous dire.

00:00:20 Pour tout nous dire à nous, parce qu'on parle tous seuls.

00:00:22 Oui, parce que les vraies voix arrivent progressivement.

00:00:24 Certains sont dans les embouteillages, d'autres viennent d'arriver juste comme ça.

00:00:29 Bon, il y a les anciens qui ont pris de l'avantage.

00:00:33 Merci de le rappeler.

00:00:34 Qui ont pris de l'avance un peu.

00:00:35 C'est le métier.

00:00:36 D'ailleurs, on va les présenter nos vraies voix.

00:00:38 Nous avons donc notre fameux Jean Dorido.

00:00:40 Jean Dorido, vous êtes docteur en psychologie et créateur de l'application Zenfie.

00:00:44 Bonsoir les amis, bonsoir à tous.

00:00:46 Docteur, est-ce que c'est normal d'avoir aussi peur que j'ai eu peur finalement en

00:00:50 attendant les vraies voix qui ne venaient pas ? Est-ce que c'est normal ?

00:00:53 C'est l'anxiété.

00:00:54 C'est l'anxiété.

00:00:55 Est-ce qu'à ce degré d'anxiété, c'est tolérable ?

00:00:59 Je vous ai vu gérer ça de main de maître.

00:01:01 C'est normal, c'est parce que je vous accompagne Frédéric dans votre anxiété tous les jours.

00:01:04 Oui, c'est vrai.

00:01:05 Notre deuxième vraie voix, donc Corine Tapiro.

00:01:08 Oui, et elle, elle n'est pas encore là.

00:01:10 Mais elle va être au téléphone.

00:01:11 Voilà, bonjour Corine.

00:01:12 Bonjour, bonjour à tous.

00:01:13 On vous attend avec impatience.

00:01:15 Moi aussi, je peux vous dire que je bénis beaucoup Annie Dalgaux.

00:01:19 J'allais vous lancer là-dessus.

00:01:21 C'est-à-dire que je rappelle à tous les auditeurs de Sud Radio que vous êtes conseillère

00:01:24 d'arrondissement et présidente de l'Observatoire et des parents.

00:01:27 C'est vrai que vous êtes dans l'opposition à Annie Dalgaux.

00:01:29 Ce qui fait que quand vous êtes en retard pour venir à l'émission des vraies voix,

00:01:33 forcément on pense à votre copine Anne.

00:01:35 Oui, mais quand on organise des reports de circulation qui bougent tout Paris, il y a

00:01:41 quand même un problème de coordination des travaux qu'il va falloir régler un jour.

00:01:44 Alors ça, je vous le confirme.

00:01:46 Ce n'est pas le débat.

00:01:47 Voilà, ce n'est pas le débat, mais enfin, c'est quand même le problème depuis bien

00:01:50 cinq, six ans.

00:01:51 Il faut venir en bicyclette.

00:01:53 Alors oui, il faut venir en bicyclette.

00:01:55 Quand on partait de bon matin.

00:01:58 Vous êtes là dans combien de temps, Corinne ?

00:02:02 Eh bien, j'espère dans un quart d'heure.

00:02:08 Un quart d'heure ? Bon, d'accord.

00:02:10 On vous attend.

00:02:11 Et puis on vous garde le téléphone surtout.

00:02:13 Jean-Marc Gauvernatorial, notre troisième voix à la voix.

00:02:16 Un petit nouveau, c'est sa première.

00:02:18 Bien le bonsoir.

00:02:19 Bienvenue.

00:02:20 Jean-Marc, coprésident d'Ecologie au Centre et élu écologiste niçois.

00:02:25 On va rappeler aux auditeurs que vous étiez des cinq candidats de la primaire pour Europe

00:02:30 Ecologie Les Verts.

00:02:31 C'est ça, pour les écologistes, en fait.

00:02:33 Oui, tout à fait.

00:02:34 Je représentais l'écologie centriste.

00:02:35 Bon, maintenant, ça a changé.

00:02:37 Alors écoutez, ça tombe bien pour votre première.

00:02:39 On vous a réservé un petit débat autour de la question, histoire de vous mettre à

00:02:43 l'aise, évidemment.

00:02:44 Impeccable.

00:02:45 On commence par recevoir aussi notre auditeur.

00:02:48 Et puis, chers auditeurs, vous appelez au 0826 300 300.

00:02:52 Évidemment, on vous attend.

00:02:53 Vous pouvez aussi d'ores et déjà voter sur Twitter aux deux questions qu'on vous pose

00:02:57 pour nos rendez-vous de 17h30 et de 18h30.

00:03:00 Alors on commence par celle de 17h30, mais on va d'abord commencer par accueillir Paul.

00:03:04 Alors par quoi on commence, Judith ?

00:03:06 Par plusieurs trucs en même temps.

00:03:07 Vous avez vu, j'ai envie de faire tout en même temps.

00:03:09 On fonce dans le Lot et Garonne.

00:03:11 Voilà.

00:03:12 Dans le Lot et Garonne.

00:03:13 C'est Paul.

00:03:14 Bonjour Paul.

00:03:15 Oui, bonsoir à tous.

00:03:16 Comment allez-vous, Paul ?

00:03:17 Merci beaucoup.

00:03:18 Ça va, ça va.

00:03:19 Je vous remercie.

00:03:20 Eh bien, on est enchanté de vous recevoir.

00:03:22 Lot et Garonne, c'est bien, mais où exactement ?

00:03:24 Ça, c'est important pour Frédéric.

00:03:25 Ravimé.

00:03:26 Alors, c'est un tout petit village à côté, entre Thonais, Casteljalou, entre Marmande,

00:03:30 Nagey.

00:03:31 Ah, Marmande.

00:03:32 Vous le connaissez bien.

00:03:33 Voilà.

00:03:34 Le prix de la tomate cycliste.

00:03:35 Voilà.

00:03:36 Allez, référence cycliste.

00:03:37 Vous êtes bien parti, là.

00:03:38 Voilà.

00:03:39 Le prix de la tomate cycliste.

00:03:42 Oui, oui, si vous connaissez l'ami Pierrick Frédérigo, vous savez qu'on a fait quelques

00:03:46 fêtes chez ce quintuple vainqueur des tables du Tour de France.

00:03:49 Vous faites la fête, Frédéric Bander ?

00:03:50 Ça m'arrive.

00:03:51 D'ailleurs, il faut que j'en parle.

00:03:52 Je crois qu'il y a parfois de la fête à la chasse et de la chasse à la fête.

00:03:54 Ça m'a été confié.

00:03:55 Bon, alors, cher Paul, nous avons deux questions.

00:04:00 On commence par la première qu'on poste sur Twitter à nos auditeurs.

00:04:03 Vous allez nous dire ce que vous en pensez.

00:04:04 On vient de perdre notre grande Jane Birkin.

00:04:06 On est tous très attristés.

00:04:07 Évidemment, Jane Birkin, Pierre Desproges, Serge Gainsbourg, Coluche, tous ces grands

00:04:11 artistes.

00:04:12 Est-ce que justement les artistes actuels ont moins de liberté d'expression qu'auparavant ?

00:04:15 Chers auditeurs, je vous rappelle qu'on pose la question sur Twitter.

00:04:18 Et Paul, qu'est-ce que vous en pensez ?

00:04:19 Est-ce qu'on a moins de liberté d'expression qu'auparavant quand on est artiste aujourd'hui ?

00:04:22 Malheureusement, oui, parce qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de camps politiques, médiatiques

00:04:27 qui se sont incarnés là, bien pas le seul, qui empêchent certaines expressions.

00:04:33 Alors que pour moi, il vaut mieux contrer les expressions par des idées, par d'autres choses.

00:04:39 Et là aujourd'hui, on nous censure.

00:04:41 Voilà, censure, c'est parti.

00:04:42 Eh bien, c'est ce qu'on appelle planter le décor.

00:04:45 Bravo, Paul.

00:04:46 Et pour tout vous dire, restez bien avec nous, parce que nous vous avons sélectionné des

00:04:51 extraits, des choses qu'on n'écoutait plus du coup, mais qu'on va réécouter parce qu'on

00:04:55 ne se gêne pas.

00:04:56 Et puis à 18h30, Paul, on vous pose aussi une autre question sur le réchauffement climatique.

00:05:04 On connaît tous cette canicule estivale actuellement, et puis la décarbonation, c'est un gros sujet.

00:05:08 Est-ce que selon vous, Paul, il faut privilégier la décroissance économique pour sauver la planète ?

00:05:15 Pas du tout.

00:05:16 Parce que justement, aujourd'hui, c'est ce qu'on est en train de faire, c'est-à-dire

00:05:19 qu'on empêche le produit en France et dans le même temps, on signe des accords de libre-échange

00:05:23 pour importer des produits qui viennent de très loin, pour remplacer des produits qu'on

00:05:26 pourrait produire chez nous.

00:05:27 Et tout ça en nom de l'écologie.

00:05:29 Alors moi, l'écologie politique, pour moi, c'est de l'escroquerie, c'est de l'escrologie.

00:05:33 Ah bah là, parlons Radio, il est planté à nouveau.

00:05:36 Le monsieur parle de l'écologie de gauche, là.

00:05:38 Non mais ce qui est bien, c'est que vous baptisez Jean-Marc Governatory pour sa première

00:05:42 dans les vrais voix, vous lui dites "bon, on va le bisuter, on va lui dire que ce qu'il

00:05:46 fait, ça sert à rien".

00:05:47 Bon, c'est vrai, il nous dit que c'est écologie au centre, on verra dans le débat.

00:05:51 C'est de Noxibor, non ? Écologie au centre, non ?

00:05:54 Ah, peut-être, on ne sait pas, on ne sait pas.

00:05:57 Il vous répondra.

00:05:58 Et puis, vous nous appelez au 0800 26 300 300, chers auditeurs, on vous attend, n'hésitez

00:06:03 pas à réagir, évidemment, à donner votre opinion, c'est la radio du parlons vrai.

00:06:07 Et puis, bah écoutez, puisqu'on a perdu une grande dame, on va se faire plaisir aujourd'hui,

00:06:12 Frédéric.

00:06:13 Allez, hommage !

00:06:14 Les vraies voix Sud Radio.

00:06:16 Ex-femme des sixties, petite baby doll.

00:06:20 Comment tu danses si bien, le rock'n roll.

00:06:26 Ex-femme des sixties, où sont tes années folles ?

00:06:33 Ça me fait des frissons.

00:06:34 C'est vraiment beau.

00:06:35 On reçoit Yvan Cujius, notre Yvan Cujius du Loft de Sud Radio.

00:06:39 Bonjour Yvan.

00:06:40 Bonjour les amis.

00:06:41 Salut Yvan.

00:06:42 C'est un plaisir de vous entendre.

00:06:44 J'étais en train de mimer le piano, mais Yvan, le jour où j'aurai ton niveau en piano.

00:06:49 Yvan écrit du piano debout.

00:06:50 Ouais, dans toutes les positions.

00:06:52 Il sait pas le détail.

00:06:54 Alors Yvan, évidemment, on avait envie de vous entendre un peu témoigner parce que

00:06:58 vous, vous l'avez reçu deux fois dans votre émission du Loft, Jane Birkin, vous l'avez

00:07:02 bien connue.

00:07:03 Voilà, et bah déjà, racontez-nous un peu comment elle était et est-ce que ça vous

00:07:08 fait sa disparition ?

00:07:09 Ce que ça fait précisément à toute la France, il y a une vive émotion qui est générale

00:07:15 parce qu'elle avait comme ça, elle avait intégré le cœur des Français de façon

00:07:21 assez incontestable.

00:07:23 C'est-à-dire qu'il y avait quelque chose de naturel.

00:07:25 C'était tantôt la grande sœur, tantôt à ses débuts certainement la jeune fille,

00:07:31 et puis ça a été la maman.

00:07:33 Elle a traversé des générations comme ça de gens avec cette façon comme ça de mettre

00:07:38 un petit peu tout le monde d'accord.

00:07:39 C'est-à-dire, quoi que ses positions aient pu être, quoi que ses postures artistiques

00:07:44 ou autres aient pu être, elle faisait une espèce d'admiration, elle la suscitait

00:07:49 tout le temps et il y avait quelque chose qui rendait tout le monde assez admiratif

00:07:54 effectivement de ce que faisait Jane Birkin.

00:07:56 Et puis, il y a aussi quand même, on est tous nostalgiques de cette époque de liberté

00:08:03 comme ça, de cette pop culture qui nous donne une forme de nostalgie et puis de ce couple

00:08:08 mythique Gainsbourg-Birkin.

00:08:10 Donc, c'est-à-dire qu'il y a aussi finalement, c'est aussi quelque part un deuxième départ

00:08:14 de Serge Gainsbourg quand même, le décès de Jane Birkin.

00:08:17 - Oui, Ivan, nous avons sollicité nos trois vrais voix de ce soir.

00:08:22 La question c'était, vrais voix, quelle est la chanson que vous retenez ?

00:08:26 Écoutez le choix de Jean Dorido.

00:08:28 C'était psychologique dans cette chanson, Jean Dorido.

00:08:31 Vous le psychologue, ça ne vous a pas échappé si je crois comprendre.

00:08:34 - Oui, oui, sûrement.

00:08:35 C'est vrai, je rejoins ce que disait Ivan.

00:08:38 Moi, Jane Birkin, j'ai presque l'impression qu'elle fait partie de ma famille.

00:08:41 Je l'ai toujours connue depuis tout petit.

00:08:43 Je pense évidemment à ses enfants, Charlotte Gainsbourg, Lou Doyon, sa fille aînée qui

00:08:48 nous a quittés il y a quelques années.

00:08:50 Et vraiment, c'est vrai que ça fait presque...

00:08:53 Déjà, Serge Gainsbourg, je me rappelle comme si c'était hier du jour où j'ai appris

00:08:58 à la radio justement le décès de Gainsbourg.

00:09:00 Et c'est vrai que c'est quand même...

00:09:01 Je fais partie d'une génération dont on a grandi.

00:09:04 C'est vraiment des personnages qui sont avec nous pour toujours en réalité.

00:09:10 Donc très touchés, évidemment.

00:09:11 - Ivan, est-ce que vous pensez qu'elle est avec nous pour toujours, alors Jane Birkin ?

00:09:15 - Oui, bien sûr, totalement.

00:09:17 Et je rebondis un petit peu sur la chanson où Gainsbourg qui écrit pour Jane Birkin

00:09:21 cette idée de garçon manqué qu'elle était.

00:09:24 D'ailleurs, Mungaro par rapport à ça, parlait de sa femme lui-même en disant

00:09:27 qu'elle était un garçon manqué, mais une femme réussie.

00:09:29 - Ah, c'est bien ça !

00:09:32 - Et quand il parle de Jane Birkin en garçon manqué, effectivement,

00:09:36 et cette relation tellement belle entre eux faisait dire à Gainsbourg que quand il était peintre,

00:09:42 il ne peignait que des femmes un peu androgynes et que tous les portraits ressemblaient à Jane Birkin.

00:09:47 Et il disait cette chose fabuleuse, il disait "je les peinte avant de la connaître".

00:09:51 - Magnifique !

00:09:52 - Alors on continue le tour de table.

00:09:54 Le choix de chanson de Jane Birkin de Corine Tapiero.

00:09:58 C'est parti !

00:09:59 - Est-ce que vous parlez des vôtres ? C'est ça ma question.

00:10:02 - Ça vous apprendra à être en retard pour l'instant.

00:10:05 - J'ai pas forcément de remarque, mais j'aurais dû faire.

00:10:12 - Ah, et à ce moment-là, elle est sauvée par le tunnel.

00:10:15 Arrêtez avec le coup du tunnel, Corine Tapiero !

00:10:18 On connaît ça, on connaît ça !

00:10:20 Allez, et le choix de Jean-Marc Governatori.

00:10:22 Parce qu'en plus, Judith, il y a une histoire de cette chanson

00:10:24 qui est interprétée au départ par Serge Gainsbourg.

00:10:26 - C'est Serge Gainsbourg qui écrit cette chanson "Réquiem pour un con"

00:10:28 quand Jane Birkin le trompe avec Jacques Doyon.

00:10:32 Il s'en va avec lui.

00:10:34 Donc il écrit cette chanson pour Jacques Doyon, "Réquiem pour un con".

00:10:37 Et c'est d'autant plus intéressant qu'elle la reprend ensuite.

00:10:40 - Pourquoi ce choix, Jean-Marc ?

00:10:42 - En choisissant cette chanson, j'ai d'abord voulu faire le lien avec Serge.

00:10:46 Parce qu'on ne peut pas les découpler, si je puis dire.

00:10:48 Donc effectivement, il l'a chantée, lui, pour la première fois en 1968.

00:10:52 Et ensuite, elle, elle l'a remixée à sa façon.

00:10:54 Donc c'était intéressant.

00:10:55 D'autre part, le titre m'a interpellé, parce qu'il y a un sujet en France

00:10:57 dont on parle très peu.

00:10:59 C'est que selon des scientifiques français, tout à fait reconnus,

00:11:03 et des scientifiques étrangers,

00:11:05 il y a de plus en plus de déficients intellectuels.

00:11:08 Et c'est pour moi un vrai sujet de société.

00:11:11 Et donc, le titre...

00:11:13 - Est-ce que vous êtes heureux de vous retrouver en face de Jean Dorido ?

00:11:16 - C'est parfait.

00:11:17 - C'est un fait qu'on mesure l'intelligence en psychologie depuis toujours.

00:11:20 Et c'est un fait, ce n'est pas flatteur, mais en France,

00:11:22 on est un peu plus bête que la moyenne.

00:11:24 - À chaque année, il faut encore gagner.

00:11:26 - Et par conséquent, le titre est d'actualité.

00:11:28 Et bravo Jane.

00:11:30 - Bon, on ne parle pas de nos auditeurs, ni de nous-mêmes, évidemment.

00:11:33 - Évidemment.

00:11:35 - C'était la B.O. d'un film, à un moment donné, pour un con.

00:11:38 - Oui, c'est pas grave.

00:11:40 - Yvan, il sait ça, n'est-ce pas, Yvan ?

00:11:43 - Vos choix sont intéressants,

00:11:45 parce qu'il y a les deux soucis qui sont assez symboliques

00:11:47 aussi du parcours de Jane Birkin,

00:11:49 qui quand même est élevée dans une éducation bourgeoise,

00:11:52 et qui, élevée à l'anglo-saxonne,

00:11:54 un jour jette aux orties ses habits de fille de bonne famille

00:11:57 et sème le trouble jusqu'au Vatican,

00:12:00 en simulant avec Gainsbourg les râles de l'amour

00:12:03 sur "Je t'aime, moi non plus".

00:12:05 C'est une chanson très emblématique.

00:12:07 - C'est ce que je disais, grande féministe, Jane Birkin aussi.

00:12:10 Elle a ouvert les portes pour pas mal de ses petites sœurs, Yvan Cujous.

00:12:13 - Exactement, bien sûr, bien sûr.

00:12:15 Et puis, il y a aussi cet album,

00:12:17 comment ne pas le nommer, de Melody Nelson,

00:12:19 qui démarre la carrière de Jane Birkin,

00:12:21 qui est un album qui s'est vendu sous le manteau,

00:12:23 qui est un des meilleurs albums de Gainsbourg.

00:12:25 Et sa carrière, finalement, démarre à Melody Nelson

00:12:28 pour aller jusqu'aux années Etienne Dao,

00:12:30 sur l'album qui lui a offert il y a trois ans.

00:12:33 - C'est ça.

00:12:34 - Yvan, nous avons explosé le conducteur avec vous,

00:12:36 mais c'est toujours tellement passionnant.

00:12:38 - On est tellement contents avec vous.

00:12:41 - On a le plaisir de vous avoir.

00:12:43 - À très bientôt, Yvan.

00:12:44 - Et puis, attendez, c'est important quand même,

00:12:46 rediffusion d'une de vos rencontres avec Jane Birkin,

00:12:48 à 20h, juste après nous, là.

00:12:50 - Absolument, la dernière rencontre que j'ai faite avec elle,

00:12:52 en tête à tête pendant une heure, chez elle,

00:12:54 et c'était un très joli moment,

00:12:56 mais on le rediffuse à 20h, vous allez voir,

00:12:58 c'était un très très joli moment intime.

00:13:00 - Restez à l'écoute, chers auditeurs.

00:13:01 Merci cher Yvan Cugious, on vous embrasse.

00:13:03 - À très vite autour d'un piano, Yvan.

00:13:05 - Avec grand plaisir.

00:13:06 - Il y a du boeuf qui se prépare.

00:13:08 Et bien, chers auditeurs, vous nous appelez 0826-300-300,

00:13:11 vous votez sur Twitter.

00:13:13 Je vous rappelle la question qui arrive,

00:13:15 Jane Birkin, Pierre Desproges, Serge Gainsbourg, Coluche,

00:13:17 les artistes actuels ont-ils moins de liberté d'expression qu'auparavant ?

00:13:21 N'hésitez pas à répondre, à commenter, à nous appeler,

00:13:23 on vous attend à tout de suite.

00:13:25 - Sud Radio. - Parlons vrai.

00:13:27 - Sud Radio. - Parlons vrai.

00:13:54 - Traverser tout le ciel bleu de Sésamo Aventura

00:13:56 à bord de ton propre avion à l'âge de 5 ans

00:13:58 est un moment que tu n'es pas prêt d'oublier.

00:14:01 Port Aventura World, créé pour 100 souvenirs.

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00:25:33 Vraies Voix de l'été, Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.

00:25:39 Vous avez choisi Sud Radio, merci de votre fidélité chers auditeurs.

00:25:42 Ce sont les vraies voix de l'été qui sont là pour vous.

00:25:44 Vous continuez à nous appeler au 0826 300 300.

00:25:47 Surtout n'hésitez pas à voter sur Twitter.

00:25:49 Et on est toujours avec nos éditorialistes Frédéric.

00:25:51 Nos trois vraies voix, ça y est, nous sommes au complet.

00:25:53 Jean Dorido, le docteur en psychologie, celui qui fait rêver tous ses patients.

00:25:58 Corine Tapiero, la conseillère d'arrondissement, celle qui fait grincer tous les automobilistes de Paris.

00:26:04 Et elle-même d'ailleurs.

00:26:05 Et puis Jean-Marc Governatory, celui qui fait grincer tous les écologistes,

00:26:09 coprésident d'écologie au centre.

00:26:11 Oui, oui, paraît-il, ça marche aussi au centre.

00:26:13 On peut être écologiste et au centre ?

00:26:14 Eh ben, tu nous diras !

00:26:15 Allez, le grand débat du jour.

00:26:17 Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.

00:26:21 On vous pose la question sur Twitter, chers auditeurs.

00:26:23 Jane Birkin nous ayant quitté, on est tous un peu tristes aujourd'hui.

00:26:26 Alors, on parle de ces grands artistes de l'époque, Pierre Desproges, Zaz Gainsbourg, Serge Gainsbourg, Coluche.

00:26:31 Les artistes actuels, selon vous, ont-ils moins de liberté d'expression qu'auparavant ?

00:26:35 N'hésitez pas à voter sur Twitter.

00:26:37 Et elle nous appelle 0826 300 300.

00:26:39 Alors, effectivement, la liberté d'expression, est-ce qu'elle place les artistes au-dessus des lois ?

00:26:43 Il y a une idée couramment admise dans le débat public

00:26:45 qui considère généralement que l'artiste doit bénéficier d'une sorte d'exception au tribunal.

00:26:49 Cependant, une seule grande loi, celle sur la liberté de la presse de 1881,

00:26:53 qui régit l'expression en France, alors est-ce que c'était mieux avant ?

00:26:55 Peut-être plus libre en tout cas, c'est bien la question qu'on vous pose sur Twitter.

00:26:59 Ah oui, bonne dame, c'était mieux avant.

00:27:01 Tiens, allez, faisons-nous plaisir, enfin, ça dépend de quel côté on se place.

00:27:04 Michel Leib et son légendaire sketch "L'Africain".

00:27:07 Aujourd'hui, il serait taxé de racisme.

00:27:09 Dans les années 80, il a fait un carton de vente et de diffusion.

00:27:12 L'autre jour, l'autre jour, je me promenais dans la rue avec mon père.

00:27:18 Lorsque soudain, sous nos yeux exorbités et carcués,

00:27:23 apparut une blonde pulpeuse là-dedans.

00:27:26 Je dis à mon père "Alors, on la bouffe tout de suite ?"

00:27:30 Il me dit "Non, imbécile, on la ramène à la maison et on bouffe ta mère."

00:27:36 Voilà, alors, autour de la table, personne n'ose rigoler.

00:27:40 Finalement, avant, tout le monde rigolait, la personne n'ose rigoler.

00:27:43 Mais est-ce que c'est drôle, Jean-Marc Governatori ?

00:27:47 Il fut un temps, effectivement, où la couleur de peau,

00:27:50 l'orientation sexuelle ou la religion

00:27:53 ne posaient aucun problème aux humoristes.

00:27:54 Aujourd'hui, oui, c'est sans doute bien.

00:27:56 Je pense que c'est une question d'évolution.

00:27:58 Et je pense que les réseaux sociaux qui n'existaient pas avant

00:28:01 et qui existent aujourd'hui, permettent quand même aux artistes de s'exprimer.

00:28:04 Moi, j'ai en mémoire encore une vidéo de Vincent Lindon

00:28:07 qui était très franche, très engagée, très large.

00:28:10 Donc, je pense que lorsque l'artiste veut,

00:28:12 il peut encore s'exprimer sur tel ou tel sujet.

00:28:14 Sans tomber dans, on va dire, le racisme, c'est ça ?

00:28:17 Par exemple.

00:28:18 Et la vidéo dont vous parlez, c'est une vidéo sur laquelle

00:28:20 il s'exprimait sur un problème sociétal.

00:28:22 Là, on parle de l'artiste dans son art.

00:28:24 Est-ce que, selon vous, l'artiste dans son art, aujourd'hui,

00:28:26 est-ce qu'il n'aurait pas été condamné, finalement ?

00:28:28 Effectivement, comme je le disais, il y a des sujets

00:28:30 sur lesquels il est aujourd'hui difficile de surfer.

00:28:33 Mais je pense quand même que la liberté d'expression

00:28:36 demeure, y compris pour l'art, y compris pour l'artiste,

00:28:39 avec certains éléments softs sur lesquels il doit faire attention.

00:28:45 D'accord, Corinne Tapiron ?

00:28:46 Oui, je pense qu'autrefois, d'abord, les gens étaient moins procéduriers,

00:28:49 avaient moins facilement recours à la 17e chambre correctionnelle.

00:28:53 Aujourd'hui, ce serait quasi systématique.

00:28:55 Ce qu'on peut regretter, c'est qu'il y a un tas de sujets

00:28:58 qui sont préemptés, sur lesquels on doit s'exprimer

00:29:02 et tout le monde doit penser la même chose.

00:29:04 Donc ça, je trouve que c'est quand même extrêmement gênant.

00:29:06 Ça a été le cas avec #MeToo.

00:29:08 Alors, bien évidemment, je ne défends pas les personnes

00:29:12 qui ont commis des exactions, mais il n'était pas possible

00:29:15 d'exprimer une opinion différente.

00:29:17 D'ailleurs, Maïwenn a été épinglée parce qu'elle avait une opinion différente.

00:29:22 Catherine Deneuve aussi.

00:29:24 Catherine Deneuve, un certain nombre de femmes

00:29:26 qui n'ont pas pu exprimer un point de vue différent.

00:29:28 Oui, notre Brigitte Lallet, effectivement.

00:29:30 Je trouve que c'est extrêmement dommage de ne plus pouvoir parler,

00:29:34 qu'on ne puisse pas attaquer les uns et les autres

00:29:36 sur des composantes qui sont très sensibles,

00:29:38 la religion, l'appartenance sexuelle, etc.

00:29:40 Il n'y a pas de problème, mais je crois qu'on doit pouvoir

00:29:42 encore exprimer un point de vue différent,

00:29:44 sans pour autant être taxé, être facho,

00:29:46 puisque c'est le terme à la mode.

00:29:48 On n'a plus le droit de ne pas être d'accord,

00:29:49 Jean Dorédo, finalement, c'est ça ?

00:29:51 Écoutez, je ne sais pas si on a plus le droit d'être d'accord.

00:29:53 Vous parlez comme Jacques Chirac, là.

00:29:55 Écoutez, je ne sais pas.

00:29:57 Il était très fort, l'humour, à sa façon.

00:30:00 Il était très bon.

00:30:02 Un jour, quelqu'un l'avait traité de connard.

00:30:05 Et il avait eu envie de lui enchanter.

00:30:07 Moi, c'est Jacques Chirac.

00:30:09 C'est Cyrano de Bergerac, quelqu'un, n'est-ce pas ?

00:30:11 Ah oui, c'est vrai.

00:30:13 C'est de mon restant, d'ailleurs, face à mémoire.

00:30:15 C'est vrai que vous mettez vraiment le doigt dessus

00:30:17 avec ce sketch de Michel Leib, parce que je lisais,

00:30:19 bien sûr, dans l'annonce du débat,

00:30:21 Pierre Desproges, Coluche,

00:30:23 bon, c'était quand même des monuments de l'humour.

00:30:25 Et Michel Leib, malgré tout son talent,

00:30:28 c'est un fait que c'est incroyablement daté,

00:30:31 ce sketch-là qu'on vient d'entendre.

00:30:33 Et c'est clair qu'il y a eu manifestement

00:30:35 une espèce de prise de conscience assez heureuse, quand même.

00:30:39 C'est vrai que c'est toujours Tochli, le rire.

00:30:41 Quelqu'un qui tombe, ça fait rire.

00:30:43 Par exemple, Charlot, le plus véga que du monde,

00:30:45 le type, il tombe, on rigole,

00:30:47 avant même de se demander si c'est fait mal.

00:30:49 - La tarte à la crème. - Voilà.

00:30:51 Et donc, on est toujours quand même sur une espèce de fil,

00:30:53 comme ça, et le rire...

00:30:55 - Entre la vérité et la méchanceté, quoi. - C'est ça.

00:30:57 Et donc, sans doute, à l'époque, c'était pas méchant.

00:31:00 Toutefois, c'est vrai que peut-être,

00:31:02 le public de l'époque ne réalisait pas

00:31:04 à quel point ça peut être extrêmement blessant,

00:31:07 ce genre, comme ça, de spectacle.

00:31:10 Ça veut dire farce en latin, spectacle.

00:31:13 Il y a des farces tristes, quand même.

00:31:15 - Vous parlez latin aussi, Jean.

00:31:17 - Écoutez, je m'entraîne...

00:31:19 - C'est une histoire d'amour qui commence sur le plateau,

00:31:21 ce soir, chers auditeurs, ce soir, entre Jean et Frédéric,

00:31:23 sachez-le, hein, quand même.

00:31:25 - Auditeurs, justement, 0826 300 300.

00:31:27 Est-ce que ça vous fait rire encore,

00:31:29 ce sketch de Michel Leib ?

00:31:31 Est-ce que ça vous...

00:31:33 - Vous vous inquiétez. - Voilà, dites-le, votez.

00:31:35 Deuxième extrait.

00:31:37 Coluche, l'inarrêtable, souvent censuré,

00:31:39 aujourd'hui, que dirait-on de cette blague

00:31:41 racontée sur Canal+,

00:31:43 le bègue et le boiteux ?

00:31:45 - Alors, le bègue et le boiteux,

00:31:49 puisque t'as une jambe plus courte que l'autre,

00:31:53 je te donne un conseil pour marcher dans la rue,

00:31:56 tu mets un pied dans le caniveau,

00:31:58 et tu...

00:32:00 et...

00:32:02 tu mets l'autre sur le trottoir.

00:32:07 Bon, et le boiteux, il dit,

00:32:09 ben, puisque un conseiller va à l'autre,

00:32:11 j'ai un truc pour que tu bégaye plus,

00:32:13 ferme ta gueule.

00:32:15 (rires)

00:32:17 - Bon, c'était quand même très très drôle, quoi.

00:32:19 Franchement, Jean-Marc Auvernati,

00:32:21 ta guerre venatorie, pardon,

00:32:23 c'est quand même très très drôle, ça me fait bafouiller.

00:32:25 - Ah ben, je pense que Coluche, c'est vraiment le sommet du talent,

00:32:27 c'est l'humour à l'état pur,

00:32:29 et donc, effectivement...

00:32:31 - Et donc là, c'est par Vixens, le bègue, le boiteux.

00:32:33 - C'est clair. - Jean Dorédo, Jean Dorédo.

00:32:35 - Et puis, il y a aussi quelque chose qui a changé,

00:32:37 c'est un fait que

00:32:39 les minorités, visibles ou non,

00:32:41 se sont rassemblées,

00:32:43 pour se faire entendre, précisément.

00:32:45 Et c'est un fait,

00:32:47 je ne serais pas étonné aujourd'hui,

00:32:49 à ce genre de blague,

00:32:51 et ce serait quand même, peut-être,

00:32:53 une réaction tout à fait légitime,

00:32:55 - Alors, il avait eu à l'époque,

00:32:57 il avait eu des problèmes avec eux, déjà.

00:32:59 - Nous, on est bègues, et c'est un fait,

00:33:01 pour avoir eu des clients qui sont venus me voir

00:33:03 pour ce genre de sujet.

00:33:05 C'est vrai que c'est une souffrance, c'est un handicap,

00:33:07 le fait d'être bègue,

00:33:09 et on peut entendre,

00:33:11 après, il n'est pas question de censurer quoi que ce soit,

00:33:13 toutefois, on peut entendre, Patrick Timsit avait eu le sujet aussi,

00:33:15 sur les handicapés. - Stéphane Guillon aussi.

00:33:17 - Stéphane Guillon, alors qu'il connaît bien le sujet.

00:33:19 - Il dit que c'est les handicapés, finalement,

00:33:21 qui rient le plus à ces blagues, en général.

00:33:23 - Les blagues sexistes, il y en a qui ont été

00:33:25 censurées, bannies

00:33:27 des émissions de télé, pour des blagues sexistes.

00:33:29 Qui sont en fait des blagues qui sont véhiculées

00:33:31 depuis... - C'est le dernier.

00:33:33 - C'est pas très malin, je suis d'accord avec vous, mais quand même...

00:33:35 - Là, aujourd'hui, Corine,

00:33:37 Coluche fait ça, on sait qu'il peut tout se permettre,

00:33:39 qu'il pouvait tout se permettre,

00:33:41 mais c'était un programme, je l'ai choisi exprès,

00:33:43 parce que c'était son émission sur Canal+,

00:33:45 et ce qu'aujourd'hui, sur une chaîne de télé,

00:33:47 on prend le risque, comme ça. - Non, mais tout de suite,

00:33:49 une remontrance du CSA, ça passerait pas du tout.

00:33:51 Et je pense que la chaîne n'accepterait pas.

00:33:53 - Tartin serait pas contente, oui. - Tout simplement.

00:33:55 Parce que ça coûte trop,

00:33:57 c'est beaucoup d'énergie,

00:33:59 et prendre des avocats, c'est se défendre,

00:34:01 c'est arriver à répondre de façon claire,

00:34:03 et en fait, un humoriste,

00:34:05 il a son texte, il le dit, je pense pas qu'il soit

00:34:07 tous animés par les pires intentions,

00:34:09 c'est simplement, pour certains, de l'humour

00:34:11 qui tombe à plat, bien sûr, parfois,

00:34:13 mais voilà, je pense que c'est faux.

00:34:15 - C'est ça qui change tout, Jean-Marc Gouvernatori,

00:34:17 c'est qu'aujourd'hui, il y a un procès à tous les coins de rue.

00:34:19 - À noter quand même que l'humour

00:34:21 contre les politiques continue de subsister,

00:34:23 comme c'était le cas il y a quelques décennies.

00:34:25 Donc, on se souvient tous

00:34:27 de ce que faisait Thierry Le Luron,

00:34:29 et encore aujourd'hui, les politiques emprennent pour leur grade

00:34:31 par tous les humoristes.

00:34:33 Donc il y a des domaines sur lesquels ça perd du noir.

00:34:35 - Oui, je vais les dire, par exemple, on se souvient

00:34:37 Guy Benaud, Charles Bultress, Thierry Le Luron,

00:34:39 Jean Amadou, et j'ai l'impression

00:34:41 qu'aujourd'hui, c'est plutôt plein.

00:34:43 - D'abord, il faut une culture politique

00:34:45 pour pouvoir se moquer des politiques,

00:34:47 déjà, il faut une culture historique

00:34:49 qui manque pas mal, et puis,

00:34:51 il faut un intérêt, une appétence pour ce qu'ils ont à dire,

00:34:53 parce que finalement, sur les réseaux sociaux,

00:34:55 vous en voyez certains s'exprimer,

00:34:57 franchement, vous n'avez même plus besoin d'aller au spectacle.

00:34:59 - Mais Jean-Marc Gouvernatori,

00:35:01 c'est aussi un homme politique, c'est pour ça.

00:35:03 Vous critiquez un peu, là.

00:35:05 - J'observe que par rapport à

00:35:07 Macron, à Ciotti,

00:35:09 ils emprennent pour leur grade par les humoristes

00:35:11 de notre pays, et c'est bien,

00:35:13 et c'est rigolo, et c'est comme avant.

00:35:15 Sur ce domaine-là, à mon avis.

00:35:17 - 0,826,300.

00:35:19 - Et puis vous votez sur Twitter, alors quand même, je vous donne

00:35:21 un petit peu les résultats, chers auditeurs.

00:35:23 On vous rappelle la question, les artistes actuels

00:35:25 ont-ils moins de liberté d'expression qu'auparavant ?

00:35:27 Eh bien, vous nous dites oui, tout de même,

00:35:29 à 84%. - Ah oui !

00:35:31 - Donc, a priori, globalement, vous pensez

00:35:33 qu'effectivement, on manque de liberté.

00:35:35 D'ailleurs, Paul, notre cher

00:35:37 auditeur du Lot & Garonne, Paul,

00:35:39 vous êtes là ? - Oui.

00:35:41 - Alors, Paul, vous entendez ce que disent un peu

00:35:43 nos vrais voix ? Vous avez envie d'ajouter

00:35:45 quelque chose ? - Oui, je pense qu'il y a

00:35:47 beaucoup d'autocensure, parce qu'il y a des sujets

00:35:49 qui sont quand même épidermiques,

00:35:51 et il y a des sujets qui deviennent dangereux.

00:35:53 Si vous critiquez certaines religions, vous êtes menacé

00:35:55 de mort, aujourd'hui. Donc,

00:35:57 c'est vrai qu'il y a une autocensure.

00:35:59 Après, ce qui est dommage, c'est que les gens prennent tout

00:36:01 au premier degré, de manière épidermique.

00:36:03 Le gars, il fait une blague, s'il s'en plaît pas,

00:36:05 ça tombe à plat, et puis ça s'arrête là.

00:36:07 Coluche a fait des blagues

00:36:09 à un certain moment de mauvais goût.

00:36:11 Comme c'était Coluche, ça passait.

00:36:13 Thierry Le Lureau s'est permis

00:36:15 des sketchs sur Mitterrand. Je suis sûr

00:36:17 que s'il fait les mêmes sur Macron, il va avoir des soucis, quoi.

00:36:19 Donc, aujourd'hui,

00:36:21 je pense que les gens sont un peu

00:36:23 trop épidermiques, ils aiment pas rigoler,

00:36:25 ils prennent tout mal, quoi.

00:36:27 Alors qu'en fait, il faudrait peut-être

00:36:29 être un peu plus cool, quoi.

00:36:31 Je pense qu'il va falloir qu'ils aillent voir M. Dorido

00:36:33 pour s'appréhender la vie.

00:36:35 - Alors, on va parler de gens qui

00:36:37 cherchent les limites. Il y en avait un qui allait

00:36:39 très très très loin, quand même, c'est Pierre Desproges.

00:36:41 Alors, évidemment, il n'était

00:36:43 pas antisémite. On peut tout

00:36:45 témoigner autour de cette table, moi y compris

00:36:47 il est tant juif, pas antisémite.

00:36:49 Mais accrochez-vous, quand même !

00:36:51 (rires)

00:36:53 - Oh, Julie, t'es jaleuse !

00:36:55 (rires)

00:36:57 - Donc, chers auditeurs, je vous confirme,

00:36:59 Julie n'est pas antisémite et elle est juive.

00:37:01 - Et elle aime beaucoup Pierre Desproges, on écoute.

00:37:03 - Il est vrai que les Allemands, de leur côté,

00:37:05 ne cachaient pas une certaine antipathie à l'égard des Juifs.

00:37:07 Mais enfin, ça n'était pas une raison pour

00:37:09 exacerber cette antipathie,

00:37:11 en arborant une étoile à sa veste,

00:37:13 pour montrer qu'on n'est pas n'importe qui,

00:37:15 qu'on est le peuple élu,

00:37:17 et pourquoi j'irais pointer au vélodrome d'hiver ?

00:37:19 (rires)

00:37:21 Et qu'est-ce que c'est que ces wagons sans banquettes ?

00:37:23 Et j'irais aux douches si je veux !

00:37:25 (rires)

00:37:27 - Il s'est chaud, quand même ! - Là, ça va loin.

00:37:29 - Ça va loin, oui. - Et moi,

00:37:31 je souris, je contiens. Alors, vous venez de le dire,

00:37:33 Judith, vous n'êtes pas

00:37:35 la seule de confession juive autour de cette table.

00:37:37 - Mais dans le contexte de l'époque,

00:37:39 en l'occurrence, ça passait. Je pense qu'aujourd'hui,

00:37:41 pour le coup, compte tenu aussi de ce qu'on vit

00:37:43 tous les jours dans l'actualité internationale,

00:37:45 ça devient un peu compliqué.

00:37:47 Qu'est-ce que vous en pensez, Corinne Tapia ?

00:37:49 - Je pense que Desbroges, dans la façon

00:37:51 de s'exprimer dans ses sketchs,

00:37:53 il tournait en dérision

00:37:55 plutôt le nazisme qu'attaquer les Juifs.

00:37:57 Et je me demande si on n'avait pas plus

00:37:59 de recul sur les événements

00:38:01 à l'époque qu'aujourd'hui. Est-ce qu'on avait

00:38:03 peut-être moins le nez dedans ? Est-ce que c'était moins récurrent ?

00:38:05 Est-ce qu'il n'y avait pas cette montée

00:38:07 d'antisémitisme qui fluctue

00:38:09 de l'antisémitisme viscéral

00:38:11 de la vieille France

00:38:13 à celui du nazisme qui mute

00:38:15 aujourd'hui à celui

00:38:17 d'une certaine partie des banlieues qui s'est

00:38:19 transformée en antisonionisme ? C'est un

00:38:21 vaste débat et qui devient un débat

00:38:23 qui est extrêmement électrique et qui

00:38:25 perturbe beaucoup d'abord la communauté juive

00:38:27 qui le sent de plus en plus mal en France.

00:38:29 Mais elle ne se sentait pas menacée à l'époque

00:38:31 par Desbroges. - Jean-Marc Governatori ?

00:38:33 - Le lundi 4 avril 2022,

00:38:35 je suis allé à Birkinau et à Auschwitz.

00:38:37 Et je peux vous dire que quand on a passé

00:38:39 plusieurs heures là-bas, comme c'est le cas de

00:38:41 beaucoup d'entre vous,

00:38:43 ça c'est pas de bonne blague je trouve.

00:38:45 C'est trop énorme le sujet.

00:38:47 Il y a trop de souffrance, trop de malheur,

00:38:49 trop d'éléments incroyables.

00:38:51 - Mais justement, Corinne Tapiero

00:38:53 dit "on savait que Desbroges

00:38:55 n'était pas antisémite".

00:38:57 Déjà on l'a rappelé mais...

00:38:59 - Mais surtout c'était un fervent attaquant des nazis.

00:39:01 - Voilà. Donc est-ce que...

00:39:03 On va même pas parler de deuxième degré

00:39:05 Judith, dans ce cas-là, c'est du troisième degré.

00:39:07 Est-ce que le troisième degré est compréhensible

00:39:09 par tout le monde, Jean-Marc ? C'est ça aussi ?

00:39:11 - A mon avis, sur ce sujet-là,

00:39:13 précisément, moi je trouve

00:39:15 qu'on peut pas rire.

00:39:17 - Mais tout le monde dit "sur ce sujet-là".

00:39:19 - Chacun avec sa sensibilité

00:39:21 sur ce sujet-là, il ne peut pas rire.

00:39:23 On peut pas rire sur le viol

00:39:25 des femmes. Pas parce que je suis une femme,

00:39:27 parce que c'est pas acceptable, mais on ne peut pas rire

00:39:29 à des tas d'autres. On ne peut pas rire des blondes.

00:39:31 - Donc on peut pas rire de la joie ?

00:39:33 - Je pense que c'est pas visible.

00:39:35 - Oui, c'est pas visible.

00:39:37 Mais je pense pas que Desbroges riait

00:39:39 de la joie dans ce sketch.

00:39:41 Il se riait des nazis.

00:39:43 - Jean Dorédo ? - Oui, là on a besoin de son analyse,

00:39:45 parce qu'on est dans la psychose.

00:39:47 - C'est une question, je me garderais bien d'analyser.

00:39:49 J'étais très petit,

00:39:51 je suis même pas sûr que j'étais né à l'époque

00:39:53 où ce sketch est sorti.

00:39:55 - Bon, ça va, monsieur est plus jeune,

00:39:57 ça va, ça va.

00:39:59 - Non, parce que Michel Lèvres... - Déjà on vous a dit que vous étiez beau,

00:40:01 maintenant vous êtes jeune, c'est bon.

00:40:03 - Je me souviens du sketch.

00:40:05 Ce qui est vraiment surprenant,

00:40:07 c'est qu'effectivement ce sketch était

00:40:09 très populaire manifestement à l'époque.

00:40:11 Il avait eu beaucoup de succès.

00:40:13 On peut même imaginer

00:40:15 que des français juifs ont ri

00:40:17 à l'époque de ce sketch.

00:40:19 Et aujourd'hui, on voit bien,

00:40:21 on est unanime autour de la table, on dit "non mais là

00:40:23 y'a un bug, c'est pas possible".

00:40:25 Et donc c'est quand même,

00:40:27 c'est ça que j'aimerais comprendre.

00:40:29 Qu'est-ce qui

00:40:31 s'est transformé, me semble-t-il

00:40:33 de façon assez heureuse

00:40:35 dans la collectivité que nous formons

00:40:37 les uns les autres, en je sais pas,

00:40:39 peut-être en l'espace de 50 ans.

00:40:41 Parce que c'est quand même, on va pas en penser

00:40:43 des portes ouvertes, c'est en fait quand même un vrai sujet.

00:40:45 Je lui dis de la rappeler, y'a un sujet avec l'antisémitisme

00:40:47 en France, on se rappelle de

00:40:49 la libre parole de Drummond, on se rappelle

00:40:51 quand même de tout ce terreau

00:40:53 avant

00:40:55 l'accès au pouvoir

00:40:57 d'Adolf Hitler. Et

00:40:59 y'avait quand même des hauts fonctionnaires.

00:41:01 On se rappelle de Papon,

00:41:03 Mitterrand était quand même pas très net

00:41:05 sur le sujet. - Avec l'affaire Dreyfus aussi.

00:41:07 - Exactement.

00:41:09 Donc si vous voulez, c'est quand même, c'est ça que

00:41:11 j'aimerais comprendre. Il faudrait, je sais pas, un historien,

00:41:13 un politologue, quelque chose pour qu'on comprenne

00:41:15 qu'est-ce qui s'est passé.

00:41:17 - Corintha Pierrot évoquait le cas des femmes,

00:41:19 du traitement des femmes.

00:41:21 Y'a eu un cas récemment avec

00:41:23 Orelsan, mais bien avant Orelsan,

00:41:25 Serge Gainsbourg a livré

00:41:27 sa vision sadique et machiste de la femme, Love on the beat.

00:41:31 Brûlant sont tous tes orifices, les trois que les dieux t'ont donné,

00:41:46 je décide dans le moins lisse d'achever, de m'abandonner.

00:41:56 Alors vous vous marriez ? Moi je hoche la tête parce qu'il est tellement bon le son, excusez-moi de vous le dire.

00:42:02 Quand on pense que les gens dansaient des slow en boîte là-dessus, c'est même.

00:42:06 Ça c'est les années 90 ?

00:42:09 Non, Love on the beat c'est son album début 90.

00:42:15 Il est marqué en 91, le pauvre Serge Gainsbourg.

00:42:18 Oui, oui, oui, c'est son dernier.

00:42:20 Moi, jeurène.

00:42:21 Allez, 88.

00:42:22 On va demander à notre assistante.

00:42:24 C'est marrant parce que moi je souris, tout de suite Judith me dit "mais moi je suis pas comme vous Frédéric, je danse, je souris".

00:42:32 Mais c'est vrai qu'on peut pas sourire là-dessus.

00:42:34 Si aujourd'hui on sourit, on est mal à l'aise.

00:42:37 Et pourtant c'est Gainsbourg, c'est Love on the beat.

00:42:40 Il parle de viol, c'est ça en fait ?

00:42:41 Non, il parle pas de viol.

00:42:42 Il le dit pas clairement.

00:42:43 Il faudrait écouter les paroles.

00:42:45 Non, c'est pas ça.

00:42:46 Qu'est-ce qui met mal à l'aise alors ?

00:42:48 C'est de parler de pipi, c'est ça quoi en fait.

00:42:51 C'est ça, c'est le sexe.

00:42:54 Et encore une fois, est-ce qu'aujourd'hui sur la question du sexe, on est aussi facile qu'avant ?

00:42:58 Non, non, pardon, mais alors c'est un fait, les chansons c'est spécial, c'est pas comme l'humour.

00:43:02 Il y a quand même des paroles de chansons, parfois on écoute le son comme des Judiths sans vraiment écouter les paroles.

00:43:06 Mais moi j'ai écouté les paroles, c'est 1984.

00:43:09 Ah, merci Judith Baird.

00:43:12 Eh ben il a perdu.

00:43:13 Vous aviez encore raison Jean Dorido, vous êtes jeunes, vous êtes beaux et vous êtes intelligents.

00:43:17 J'ai appris l'autre jour par exemple, alors que les pluchastes oreilles se bouchent,

00:43:22 le concert de Mélanie Farmer a été annulé,

00:43:25 il paraît qu'il était prévu qu'elle ne chante pas pourvu qu'elle soit douce,

00:43:28 et j'ai appris, vraiment je vous assure que je suis tombé de l'armoire,

00:43:31 qu'il paraît que pourvu qu'elle soit douce, fait allusion à une pratique sexuelle interdite dans la Bible.

00:43:36 Pour le coup je ne savais pas.

00:43:38 C'est pour ça la petite bosse, c'est parce que vous êtes tombé de l'armoire.

00:43:40 C'était très proné par la mythologie grecque, donc on se plaint de l'histoire.

00:43:44 Chers auditeurs, c'est un excellent débat n'est-ce pas ?

00:43:48 Alors vous allez rester avec nous, parce qu'après tout cela, ce riche débat,

00:43:53 et bien c'est quoi ? C'est le quiz !

00:43:55 On va faire joujou, à tout de suite !

00:43:58 Les vraies voix de l'été Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.

00:44:04 Et c'est le quiz de l'actu des vraies voix de l'été,

00:44:08 avec des questions concoctées par notre cher Frédéric Brindel.

00:44:11 Et avec nos trois vraies voix, Jean-Marc Governatori, Corine Tapiero et Jean Dorido.

00:44:16 Une petite remise en contexte pour nos auditeurs Frédéric.

00:44:19 L'auditeur que nous allons avoir, qui s'appelle Paul, et qui est ambitieux,

00:44:23 va choisir son coéquipier ou sa coéquipière.

00:44:27 Il formera un duo contre l'autre duo.

00:44:30 Nous poserons une question à l'équipe A, puis à l'équipe B.

00:44:33 Vous ne répondez que lorsqu'on s'interroge sur votre question,

00:44:37 sur votre équipe, et on fera le décompte, et on saura bien.

00:44:42 Et pour rester dans le thème de juste avant la coupure,

00:44:44 la première question, c'est pour moi, c'est parti !

00:44:47 Paul est là ! Paul est là !

00:44:49 Il faut que Paul choisisse !

00:44:51 Elle va plus vite que la musique, Judith !

00:44:53 Je suis pressée aujourd'hui !

00:44:55 Paul, qui choisissez-vous ?

00:44:57 Je vais choisir Corine Tapiero.

00:44:59 Ah, un couple mixte !

00:45:02 Paul et Corine contre donc Jean-Marc et Jean.

00:45:06 Les deux gens ensemble.

00:45:08 Vous êtes l'équipe A, Paul et Corine.

00:45:10 C'est donc pour vous cette question. C'est parti !

00:45:12 Attention !

00:45:14 A quel concours Elon Musk a-t-il défié Mark Zuckerberg ?

00:45:18 Moi j'ai la réponse.

00:45:20 Paul ?

00:45:22 L'échec ?

00:45:24 Non !

00:45:26 Est-ce qu'on peut dire les deux ?

00:45:28 Non, alors attention, possibilité de réponse est là pour deux points de l'équipe B.

00:45:32 C'est un match de MMA, du free fight, dans l'arène.

00:45:35 Ah bah si, c'est-à-dire en jeu je t'attends dans l'arène.

00:45:37 Non, le dernier.

00:45:39 Ah, la taille de la caquette.

00:45:41 Wouah !

00:45:43 Non, c'était la deuxième, c'est une réponse par personne.

00:45:46 Vous êtes durs, Judith Taylor.

00:45:48 Et ce concours de taille de pénis, les patrons de Twitter et de Meta Elon Musk et Mark Zuckerberg

00:45:53 se sont défiés sur leur réseau social pour savoir qui a la plus grosse bite par l'onglet Social Radio.

00:45:57 Par l'onglet, la question c'était à quoi l'a-t-il défié, pas la dernière défiée en date.

00:46:03 Est-ce que je peux trancher en tant qu'arbitre ?

00:46:09 Il y avait deux réponses par question.

00:46:13 Et comme Jean-Marc Governatori n'a pas répondu, Jean Dorido a répondu.

00:46:17 Mais comme il a noté...

00:46:19 Donc je donne un point à l'équipe B contre 0.

00:46:21 Un peu de justice.

00:46:23 Un peu de justice, ça fait plaisir.

00:46:25 Question à l'équipe B, Jean-Marc et Jean.

00:46:29 Pourquoi la police iranienne a annoncé hier avoir rétabli ses patrouilles pour sanctionner les femmes ?

00:46:36 Pour quelle raison ?

00:46:37 Par rapport aux entrées dans les matchs de football ?

00:46:39 Non.

00:46:41 Votre question Jean ?

00:46:43 On peut imaginer que c'est en rapport avec la tenue vestimentaire.

00:46:45 Allez-y préciser.

00:46:47 Vérifier qu'elle porte de l'or voile.

00:46:49 Vous avez tout à fait raison, ça vous fait un nouveau point et deux points pour l'équipe B.

00:46:53 Il n'y a pas de préféré.

00:46:55 C'est juste, je suis bêmère.

00:46:57 J'ai pas rien quand même.

00:46:59 Pas du tout.

00:47:01 Si je devais me marier avec quelqu'un ici, c'est bien avec Corine Tapierro.

00:47:03 Ça c'est fait.

00:47:05 Si elle arrive à l'heure.

00:47:07 Au mariage, on le veut mieux quand même.

00:47:09 Allez, question A.

00:47:11 Quel pays, les Etats-Unis, soupçonnent-ils de préparer un nouvel essai nucléaire ?

00:47:15 Paul et Corine, c'est à vous.

00:47:17 Corée du Nord.

00:47:19 Corée du Nord, bonne réponse de Paul.

00:47:21 Ça serait le septième essai nucléaire de la Corée du Nord.

00:47:25 Ça c'était un peu facile quand même.

00:47:27 On va savoir qui a une préférence.

00:47:29 Alors justement, la deuxième c'est la question facile.

00:47:33 Alors je vous la pose pour l'équipe B.

00:47:35 C'est parti, top.

00:47:37 Qui a gagné hier le simple homme de Wimbledon en tennis ?

00:47:39 Carlos Acaraz.

00:47:41 Ça ira.

00:47:43 On a bossé notre actu.

00:47:45 3 à 1.

00:47:47 Quel État américain a été frappé par un système de magnitude 7,2 et a déclenché une alerte tsunami ?

00:47:55 La réponse est donc un État américain.

00:47:57 Paul et Corine.

00:47:59 Une chance sur...

00:48:01 48.

00:48:03 51.

00:48:05 Paul ?

00:48:07 Je ne sais pas, j'ai lu un peu plus aux actualités.

00:48:09 Je ne me rappelais pas.

00:48:11 Dis-toi hasard, Corine.

00:48:13 Je ne dirai pas la Louisiane parce que ce n'est pas ça, mais je l'entends.

00:48:15 Vous ne le direz pas, mais qu'est-ce que vous diriez justement ?

00:48:17 Pas à l'avoue.

00:48:19 Le temps est découlé.

00:48:21 Ah oui, mais ça aurait pu, c'est pas loin.

00:48:23 C'était...

00:48:25 Alors attention, question pour l'équipe B.

00:48:27 Florida ? Non, c'est pas ça.

00:48:29 Californie peut-être ?

00:48:31 C'était l'Alaska.

00:48:33 Eh oui, c'est un peu plus haut.

00:48:35 Il fait trop froid là-bas.

00:48:37 Et donc la question maintenant pour l'équipe B

00:48:39 qui va dérouler puisque vous avez déjà gagné.

00:48:41 C'est parti.

00:48:43 Avec quel pays l'Union Européenne

00:48:45 signe un partenariat stratégique

00:48:47 sur la politique migratoire

00:48:49 et l'économie ?

00:48:51 Jean-Marc et Jean.

00:48:53 Allez, il faut répondre.

00:48:55 Alors, Jean-Marc, non ?

00:48:57 Bien vrai ?

00:48:59 Je vais réfléchir, je ne veux pas me tromper.

00:49:01 Allez, il faut donner la réponse.

00:49:03 Peut-être le Danemark ?

00:49:05 Le Danemark ? Ben non.

00:49:07 Un pays membre de l'Union Européenne ou pas ?

00:49:09 Non, non, non.

00:49:11 Le Turquie ? Eh bien ce n'est pas ça.

00:49:13 Vous pouvez égaliser l'équipe A.

00:49:15 Paul et Corinne. Je répète.

00:49:17 Avec quel pays l'Union Européenne

00:49:19 signe un accord de partenariat stratégique

00:49:21 sur la politique migratoire et l'économie ?

00:49:23 Paul ?

00:49:25 Maroc ? Non.

00:49:27 Corinne ?

00:49:29 La Chine ? Non, je ne sais pas.

00:49:31 Paul était pas loin, c'était la Tunisie.

00:49:33 Ah oui, c'était pas loin la Chine.

00:49:35 Paul, pourquoi vous avez dit le Maroc ?

00:49:37 C'était la Tunisie.

00:49:39 Paul, il était pas loin, il pouvait égaliser.

00:49:41 Je suis très nulle en quiz.

00:49:43 Allez, c'est parti. On vous retrouve

00:49:45 juste après ça, chers auditeurs.

00:49:47 0826-300-300, vous nous appelez au standard.

00:49:49 A tout de suite.

00:49:51 Les vraies voix de l'été, Sud Radio.

00:49:53 17h20, Frédéric Brindel,

00:49:55 Judith Beller.

00:49:57 Eh bien, vous avez choisi Sud Radio, vous avez bien raison.

00:49:59 C'est la radio qui parle en vrai.

00:50:01 On est bien, nous, ici.

00:50:03 On est contents avec vous, chers auditeurs.

00:50:05 Et vous savez que nos trois vraies voix ce soir

00:50:07 sont Jean Dorido, Corine Tapiero

00:50:09 et Jean-Marc Governatori

00:50:11 qui ont tous une vision bien différente.

00:50:13 Et ils nous la partagent ce soir.

00:50:15 Oui.

00:50:17 C'était beau, ça, non ?

00:50:19 C'était magnifique.

00:50:21 Et puis c'est très précis, c'est pas général.

00:50:23 Vous lancez Félix, peut-être ?

00:50:25 Oui, pardon. Félix Mathieu, c'est parti.

00:50:27 Les vraies voix Sud Radio.

00:50:29 Ça fait du clic sur les réseaux sociaux.

00:50:31 Ça fait du clic sur les réseaux avec vous,

00:50:33 Félix Mathieu, en tête des sujets les plus commentés

00:50:35 sur les réseaux sociaux, on trouve évidemment

00:50:37 la disparition de Jane Birkin.

00:50:39 Avec les hommages qui se multiplient, il y en a un

00:50:41 qui est particulièrement remarqué, l'hommage de son complice

00:50:43 Etienne Dao, sur Instagram,

00:50:45 une lettre à Jane Birkin, de la part de celui

00:50:47 qui avait composé pour son dernier album

00:50:49 "Oh pardon, tu dormais".

00:50:51 Oh pardon, tu dormais

00:50:53 Je ne dors plus, tu vois bien

00:50:55 Le moment est parfait

00:50:59 Bon dix, si tu m'aimais

00:51:01 Si tu m'aimais

00:51:03 Si tu m'aimais

00:51:05 Grâce à ton talent, ton élégante beauté libre, ton humour piquant, macabre et britannique,

00:51:11 tu as accompagné nos adolescents moroses, nous voulions être toi, ou Serge, ou Françoise, ou Jacques.

00:51:17 Des lumières dans la nuit, la vie a fait que nous nous sommes rencontrés, aimés, que je suis vite devenu un ami de la famille,

00:51:23 écrit Etienne Dao, j'ai aimé ta voix unique, au perché et si singulière, ton écriture libre, poétique et culottée,

00:51:31 tes engagements, toujours honnêtes, toujours légères, toujours trop modestes et généreuses, attribuant tes réussites aux autres, toujours.

00:51:39 Peut-être que certaines personnes qui préfèreraient te ranger définitivement dans un rôle de muse charmante,

00:51:45 réaliseront enfin que tu es une artiste complète, à la curiosité, en alerte.

00:51:49 Etienne Dao qui ajoute, toujours dans cette lettre postée sur Instagram, cette lettre à Jane Birkin,

00:51:55 "Une leçon, il y a quelques jours, tu me disais vouloir remonter sur scène et repartir sur les routes,

00:51:59 refaire cet Olympia que tu avais dû reporter, confiante en l'avenir, tu vas retrouver tes parents, Kate, Serge, tes amis et tes chiens, et tu vas terriblement nous manquer."

00:52:09 - Elle va nous manquer. - Si joli. - Elle va nous manquer Jane Birkin, effectivement.

00:52:13 - Merci Félix Mathieu. - Merci cher Félix.

00:52:15 - Allez, on va enchaîner tout de suite le tour de table. C'est parti.

00:52:24 - Le tour de table de nos vrais voix, Corinne Tapiero, vous allez nous parler de la sortie de Yonatan Harfi, qui est président du CRIF,

00:52:31 et qui dit de Jean-Luc Mélenchon que la France insoumise est plus un problème qu'une solution finalement.

00:52:38 - Alors effectivement, lors de la 81ème cérémonie des victimes de la rafle du Veldiv,

00:52:48 Yonatan Harfi a prononcé un discours très long, très nourri, très poignant, dans lequel il ne peut manquer de s'inquiéter de la montée de nouvelles formes d'antisémitisme.

00:53:00 A aucun moment, bien sûr, il est beaucoup trop intelligent pour ça, il n'a nommé M. Mélenchon.

00:53:07 Néanmoins, M. Mélenchon a appris ça immédiatement pour lui, et s'est donc fendu d'un tweet.

00:53:13 Alors on pourrait se demander quelle mouche a encore piqué Jean-Luc Mélenchon, ou plutôt, est-ce que Mélenchon persiste et signe dans sa haine et sa détestation du CRIF ?

00:53:23 Parce que ce n'est pas la première fois, et même Libération, qui ne peut pas être taxée d'être contre Mélenchon, titre aujourd'hui "Mélenchon patauge dans la gadoue".

00:53:33 - Alors, il faut savoir que dire de Yonatan Harfi "l'extrême droite n'a plus de limite", c'est quand même assez caricatural et assez ridicule.

00:53:44 - En fait, c'est ça. Il faut rappeler ce que dit Jean-Luc Mélenchon, il dit du...

00:53:47 - Il fait un tweet absolument insupportable, qu'il termine par ces mots "l'extrême droite n'a plus de limite".

00:53:52 C'est-à-dire qu'il considère que les propos de Yonatan Harfi sont d'extrême droite, alors qu'il l'a classé sur le même temps,

00:53:59 ayant dos à dos le Rassemblement National et la France Insoumise.

00:54:03 - Donc les extrêmes.

00:54:04 - Donc les extrêmes, en disant "comment peux-tu être insoumis lorsqu'on n'est pas capable de s'opposer à un chef qui se compromet loin du pacte républicain ?"

00:54:13 C'est ce que dit Yonatan Harfi dans son discours.

00:54:16 Toutefois, évidemment, Mélenchon est un tribun, il a donc refait un tweet depuis, en citant son discours de 2000.

00:54:24 Alors effectivement, en 2000, il représentait le gouvernement Jospin, il prononçait un discours plutôt positif,

00:54:31 mais un discours de la gauche historique.

00:54:34 Et nous, on est quand même en droit de se demander où est passé ce Jean-Luc Mélenchon des années 2000.

00:54:40 Ce Jean-Luc Mélenchon de la gauche historique, défenseur des libertés, défenseur des femmes contre les oppressions,

00:54:46 et toutes les oppressions, y compris les oppressions de chiffon.

00:54:49 Mais moi j'ai relevé des choses extrêmement intéressantes.

00:54:52 C'est que Jean-Luc Mélenchon commence à avoir un vrai problème avec la communauté juive.

00:54:56 Est-ce qu'il a un problème avec elle ?

00:54:58 En 2014, lors de la manifestation interdite, à laquelle il a participé, avec nombre d'élus du Front de Gauche à l'époque,

00:55:08 avec leurs écharpes tricolores, il n'a vu aucun problème.

00:55:11 D'ailleurs, lors des universités d'été du Front de Gauche, il a félicité la jeunesse française qui avait su se mobiliser,

00:55:17 je le cite, avec une discipline parfaite en soutien aux malheureuses victimes de Gaza.

00:55:26 Il faut quand même rappeler que lors de cette même manifestation, cette même jeunesse défilait au cri de "mort aux Juifs"

00:55:33 sans que ça ne fasse sourcier qui que ce soit, mettant à feu et à sang la ville de Sarcelles.

00:55:38 En 2017, parce qu'il ne s'est pas arrêté là, il a récidivé.

00:55:43 En 2019, il analyse la défaite de Corbyn en l'attribuant au communautariste du CRIF.

00:55:49 Et donc il est en permanence sur des pics qui n'arrêtent pas.

00:55:55 Vous posez la question Corinne Tapierro, c'est clair, c'est dans l'actualité aujourd'hui.

00:56:00 Nous n'avons pas la réponse de Jean-Luc Mélenchon, que nous suivrons, pour qu'il se défende.

00:56:04 Mais d'une manière générale, Jean-Marc Governadori, ce positionnement de Jean-Luc Mélenchon par rapport au CRIF, est-ce qu'il vous surprend ?

00:56:11 Je pense qu'il y en a vraiment ras-le-vol de ce mec.

00:56:13 Ça fait 40 ans qu'il est élu. La première fois qu'il a été élu, donc payé par le contribuable français, c'était en 1983, d'une part.

00:56:22 Ça ne rajeunit pas.

00:56:23 D'autre part, aujourd'hui il a 72 ans, il prône la retraite à 60 ans, qu'il la prenne de façon réelle, et aussi au niveau médiatique.

00:56:32 Et enfin, il a fait une grave tromperie au niveau des Français en 2022, je trouve que c'est passé à l'as,

00:56:37 ce n'est pas normal, et je termine là-dessus sur le cas Mélenchon, c'est qu'il a fait croire aux électeurs français,

00:56:42 aux 49 millions d'électeurs français, qu'il pouvait devenir Premier ministre.

00:56:46 Alors qu'il savait très bien que c'était totalement impossible, puisque la France était un pays de droite,

00:56:50 qui avait voté au premier tour de la présidentielle, au premier tour des législatives, à 70% à droite,

00:56:56 donc c'était impossible qu'il devienne Premier ministre.

00:56:58 Donc il a fait une opérature marketing pour avoir des fonds financiers pour son parti, et c'est vraiment disqualifiant, comme tout le reste.

00:57:04 - Jean Dorido, selon vous, la France insoumise a un problème ou une solution ?

00:57:08 - Clairement, en tout cas, par rapport à ses propos, c'est un fait.

00:57:12 Il y a traditionnellement, historiquement, un antisémitisme d'extrême gauche, ça c'est une réalité historique,

00:57:18 et c'est un fait, la France insoumise doit être extrêmement vigilante sur le sujet,

00:57:24 et c'est un terrain extrêmement sensible.

00:57:26 Jean-Luc Mélenchon, c'est vrai, à mes yeux, n'est pas net du tout sur cette question et sur ce sujet,

00:57:32 il a parfois tendance à faire une espèce de clientélisme électoral assez nauséabo.

00:57:37 - C'est-à-dire que le pro-palestinien devient forcément, au bout d'un moment, antisémite ?

00:57:41 - Oui, c'est très glissant.

00:57:44 - Il est quand même allé jusqu'à dire que l'association communautariste du CRIF manie un rayon paralysant,

00:57:50 dès que vous dites quelque chose qui ne leur plaît pas, pouf, vous voilà repas en antisémite.

00:57:55 - Eh bien, une question est posée, chers auditeurs, ce soir, le tour de table de l'actu des Vraies Voix, ça continue,

00:58:01 restez avec nous. - On continue, c'est le tour de Jean-Marc et de Jean,

00:58:05 ce sera le premier tour de table de Jean-Marc Governatori.

00:58:08 - Ah, ça, c'est un 5M ! - Jean Dorido, il a l'habitude, il est beau, Jean Dorido.

00:58:12 - On sait que vous l'aimez. - On va peut-être célébrer un mariage, Jean Dorido.

00:58:16 - Vous aimez bien, il est beau, jeune et intelligent. - Ah, là, total !

00:58:20 - Je vais être jalouse dans pas longtemps, moi. Allez, à tout de suite.

00:58:24 17h20, Frédéric Brindel, Judith Belaire.

00:58:28 - Vous êtes bien sur Sud Radio, chers auditeurs, vous réagissez au 0826-300-300

00:58:34 pour commenter l'actualité, donner votre opinion, vous pouvez aussi voter sur Twitter.

00:58:40 On vous rappelle notre question, faut-il privilégier la décroissance économique pour sauver la planète

00:58:45 avec le réchauffement climatique, la canicule estivale, la décarbonation, etc.

00:58:49 On a un auditeur, Samy, bonjour, Samy. - Bonjour, merci de me donner la parole.

00:58:54 - Vous habitez Paris, Samy, c'est ça ? - Oui, c'est Paris-Paris, oui.

00:58:58 - Oui, oui, c'est Paris-Paris, c'est ça. - J'en ai connu qui habitaient à Lyon-Lyon

00:59:01 et d'autres à La Rochelle-La Rochelle, et vous, c'est Paris-Paris.

00:59:04 - Non, mais il vous dit ça parce que c'est ce qui s'affiche sur notre truc de standard.

00:59:07 On est aussi bêtes que ça, cher Samy. - Bon, alors, Samy, vous entrez,

00:59:11 et c'est une première, mais on s'autorise tout dans cette formule d'été. - C'est la folie !

00:59:16 - Vous entrez dans le tour de table. Vous vouliez revenir sur le tour de table de Corinthia Pierrot, c'est ça ?

00:59:22 - Oui, tout à fait. - On vous écoute.

00:59:24 - Juste le sujet de El-Essi et M. Mélenchon, c'est que oui, sa réaction, elle est dramatique,

00:59:29 elle est déplorable, elle est détestable, mais en fait, il est toujours, lui et ses copains,

00:59:35 je dirais, leurs bondes, ils sont toujours dans un calcul électoraliste,

00:59:38 dans le sens où vous avez 500 000 Juifs en France et vous avez 7 millions de musulmans.

00:59:43 Donc en fait, il berne les musulmans depuis la nuit des temps, depuis des années,

00:59:48 et tout le monde l'a compris, on n'est pas dupes. Donc moi, par exemple, en tant que Marocain,

00:59:52 ce que je déteste en fait dans cette secte, je vous dirais secte, c'est que par la bonne municipalité de France...

00:59:57 - On ne peut pas dire sexe. - Parlons de la section de radio.

00:59:59 - On l'appelle du sexe. - Et d'ailleurs, je fais un lapsus,

01:00:03 que Jean Dorigo appellera de lapsus révélateur, évidemment, bien sûr.

01:00:08 J'assume, ce n'est pas grave, Samy, je l'ai dit, je l'ai fait.

01:00:11 - On ne parle pas de secte. - Bon, c'est un parti. Mais allez-y, continuez, Samy.

01:00:15 - On va dire ce groupe. - Ce groupe de gens.

01:00:19 - Un crypto-martiste. - En fait, ils se gardent d'emborder certains sujets.

01:00:23 Par exemple, ils soutiennent le franc-polisario terroriste contre le Baroque,

01:00:28 et moi, en tant que Marocain, ça m'agace. Donc du coup, moi, pendant les élections, ça ne me berne pas.

01:00:32 Et par contre, ils vont ramener les gens sur des sujets qui sont certes importants, comme la corrida,

01:00:37 mais ils se gardent de certains sujets, en fait. Donc du coup, leur politique, leur stratégie,

01:00:41 elle est obsolète aujourd'hui, tout le monde s'est réveillé. Donc du coup, ça ne dupe que lui-même et ses compagnons.

01:00:47 Et c'est dommage, ce projet d'intention qu'il fait aux Juifs, parce qu'ils n'ont rien fait,

01:00:52 ils lui ont rien fait, les Juifs, en fait. Ils lui ont rien fait.

01:00:55 - Merci beaucoup, Samy. Comme Samy, vous pouvez réagir au 0826 300 300.

01:01:00 Alors, Jean, faites court, parce que sinon, c'est votre pote d'homme qui en prend un coup.

01:01:04 - Samy n'est pas dupe de la nuque. - Voilà.

01:01:07 - Il est vraiment déçu. - Si c'est pour ça, vous pouvez.

01:01:10 - C'est des blagues qui riment en prime. - C'est-à-dire qu'il est beau, il est intelligent, il a le sens de la formule.

01:01:14 - Et sinon, c'est quand que vous lui passez la bague au doigt ?

01:01:17 - Allez, nous continuons le tour de table. Merci encore, Samy.

01:01:20 - Le tour de table des vrais voires. C'est donc avec vous, Jean Dorédo. J'attendais un jingle.

01:01:26 - C'est génial. - C'était pas mal. Le tour de... Allez, encore. Le tour de...

01:01:30 - Alors, votre tour de table, vous, Jean, c'est comment la perspective de revenu mirobolant

01:01:35 et l'esprit critique des victimes ? - Oui, exactement.

01:01:38 C'est un papier qui est sorti dans le journal Le Parisien aujourd'hui en France.

01:01:42 En fait, c'est un nouveau métier. Il y a aujourd'hui des agences de community management.

01:01:47 Donc, c'est pour des jeunes qui sont sur les réseaux sociaux d'un type particulier.

01:01:52 C'est des réseaux sociaux, c'est érotique, voire porno.

01:01:55 Il y a des créatrices de contenu, des très jeunes filles qui veulent gagner un peu d'argent

01:01:59 en faisant des photos en lingerie, par exemple.

01:02:01 Et il y a deux sites qui s'appellent Mime et OnlyFan.

01:02:04 Et en fait, le papier rapporte que l'histoire d'Alice, alors c'est pas son vrai prénom,

01:02:09 elle avait un job très très mal payé, elle s'est lancée à faire des photos en lingerie

01:02:13 pour gagner un petit peu plus d'argent et elle a été approchée par une de ses agences

01:02:17 qui lui a dit "Voilà, là, tu gagnes très peu d'argent. Nous, on peut te faire gagner 20 000 euros par mois

01:02:23 parce qu'on va gérer ton contenu, on va gérer tes abonnés."

01:02:27 Donc, elle a dit "D'accord." Ils prennent quand même 60% de commission.

01:02:31 Et à l'arrivée, cette jeune femme qui voulait faire juste des photos un peu sexistes

01:02:34 s'est retrouvée à être obligée de se masturber devant des voyeurs

01:02:38 et elle a gagné à l'arrivée 400 euros, si vous voulez.

01:02:41 Et donc, elle est complètement traumatisée.

01:02:43 Et ça, c'est un fait que c'est un vrai problème aujourd'hui.

01:02:45 On parle d'ubérisation, du porno.

01:02:47 On a des jeunes femmes qui ne connaissent pas ce monde absolument sauvage, si vous voulez,

01:02:54 de l'industrie du X et du porno.

01:02:57 Bien sûr, il y a des prédateurs qui leur font miroiter des espèces de revenus exorbitants

01:03:03 pour, si j'ose dire, trois foirés en termes de travail.

01:03:06 Et à l'arrivée, la réalité est sordide.

01:03:08 Et il n'y a pas pour l'instant de jugement.

01:03:10 Toutefois, il y a un grand papier, une grande enquête dans le parisien aujourd'hui, en France.

01:03:14 Et on ne peut que mettre en garde les personnes un peu naïves.

01:03:17 Ne vous aventurez pas sur ce genre de terrain.

01:03:20 – Qu'est-ce qu'on fait contre ça, Jean-Marc Gauvernatori ?

01:03:23 – D'une part, il faut vraiment que les victimes signalent la problématique.

01:03:26 Et puis que les juges prennent le problème à bras le corps.

01:03:28 Mais je suis persuadé que la justice de notre pays fera le nécessaire pour sanctionner des...

01:03:32 – D'accord, mais en termes de loi ?

01:03:34 – Oui, c'est compliqué, parce que si vous voulez, en termes de consentement,

01:03:36 la fille, bien sûr, elle explique très bien dans le papier.

01:03:38 Elle dit que le gars l'avait au téléphone, il était très pressant.

01:03:42 Ils disaient "Alors, tu as un abonné qui est prêt à payer, vas-y, fais-le !"

01:03:46 Et donc, elle n'a pas osé dire non.

01:03:48 Si vous voulez, c'est toute cette zone grise autour du consentement.

01:03:51 – Il faut éduquer les filles aussi.

01:03:53 – Il faut éduquer les filles, exactement.

01:03:55 – Quand il y a de la langue aux bouffettes, il faut éduquer les filles.

01:03:57 – Vous occupez de la jeunesse aussi.

01:03:59 – Je note effectivement que beaucoup de jeunes filles sont très tentées,

01:04:03 d'abord par tout ce marché des influenceurs.

01:04:06 Donc, elles sont extrêmement tentées par ce que ça peut rapporter.

01:04:10 Elles s'imaginent qu'elles vont gagner beaucoup d'argent en se mettant en scène,

01:04:14 d'une manière ou d'une autre, plus ou moins heureuses.

01:04:17 Mais on a surtout beaucoup de jeunes filles qui espèrent devenir mannequins.

01:04:21 Des jeunes garçons d'ailleurs aussi.

01:04:23 Et ils tombent également entre les mains d'agences,

01:04:26 pseudôment d'agences de mannequins,

01:04:28 qui les enrôlent vers des lieux qu'ils n'ont pas choisis.

01:04:31 Alors là, le consentement, il n'est pas vraiment vicié dans ce cas-là,

01:04:34 puisqu'elle a volontairement écouté ces gens-là.

01:04:38 Mais je pense qu'on ne peut pas légiférer sur tout.

01:04:41 On a des magistrats qui, en principe, ont des textes de loi

01:04:44 et devraient pouvoir appliquer à cette situation

01:04:47 un texte de loi qui existe, avec une sanction,

01:04:49 parce que ça s'appelle de l'escroquerie,

01:04:51 ça s'appelle de la prostitution, du proxénétisme, pardon.

01:04:55 Et donc, il y a un moment où il y a un problème.

01:04:57 - C'est un fait, le consentement, c'est quand même retrouver à faire quelque chose

01:05:00 qu'au départ, elle ne voulait pas faire.

01:05:02 Qu'on avait dit explicitement et mis en situation.

01:05:04 Évidemment, on est tous pareils. C'est très difficile de dire non dans ces cas-là.

01:05:07 - Merci pour ce tour de table, Jean.

01:05:08 Jean-Marc Governatori, vous voulez nous parler d'une politique de santé

01:05:12 qui devient urgente, selon vous.

01:05:14 - Effectivement. Non seulement j'écoute souvent Sud Radio,

01:05:17 mais j'écoute aussi Public Sénat, où vous voyez les députés discuter.

01:05:20 J'ai été outré, voilà, quelques semaines,

01:05:22 lorsqu'ils ont parlé de la problématique de la politique de santé de notre pays,

01:05:26 qui pour moi est une politique de la maladie.

01:05:28 Et en fait, la question était comment avoir plus de médecins,

01:05:31 comment avoir plus de médicaments, etc.

01:05:33 Et ils parlaient des déserts médicaux.

01:05:35 Et donc, je suis très choqué. J'ai écrit trois livres sur la santé.

01:05:38 Parce que personne ne se pose la question,

01:05:40 comment avoir moins de malades ?

01:05:42 Et c'est vraiment totalement possible.

01:05:44 Je veux rappeler à ceux qui nous écoutent, d'une part,

01:05:46 ce qui coûte le plus cher à la collectivité mondiale, c'est la maladie.

01:05:50 8 300 milliards de dollars au niveau mondial,

01:05:53 il n'y a rien qui coûte aussi cher que ça.

01:05:55 Pour la France, c'est pareil.

01:05:56 Presque 300 milliards d'euros par an pour la France en matière de maladie.

01:05:59 Pourquoi ? Parce qu'on ne réfléchit pas à l'essentiel.

01:06:02 L'essentiel, c'est l'éducation à la santé.

01:06:04 On devrait faire un travail énorme au niveau de l'éducation à la santé

01:06:07 des 69 millions d'habitants dans notre pays.

01:06:09 C'est la qualité du bol alimentaire, la quantité du bol alimentaire,

01:06:14 le fait d'avoir une activité physique quotidienne,

01:06:16 mais aussi une activité intellectuelle quotidienne,

01:06:19 parce qu'on ne dit jamais, vous savez que ceux qui ont une activité intellectuelle quotidienne

01:06:22 sont beaucoup moins soumis à l'Alzheimer.

01:06:24 C'est un fait scientifique.

01:06:26 L'activité sociale, qui est capitale aussi,

01:06:28 le fait de choisir un sommeil paisible,

01:06:31 réduire les pollutions, ne pas fumer, réduire l'alcool, ne pas se droguer,

01:06:35 des éléments simples qui font une politique de santé

01:06:37 et que notre pays oublie, parce qu'on se concentre sur avoir plus de main de sein,

01:06:41 mais nous, à Ecologie au Centre, on voudrait qu'on se concentre

01:06:44 pour avoir moins de malades, et pour ça, il faut pratiquer une politique de santé

01:06:47 et non pas une politique de la maladie.

01:06:49 - Donc finalement, c'est une médecine préventive qu'il faut.

01:06:51 - C'est de la vraie prévention, exactement.

01:06:53 - On dit par exemple à Judith d'arrêter de fumer.

01:06:55 - Si elle fume, oui.

01:06:57 - Ah, le chef Zodica, vous recourant de tout !

01:06:59 (Rires)

01:07:01 - Non mais c'est parce qu'on en a déjà parlé.

01:07:03 - Je vapote, je vapote.

01:07:05 - Corinne Tapiero.

01:07:07 - Autant je trouve que c'est assez séduisant ce que vous nous proposez,

01:07:10 autant je crois qu'il y a une interrogation sur les déserts médicaux.

01:07:13 Parce qu'il y a des tas de zones en France où on ne peut pas se déplacer

01:07:16 si on n'a pas de voiture, et c'est quand même très embêtant

01:07:19 de ne plus avoir de médecin dans certains territoires.

01:07:21 Alors pourquoi pas, de la prévention à la santé,

01:07:25 c'est très très bien, mais ça reste juste un discours.

01:07:29 S'il n'y a pas de contenu derrière...

01:07:31 De temps en temps, évidemment, comme on a signé beaucoup de missions à l'école,

01:07:35 on a tenté des initiatives comme celle-là,

01:07:38 mais elles portent assez peu leurs fruits,

01:07:40 parce que vous pouvez faire un menu équilibré,

01:07:43 préparer par aide à la diététicienne, par exemple dans les cantines scolaires,

01:07:46 pour prendre des premières habitudes, parce que c'est pas la panacée,

01:07:48 c'est que 175 repas par an,

01:07:51 mais derrière, les enfants vont manger un pain au chocolat

01:07:53 quand on vient chercher de l'école,

01:07:55 avec une boisson sucrée, ce qui est forcément pas très bon.

01:07:58 Ou alors avec une boisson à l'aspartame, pour rebondir.

01:08:01 - Ah oui, vous en avez parlé la semaine dernière.

01:08:03 - Jean Dorédo.

01:08:05 - C'est un fait que, pour rebondir sur la question de la vaporette,

01:08:09 typiquement, c'est vrai que la prévention c'est essentiel,

01:08:14 et c'est vrai que la vaporette, l'OMS a déclaré en juillet 2019

01:08:18 que c'est incontestablement nocif pour la santé.

01:08:21 On a des pays quand même conséquents comme l'Inde,

01:08:23 ils sont 1,3 milliard d'habitants,

01:08:25 qui ont interdit complètement la vaporette pour des raisons de santé publique,

01:08:29 à l'instar de la taille d'eau...

01:08:31 - Pourquoi ils interdisent pas la cigarette ?

01:08:34 - La cigarette c'est compliqué de l'interdire,

01:08:36 parce qu'il y a énormément de personnes qui sont dépendantes d'une drogue à coût humain,

01:08:39 et ça on sait d'expérience, c'est comme l'alcool aux USA à l'époque de la prohibition,

01:08:42 l'interdiction augmente le trafic, augmente le banditisme,

01:08:45 la criminalité ne règle pas le problème de santé publique.

01:08:47 En revanche, là on est avec un nouveau produit,

01:08:50 et c'est important de savoir que, depuis 2013,

01:08:53 les cigarettiers, ils sont pas 50 000, il y a 4 grands groupes mondiaux,

01:08:56 ils rachètent systématiquement tous les fabricants et distributeurs

01:09:00 de cigarettes électroniques,

01:09:02 et il y a des pays entiers qui interdisent ce nouveau produit,

01:09:05 qui typiquement, quand vous prenez la peuf, qui est une cigarette électronique jetable,

01:09:09 on appelle ça la "préfume",

01:09:11 on a vraiment une politique de communication sur TikTok,

01:09:13 qui vise les pré-ados pour les faire rentrer dans l'écosystème du tabac,

01:09:18 - Et alors, qui échappe à la législation sur le tabac ?

01:09:25 - S'il vous plaît, vous avez été excellent sur le tour de table,

01:09:28 mais il faut regarder, et nous avons des obligations.

01:09:31 - Et c'est le coup de projecteur dans pas très très longtemps,

01:09:33 on vous rappelle le sujet du jour, votez sur Twitter, n'hésitez pas,

01:09:36 réchauffement climatique, canicule estivale, décarbonation,

01:09:38 faut-il privilégier la décroissance économique pour sauver la planète ?

01:09:41 A priori, vous n'êtes pas totalement convaincus,

01:09:43 je vous dirais les résultats juste après ça,

01:09:45 vous n'hésitez pas aussi à nous appeler 0826 300 300, à tout de suite.

01:09:49 - Les vraies voix de l'été, Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.

01:09:54 - Il est 18h32 sur Sud Radio, on est un tout petit peu en retard,

01:09:57 mais on est quand même là pour le coup de projecteur des vraies voix,

01:10:00 nos éditorialistes, cher Frédéric.

01:10:02 - Nous avons ce soir un immense psychologue, qui a beaucoup de qualités,

01:10:06 Jean Dorido. - On a dit que vous allez vous marier.

01:10:09 - On a dit, voilà, mais il est concurrencé dans ce domaine

01:10:12 par une conseillère d'arrondissement qui s'investit tellement

01:10:15 que j'ai envie de m'investir aussi, Corine Tapiero.

01:10:18 Et enfin, je ne serai jamais aussi près de ce Jean-Marc Governatory,

01:10:22 qui nous a ouvert la voie du sport tout à l'heure.

01:10:25 Il a dit "il faut faire du sport, il faut manger bien",

01:10:27 et vous êtes coprésident d'Ecologie au centre.

01:10:30 Pour manger bien, ça sera un peu dur, en revanche pour le sport, je relève le défi.

01:10:34 - Allez, sur Twitter, vous votez, chers auditeurs, je vous rappelle la question

01:10:37 du coup de projecteur des vraies voix.

01:10:39 "Réchauffement climatique, canicule estivale, décarbonation,

01:10:41 faut-il privilégier la décroissance économique pour sauver la planète ?"

01:10:45 Eh bien, vous nous dites non, à 82%, chers auditeurs.

01:10:49 - Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.

01:10:53 - Un été d'enfer, jusqu'à 48 degrés sont attendus en Italie, en Espagne, en Grèce, dans les Balkans.

01:10:59 Le réchauffement de la planète est une évidence, la combattre reste improbable.

01:11:04 Faut-il remettre en question notre développement économique ?

01:11:08 Nous vous posons la question sur le compte Twitter de Sud Radio.

01:11:11 Faut-il privilégier la décroissance économique pour sauver la planète ?

01:11:15 Vous nous dites ce que vous en pensez.

01:11:18 - Eh bien non, vous nous le dites, et c'est donc, vous pensez que non.

01:11:22 On est à 82% chers Frédéric.

01:11:25 - On a peut-être inversé la tendance.

01:11:27 - On espère. Vous donnez votre avis, vous nous appelez au 0826 300 300.

01:11:33 - Je crois qu'on devait écouter un petit quelque chose, vous vous en souvenez ?

01:11:38 - Oui, la décroissance devient un argument de campagne pour certains.

01:11:42 - Oui, Delphine Bateau notamment.

01:11:44 - Une candidate comme vous, Jean-Marc Governatori, à la primaire d'Europe Ecologie-Les Verts,

01:11:49 a fait de la décroissance le cœur de son programme lors de l'élection 2022.

01:11:53 C'est parti, on écoute.

01:11:54 - Il y a un chemin de solution.

01:11:57 Il y a une perspective pour éviter d'aller toujours, entre la pandémie et le changement climatique,

01:12:03 de catastrophe en catastrophe.

01:12:05 - Qu'est-ce que vous proposez, vous ?

01:12:06 - Ce chemin, c'est la décroissance, et c'est la seule solution pour tenir compte du rapport du GIEC,

01:12:12 c'est-à-dire de la nécessité de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre.

01:12:17 - La décroissance, c'est un argument, selon ce...

01:12:21 - Vous étiez d'accord avec elle ou pas ? En désaccord, je crois, sur le départ.

01:12:25 - En désaccord sur la formulation.

01:12:27 L'enjeu est tellement capital, parce qu'il s'agit d'une part de la survie de l'espace humain

01:12:31 et d'autre part de l'habitabilité de la planète,

01:12:34 dont Antonio Guitérrez, le boss de l'ONU, dit qu'elle est un vrai problème d'actualité,

01:12:38 et encore plus un problème pour demain.

01:12:40 Donc il est capital d'employer les mots justes.

01:12:42 Et je pense que le mot "décroissance" est inaudible.

01:12:44 Je pense qu'il y a les mots du passé, il y a les mots d'aujourd'hui.

01:12:47 Pour moi, les mots du passé sont le mot gauche, le mot droite, qui devraient être des mots du passé,

01:12:51 le mot "croissance économique", le mot "décroissance", qui devraient être des mots du passé.

01:12:54 En fait, ce qu'il faut à la collectivité humaine, c'est une activité qui soit compatible avec la biosphère.

01:13:01 La biosphère, c'est l'air, la terre, l'eau.

01:13:03 Donc, ce que je dis, c'est que parler de décroissance, c'est une erreur,

01:13:07 parce que ça crée des blocages, il y a un tel enjeu qu'il faut l'adhésion du maximum de personnes.

01:13:12 C'est comme commettre des actes violents au nom de l'écologie,

01:13:15 c'est une grave faute, parce que ça crée des blocages et ça empêche l'adhésion d'un maximum de personnes.

01:13:20 Donc, ce qu'il faut aujourd'hui, en France et ailleurs, et en Europe,

01:13:24 c'est vraiment une activité humaine compatible avec la biosphère,

01:13:27 dont les priorités sont la pleine santé et le plein emploi.

01:13:30 Il y a tout à fait des outils pour y parvenir.

01:13:33 - Et le mot qu'on devrait utiliser pour parler de décroissance ?

01:13:36 - Activité humaine compatible avec la biosphère.

01:13:38 - D'accord.

01:13:39 - Il faut oublier la croissance et la décroissance.

01:13:41 - Oui, c'est plus le problème.

01:13:42 - Oui, c'est ça le problème.

01:13:43 - C'est la première tapion.

01:13:44 - Moi, je trouve que ça impacte moins, mais c'est plus parlant.

01:13:47 Alors, ce qui me gêne dans cette utilisation de la décroissance économique,

01:13:51 c'est qu'ils sont allés jusqu'à parler de la décroissance humaine.

01:13:54 Parce qu'il semblerait que quand on fait des enfants, ça pollue,

01:13:56 donc il faut en faire moins, voire ne pas en faire.

01:13:59 Je pense qu'on arrive lentement...

01:14:01 - C'est pas ce que dit Delphine Bateau en l'occurrence.

01:14:03 - Non, pas elle, mais ses amis le disent.

01:14:05 Et ce que je trouve extrêmement dangereux dans ce débat sur l'écologie,

01:14:08 c'est qu'ils sont tous experts en rien du tout,

01:14:11 ils n'ont pas la connaissance réelle des choses,

01:14:13 et ils véhiculent un certain nombre d'idées qui sont, pour certaines, extrêmement exaspérantes,

01:14:18 parce qu'elles ne sont pas concrètes, elles ne sont pas en lien avec la réalité,

01:14:21 en tout cas pour les solutions.

01:14:23 Ce qui est très dérangeant également, c'est que la France fait énormément d'efforts

01:14:27 en matière environnementale sur des tas de sujets.

01:14:30 Les Français sont mis à contribution sur des tas de choses.

01:14:33 Alors qu'on est peut-être le pays qui "pollue" le moins de toute l'Europe,

01:14:38 et je trouve qu'on nous fait un procès en permanence.

01:14:41 Et ces gens-là, Delphine Bateau et ses camarades,

01:14:44 sont en train de détourner les Français de l'intérêt réel

01:14:49 de faire attention à cette planète qui est un bien précieux,

01:14:53 mais qui est aussi un bien qui est en mutation permanente

01:14:56 à travers des cycles qui sont plus ou moins longs,

01:14:58 et des grandes températures, des températures très très hautes, on en a eu aussi.

01:15:02 Alors il faut aussi décorréler la météo du réchauffement climatique...

01:15:06 - Oui, mais le réchauffement climatique, c'est une réalité !

01:15:08 - Non, non, je ne dis pas que ce n'est pas une réalité,

01:15:10 mais il faut décorréler les hausses de température du réchauffement climatique

01:15:14 tel qu'on le prend au sens scientifique du terme.

01:15:17 - Jean Dorédo, qu'est-ce que ça vous évoque ?

01:15:19 - Écoutez, pour le coup, vraiment pour le plaisir d'alimenter le débat,

01:15:23 parce que c'est ce que je pense dans le fond,

01:15:25 il me semble qu'il est bien le mot "décroissance".

01:15:27 Ça me semble être un mot vraiment très impactant,

01:15:31 positivement utile, parce qu'il faut quand même rappeler ce que c'est que la croissance, si vous voulez.

01:15:35 Si demain je monte une échoppe et je fabrique des t-shirts,

01:15:39 bon, en fait, j'ai besoin de vendre des t-shirts suffisamment

01:15:43 pour me payer à manger, pour nourrir ma famille,

01:15:46 et pour me payer une maison, et puis voilà !

01:15:49 Et là, je ne fais pas de croissance, je fabrique mes t-shirts et puis je les vends.

01:15:53 Si je veux faire de la croissance, une personne qui m'achète 3 t-shirts dans la saison,

01:15:58 je vais me débrouiller pour qu'elle m'en achète 6.

01:16:00 Et puis même, je me dis "mais c'est idiot, peut-être qu'elle peut m'en acheter 10".

01:16:03 Et puis je vais me dire "mais en fait, peut-être qu'elle peut m'acheter 20 t-shirts, cette personne,

01:16:07 parce que je vais faire des couleurs différentes, je vais lancer des mains".

01:16:09 - Jean, je vous interromps. Allez, 30 !

01:16:11 - Je dois faire de la croissance, encore et encore et encore,

01:16:13 et pour aller toujours plus loin, je rejoins ce que dit Corrine Tapiro,

01:16:17 la question c'est de savoir qui doit faire de la décroissance et comment,

01:16:20 même sur les enfants, sujet extrêmement touchy,

01:16:22 la France, on n'a rien à dire, on fait de moins en moins d'enfants.

01:16:25 On s'arrache les cheveux, le démographe,

01:16:27 - La population se déplace par an sur la planète.

01:16:29 - Sur la planète, on est en train d'exploser démographiquement,

01:16:32 vous avez des pays comme le Nigeria, où on est à 7 enfants en moyenne par femme.

01:16:37 - Et qui est le pays d'Afrique le plus peuplé.

01:16:39 - Parce que dans ces pays-là, la pauvreté est telle que la seule richesse, c'est de faire des enfants.

01:16:44 Et donc on a une réflexion globale à mener,

01:16:48 et ça c'est un fait que tant qu'on n'aura pas une espèce de collectivité mondiale

01:16:53 capable de s'entendre, là on voit même la course à l'armement,

01:16:57 la Chine qui s'arme de partout, on a peur pour Taïwan, la Russie, l'Ukraine,

01:17:01 enfin ça se fait la guerre de partout, ça fabrique des bombes.

01:17:04 Donc oui, là, la décroissance, c'est quand même un truc un peu d'espoir,

01:17:08 de dire que chacun puisse vivre dignement, être bien, avoir de quoi manger,

01:17:13 qu'il n'y a pas besoin d'être multi-ultra-milliardaire pour faire des concours de je ne sais quoi.

01:17:19 - 0826-300-300, chers auditeurs, vous nous appelez, vous réagissez.

01:17:22 Nous avons Thierry qui nous appelle de Paris, Paris lui aussi.

01:17:25 Thierry, vous pour vous, bonjour déjà, bonsoir.

01:17:28 - Oui bonjour, bonjour Thierry.

01:17:30 - Et alors Thierry, pour vous, il faut arrêter de pointer du doigt la France,

01:17:33 parce que d'autres pays ont des situations bien plus graves finalement,

01:17:35 en termes justement de gestion de cette décroissance potentielle

01:17:39 pour améliorer la condition de la Terre.

01:17:42 - Oui tout à fait, je voulais replacer un peu un sujet important.

01:17:45 Au niveau des données, on parle beaucoup des datas d'influence artificielle,

01:17:49 il semble très important de publier et d'éduquer tous les consommateurs

01:17:54 avec des vraies données, qui polluent et pourquoi.

01:17:58 Et la Chine et l'Inde sont, et avec les Etats-Unis,

01:18:00 sont aujourd'hui les principaux électeurs de production.

01:18:03 - Thierry, essayez de ne pas trop bouger, parce que la liaison n'est pas parfaite.

01:18:06 On entend ce que vous dites, mais vraiment, bougez un minimum.

01:18:10 Pour résumer, et je vous redonne la parole,

01:18:13 c'est vrai par exemple, on arrive dans les grandes villes en Chine,

01:18:15 c'est ouvert, il y a des lumières partout, ça brûle de partout.

01:18:18 Nous, on coupe la lumière sur les autoroutes et on ne voit plus rien.

01:18:22 C'est un peu ce que vous dites.

01:18:24 - Exactement, quand on a un problème quel que soit,

01:18:27 je prends nos problèmes budgétaires,

01:18:30 où il faut faire des coupures de budget ou autre,

01:18:33 on va essayer de couper dans ce qui est les plus grandes dépenses.

01:18:36 Je pense qu'il faut pratiquer partout pareil,

01:18:39 avec, je répète, l'importance et les données concrètes,

01:18:43 et non pas les avis des uns et des autres.

01:18:45 On doit toujours s'affronter, de droite, de gauche, les écologistes,

01:18:48 mais pour arriver à une solution, il faut d'abord avoir connaissance des données,

01:18:52 et ensuite, quand on a connaissance de ces données-là,

01:18:55 on peut prendre une action.

01:18:56 Juste pour votre information, la France pollue 1% des gaz à effet de serre mondiaux.

01:19:01 1%.

01:19:02 Donc, toute action qu'on pourra faire, c'est très bien.

01:19:05 Même, j'essaye de moins bouger, de manger moins de viande,

01:19:09 de trier, etc.

01:19:11 Je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas le faire.

01:19:14 Il faut le faire, mais il faut remettre...

01:19:16 - Oui.

01:19:17 - Ce qui est important, qu'est-ce qui est important ?

01:19:19 Aujourd'hui, vous ne voyez aucun écologiste qui appelle au boycott de la Chine,

01:19:23 de l'Inde ou des produits.

01:19:24 Vous ne voyez aucun écologiste qui proteste contre les supercontainers

01:19:28 qui polluent autant.

01:19:29 Un supercontainer, ça pollue autant que 50 millions de voitures.

01:19:32 50 millions de voitures.

01:19:34 Donc, je pense qu'il faut vraiment, au cours de tous les débats,

01:19:38 déjà poser, comme vous le faites un petit peu, c'est déjà très bien,

01:19:42 remettre sur la table les données

01:19:45 et ensuite pouvoir prendre des décisions à notre cher État.

01:19:49 - Merci Thierry.

01:19:50 - Pour illustrer ces écologistes très déterminés,

01:19:54 à Sandrine Rousseau, pour la gauche d'Europe Écologie Les Verts,

01:19:56 qui semble très déterminée sur la question de la croissance

01:19:59 dans l'économie capitaliste.

01:20:00 On l'écoute.

01:20:01 - La société libérale nous envoie dans le mur, là.

01:20:03 Mais vraiment, et à une vitesse incroyable.

01:20:05 On l'a vu cet été, on le verra dans les mois prochains, évidemment.

01:20:07 Et là, on ne peut plus se permettre.

01:20:09 On ne peut plus se permettre que les marchandises fassent le tour de la Terre.

01:20:11 On ne peut plus se permettre d'exploiter les gens

01:20:13 pour qu'ils n'aient pas de quoi manger à la fin de la journée.

01:20:16 - Bon, alors là, c'est très clair.

01:20:18 Réaction Jean-Marc Governatory.

01:20:20 Bon, Thierry, aussi notre auditeur, pointe les écologistes.

01:20:23 Je le rappelle, vous êtes écologiste au centre.

01:20:25 - Ça existe.

01:20:26 - Je vous représente le premier mouvement écologiste français,

01:20:28 qui est écologie au centre.

01:20:30 Et nous avons un devoir de discours d'adhésion et d'acte d'adhésion.

01:20:33 Donc le fait est qu'il y a des experts qui évaluent le jour du dépassement,

01:20:37 le jour où nous avons consommé le maximum que puisse produire

01:20:40 la planète sur une année.

01:20:42 Et là, ça va être le 3 août.

01:20:44 Donc, tout le reste du temps, on va prendre du crédit sur la planète.

01:20:47 Donc, effectivement, on pourrait se dire, les autres font mal, on fait mal aussi.

01:20:50 Mais dans une collectivité humaine, ce qui est important, c'est l'exemple.

01:20:53 Et aujourd'hui, il n'y a pas de pays exemplaire.

01:20:55 Donc, nous, Français, nous pourrions ouvrir à faire que la France soit exemplaire.

01:20:59 Nous pourrions ouvrir à ce que l'Union européenne soit exemplaire.

01:21:02 Le fait est que nous perdons, monsieur voulait des chiffres,

01:21:05 nous perdons chaque année 6 millions d'hectares de forêt sur la planète.

01:21:08 Le fait est que sur la planète, il y a 8 millions de gens qui meurent

01:21:11 à cause de la qualité de l'air, 50 000 en France.

01:21:14 Donc, les chiffres sont tous au rouge.

01:21:16 Mais si vous avez un discours d'implosion et qui ferait les gens

01:21:20 et que vous leur dites que c'est cuit, plus personne ne fait rien.

01:21:22 Donc, il faut avoir un discours de solution comme nous, nous l'avons.

01:21:25 Et en fait, ce n'est pas si compliqué que ça si les gouvernants font le job.

01:21:29 - Corintha Pirou ?

01:21:30 - Moi, je trouve qu'on ne réfléchit pas dans une analyse systémique.

01:21:34 C'est-à-dire qu'on va faire par exemple, je vais prendre un exemple.

01:21:36 Les voitures, on nous a expliqué que les voitures à essence,

01:21:39 ça pollue énormément, donc on va mettre des voitures électriques.

01:21:42 Mais est-ce qu'on sait dans quelles conditions sont extraits

01:21:45 les cobalts et autres matériaux dont on a besoin,

01:21:48 le plus souvent par des enfants mineurs,

01:21:50 tout ça pour qu'on ait nos belles voitures électriques,

01:21:53 dont on ne sait toujours pas comment se débarrasser des batteries,

01:21:57 ce qui est quand même un vrai souci.

01:21:58 Et je pense que tant qu'on ne réfléchira pas sur ces problèmes

01:22:01 de vie en société, de vie finalement alter mondialisée,

01:22:05 dans l'intérêt de la planète, on ne va pas avancer.

01:22:08 Moi, je trouve ça scandaleux qu'on puisse imposer,

01:22:11 tout en sachant que des enfants, des mineurs,

01:22:14 sont en train d'extraire ce cobalt et ces matériaux précieux

01:22:18 pour construire les batteries de voitures, les téléphones, etc.

01:22:21 Mais elle me fait rire, Sandrine Rousseau,

01:22:23 quand son téléphone il sera en panne,

01:22:24 qu'elle se remette à son téléphone filaire, juste pour rigoler.

01:22:28 - Sandrine Rousseau avec un téléphone filaire, ça peut le faire.

01:22:31 - On file au standard.

01:22:32 - Ça vous a plu, ça vous a plu, Juliette.

01:22:34 - Vous voulez bien nous mettre en chef d'affaires.

01:22:36 - 0826-300-300.

01:22:37 - Chers auditeurs, vous nous appelez, vous réagissez évidemment,

01:22:39 et on est toujours avec Paul dans le Lot & Caronne.

01:22:41 Bonjour Paul. Re.

01:22:43 - Oui, re bonjour.

01:22:44 - Alors Paul.

01:22:45 - Moi je suis agriculteur, donc c'est un métier,

01:22:48 parce que nous l'écologie du réel, c'est nous.

01:22:50 L'écologie politique, c'est notre métier,

01:22:53 mais c'est de l'ascrologie, parce que nous,

01:22:55 l'écologie on la met à pratique tous les jours.

01:22:57 Il faut savoir que techniquement, aujourd'hui,

01:22:59 on a progressé, ça fait une quarantaine d'années

01:23:01 que je suis agriculteur,

01:23:02 donc on consomme beaucoup moins d'eau,

01:23:04 on produit beaucoup plus,

01:23:05 et par contre on est mis en concurrence déloyale

01:23:07 avec des pays de l'autre côté de la planète

01:23:10 au nom des accords de libre-échange,

01:23:12 et on nous impose à nous de geler, par exemple,

01:23:14 10% de nos terres pour ne pas produire,

01:23:17 donc on y fait de l'herbe, on y fait autre chose,

01:23:19 et en contrepartie, on importe des produits,

01:23:22 des céréales et autres du Brésil.

01:23:24 Alors, Mme Rousseau, Mme Tendelier,

01:23:27 tout ça, ils sont bien gentils,

01:23:28 ils empêchent les gens de produire en France,

01:23:30 et résultat des courses, on importe de la viande

01:23:33 qui vient de l'autre côté de la planète,

01:23:35 qui n'a pas les mêmes normes,

01:23:36 qui est beaucoup moins surveillée,

01:23:39 beaucoup moins tracée,

01:23:40 et qui est beaucoup plus dangereuse

01:23:41 parce qu'il y a des molécules internes dedans,

01:23:43 et voilà où on en est.

01:23:44 Donc aujourd'hui, l'écologie devrait être transpartisane,

01:23:47 et je pense qu'il va falloir quand même

01:23:49 qu'il y ait beaucoup de matières grises,

01:23:50 parce que c'est vert, là, les compagnies,

01:23:52 c'est une catastrophe, ils ne connaissent pas rien.

01:23:54 - Sous-entendu, donc, Paul,

01:23:56 nous, en France, nous jouons le jeu,

01:23:59 et les autres, pas forcément.

01:24:00 Alors, vous avez invectivé les écologistes,

01:24:02 alors il se trouve que parmi nos vrais voix,

01:24:03 il y a un écologiste, mais écologiste au centre.

01:24:06 Ça veut dire quoi, vous, Jean-Marc Governatory ?

01:24:09 Vous ne rentrez pas dans ce dont fustige Paul ?

01:24:12 - Pas du tout, moi, je suis un écologiste vert et ouvert,

01:24:15 transversal, comme disait Paul,

01:24:16 et sur le problème qu'il soulevait à juste titre,

01:24:18 effectivement, il faudrait évidemment

01:24:20 imposer à tout produit importé

01:24:22 les normes environnementales et sanitaires

01:24:25 que nous imposons nos propres producteurs.

01:24:27 - Alors ça, ça passe par l'Union Européenne, déjà ?

01:24:29 - Ça passe par l'Union Européenne,

01:24:30 ça peut passer aussi par la France,

01:24:31 mais c'est tout à fait compréhensible,

01:24:35 et c'est incroyable que ce ne soit toujours pas fait en 2023.

01:24:38 - Alors, justement, j'ai une question sincère et naïve,

01:24:41 quand on n'est pas un spécialiste du sujet,

01:24:43 ça paraît complètement incroyable

01:24:46 que la France importe des produits

01:24:49 qui viennent de l'autre bout de la planète,

01:24:50 qui, effectivement, font une pollution de malade,

01:24:52 et qui, en plus, ne répondent pas aux normes environnementales.

01:24:55 J'aimerais comprendre comment ça se fait.

01:24:58 On a quand même des parlementaires européens,

01:25:00 on a des parlementaires en France,

01:25:01 on a un pouvoir exécutif,

01:25:03 mais les lobbies ne sont pas tout puissants,

01:25:05 à ce que je sache, quand même,

01:25:06 ils ne sont pas au-delà de la volonté du législateur

01:25:09 et du pouvoir exécutif.

01:25:10 Donc, j'aimerais comprendre

01:25:12 comment on arrive à de telles énormités.

01:25:14 - La réponse repose sur deux mots.

01:25:15 Il y a deux mots qui sont absents, malheureusement,

01:25:17 du vocabulaire politique européen et français,

01:25:19 pour l'instant.

01:25:20 Ce sont, d'une part, le mot responsabilité,

01:25:22 d'autre part, le mot compétence.

01:25:24 Il y a vraiment une question de compétence.

01:25:26 Et en l'occurrence, c'est une question de conscience.

01:25:28 Comme vous le disiez, effectivement, en matière de voiture,

01:25:30 la voiture électrique, c'est un fléau.

01:25:32 C'est un fléau pour l'air, c'est un fléau pour l'eau,

01:25:35 c'est un fléau pour l'humain, c'est un fléau géopolitique.

01:25:38 Et quand le président Macron veut remplacer

01:25:40 nos 40 millions de véhicules thermiques

01:25:42 et qu'il veut 40 millions de voitures électriques,

01:25:44 chaque voiture électrique, pour la fabriquer,

01:25:46 il faut aussi 35 000 litres d'eau douce,

01:25:49 alors qu'on a un problème d'eau.

01:25:51 Donc, ils sont vraiment à côté de la plaque

01:25:53 sur différents sujets.

01:25:54 - Allez, vous votez sur Twitter, chers auditeurs.

01:25:56 Je vous rappelle la question, faut-il privilégier

01:25:58 la décroissance économique pour sauver la planète ?

01:26:00 Eh bien, vous dites toujours non, à 82% tout de même.

01:26:03 On écoute justement, on parlait de Jean-Luc Mélenchon tout à l'heure,

01:26:06 plus nuancé sur la croissance.

01:26:08 Le leader de la France Insoumise explique

01:26:10 que la décroissance s'accompagne inévitablement

01:26:12 d'une croissance autre.

01:26:14 - La décroissance, elle va être ciblée.

01:26:16 Il y a des choses qui vont décroître,

01:26:18 et d'autres qui vont croître.

01:26:19 - Il y a des activités... - Qu'est-ce qui va décroître ?

01:26:22 - Eh bien, des consommations absurdes,

01:26:24 des consommations néfastes.

01:26:27 Par exemple, il y aura une nette décroissance

01:26:29 de la production du glyphosate,

01:26:30 puisque ça va être interdit.

01:26:31 Je prends un exemple caricatural,

01:26:33 mais je pourrais le prendre dans d'autres domaines.

01:26:35 La fabrication de masse des objets jetables, c'est fini.

01:26:39 Bon, à côté de ça,

01:26:41 tous ceux qui ont, aujourd'hui,

01:26:43 c'est des petites entreprises qui font des couverts en bois,

01:26:45 il va falloir qu'ils en fassent davantage.

01:26:47 - Où ? - On va trouver le bois, les amis.

01:26:49 Il est là-bas, il faudrait le chercher.

01:26:50 - Bon, là-dessus, Jean-Luc Mélenchon est plus nuancé

01:26:53 que Sandrine Rousseau, par exemple,

01:26:56 Corinne Tapierro.

01:26:57 - Oui, vraisemblablement.

01:26:58 Bon, moi, j'ai un peu de mal à écouter M. Mélenchon.

01:27:01 - Oui, mais au-delà de ça.

01:27:02 - Au-delà de ça, moi, ce qui me dérange,

01:27:03 c'est que M. Mélenchon, par exemple,

01:27:05 a été au pouvoir pendant des années.

01:27:07 Il a préconisé l'inverse de ce qu'il est en train de nous dire aujourd'hui.

01:27:10 Quand il a fallu aller sur certains marchés,

01:27:13 ils étaient parmi les premiers à nous y amener.

01:27:15 Donc, il y a un moment où il faut être un peu cohérent.

01:27:17 Manger avec des couverts en bois, il n'y a rien de plus dégoûtant.

01:27:20 C'est absolument un fake de manger un gâteau avec un couvert en bois.

01:27:23 C'est terrifiant.

01:27:26 Donc, je pense qu'il y a un vrai problème de prise en compte.

01:27:29 Il y a un problème, vous l'avez dit, de compétences,

01:27:32 mais moi, j'irai plus loin.

01:27:33 Ceux qui s'autorisent à penser, comme dirait Coluche,

01:27:36 dans les milieux autorisés de l'environnement,

01:27:39 quelles sont leurs compétences dans le domaine ?

01:27:41 De quel droit ils nous imposent des trucs ?

01:27:44 Comment on peut leur faire crédit ?

01:27:46 Qui, aujourd'hui, a un crédit quelconque ?

01:27:48 - Mais pourtant, il faut se redresser.

01:27:50 - Oui, et d'ailleurs, j'aime bien le parti de monsieur,

01:27:53 parce que je pense que l'écologie doit transcender les clivages politiques.

01:28:00 - Vous voyez, on a fait une belle rencontre.

01:28:01 Corinne Tapirot à ma droite, Jean-Marc Gouvernatori à ma gauche.

01:28:04 On vous présente.

01:28:05 - Et Jean Dorido aussi.

01:28:06 - Mais Jean Dorido, tout le monde l'aime.

01:28:07 Ce n'est pas pareil.

01:28:08 - Pareil pour vous.

01:28:09 - Est-ce que le divan est vert ?

01:28:12 - La bague aux doigts.

01:28:15 - Écoutez, chers auditeurs, vous avez envie de savoir ce qui se passe,

01:28:18 bientôt, entre Jean Dorido et Frédéric Brindel ?

01:28:21 Restez à l'écoute, on revient tout de suite.

01:28:23 Avec le point sur le Tour de France.

01:28:25 - Eté Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.

01:28:30 - Et il est 18h53 sur votre radio préférée, Sud Radio, parlons vrai.

01:28:34 C'est l'heure du point sur le Tour de France,

01:28:36 parce que les coureurs escapés du Tour de France sont en repos.

01:28:40 - Ils dorment ? Est-ce que vous croyez qu'ils dorment quand ils sont en repos ?

01:28:43 - Et ils roulent un petit peu pour garder un peu le rythme.

01:28:46 Sauf ceux qui sont très blessés.

01:28:48 - Et alors il y a un sacré enfer qui leur arrive tout de suite,

01:28:50 et bientôt c'est demain, c'est la troisième et dernière semaine du Tour de France.

01:28:54 Vous allez nous raconter tout ça Frédéric, avec notre consultant Pascal Chanteur.

01:28:57 Bonsoir Pascal.

01:28:58 - Eh oui, Pascal est là.

01:28:59 Bonsoir Pascal.

01:29:01 - Oulala, qu'est-ce qu'il se passe ?

01:29:04 - Qu'est-ce qu'il se passe ?

01:29:05 - Est-ce qu'on a bien Pascal ?

01:29:07 - Cette sieste lors de cette journée de repos a été bienveillante pour nous tous.

01:29:13 - Ah vous avez fait la sieste ?

01:29:14 - Mais ça n'explique pas le fait que la liaison téléphonique était bizarre.

01:29:17 Vous avez tapé dans quelque chose Pascal.

01:29:19 - Non j'ai baillé, parce que vous m'avez réveillé dans mon sommeil.

01:29:24 - Ah, quelle transition.

01:29:26 - C'était journée de repos pour Pascal Chanteur,

01:29:28 qui lui fait les étapes la journée,

01:29:30 et le soir et la nuit il fait d'autres étapes.

01:29:33 Pascal, je ne dis rien.

01:29:35 - Ça fait rêver.

01:29:37 - Jonas Vingegaard compte 10 secondes d'avance sur Taddeï Pogacar.

01:29:42 Demain il y a un contre la montre.

01:29:44 Plusieurs questions autour de la table.

01:29:45 Déjà on commence par Jean-Marc Gouvernatori,

01:29:47 qui a une question pour vous, Pascal Chanteur.

01:29:50 - Jean-Marc.

01:29:51 - J'ai une question ?

01:29:52 - Oui, il a dit tout à l'heure.

01:29:54 - Réfléchissez, Jean a une question.

01:29:57 - Moi ma question, pour notre expert Pascal Chanteur,

01:30:00 c'est de savoir, vu le niveau de Pogacar et de Vingorde,

01:30:04 est-ce qu'il est possible qu'il y ait une vraie différence ?

01:30:08 En fait, c'est quoi le maximum d'écart que le meilleur des deux peut faire sur 22 km ?

01:30:12 - Et en plus il prononce très bien les noms danois.

01:30:15 - Allez-y, répondez Pascal.

01:30:17 - Est-ce qu'il peut y avoir un événement ex-aequo ?

01:30:19 - Oui, c'est ça.

01:30:20 - Le plus court écart c'était 8 secondes, finions les modes.

01:30:22 Pascal.

01:30:23 - Alors c'est une très bonne question,

01:30:25 parce que je ne sais pas quel est le consultant aujourd'hui,

01:30:28 ou quel est le visionnaire qui pourrait dire

01:30:31 qui va pouvoir prendre le dessus demain lors du contre la montre.

01:30:34 Parce qu'ils ont tous les deux pratiquement,

01:30:37 comme vous l'avez dit, à 10 secondes près,

01:30:40 on voit bien lorsqu'ils s'attaquent,

01:30:44 tout de suite derrière ils s'épient,

01:30:46 ils se surveillent, ils se contrôlent,

01:30:48 et aujourd'hui on pourrait pratiquement dire qu'ils sont à force égale,

01:30:53 et demain ça va être un des juges de paix,

01:30:57 lors de cette dernière semaine,

01:30:59 et comme je l'ai dit, et vous parliez tout à l'heure de la journée de repos,

01:31:03 cette journée aujourd'hui, même si elle était de repos,

01:31:06 c'est une journée très importante,

01:31:09 pour les coureurs qui vont jouer le général,

01:31:11 et qui vont bien sûr jouer l'étape par-delà,

01:31:14 eh bien il va falloir l'appréhender,

01:31:17 et j'espère qu'ils l'ont appréhendée correctement,

01:31:20 parce qu'elle est importante,

01:31:21 parce qu'ils ont besoin de rouler,

01:31:23 de ne pas trop manger,

01:31:25 et cette journée est fondamentale.

01:31:27 - Pascal, Jean est impassionné, il veut rajouter quelque chose.

01:31:30 - Si les deux leaders sont un petit peu dans un mouchoir de poche,

01:31:34 vous qui êtes un expert, en termes d'équipe,

01:31:37 entre la Jumbo et Mirette,

01:31:39 le niveau de fraîcheur,

01:31:41 le niveau de capacité à emmener le champion à la victoire,

01:31:44 laquelle vous mettez devant l'autre.

01:31:47 - Là aussi Pascal, Pascal Chanteur, c'est kiff-kiff bourricaud là.

01:31:50 - Oui, mais si je revoubillonne un petit peu l'étape d'hier,

01:31:56 il y avait trois UAE avec Vingegaard,

01:32:00 donc ils l'ont un peu encerclé,

01:32:02 mais encore une fois, Vingegaard, il n'a qu'un homme à surveiller,

01:32:05 il a juste Pogacar,

01:32:07 et à partir de là, vous savez, on voit bien que

01:32:10 lorsque l'un des deux attaque, il n'y a plus personne autour d'eux,

01:32:13 ils sont seuls au monde.

01:32:14 - Question de Corinne Tapirou.

01:32:16 - Alors moi c'est une question un petit peu générique,

01:32:17 on a beaucoup entendu parler pendant des années

01:32:19 dans le tour de France du dopage,

01:32:21 je voudrais savoir où on en est sur ce sujet,

01:32:23 est-ce qu'on a raccourci les étapes

01:32:25 pour ne plus obliger les coureurs d'arriver juste avant le 20h,

01:32:29 ou est-ce qu'on a réellement avancé,

01:32:32 à moins qu'on ait accepté des produits qui étaient moins autorisés,

01:32:35 enfin je sais pas, je trouve bizarre qu'on n'entende plus du tout parler.

01:32:37 - Allez Pascal Chanteur, c'est cadeau de Corinne Tapirou, allez-y.

01:32:40 - Non, non, c'est au contraire aussi une très bonne question,

01:32:43 vous savez depuis les affaires Festina de 98,

01:32:46 le vélo a fait sa révolution

01:32:49 et a mis tout en oeuvre pour contrer le dopage,

01:32:53 je ne suis pas en train de vous dire que le dopage a totalement disparu,

01:32:56 parce que c'est à l'identique de la société,

01:33:00 il y aura toujours des gens qui pensent pouvoir être plus forts que la patrouille ou autre,

01:33:05 mais en l'occurrence c'est encadré,

01:33:08 aujourd'hui les contrôles sont draconiens,

01:33:11 que ça soit le suivi biologique,

01:33:14 les contrôles inopinés, le suivi à dames,

01:33:17 aujourd'hui les athlètes sont marqués à la culotte,

01:33:21 et on peut dire que le cyclisme s'est totalement assaini,

01:33:26 et c'est une nouvelle génération, vous savez les affaires de dopage,

01:33:29 beaucoup de coureurs qui sont aujourd'hui dans le peloton n'étaient même pas nés.

01:33:33 - Pascal, merci Pascal Chanteur,

01:33:37 Jean Dorido a posé deux questions, il en a volé une à Jean-Marc Governatori,

01:33:41 vous vous la rendrez, hein messieurs.

01:33:44 - Voilà chers auditeurs, les vraies Voix de l'été continuent,

01:33:47 juste après cela, et on va parler de quoi aujourd'hui ?

01:33:50 On va parler de l'art de bien vivre, parce que c'est ça qu'est fait le lundi,

01:33:54 et alors là on vous fait quand même un gros focus très intéressant sur notre patrimoine vivant,

01:33:58 notre patrimoine séculaire avec de belles personnes,

01:34:02 par exemple le boucher d'excellence Hugo Desnoyers,

01:34:05 on va aussi avoir l'artiste d'exception on peut le dire Mathias Quys,

01:34:08 et puis le président de la Confédération de la Charcuterie Traiteur,

01:34:11 Joël Mauvignier, pour vous parler de tout ça,

01:34:14 donc c'est bien riche, on vous attend à tout de suite.

Les Vraies Voix - Émission du 17 juillet

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