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##VRAIES_VOIX_FOOT-2024-10-23##
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SportTranscription
00:00Les vraies voix du foot, 20h21, Tonton Maurizio.
00:05Oh, c'était les coraux.
00:12La terre, c'était le charbon.
00:20Le ciel, c'était l'horizon.
00:26Les hommes avant, des mineurs de fond.
00:32Allez ! Qui c'est les plus forts ? Évidemment, c'est les Verts.
00:37On a un grand public et les meilleurs supporters.
00:41On va gagner, ça c'est juré.
00:44Allez ! Allez !
00:48Qui c'est les plus forts ? Évidemment, c'est les Verts.
00:52On joue au football et on n'a pas de frontières.
00:56Pas dans la main, on va plus loin, plus loin.
01:01Allez ! Allez !
01:04Salut à tous, salut à tous, c'est Tonton Maurizio sur Sud Radio pour notre nouveau rendez-vous
01:09Les vraies voix du foot, l'incontournable émission du mercredi soir à 20h21 sur Sud Radio,
01:13où on vous parle football.
01:15On est obligés de commencer avec ces deux hymnes qu'on a tous chantés au moins une fois dans notre vie
01:20et pour rendre hommage au kiff procuré par l'ambiance du Stade Geoffroy-Guichard
01:24samedi dernier lors de Saint-Étienne-Lens, qui avait eu une victoire des Lensois.
01:27Mais ça c'est secondaire, l'ambiance était vraiment extraordinaire.
01:31Alors que les temps sont un peu durs avec toutes ces salades hors football en ce moment,
01:36deux des meilleurs publics de France nous ont encore livré une ambiance comme on aime
01:40et digne de notre football.
01:42D'ailleurs, pourquoi je vous parle de ça ?
01:44Aujourd'hui, je reçois deux inconditionnels des Verts.
01:47On va commencer par Éric Blondel.
01:49Comment ça va Éric ?
01:50Ça va, merci.
01:51Je vous ferai son CV tout à l'heure, vous allez comprendre pourquoi je vous dis qu'il est exceptionnel.
01:55Et on a par téléphone, normalement, Monsieur Benjamin Danet,
01:58directeur général de But Football Club, notre partenaire.
02:01Bonjour Benjamin, est-ce que tu es avec nous ?
02:03Mais je suis complètement là avec vous.
02:05Voilà, on t'a mis dans l'ambiance tout de suite avec les Verts et les Lensois.
02:09Tout va bien pour toi ?
02:11Exactement.
02:12Ça aurait été encore mieux si on n'avait pas perdu 2-0, mais sinon tout va très bien.
02:15Ça c'est secondaire le score, après c'est le sport.
02:18Nous, on préfère rester sur la bonne note des deux publics qui sont vraiment magiques.
02:23Il n'y a pas qu'avec Lens, il y a aussi avec les Girondins de Bordeaux.
02:27Ça se passe aussi bien dans ces cas-là avec les Bordelais.
02:29Alors là, tu fais un heureux parce qu'on a Maxime à la réalisation.
02:32C'est un Bordelais pure souche et là tu as fait un heureux.
02:35Et je suis toujours accompagné de Pierre Grégoire, mon petit Pierrot.
02:39Comment ça va Pierrot ?
02:40Ça va très bien.
02:41Les gens ont dû croire que c'est une émission musicale au début,
02:42mais ce sera bien une émission foot.
02:44Effectivement, c'était important de parler de cette ambiance qu'il y a eu ce week-end.
02:46On aura l'occasion d'y revenir.
02:48Voilà, on va y revenir.
02:49Alors, au sommet 1, on fera un petit retour sur la Ligue 1.
02:52Avec le focus sur Saint-Etienne-Lens bien sûr,
02:55parce que le match avec cette ambiance extraordinaire,
02:58les débordements, on fera un retour rapide.
03:01Il y aura la minute de Pierrot qui nous donnera un débrief complet de cette Ligue 1.
03:06On reviendra sur la Ligue des champions les matchs d'hier,
03:09avec surtout les clubs français, Monaco, PSG,
03:12puis on fera un tour des clubs européens.
03:14On parlera des matchs de ce soir, parce qu'on a encore deux équipes françaises.
03:19Tout à fait.
03:20On est à fond derrière le stade Brestois,
03:21qui est en train d'accrocher le Bayer Leverkusen actuellement un partout.
03:24C'est un stade Brestois qui reste sur deux victoires lors des deux premiers matchs.
03:26Donc c'est une sacrée perf' s'ils arrivent à accrocher le récent champion d'Allemagne.
03:30Voilà, ça serait magique.
03:33Et puis on a les Lillois, on y croit.
03:34Et puis Barca-Bayern, on en parlera tout à l'heure.
03:36Et restez bien avec nous, parce qu'à la fin je vous parlerai de Eric Blondel.
03:41Là, pour ceux qui nous regardent, parce que vous pouvez nous regarder en direct.
03:44Ceux qui nous regardent, vous voyez quelqu'un de discret, effacé.
03:47C'est une légende pour moi, je peux vous le dire.
03:50C'est une légende.
03:52Je ne sais pas si mon micro fonctionne.
03:53Je n'entends plus.
03:54Ah, si, si, tu es là, tu es là.
03:55Ok, ça fonctionne.
03:56Voilà, restez avec nous.
03:57On revient tout de suite après ça.
04:00L'info du jour avec ButteFootballClub.fr
04:04Eh bien, on est là avec ButteFootballClub.fr.
04:07Voilà.
04:08Benjamin Danet est avec nous.
04:09Voilà, Benjamin Danet.
04:10Alors, Benjamin, on te laisse la parole.
04:13On te laisse la parole le premier.
04:14J'entends très, très mal dans mon cage.
04:15Benjamin, est-ce que tu peux nous parler de cette ambiance de Saint-Etienne-Lens ?
04:20Ben, l'ambiance, de toute façon, qu'elle soit liée au match de Lens
04:24ou qu'elle ne soit pas liée au match de Lens,
04:25elle est toujours assez exceptionnelle dans le chaudron,
04:28pour ceux qui ont eu la chance de connaître.
04:30Après, la venue des supporters lensois, ce que je disais tout à l'heure,
04:33c'est un peu comme celle des Bordelais.
04:36Ça entraîne des mouvements de sympathie avant le match,
04:41des accolades, des sourires, des partages de chant.
04:44Et c'est tout simplement exceptionnel.
04:46Lens, ça fait à peu près 50 ans que ça dure.
04:49Il y a même des anecdotes incroyables dans les années 70.
04:52Mais pour vous dire à quel point ça se passait bien,
04:57c'est que Roger Rocher, un jour, a été appelé dans la nuit,
05:00le lendemain matin, pardon, d'un match Saint-Etienne-Lens.
05:03Les supporters des deux clubs avaient tellement fêté ça.
05:05Certains ne se souvenaient plus exactement où ils habitaient.
05:08Et Stéphano avait pris le quart des supporters lensois
05:10et était retourné à Lens alors qu'ils habitaient Saint-Etienne.
05:13Donc ça s'est passé comme ça.
05:15Et on peut dire que cette amitié, elle perdure.
05:18Et c'est vraiment sympa puisqu'on stigmatise souvent les supporters.
05:21Mais quand ça se passe comme ça, c'est vraiment génial.
05:23On va en parler juste après.
05:24Mais je voulais vraiment que tu nous donnes ton avis.
05:26Parce que c'est vrai que les Verts, c'est le patrimoine.
05:28Les lensois, les Verts, c'est les précurseurs de notre football en France.
05:32On a aussi, alors il va nous donner son avis tout de suite, Eric Blondel
05:35qui a travaillé à Saint-Etienne.
05:37Cette ambiance, Eric.
05:38Non, mais Saint-Etienne, c'est particulier.
05:40Moi qui ai né en 1964, pour moi, Saint-Etienne, c'est le patrimoine du football français.
05:44Ça veut dire que c'est Rocheteau, Piazza, les Frères Evelik, Urkovic.
05:48Et ces années-là, moi, à 10 ans, j'attendais le mercredi soir
05:52pour voir le Dynamo de Kiev ou Anderlecht ou Eindhoven d'hier soir.
05:57Bon, qu'on fait mal à Paris contre les Saint-Etienne.
05:59Cette époque-là, franchement, c'est ce qui m'a fait, enfin, démarrer et aimer le football,
06:05c'est les années 74.
06:06Ouais, c'est ça.
06:07Et puis on n'oublie pas, on ne peut pas oublier, Pierre,
06:09Saint-Etienne, toi qui es un petit peu plus jeune que nous, les Verts.
06:13Non, je suis d'accord.
06:14Les inconditionnels de Saint-Etienne pensent forcément à Olek Blokin, Dynamo Kiev,
06:19l'épopée européenne, la fameuse action, Rocheteau qui n'a plus de crampes quand il marque.
06:23C'est vrai que c'est le patrimoine français.
06:25On avait déjà eu l'occasion d'en parler suite à la déculottée, désolé, à Nice
06:28en championnat.
06:30Il n'y a qu'un jour, trois semaines.
06:31Tout à fait.
06:32Je rebondis sur cette question pour Benjamin qui nous fait le plaisir d'être avec nous.
06:34Comment tu vois la suite ?
06:35Ce Saint-Etienne sous Ivan Gazidis, ils ont perdu.
06:39Il n'y a pas de honte à perdre contre Lens.
06:41Saint-Etienne, ils sont 14e, mais c'est la deuxième pire défense du championnat.
06:46Montpellier étant devant eux en termes de pire défense.
06:48Et ils ont viré leur entraîneur la semaine dernière.
06:50On en parlera tout à l'heure.
06:51Donc voilà, comment tu vois un peu l'avenir ?
06:53Saint-Etienne, je pense que vous en avez un peu marre de faire l'ascenseur L1 et L2.
06:57Ligue 1 à 18 clubs, est-ce que ça ne va pas être un peu compliqué cette année-là ?
07:01L'avantage, c'est qu'après le match de Nice, on était condamnés à la Ligue 2.
07:06Larry Tannenbaum et Ivan Gazidis étaient des incompétents.
07:09Olivier Daloglio était complètement nul.
07:11Et puis une semaine après, on tapotait R3-1 à Geoffroy Guichard.
07:15Et là, comme par hasard, on n'est plus condamnés à la Ligue 2.
07:18Et ceci et cela.
07:19Donc dans le football, ça va très vite.
07:20Très, très vite.
07:21Il faut avoir un peu de justesse de mesure et de recul.
07:25Moi, en ce qui me concerne, je supporte.
07:28Je suis un petit peu plus jeune qu'Eric Blondel.
07:30Parce que je suis né un petit peu plus tard.
07:32Je suis 100% parisien.
07:33Mais bon voilà, ça n'a pas empêché de faire à peu près 400 ou 500 matchs dans le chaudron.
07:36De participer à la création des Magic Fans, etc.
07:39Mais ce que je voulais dire, c'est qu'aujourd'hui, on a la chance d'avoir un des gens sérieux à la tête du club.
07:44Parce que bon, jusqu'à preuve du contraire, Ivan Gazidis, il a une expérience au Milan Arsenal.
07:48Ce n'est pas n'importe qui.
07:50On a la chance d'avoir un propriétaire qui est quand même assez riche et qui a déjà fait preuve de son savoir-faire qui est Larry Tannenbaum.
07:57Et on a un groupe et on a eu un mercato avec des jeunes joueurs qui certes sont effectivement un peu jeunes.
08:02On peut dire qu'ils manquent ceci, qu'ils manquent cela.
08:04Mais l'objectif, il ne faut pas se tromper.
08:05Il faut faire preuve d'humilité.
08:06Ça va très bien aux gens de Saint-Etienne et aux supporters des Verts.
08:09Et le seul objectif, il s'appelle le maintien.
08:11Et pour le moment, on est dans les clous.
08:13Et moi, je pense qu'on y arrivera parfaitement.
08:15Et en plus, n'oublions pas, il y aura peut-être un mercato d'hiver pour affiner certaines choses.
08:18Alors, moi, je t'écoute avec vraiment beaucoup d'attention.
08:22Tu nous fais un panel d'informations.
08:25Et Eric, qu'est-ce que tu penses de ce qu'il va dire ?
08:28Oui, c'est important de mettre quelqu'un d'un certain niveau avec une certaine expérience.
08:32Mais il ne faut quand même pas oublier le travail qu'ont fait Bernard Caiazzo et Roland Meillet.
08:38Je sais que là-bas, ça va faire tousser.
08:40Pendant des années, ils ont quand même fait beaucoup, beaucoup, beaucoup pour le club.
08:44Alors peut-être qu'ils étaient en fin de cycle.
08:47Ils ont vendu peut-être au bon moment, tant mieux.
08:50Ça va repartir sur une autre aventure.
08:53Mais bon, un petit clin d'œil quand même pour ces deux présidents qui ont donné beaucoup.
08:57Pierre, tu voulais aussi nous donner ton avis.
09:02Oui, oui, je suis obligé de rejoindre Eric.
09:05Alors quand il dit que ça va faire tousser, ça fait aussi rire forcément.
09:08Saint-Etienne, les dernières années, c'est où on pense forcément à la relégation,
09:12au derby lyonnais souvent perdu.
09:15Ça, c'est vrai, un peu la valse des entraîneurs.
09:18Mais le fait est que le club aujourd'hui, je suis d'accord, l'objectif, c'est le maintien.
09:23La Ligue 1, c'est très compliqué, malgré tout ce qu'on peut entendre.
09:27Tout le monde jouera cher à mon sapot.
09:30Pour faire le lien avec ce qu'on a dit tout à l'heure en termes d'ambiance,
09:34c'est bien de voir que le peuple vert sera toujours là derrière son club.
09:37Alors ça ne joue pas forcément bien.
09:39C'est vrai qu'après la défaite à Nice, il y avait eu le regain, comme a dit Benjamin.
09:43Des joueurs qui se sont un peu pris les devants, David Hachevilly notamment.
09:48Lars Sonner, qui a fait un bon match contre l'Anser.
09:51Il prend le premier but de Frankowski, certains diront que c'est pour lui.
09:54Mais le deuxième but, c'est une erreur individuelle.
09:57Donc on va leur souhaiter le meilleur.
09:59Mais la Ligue 1, c'est compliqué, on y viendra avec les matchs du week-end notamment.
10:02On en reparlera.
10:03Bravo aussi au Lansoir, parce qu'on fait l'apogée des Verts.
10:05Bien sûr, on est nostalgiques, mais bravo au Lansoir.
10:07Je vais casser tout de suite l'ambiance avec, pour moi, le match Montpellier-OM,
10:11même avec les débordements.
10:13Les débordements, pour moi, il y en a deux vraiment importants.
10:17C'est dans les tribunes, bien sûr, on va y revenir.
10:19Et puis l'attitude, enfin les propos de Laurent Nicolin.
10:24Alors je le cite, comme ça je suis sûr de ne pas bégayer.
10:27« J'ai mis fin à Michel Derzacaillon ce soir. »
10:30C'est-à-dire que ce n'est même pas du français ce qu'il dit.
10:32Je suis un peu en colère contre Nicolas, parce que c'est un manque de respect.
10:35Je ne sais pas ce que tu en penses Benjamin.
10:37C'est un manque de respect pour le coach, non ?
10:39Je pense qu'il parle sous le coup de l'émotion,
10:44parce que des interviews, il en donne assez souvent.
10:46On ne peut pas dire qu'il soit coutumier du fait.
10:48Après, je pense qu'en plus, quand il vient parler à la presse,
10:50il sort du vestiaire, où visiblement il a absolument défoncé ses joueurs.
10:54Et qu'aujourd'hui, il se retrouve à aller chercher
10:57quelqu'un qu'on connaît bien à Saint-Etienne, puisqu'il s'agit de Jean-Louis Gasset.
11:00C'est l'éternel...
11:02Qui connaît Saint-Montpellier aussi un peu.
11:04Voilà, exactement. Jean-Louis Gasset dure 30 ans, depuis 10 ans,
11:06mais il ne l'apprend jamais.
11:08Et voilà, je pense qu'effectivement, il a mis fin à Darzacarion,
11:12un personnage qu'il aime beaucoup, dont il est très proche.
11:14Mais comme il le dit juste derrière, il ne peut pas virer 25 joueurs.
11:17Donc voilà, il vire son entraîneur.
11:19Mais c'est la manière qu'il a faite.
11:21Après, que tu te sépares d'un coach, bien sûr, il n'y a pas de soucis.
11:24Mais c'est ces propos que je voulais reprendre.
11:26Et Pierrot, tu voulais...
11:28Oui, il y a chaud. Après, c'est important qu'Éric donne son avis aussi.
11:30Jean-Louis Gasset, c'est un nom qu'on connaît bien.
11:32Jean-Louis Gasset, troisième passage à Montpellier,
11:34en 2017-1998, quand il a commencé en tant que numéro un, à Montpellier notamment.
11:38Là, c'est vrai que c'était à chaud pour Laurent Nicolin.
11:41Se faire battre par Marseille, à domicile, à la Mausson,
11:45ça ne fait jamais plaisir. Encore plus quand on en prend cinq.
11:47Donc là, c'est vrai qu'à chaud, il a fallu réagir.
11:49On va mettre ça sur le dos de la colère.
11:51De la contrariété d'avoir perdu.
11:53Oui, tout à fait. Mais la contrariété doit empêcher quand même la bêtise.
11:57Et là, je pense que tu voulais revenir sur les débordements dans les tribunes.
12:00Oui, dans les tribunes.
12:02Les supporters marseillais, on a Éric qui a été chef de la Sécurité notamment.
12:05Ça prendra d'avoir son avis.
12:07Dans la tribune, les supporters marseillais devaient cacher leur maillot
12:10et ne pas célébrer les buts de Marseillais jusqu'à la sortie du stade.
12:13Moi, j'ai lu des articles assez effroyables.
12:15Où les gens cagoulés en noir, on va appeler ça des supporters,
12:19mais ça n'a que le nom.
12:20Et encore, qui vraiment ouvraient les vestes des supporters,
12:23au d'abord du stade, après le match, pour voir qui avait un maillot de Marseille.
12:26S'ils se défoulaient, faire un lynchage.
12:28Et ça, ça n'a évidemment pas sa place dans le football, malheureusement.
12:30C'est vrai que c'est triste.
12:32Franchement, tout ça, ça arrête un peu quand même.
12:35Quelle solution, Éric ?
12:36Tu as été responsable de la Sécurité, on en parlera tout à l'heure.
12:38C'est très difficile.
12:39Ils essayent, évidemment, d'éviter en déplacement
12:43que les supporters de l'équipe adverse se déplacent.
12:46Mais ce n'est pas facile à gérer.
12:48C'est très, très compliqué à gérer, ce genre d'événement.
12:51Franchement, c'est vrai que j'ai connu les Paris Saint-Germain,
12:55les LOM Paris Saint-Germain.
12:58Croyez-moi que ce n'était pas une partie de plaisir.
13:01Mais je trouve que ça s'est quand même, sur ces matchs-là,
13:05je trouve que ça s'est calmé quand même.
13:07C'est beaucoup moins difficile qu'avant.
13:09Ça l'a été, là.
13:10Ça l'a été, là.
13:11Alors, on va libérer Benjamin Danet.
13:14On va te remercier d'avoir été avec nous.
13:16Merci, ça vous en prie.
13:17Et puis, on va revenir après ça sur la Ligue et la Ligue des champions.
13:21A tout de suite, restez avec nous.
13:24Les vraies voix du foot, 20h21.
13:27Vous êtes toujours avec nous sur les vraies voix du foot,
13:30avec mon petit Pierrot, Pierre Grégoire, qui est toujours avec nous.
13:33Ça va toujours, Pierrot ?
13:34Ça va toujours, plus que jamais.
13:35Je ne sais plus si…
13:36Oui, j'ai parlé de Maxime tout à l'heure à la réalisation,
13:38toutes les semaines.
13:39Oui, je suis là.
13:40L'apogée.
13:41Inamovible.
13:42Maxime, le bordelais.
13:43Et puis, on a Eric Blondel, qui est notre invité ce soir,
13:46et sur qui on développera tout à l'heure un gros sujet,
13:49parce que c'est une perle.
13:50Je vous le dis, restez avec nous.
13:52On va revenir tout de suite sur la Ligue,
13:53faire un petit débrief d'hier soir, la Ligue des champions.
13:55Pour commencer, je te lance en quoi, Monaco ?
13:58On peut commencer par Monaco.
13:59Il y aura peut-être moins de choses à dire,
14:00parce que le PSG, il y a beaucoup de sujets.
14:02Je sais qu'on a un auditeur aussi.
14:03Monaco, qui a fait très bonne impression.
14:05Certains diront que c'était l'étoile rouge de Belgrade,
14:07le duel de club en rouge.
14:09Monaco, qui s'est imposé 5 buts à 1,
14:11avec un but de Magnès Akliouche.
14:13Je répète, pour un certain Didier D.
14:15Ce n'est pas lui qui a joué ?
14:17Non, c'est Ben Seguir qui a joué avec Akliouche,
14:19qui a fait encore un match complet hier.
14:21Il y a Mbolo qui s'est rassuré aussi,
14:23en marquant ses premiers buts de la saison seulement.
14:25Victoire aisée de Monaco,
14:27qui en avait quitté un peu frustré,
14:29suite à son nul le week-end dernier contre Lille,
14:31dans le choc des Européens.
14:32Ils avaient été plombés par le rouge de Thésée.
14:34Malgré tout, ils avaient failli gagner.
14:35Six Chevaliers ne les avaient pas empêchés de gagner.
14:38Belle perf de Monaco hier,
14:40qui a engrangé 7 points en 3 matchs.
14:43Je suis assez confiant pour eux,
14:45en battant le Barça notamment.
14:46Je suis assez confiant pour eux,
14:47un peu moins pour le PSG.
14:49Alors, le PSG...
14:51Attention, Eric commence à bouder.
14:53Le PSG !
14:54Je trouve que ça ne doit pas être le seul,
14:56mais voilà, PSG accroché, comme les gens le savent,
14:58par le PSV à Indevenir.
15:00Malgré, j'ai trouvé une domination.
15:02Malgré tout, après, j'en dirais, on est stérile.
15:04Un jeu de possession, et puis surtout une finition.
15:06Désolé, mais Dembélé, ça ne s'est pas arrangé.
15:08Il s'est mis en bas, s'il est droitier ou gaucher.
15:10Ah, c'est embêtant !
15:12C'est embêtant au niveau.
15:13Les oiseaux ont une petite idée,
15:15mais on n'arrive pas à avoir des infos.
15:17C'est Akimi qui a marqué le but pour le PSG hier.
15:19Akimi, latéral droit.
15:21Akimi, latéral droit.
15:22Quand est-ce que le PSG achètera un numéro 9 ?
15:24Un vrai numéro 9 ?
15:25C'est la question.
15:26On a une confrère, avant de donner la parole à Eric,
15:28on a une confrère qui a carrément demandé à Akimi,
15:30à la fin de son interview, je ne sais pas si vous avez vu ça,
15:32s'il était à vos centres.
15:34C'est leur marche sur la tête.
15:35C'est n'importe quoi, Eric.
15:36Le PSG, tu connais bien le PSG.
15:38Oui, je connais.
15:40Pourquoi ? J'ai travaillé pendant quelques années là-bas.
15:42Et en plus, juste hier soir,
15:44j'ai été avec Louis au Parc des Princes,
15:46avec des amis.
15:47C'est vrai qu'on regarde le début du match,
15:49on pense qu'ils vont gagner 2-3,
15:51c'est là où ça va bien se passer,
15:53les 10 premières minutes.
15:54Et puis, en fin de compte,
15:56comme d'habitude,
15:57quand tu prends un plan contre,
15:59après tu butes, tu butes
16:01sur une équipe qui est bas.
16:03Et puis après, tu as du mal à marquer.
16:05Ils marquent quand même.
16:07Mais après, on peut se poser des questions
16:09sur sa composition d'équipe.
16:11Même moi, j'aime pas tellement
16:13remettre en cause
16:15un entraîneur, parce que c'est
16:17Luis Enrique, c'est le Barça, c'est la sélection espagnole.
16:19C'est quand même un monstre
16:21d'entraîneur. Mais hier, personnellement,
16:23je pense qu'il s'est complètement planté.
16:25Ça fait un moment qu'on a
16:27le même avec toi. Il se plante un peu.
16:29On comprend pas en fait. On comprend pas ce qu'il met en place.
16:31À part la conservation,
16:33il n'y a pas de verticalité, lit avant-centre.
16:35On a aussi Dan avec nous, un auditeur.
16:37Je t'ai coupé, Pierre.
16:39Eric, est-ce que Dan, tu es avec nous ?
16:41Oui, bonsoir tout le monde.
16:43Est-ce que tu étais au stade hier, Dan ?
16:45Alors non, j'étais pas au stade,
16:47mais j'étais devant ma télé, malheureusement.
16:49D'accord. Donne-nous ton avis, parce que maintenant
16:51que j'ai coupé Eric, tu peux y aller.
16:53Ça intéresse bien, Dan.
16:55Allez, donne-nous ta version.
16:57Je redonnerai la parole à Eric après.
17:01Effectivement, en fait,
17:03j'ai l'impression que les matchs se suivent et se ressemblent
17:05en Ligue des Champions. C'est-à-dire que là, comme a souligné Pierre,
17:07on a un Dembélé qui a
17:09zéro finition.
17:11C'est un peu un trompe-l'œil
17:13depuis le début de la saison.
17:15Et surtout, moi, ce que je vois, c'est qu'entre
17:17matchs de Ligue des Champions, on marque deux buts
17:19et pas nos deux latéraux. Et encore,
17:21sur deux coups de chance.
17:23Oui, c'est vrai.
17:25Le premier match à la dernière seconde,
17:27c'est un miracle à la dernière seconde.
17:29Le goal, il fait n'importe quoi.
17:31Là, le goal, ça prend entre les jambes. Honnêtement,
17:33il doit la capter.
17:35Donc là, ça commence à faire beaucoup.
17:37Et Louis-Henriquet, si tu nous avais donné ton avis,
17:39Louis-Henriquet, t'y crois, t'y crois pas.
17:41Parce qu'en plus, il vient d'être renouvelé.
17:43C'est le 2027.
17:45Moi, je pense que son
17:47renouvellement, c'est une très bonne chose. Pourquoi ?
17:49Parce qu'on a tendance à Paris, dès qu'on n'y est pas
17:51à la Ligue des Champions, à virer l'entraîneur pour en prendre un autre.
17:53Je suis d'accord avec toi.
17:55Je suis d'accord avec lui.
17:57Là, tu t'es fait un pote.
17:59En off, il nous l'a dit. Eric, il est arrivé, il a dit
18:01qu'il faut laisser travailler les gens.
18:03Je suis tellement d'accord avec Eric
18:05dans le sens qu'il s'y connaît très bien.
18:07Je suis très content d'être sur la même longueur d'onde.
18:09Mais non, c'est très important
18:11de laisser travailler l'entraîneur. On voit que Arteta va
18:13par exemple à Arsenal. Il a mis deux ans avant de lancer
18:15une machine.
18:17C'est ma deuxième équipe Arsenal. Je l'ai su depuis
18:191996.
18:21Je ne les ai jamais vus aussi bien
18:23depuis les Invincibles de Thierry Henry.
18:25Donc là, pour revenir sur Louis-Henriquet,
18:27je pense que c'est très bien
18:29de lui laisser du temps. On n'a pas laissé
18:31le temps à Ancelotti. On n'a pas laissé le temps
18:33à Unai Emery, ni à Thomas Tuchel.
18:35Au final, ils ont tous gagné quelque chose en partant.
18:37Notamment pas mal de Ligue des Champions.
18:39Je pense qu'il faut
18:41laisser le temps à Louis-Henriquet. Il met quelque chose en place.
18:43Il a aussi un effectif.
18:45Il faut laisser sa chance au produit, comme dit Jean-Pierre.
18:47Comment t'expliques, Dan, par exemple,
18:49comment t'expliques la différence ?
18:51On peut dire qu'il y a deux Fabian Ruiz.
18:53Je ne vais pas taper sur les gratuitement, mais comment ça se fait que t'expliques
18:55la différence de niveau entre quand on le voit avec
18:57la sélection espagnole et quand on le voit avec
18:59le Paris Saint-Germain, qui est espagnol en plus.
19:01On ne peut pas dire tout ça. Il y a une barrière de la langue avec l'entraîneur.
19:03Oui, et puis je pense qu'en plus,
19:05hier, il a mis Fabian Ruiz à la place
19:07de Vitigna. Alors là, je sais que
19:09quasiment à tous les compos de Louis-Henriquet,
19:11on se pose des questions. Là,
19:13c'est quand même une énorme question, parce qu'à part celui-là,
19:15je ne sais pas.
19:17Par contre,
19:19juste, je fais une parenthèse.
19:21Nous, on est là,
19:23on commente le résultat.
19:25Après, dans la semaine, on ne sait pas ce qui se passe.
19:27Est-ce que
19:29il y a eu un problème
19:31de blessure ? On ne sait pas.
19:33Est-ce qu'il n'y a pas eu un petit problème
19:35de maladie, où il se
19:37sentait un petit peu moins bien, de fatigue ?
19:39Il veut garder Vitigna pour dimanche.
19:41Il a fait une erreur. On ne sait pas.
19:43Après, quand on n'est pas à l'entraînement toute la semaine,
19:45pour avoir travaillé longtemps dans les staffs,
19:47on ne peut pas trop savoir. C'est vrai ce qui s'est
19:49passé, mais je suis assez d'accord avec toi.
19:51Là, tu as le raisonnement d'Éric Blondel,
19:53qui a travaillé des années
19:55préparateur physique.
19:57C'est vrai que de l'extérieur, on a tendance
19:59à porter un jugement, alors qu'en fait, si tu as
20:01tous les tenants et les aboutissants,
20:03tu comprends peut-être pourquoi il n'a pas fait jouer Vitigna.
20:15Je ne comprends pas pourquoi il ne l'a pas fait jouer.
20:17Éric, j'ai peut-être
20:19un élément de réponse. Je comprends
20:21tout à fait ce que tu dis, bien sûr.
20:23Mais en fait,
20:25plutôt qu'on parlait
20:27de la journaliste tout à l'heure qui demandait en rigolant
20:29si Hakimi était finalement
20:31le neuf du PSG, j'aurais préféré qu'elle pose
20:33la question pourquoi Vitigna n'a pas joué. Est-ce qu'il est blessé ?
20:35Tout le monde se pose la question.
20:37Mais personne
20:39m'a demandé en fait pourquoi.
20:41Moi, j'ai l'impression que c'est
20:43vraiment la patte d'Henri Quay.
20:45C'est lui qui a vraiment le...
20:47On lui a laissé les clés du camion, et puis voilà,
20:49parce qu'il fait ses choix, et puis
20:51ils ne sont même pas contestés.
20:53En fin de compte, il est parti
20:55d'une semaine de travail
20:57en disant
20:59mardi j'ai un match,
21:01dimanche j'ai un match.
21:03En habillant la mariée, qu'est-ce qu'il se dit ?
21:05Il se dit voilà, il faut à tout prix que je batte Eindhoven, parce qu'Arsenal,
21:07j'en ai pris deux. L'autre côté,
21:09derrière, automatiquement, la Ligue des Champions,
21:11si je ne bats pas Eindhoven,
21:13ça va faire un peu désordre.
21:15C'est là où je dis qu'il s'est trompé.
21:17C'est dans les 11 du départ, si évidemment
21:19Vitigna, et que le petit
21:21qui joue 9,5 là.
21:23Lille.
21:25Lille, qui n'a rien à faire dans cette position,
21:27parce que ce n'est pas du tout sa place.
21:29Donc en fin de compte, c'est là que je me pense qu'il s'est trompé
21:31sur les 11 du départ, et après il a voulu
21:33un petit peu rectifier, et où je suis,
21:35j'ai un peu les boules, pour finir là-dessus,
21:37c'est que quand il fait rentrer Kolomanie,
21:39il le met à gauche. Alors ça...
21:41Il fait rentrer Kolomanie pour amener un apport offensif,
21:43et il retire un offensif qui est Barcola.
21:45Non mais il le met à gauche. En équipe de France,
21:47il flambe et il plante
21:49en jouant dans l'axe.
21:51Des fois, on ne comprend pas.
21:53Si ça se trouve, Kolomanie, il est gaucher.
21:55C'est un grand buteur.
21:57Ça expliquerait beaucoup de choses.
21:59C'est vrai que certains entraîneurs
22:01ont un ego surdimensionné,
22:03mais on ne comprend pas.
22:05Je voudrais comprendre.
22:07Dan, avant de te donner la parole, je voulais juste
22:09améliorer sur un truc, c'est qu'il y a le
22:11Classico dimanche. Donc Henrique est déjà
22:13dans le futur. Tu es d'accord avec ça, Dan ?
22:15Pas du tout.
22:17On a un match mardi, on a un match dimanche.
22:19Il y a quand même 5 jours de repos entre les deux.
22:21Je pense que c'est des joueurs qui ont l'habitude
22:23de jouer tous les 3 jours. Si vraiment
22:25les matchs les plus importants, c'est Eindhoven et Marseille,
22:27on fait reposer Vitigna contre Strasbourg,
22:29et on le met contre Eindhoven.
22:31Pas bête.
22:33Attention, ils reviennent de sélection.
22:35En tant que préparateur physique.
22:37Après, il y avait une journée de championnat.
22:39Ils reviennent de sélection.
22:41On ne sait pas comment ils ont voyagé quand ils arrivent...
22:43C'est plus le Candelo, je ne sais pas si...
22:45On ne sait pas comment ils ont voyagé.
22:47Je suis d'accord avec toi,
22:49mais c'est pour ça que je dis, dans les semaines de travail,
22:51dans un club, on ne sait pas ce qui s'est passé.
22:53Je suis d'accord,
22:55mais dans ce cas-là, pourquoi mettre Vitigna
22:57contre Strasbourg ? Pourtant, c'était juste
22:59après la sélection.
23:01Je ne comprends pas.
23:03C'est justement parce qu'il a mis Vitigna contre Strasbourg
23:05que peut-être derrière, il y a le petit coin.
23:07Peut-être que. Mais j'aurais aimé qu'il s'exprime aussi
23:09là-dessus, Louis-Henrique.
23:11Sur ce que vous disiez, effectivement,
23:13Louis-Henrique a un problème.
23:15Ce n'est pas un vrai problème en soi,
23:17mais il l'a encore dit hier, c'est qu'il veut que tous les joueurs
23:19puissent jouer à au moins deux ou trois
23:21postes différents.
23:23C'est pour ça qu'on parlait de Canguigny faux-neuf,
23:25Asensio faux-neuf.
23:27T'essayes une fois, t'essayes deux fois.
23:29Là, on a compris que ce n'est pas un neuf
23:31et que ce n'est ni un neuf et demi, ni un neuf et un quart.
23:35J'ai envie de vous dire que ça fait un an
23:37qu'il met Waren Zeyremeri
23:39à défenseur droit.
23:41On n'est pas contre
23:43l'expérimentation,
23:45c'est juste là fâcheux d'avoir perdu des points
23:47contre Eindhoven, parce que je dois rappeler qu'ils doivent recevoir
23:49l'Atlético Madrid dans deux semaines,
23:51aller à Munich face au Bayern, aller à Salzburg,
23:53réception de Manchester City et potentiellement
23:55jouer une qualif ou un barrage à Stuttgart,
23:57qui n'est jamais facile à gérer chez eux.
23:59Bon courage à eux.
24:01Le calendrier de Monaco est bien plus...
24:03Moi, je suis plus optimiste pour Monaco. Il y aura Bologne,
24:05Benfica notamment, Aston Villa, l'Inter.
24:07Le PSG, il faudrait peut-être...
24:09Enfin, ou alors donner une ligne directrice
24:11fixe en disant tant pis, l'équipe des champions,
24:13on ne vise pas le top du tableau.
24:15Mais voilà, une ligne directrice
24:17s'en tenir à quelque chose.
24:19T'as totalement raison, Pierre.
24:21T'as totalement raison et puis il ne faut pas oublier
24:23quelque chose aussi, c'est qu'on a l'effectif le plus jeune
24:25de l'équipe des champions. Donc oui,
24:27contre Eindhoven, on doit les battre à domicile,
24:29on aurait dû les battre. Là, si on touche
24:3118 montants en équipe des champions depuis l'année
24:33dernière, il n'y a pas de hasard.
24:35C'est qu'au terme de finition, on n'est pas bon.
24:37Ouais.
24:39Parce qu'on n'en parle pas, mais les actions
24:41de Barcola, il en a trois.
24:43Sur les trois, en Ligue 1, il en met deux.
24:45Ouais, ouais, non, mais c'est sûr que c'est un autre problème.
24:47Bon ben, à voir alors.
24:49Écoute, Dan, on dit toujours qu'une heure, c'est trop court.
24:51Voilà, on te remercie.
24:53Merci à toi d'avoir participé
24:55à notre discussion.
24:57Restez avec nous, on revient tout de suite
24:59après ça pour continuer sur la Ligue des champions
25:01et puis sur nos suggestions. Eric Blondel,
25:03restez bien avec nous.
25:05Les vraies voies du foot.
25:0720h21, Tonton Mauricio.
25:09Vous êtes toujours avec nous sur
25:11les vraies voies du foot, avec toujours Maxime
25:13à la réalisation, Pierrot et Eric
25:15Blondel, c'est ça, notre invité. On va
25:17revenir tout de suite sur la Ligue des champions. Je donne juste
25:19une avoue et je laisse la parole à Pierrot qui va nous faire
25:21sa minute Ligue des champions.
25:23La juve a perdu à zéro. Voilà.
25:25Je dis ça, je dis ça.
25:27À bon entendeur. Je peux commencer
25:29par ça, mais c'est vraiment au cas où il y a des
25:31supporters de Naples autour de la table. Je sais pas qui.
25:33Mais effectivement, la juve qui s'est inclinée,
25:35c'est important de savoir que c'est leur première défaite
25:37de la saison. Ils font pas un championnat
25:39non plus extraordinaire. Ils sont pas leaders
25:41d'ailleurs de Serie A. Mais ils ont perdu
25:43sur un but en toute fin de match dans l'ancien
25:45pensionnaire de Ligue 1. Ils ont fait un inter-pénalty.
25:47Exactement. Mathia Perrine a sorti un pénalty
25:49d'Enzo Mio. On dit souvent
25:51du bien de lui. Il a raté un pénalty hier, mais sans conséquence.
25:53Victoire méritée de Stuttgart. J'ai bien aimé
25:55la lucidité de Thiago Mota qui, après la défaite,
25:57a reconnu que son équipe méritait de perdre.
25:59Et surtout qu'il a voulu vite passer
26:01à autre chose. Parce que dimanche, il y a un choc. Le derby d'Italie
26:03contre l'Inter Milan.
26:05Il faudra pas se louper parce que c'est toujours un match attendu.
26:07Et la juve qui est poussif offensivement,
26:09ils ont fait preuve hier
26:11de trop de timidité face aux Allemands
26:13qui ont mérité la victoire. Fais-nous rêver.
26:15Parle-nous du Real de Bordeaux. Je bifurque sur
26:17un autre club allemand qui a subi la
26:19dure loi du Real Madrid. C'est le Borussia Dortmund
26:21qui menait 2-0, pour rappel,
26:23face au Real à la mi-temps.
26:25Des buts de Baino Guitens et de
26:27Daniel Mahlen. Et puis, il doit se passer quelque chose
26:29au Bernabeu. C'est pas possible.
26:31Le côté magique de la remontada
26:33du Real qui s'est imposé 5 buts à 2.
26:35Un triplé de Vinicius Junior.
26:37A quelques semaines du Ballon d'Or, je pense qu'il a envoyé un message
26:39très clair. Et je vous recommande surtout
26:41ces deux derniers buts. Il fait preuve d'une
26:43surpuissance absolue. J'ai trouvé ça fou.
26:45Et il met le stade
26:47dans sa poche. Et à partir du moment où le Real
26:49prend l'avantage. Le but du 3 buts à 2
26:51par Lucas Vazquez.
26:53C'était un enfer pour les joueurs du
26:55Borussia Dortmund qui tombaient tous comme des plots et
26:57n'ont jamais pu relever la tête.
26:59Victoire 5-2 du Real. Ça peut paraître sévère
27:01pour le Borussia qui a quand même tenu tête
27:03au Real. Ils ont mené 2-0. Mais Vinicius Junior
27:05qui a inscrit ses 3
27:07premiers buts en Ligue des Champions.
27:09C'est fort. Il va plus vite à la fin
27:11qu'au début.
27:13Quand il était arrivé au Real Madrid
27:15en 2018. Il avait commencé par la réserve.
27:17Tout le monde disait. Mais c'est qui ce mec ? Il est d'une maladresse.
27:19Mais terrible. Et au final, il a tellement progressé
27:21qu'aujourd'hui, il s'en fait l'un des meilleurs
27:23joueurs du monde. Très rapidement,
27:25il y a eu le Arsenal aussi
27:27qui s'est imposé face au Shakhtar 1-0 dans la difficulté.
27:29Ils ont eux aussi raté la pénalty.
27:31D'ailleurs, ça a été assez rigolo. Il y a eu 3 pénalties.
27:33Qu'est-ce qu'on s'est ennuyé sur ce match ?
27:35La faute au Shakhtar qui a défendu ce qu'il pouvait.
27:37En plus, le pire, c'est qu'ils mettent un but
27:39de casquette. Un but contre son camp du
27:41pauvre gardien ukrainien. C'est trop ça
27:43qu'a raté le pénalty pour Arsenal.
27:45Et c'est surtout la triste nouvelle.
27:47C'est la blessure a priori assez grave de
27:49Riccardo Calafiori, le latéral italien.
27:51Il avait gentiment poussé Zinchenko
27:53sur la touche au sens propre du terme.
27:55Il avait vraiment gagné sa place. Il avait marqué
27:57en championnat à City.
27:59Le pauvre, ça a l'air assez sérieux. C'est le genou, si je ne dis pas de bêtises,
28:01qui a tourné. Mais Arsenal
28:03se refait un petit peu de confiance
28:05après la défaite surprise.
28:07On peut dire qu'à l'heure, il est là.
28:09Ils avaient perdu à Bornemousse
28:11avec un rouge de Saliba le week-end dernier.
28:13Défaite surprise. Et là, ils se sont un peu refait la cerise.
28:15Donc, je peux le dire cette fois.
28:17Je te fais reposer deux secondes, Eric.
28:19Hier, tu étais au parc.
28:21Tu as vu aujourd'hui un peu les résumés. Tu as vu Vinicius.
28:23Tu as vu de quoi il parle. C'est surtout qu'ils se sont menés 2-0
28:25à la mi-temps. C'est impressionnant.
28:27Ils ont 45 minutes pour gagner le match.
28:29C'est-à-dire que j'aurais bien voulu
28:31qu'hier, au parc, il y ait la même réaction.
28:35Ça nous rend envieux.
28:37Quand on voit un vrai match de foot, on dirait
28:39« Mais c'est sale, le foot ! »
28:41Ils ont réussi à emballer. Ils ont réussi à retourner
28:43une situation très compliquée. Ils ont l'habitude d'emballer.
28:45Ils sont quand même armés.
28:47Il y a quand même du monde.
28:49En termes de remontada, le PSG,
28:51il sait ce que c'est, malheureusement.
28:53C'était assez impressionnant.
28:55Pour revenir en performance juste,
28:57très brièvement, Aston Villa aussi l'a emporté.
28:59C'est le seul club à 9 points, 3 victoires en 3 matchs.
29:01Je ne dis pas qu'ils vont gagner les Ligue des Champions,
29:03mais ils sont sur une bonne dynamique avec Unai Emery,
29:05un ancien nom connu.
29:07C'est des équipes qui sortent de nulle part.
29:09Ils vont nous faire un peu fraîcheur.
29:11Ils peuvent être rejoints que par Liverpool et Benfica.
29:13Si les deux clubs gagnent, ça fera 9 points en 3 matchs.
29:15Pendant que Brest est en train d'accrocher le Bayer Leverkusen.
29:17D'ailleurs, on n'en parle pas beaucoup,
29:19mais Eric Kroos fait un boulot extraordinaire à Brest.
29:21On n'en parle pas assez.
29:23C'est vrai.
29:25On espère qu'il va amener Brest aussi.
29:27Pourquoi pas ?
29:29Leur chance, elles sont toujours ensemble.
29:31Il doit rester quelques secondes.
29:33Pour l'instant, c'est un par tour.
29:35On est dans le temps additionnel.
29:37Ils ont égalisé.
29:39Il manquait Boniface au Bayer Leverkusen.
29:41Il est incollable.
29:43Quand même.
29:45J'ai compris Eric.
29:47Eric, il te regarde avec les yeux de l'amour.
29:49Il va m'en mettre une.
29:51Non, je ne crois pas.
29:53C'est mon fils adoptif.
29:55Qu'est-ce qu'il est doué.
29:57C'était important de mettre de l'accent dessus.
29:59On finit avec le dernier club français.
30:01C'est Lille qui se déplace ce soir
30:03face à l'Atlético Madrid qui est en pleine bourre.
30:05Ça ne va pas être facile pour les Lillois.
30:07Les Lillois sont en pleine bourre.
30:09Ils sont aussi en espérant que Chevalier
30:11ne se déplace autant de miracles.
30:13Les Lillois ce soir à 21h face à l'Atlético.
30:15Je mets l'accent aussi sur un match
30:17qui nous rappelle beaucoup de souvenirs.
30:19C'est un Barça-Bayern ce soir.
30:21Un alléchant Barça-Bayern.
30:23Les deux leaders de leur championnat.
30:25Le Bayern en a collé quatre à Stuttgart
30:27avec un triplé d'Hurricane ce week-end.
30:29Le Barça en a collé cinq, si je ne dis pas de bêtises,
30:31avec un doublé de Lewandowski.
30:33Ça devrait être feu d'artifice.
30:35C'est ce qu'on espère à chaque fois qu'on voit
30:37ces deux noms de clubs sur l'affiche.
30:39Ça peut être intéressant à voir.
30:41C'était le gros match de la soirée.
30:43Normalement ça devrait passer pour City
30:45face au Sparta-Prague également.
30:47Le Bayern de Barça, deux équipes en pleine bourre.
30:49Je pense que beaucoup de yeux seront rivés vers eux.
30:51Et puis on est tous Lillois.
30:53Qu'est-ce que tu penses Eric ?
30:55Je profite que t'es là, que t'as eu des préparateurs physiques.
30:57L'accumulation de matchs.
30:59Finalement, cette Ligue des Champions,
31:01on est en train de s'y faire.
31:03On est en train de s'adapter, on est en train de se régaler.
31:05Plus ou moins. T'en penses quoi ?
31:07Je pense qu'il y a de plus en plus de matchs
31:09et qu'il faut protéger un peu la sécurité physique des joueurs.
31:11C'est une double question.
31:13Ils sont cramés les mecs.
31:15Avant la fin de saison, ils seront cramés.
31:17C'est bien ton avis ?
31:19Oui, c'est trop.
31:21Parce que la qualité va avoir du coup.
31:23On va avoir des matchs avec des équipes remplaçantes.
31:25Les mecs vont au charbon tous les trois jours.
31:27T'as beaucoup de blessés.
31:29Les mecs sont moins motivés. Pourquoi ?
31:31Parce qu'ils sont fatigués.
31:33C'est vrai que les accumulations comme ça, c'est compliqué.
31:35Ça fait beaucoup.
31:37Ton avis de préparateur physique ?
31:39Tu ménagerais la chevrille chou ?
31:41Quand tu es préparateur physique,
31:43il y a des joueurs d'un certain âge
31:45aménagés beaucoup plus
31:47que des jeunes.
31:49Quand je regarde des matchs
31:51où un gamin qui a 18-19 ans qui a des crampes,
31:53ça me rend fou.
31:55Il ne sait pas s'alimenter, il ne boit pas.
31:57Ça me rend dingue.
31:59À la 75ème minute, il a des crampes.
32:01Après, sur un joueur qui a 34-35 ans,
32:03qui est un peu plus vieux,
32:05il faut les gérer différemment.
32:07Je sais que moi, à Paris,
32:09sur la fin de son passage à Paris,
32:11il avait un problème au genou.
32:13Louis, il le gérait bien.
32:15Il le mettait de côté.
32:17Il le gardait que pour les matchs.
32:19Il lui faisait faire un petit réveil musculaire,
32:21un petit taureau, un petit tennis-ballon.
32:23Il le gardait que pour les matchs.
32:25Il savait très bien qu'il avait un genou qui était cuit.
32:27Louis Fernandez, très proche des joueurs,
32:29super coach, super bonhomme.
32:31Super mec, on le sait tous.
32:33Pierrot, tu voulais rajouter
32:35sur l'aspect physique des joueurs.
32:37Oui, bien sûr.
32:39On est obligé de rejoindre ce que dit Eric.
32:41Si on fait le canard, ça y est.
32:43Il t'a regardé deux fois,
32:45ça y est, t'as peur.
32:47C'est vrai que, par exemple,
32:49sur la Coupe du monde des clubs en 2025,
32:51elle aura lieu aux Etats-Unis du 15 juin au 13 juillet.
32:53Vous vous rendez compte de ces dates ?
32:55La saison sera limite à peine finie.
32:57Tu m'as pris de vitesse, j'allais demander tout à l'heure.
32:59Vas-y, vas-y.
33:01L'info est lancée sur la Coupe du monde des clubs.
33:03A l'origine de ça, il n'y a pas Arsène Wenger là-dedans ?
33:05Ah, si, évidemment.
33:07Et quand il était entraîneur,
33:09il ne criait pas parce qu'il y avait trop de matchs pour protéger ses joueurs ?
33:11Il avait voulu faire une Coupe du monde tous les deux ans.
33:13Donc, arrivé à un moment,
33:15il ne faut pas arrêter.
33:17Il ne faut pas vendre ton âme.
33:19Il faut faire attention.
33:21On est dans la sphère d'intérêt privé.
33:23Pour autant, je n'ai rien contre Arsène qui est un grand entraîneur.
33:25Ça n'empêche.
33:27Tu ne peux pas avoir un double discours.
33:29Non, il faut faire attention.
33:31C'est un ensemble.
33:33Aujourd'hui, on demande aux téléspectateurs de payer des chaînes assez chères
33:35pour regarder des matchs.
33:37C'est pour voir des mecs cramés qui jouent tous les trois jours.
33:39C'est pour ça qu'après, ça met en avant
33:41les gros efforts que font les gros cylindrés.
33:43Comme le Real, encore une fois.
33:45Manchester City, ce sont des jeux assez énergivores.
33:47Mais tous les trois ou quatre matchs,
33:49on ne peut pas toujours tomber sur des beaux matchs.
33:51Il faut s'y faire.
33:53C'est le football d'aujourd'hui.
33:55Est-ce qu'on est là-dedans ?
33:57Parce qu'on n'est quand même que fin octobre.
33:59Est-ce qu'on est déjà là-dedans ?
34:01Avec ton expérience, tu vois des équipes
34:03déjà fatiguées fin octobre
34:05par rapport aux autres années ?
34:07De toute façon, quand la saison avance,
34:09plus les terrains sont gras,
34:11plus tu es sujet à blessures.
34:13Automatiquement, dès que les terrains sont
34:15engorgés d'eau,
34:17avec la température,
34:19ils sont beaucoup moins praticables,
34:21tu es sujet à te blesser.
34:23C'est vrai que l'accumulation de matchs,
34:25je trouve que c'est quand même dangereux.
34:27On est d'accord, Pierrot ?
34:29Bien sûr, et ça rejoint le nouveau format
34:31de l'équipe des champions.
34:33Il y a plus de matchs.
34:35Quand tu fais un bon championnat,
34:37tu arrives au mois d'octobre,
34:39tu sais ce qu'on dit à chaque fois ?
34:41Quand tu passes l'hiver,
34:43c'est Georges Beretta
34:45qui dit ça, avec qui j'ai travaillé
34:47à l'Est Saint-Etienne,
34:49qui nous a quittés il n'y a pas bien longtemps.
34:51Georges Beretta,
34:53une belle personne qui est partie,
34:55ça m'a peiné.
34:57Quand je le voyais là-bas,
34:59il me disait
35:01qu'il faut à tout prix passer l'hiver.
35:03Si on passe l'hiver, je pense qu'on peut faire une belle saison.
35:05Pourquoi ? Parce qu'il ne faut pas te blesser,
35:07il ne faut pas que tu prends un carton bidon
35:09si tu prends 2-3 matchs.
35:11Est-ce que c'était lié à la crise de novembre
35:13que tu as dû connaître beaucoup de fois au PSG ?
35:15Mais ce n'était pas que physique ça ?
35:17Non, je pense qu'il y avait d'autres problèmes.
35:19C'est la crise de novembre.
35:21Il y a des entraîneurs qui n'ont pas passé l'hiver.
35:27A Paris, c'est dur. Le costard est dur à porter.
35:29Quand je vois quand même,
35:31je te fais juste une parenthèse,
35:33c'est qu'on est un peu limité par le temps.
35:35C'est super intéressant.
35:37Quand je vois quand même,
35:39pour revenir sur le PSG,
35:41Verratti, Ibrahimovic, Mbappé,
35:43Neymar, Messi, tout d'un coup,
35:45Barcola,
35:47Dembélé, Colomagny,
35:49ils doivent remplacer ces joueurs-là.
35:51Le costard est dur à porter.
35:53C'est très très dur pour ces joueurs-là.
35:55Sans incriminer quoi que ce soit,
35:57à qui que ce soit.
35:59Je pense que c'est compliqué pour ces joueurs-là
36:01de remplacer ce type de champion.
36:03On est quand même passé, c'est vrai,
36:05de l'émotionnel.
36:07Après, qualitativement, ça aurait été impossible
36:09de tous les remplacer pour des joueurs du même calibre.
36:11Oui, mais il ne faut pas attendre des résultats exceptionnels.
36:13Il faut faire attention à ça.
36:15Est-ce qu'on va fixer les objectifs dès le début de saison ?
36:17Ce qu'on disait en off tout à l'heure,
36:19c'est vrai que c'était Paris-Montpellier,
36:21mais quand j'ai vu Paris-Montpellier,
36:23j'ai dit, il y a l'empreinte du jeu.
36:25Il y a vraiment l'empreinte de Luis Enrique.
36:27Paris va prendre la Ligue des Champions.
36:29Je l'ai dit à l'antenne.
36:31Depuis, on ne comprend plus ce qu'il fait Luis Enrique.
36:33Ils n'ont pas apprécié ce que tu as dit.
36:35Contre Strasbourg,
36:37il y a eu le jeune Mayoulou
36:39qui a marqué notamment.
36:41Il faut faire un bon mix des jeunes.
36:43Le PSG, c'est un peu comme le Real Madrid.
36:45Il n'y a jamais d'année de transition.
36:47Le fait d'avoir prolongé Luis Enrique,
36:49il est clivant.
36:51On est entièrement d'accord.
36:53Mais on a envie de croire qu'il va monter
36:55une équipe de jeunes.
36:57Ça n'a pas été un succès probant avec l'Espagne.
36:59Il n'y a pas que lui.
37:01Quand on dit Luis Enrique, ça englobe bien sûr.
37:03Ça englobe qui ? Le Borde.
37:05Campos.
37:07Attention.
37:09Allez, parle-nous.
37:11Ça va sortir.
37:13Je pense que ça attendait.
37:15Mais lui aussi,
37:17peut-être qu'ils se remettent tous en question
37:19pour monter une équipe
37:21qui soit un peu plus compétitive.
37:23Moi, j'ai trouvé ça.
37:25Peut-être que c'était la date de son contrat.
37:27Mais de le renouveler,
37:29de le prolonger à cette période,
37:31pourquoi il a été prolongé ?
37:33Ils ont anticipé ou c'était
37:35vraiment la fin de son contrat ?
37:37Je pense que c'était peut-être le timing.
37:39Parce que tout le monde est un peu dubitatif.
37:41Ça a fait un peu chaser.
37:43Parce que derrière,
37:45il pète tout, tout le monde l'adore.
37:47Mais ce n'est pas le cas.
37:49On est dans l'histoire du long terme.
37:51C'est assez paradoxal parce qu'on dirait
37:53que c'est quelqu'un qui a enfin
37:55le fait que les gros superstars qu'a évoqué Eric
37:57soient partis. Ça aide forcément.
37:59Mais on dirait qu'il a l'emprise sur le groupe
38:01et ça rend le groupe plus gentil, plus appréciable
38:03du point de vue du public.
38:05J'étais au parc,
38:07il n'y a pas longtemps, contre Brest.
38:09Il y a des maillots de Barcolay, des maillots de Dembélé.
38:11Et ce qui est paradoxal,
38:13c'est que Lucien Henriquet, en conférence de presse,
38:15il est imbuvable.
38:17Personne ne l'aime,
38:19il n'aime personne. C'est un peu paradoxal.
38:21On s'était dit, enfin un groupe lisse,
38:23pas une tête qui dépasse, pas d'affaires extrasportives.
38:25Tu sais qui est la star de l'équipe ?
38:27La star de l'équipe ?
38:29C'est lui.
38:31C'est ce qu'il m'a prévu.
38:33D'autres y sont cassés les dents.
38:35Il a connu Christophe Galtier.
38:37C'est pas une mauvaise chose
38:39que ça soit le taulier s'il est bon.
38:41S'il a des résultats, comme on dit, c'est à la fin du bal qu'il paye les musiciens.
38:43Bon, il l'est sûrement.
38:45Après, des fois, on peut se tromper.
38:47On ne sait pas ce qui se passe dans la semaine.
38:49Je pense sincèrement qu'il aurait s'est planté complètement.
38:51Après,
38:53on ne peut pas être entraîneur du Barça
38:55et de la sélection espagnole sans être un bon entraîneur.
38:57C'est pas possible.
38:59Toujours le débat, la manière ou le résultat.
39:01On se souvient des culottés Newcastle-Milan.
39:03Il y a eu un petit demi-final contre Dortmund.
39:05Un bon parcours.
39:07On n'est pas en train de lui jeter la bière.
39:09On est juste inquiet.
39:11On l'appellera un jour.
39:13Restez avec nous.
39:15On revient tout de suite après ça avec Eric Blondel.
39:17Sur le parcours d'Eric Blondel.
39:19Ne loupez pas ça.
39:21A tout de suite.
39:23Les vraies voies du foot.
39:2520h21.
39:27Tonton Maurizio.
39:29Vous êtes toujours sur les vraies voies du foot
39:31Je crois que Maxime vient de me donner une info.
39:33Brest.
39:35C'est terminé.
39:37Grosse performance de Brest.
39:39On est contemporeux.
39:41J'espère qu'ils le sont.
39:43Ils sont dans le top 5 du classement de la Ligue des champions.
39:45Incroyable.
39:47Une finale Brest-Monaco.
39:49Voilà.
39:51Un trio.
39:53Il y aura une litige.
39:55On est sur notre dernier sujet.
39:57Je vous l'ai promis.
39:59Eric Blondel.
40:01Notre invité ce soir.
40:03Triple champion du monde de kickboxing.
40:05Responsable de la sécurité
40:07du groupe professionnel du PSG
40:09de 1993 à 2000.
40:11Préparateur physique du PSG sous Louise Ferdandez.
40:13Et conseiller sportif de Bernard Cagliazzo
40:15à la Sainte-Étienne.
40:17Je me suis arrêté là.
40:19Déjà là, il y a matière à te poser un milliard de questions.
40:21Ce que je voudrais déjà, c'est que tu baisses les yeux
40:23quand je te parle.
40:25Le mec a pris la confiance.
40:27C'est un café qu'il n'a pas bu d'ailleurs.
40:29Il a pris un verre d'eau.
40:31C'est trop chaud le café.
40:33Je peux te boxer en gardant juste la main droite dans la poche.
40:35Je ne me sers que de la main gauche.
40:37Oui, mais ne t'inquiète pas.
40:39Je vais te dire ce qu'il a dit sur toi, Pierre.
40:41Tu verras que c'est après lui que tu en auras pas après moi.
40:43Je parlais de quelqu'un d'autre qui est parti.
40:45Ce n'était pas le même Eric Blondel.
40:47Ce n'était pas le même Blondel.
40:49Alors, en tant que spécialiste
40:51de la sécurité,
40:53je te parlais de Montpellier-Marseille,
40:55c'est une grosse expérience.
40:57Est-ce que tu peux nous donner quelques infos ?
40:59Comment ça se gère tout ça ?
41:01Comment tu es tombé là-dedans ?
41:03On commence par ton parcours de champion déjà ?
41:05On commence par ce que tu veux.
41:07Vas-y, triple champion du monde de kickboxing.
41:09Oui, j'ai fait 49 combats.
41:11J'ai eu une défaite.
41:13J'ai perdu contre Verrayen, un Hollandais.
41:15Malheureusement.
41:17Et comment tu t'es retrouvé dans le football ?
41:19Je me suis retrouvé dans le football
41:21parce qu'à l'époque,
41:23j'avais Jean-François Domergue
41:25avec qui j'étais assez proche.
41:27Ancien footballeur.
41:29Ancien footballeur qui a joué dans l'équipe
41:31avec les champions de l'époque.
41:33Platoche, Louis, Stigana, le Carré Magique
41:35avec Alain Giresse, etc.
41:37Et il cherchait
41:39des gens qui étaient dans le sport
41:41pour travailler un petit peu avec eux.
41:43Paris Saint-Germain, c'était l'Air Canal
41:45qui venait d'arriver avec Michel Denisot,
41:47Jean-Michel Moutier
41:49et Louis Fernandez
41:51qui arrivaient par la suite.
41:53Et je me suis retrouvé là, par hasard.
41:55Ils cherchaient quelqu'un pour faire la sécurité autour des joueurs
41:57parce que là-bas, il y avait eu des soucis.
41:59Ça commençait à arriver.
42:01À l'époque, le No Man's Land du Candelo,
42:03il n'était pas comme aujourd'hui.
42:05Donc ils partaient en forêt,
42:07ils étaient emmerdés, il y avait eu plein de problèmes.
42:09Il y avait eu le fameux problème du match PSG-Caen.
42:11Je ne sais pas si vous vous rappelez.
42:13C'est comme ça qu'ils sont venus me chercher.
42:15Et puis moi, passionné de football,
42:17je n'aurais jamais pu imaginer par la suite
42:19que j'aurais fait tous ces clubs
42:21où j'ai été, parce que j'ai fait aussi Cannes,
42:23j'ai été au Qatar.
42:25– Oui, c'est ça, j'ai donné une partie de ton CV qui est déjà chargée.
42:27Pierrot, Pierrot, on a mille questions à te poser.
42:29– Oui, mais c'est vrai que je rebondis sur ça
42:31parce que c'est important de savoir,
42:33on a sûrement beaucoup de jeunes auditeurs,
42:35c'est important de savoir que le PSG existe avant les Qataris.
42:37Et avant, il y avait,
42:39Ayeric a évoqué PSG-Caen,
42:41ça ne parle peut-être pas à tout le monde,
42:43mais de mon expérience, de mes souvenirs,
42:45il y a eu PSG-Galatasaray,
42:47il y a eu Paris-Saint-Germain de M. Daniel Echeter,
42:53il y a eu Paris-Saint-Germain de M. Francis Borrelli,
42:55il y a eu Paris-Saint-Germain de l'ère Canal,
42:57avec M. Michel Donizot,
42:59avec M. Charles Bietri,
43:01avec M. Laurent Perper, etc.
43:03Et puis après, évidemment, par la suite,
43:05ils sont arrivés les Qataris.
43:07Heureusement d'ailleurs, parce que grâce à eux,
43:09on a quand même vu des noms
43:11qu'on n'aurait jamais vus autrement
43:13dans le championnat de France,
43:15et je pense qu'à chaque fois
43:17que le Paris Saint-Germain se déplaçait
43:19pour voir ces ballons d'or qu'il y a eu dans ce club,
43:21je pense que tous les gens étaient contents
43:23dans toutes les villes de France.
43:25Et ça a permis de lisser les tribunes,
43:27même si ça avait commencé avec le plan Le Prou,
43:29pour ceux qui s'en souviennent.
43:31Puisqu'on parlait sécurité,
43:33l'antagonisme entre Boulogne et Auteuil,
43:35qu'on ne présente plus vraiment,
43:37c'était quelque chose, en termes de sécurité,
43:39c'était pas l'époque la plus jolie
43:41pour aller dans le stade.
43:43C'était souvent des ambiances
43:45différentes d'aujourd'hui.
43:47Et pourtant, t'es pas vieux toi,
43:49t'es bien naître.
43:51Je suis né il n'y a pas longtemps.
43:53Il en est à sa deuxième vie.
43:55C'est super intéressant
43:57pour centrer sur Eric,
43:59qui a connu l'histoire d'Andès.
44:01Qui est ami avec l'histoire d'Andès.
44:03Qui a fait Saint-Etienne aussi.
44:05Puisqu'on fait le PSG,
44:07c'est un peu le fil rouge,
44:09puisque c'est le club le plus médiatisé.
44:11Aujourd'hui, il y a Pintus,
44:13qui est suivi en celloti,
44:15et Robert Duvernes,
44:17en termes de préparateur physique.
44:19Les plus connus, je parle.
44:21Quel est le rôle d'un préparateur physique
44:23aujourd'hui dans un grand club ?
44:25Cyril Boine, qui a suivi Deschamps aussi.
44:27Je voulais juste revenir,
44:29on a dit Louise Fernandez,
44:31avant d'aborder le côté préparateur physique,
44:33parce qu'on a mille questions.
44:35Louise Fernandez, tu nous as dit en off
44:37que c'est lui qui a décidé de prendre des gens
44:39pas forcément du football.
44:41Louise, quand il est dans un staff,
44:43il essaye toujours d'avoir une valeur ajoutée
44:45dans ce qu'il fait.
44:47Donc, à l'époque,
44:49il a voulu renforcer son staff.
44:51Il avait des gens du foot,
44:53il y a eu Tocco, Boubacar,
44:55qui ont été des grands joueurs du PSG,
44:57des attaquants.
44:59Et puis, il a été chercher Jean-Claude Perrin,
45:01qui venait de la perche,
45:03Tibur Zdarou, qui venait du tennis,
45:05parce qu'il avait fait plusieurs choses.
45:07Il y avait même Hakim Chalabi,
45:09qui l'a fait rentrer comme docteur au PSG.
45:11Il est toujours Hakim au PSG.
45:13Il faut savoir qu'Hakim, les gens ne savent pas,
45:15c'est un ancien champion de France de judo.
45:17C'est important de préciser ça,
45:19de dire qu'il peut rebondir.
45:21Tu as une carrière de boxeur,
45:23et tu as des gars comme Louise Fernandez
45:25qui savent amener d'un sport à l'autre.
45:27Je vais vous arrêter tout de suite.
45:29Moi, je suis un privilégié.
45:31Après ma carrière de boxeur,
45:33j'ai eu la chance de rencontrer des gens à Canal
45:35qui sont rentrés au Paris-Saint-Germain,
45:37qui s'occupent du PSG.
45:39A l'intérieur de ça, je suis devenu,
45:41par la force des choses,
45:43on a la même façon de voir les choses,
45:45la vie, les amis, la famille.
45:47Louise Fernandez m'a beaucoup aidé
45:49pour que j'évolue dans le football.
45:51C'est ça, la vérité.
45:53Et derrière, j'ai coupé Pierrot,
45:55mais je te relance sur l'aspect préparateur physique.
45:57Il a fallu que tu apprennes,
45:59que tu te remettes en question
46:01pour devenir préparateur physique.
46:03C'est un peu plus simple pour moi.
46:05Tu penses bien que je connaissais la préparation physique.
46:07J'ai pas besoin qu'on me mette un GPS dans le cul
46:09pour savoir ce qu'il fallait que je fasse.
46:11Maintenant, c'est la nouvelle actualité.
46:13On te met un GPS,
46:15alors que le GPS,
46:17c'est bien pour avoir les données des joueurs.
46:19Aujourd'hui, t'as l'impression que maintenant,
46:21quand t'es préparateur physique,
46:23on te met un GPS.
46:25J'ai connu les mecs, il y avait une règle, un stylo,
46:27ils faisaient leurs coureurs.
46:29Attention, celui-là, tu te rends compte,
46:31il a couru deux minutes de moins que celui-là.
46:33Faut pas qu'il joue la semaine prochaine.
46:35Arrêtez votre cinéma.
46:37La préparation physique, c'est une valeur ajoutée au staff.
46:39Les GPS, toute la technologie,
46:41ça doit être aussi une valeur ajoutée
46:43à la préparation physique.
46:45Il faut pas faire l'inverse.
46:47Je pense qu'un préparateur physique,
46:49il doit avoir de l'enthousiasme,
46:51de l'autorité.
46:53Comme je te disais avant l'émission,
46:55il doit aimer ses joueurs,
46:57il doit montrer qu'il est présent,
46:59qu'il a une ambition,
47:01et il doit montrer une certaine énergie.
47:03Moi, j'aime pas travailler dans un staff
47:05avec des gens qui font la gueule.
47:07Parce que tu travailles dans un staff
47:09des fois avec des gens qui font la gueule.
47:11Pourquoi ? Parce que leur femme les a emmerdés,
47:13parce qu'ils sont pas assez payés.
47:15Quand tu travailles dans un staff de foot,
47:17il faut que tout le monde amène une bonne énergie.
47:19Pour ça, il faut être positif.
47:21Si t'es pas positif, tu ne peux pas réussir.
47:23Il faut que les planètes soient alignées.
47:25On est d'accord ?
47:27Il y a eu des personnes hors foot
47:29que Louis Serrandez a fait venir.
47:31L'exemple le plus notoire,
47:33c'était Yannick Noah en 1996,
47:35lorsque le PSG était à la lutte
47:37avec la JOSR en championnat
47:39et perd le titre.
47:41Celle-là, je l'attendais,
47:43mais alors tu peux pas imaginer.
47:45C'est marrant, il m'a pas encore parlé
47:47de Ronaldinho, ça va pas tarder.
47:49Il va se lever.
47:51Je bouge pas.
47:53Il y a eu cet effet psychologique de Yannick Noah.
47:55J'attends.
47:57J'attendais un contradicteur.
47:59Yannick, il est arrivé
48:01dans notre staff
48:03pour passer 2-3 jours avec nous là-bas
48:05pour le match. Il est pas du tout passé la semaine.
48:07Il est passé 2-3 jours avec nous
48:09pour la finale de la Coupe d'Europe.
48:11Il les a emmenés sur la plage, il a marché un petit peu.
48:13Avec eux, il leur a parlé un peu.
48:15Les enfants,
48:17toute l'année, tu les as avec toi.
48:19Pendant des mois et des mois,
48:21tu les prépares pour cette échéance qui est extraordinaire.
48:23Parce qu'en fin de compte, la Coupe d'Europe,
48:25c'est match après match, jour après jour, quand tu passes.
48:27C'est pas Yannick Noah qui a fait gagner
48:29la Coupe d'Europe pour Paris Saint-Germain.
48:31Même si après, ils se sont tous servis de ça
48:33un petit peu en haut.
48:35Parce que Yannick Noah, c'est quand même Yannick Noah.
48:37C'est un mec qui a gagné le canton de Ténis,
48:39le canton de Calité.
48:41Mais d'un point de vue médiatique, c'était ce qui avait été mis en avant.
48:43Evidemment qu'avant, il sort de la couronne.
48:45Crois-moi, c'est pas lui qui a fait gagner l'équipe.
48:47C'est clair, on a une réponse.
48:49On a une réponse.
48:51Bien sûr, ils font un parcours très fort
48:53en Coupe d'Europe à l'époque.
48:55Mais voilà, de 1993 à 2000,
48:57t'as connu, Eric, les stars, les premières vraies stars
48:59de l'époque, de Ginola
49:01à Ray, en passant par Valdo, etc.
49:03David, j'ai pas connu longtemps.
49:05Moi, quand je suis arrivé, il est resté qu'un an
49:07après il est parti.
49:09Celui qui t'a le plus marqué, le plus courageux ?
49:11Question difficile, parce qu'il y en a sûrement plein.
49:13Celui qui m'a le plus marqué,
49:15si on fait
49:17footballistiquement,
49:19athlétiquement, Nicolas Nelka.
49:21Nicolas Nelka,
49:23c'était un phénomène, crois-moi.
49:25Il avait 200 à l'heure,
49:27les deux pieds, tout, extraordinaire.
49:29Après, si tu fais une globalité
49:31sur la préparation physique,
49:33sur l'attitude,
49:35sur footballistique,
49:37sur tout ce que tu peux imaginer, renforcement musculaire,
49:39la globalité, est-ce que tu peux demander à un joueur ?
49:41Ray.
49:43C'est des trucs...
49:45Et après, t'as des mecs
49:47qui m'ont marqué, comme Jimmy Algerino,
49:49comme Vincent Guérin, comme Laurent Fournier,
49:51comme Bernard Lama, pour moi,
49:53qui est le plus grand gardien de l'histoire du Paris-Saint-Germain.
49:55Ça m'est personnel,
49:57mais pour moi, c'est le plus grand gardien.
49:59Encore aujourd'hui.
50:01Après, moi, j'ai une question,
50:03c'est toujours la même question qui revient,
50:05mais moi, elle me turlubine vraiment.
50:07Est-ce que là, nouvelle formule, Ligue des champions de l'accumulation de match,
50:09on va aller au bout ?
50:11Qu'est-ce que t'en penses, toi, en tant que préparateur physique ?
50:13Tu serais demain dans un club, là, t'arriverais à faire bosser les mecs,
50:15à te projeter dans deux mois, trois mois, six mois ?
50:17T'as pas le choix.
50:19T'es obligé de faire avec les plannings qu'on te donne.
50:21Mais à choisir, tu le... Non.
50:23Si j'ai le choix.
50:25Si je travaille dans un club, je suis obligé,
50:27mais si moi, je suis, par exemple, dans une structure,
50:29je suis obligé de prendre une décision,
50:31dire les gars, il faut une alerte, attention,
50:33les mecs, on va les péter.
50:35Là, tu sonnerais l'alarme.
50:37Oui, surtout qu'aujourd'hui, de plus en plus de clubs ont des effectifs un peu surdimensionnés.
50:39On a souvent rigolé de Chelsea,
50:41qui a jeté à Foison cet été, sans réussir à vendre.
50:43Tu te retrouves avec un groupe de 30-35.
50:45Non, pas tous.
50:47Quand Jean-Luc Gasser prend la Sainte-Étienne,
50:49en plein mercato,
50:51s'il fait pas venir Subotic, Dubochis,
50:53Entep, M-Villa,
50:55l'équipe descend.
50:57Donc, arrivé un moment, quand Gasser prend la Sainte-Étienne
50:59et qu'il fait deux sortes pour sauver l'équipe,
51:01il demande quand même à Remeyer et à Cagliazzo
51:03de sortir des sous.
51:05C'est ce qu'il va faire, malheureusement.
51:07Pour faire ces salaires-là, parce qu'autrement, tu dégringoles.
51:09Donc là, t'es en train de nous donner une info, il va faire la même chose à Montpellier ?
51:11Je ne conseille pas de reprendre la Paul-Georges-Entep.
51:13Je ne suis pas certain,
51:15non mais à l'époque,
51:17je ne suis pas certain que M.Nicolas
51:19ait autant d'argent,
51:21enfin bon, je ne suis pas à Montpellier,
51:23mais qu'il accepte ce genre de trucs.
51:25Mais à l'époque, Roland Remeyer et Bernard Cagliazzo,
51:27ils ont accepté ça.
51:29Ça, les gens, ils n'en parlent pas beaucoup quand même.
51:31Écoute, c'est toujours comme on le disait,
51:33et que je me répète encore une fois, c'est toujours trop court.
51:35Merci, merci Eric Blondel, t'as vu ?
51:37Moi, je veux juste te répéter une dernière fois,
51:39c'est mon casque qui déconne un peu.
51:41Attention, faut pas se remettre sur la technique.
51:43Merci pour l'invitation.
51:45Merci beaucoup.
51:47Merci Eric Blondel d'être venu passer ce moment avec nous.
51:49Merci à Maxime, merci à vous tous,
51:51merci à Pierre Grégoire,
51:53mon petit, mon Pierrois mort,
51:55et on vous donne rendez-vous demain.
51:57Demain, vous avez Bute Football Club,
51:5920h-21h.
52:01Mardi prochain, les vraies voies du foot
52:03avec Philippe David, Guy Carlier et Manu,
52:05et on reviendra mercredi prochain
52:07pour une nouvelle émission.
52:09Merci à tous les auditeurs.
52:11Merci de nous suivre.
52:13Merci à tout le monde.
52:15On est tous Lillois.
52:17Bonne soirée.