Laurent Nuñez: "Les émeutes ont été arrêtées par l'intervention des forces de l'ordre"
Laurent Nuñez, préfet de Police de Paris, est l’invité du Face à Face avec Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC.
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00:00 on a eu un phénomène de violence urbaine très intense, très très intense pendant quatre nuits surtout.
00:05 Donc à partir du 27 juin jusqu'à tout début juillet, on peut évidemment le qualifier des meutes urbaines.
00:14 Il y a eu des incidents multiples dans de nombreux points du territoire,
00:17 mais qui grâce au déploiement qu'on a pu mettre en œuvre, y compris d'ailleurs sur Paris et la Petite-Couronne,
00:21 ont été quand même très rapidement contenus.
00:23 - Grâce à qui ça s'est arrêté ?
00:25 - Ça s'est arrêté grâce à l'intervention des forces de l'ordre,
00:28 grâce au déploiement que nous avons, au moyen que nous avons mis en œuvre, qui était totalement inédit.
00:33 On n'a jamais vu la BRI, le RAED, le GIGN déployés dans les quartiers.
00:37 C'est ce qu'a souhaité le ministre de l'Intérieur,
00:39 donc il nous a demandé de déployer ce type d'effectifs, il nous a demandé d'interpeller les gens.
00:43 Et puis surtout je crois qu'il y a un message fort qui a été passé depuis ces quatre nuits qui ont été les plus intenses.
00:49 Le message fort c'est que derrière les services de police judiciaire ont travaillé,
00:52 le ministre a demandé à ce qu'il y ait une mobilisation,
00:54 sous l'autorité des parcs évidemment, mais une mobilisation importante des services de police judiciaire.
00:57 Moi c'est ce que j'ai fait à Paris en mobilisant les services de ma direction de la sécurité publique,
01:02 mais aussi de la police judiciaire du 36 Quai des Orfèvres,
01:04 qui a travaillé à confondre des auteurs qui ont pu commettre des exactions pendant ces jours.
01:09 Ça veut dire qu'au-delà des interpellations auxquelles on a procédé en flagrance,
01:12 nombreuses, près de 1400 sur Paris et la Petite Couronne,
01:15 au-delà on a déjà interpellé plus de 130 personnes pour des faits qui ont été commis,
01:20 grâce à des investigations judiciaires, donc on les interpelle a posteriori.
01:23 Et ça c'est un signal fort de fermeté qui est donné à ceux qui voudraient,
01:26 qui seraient tentés de commettre de nouvelles exactions.