L'Heure des Pros 2 (Émission du 12/06/2023)

  • l’année dernière
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcript
00:00 Bonsoir à tous, Geoffroy Lejeune, Philippe Guibert, Olivier D'Artigolle et Joseph Macescaron sont avec nous.
00:06 On a beaucoup de sujets au programme ce soir, mais je voulais commencer par un sujet qui est peut-être anecdotique,
00:11 mais en même temps révélateur, comme toujours.
00:13 C'est une vidéo qui est virale.
00:15 Avant de la voir, je vais quand même vous donner le contexte particulier.
00:19 C'est une vidéo qui est publiée sur Twitter et elle va montrer Sandrine Rousseau, que vous connaissez,
00:24 s'interposer entre un cycliste et un chauffeur de taxi en train de se battre.
00:28 Dans le 13e arrondissement, la députée assure avoir fait ce qu'elle avait à faire.
00:33 C'est un extrait de deux minutes, mais qui montre la tension qui peut exister dans Paris entre les cyclistes.
00:39 Disons-le, je comprends les cyclistes, bien sûr, et c'est très bien qu'il y ait sans doute des pistes cyclables, quoi que.
00:46 Mais c'est vrai que ces cyclistes, parfois, disons-le, et je ne veux pas me mettre tous les cyclistes, évidemment.
00:53 - Comment vous y allez prudemment ? - Mais c'est vrai qu'ils ont...
00:58 Tout est permis pour les cyclistes aujourd'hui.
01:01 - Pourquoi pas dire clairement ? Ils ne savent pas ce que c'est qu'un feu rouge.
01:03 - Ils ont le sentiment de prendre une revanche sur la ville et effectivement, c'est compliqué parfois.
01:11 Et surtout, tous ceux qui conduisent beaucoup, je pense aux chauffeurs de taxi,
01:15 disent qu'ils évitent des accidents toutes les 10 minutes.
01:19 - Donc là, vous allez voir cette séquence qui montre aussi une tension parce que vous avez un chauffeur de taxi.
01:24 La caméra arrive un peu tard, on ne sait pas ce qui s'est passé avant,
01:27 mais on comprend que manifestement, ça a chauffé entre le chauffeur de taxi et le cycliste.
01:31 Et Sandrine Rousseau, comme par hasard, était présente et est intervenue.
01:37 Donc voyez cette séquence et vous allez me dire ce que vous en pensez.
01:40 - Ils ont été piétons du coup.
01:48 - C'est un passage piétons !
01:50 - Ils choppent ta gueule !
01:52 - Arrêtez monsieur !
01:57 - Ils ne sont pas de la même famille !
01:59 - Stop ! Stop !
02:01 - Stop ! Stop !
02:03 - Stop ! Stop !
02:05 - Stop ! Stop !
02:07 - Arrête de mettre à tes bras !
02:09 - Mais la voiture, fuck !
02:11 - Stop !
02:13 - Arrêtez !
02:15 - Monsieur, vous arrêtez !
02:17 - Vous savez ce que ça veut dire ?
02:19 - Vous arrêtez !
02:21 - Mais c'est quoi ce truc ?
02:23 - Vous pouvez pas me faire chier !
02:25 - Vous allez attraper tout le monde !
02:27 - Non, non, arrêtez !
02:29 - Je suis, jusqu'où tu vas aller ?
02:31 - Non, non, mais j'ai tout ce qu'il faut madame.
02:33 J'ai la caméra, etc.
02:35 - Il est parti où encore ?
02:39 - Vous avez...
02:41 C'est possible d'avoir une information ?
02:43 - Il est parti ?
02:45 - Oui, oui, oui.
02:47 - Ça va vous ?
02:51 - Oui.
02:53 - Merci de vous détendre ici.
02:55 - Non, non, je suis pas...
02:57 - Bon, elle a fait preuve d'un certain courage d'ailleurs,
02:59 parce que manifestement,
03:01 elle est intervenue,
03:03 madame Ouzo.
03:05 Mais elle a tweeté ceci,
03:07 c'était manifestement, c'était hier matin je pense.
03:09 Et elle a écrit "Rue de Tolbiac comme ailleurs,
03:11 une véritable piste cyclable permettrait d'apaiser
03:13 le usage de la route et de sécuriser la pratique du vélo et du taxi."
03:15 Alors c'est ça qui est problématique,
03:17 c'est-à-dire que, dans la ville,
03:19 est-ce qu'il faut donner la même place au vélo
03:21 qu'à la voiture ?
03:23 Moi je vous pose cette question.
03:25 - Au point de vue de la mairie de Paris,
03:27 il faut donner plus de place au vélo.
03:29 - Oui, alors moi je veux bien qu'on roule tous en vélo,
03:31 c'est possible, pourquoi pas,
03:33 mais c'est vrai que c'est compliqué quand même,
03:35 parce que vous avez des familles,
03:37 vous avez des enfants qu'il faut parfois promener,
03:39 évidemment emmener,
03:41 mais les villes vont devenir compliquées.
03:43 Je vois que ça vous laisse...
03:45 - Non mais c'est tellement...
03:47 Pour ceux qui habitent Paris,
03:49 alors je ne voudrais pas...
03:51 - Mais pas que Paris, on peut aller dans la grande ville aujourd'hui,
03:53 c'est vrai pour Bordeaux, Nantes, Marseille...
03:55 - Pourquoi lorsque les pistes cyclables existent,
03:57 un certain nombre de personnes qui...
03:59 Moi j'ai un vélo,
04:01 donc je me sers du vélo,
04:03 pourquoi est-ce qu'ils se disent
04:05 "Mais finalement on peut très bien aussi bien être sur la piste
04:07 des taxis que sur la piste cyclable."
04:09 Non, si vous avez une piste cyclable,
04:11 c'est marqué parfois obligatoire.
04:13 Il y a un certain nombre de choses,
04:15 c'est que de toute façon, en règle générale,
04:17 moi je pense qu'on n'aura pas résolu le problème,
04:19 en effet tant qu'il n'y aura pas des pistes cyclables,
04:21 je suis d'accord avec M. Contot,
04:23 mais tant qu'il n'y aura pas derrière chaque vélo
04:25 une plaque d'immatriculation,
04:27 tout simplement, et tout bêtement.
04:29 Pourquoi ? Non mais attendez...
04:31 - C'est une règle en plus.
04:33 - C'est une question de bon sens,
04:35 parce que, évidemment, c'est mon droit,
04:37 c'est mon choix. C'est comme ça que
04:39 beaucoup, malheureusement, d'usagers de vélo
04:41 voient la pratique du vélo.
04:43 Donc, le seul moyen, c'est en effet
04:45 de pouvoir, évidemment, en proscrire
04:47 et la seule solution, c'est qu'il y ait
04:49 une plaque d'immatriculation derrière le vélo.
04:51 C'est d'ailleurs une proposition de loi
04:53 qui a été faite d'ailleurs au Sénat,
04:55 qui n'a pas eu pour l'instant d'effet.
04:57 - En tout cas, tous ceux qui sont dans Paris
04:59 ou dans les grandes villes en voiture
05:01 font très attention aujourd'hui,
05:03 parce que tu peux percuter très rapidement
05:05 à vélo. - Ce qui frappe quand même
05:07 tout le monde, tous les gens qui sont piétons,
05:09 c'est quand même l'immense incivilité
05:11 je mets des cyclistes en général.
05:13 Et quand vous faites une remarque,
05:15 vous faites une clé... - Non mais l'irritabilité
05:17 des gens en général sur... - Non, non, non, non,
05:19 je vais devenir précis. - Dans de nombreux jours,
05:21 c'est le moment de la journée. - Quand vous faites une remarque...
05:23 - Les cyclistes, manifestement,
05:25 c'est une catégorie que je ne veux pas être entrée.
05:27 - C'est à qui tu te sens dans le camp du bien.
05:29 - Les cyclistes se sentent dans le camp du bien.
05:31 - Ils sauvent la planète. - Ils sauvent la planète,
05:33 sauf que toi, pauvre Tomotomili,
05:35 ou même piétons, tu es un ringard,
05:37 tu es de l'ancien monde. - Mais Pascal Praud tuer le match
05:39 ce jour en disant "est-ce que vous imaginez l'inventura
05:41 sur une trottinette ?" - Non, non, mais... - Ah, les trottinettes,
05:43 c'est encore un autre sujet. - Non, mais moi je me fais insulter
05:45 dans la voiture. - Par exemple ? - Je me fais insulter.
05:47 - Par les cyclistes, genre, vous voulez, vous avez une voiture,
05:49 c'est ça. Langue, c'est
05:51 "vous avez une voiture". - Ah mais... - Bah oui !
05:53 - Vélo... - Il a raison,
05:55 Philippe, c'est le camp du bien
05:57 qui est à vélo. - Vous avez...
05:59 Peut-être que vous avez un vélo,
06:01 ici, à Paris, vous, ici. - Non, mais non,
06:03 moi je fais... - Moi j'en ai un.
06:05 - Je fais du vélo à Normoutier ou à La Bouche.
06:07 - Je vais vous dire une chose. - Oui ? - Le premier
06:09 danger pour les cyclistes, ce sont les cyclistes.
06:11 - Ah oui ? - Quand vous faites du vélo. - Oui. - C'est tout.
06:13 - Bon. - Je note juste que pour un taxi,
06:15 s'il a le moindre accident avec un vélo, c'est une catastrophe.
06:17 - C'est une catastrophe pour lui, mais les chauffeurs taxis...
06:19 - Il est quasiment obligé de revendre sa licence.
06:21 - Je suis d'accord avec vous. Mais les chauffeurs taxis, tous les jours,
06:23 ils sont vraiment... Ils en parlent.
06:25 - Et franchement, je ne veux pas défendre le monsieur qui avait l'air violent et...
06:27 - Oui. - Inutilement violent.
06:29 - D'accord. - Tout à l'heure,
06:31 mais le métier de chauffeur de taxi à Paris,
06:33 c'est devenu, il faut avoir des nerfs
06:35 très, très, très, très solidaires.
06:37 - Oui. - Je vais résumer, c'est...
06:39 Amis cyclistes
06:41 qui nous regardaient, c'est quoi cette couleur-là ?
06:43 C'est du rouge.
06:45 - Oui, ben c'est... - Pour récupérer mon...
06:47 - C'est plutôt Bordeaux, en l'occurrence, donc...
06:49 - C'est une couleur qui est...
06:51 - Bon. - Oui.
06:53 - Je veux bien qu'on fasse un test des couleurs à l'en-teste.
06:55 Amis cyclistes, c'est...
06:57 Bon.
06:59 La motion de censure
07:01 qui n'est pas passée, c'est la 17ème,
07:03 mais je voulais qu'on voit
07:05 peut-être cette séquence à l'Assemblée nationale.
07:07 C'est vrai que c'est très étrange,
07:09 là aussi. Vous allez voir l'attitude d'un député,
07:11 monsieur Boyard,
07:13 qui se comporte
07:15 étrangement pendant que
07:17 madame la Première ministre parle. On va le dire comme ça.
07:19 Et puis même dans l'attitude
07:21 corporelle, dans l'attitude vocale,
07:23 on peut s'interroger
07:25 quand même sur monsieur Boyard.
07:27 Donc je vous propose de voir cette séquence.
07:29 - Ah, il est pas fort, Boyard.
07:31 - Bien, Joseph. - Non, c'est bien.
07:33 - C'est bien. L'esprit est roi.
07:35 Et voyons cette séquence.
07:37 - Mesdames et messieurs
07:39 les députés...
07:41 - Chut.
07:43 - Est-ce que vous pouvez,
07:45 s'il vous plaît, vous taire et écouter
07:47 la Première ministre? Vous ne l'interrompt...
07:49 - Monsieur Boyard,
07:51 je vous demande de vous taire.
07:53 - Monsieur Boyard,
07:55 je vous rappelle à l'ordre.
07:57 - Monsieur Boyard,
07:59 je vous rappelle à l'ordre.
08:01 - Monsieur Boyard,
08:03 je vous rappelle à l'ordre.
08:05 - Monsieur Boyard,
08:07 je vous rappelle à l'ordre.
08:09 - Je vous prie de vous taire
08:11 et de respecter cette Assemblée.
08:13 - La Première ministre...
08:15 - Ça fait un moment
08:17 que je ne vous parle pas.
08:19 - Sa formation,
08:21 je ne veux pas dire politique,
08:23 mais militante, ce sont des âgés d'étudiants.
08:25 C'est les campus, c'est la rangue.
08:27 Et donc, son entrée au Parlement,
08:29 à l'Assemblée nationale,
08:31 ne l'a pas fait évoluer
08:33 dans son comportement.
08:35 Moi, j'en souffre.
08:37 Parce que pour moi,
08:39 un parlementaire,
08:41 ça représente quelque chose.
08:43 Je vous rappelle au règlement,
08:45 je ne suis pas un parlementaire.
08:47 - Moi, je l'ai connu tout petit,
08:49 Louis Boyard, quand il a commencé
08:51 à la télévision.
08:53 On débattait sur une chaîne
08:55 concurrente.
08:57 Et il était exactement pareil.
08:59 Mal élevé, honnêtement.
09:01 Avec une argumentation pas très construite.
09:03 Des slogans tout faits,
09:05 super creux.
09:07 Et parlant en permanence de la jeunesse
09:09 comme s'il représentait la jeunesse.
09:11 Lorsque la jeunesse ne lui ressemble pas,
09:13 il ne s'y rassemble pas du tout.
09:15 Et quand il a été élu, ça m'a fait un choc.
09:17 Pas tellement parce que ses idées étaient représentées
09:19 à l'Assemblée.
09:21 Je trouve ça normal qu'il y ait des députés
09:23 de l'UPS à l'Assemblée.
09:25 Mais parce que c'était lui.
09:27 Cette volonté affichée.
09:29 La première chose qu'il fait,
09:31 c'est de ne pas serrer la main
09:33 à un député du RN et de dire qu'il ne viendra pas
09:35 en veste, en chemise et en cravate à l'Assemblée nationale.
09:37 C'est devenu un projet en soi.
09:39 Je suis un amoureux de l'Assemblée nationale.
09:41 Je ne suis pas un amoureux de l'Assemblée nationale.
09:43 Je suis un amoureux de l'Assemblée nationale.
09:45 Je suis un amoureux de l'Assemblée nationale.
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16:57 - Vous avez 30 manifestations un soir à Paris.
17:03 - Oui, les flambeaux, vous avez raison.
17:05 - Le retour de la bête immonde.
17:07 Là, vous avez des gens en toute inégalité,
17:09 avec des adjoints de Johanna Roland,
17:11 présents, maire de Nantes,
17:13 qui étaient présents.
17:15 Adjoint de Johanna Roland, bien sûr, maire de Nantes.
17:17 Voyez le sujet de Jean-Michel Decaze,
17:19 je vais vous dire précisément qui était avec eux.
17:25 - Tout ça, c'est des salades qui ont été plantées vendredi.
17:27 Tout ça, c'est mort.
17:29 Ils ont tout arraché, ils ont piétiné.
17:31 - Une trentaine de manifestants, selon les photos prises par des voisins,
17:33 sont entrés dans cette serre expérimentale.
17:35 Le système d'irrigation est hors d'usage.
17:37 Les plastiques lacérés et tagués.
17:39 L'installation appartient à la Fédération des maraîchers nantais.
17:41 L'installation appartient à la Fédération des maraîchers nantais.
17:43 - L'idée, c'est de voir si on peut faire ces salades-là
17:45 sans insecticides, voire sans désherbants,
17:47 et aussi avec une fertilisation réduite.
17:49 Et le fait de détruire ça,
17:51 c'est pour nous très contre-productif.
17:53 - Côté organisateur de la manifestation,
17:55 on reconnaît avoir été débordé par un petit groupe,
17:57 mais on assume.
17:59 - Ce sera toujours plus de ça,
18:01 parce que comme il faut plus en consommer,
18:03 et les pesticides, ils sont pas prêts d'arrêter.
18:05 Enfin, on voit bien leur système,
18:07 ils vont pas leur mettre en cause du jour au lendemain,
18:09 tout de suite, quoi. Enfin, on voit bien.
18:11 Même s'ils font des expérimentations, et c'est bien,
18:13 il faut carrément changer le système, quoi.
18:15 C'est le système qui est pas bon.
18:17 - La Fédération des maraîchers nantais a porté plein de contricks.
18:19 - Et je le répète,
18:21 en présence et avec le soutien d'un adjoint nantais,
18:23 de Johanna Roland, maire de Nantes,
18:25 et de Julie Léhérenaise,
18:27 Léhérenaise,
18:29 députée de la 4e circonscription de Nantes,
18:31 adjointe de Johanna Roland,
18:33 également, jusqu'à l'année dernière.
18:35 Voilà la majorité de Nantes,
18:37 qui effectivement est prise en otage
18:39 par son extrême gauche.
18:41 - On va retirer les délégations, ces adjoints.
18:43 - Oui, mais c'est le moment.
18:45 - Non mais, il y a tellement de choses,
18:47 et tellement d'enseignements.
18:49 Le premier, c'est la contradiction.
18:51 Je rappelle que le soulèvement de la terre,
18:53 il y a quelques mois, avait salué
18:55 la Confédération paysanne,
18:57 qui avait justement
18:59 mis en avant ce type de serre
19:01 à côté d'une bassine, en disant "voilà, c'est la solution".
19:03 Et là, aujourd'hui,
19:05 c'est exactement l'inverse.
19:07 C'est-à-dire qu'en fait, on finit par se demander
19:09 si, derrière cette opération,
19:11 il n'y a pas la volonté, également,
19:13 de vouloir éradiquer une entreprise
19:15 qui est une entreprise florissante,
19:17 une entreprise qui marchait,
19:19 et s'il n'y avait pas une sorte de concurrence
19:21 dans le milieu du bio. C'est le premier point.
19:23 Et le deuxième point, moi, c'est ce qui me frappe,
19:25 c'est que les écologistes en France,
19:27 dès qu'il y a une initiative qui n'émane pas
19:29 directement d'eux, même si c'est
19:31 une initiative socialiste, même si c'est
19:33 une initiative nups, etc.,
19:35 elle est, comment dire,
19:37 illégitime. Et elle doit être
19:39 éradiquée.
19:41 - Et puisqu'on parle de Nantes,
19:43 dans l'affaire des caroussels des monts de Marins,
19:45 je ne sais pas si vous connaissez cette affaire,
19:47 Jean Blaise, le directeur du Voyage à Nantes, était en garde à vue
19:49 toute la journée. Vous avez des mises en examen
19:51 pour... - Je vous laisse.
19:53 - Oui, Jean Blaise, qui était avant Jean-Marc Ayrault.
19:55 Il y a beaucoup de...
19:57 Comment dire ? C'est très
19:59 étonnant, cette affaire, avec
20:01 des appels publics qui n'ont peut-être pas
20:03 été respectés. Il y a M. Pavageau,
20:05 qui était le bras droit de Jean-Marc Ayrault,
20:07 qui est aujourd'hui mis en examen dans cette affaire.
20:09 Et ça s'appelle, dans l'affaire des caroussels
20:11 des monts de Marins, qui est une attraction
20:13 très importante à Nantes, qui a eu beaucoup de succès.
20:15 C'est une affaire à suivre, également,
20:17 et qui est assez, pour le moment,
20:19 ténébreuse. Une affaire ténébreuse,
20:21 comme disait... - Ténébreuse affaire.
20:23 - Une ténébreuse affaire. La pause, et nous
20:25 revenons dans une seconde.
20:27 C'est toujours intéressant ce qui se dit
20:31 à l'habitant de nos émissions, et notamment
20:33 Philippe Guibert a des informations
20:35 sur le congrès des Binets
20:37 en 1971 à nous donner.
20:39 Je ne doute pas qu'elles
20:41 pourront passer la postérité
20:43 plus tard. Le fameux congrès des Binets
20:45 en 1961. - Congrès historique du Parti libéral.
20:47 - Bien sûr. Enfin, vous pouvez, sur le compte
20:49 Twitter, dialoguer directement avec Philippe.
20:51 Ou sur Facebook, vous avez toujours votre page Facebook ?
20:53 - Toujours, toujours. - Si vous voulez...
20:55 Allez sur le compte Facebook de Philippe Guibert,
20:57 qui est tout à fait remarquable, et demandez-lui
20:59 des précisions sur ce congrès des Binets.
21:01 C'est une manière nouvelle d'imaginer
21:03 le congrès des Binets de 1961. - Congrès hystérique
21:05 et pas historique. - Isabelle Piboulot.
21:07 - Isabelle Piboulot.
21:09 (Générique)
21:11 - Deux hommes placés
21:13 en garde à vue dans l'enquête sur l'agression
21:15 de Kenzo et de sa famille
21:17 lors du match Ajax-Marseille.
21:19 Les deux individus âgés de 20 ans
21:21 se sont présentés au commissariat d'Ajaxio.
21:23 L'un est connu de la justice,
21:25 notamment pour des faits de violence.
21:27 Le 3 juin, le rêve du jeune supporter
21:29 de l'OM, atteint d'un cancer,
21:31 a tourné au cauchemar lorsque son père
21:33 a été frappé dans une loge du stade.
21:35 Le point d'indice dans la fonction publique
21:37 revalorisait de 1,5%
21:39 au 1er juillet.
21:41 Pour soutenir les bases et moyens salaires,
21:43 le gouvernement annonce aussi une prime dégressive
21:45 dite de pouvoir d'achat.
21:47 Entre 300 et 800 euros seront
21:49 versés avant la fin de l'année.
21:51 La CGT dénonce une mesure largement
21:53 insuffisante face à l'inflation
21:55 et qui ne concerne qu'une partie des salariés.
21:57 Le micro-parti de Bruno Le Maire
21:59 au coeur d'une enquête
22:01 ouverte le 2 juin,
22:03 concerne le financement de campagne
22:05 du micro-parti intitulé "Avec BLM".
22:07 Le ministre de l'économie et des Finances
22:09 s'est dit surpris,
22:11 affirmant que ses comptes de campagne
22:13 avaient été validés.
22:15 Les investigations doivent déterminer
22:17 si le micro-parti, créé en 2016
22:19 pour la primaire de la droite,
22:21 a bénéficié de dons illégaux
22:23 sur les 2 millions d'euros récoltés.
22:25 - Après l'agression au couteau
22:27 près de 4 000 personnes ont rendu hommage
22:29 hier aux victimes de l'attaque.
22:31 C'est intéressant ce qui s'est passé hier matin à Annecy.
22:33 Mais d'abord, les conditions de détention
22:35 avec Thomas Bodnet
22:37 de celui qui est le suspect numéro 1.
22:39 - L'assaillant a été placé
22:41 en détention provisoire ce week-end.
22:43 Il se trouve désormais au centre pénitentiaire
22:45 d'Eton, à une quarantaine de kilomètres
22:47 de la ville d'Annecy. Il a été placé dans une cellule
22:49 à l'isolement, une pièce spéciale
22:51 où tout est fait pour éviter
22:53 que le détenu se suicide. Concrètement, cela veut dire
22:55 que tout objet pouvant représenter un danger
22:57 ou avec lequel il pourrait tenter de mettre fin
22:59 à son séjour a été retiré. Alors généralement
23:01 dans ces cellules qu'on appelle communément
23:03 des cellules anti-suicide,
23:05 les meubles sont conçus de manière lisse,
23:07 arrondie, le linge est déchirable
23:09 pour éviter que les détenus qui sont placés
23:11 dans ces cellules ne puissent porter atteinte
23:13 à leur intégrité physique. Il y a également un système
23:15 de surveillance renforcé avec des caméras
23:17 et des rondes plus fréquentes de la part
23:19 des surveillants pénitentiaires.
23:21 On rappelle que depuis son interpellation
23:23 jeudi dernier, le suspect est resté muet
23:25 face aux enquêteurs, muet face aux juges
23:27 d'instruction, ce qui complique évidemment
23:29 les investigations. On rappelle enfin qu'il a
23:31 été mis en examen pour tentative
23:33 d'assassinat et rébellion avec arme.
23:35 Il encourt pour cela la réclusion criminelle
23:37 à perpétuité. Je voulais qu'on écoute
23:39 un patient qui était à l'hôpital
23:41 et qui a pu
23:43 échanger avec un membre
23:45 de la famille dont le bébé
23:47 avait reçu des coups de couteau.
23:49 J'ai rencontré
23:51 directement le papa
23:53 d'un des petits garçons qui avait reçu
23:55 il me semble quatre coups de couteau.
23:57 Quatre coups de couteau, le foie
23:59 perforé et
24:01 c'était vraiment
24:03 mal parti
24:05 à la base
24:07 pour eux. Là
24:09 et maintenant leur pronostic vital est
24:11 plus engagé. Je ne pense pas qu'ils sont
24:13 encore ici. A mon avis
24:15 ils ont peut-être été retransférés sur Annecy
24:17 mais
24:19 mes grosses grosses frayeurs
24:21 pour les parents
24:23 qui étaient sous le choc
24:25 en plus, je pense qu'ils ne réalisaient même pas
24:27 eux-mêmes
24:29 ce qui s'était passé.
24:31 Ce qui m'intéresse c'est de décrypter ce qui s'est passé
24:33 hier matin. Parce qu'on dit
24:35 il y a de l'instrumentalisation et de la récupération
24:37 d'un côté. Et puis de l'autre c'est du temps
24:39 du recueillement. Ben non.
24:41 Ce qui s'est passé hier matin c'est pas du temps du recueillement
24:43 c'est de la politique
24:45 qui est faite par le maire d'Annecy et pourquoi pas
24:47 d'ailleurs. Mais qui fait un message politique.
24:49 Et je vous propose d'abord d'écouter
24:51 ce qu'il a dit, le maire
24:53 Europe Ecologie-Les Verts.
24:55 Et après on pourra en discuter ensemble.
24:57 C'est un signe fort d'union
25:01 et de solidarité
25:03 que de celui de nous retrouver tous
25:05 ensemble ici pour ce
25:07 rassemblement citoyen.
25:09 Mais il y a un autre devoir, celui de
25:11 refuser d'un bloc
25:13 le désespoir, la haine,
25:15 la facilité de certains discours.
25:17 Nous ne devons pas
25:19 céder à la tentation de la défiance
25:21 de la peur
25:23 d'une autre forme de lâcheté intellectuelle.
25:25 Au contraire
25:27 nous devons regarder devant
25:29 nous montrer dignes
25:31 et encore plus forts
25:33 dans l'épreuve qu'il nous faut affronter.
25:35 Ça c'est un discours
25:37 qui n'est pas un discours de recueillement
25:39 c'est un discours politique.
25:41 Pascal, si je peux me permettre, je vous ai écouté ce matin
25:43 je ne suis pas d'accord avec vous. Je vais vous dire pourquoi
25:45 très très rapidement. Quand vous êtes
25:47 maire, c'est un mandat très particulier.
25:49 Vous êtes à la tête d'un territoire et quand ce territoire
25:51 est saisi par un événement bouleversant
25:53 et de la nature
25:55 de celui à Annecy, vous avez
25:57 une charge particulière en tant que maire.
25:59 Vous avez la charge de créer
26:01 un événement qui permette justement
26:03 donc je lis, on l'a tous vécu
26:05 ou dans un quartier ou dans une commune
26:07 de créer, quelles que soient les
26:09 idées politiques, philosophiques
26:11 les générations, de créer un moment
26:13 où chacun peut sentir que
26:15 ça tient encore. Je ne dis pas
26:17 ça pour éviter le débat politique qui doit avoir lieu
26:19 mais être maire de la commune dans ce
26:21 moment là, il faut faire ça.
26:23 J'ai entendu. Alors il se trouve qu'en même temps il y a une fresque
26:25 qui a été mise en plat
26:27 que cette fresque elle est politique
26:29 elle est politique. Vous allez voir d'ailleurs
26:31 la présentation de cette fresque. Et donc
26:33 moi en fait ça m'amuse un peu parce que d'un côté
26:35 on dit pas de récupération pour l'instrumentalisation
26:37 et pourquoi pas, et de l'autre
26:39 il y a récupération, instrumentalisation mais d'un autre
26:41 avec la fresque. Parce qu'il ne faut pas nous raconter
26:43 cette salade en fait. Je n'ai pas vu la fresque. Eh bien vous allez voir
26:45 la fresque et écouter comment elle est présentée.
26:47 En signe d'union
26:51 et de fraternité,
26:53 deux artistes venus de loin
26:55 hébergés aujourd'hui au sein
26:57 du collectif d'artistes anéciens
26:59 Art by Friends
27:01 ont créé une fresque
27:03 unique pour la ville d'Annecy.
27:05 Cette toile
27:07 est aujourd'hui symbole de la paix
27:09 et de l'espoir.
27:11 Quand des anéciens,
27:13 des anglais, des néerlandais,
27:15 des portugais
27:17 sont touchés, c'est tout
27:19 le monde qui est en émoi.
27:21 Ces personnages de la fresque
27:23 nous touchent par leur profondeur
27:25 et l'espoir
27:27 qu'ils évoquent pour changer le monde.
27:29 Alors donc deuxième chose, pour changer le monde on fait une fresque
27:33 très bien, c'est un message politique
27:35 mais chacun
27:37 en pense ce qu'il veut. Et puis, la dernière
27:39 chose, Parlez-moi d'amour,
27:41 alors moi j'ai le droit de dire qu'en fait
27:43 j'en ai un peu assez de ce type
27:45 de réaction depuis 10 ans ou 15 ans.
27:47 C'est-à-dire les bougies, les nounours,
27:49 les petites chansons, etc. En fait moi j'en ai assez.
27:51 Donc je le dis, mais on a le droit
27:53 de penser...
27:55 Si des personnes viennent porter leur petit nounours
27:57 ou allumer leur bougie, elles sont dans un moment
27:59 bien intensifié. Je parle pas des gens en fait,
28:01 je parle des hommes politiques. Je demande
28:03 pas un homme politique qui chante Parlez-moi d'amour.
28:05 J'ai pas demandé au général de Gaulle qu'il aille
28:07 à Londres pour chanter
28:09 Parlez-moi d'amour.
28:11 Je lui ai pas demandé ça.
28:13 C'est ça que je veux vous dire.
28:15 Après je vous donne la séquence Parlez-moi d'amour
28:17 et puis on en parle ensemble parce que c'est de la politique
28:19 je pense que c'est de la politique parfaitement inefficace
28:21 c'est de la com à 100%
28:23 et que ça ne sert absolument à rien
28:25 sauf à faire plaisir à l'espace médiatique.
28:27 Bravo, regardez comme c'est bien.
28:29 Ils ont chanté Parlez-moi d'amour.
28:31 Et aux personnes qui participent à ces moments.
28:33 Vous avez raison
28:35 dans le sens où ça ne voit pas que l'or le débat.
28:37 Vous avez cette crainte là.
28:39 Parlez, alors écoutez pas.
28:41 Écoutez la personne qui chante Parlez-moi d'amour
28:43 et c'est vrai que
28:45 en fait t'en as un petit peu assez parce que ça fait juste
28:47 des années que t'entends ça.
28:49 Ecoutez ces mots que j'adore
28:53 Votre voix au son caressant
28:55 Qui les murmures en frémissant
28:59 Me verse de sa belle histoire
29:03 Et malgré moi je veux y croire
29:07 Parlez-moi d'amour
29:11 Redites-moi des choses tendres
29:17 Moi je veux dire avec des gens comme ça on est bien protégés.
29:21 Mais c'est pas leur voie de protéger.
29:23 Non mais c'est le maire d'Annecy.
29:25 Il met en place une...
29:27 C'est un message, je le répète,
29:29 c'est un message politique qu'il met en place.
29:31 A partir du moment où un homme politique
29:33 prend la parole, tout message est politique.
29:35 Vous voulez qu'il dise quoi le maire d'Annecy ?
29:37 Aux armes citoyens ?
29:39 Il doit être dans un moment où il faut faire baisser la température ?
29:41 Je crois.
29:43 Ce qui ne veut pas dire qu'on doit trouver des réponses sérieuses
29:45 à des questions très sérieuses.
29:47 Il ne faut pas dire quoi baisser la température.
29:49 Je ne sais pas ce que c'est que cette phrase.
29:51 Quand une ville a connu un choc d'une telle intensité,
29:57 il est important que l'élu de cette ville
29:59 puisse proposer des moments
30:01 où les choses vont se vivre comme ça.
30:03 Non, non.
30:05 Est-ce qu'on a le droit de trouver que c'est grotesque ?
30:07 Vous avez le droit de trouver que c'est grotesque.
30:09 On ne partage pas votre...
30:11 C'est pas une assistance sociale, le maire il n'a pas été élu pour ça.
30:13 Je suis désolé.
30:15 Je trouve l'image du Parlement d'amour exceptionnelle.
30:17 C'est la métaphore de ce qui nous arrive à chaque fois qu'il y a un fait divers aussi sordide.
30:19 On nous donne le droit de parler d'amour.
30:21 C'est une berceuse.
30:23 Ça nous endort.
30:25 Après le Bataclan, on a eu des gens qui sont venus jouer Imagine de John Lennon.
30:27 Imagine all the people.
30:29 Et ça avait été un moment de grande...
30:31 Je ne dis pas que ce n'est pas émouvant. J'adore ces chansons.
30:33 Je dis juste que c'est "endormez-vous, braves gens".
30:35 Endormez-vous, fermez les yeux.
30:37 Moi ce que je trouve incroyable,
30:39 c'est que Pascal a raison,
30:41 c'est que c'est systématique dans un sens
30:43 et c'est systématiquement interdit dans l'autre.
30:45 Ça, on y a droit à chaque fois.
30:47 Par contre, j'ai vu ce week-end,
30:49 j'ai pris un peu de recul, je n'ai pas fait de médias depuis une semaine,
30:51 et j'ai vu les réactions médiatiques
30:53 à ceux qui ont posé la question du droit d'asile,
30:55 qui pour moi est la seule question politique
30:57 posée par cette histoire.
30:59 En gros, l'asile c'est n'importe quoi,
31:01 130 000 demandes dans l'année, on ne contrôle absolument rien,
31:03 il y a des fous furieux dans la nature et on ne sait pas où ils sont.
31:05 C'est la seule question qu'il faut qu'on se pose.
31:07 Par ailleurs, elle est parfaitement légitime.
31:09 Le journal du dimanche a posé la question en couverture,
31:13 et le journal du dimanche, Bienvenue au club,
31:15 s'est fait traiter de journal d'extrême droite.
31:17 Mais dès que tu parles de ces sujets-là,
31:19 c'est-à-dire que le Dalai Lama parle Rennes sans l'extrême droite.
31:21 Non mais en fait,
31:23 ce qui est toxique,
31:25 ce n'est pas celui qui parle, c'est le sujet dont on parle.
31:27 Il y a des sujets qui te mettent immédiatement,
31:29 c'est intéressant votre exemple,
31:31 c'est-à-dire que tu parles du droit d'asile.
31:33 Alors que les Français
31:35 sont très majoritairement opposés
31:37 à ce qui se passe en ce moment.
31:39 Ils veulent réformer, Cenousse a fait des sondages
31:41 pour dire qu'ils sont très majoritairement là-dessus.
31:43 Et la gauche politique,
31:45 depuis quelques jours,
31:47 se bat pour sauver le droit d'asile
31:49 tel qu'il existe aujourd'hui, qu'il nous a conduit là-dedans.
31:51 Et je vous assure que vous pouvez trouver des personnes
31:53 qui trouvent qu'il est légitime
31:55 et plutôt bien d'avoir ce type de cérémonie,
31:57 et qui demandent à ce que le débat sur le droit d'asile
31:59 est ce que vous ne saisiez pas.
32:01 C'est précisément...
32:03 Vous êtes 1% à gauche, vous ne représentez que vous à gauche.
32:05 Mais bien sûr que oui.
32:07 Les gratteurs de majorité des gens à gauche
32:09 regardaient les sondages.
32:11 Les électeurs, tu as raison, bien sûr.
32:13 Mais les élus aujourd'hui à l'Assemblée nationale
32:15 à gauche se battent pour sauver le droit d'asile
32:17 dans sa forme actuelle qui conduit à ce genre de drame.
32:19 C'est écouté Jordan Bardella qui était là ce matin.
32:21 Avec Laurence Ferrari sur ce sujet de l'immigration.
32:23 Moi je suis allé il y a quelques jours,
32:27 j'avais eu l'occasion d'ailleurs de répondre
32:29 aux questions de votre chaîne en direct,
32:31 à la frontière entre la France et l'Italie,
32:33 à Menton, qui subit un afflux migratoire
32:35 majeur, considérable.
32:37 Une grande partie de ces personnes,
32:39 je l'ai constaté moi-même auprès des policiers
32:41 de la police aux frontières, ne viennent pas de pays en guerre.
32:43 Ils viennent de la Tunisie,
32:45 ils viennent de l'Algérie, ils viennent du Maroc,
32:47 ils viennent de l'Afrique subsaharienne.
32:49 À ma connaissance, le Maroc, l'Algérie,
32:51 la Côte d'Ivoire, vous citez,
32:53 ou des pays d'Afrique subsaharienne,
32:55 ne sont pas des pays en guerre.
32:57 Donc par définition, ces migrants sont des migrants
32:59 économiques qui viennent avec,
33:01 pour certains, l'ambition de s'installer en France,
33:03 pour d'autres, l'ambition d'utiliser la France
33:05 comme une zone tambour, comme une zone de passage.
33:07 Moi, je ne souhaite pas que mon pays entier
33:09 ressemble à la Seine-Saint-Denis,
33:11 à la porte de la chapelle, ou à ce qui est en train de se passer à Calais.
33:13 – Bon. – En l'occurrence,
33:15 ce n'est pas un problème d'immigration économique déguisé,
33:17 là, c'est le drame, la tragédie d'Annecy.
33:19 – Il y a le droit d'asile qu'il faut.
33:21 – On a affaire à un droit d'asile.
33:23 – Et le droit d'asile, vous le savez.
33:25 – Oui, il m'ont fait retirer la Seine-Saint-Denis.
33:27 Il n'a pas eu la nationalité suédoise
33:29 parce que c'est un ancien soldat
33:31 de l'armée syrienne d'Assad.
33:33 Ce que je trouve intéressant,
33:35 parce que ça pose le problème des anciens combattants
33:37 de tous bords, dans des guerres qui sont monstrueuses,
33:39 la guerre en Syrie, de tous côtés, c'était monstrueux.
33:41 Et vous vous retrouvez avec des hommes,
33:43 la plupart du temps des hommes jeunes,
33:45 qui sont en syndrome post-traumatique.
33:49 Et on ne sait pas les traiter.
33:51 – Ça, on ne le verra pas.
33:53 – On ne sait pas les traiter.
33:55 Et peut-être ne faut-il pas les traiter, ni les accepter.
33:57 Les États-Unis avaient constaté que chez les anciens combattants du Vietnam,
33:59 ils étaient surreprésentés dans les condamnés à mort.
34:01 – Bien sûr.
34:03 – Oui, lisez la tâche de Philippe Roth.
34:05 – Absolument.
34:07 – C'est tout ce livre d'hommes.
34:09 – Donc on ne sait pas gérer des gens
34:11 qui ont participé à des guerres abominables.
34:15 – Bon, puisqu'on est sur l'immigration,
34:17 vous allez voir le sujet rue Erlanger.
34:19 Je le dis pour ceux qui ne connaissent pas Paris,
34:21 nous sommes à moins d'un kilomètre, à Vauldoiseau.
34:25 C'est une rue très chic, rue Erlanger.
34:27 Je me demande si ce n'est pas là
34:29 qu'il y avait une célèbre institution catholique.
34:33 – Il me semble.
34:35 – Elle est particulière, cette rue Erlanger.
34:37 Je ne veux pas dire très particulière,
34:39 puisqu'il y a eu le drame que vous connaissez,
34:41 récemment, avec l'incendie.
34:45 C'est là que se sont suicidées
34:47 quelques personnalités célèbres également.
34:49 C'est une rue particulière.
34:51 Et je voudrais qu'on voit le sujet de Soumaya Lalou,
34:55 aidée par Sara Fezzari, et qui montre la réalité à Paris.
34:58 En fait, c'est juste effrayant, le reportage que vous allez voir.
35:01 – Dans cette école désaffectée,
35:05 ils sont près de 500 jeunes à dormir sur place rue Erlanger à Paris.
35:09 Ils vivent depuis plus de deux mois sans électricité, sans eau,
35:13 avec six sanitaires et pas une seule douche.
35:15 Une situation que cet habitant juge déplorable.
35:18 – C'est extrêmement choqué par la manière dont les associations
35:20 qui se prétendent des associations humanitaires
35:23 sont en fait des marchandages de jeunes.
35:26 Ils n'ont strictement rien à faire des jeunes migrants.
35:29 On le voit, c'est sale, c'est dégoûtant.
35:31 Ils vivent la plupart du temps, quand je parle de l'association,
35:33 ils vivent dehors, ils ne restent pas dedans et ils ne s'en occupent pas.
35:36 – L'association Utopia 56,
35:38 qui s'occupe de ces migrants, parfois mineurs, se défend.
35:42 – Des dizaines de mails d'alerte à la préfecture d'Ile-de-France
35:46 et aux différents ministères ont été envoyés.
35:49 Le gouvernement a fait le choix de garder le silence
35:52 pendant plus de deux mois.
35:54 – En attendant une décision du tribunal de grande instance de Paris,
35:57 ces jeunes continueront de loger dans les lieux.
36:00 – Alors justement, cette décision est tombée
36:03 et Amaury Bucaud nous dit ce qui s'est passé.
36:06 – L'école de la rue Erlanger dans le 16e arrondissement
36:09 ne sera pas évacuée avant le 30 juin.
36:11 Je rappelle que 600 à 650 migrants en situation irrégulière occupent.
36:15 cette école de façon illégale depuis début avril.
36:19 Le 6 avril, la mairie de Paris a porté plainte
36:22 et conséquence, une audience s'est tenue ce matin
36:25 au tribunal judiciaire de Paris pour décider ou non
36:28 de l'évacuation de cette école.
36:30 Alors il y avait d'une part à cette audience l'avocat des associations
36:33 qui a demandé un allongement du délai avant l'évacuation
36:36 mais aussi une mise à l'abri systématique.
36:39 Et en face, l'avocat de la mairie de Paris
36:42 qui a demandé l'évacuation rapide des lieux.
36:45 Alors le tribunal a d'abord avancé comme date de rendu de décision
36:49 le 21 juillet mais sous la pression de la mairie de Paris
36:52 et la mairie d'arrondissement, cette date a finalement été avancée
36:55 au 30 juin et donc le 30 juin on saura si, oui ou non,
36:58 l'école va être évacuée par la préfecture de police
37:01 mais aussi dans quelles conditions.
37:03 – Là pour le coup il y a trois solutions,
37:07 soit pendant ce qu'on appelle l'évacuation sèche,
37:09 c'est-à-dire que les personnes sont tout de suite évacuées
37:11 sans se préoccuper de ce qu'elles vont devenir.
37:13 Il y a aussi la possibilité que les personnes trouvent des places
37:16 dans les centres d'hébergement dans la région parisienne
37:19 et puis la plus probable c'est pour le coup l'évacuation
37:23 de ces jeunes vers les régions.
37:25 Et ça c'est ce qui est en train de se propager de plus en plus
37:30 et c'est la solution entre guillemets, avec douze guillemets autour de mot solution
37:34 trouvé pour évidemment ne pas faire tâche en vue notamment des JO de 2024.
37:41 – Ce qui est fascinant c'est qu'on n'envisage jamais l'option
37:44 de renvoyer ces gens d'où ils viennent, chez eux en réalité.
37:48 Ça n'existe pas dans le logiciel.
37:50 – C'est les mineurs non ?
37:52 – Non mais je veux dire c'est pas…
37:54 – Non mais j'étais en déplacement pendant une semaine en Égypte,
37:59 à Chamelechek pour tout dire, et l'avion que j'ai pris,
38:03 l'avion du retour a eu trois heures de retard, pourquoi ?
38:06 Parce qu'il y avait un QTF qui prenait la compagnie dans laquelle j'étais
38:11 et ce gouvernement avait reçu le feu vert des autorités égyptiennes
38:16 et lorsqu'il est venu, les autorités égyptiennes ont dit
38:19 "ah ben non finalement, on ne le prend pas, on a bien choisi, on ne le prend pas".
38:23 Donc pendant trois heures, il y a eu trois heures de marchandage
38:26 et évidemment nous sommes repartis avec le QTF.
38:28 – Bon dans l'actualité aujourd'hui, il y a également Édouard Philippe,
38:32 alors Édouard Philippe il veut réduire les vacances d'été,
38:34 vous trouvez qu'il a raison ?
38:36 – Oui, vous savez pourquoi ?
38:38 – Non.
38:39 – Parce qu'on est une des années scolaires les plus courtes d'Europe.
38:41 – Non, non.
38:43 Vous savez combien il y en a de semaines de vacances ?
38:46 – On est ceux qui…
38:47 – Qu'est-ce que vous savez combien il y en a ?
38:49 On en a 16, vous savez combien il y en a en Allemagne ?
38:52 Vous savez en Irlande il y en a 19 semaines de congés payés,
38:55 pas de congés payés, de congés, 19, mais ils en ont plus que nous, nous on est à 16.
38:58 Avec 16 semaines de vacances par an, les élèves français sont dans la moyenne haute
39:03 des pays européens de l'OCDE.
39:05 Derrière l'Irlande, 19 semaines, l'Allemagne effectivement est à 13,
39:09 l'Espagne est à 14 et l'Italie est à 15, nous on est à 16.
39:14 Il y a peut-être des réformes plus urgentes sur l'école,
39:17 franchement que les vacances d'été, si vous me permettez.
39:21 – Là l'année est terminée depuis 15 jours pour les gamins.
39:24 – Mais vous savez pourquoi ? La réforme du bac c'est invraisemblable.
39:27 – Ah oui ça ils arrivent à comprendre.
39:29 – Celui qui a pensé la réforme du bac, j'aimais bien M. Blanquer,
39:32 mais je vous assure c'est invraisemblable la réforme du bac.
39:35 Depuis le mois de mars, ils ne travaillent plus, ils ont le bac depuis le mois de mars,
39:39 et l'année prochaine ils l'ont de nos yeux donc ça ne servira à rien.
39:42 – Les enseignants le disaient, maintenant qu'on le voit.
39:44 – C'est invraisemblable, la réforme du bac c'est invraisemblable.
39:47 Ce pays marche sur la tête mais aussi sur la réforme du bac.
39:50 Je vous assure, tu te dis, tu es quand même inquiet,
39:53 la réforme du bac c'est une œuvre d'art.
39:56 – Absolument.
39:57 – C'est une œuvre d'art la réforme du bac.
39:59 – Mais avant quand il y avait le bac, l'année scolaire était terminée en juin.
40:05 – Oui elle a toujours été terminée plutôt ou moins.
40:08 – Et donc vous êtes un pays où le nombre de jours a diminué
40:11 par rapport à des générations comme les nôtres.
40:13 – Oui mais je suis d'accord avec vous.
40:15 – On sacrifie tout pour la confiance.
40:17 – Non, non, reprenez le 15 septembre Philippe,
40:19 quand j'étais enfant on reprenait le 15 septembre et on terminait le 15 juin.
40:21 – Mais vous avez un régime spécial.
40:22 – Non, non, on reprenait le 15 septembre, on faisait les foins.
40:25 [Rires]
40:29 – On sera parlé des vendances.
40:32 – Les vendances, les vendances.
40:33 – On faisait les foins, je veux dire, d'abord on reprenait le 1er octobre,
40:37 non quand on était enfant on reprenait le 15 septembre.
40:39 – Mais les vendances on les miscarbait chez vous.
40:41 – Et après on a repris le 5 septembre mais on reprenait le 15, je vous assure.
40:43 Si vous venez baisser loin pour vous, évidemment vous étagez mais bon.
40:46 – Non mais en fait l'édoi Philippe pensait à sa vacance du pouvoir, c'est pour ça.
40:50 – Je vous assure que ce sujet de l'année scolaire c'est un sujet.
40:53 – Bon, vous voulez un petit mot ?
40:55 Alors on va parler évidemment de Silvio Berlusconi qui est mort,
40:59 juste un petit mot de Philippe Bouvard qui a attaqué Laurent Ruquier,
41:02 vous êtes au courant, non ?
41:04 – Je suis pas, il y a une vieille rancune.
41:06 – C'est terrible parce que moi, franchement, Bouvard c'est une légende quand même,
41:10 c'est un monstre, tout ce qu'il a fait c'est exceptionnel,
41:14 il a un certain âge quand même et toujours…
41:16 – Il ne lâche pas l'affaire.
41:18 – Il ne lâche pas l'affaire, toujours, c'est terrible.
41:20 – Moi je le trouve très injuste en plus avec Laurent Ruquier,
41:22 honnêtement, je sais que peut-être que ce sera étonnant,
41:24 mais moi j'adore Laurent Ruquier, je le trouve vraiment brillantissime,
41:27 j'ai été plusieurs fois sur ses plateaux et je le trouve d'une ouverture d'esprit incroyable.
41:31 – D'accord, vous ?
41:32 – Et surtout, c'est quelqu'un, j'aime beaucoup de ses qualités,
41:35 mais notamment celle de tendre la main à ses amis en permanence,
41:39 il y a une bande à Ruquier sur les années, il a une fidélité en amitié,
41:42 il a créé même des comiques, etc.
41:45 Et Bouvard lui reproche d'être un mauvais camarade, alors que c'est l'inverse, Ruquier.
41:48 – Mais ce que je trouve étonnant, c'est avec la carrière de Bouvard,
41:51 d'arriver encore à un âge canonique, avancé, d'avoir…
41:56 – Et est-ce que des géants de la télé comme lui, à ce niveau-là,
41:59 ils sont très peu, ont un jour lâché l'affaire ?
42:01 – Non.
42:02 – C'est une passion à vivre.
42:03 – Vous-même, vous ne lâcherez pas l'affaire.
42:05 – La télé, c'est simple, ça s'arrête pour deux raisons,
42:11 soit t'es viré, soit t'es mort, mais personne ne se retire de lui-même.
42:16 C'est ça la télé, c'est comme ça, mais la politique aussi,
42:21 et puis il y a plein de domaines où c'est comme ça.
42:24 Bon, écoutez Philippe Bouvard.
42:27 – Comment avez-vous vécu l'arrivée de Laurent Ruquier ?
42:30 – Oh ben, pas bien, mais le lendemain, j'y pensais plus.
42:37 Bon, il n'y a plus rien à dire sur le personnage.
42:40 – Pourquoi vous ne vous aimez pas ? Ça date de…
42:43 – Non, parce que je l'aimais bien quand il était animateur à l'extérieur
42:50 et surtout quand il présentait des spectacles où il avait vraiment un certain talent,
42:55 et puis ça s'est gâté quand il a voulu me faire payer,
43:00 à mon arrivée à Europa où il officiait, le fait que je lui faisais de l'ombre
43:07 depuis des années et qu'il n'avait jamais pu me dépasser,
43:11 et même faire la moitié de mon audience.
43:13 Alors il s'est dit, le vieux arrive, on me l'a casé,
43:20 peut-être qu'il n'était pas d'accord,
43:22 mais je vais lui faire payer cher le mal qu'il m'a causé.
43:27 Enfin, c'était agaçant parce que, bon, je m'efforçais de jouer mon rôle le mieux possible.
43:35 D'ailleurs ce n'était pas tout à fait mon rôle,
43:38 parce que mon rôle était celui d'un animateur,
43:41 et là j'étais un participant et je me trouvais avec des comiques
43:48 ou des gens de culture, et je ne suis ni un comique ni un culturel.
43:54 Bon, alors je faisais de mon mieux, et c'était en différé,
44:00 et je m'apercevais à la diffusion qu'il avait presque tout coupé.
44:07 Non, ça a été très méchant, vraiment, très méchant et très maladroit.
44:12 – Vous l'écoutez ? – Non, je n'ai jamais écouté, jamais.
44:16 Parce que je me suis dit, si c'est bon, ça va me peiner,
44:23 et si c'est mauvais, ça me fera du chagrin aussi.
44:27 Laurent Ruquier, c'est rien pour moi, Laurent Ruquier.
44:31 J'ai connu des gens plus intéressants.
44:35 Le caractère que vous voulez bien me prêter m'interdit encore à mon grand âge
44:42 de parler de choses qui ne m'intéressent pas.
44:45 – C'est pour ça qu'il en a parlé pendant trois minutes.
44:47 Bon, c'est Jean-Denis Deluxe qui a fait l'interview.
44:50 C'est un drôle de métier que nous faisons parfois, effectivement.
44:54 – Il faudrait avoir… – C'est au-dessus de tout ça.
44:56 Bon, un mot sur Silvio Berlusconi.
44:59 J'ai vu qu'Emmanuel Macron lui a rendu hommage.
45:01 C'est un personnage qui a révolutionné, qui a fait une télé particulière, d'abord,
45:08 qui a eu des excellents résultats, notamment dans le football,
45:12 l'Assez Milan, qui a été un chef d'entreprise assez remarquable
45:17 et puis qui a fait une carrière politique.
45:20 Alors, ce qui est intéressant, je trouve, dans Berlusconi,
45:22 c'est qu'il a annoncé, avec quasiment 20 ans d'avance,
45:26 le monde d'aujourd'hui. Il avait 20 ans d'avance sur Trump.
45:29 C'est-à-dire qu'il a fait une politique qui, aujourd'hui,
45:34 est reprise par beaucoup de leaders. Et il l'a fait avant tout le monde.
45:39 – Sur l'Alliance des droites. – Plus dans la…
45:41 – Alors, à l'Alliance des droites, mais également dans la…
45:43 – L'Alliance des droites, c'est parce qu'il est contraint de…
45:45 – Mais surtout dans le… comment dire ? Dans cette manière de communiquer.
45:48 – Dans les thématiques.
45:50 – Il annonce Trump et il l'annonce 20 ans avant ?
45:53 – Oui. Mais c'est comme à l'époque de la Renaissance.
45:56 C'est-à-dire que, qu'il s'agisse de Berlusconi, du mouvement 5 étoiles
46:02 ou de ce qui se passe aujourd'hui, l'Italie est toujours en avance sur la France.
46:06 – Oui, c'est vrai. – En termes politiques.
46:07 – Oui. – Toujours.
46:08 – C'est intéressant. – Toujours.
46:10 – C'est un laboratoire politique. – La Renaissance, c'était pareil.
46:11 – Toujours. – C'est un laboratoire politique.
46:13 – Ils ont eu une réunion, justement, avec l'ONU.
46:15 – Ils ont un coup d'avance sur les Français. Mais nous, évidemment, bon…
46:18 – C'est vrai qu'il y a eu B.P. Grillot avant la France Insoumise.
46:21 – Mais pas sur l'unité. – Le mouvement 5 étoiles.
46:25 Parce que qu'est-ce que le mouvement 5 étoiles, sinon un mouvement En Marche ?
46:29 C'est le mouvement… – Avec un Codic.
46:30 – C'est la même chose. C'est le même principe.
46:31 – Non, c'est plus Renzi qui… – C'est le même principe.
46:33 Non, non, mais c'est… – Avec Berlusconi, c'est l'invention
46:36 de la télévision politique contemporaine.
46:39 Puisque c'est d'abord un propriétaire de télévision
46:41 et c'est lui qui bouscule et bouleverse tout le marché de la télévision
46:46 au cours des années 80, y compris en France,
46:48 puisque même Mitterrand est séduit à un moment donné par Berlusconi.
46:51 – C'est mal terminé la 5. – Pour faire la 5 en France.
46:55 Et donc il comprend la communication télévisuelle,
46:58 comme Bernard Tapie l'avait compris en France.
47:00 – Oui, mais sauf qu'il n'a pas réussi.
47:01 Parce qu'à l'époque, les années 80 sont dominées par la télé de Canal.
47:06 – Oui, mais lui c'est… – Et par l'inventivité,
47:08 l'intelligence, la créativité de Canal.
47:10 – La télé de Berlusconi. – Il y a la télé de TF1, bien sûr,
47:13 il y a la télé de France 2, mais l'époque Canal…
47:16 – La grève était très puissante à cette époque-là.
47:18 – Berlusconi prend le pouvoir en Italie.
47:20 – En Italie, oui.
47:21 – Elle prend le pouvoir en Italie en mettant la raille,
47:23 qui était dominante, les chaînes publiques,
47:25 elle les dépasse complètement.
47:27 Et c'est dans la foulée que Berlusconi devient, en 1994, président du Conseil.
47:32 – Vous décrivez une trajectoire très lisse
47:35 avec aussi toutes les affaires associées à cette trajectoire.
47:38 – Ah oui, mais seulement…
47:40 – Là on parle d'Italie, il y a tout le côté.
47:42 – Et puis l'affaire Bunga Bunga.
47:44 – Sur l'affaire Bunga Bunga et sur les affaires financières,
47:47 je crois que quand il était au pouvoir,
47:50 j'étais lycéen quand il était au pouvoir.
47:52 Et à l'époque, je me souviens très bien de mes professeurs au lycée,
47:54 puis à la fac, qui m'ont appris à le haïr, justement à cause de ça.
47:57 Ils le décrivaient comme la quintessence
47:59 de ce que la politique pouvait produire de plus honteux.
48:01 Et moi je le voyais se faire réélire avec un peu d'amusement,
48:03 je ne le détestais évidemment pas du tout.
48:05 Et je me dis en fait aujourd'hui, au moment où il meurt,
48:07 c'est qu'en fait des gens comme ça, des gens comme lui,
48:09 il n'en existera bientôt plus en fait.
48:11 Des aventuriers qui étaient réélus par le peuple,
48:14 parce qu'en tout cas… – On serait plus prudent.
48:16 – Ben, cite-moi, dans le monde, dans le nouveau monde d'Emmanuel Macron,
48:19 qui aujourd'hui, quel personnage aussi fantastique…
48:21 – Le nouveau monde d'Emmanuel Macron, il se termine en 2020.
48:23 – Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
48:25 le puritanisme d'aujourd'hui, l'esprit de sérieux, le conformisme, etc.
48:28 ne permettra plus qu'en politique, il y ait des gens qui ressemblent à ça,
48:32 des aventuriers, même des Bernard Tapie.
48:34 Je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui, Bernard Tapie, s'il était vivant encore,
48:36 pourrait penser à faire de la politique, je ne pense pas.
48:38 Je pense qu'on a perdu ça et que ça ne reviendra pas avant un moment.
48:40 – Je pense qu'il n'aura peut-être pas envie de faire de la politique.
48:42 – C'est ça, c'est ce que je dis.
48:43 – Non, mais c'est vrai que le moment est plus au prêcheur.
48:45 – Oui, mais c'est après… – Et au moraliste.
48:48 – C'est après des séquences telles que la séquence macronienne en France,
48:51 avec des profils tels qu'Emmanuel Macron est,
48:54 comme on peut être pro-dit ou d'autres en Italie,
48:58 que des personnalités comme ça ont pu éclater derrière.
49:02 – Les personnes ne voulant plus de l'eau tiède et voulant des profils beaucoup plus marqués.
49:07 – Profite de l'effondrement aussi du système politique italien par Mani Pulit,
49:11 où la démocratie chrétienne et le parti socialiste italien,
49:14 qui tiennent le système, s'effondrent parce que tout le monde va en prison.
49:17 Ça a été une vraie révolution et donc Berlusconi s'engouffre dans la brèche.
49:21 – Une révolution facilitée par de l'argent, on ne savait pas d'où ça venait,
49:25 par Crachi, par LHPE, par tout ça quand même, par tout l'ancien monde.
49:29 – Oui, mais il ne s'est pas fait marquer dans l'ancien monde.
49:33 – Et puis on me rappelle quand même que Berlusconi, ce qui doit nous le rendre sympathique,
49:37 était un remarquable interprète de chansons françaises,
49:39 qu'il interprétait sans accent, avec talent,
49:41 et au dernier sommet franco-italien de Mitterrand, il lui a chanté des grands succès français.
49:45 – Il a commencé comme le crooner sur des bateaux de pradisière.
49:49 – Deux petites infos pour terminer, d'abord Bordeaux-Rhodès.
49:52 Alors Bordeaux, évidemment, va rester en Ligue 2, d'accord.
49:55 Rhodès, effectivement, mené à zéro, donc c'est un peu compliqué
49:59 pour ceux qui ne connaissent pas forcément la Ligue 2 et le classement de la Ligue 2,
50:04 mais Rhodès, de ce fait, va rester en Ligue 2.
50:07 Mais c'est très injuste pour Annecy, puisque Annecy va descendre en nationale,
50:12 alors que le match n'était pas terminé entre Bordeaux et Rhodès,
50:15 il a été interrompu à un quart d'heure de la fin,
50:17 que franchement, Rhodès n'était pas certain ni de faire match nul, ni de gagner.
50:23 Donc je trouve qu'il y a une injustice, en plus ça frappe cette ville d'Annecy,
50:27 qui effectivement n'avait pas besoin de cela,
50:30 donc la commission a constaté l'intrusion, effectivement, de ce supporter.
50:34 Bordeaux restera en Ligue 2, mais c'est officiellement promu en Ligue 1 avec le Havre.
50:38 Rhodès est donc maintenu au détriment d'Annecy, je le répète,
50:41 je trouve qu'il y a une part d'injustice.
50:43 Et je voulais terminer, parce que hier, j'ai vu un documentaire extraordinaire,
50:47 et vraiment, regardez-le sur Canal, avec la plateforme,
50:50 j'ai regardé ça hier soir, c'est le documentaire de McEnroe.
50:53 Écoutez, regardez ça, ce qu'est un grand champion,
50:56 on ne saura jamais ce qu'est un grand champion, pourquoi un grand champion,
51:00 le cerveau d'un grand champion, et évidemment, en parallèle à Djokovic,
51:04 c'est très intéressant de savoir de quelle bois ces gens-là sont faits,
51:07 et manifestement, ils ne sont pas faits du même bois que les autres hommes.
51:09 Il dit deux choses, le reportage est formidable, ça dure une heure et un quart,
51:13 il y a deux choses que je vais vous faire écouter.
51:14 La première, il est le meilleur du monde, il n'a aucune émotion positive,
51:17 et il n'est pas heureux.
51:18 John McEnroe.
51:20 Je n'avais pas l'impression d'avoir une vie heureuse.
51:24 J'ai fait la meilleure saison de l'histoire du tennis masculin en 1984.
51:37 J'ai été numéro un mondial pendant quatre ans.
51:45 J'étais le plus grand joueur de tous les temps.
51:48 Mais je ne ressentais aucune joie.
51:52 Je ne ressentais aucune joie, donc aucun plaisir, c'est sidérant.
51:57 Et le deuxième passage que je voulais vous faire écouter,
52:00 parce que les parents, vous avez peut-être des parents qui nous écoutent
52:03 et qui ont des jeunes enfants, sport co ou sport individuel ?
52:06 Débat, faire du tennis ou du football ou du rugby, etc.
52:10 Écoutez ce qu'il dit sur le tennis, qui est un sport de tueur.
52:15 Je n'ai pas de souvenirs de l'époque où je ne jouais pas au tennis.
52:21 C'est comme si je l'avais toujours fait.
52:25 On se demande toujours à quoi pense l'adversaire.
52:31 On veut entrer dans sa tête, on veut le pousser à bout.
52:35 On cherche à le faire douter.
52:38 On se faufile dans son esprit et on essaie de trouver ses faiblesses.
52:42 Et lui, il fait pareil avec vous.
52:44 Le but, c'est d'avoir un avantage sur l'autre.
52:49 En fait, c'est un peu comme dans la vraie vie.
52:53 Le tennis, c'est un microcosme de la vie.
52:57 C'est la loi du plus fort.
53:02 C'est sûr que si on appliquait à la vie,
53:06 moi je pense que le sport est plus rude,
53:08 si on appliquait à la vie les lois du sport,
53:10 le seul domaine où la hiérarchie n'est pas contestée, c'est le sport.
53:14 C'est le foot.
53:15 Vous ne verrez jamais quelqu'un dire
53:17 « j'aurais pu être Mbappé ou McEnroe ».
53:19 En revanche, il y a plein de gens qui disent
53:21 « je pourrais être président de la République,
53:23 je pourrais être présentateur d'émissions de télé ou n'importe quoi ».
53:26 Mais le sport te renvoie immédiatement à tes limites.
53:31 Regardez le documentaire, il est formidable.
53:37 Vraiment, regardez ça.
53:38 Olivier Benquemoun.
53:39 Bonsoir, Monsieur Pau.
53:41 Bonsoir.
53:42 Le plus beau service du monde, John McEnroe.
53:45 Le plus beau, c'est techniquement aussi.
53:47 Incroyable, il m'a fait rêver.
53:48 C'est un génie, John McEnroe.
53:50 La plus belle volée.
53:51 La plus belle volée, bien sûr.
53:52 Et en 1984, il a perdu contre Lendl, il menait 2-0, va savoir pourquoi.
53:56 Alors qu'il avait gagné les trois autres tournois du Grand Chemin cette année-là.
53:59 Il râle, il râle, il râle.
54:01 Il continue à râler, je l'ai vu il n'y a pas très longtemps jouer un nouveau sport
54:04 qui s'appelle le « pick ball ».
54:06 C'est une sorte de tennis sur un petit cours avec des petites balles.
54:11 Pas le paddle.
54:12 Non, ce n'est pas du paddle.
54:13 Et il râle, il râle, il râle, il râle.
54:15 Il jouait avec Mads Villander et c'était génial de le voir râler.
54:18 Il faut râler pour être un bon joueur.
54:22 Oui, non, c'était le seul.
54:24 Vous voulez dire quelque chose ?
54:25 Non, c'est rien, je vous avoue.
54:27 Mais vous voulez nous donner le programme ?
54:28 Eh bien, le programme va être chargé ce soir.
54:31 On va revenir sur Silvio Berlusconi,
54:34 parce qu'on va remontrer des images assez étonnantes de Silvio Berlusconi.
54:39 L'information est tombée à partir de 10h48, 10h40 ce matin sur CNews.
54:44 Et on va revoir un peu comment ça s'est passé, comment on vous a donné l'information.
54:48 Et puis, parmi les histoires sur lesquelles on reviendra,
54:51 c'est le mystère de la rue Erlanger.
54:53 Pourquoi on a toujours 500 migrants depuis trois mois ?
54:56 Pourquoi ils sont toujours dans cette école ?
55:00 La décision de justice a été repoussée.
55:02 Ça a été un grand sujet de débat chez Jean-Marc Borrondini, parmi les sujets.
55:06 Et puis, vous verrez à la fin de l'émission,
55:09 une chose assez étrange en Équateur.
55:12 Une dame qui était censée être morte.
55:14 Elle l'a passée ce matin.
55:15 Elle était dans son cercueil et elle a commencé à taper.
55:18 La fin des crocs morts.
55:19 C'est l'absence des crocs morts, je pense.
55:21 Oui.
55:22 On l'avait croqué.
55:23 En tout cas, c'est une image qui fait peur.
55:26 Vous savez qu'il y a beaucoup de gens qui ont peur, paraît-il,
55:28 d'être enterrés vivants.
55:29 C'est assez étrange, d'ailleurs,
55:31 parce que la probabilité est quand même faible.
55:33 A priori, entre le moment où tu décèdes et le moment où tu es enterré,
55:35 il se passe quelques jours.
55:36 J'imagine que ce n'est pas très fréquent, forcément.
55:39 Il n'y a pas pire image que de se réveiller dans un cercueil,
55:43 sans pouvoir bouger, sous 6 mètres de terre,
55:46 et d'être livré à soi-même.
55:48 Je vous remercie de donner cette...
55:50 Je vous remercie pour nous quitter,
55:53 de donner vraiment cette pensée positive et joyeuse,
55:56 qui va nous permettre de passer une bonne soirée.
55:58 Et les enfants vont pouvoir aller se coucher, maintenant,
56:00 avec ce rêve que vous leur avez mis.
56:02 Parce que là, il est 9h05.
56:04 Les enfants vont au lit à cette heure-là.
56:06 Ils sont peut-être devant la télé,
56:07 ils se disent "Comment ça, on se réveille la nuit quand on est mort ?"
56:10 Bon, Jean-Luc...
56:11 Il y a des gens qui se réveillent pendant l'autopsie,
56:13 pendant une rhotopsie.
56:14 Oui.
56:15 Merci.
56:16 Non mais vous avez fini de dire des bêtises.
56:18 Écoutez, franchement, ça va.
56:20 Cette émission a une certaine tenue, quand même.
56:22 Jean-Luc Lombard était à la réalisation,
56:24 Charlotte et Philippe étaient au son,
56:25 David Tonnelier était à la vision.
56:27 Merci à Benjamin Nau et à Briac Japiot,
56:30 qui a fait partie de notre nouvelle équipe,
56:32 qui est un nouvel élément de notre équipe.
56:35 Merci, vous étiez parfaits.
56:37 Et donc, Olivier Benkemoun, dans une seconde.
56:40 au cours de l'année.
56:41 Merci beaucoup.
56:41 Merci.

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