Entendu ce mercredi 17 mai par la commission des lois du Sénat après sa démission, le maire de Saint-Brevin, Yannick Morez, a dénoncé l'attitude du sous-préfet lors d'une réunion qui s'était tenue en marge des différents incidents. «Il nous a dit qu'il avait tous les jours des menaces, que ce n'était pas grand-chose», a-t-il regretté.
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00:00 s'est exprimé pour la première fois depuis sa décision. Auditionné par le
00:03 Sénat, le maire de Saint-Brevins a commencé par revenir sur cette nuit du
00:07 22 mars qu'il qualifie d'attentat. "J'étais victime d'un attentat criminel
00:13 où probablement un engin explosif a été lancé, mis entre mes deux
00:20 véhicules, qui ont pris feu et ça s'est propagé en fait également à mon domicile."
00:26 Avant cette agression, le maire de Saint-Brevins raconte avoir subi menaces et
00:30 pressions depuis des mois. Malgré ses alertes et ses signalements, il n'a pas
00:33 été entendu par la gendarmerie. "On a alerté la gendarmerie en leur demandant
00:38 ce qu'ils pouvaient faire et là la réponse était toujours la même, de toute
00:41 façon ça ne sert à rien de déposer de plates, nous ne ferons rien, c'est la
00:46 liberté d'expression." Face à l'inaction des forces de l'ordre, Yannick
00:49 Maures se tourne vers le préfet pour demander de l'aide. "Je fais un courrier au
00:53 préfet demandant en fait un soutien de l'état parce que c'est vrai qu'on se
00:58 sentait un petit peu au niveau de la commune de Saint-Brevins démuni en fait,
01:02 on avait l'impression de se retrouver seul.
01:05 Courrier revenu sans réponse." Yannick Maures souligne en revanche avoir reçu
01:10 le soutien de nombreux maires qui lui ont rapporté avoir été aussi victimes de
01:14 violence. Lui a annoncé démissionner, que cette
01:17 décision soit actée ou non par le préfet. Il quittera aussi Saint-Brevins, sa
01:21 ville depuis plus de 30 ans.
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