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Le maire de Saint-Brévin-les-Pins, Yannick Morez (DVD) a annoncé mercredi soir sa volonté de démissionner de son mandat de maire, après l'incendie criminel de son domicile, en lien avec le déménagement d'un centre d'accueil pour demandeurs d'asile. L'édile dénonce aussi "un manque de soutien de l'État", malgré plusieurs mois de tensions et de manifestations organisées à l'appel de l'extrême droite.

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Transcription
00:00 On est aux côtés du maire de Saint-Brévent comme on est aux côtés des 1300 et quelques maires qui ont déjà démissionné depuis 2020.
00:06 On a un niveau record depuis maintenant 10 ans de démission des maires, des adjoints et des conseillers municipaux.
00:13 Donc cette problématique, elle est bien plus globale.
00:15 Et c'est celle d'une crise civique qui est majeure, d'une crise civique qui se traduit par de la violence physique,
00:22 mais aussi par de la violence morale, par du harcèlement sur les réseaux sociaux.
00:27 Là, c'est un cas très particulier, celui qui vient d'être évoqué.
00:30 La réalité de ce que l'on vit, c'est souvent sur des actes quotidiens.
00:33 Quand on est maire, on passe notre temps à juste titre à dire non à des demandes abusives.
00:39 Quand vous dites non à un permis de construire, quand vous faites fermer un établissement,
00:42 moi, ce qui m'est arrivé à Cannes parce qu'il était en dérive séparatiste islamiste, j'ai eu des pressions très violentes.
00:48 J'ai porté plainte d'ailleurs à l'époque lorsque vous refusez de recruter toute une famille qui estime qu'elle doit bosser à la mairie.
00:55 Donc c'est un contexte global de crise de la démocratie, avec d'un côté un État qui est toujours plus impuissant face à ceux qui dévient,
01:04 face à ceux qui nuisent, et toujours plus entravant, qui entrave de plus en plus a priori l'action politique.

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