Le lundi 25 décembre au matin, Gabriel Bremond, le maire d'Éclans-Nenon dans le Jura, a découvert sur les murs de sa commune des tags homophobes à son encontre. Il a déposé plainte contre X. Le vice-président de l'association des maires de France réagit sur BFMTV.
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00:00 D'abord je voudrais donner ma solidarité avec Gabriel Brémond qui a réagi de façon très positive, engagé,
00:06 il ne se laisse pas abattre manifestement.
00:08 Alors nous ce qu'on constate à l'Association des maires de France,
00:10 et on en a fait le constat depuis plusieurs années quand même, je tiens à le redire,
00:13 c'était une cause de mobilisation importante du bureau des maires de France,
00:18 on est dans la société, on est au milieu de la société, on est au milieu de la cité,
00:23 et forcément on subit le moment que subissent nos interactions humaines,
00:28 et on sait bien que c'est de plus en plus compliqué, violent,
00:31 je ne reprendrai pas les termes du président de la République ou d'autres avant lui
00:36 qui parlaient de sauvageons, d'ensauvagement, et maintenant on nous parle de décivilisation,
00:40 mais on est au milieu de tout ça quand même,
00:41 et donc la violence qui est celle sur les réseaux sociaux,
00:45 qu'on subit aussi en tant qu'élus de plus en plus,
00:47 une trentaine de pourcents, un tiers des maires disent avoir subi des insultes
00:51 ou des agressions sur les réseaux sociaux,
00:54 seuls 7% vivent des violences physiques,
00:57 mais 7% c'est énorme, c'est énorme sur la quantité de maires qu'on a en France,
01:01 et donc on est au milieu de cette société qui devient plus dure dans la relation humaine.