Le maire de Saint-Brevin, Yannick Morez (DVD), a déclaré mercredi devant les sénateurs qu'il ne reviendrait pas sur sa démission, après avoir raconté la montée des violences à son encontre, réitérant sa critique d'un manque « flagrant » de soutien de l'État. Auditionné par la commission des lois du Sénat une semaine après sa démission, M. Morez a détaillé l'ensemble des menaces et agressions subies, mois après mois, depuis l'officialisation en 2021 du transfert près d'une école de sa commune d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile (Cada) déjà présent depuis 2016. Ce projet avait soulevé l'opposition d'habitants rejoints par des groupuscules d'extrême droite, et le domicile du maire avait été incendié fin mars.
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00:00 entre le 2 mars et maintenant, on a eu le temps de réfléchir, on a laissé passer le cap,
00:06 de façon à ne pas prendre une décision comme ça dans la foulée.
00:11 J'ai bien réfléchi, avec mon épouse, avec mes enfants,
00:16 même s'ils ne vivent plus à la maison, mais enfin bon, voilà, ils sont...
00:21 Et voilà, maintenant, mes enfants me disent de tout arrêter,
00:28 ma femme ne veut plus rester sur Saint-Brévent,
00:31 puisque pour l'instant, la personne n'est toujours pas arrêtée,
00:36 donc c'est ce qu'elle me dit en faisant mes courses, si ça se trouve je le croise,
00:40 il est peut-être en train de rigoler dans mon dos une fois qu'il m'a croisé.
00:42 Donc, plus ce qui s'est passé le week-end dernier, voilà, on n'a pas envie,
00:48 donc ma décision, voilà, je ne reviendrai pas en arrière, j'ai bien décidé.
00:53 !