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Le maire de Saint-Brévin-les-Pins, Yannick Morez (DVD) a annoncé mercredi soir sa volonté de démissionner de son mandat de maire, après l'incendie criminel de son domicile, en lien avec le déménagement d'un centre d'accueil pour demandeurs d'asile. L'édile dénonce aussi "un manque de soutien de l'État", malgré plusieurs mois de tensions et de manifestations organisées à l'appel de l'extrême droite.

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Transcription
00:00 Ce n'est pas qu'une question de protection des élus de la République, c'est qu'on est face, et le gouvernement en est un peu le symbole,
00:06 à une espèce de laisser passer face aux violences d'extrême droite en général qui touchent les élus de la République, les associatifs, les militants, la population et les étudiants dans les facs.
00:17 Il y a du laxisme.
00:18 Ah oui, il y a du laxisme total. Je vais vous donner un exemple, par exemple, à titre d'exemple, pourquoi est-ce que moi je ne serais pas,
00:25 je n'irais pas à tâton concernant le lien entre l'incendie qui est qualifié de criminel aujourd'hui par les enquêteurs,
00:32 il est qualifié de criminel, et l'harcèlement qui a lieu depuis octobre 2022, aussi bien par les militants de Reconquête que ceux du Rassemblement National,
00:40 il faut quand même le rappeler.
00:42 Vous les ciblez directement, vous dites harcèlement.
00:44 Oui, harcèlement d'ailleurs, autant par les militants que Reconquête que ceux du Rassemblement National.
00:47 Il y a aussi beaucoup d'habitants de Saint-Brévent qui sont contre ce centre.
00:50 En réalité, pas tellement, la majorité, c'est assez faux, et d'ailleurs le document de BFMTV vient de le montrer.
00:55 Ce qu'il se passe, c'est qu'aujourd'hui les violences d'extrême droite sont une espèce d'angle mort de la politique du gouvernement,
01:03 et par ailleurs, Elisabeth Borne, on n'a pas entendu la fin de sa réaction, mais qui d'ailleurs dans sa réaction à La Réunion met dos à dos les deux extrémismes
01:12 auxquels ferait face la société.
01:13 Aujourd'hui, ce ne sont pas deux extrémismes dont a fait face le maire de Saint-Brévent.
01:17 D'ailleurs, cet extrémisme-là, c'est celui des néonazis de l'extrême droite et de cet harcèlement perpétuel dont fait face la société.
01:24 Par ailleurs...
01:25 Oui, pourquoi j'ai dit néonazis ? C'est intéressant en réalité.
01:28 Vous mettez Reconquête dans le bloc néonazis ?
01:30 Non, ce n'est pas l'entièreté de Reconquête, c'est qu'en fait il y a une porosité extrême, et aujourd'hui on le voit dans la société,
01:36 c'est aussi bien documenté par des journalistes, que je pense que ce passage à l'acte de l'incendie,
01:42 en fait pour le logement de ce maire, a été fait selon moi par une frange radicale de ce milieu militant.
01:49 Et je terminerai par dire qu'en fait on est face à une séquence de notre société qui est assez dramatique.
01:53 Ce maire a démissionné, mais il a aussi entrepris de quitter sa ville, et ça on le dit trop peu.

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