Il présente ses excuses et reconnait que son geste était déplacé, et pourtant, la préfète du Val-de-Marne va saisir le procureur de la République de Créteil après que Philippe Gaudin, le maire de Villeneuve-Saint-Georges a fait un salut nazi en conseil municipal. "Un tel geste, qui a fait l'objet de nombreux témoignages adressés au représentant de l'Etat, est tout à fait inacceptable", est-il écrit dans un communiqué de la Préfecture.
Le conseil municipal de Villeneuve-Saint-Georges était réuni samedi pour le vote du budget annuel de cette commune d'environ 35.000 habitants, située à une quinzaine de kilomètres au sud de Paris. Lors de la séance, le ton est monté entre l'élu écologiste Birol Biyik, et le Maire Philippe Gaudin, le premier accusant le second d'une alliance avec l'extrême droite pour emporter la ville en 2020.
Excédé, le maire a alors suspendu la séance et fait un salut nazi. Interrogé sur CNews, Philippe Gaudin a présenté ses excuses pour un "geste malheureux".
Dans son communiqué, la préfecture a également indiqué saisir la chambre régionale des comptes (CRC) d'Ile-de-France, qui "proposera les mesures nécessaires à l'établissement de l'équilibre budgétaire permettant qu'un budget soit arrêté".
Le conseil municipal de Villeneuve-Saint-Georges était réuni samedi pour le vote du budget annuel de cette commune d'environ 35.000 habitants, située à une quinzaine de kilomètres au sud de Paris. Lors de la séance, le ton est monté entre l'élu écologiste Birol Biyik, et le Maire Philippe Gaudin, le premier accusant le second d'une alliance avec l'extrême droite pour emporter la ville en 2020.
Excédé, le maire a alors suspendu la séance et fait un salut nazi. Interrogé sur CNews, Philippe Gaudin a présenté ses excuses pour un "geste malheureux".
Dans son communiqué, la préfecture a également indiqué saisir la chambre régionale des comptes (CRC) d'Ile-de-France, qui "proposera les mesures nécessaires à l'établissement de l'équilibre budgétaire permettant qu'un budget soit arrêté".
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00:00 Je lui ai répondu que je n'admettais pas qu'il s'adresse à cette manière qui qualifie la majorité municipale d'extrême droite.
00:07 Bon. Il m'a répondu. Le ton est monté. J'ai suspendu le Conseil municipal pour aller le voir.
00:14 Je suspend le Conseil. Bon, les gens bougent. Moi, je me lève. Je vais le voir. Je le vois.
00:19 Il me regarde. Et là, j'ai ce geste malheureux. Je lève le bras. Le salut n'éclaire rien. Bon. Que je regrette.
00:27 Mais j'étais excédé, poussé à bout. J'étais en colère. Et je voulais lui dire ce que je pensais de lui.
00:32 Il me traite d'extrémiste. Je vais lui répondre de la même manière. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:36 Je vais pas me défiler. Je l'assume. Je l'assume. C'est une erreur. Et c'est pas du tout mon genre. Mais j'étais excédé. J'en ai assez, de ça.